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Title:
CONTROL AND MONITORING SYSTEM FOR A PUBLIC PAYPHONE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1993/013619
Kind Code:
A1
Abstract:
Passive equipment (1) in the unit serves to transmit information to the telephone line indicating particularly a power-on condition, unhooking, insertion of a prepaid credit, registering part of the credit, or malfunctions. Active equipment (2) serves to establish, maintain and control telephone calls at the unit, with a view to providing continuous monitoring, at a location not accessible to the public and close to the exchange, of the correct execution of the various phases of a call, continuation of the call being dependent on the information transmitted by the unit.

Inventors:
KALFON RENE (FR)
Application Number:
PCT/FR1985/000331
Publication Date:
July 08, 1993
Filing Date:
November 22, 1985
Export Citation:
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Assignee:
KALFON RENE (FR)
International Classes:
H04M17/02; (IPC1-7): H04M17/02
Foreign References:
EP0058600A11982-08-25
US4208549A1980-06-17
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Claims:
1. R E V END I C A T I O N S Système de commande et de surveillance d'un appareil téléphonique public à prépaiement raccordé à un central téléphonique à travers une ligne téléphonique, caractérisé en ce qu'il comprend un premier équipement inclus dans ledit appareil et relié à la ligne téléphonique pour transmettre des signaux indiquant notamment une mise sous tension de l'appareil, ou un décrochage ou une introduction d'un avoir prépayé dans l'appareil ou un encaissement d'une partie dudit avoir prépayé ou des anomalies de fonctionnement de l'appareil, et un second équipement interconnecté dans la ligne téléphonique entre ledit appareil et ledit central et détectant lesdits signaux transmis par le premier équipement et des signaux transmis par le central pour contrôler notamment le fonctionnement de l'appareil et pour établir, rompre ou interrompre des phases d'une communication téléphonique. 2 Système conforme à la revendication 1, caractérisé en ce que les signaux transmis par le premier équipement ont des fréquences porteuses supérieures à des fréquences téléphoniques.
2. 3 Système conforme à la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le second équipement comprend des moyens pour appliquer une tension continue dans la ligne téléphonique entre les second et premier équipements et en ce que le premier équipement comprend des moyens pour alimenter le premier équipement à partir de ladite tension continue.
3. 4 Système conforme à la revendication 3, caractérisé en ce que le premier équipement comprend des moyens, pour transmettre un premier signal vers le second équipement suite à l'alimentation du premier équipement et en ce que le second équipement comprend des moyens commandant les moyens pour appliquer une tension continue pour arrêter l'alimentation du premier équipement suite à un défaut de transmission du premier signal pendant une première durée prédéterminée.
4. 5 Système conforme à la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le premier équipement comprend des moyens pour alimenter le premier équipement et des moyens pour transmettre un premier signal vers le second équipement lorsque le premier équipement est alimenté, et en ce que le second équipement comprend des moyens pour appliquer une tension continue aux moyens pour alimenter â travers ladite ligne téléphonique, des moyens pour recevoir ledit premier signal et des moyens pour détecter des défauts de transmission et de réception dudit premier signal par lesdits moyens pour transmettre et pour recevoir pendant une première durée prédéterminée afin que lesdits moyens pour appliquer n'appliquent plus ladite tension continue. 6 Système conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel ledit appareil comprend des moyens d'encaissement à pièces et/ou à carte prépayée, caractérisé en ce que le premier équipement comprend des moyens pour transmettre un second signal vers le second équipement dès qu'une pièce ou une carte est introduite dans les moyens d'encaissement et en ce que le second équipement comprend des moyens pour boucler la ligne téléphonique entre le second équipement et le central en réponse audit second signal, en vue de simuler un décrochage. 7 Système conforme à la revendication 6, caractérisé en ce que le second signal est composé de plusieurs fréquences porteuses et en ce que dans le second équipement, les moyens pour boucler bouclent la ligne téléphonique en réponse à la réception de toutes les fréquences dudit second signal. 8 Système conforme à la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que le second équipement comprend des moyens pour arrêter brièvement l'alimentation du premier équipement dès qu'au moins une partie du second signal est transmise continûment pendant une seconde durée prédéterminée succédant à l'introduction d'une pièce ou d'une carte dans les moyens d'encaissement. 9 Système conforme à l'une quelconque des revendications 6 â 8, caractérisé en ce que le second équipement comprend des moyens pour arrêter définitivement l'alimentation du premier équipement lorsque ledit second signal est transmis partiellement par le premier équipement ou est reçu partiellement par le second équipement pendant une seconde durée prédéterminée succédant â l'introduction d'une pièce ou d'une carte dans les moyens d'encaissement. 10 Système conforme à l'une quelconque des revendications 6 à 9, caractérisé en ce que le second équipement comprend des moyens de comptage pour arrêter définitivement l'alimentation du premier équipement lorsqu'une transmission partielle dudit second signal par le premier équipement ou une réception partielle dudit second signal par le second équipement pendant une seconde durée prédéterminée est réitérée à la suite d'un nombre prédéterminé d'introductions successives de pièces et/ou de cartes dans les moyens d'encaissement. 11 Système conforme à l'une quelconque des revendications 6 à 10, caractérisé en ce qu'un arrêt d'alimentation du premier 10 équipement provoque le remboursement de pièces introduites non encaissées et/ou l'éjection d'une carte prépayée introduite. 12 Système conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que le second équipement comprend des moyens pour convoyer bidirectionnellement uniquement des signaux , 5 compris dans une bande de fréquence téléphonique, tels que des signaux de parole et des signaux de numérotation à multifrëquence délivrés par un clavier de l'appareil, entre l'appareil et le central. 13 Système cnoforme à l'une quelconque des revendications 1 2n à 12, dans lequel ledit appareil comprend des moyens pour délivrer des impulsions de numérotation, caractérisé en ce que le premier équipement comprend des moyens pour transmettre un troisième signal modulé par les impulsions de numérotation vers le second équipement et en ce que le second équipement comprend des moyens pour 25 démoduler les impulsions de numérotation et des moyens pour boucler et déboucler la ligne téléphonique entre le second équipement et le central téléphonique en réponse aux impulsions de numérotation démodulées. 14 Système conforme aux revendications 6 et 13, caractérisé ,.. en ce que les moyens pour délivrer des impulsions de numérotation ne sont activés en vue de délivrer des impulsions de numérotation que lorsque les moyens d'encaissement reçoivent une pièce ou une carte au début d'une communication téléphonique. 15 Système conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que le second équipement comprend des moyens pour arrêter brièvement l'alimentation du premier équipement et provoquer un remboursement de pièce ou une éjection d'une carte prépayée dans ledit appareil, lorsque le second équipement n'a reçu aucun signal de réponse d'un abonné demandé délivré par le central, après une seconde durée prédéterminée succédant à une introduction de pièce ou de carte dans ledit appareil. 16 Système conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que le second équipement comprend des moyens pour détecter un signal de réponse d'un abonné demandé transmis par le central, tel qu'une première inversion de batterie, et des moyens pour maintenir une boucle de ligne entre le second équipement et le central suite au signal de réponse détecté. 17 Système conforme aux revendications 10 et 16, caractérisé en ce que les moyens pour détecter un signal de réponse remettent à zéro les moyens de comptage suite au signal de réponse détecté. 18 Système conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que le second équipement comprend des moyens pour détecter des impulsions de taxe transmises par le central, les impulsions de taxe détectées étant de préférence calibrées, et des moyens de contrôle de taxation pour évaluer en permanence un solde de communication en fonction d'un nombre d'impulsions de taxe et d'un avoir prépayé introduit dans l'appareil pendant toute une phase de conversation d'une communication et pour rompre la communication après que le solde soit demeuré négatif pendant une troisième durée prédéterminée. 19 Système conforme à la revendication 18, caractérisé en ce que le premier équipement comprend des moyens pour encaisser au moins en partie ledit avoir prépayé sous la forme de pièces de monnaie de différentes valeurs et des moyens pour transmettre un signal représentatif de pièce encaissée vers le second équipement en réponse à un signal d'ordre d'encaissement transmis par le second équipement, et en ce que les moyens de contrôle de taxation comprennent des premiers moyens pour calculer un premier débit de la communication en cumulant la valeur d'une taxe de base en réponse à chaque impulsion de taxe détectée, des premiers moyens pour calculer un premier crédit de la communication en additionnant les valeurs de pièces encaissées au cours de la communication en réponse aux signaux représentatifs des pièces encaissées respectivement, des premiers moyens pour établir en permanence un premier solde de la communication égal à la différence des premiers crédit et débit, et des moyens pour transmettre ledit signal d'ordre d'encaissement vers le premier équipement chaque fois que ledit premier solde est négatif. 20 Système conforme à la revendication 19, caractérisé en ce que les moyens pour encaisser encaissent les pièces en commençant par les pièces de plus petite valeur, en réponse aux signaux d'ordre d'encaissement successifs. 21 Système conforme à la revendication 19 ou 20, caractérisé 0 en ce que les signaux représentatifs des pièces encaissées de différentes valeurs sont des combinaisons distinctes de fréquences porteuses respectivement. 22 Système conforme à l'une quelconque des revendications 19 à 21, caractérisé en ce que les moyens pour encaisser comprennent des moyens pour détecter un cheminement anormal de chaque pièce encaissée entre une zone de stockage de pièces à encaisser et un réceptacle de pièces encaissées, et des moyens pour remplacer le signal représentatif d'une pièce encaissée par un signal d'anomalie transmis au second équipement lorsqu'un cheminement anormal de la n pièce encaissée est détecté. 23 Système conforme à l'une quelconque des revendications 19 à 22, caractérisé en ce que le second équipement comprend des moyens reliés aux premiers moyens pour calculer un premier crédit pour signaler un premier crédit excédant une valeur prédéterminée. 24 Système conforme à l'une quelconque des revendications 18 à 23, caractérisé en ce que le premier équipement comprend des moyens pour encaisser au moins en partie ledit avoir prépayé sous la forme d'oblitération de taxes de base dans une carte prépayée et des moyens pour transmettre un signal représentatif d'une taxe de base oblitérée vers le second équipement en réponse à un signal d'ordre d'encaissement transmis par le second équipement, et en ce que les moyens de contrôle de taxation comprennent des seconds moyens pour calculer un second débit de la communication en additionnant une unité en réponse à chaque impulsion de taxe de base détectée, des seconds moyens pour calculer un second crédit de la communication en additionnant une unité en réponse à chaque signal représentatif de taxe oblitérée, des seconds moyens pour établir en permanence un second solde de la communication égal à la différence des seconds crédit et débit, et des moyens pour transmettre ledit signal d'ordre d'encaissement chaque fois que ledit second solde est négatif. 25 Système conforme à la revendication 24, caractérisé en ce que le signal représentatif d'une taxe de base oblitérée est une combinaison de fréquences porteuses. 26 Système conforme à la revendication 24 ou 25, caractérisé en ce que le second équipement comprend des moyens reliés aux seconds moyens pour calculer un second crédit pour signaler un second crédit excédant une valeur prédéterminée. 27 Système conforme à la revendication 19 et à l'une quelconque des revendications 24 à 26, caractérisé en ce que le second équipement comprend des moyens pour remettre à zéro les seconds moyens pour calculer en réponse à chaque signal représentatif d'une pièce encaissée et des moyens pour remetrre à zéro les premiers moyens pour calculer en réponse à chaque signal représentatif d'une taxe de base oblitérée. 28 Système conforme à l'une quelconque des revendications 19 _ 27, caractérisé en ce que le second équipement comprend des moyens pour couper brièvement l'alimentation du premier équipement à l'expiration d'une quatrième durée prédéterminée pendant laquelle le signal d'ordre d'encaissement est transmis sans que le second équipement ne reçoive l'un des signaux représentatifs. 29 Système conforme à l'une quelconque des revendications 19 à 28, caractérisé en ce que le premier équipement comprend des moyens pour signaler une absence d'un avoir prépayé dans les moyens pour encaisser du second équipement en réponse à chaque signal d'ordre d'encaissement et en ce que le second équipement comprend des moyens pour transmettre une tonalité au premier équipement, et de préférence une tonalité vers un abonné demandé à travers le central, pendant au plus une troisième durée prédéterminée et tant qu'un solde de la communication demeure négatif, et des moyens pour couper brièvement l'alimentation du premier équipement lorsque ledit solde demeure négatif après ladite troisième durée prédéterminée. 30 Système conforme à la revendication 29, caractérisé en ce que le second équipement comprend des moyens pour interrompre des signaux de parole convoyés par la ligne pendant au plus une cinquième durée prédéterminée précédant la fin de la troisième durée prédéterminée lorsque le solde demeure négatif. 31 Système conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 30, caractérisé en ce que le second équipement comprend des moyens pour couper brièvement l'alimentation du premier équipement en réponse à un signal de raccrochage d'abonné demandé transmis par le central. 32 Système conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 31, caractérisé en ce que le premier équipement comprend des moyens actionnés manuellement pour couper brièvement l'alimentation du premier équipement afin de simuler un raccrochage d'usager demandeur. 33 Système conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 32, caractérisé en ce que le premier équipement comprend des moyens pour encaisser des pièces de monnaie de différentes valeurs dans un réceptacle amovible d'un compartiment fermant, des moyens pour détecter une ouverture du compartiment et/ou un retrait du réceptacle du compartiment, et des moyens pour transmettre un signal d'ouverture de compartiment et/ou de retrait du réceptacle vers le second équipement et en ce que le second équipement comprend des moyens pour détecter ledit signal d'ouverture et/ou de retrait en vue de signaler une ouverture du compartiment et/ou un retrait du réceptacle. 34 Système conforme à la revendication 33 et à la revendication 19 ou 24, caractérisé en ce que les moyens pour détecter une ouverture et/ou un retrait coupent l'alimentation des moyens pour encaisser dès qu'une ouverture et/ou un retrait sont détectés, en vue d'interdire l'établissement d'une communication. 35 Système conforme à la revendication 19 ou 24 et à la revendication 33 ou 34, caractérisé en ce que les moyens de contrôle de taxation comprennent des moyens pour totaliser les premiers et/ou seconds crédits de communications entre deux ouvertures et/ou retraits successifs et des moyens pour lire des montants totalisateurs dans les moyens pour totaliser en réponse au signal d'ouverture e /ou de retrait. 36 Système conforme à la revendication 35, caractérisé en ce que le second équipement comprend des moyens pour transmettre lesdits montants totalisateurs vers des moyens de gestion éloignés à travers un réseau téléphonique, dès que le signal d'ouverture de compartiment est détecté dans le second équipement. 37 Système conforme à l'une quelconque des revendications 33 à 36, caractérisé en ce que le second équipement comprend des moyens pour mettre en mode hors service le premier équipement en coupant l'alimentation de celuici lorsque le signal d'ouverture et/ou de retrait est reçu par le second équipement pendant plus qu'une sixième durée prédéterminée. 38 Système conforme à la revendication 19 et à l'une des revendications 33 à 37, caractérisé en ce que les moyens de contrôle de taxation comprennent des moyens pour totaliser les premiers crédits de communication entre deux ouvertures et/ou retraits successifs et des moyens pour comparer le total des premiers crédits totalisés avec un montant prédéterminé en vue de signaler que le réceptacle est plein de pièces de monnaie. 39 Système conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 38, caractérisé en ce que le second équipement comprend des moyens pour détecter un signal d'appel d'un abonné demandeur transmis par le central en vue d'établir une communication d'arrivée et des moyens pour transmettre une tonalité d'appel vers le premier équipement et diffusé par un hautparleur de l'appareil téléphonique public et, de préférence, une tonalité d'appel vers le central pour indiquer un appel d'appareil téléphonique public à l'abonné demandeur. 40 Système conforme à la revendication 39, caractérisé en ce que ladite tonalité d'appel est transmise pendant au plus une septième durée prédéterminée. 41 Système conforme à la revendication 40 et à la revendication 19 ou 24, caractérisé en ce que le premier équipement comprend des moyens pour transmettre un second signal au second équipement lorsqu'un avoir prépayé est introduit dans les moyens pour encaisser avant l'expiration de ladite septième durée prédéterminée et en ce que le second équipement comprend des moyens pour boucler la ligne téléphonique du côté du central en réponse audit second signal en vue de simuler un décrochage d'usager et arrêter le signal d'appel. 42 Système conforme aux revendications 18 et 41, caractérisé en ce que le second équipement comprend des moyens pour inhiber les moyens de contrôle de taxation en réponse audit second signal. 43 Système conforme à la revendication 33 et à la revendication 41 ou 42, caractérisé en ce que le second équipement comprend des moyens pour interrompre la communication d'arrivée en réponse audit signal d'ouverture et/ou de retrait. 44 Système conforme à l'une quelconque des revendications 41 à 43, caractérisé en ce que le second équipement comprend des moyens, pour déboucler et boucler la ligne téléphonique du côté du central lorsque ledit second signal n'est pas détecté pendant ladite septième durée prédéterminée. 45 Système conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 44, dans lequel ledit appareil téléphonique public comprend un combiné ayant un écouteur et un microphone, un hautparleur fixe et un microphone fixe, caractérisé en ce que l'appareil comprend des moyens actionnés manuellement lors de la prise du combiné pour commander des moyens de commutation reliant sélectivement l'écouteur et le microphone du combiné et les hautparleur et microphone fixes à la ligne téléphonique. 46 Système conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 45, caractérisé en ce que le second équipement comprend des moyens pour transmettre vers des moyens de gestion éloignés à travers un réseau téléphonique, des signaux indiquant notamment des anomalies de fonctionnement du premier équipement et/ou des excès de coût de communication. 47 Système conforme à la revendication 46, caractérisé en ce qu'une anomalie de fonctionnement consiste en un défaut de transmission du premier équipement ou de réception du second équipement relatif à un premier signal transmis sensiblement en permanence par le premier équipement ou un affaiblissement anormal ou une coupure de la ligne téléphonique entre les équipements, ou un défaut de transmission du premier équipement ou de réception du second équipement relatif à une partie ou la totalité d'un second signal transmis par le premier équipement suite à une phase de décrochage simulée par l'introduction d'un avoir prépayé dans des moyens d'encaissement du premier équipement, ou un nombre prédéterminé d'établissements consécutifs et infructueux de communication sans échange de signaux de parole à partir du premier équipement, chacun des établissements excédant une première durée prédéterminée, ou un défaut d'encaissement d'une partie d'avoir prépayé introduit dans le premier équipement à la suite d'une transmission d'un signal d'ordre d'encaissement par le second équipement vers le premier équipement pendant au moins une quatrième durée prédéterminée, ou une ouverture d'un compartiment contenant un réceptacle de pièces de monnaie dans l'appareil téléphonique ou un retrait du réceptacle du compartiment pendant au moins une première durée prédéterminée. 48 Système conforme à la revendication 46 ou 47, caractérisé en ce qu'un excès de coût de communication consiste en un coût de communication prépayée au moyen de pièces encaissées dans le premier équipement et excédant un montant prédéterminé maximal de coût de communication, ou un coût de communication prépayé au moyen d'une carte prépayée introduite dans le premier équipement et excédant un avoir prédéterminé maximal disponible avec une carte, ou un montant de pièces encaissées dans un réceptacle du premier équipement excédant un montant prédéterminé maximal de pièces que peut contenir le réceptacle.
Description:
SYSTEME DE COMMANDE ET DE SURVEILLANCE D'UN APPAREIL TELEPHONIQUE

PUBLIC A PREPAIEMENT

La présente invention concerne un système de commande et de surveillance d'un appareil téléphonique public à prépaiement raccordé à un central téléphonique a travers une ligne téléphonique. Une communication peut être prépayée au moyen de

5 pièces de monnaie et/ou de carte contenant un avoir.

Les problèmes posés par la gestion des appareils téléphoniques publics face aux actes de vandalisme et de fraude conduisent à une série d'observations mettant en cause la stratégie actuelle et les faiblesses des systèmes connus. Le système selon l'invention est

JQ conçu en tenant compte des observations suivantes.

Pour lutter contre la fraude ont été développés des appareils téléphoniques publics de plus en plus complexes devenant ainsi de plus en plus chers et faisant l'objet d'une maintenance de plus en plus coûteuse et délicate. A chaque type de fraude correspond une parade qui, d'une part augmente la complexité et le coût de

15 l'appareil, et d'autre part, conduit les fraudeurs à user de moyens plus puissants et plus dommageables. Actuellement, les pertes dues au vandalisme et à la fraude sont considérables. A titre indicatif, on peut retenir qu'en moyenne au moins 20 . du trafic téléphonique

20 écoulé par les appareils téléphoniques publics est un trafic frauduleux. Les réparations des appareils dues au vandalisme et les pertes de recettes dues aux fraudes atteignent des sommes de plusieurs centaines millions de francs pour un parc de plus de cent mille appareils. 25 Une télésurveillance des appareils peut être fondée sur une analyse du nombre de taxes de base écoulées pendant une période prédéterminée pour chaque appareil téléphonique public, telle que décrite dans le brevet européen EP-B-0004 97. Dans ce cas, la

_< télésurveillance rend compte d'anomalies a posteriori et ne permet pas une action immédiate. Dans d'autres cas, tels l'usage de

30 contacts de signalisations, la télésurveillance est limitée car elle est confondue avec les interventions normales des agents ;

elle n'est alors utilisable qu'en dehors des heures de service ce qui réduit son efficacité.

Sur le plan de la gestion et de l'exploitation courante, les systèmes actuellement en service présentent les inconvénients suivants :

- Des anomalies de fonctionnement, des dérangements et des manoeuvres insolites ou frauduleuses d'un usager ne sont ni détectées, ni identifiées, ni encore même signalées.

- La collecte des recettes par des préposés releveurs de caissette de monnaie pose un important problème de contrôle, mal résolu par la procédure actuelle, peu efficace et contraignante en raison des caissettes plombées. Des caissettes a mémoire, telles que décrites dans la demande de brevet européen EP-A-0041457, apportent une solution à ce problème mais au prix d'un mode opératoire complexe, rigide et coûteux.

— L'.analyse des données comptables et techniques de l'exploitation des appareils est faite actuellement à l'aide de moyens très dispersés qui rendent difficiles et laborieuses la collecte et l'exploitation de ces données. La confrontation et l'analyse de différents indicateurs d'exploitation sont d'une complexité telle que pratiquement les services gestionnaires n'utilisent que très peu cette ressource.

La présente invention a pour but de fournir un système de commande et de surveillance d'au moins un appareil téléphonique public a prépaiement remédiant aux inconvénients évoqués ci-dessus concernant notamment la fraude et le vandalisme. En particulier, l'invention vise a reporter le plus possible hors d'atteinte du public des moyens qui interviennent dans l'établissement, le maintien et la gestion des communications téléphoniques prises par l'appareil téléphonique public et à contrôler en permanence en un lieu non accessible au public la conformité de différentes phases d'une communication téléphonique et subordonner le maintien de la communication à des informations transmises par l'appareil téléphonique public. A cette fin, un système de commande et de surveillance d'un appareil téléphonique public à prépaiement raccordé à un central téléphonique à travers une ligne téléphonique, est caractérisé en

ce qu'il comprend un premier équipement inclus dans ledit appareil et relié à la ligne téléphonique pour transmettre des signaux indiquant notamment une mise sous tension de l'appareil, ou un décrochage ou une introduction d'un avoir prépayé (pièce ou carte) 5 dans l'appareil ou un encaissement d'une partie dudit avoir prépayé ou des anomalies de fonctionnement de l'appareil, et un second équipement interconnecté dans la ligne téléphonique entre ledit appareil et ledit central et détectant lesdits signaux transmis par le premier équipement et des signaux transmis par le central pour j Q contrôler notamment le fonctionnement de l'appareil et pour établir, rompre ou interrompre des phases d'une communication téléphonique.

Le second équipement actif est installé de préférence à proximité du central téléphonique, et analyse et gère les

25 communications téléphoniques, aussi bien de départ que d'arrivée.

Une telle disposition améliore la sécurité, la fiabilité et la gestion de l'appareil téléphonique public.

Selon une caractéristique de l'invention, la ligne téléphonique entre les premier et second équipements est mise sous 0 tension continue par le second équipement afin que celui-ci contrôle l'alimentation du premier équipement. Ce contrôle est effectué grâce à la surveillance d'un signal de veille transmis pratiquement en permanence par le premier équipement.

Selon l'invention, les premier et second équipements 5 présentent une inter-activité au moyen de signaux échangés uniquement entre les équipements, ce qui confère un contrôle permanent et détaillé de chaque phase d'une communication. Une auto-surveillance ainsi exercée par une signalisation bouclée et inter-active rend le système plus résistant aux fraudes, et g techniquement le fonctionnement du système est plus sûr face aux incidents de tous genres. Par ailleurs, tout incident est signalé et identifié sans délai. Cette procédure permet de supprimer toute maintenance préventive.

En outre, les moyens pour établir, maintenir, rompre ou 5 interrompre une communication inclus dans le second équipement sont ainsi hors d'atteinte de manipulations du public, ce qui assure dans une large mesure un bon fonctionnement du système. En effet,

le second équipement échappe au vandalisme et le premier équipement implanté dans la voie publique est réduit au minimum.

Selon des caractéristiques de l'invention, le système permet un prépaiement mixte : pièces de monnaie et carte prépayée. La 5 gestion d'une communication dans le second équipement est totalement indépendante de mécanismes d'encaissement à pièces de monnaie et a carte inclus dans l'appareil. L'adaptation aux mécanismes se fait au niveau d'une interface de commutation dans le premier équipement. Durant une même communication, le mode de J Q paiement, carte ou monnaie, peut être à tout moment modifié par l'usager. Ainsi, une communication peut se poursuivre avec des pièces alors que le crédit de la carte a été épuisé. En outre, un prêpaiement mixte réduit la charge d'une collecte des recettes de pièces. Pour l'usager, une carte prépayée est d'un emploi plus , c facile que la monnaie, cette dernière constituant de plus une limitation de la consommation téléphonique puisque l'usager téléphone en fonction des pièces de monnaie qu'il possède.

Un contrôle de l'encaissement réel des pièces est réalisé dans le premier équipement par détection des pièces en au moins trois 2ç points le long de la chute des pièces dans une caissette. Un circuit logique dans le premier équipement détecte toute anomalie dans le sens de circulation de pièces due à une fraude à la ficelle ou un accès frauduleux à une trémie d'encaissement sus-jacente à la caissette par exemple. Dans ce cas, une anomalie est enregistrée en „ t - moins d'une seconde dans le second équipement, tout comme pour une effraction de caissette, avec une mise hors service commandée à distance.

Selon d'autres caractéristiques, le second équipement surveille l'ouverture d'un compartiment contenant la caissette 0 et/ou le retrait de la caissette. Chaque ouverture du compartiment de caissette s'accompagne automatiquement de l'inscription d'un montant de pièces contenu dans la caissette et d'un nombre de taxes de base oblitérées sur des cartes prépayées cumulées au fur et a. mesure des communications. Ces informations sont transmises sans délai par le second équipement à des moyens de gestion éloignés, tels qu'un ordinateur de gestion, tout comme d'autres signalisations d'anomalie de fonctionnement.

Le second équipement ramène l'appareil à l'état d'attente d'une communication ou à un mode hors service, selon le cas, suite à une manoeuvre non conforme de l'usager, ou â un défaut de fonctionnement du premier équipement tel qu'une absence de transmission de certains signaux ou à une absence de signaux transmis par le central.

Selon une autre caractéristique, l'appareil peut être appelé par tout autre appareil téléphonique public ou privé. Dans ce cas, une tonalité particulière d'appel est transmise par le second équipement vers le demandeur pour lui signaler qu'il appelle un poste public.

D'une manière générale, le système selon l'invention se distingue en outre par la possibilité d'une gestion informatique intégrée. Cette gestion couvre à la fois des aspects techniques tels que signalisation, localisation de dérangements, maintenance préventive et auto-contrôle de toutes les phases d'une communication, mise en mode hors service automatique de l'appareil et remise en service automatique ou manuelle de l'appareil selon le choix du gestionnaire, et des aspects financiers tels qu'encaissement des pièces, montants relevés, absence de trafic, rendement moyen des recettes, etc..

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de plusieurs réalisations préférées de l'invention en référence aux dessins annexés correspondants dans lesquels :

- les Figs. 1A et 1B sont un bloc-diagramme schématique d'un premier équipement inclus dans un appareil téléphonique public, un circuit audio de l'appareil étant détaillé dans la Fig.lA ;

- les Figs. 2A, 2B et 2C montrent en détail un circuit de contrôle de pièces associé à un mécanisme d'encaissement à pièces ainsi qu'un circuit de commutation coopérant avec le mécanisme d'encaissement à pièces et un mécanisme d'encaissement à carte prépayée dans l'appareil téléphonique ;

- la Fig. 3 montre en détail un circuit de codage et transmission de signalisations et un circuit de réception et décodage d'ordre d'encaissement formant une interface du premier

équipement relativement à une ligne téléphonique desservant l'appareil ;

- la Fig. 4 est un bloc-diagramme d'un second équipement disposé proximité d'un central téléphonique de rattachement pour contrôler et surveiller le premier équipement, des moyens d'interconnexion de différents circuits dans le second équipement a la ligne téléphonique étant montrés en détail, et des moyens de gestion de plusieurs seconds équipements étant montrés schématiquement ;

- la Fig. 5 montre en détail un circuit de réception et décodage de signalisations et un circuit de codage et transmission d'ordre d'encaissement inclus dans le second équipement du côté du premier équipement ;

- les Figs. 6A et 6B montrent en détail un moniteur de communication téléphonique inclus dans le second équipement ;

- la Fig. 7 montre en détail un circuit de détection d'impulsion de taxe et un circuit de détection d'inversion et de coupure de tension inclus dans le second équipement du côté du central ;

- la Fig. 8 montre en détail un circuit de contrôle de taxation inclus dans le second équipement ; et

- les Figs. 9A et 9B montrent un circuit de mémorisation d'anomalies et de montants totalisateurs de monnaie et de taxes de base oblitérées, inclus dans le second équipement.

Comme montré aux Figs. 1A, 1B et 4, un système de commande et de surveillance comprend essentiellement un premier équipement 1 inclus dans un appareil téléphonique public à prépaiement et un second équipement 2 localisé a proximité d'un central téléphonique de rattachement et interconnecté dans une ligne téléphonique AB-A„B_ à deux fils reliant l'appareil au central. En fait, comme on le verra dans la suite, la ligne téléphonique est une véritable ligne téléphonique A_B n - A„B„ entre le second équipement et le central, convoyant classiquement des signaux de parole et autres signaux connus échangés normalement entre un appareil téléphonique et un central de rattachement. Par contre, la ligne téléphonique entre l'appareil téléphonique et le second équipement est une ligne à deux fils AB - A B mise sous tension continue par le second

équipement, téléalimentant le premier équipement, et ne convoyant que les signaux de parole et des signaux échangés entre les deux équipements. En particulier, la ligne entre l'appareil et le second équipement ne transmet pas des impulsions de taxe délivrées par le central et n'est pas soumise à une réponse et à un raccrochage d'un abonné demandé, tels que des première et seconde inversions de tension de batterie du central. Le second équipement ne permet que la transmission bidirectionnelle de signaux dans une bande de fréquences téléphoniques entre le premier équipement et le central. Le premier équipement 1 est désigné dans la suite par "équipement passif" en raison du fait que ces différentes fonctions sont principalement subordonnées à un contrôle effectué dans le second équipement. Corollairement, le second équipement 2 est désigné dans la suite par "équipement actif", car il établit, surveille, contrôle et gère les différentes phases d'une communication téléphonique à la requête du premier équipement.

L'équipement passif 1 est d'abord décrit en référence aux Figs. 1 à 3, en anticipant sur la description de certaines fonctions de l'équipement actif 2 pour plus de clarté. L'équipement actif 2 est ensuite décrit en référence aux Figs. 4 â 9.

EQUIPEMENT PASSIF En référence aux Figs. 1A et 1B l'équipement passif 1 comprend un circuit audio 10 pour transmettre et recevoir des signaux téléphoniques et alimenter les autres circuits de l'équipement passif, un clavier de numérotation soit tel qu'un clavier CD couplé à un dispositif de signalisation en code décimal soit tel qu'un clavier CMF couplé à un dispositif de signalisation en code ultifréquence, selon les possibilités du central de rattachement, un mécanisme d'encaissement à pièces 11 associé à un compartiment fermant de caissette de monnaie 110, un circuit de contrôle de pièces 12 pour détecter et valider des pièces à encaisser, un mécanisme d'encaissement à carte prépayée 13, un circuit de commutation 14 pour sélectionner le mode de paiement, par pièce ou par carte, choisi par l'usager, un circuit de codage et transmission de signalisations 15, et un circuit de réception et décodage d'ordre d'encaissement 16.

L'équipement passif 1 est raccordé à des bornes A et B de la ligne téléphonique à deux fils à travers un circuit de protection PRO. Le circuit PRO protège des circuits logiques inclus dans l'équipement 1 contre toute surtension survenant dans la ligne.

Le circuit audio 10 montré à la Fig.1A comprend un combiné téléphonique C doté d'une pédale P et un bloc audio pour utilisation en "mains libres" comportant un microphone M et un haut-parleur HP. Le combiné C est relié a une borne téléphonique contenant le reste de l'équipement passif 1 au moyen d'un cordon de conducteurs COR, tandis que le microphone M et le haut-parleur HP affleurent une paroi de la borne.

Des signaux de parole sont transmis par un microphone m du combiné C ou le microphone M et des signaux de parole sont reçus par un écouteur e du combiné ou le haut-parleur HP à travers un transformateur différentiel 101. Le transformateur différentiel 101 est interconnecté à la ligne téléphonique travers un filtre passe-bande 100 ayant une bande passante pour fréquences téléphoniques de 300 a 3400 Hz et à travers le dispositif de protection PRO, et a un équilibreur de ligne 102 terminant la ligne. Le transformateur différentiel 101 assure une protection contre l'effet de bouclage acoustique dit effet Larsen en partageant la ligne téléphonique bidirectionnelle en une voie de réception 101R et une voie de transmission 101T. La voie de réception 101R est reliée au haut-parleur HP et à l'écouteur e a travers des contacts mobiles de deux commutateurs 101R- et 101R_.

La voie de transmission 101T est reliée aux microphones M et m à travers des contacts mobiles de deux autres commutateurs 101T et 101T„. Outre quatre fils conducteurs reliant respectivement l'écouteur e et le microphone à des contacts fixes des deux paires de commutateurs 101R., 101R 2 e 101T-, ÎOIT», le cordon COR contient deux fils conducteurs pour alimenter un relais 103 lorsque la pédale P est pressée. L'activation du relais 103 modifie l'état des commutateurs ÎOHL, ÎOIR», IOITJ et 101T- qui déconnectent le haut-parleur HP et le microphone M du transformateur 101 afin de relier l'écouteur e et le microphone m du combiné C à la ligne téléphonique. Lorsque la pédale P est relâchée, le haut-parleur HP et le microphone M sont reliés à la ligne téléphonique. Ainsi, le

haut-parleur HP peut recevoir une tonalité d'appel lorsque l'appareil téléphonique est appelé par un abonné éloigné.

L'équipement passif 1 comprend également un clavier de numérotation ayant des touches accessibles sur une paroi ajourée de la borne téléphonique. Les touches résistent à tout arrachement et enfoncement indésirables. Lorsque le central téléphonique de rattachement est adapté à recevoir des signaux de numérotation à audiofréquence, le clavier de numérotation est un clavier à multifrëquence CMF transmettant une combinaison de deux fréquences vocales parmi sept pour chaque chiffre, à travers une seconde voie de transmission 101TN du transformateur différentiel 101. Le clavier CMF comprend en outre des contacts 101C interconnectés dans la première voie de transmission 101T pour déconnecter les microphones M et m de la ligne téléphonique et alimenter un générateur à multifrëquence dans le clavier CMF après introduction d'une pièce dans le mécanisme 11 ou d'une carte à avoir non nul dans le mécanisme 13, en vue de la transmission de signaux de numérotation multifrëquence sans perturbation de signaux microphoniques lors de l'enfoncement de touches du clavier CMF. Lorsque le central de rattachement est propre à recevoir des signaux de numérotation à impulsions, le clavier est un clavier CD couplé au dipositif de signalisation décimale transmettant des trains d'impulsions en nombre égal aux chiffres numérotés. Comme on le verra dans la suite, les impulsions modulent un ensemble de fréquences de signalisation.

Comme montré à la Fig. 1A, le circuit audio 10 comprend, en outre, des moyens pour prélever l'énergie électrique nécessaire aux circuits contenus dans l'équipement passif 1, à partir de la tension continue de 48 volts dans la ligne téléphonique AB. Comme on le verra dans la suite, la tension d'alimentation de l'équipement passif n'est pas sujette à des inversions de la tension de batterie du central. Les bornes A et B sont respectivement à 0 volt et -48 volts, correspondant à la tension de batterie du central. Cependant, selon d'autres variantes, l'équipement passif peut être téléalimenté par l'équipement actif sous une tension de 96 volts ou autre tension convenable. Les moyens pour prélever comprennent essentiellement une alimentation

générale 104 convenablement régulée et protégée pour fournir des tensions continues de OV, ±6V, -12V et -24V notamment. L'alimentation 104 est reliée à la ligne téléphonique, entre le filtre 100 et le circuit de protection PRO, à travers un pont d'alimentation 105 protégé par un ensemble 106 de selfs de blocage et de condensateurs, un redresseur à double alternance 107 et un filtre 108. Ces derniers circuits protègent l'alimentation 104 contre une permutation accidentelle des fils A et B de la ligne et donc contre une inversion de polarités de ces fils.

Le mécanisme d'encaissement à pièces 11 et le mécanisme d'encaissement à carte prépayée 13 n'appartiennent pas au cadre de l'invention et ne seront pas décrits en détail.

Le mécanisme d'encaissement à pièces 11 est capable d'accepter différents types de pièces. On supposera dans la suite que N = 4 pièces de monnaie différentes P. à P, sont susceptibles d'être encaissés ; par exemple, les valeurs des pièces sont P j = 1FF, P = 2FF, P_ = 5FF et P, = 10FF. Le mécanisme 11 comprend notamment quatre glissières dans lesquelles descendent respectivement les pièces P. à P, entre des fentes d'introduction de pièce et des zones de stockage, et un dispositif d'aiguillage sous les zones de stockage afin d'aiguiller chaque pièce vers la caissette incluse dans le compartiment 110 â travers une trémie d'encaissement ou vers une sébile de remboursement à travers une trémie de remboursement.

Comme montré à la Fig. 2A, des contacts 112 1 à 112, sont respectivement commandes par des détecteurs inclus dans les zones de stockage. Chaque contact 112.. à 112, est fermé tant qu'au moins une pièce est présente dans la glissière correspondante. Lorsqu'un ordre d'encaissement transmis par l'équipement actif 2 est reçu par l'équipement passif 1 et indique que le solde d'une communication est négatif, comme on le verra dans la suite, l'un de quatre relais temporises H3 ι à 113, ouvre un contact d'encaissement respectif parmi quatre 114.. à 1 4, pour entraîner la pièce détectée correspondante dans la trémie d'encaissement à travers le dispositif d'aiguillage. Par contre, le dispositif d'aiguillage vide le contenu de toutes les glissières de stockage dans la trémie de remboursement lorsqu'un bouton poussoir 115 est enfoncé, et

coupe l'alimentation de l'équipement passif via un relais 116 afin de simuler un raccrochage de l'usager demandeur ; l'usager récupère alors les pièces stockées en attente d'encaissement. La retombée du relais 116 est produite également par une coupure brève de l'alimentation 104 pendant t_ = 6s, notamment en fin de communication sous la commande de l'équipement actif lorsque l'abonné demandé a raccroché ou lorsqu'un solde de la communication en cours est négatif pendant une durée prédéterminée t_„ = 13s, comme on le verra dans la suite.

Lorsqu'une pièce est encaissée, celle-ci traverse successivement trois détecteurs de descente de pièce 117 1 à 117» situés à trois niveaux différents et délivrant chacun une impulsion à une sortie respective 118. à 118_ du mécanisme 11 après le passage de la pièce. Ces détecteurs contribuent à valider l'encaissement de chaque pièce devant être encaissée en vue d'indiquer l'encaissement de ladite pièce a l'équipement actif. Par contre, comme on le verra dans la suite, le passage d'une pièce à encaisser selon un cheminement différent de la descente normale entre le dispositif d'aiguillage et la caissette est signalée par un signal d'anomalie à l'équipement actif.

Les détection et validation des pièces à encaisser sont décrites maintenant en détail en référence au fonctionnement du circuit de contrôle de pièce 12. Le circuit 12 comprend un circuit de détection de pièce 17 et un circuit de validation de pièce 18 montrés à la Fig. 2B.

Le circuit de détection de pièce 17 comprend une porte OU 170 ayant quatre entrées reliées • respectivement aux contacts de présence de pièce 112, à 112,. Une sortie 12PP de la porte OU est à l'état logique "1" dès qu'une pièce P. à P, est présente dans l'une des glissières de stockage, ce qui est indiqué par au moins l'état fermé de l'un des contacts 112. à 112.. L'état "1" â la borne 12PP

1 4 signale un décrochage de l'usager demandeur.

Trois portes ET 171_, 171_ et 171, permettent d'encaisser les pièces suivant un ordre de priorité en commençant par les pièces de la plus petite valeur P.. Ceci réduit la perte subie par l'usager en cas d'erreur de numérotation ou de communication de courte durée. Les portes 171„, 171„ et 171, ont respectivement deux, trois

et quatre entrées. Le contact 112. est relié à des premières entrées de trois portes 171„ à ^l, à travers un inverseur 173... Le contact 112- est relié directement à une seconde entrée de la porte

171», et à travers un inverseur 173„ à des secondes entrées des portes 171_ et 171,. Le contact 112„ est relié directement et à travers un inverseur 173.» à des troisièmes entrées des portes 171, et 171.» respectivement. Le contact 112, est relié directement a une quatrième entrée de la porte 171,. Des bascules bistables 174, à 1744, ont des entrées S1, à S4. reliées au contact 1121. et à des

- n sorties des portes ET 171„ à 171, respectivement. Ainsi, une entrée

Sn, n variant de 1 à N = 4, est à l'état "1" et les autres entrées

S. à S , et S . à S-- sont à "0" tant qu'une pièce P est présente dans la glissière correspondante et qu'aucune pièce de valeur inférieure P χ à P _. n'est présente dans les glissières

, _. correspondantes. Dès qu'un ordre d'encaissement d'une pièce est détecté par le circuit de réception 16 et tant qu'une carte n'est pas introduite dans le mécanisme 13, une sortie 160 du circuit 16 passe à l'état "1" et applique un "0" à des entrées R des bascules

174 - a 174, à travers une porte ET 140P dans le circuit de u commutation 14 (Fig.2C) et un inverseur 175. Seule la bascule 174n correspondant à une pièce ayant la plus petite valeur parmi les pièces présentes a une sortie Q à l'état "1".

Les sorties Q des bascules 174, a 174, sont reliées respectivement à des premières entrées de portes ET 175, à 175,

__ ayant des secondes entrées reliées à la sortie 12E de la porte 140P. Les relais 113, à 113, sont reliés respectivement à des sorties des portes 175. à 175, a travers des transistors 176, a 176,. Lorsque la bascule 174 a son entrée S à "1", la porte 175 est ouverte par le signal d'ordre d'encaissement et le transistor

__ 176 est passant pour activer le relais 113 (Fig.2A). Le relais activé 113 ouvre le contact correspondant 114 afin de neutraliser n n la détection des pièces pendant la validation de l'encaissement de la pièce P , et de signaler la présence de la pièce P par une n n impulsion de "présence de pièce". Comme montré à la Fig.2C, cette impulsion est délivrée par la sortie 12PP vers une sortie 14P/C du 5 circuit de commutation 14 a travers une porte ET 141_ et une porte

OU 142 dans le circuit de commutation 14. Le relais activé 113n

commande également le dispositif d'aiguillage afin que la pièce P tombe dans la trémie d'encaissement.

La chute normale de la pièce P de haut en bas successivement n à travers les trois détecteurs superposés 117.., 117» et 117_ dans 5 la trémie d'encaissement est signalée par le circuit de validation de pièce 18. Le circuit 18 montré à la Fig. 2B comprend trois bascules bistables du type RS 180 1 â 180,, deux portes ET à quatre entrées 181 et 182, une porte ET à deux entrées 183, une porte OU a deux entrées 184 et des inverseurs 185. à 185,, 186 et 187. Des 0 entrées R des bascules 180 1 à 180, sont reliées à la sortie 160 du circuit de réception 16 à travers l'inverseur 186. Un ordre d'encaissement remet à "0" des sorties Q des bascules 180. â 180, avant l'encaissement proprement dit de la pièce â encaisser P . Des entrées S des bascules 180. à 180, sont respectivement reliées aux sorties 118, à 118, du mécanisme 11 et sont a l'état "1" en réponse à la traversée de la pièce à encaisser P à travers les détecteurs n

117, à 117,. Sachant que la sortie Q de la bascule 180, est reliée à l'entrée S de la bascule 180„ à travers l'inverseur 187, les sorties Q des bascules 180.. à 180, sont respectivement à "1", "0" 0 et "1" lors du passage de la pièce P à travers les détecteurs 117. à 117_. Les entrées de la porte de validation 181 sont reliées directement à la borne d'ordre d'encaissement 160 et aux sorties Q des bascules 180. et 180-, et à travers l'inverseur 185-, â la sortie Q de la bascule 180- ; une sortie 188 de la porte 181 passe 5 donc à l'état "1". Cet état valide l'encaissement de la pièce en ouvrant des portes ET 189. à 189, ayant d'autres entrées respectivement reliées aux sorties des portes 175 1 à 175,. Dans le circuit de commutation 14 montré à la Fig.2C, des portes ET 1412 à 141, ont des premières entrées reliées respectivement à des sorties Q 12P 1 à 12P, des portes 189. ?. 189,. Des secondes entrées de commande des portes 141.. à 141, sont à l'état "1" et ouvrent ces portes tant qu'aucune carte n'est présente dans le mécanisme 13. Par suite, parmi les sorties 14P/C et 14P.. â 14P, des portes 142 et 141. à 141,, seule la sortie 14P est à l'état "1" pour indiquer 5 l'encaissement effectif de la pièce P . La sortie 14P/C est â l'état "0" si la pièce qui vient d'être encaissée était la dernière

dans les zones de stockage, ou à l'état "1" si une ou plusieurs autres pièces sont en attente dans les zones de stockage.

Par contre, toute combinaison anormale des états des sorties Q des bascules 180 à 180 différente de "1", "0" et "1" maintient fermées les portes 181 et 189.. a 189,, et cette combinaison anormale est signalée au moyen des portes 182, 183 et 184, par un état "1" d'une sortie 12A du circuit 12 reliée à la sortie de la porte OU 184 â travers une diode 1840. En effet, les entrées de la porte ET 182 sont respectivement reliées directement à la sortie Q de la bascule 180_ et à la borne 160 et, à travers les inverseurs

1852 et 1^5,, aux sorties Q des bascules I8O2 et 180,, les entrées de la porte ET 183 sont respectivement reliées aux sorties Q des bascules lδO j et 180,, et les sorties des portes 182 et 183 sont respectivement reliées aux entrées de la porte OU 184. Un état "1" à la sortie 12A signale une anomalie par exemple résultant d'une extraction d'une pièce de la caissette de bas en haut à travers les détecteurs 117,, 117„ et 1172 ' ou d. ' x.τι arrêt de la pièce à encaisser P avant le détecteur 117, ou au niveau du détecteur n 3

117,, précédant une interruption du signal d'ordre d'encaissement, ou succédant à celle-ci, c'est-à-dire quel que soit l'état de la borne 160.

Le mécanisme d'encaissement à carte prépayée 13 montré à la

Fig.2A offre également deux sorties 13PC et 13TB et une entrée 13E jouant des rôles similaires à la sortie 12PP, aux sorties 12P. à

12P, et a l'entrée 12E du circuit de contrôle d'encaissement de pièces 12, respectivement. La sortie 13PC est à l'état "I" lorsqu'une carte est présente dans le mécanisme 13 et possède un avoir de taxes de base non nul. Dans tous les autres cas, tels qu r bsence de carte, carte non conforme, avoir épuisé de la carte, ou fermeture d'une fente d'introduction de carte dans le mécanisme 13, la sortie 13PC est à l'état "0". Dans le circuit de commutation 14 montré _ la Fig.2C, la sortie 13PC est reliée à des entrées de commande de portes 140C et 140P directement et à travers un inverseur 143, à une seconde entrée de la porte OU 142 et, â travers un inverseur 144, aux entrées de commande des portes ET 141- à 141,. Les portes ET 140P et 140C ont des secondes entrées reliées à la borne 160 et des sorties reliées respectivement aux

bornes 12E et 13E. Ainsi, en l'absence de carte, les portes 140P et 141- à 141, sont ouvertes et le mécanisme 11 est utilisable pour encaisser des pièces et donc payer une communication téléphonique avec des pièces de monnaie. Par contre, en présence de carte avec un avoir, le mécanisme 13 est seul utilisable pour payer la communication téléphonique, le mécanisme 13 recevant l'ordre d'encaissement à travers la porte ouverte 140C. Un état "1" à la sortie 14P/C de la porte OU 142 indique ainsi soit la présence d'au moins une pièce dans les glissières de stockage du mécanisme 11, soit la présence d'une carte dans le mécanisme 13. Le retrait ou l'introduction de la carte par l'usager ou l'épuisement de l'avoir de la carte n'interrompt pas la communication téléphonique, et le circuit de commutation 14 substitue automatiquement le mécanisme 11 au mécanisme 13, ou réciproquement. Vis-à-vis de l'équipement actif, la communication reste établie et elle doit le rester quel que soit le mécanisme 11 ou 13 en fonctionnement. En particulier, l'usager qui a épuise l'avoir de sa carte de crédit peut poursuivre la communication en cours sans interruption à l'aide de pièces de monnaie. La commutation entre les mécanismes 11 et 13 peut s'effectuer à tout moment sans apporter la moindre perturbation ni à la communication, ni à la taxation.

Le même bouton poussoir 115 est utilisé simultanément dans les mécanismes d'encaissement à pièces et à carte pour mettre fin à une communication et provoquer un remboursement de pièces en stockage, et/ou une éjection de carte.

Les séquences de fonctionnement entre équipements actif et passif sont ainsi analogues lors de l'utilisation d'une carte et de l'utilisation de pièces. Seule l'interprétation de l'ordre d'encaissement à la borne 160 diffère dans le mécanisme 11 et 13. Dans le mécanisme d'encaissement à carte 13, un ordre d'encaissement reçu à l'entrée 13E provoque une oblitération d'une taxe de base téléphonique dans la carte. Cette oblitération est signalée par un état "1" à la sortie 13TB, jusqu'à ce que le signal d'ordre d'encaissement soit interrompu par l'équipement actif lorsqu'un registre de crédit de taxe de base dans l'équipement actif est crédité de la valeur de la taxe de base oblitérée et

provoque ainsi un solde positif pour la communication en cours, comme on le verra en référence à la Fig.8.

Afin de ne pas fausser l'évaluation du montant des pièces contenues dans la caissette au moment de son relevage, les montants des sommes débitées sur des cartes sont sommés dans un compteur totalisateur de taxe de base distinct d'un compteur totalisateur de monnaie sommant les valeurs des pièces encaissées. En outre, un état "1" à la sortie 13TB indique à l'équipement actif que le mode de paiement par carte est utilisé. I»es différentes signalisations délivrées par les sorties

14P/C, 14P. à 14P,, 12A et 13TB sont codées et transmises par le circuit de codage et transmission 15 montré à la Fig. 3. Le codage consiste à moduler des combinaisons de deux fréquences choisies parmi cinq fréquences porteuses de signalisation prédéterminées F2 à F ς , par les impulsions délivrées par les sorties précitées, respectivement. Le circuit 15 comporte cinq oscillateurs 150.. à 150,. produisant respectivement les cinq fréquences porteuses F., à F_ ainsi qu'un circuit de portes sélectionnant les combinaisons de deux fréquences. Les fréquences F à F ont des valeurs supérieures à la bande de fréquence téléphonique de 300 à 3400 Hz et sont par exemple Ε = 4800 Hz, F £ = 5600 Hz, F « 6400 Hz, F = 7200 Hz et F » 8000 Hz.

Des sorties d'une porte N0N-ET 15^ à deux entrées et de quatre portes OU 151„ à 151,- à quatre entrées sont reliées respectivement au points milieux de premiers enroulements secondaires de doubles transformateurs inclus dans des modulateurs symétriques 152 1 à 152-, Des premiers enroulements primaires des doubles transformateurs sont reliés aux sorties des oscillateurs 150, à 150... Des seconds enroulements secondaires formant des sorties des modulateurs 152- à 152,. sont reliés en parallèle aux entrées d'un filtre passe-bande 153 ayant une bande passante de 4000 à 8800 Hz, le filtre 153 étant relié aux bornes A et B de la ligne téléphonique à travers un transformateur 154 et le circuit de protection PRO. Dans chaque modulateur 152.. à 152_ sont prévues deux diodes polarisées directement 1552 à 155,. entre le premier enroulement secondaire et un second enroulement primaire du double transformateur associé. Les transmissions des fréquences F à F

par les oscillateurs 1502 à 150,. qui fonctionnent en permanence lorsqu'ils sont alimentés, sont respectivement commandées par des états "1" aux sorties des portes 151, à 151 ς qui débloquent les paires de diodes 155. à 155,. respectivement.

La fréquence FI n'est pas transmise dans la ligne lorsqu'un ordre d'encaissement traduit par l'état "1" à la sortie 160 du circuit de réception 16 est appliqué à une première entrée de la porte NON-ET 151. et lorsqu'une absence de pièces dans les glissières de stockage et une absence de carte avec avoir non nul sont signalées par l'état "0" à la borne 14P/C qui est reliée à une 0 seconde entrée de la porte 1512 par l'intermédiaire d'un inverseur 156. La sortie de la porte NON-ET 151, est ainsi à l'état "0" et bloque les diodes 1552.Ainsi, après l'établissement d'une communication téléphonique, c'est-à-dire après un décrochage, une 5 phase de numérotation, une inversion de batterie inversant la polarité des fils de ligne du côté du central de rattachement et une détection d'une première impulsion de taxe par l'équipement actif, la fréquence F2 dite fréquence de veille est interrompue dès qu'il n'y a plus de pièce dans les glissières de mécanisme 11 et de o carte ayant un avoir non nul dans le mécanisme 13, et qu'un ordre d'encaissement est transmis par l'équipement actif en réponse à un solde négatif de la communication en cours. Par contre, la fréquence de veille F. est transmise si au moins une pièce est présente dans les glissières de stockage au moment où l'ordre 5 d'encaissement est reçu. Après cet encaissement, la transmission de la fréquence F., reste maintenue, malgré l'absence de pièces en stockage, jusqu'à la réception de l'ordre d'encaissement suivant et pour autant que d'autres pièces n'ont pas été versées dans l'intervalle.

Les sorties I4P2 à 14P, du circuit de commutation 14 sont respectivement reliées à des entrées des portes 151- et 151,, des entrées des portes 151„ et 151,, des entrées des portes 151- et 151,. et des entrées des portes 151, et 151.. Par suite, des encaissements effectifs des pièces P2 , P 2 » P, et P, sont signalés 5 respectivement par des combinaisons de fréquences porteuses F_+F,, F_+F,, - ~ *} + ^ r et F,+F,. L'encaissement d'une taxe de base en présence de carte, c'est-à-dire l'oblitération ou le débit d'une

taxe de base dans une carte, se traduit par l'application d'un "1" à des entrées des portes 151, et 151,. par la sortie 13TB du mécanisme 13, et donc par une transmission des fréquences F, + F_. Par ailleurs, deux autres combinaisons de fréquences peuvent être transmises par le circuit 15.

Lorsque la phase de numérotation fait appel au clavier décimal CD, le clavier CD est activé en réponse à un décrochage simulé par une présence de pièce dans les glissières de stockage ou d'une carte dans le mécanisme 13, traduite par un "1" à la sortie 14P/C du circuit de commutation. Des impulsions de numérotation sont délivrées par une sortie IN du clavier CD à des quatrièmes entrées de portes OU 151- à 152 par l'intermédiaire d'une porte ET 157 à deux entrées. Comme montré à la Fig.1B, la sortie IN reproduit les impulsions de numérotation du clavier décimal CD pour autant qu'un transistor TR dans le clavier soit débloqué par un état "1" à la borne 14P/C traduisant la présence de pièces et/ou de carte. L'autre entrée de la porte ET 157 est reliée à une sortie Q d'une bascule de type RS 158 à travers un inverseur 159. Une entrée S de la bascule 158 est reliée à la borne 160 du circuit de réception, et une entrée R de la bascule 158 est à l'état "0" par application d'une tension de polarisation de -6 volts. Pendant la phase d'établissement d'une communication jusqu'à la première inversion de batterie, la borne 160 est à "0", ce qui maintient ouverte la porte 157. Chaque impulsion de numérotation module ainsi une combinaison des fréquences porteuses F_+F,+F,+F_. Puis dès qu'un ordre d'encaissement est reçu par le circuit 16, la bascule 158 mémorise l'état "1" et, à travers l'inverseur 159, ferme la porte 157, ce qui inhibe toute transmission d'impulsion de numérotation par la borne IN du clavier CD. A la fin d'une communication téléphonique traduite par une interruption brève de la tension de 48 volts dans la ligne par l'équipement actif, l'entrée R de la bascule 158 passe à "I", ce qui ouvre à nouveau la porte 157.

Lorsqu'une pièce n'est pas validée à l'encaissement, la sortie 12A du circuit de validation 18 applique un "1" à des entrées des portes 151, et 151,., et une combinaison des fréquences F, + F ς est transmise pour signaler une anomalie.

La combinaison de fréquences F, + F_ est également utilisée pour signaler une ouverture du compartiment de caissette 110 et un retrait de la caissette du compartiment 110. Comme montré aux Figs. 2 et 3, ces deux opérations ouvrent respectivement deux contacts 117 et 118 reliés en série entre une borne à +6 volts et l'entrée commune 12A des portes OU 151- et 151,.. Comme montré plus précisément à la Fig. 2A, la borne 12A est reliée à une borne 11R du mécanisme 11 à laquelle sont connectés en série les contacts

114, à 114 1 , et à une borne 13R du mécanisme 13. L'ouverture de l'un des contacts 117 et 118 coupe ainsi l'alimentation de 6 volts des mécanismes 11 et 13, et par suite, les bornes 14P/C, 14P, à 14P, et 13TB sont maintenues à zéro, ce qui rend impossible l'établissement d'une communication téléphonique.

Comme on le verra dans la suite, l'équipement actif 2 comptabilise les valeurs des pièces encaissées dans la caissette au fur et à mesure du déroulement des communications, ce qui permet de connaître le montant total des encaissements depuis le dernier relevage de caissette. Le montant des encaissements connu avec une grande précision par l'équipement actif du fait qu'il assure la gestion du crédit de chaque communication, permet en outre de contrôler la collecte des recettes par totalisation des valeurs de pièces encaissées indépendamment des relevés des compteurs téléphoniques associés à l'appareil téléphonique public. Sachant que le montant contenu dans la caissette est connu au moment précis du relevage indiqué par l'ouverture des contacts 117 et 118, la conception de la caissette est simple et aucun plombage souvent peu efficace et très contraignant n'est nécessaire. L'ouverture des contacts 117 et 118 produisant la transmission des fréquences F, + F ς vers l'équipement actif, provoque dans l'équipement actif une mémorisation du montant total très précis des pièces se trouvant dans la caissette et du nombre de taxes de base perçues sur des cartes prépayées depuis le relevage de caissette précédent. Cette mémorisation permet un contrôle efficace des fonds collectés par les releveurs. Pendant tout le temps de relevage de la caissette, aucune communication téléphonique ne peut être établie ou maintenue, car l'équipement actif simule une occupation de la ligne du côté du central de rattachement. Si à partir du début de la

transmission des fréquences F, + F ς correspondant à l'ouverture du compartiment 110, celui-ci contient une caissette et est refermé après au plus une durée prédéterminée t2 = 130s, le relevage de la caissette est considérée comme normal. Par contre, dans tous les autres cas correspondant à une absence de caissette et/ou à une ouverture du compartiment après la durée t., l'équipement actif 2 met l'appareil téléphonique public en mode hors service en coupant la tension d'alimentation de -48 volts aux bornes AB de l'équipement passif 1. En dehors des périodes de relevage de

10 caissette pré-ëtablies par un ordinateur de gestion, comme on le verra dans la suite, aucune temporisation de t. = 130s secondes n'a lieu. En exploitation normale, l'ouverture du compartiment de caissette 110 par effraction est signalée par une transmission des fréquences F. + F, à l'équipement actif qui génère une alarme.

15 Ainsi, la présence et l'absence de temporisation de 130s permettent de distinguer des transmissions des fréquences F, + F_ signalant des incidents survenant après un relevage normal de caissette et signalant des effractions pendant l'exploitation normale.

Comme montré à la Fig. 3, le circuit de réception et décodage

16 comprend un filtre passe-bande 161 et un détecteur de fréquence

20

162. Le filtre 161 offre une bande de fréquence étroite centrée sur une fréquence porteuse F, = 10000 Hz modulé par des impulsions d'ordre d'encaissement. Le filtre 161 a des entrées reliées aux bornes de ligne AB, entre les circuits de protection PRO et le

- c filtre 100. Il délivre les impulsions modulant la fréquence F. au _.5 o détecteur 16 délivrant chaque ordre d'encaissement sous la forme d'une impulsion à la sortie 160. Une telle impulsion a une durée variable, en général au plus égale à t.. ≈ 6s.

Dès que la communication de signaux de parole est établie

,- après la première inversion de batterie, l'équipement actif transmet à travers la ligne un premier ordre d'encaissement à la fréquence F, mettant à "1" la sortie 160 du circuit de réception et décodage 16. Pour ce premier ordre d'encaissement, une temporisation t ς = 6s est destinée à pallier un incident portant 5 sur un encaissement de pièces ou une oblitération de taxe de base ' sur une carte pour ne pas aboutir à une situation de blocage, comme on le verra dans la suite.

Si après une durée n'excédant pas t„2» l'équipement actif reçoit l'une des quatre combinaisons de fréquence F_+F_, F„+F,, F-+F,. et F_+F, signalant qu'une pièce est encaissée normalement, ce qui est confirmé par l'absence de transmission des fréquences F-+F,., et donc que le mécanisme d'encaissement de pièces 11 est utilisé, l'équipement actif 2 stoppe la transmission de la fréquence F, et inscrit dans un registre de crédit de monnaie pour communication la valeur de la pièce correspondant â la combinaison de fréquences transmise parmi cinq. De mime, si après une durée

20 n'excédant pas t_., l'équipement actif reçoit la combinaison de fréquence F,+F_ signalant l'oblitération d'une taxe de base sur une carte et donc l'utilisation du mécanisme d'encaissement à carte prépayée 13, l'équipement actif stoppe la transmission de la fréquence F et inscrit dans un registre de crédit de taxe de base

25 pour communication la valeur de la taxe de base. Selon les deux cas, l'équipement actif compare en permanence le crédit mémorisé avec l'état du débit de la communication en cours traduit respectivement en coût de taxes de base et en nombre de taxes de base. Chaque fois que le solde crédit-débit devient négatif,

2o l'équipement actif délivre un ordre d'encaissement correspondant à la fréquence F fi . L'encaissement d'une nouvelle pièce est effectué ou une taxe de base est oblitérée sur la carte, et le solde crédit-débit redevient positif.

Par contre, si pendant la durée égale à t„. ≈ 6s succédant à

25 la transmission de chaque ordre d'encaissement à la fréquence F- suivant le premier ordre, aucune des cinq combinaisons de fréquences F-+F,, F-+F,, F +F , F,+F, et F.+F n'est reçue par l'équipement actif, ce qui est également signalée par une interruption de la fréquence de veille F., indiquant une absence de

30 pièces dans les glissières de stockage, une absence de carte, ou un avoir nul d'une carte présente, l'équipement actif transmet vers le circuit audio 10 une tonalité "crédit épuisé" à 1250 Hz qui est superposée avec les signaux de parole. Cette tonalité invite l'usager a réapprovisionner le mécanisme 11 avec au moins une pièce ,5 ou à introduire une carte ayant un avoir non nul dans le mécanisme 13. Dans l'attente d'un réapprovisionnement de crédit, l'équipement actif suspend la communication téléphonique entre l'appareil public

et le central de rattachement et maintient la tonalité à 1250 Hz pendant une durée de 7 secondes succédant à la temporisation t„2 = 6s. Cependant, la liaison téléphonique reste maintenue entre le central de rattachement et l'usager éloigné qui reçoit une tonalité, de préférence également à la fréquence de 1250 Hz, l'invitant à "rester en attente". Passé un délai de t„_ = 13s secondes succédant au début des transmissions de tonalité pendant lequel le solde de la communication est demeuré négatif, la communication est définitivement rompue par l'équipement actif par coupure brève de l'alimentation de l'équipement passif.

EQUIPEMENT ACTIF L'équipement actif 2 analyse, surveille et gère les différentes phases d'une communication téléphonique. En particulier, l'équipement actif gère de manière détaillée le compte financier de chaque communication, comptabilise le total des encaissements en distinguant un compte de monnaie et un compte de taxe de base pour carte prépayée aussi bien pour chaque communication que globalement pour toutes communications à partir du dernier relevage de la caissette contenue dans l'appareil téléphonique public. Des informations recueillies par l'équipement actif sont traitées par un ordinateur de gestion éloigné 0G qui édite la situation comptable et l'état de la qualité de fonctionnement de l'équipement passif. En pratique, plusieurs équipements actifs associés respectivement à des appareils téléphoniques publics desservis par un central de rattachement commun sont rassemblés dans un bâti extensible pouvant contenir 1024 équipements actifs. Comme montré à la Fig. 4, l'ensemble des équipements actifs utilise en commun un processeur de liaison 3 relié à l'ordinateur de gestion OG à travers un modem 30 et une ligne téléphonique commutée 31. Le modem 30 fonctionne à l'alternat, avec une rapidité de modulation typiquement de 200 bauds. Le processeur 3 est relié au modem à travers un multiplexeur-démultiplexeur convenable de canaux de signalisation 32, et est également relié à une mémoire centrale morte 33, telle une mémoire câblée ou une mémoire reprogrammable REPROM. La mémoire 33 contient des paramètres sujets à modifications, tels que la

valeur de la taxe de base, un coût maximal de communication téléphonique au-delà duquel le coût d'une communication est jugé anormalement trop élevé, un nombre de taxes de base maximal pouvant être débité d'une carte prépayée, un montant maximal de caissette 5 pleine, et un numéro d'appel téléphonique de l'ordinateur de gestion OG.

En référence à la Fig. 4, l'équipement actif 2 se présente sous la forme d'une carte de circuit imprimé enfichable dans le bâti précité. L'équipement actif 2 est situé de préférence à 10 proximité du central de rattachement de l'appareil téléphonique public. Plus précisément, l'équipement actif comporte deux bornes A j et B. reliées aux bornes A et B de l'équipement passif 1 (Fig. 1B) a travers la ligne téléphonique proprement dite sous tension continue constante et deux bornes A fi et B_ reliées à des bornes correspondantes A- et B- d'un joncteur correspondant JO d'un

15 commutateur téléphonique CT du central de rattachement à travers un répartiteur RE du central. Comme on le voit à la Fig. 4, l'équipement actif 2 se présente ainsi pour partie comme un quadripôle 20 inséré dans la ligne téléphonique, comprenant deux

20 limiteurs de tension 2002 et 200- entre lesquels divers circuits inclus dans l'équipement actif 2 sont connectés en parallèle. Le limiteur de tension 2002 entre les bornes A2 et B2 assure la protection des circuits contre des courants circulant dans la ligne entre les équipements actif et passif, tandis que le limiteur de

25 tension 200- entre les bornes A^ et B- assure la protection des circuits contre des courants provenant du commutateur CT, tel qu'un courant d'appel sous 80 volts et à 50 ou 25 Hz.

Du côté de la ligne téléphonique entre les bornes A et B et un filtre 201 à bande passante téléphonique de 300 à 3400 Hz,

30 l'équipement actif 2 comprend un circuit de réception et décodage 21 détectant les fréquences porteuses de signalisation F 1 â F transmises par l'équipement passif 1 et un circuit de codage et transmission 22 transmettant la fréquence porteuse de signalisation F, vers l'équipement passif 1, ainsi qu'un double transformateur

,,. symétrique 202 constituant un circuit de blocage phonique. Du côté de l'équipement passif, un premier enroulement secondaire du transformateur 202 est relié aux bornes A., et B 1 auxquelles sont

connectés en parallèle les circuits 21 et 22, et comprend en son milieu un condensateur 2030 ayant des bornes portées à 0 volt et à -48 volts à travers deux contacts de travail 2031 et 2032 commandés par un relais 2033. Les éléments 2030 à 2033 constituent un pont - d'alimentation 203 pour appliquer une tension continue de -48 volts à la ligne téléphonique et donc pour télêalimenter l'équipement passif 1. Entre un second enroulement secondaire et un premier enroulement primaire du transformateur 202 sont prévus deux diodes de blocage 2020. Lorsqu'une tension nulle est appliquée à un point 10 milieu 2021 du second enroulement secondaire, les diodes 2020 bloquent la transmission bidirectionnelle des signaux de parole à audiofréquences entre l'équipement passif 1 et le central et donc suspend une communication entre l'usager de l'appareil téléphonique public et un abonné éloigné. Le blocage des diodes 2020 est produit 5 lorsque le solde de la communication en cours devient négatif depuis au moins t- j = 6s.

Le filtre 201 est relié à un second enroulement primaire du transformateur 202 du côté de l'équipement passif, ainsi qu'à un enroulement secondaire d'un autre transformateur 204 du côté du 20 central téléphonique. Au milieu d'un enroulement primaire du transformateur 204 est interconnecté un condensateur 2050 relié en parallèle avec une résistance 2051 et un contact 2052 connectés en série. Le contact 2052 est commandé par un relais 2053. Les éléments 2051 a 2053 constituent un circuit d'appel et de coupure - ς 205 pour simuler, du côté du commutateur CT, des ouvertures et des fermetures de la ligne téléphonique lors du décrochage de l'usager, de la numérotation par le clavier décimal CD et du raccrochage de l'usager pour une communication de départ. Entre l'enroulement primaire du transformateur 204 et le limiteur de tension 200 n sont _ n connectés en parallèle aux bornes A n et B n un circuit de détection d'inversion et de coupure de tension 25 et un circuit de détection d'impulsion de taxe 24 relié à un circuit de contrôle de taxation 26.

Le circuit 25 détecte trois tensions appliquées par le commutateur entre les bornes A_ et B n . Une première tension correspond à l'état de repos, hors de la phase d'échange de signaux de parole d'une communication téléphonique, et porte à -48 volts et

0 volt les bornes A_ et B... Une seconde tension porte les bornes A n et B fi à 0 volt et -48 volts et correspond à la phase d'échange de signaux de parole succédant à une première inversion de la tension de batterie du central terminant la phase d'établissement d'une communication. Une troisième tension correspond à une coupure de l'alimentation de -48 volts provenant du commutateur CT, coupure pendant laquelle le commutateur CT transmet vers les bornes A- B- un courant de sonnerie d'appel sous une tension de 80 volts modulée à 50 ou 25 Hz pour appeler l'appareil téléphonique public et ainsi

1 0 établir une communication d'arrivée.

Le circuit 24 détecte des impulsions de taxe à 12 kHz transmises par une chaîne de taxation dans le central assignée à l'appareil téléphonique public, après la première inversion de batterie et pendant la phase de parole. Comme il est connu, la

15 période de taxation entre deux impulsions de taxe transmises successivement correspond à un coût de communication égal à la taxe de base et dépend de la zone de rattachement de l'abonné demandé indiqué par un préfixe du numéro d'appel. Le circuit de contrôle de taxation 26 établit en permanence le solde = crédit-débit pour

- n chaque communication et détecte ainsi tout solde négatif en vue d'interrompre brièvement ou de rompre définitivement la communication. Le circuit 26 établit également des totaux en pièces monnaie et en taxes de base depuis le dernier relevage de la caissette contenue dans le compartiment 110 de l'appareil

„ .. téléphonique public.

Le quadripôle 20 comprend également un transformateur 206 entre la borne B 2 et le premier enroulement secondaire du double transformateur 202 ainsi qu'un transformateur 207 entre l'enroulement primaire du transformateur 204 et la borne B . Les

30 transformateurs 206 et 207 injectent dans la ligne téléphonique, respectivement vers l'appareil téléphonique public et le central, des tonalités "crédit épuisé" et "rester en attente" dès que le solde d'une communication en cours est négatif et aucune pièce ou carte à avoir non nul n'est présente dans l'équipement passif. Comme on le voit à la Fig. 4, l'équipement actif comprend, outre les circuits 20 â 26 déjà cités, un moniteur de communication téléphonique 27, un circuit de mémorisation 28 et une base de temps

29. Le moniteur 27 constitue le "cerveau" de l'équipement actif 2 et est relié à tous les autres circuits pour centraliser et analyser toute information et prendre toute décision appropriée en cours d'une communication notamment. Le circuit de mémorisation 28 contient 32 blocs de mémoires dont dix-huit sont destinés à enregistrer des anomalies indiquées par le circuit de contrôle de taxation 26 et le moniteur 27 et dont douze sont destinés à enregistrer six chiffres du montant de pièces de monnaie et six chiffres du nombre de taxes de base délivrés par le circuit de 10 contrôle de taxe 26 et totalisés depuis le dernier relevage de caissette. En fait, parmi lesdits dix-huit blocs de mémoires, huit blocs de mémoire sont utilisés ici, les autres blocs restants étant disponibles à d'autres usages n'appartenant pas au cadre de l'invention. 2 Comme montré à la Fig. 5, les fréquences F 2 à F,, sont détectées dans le circuit de réception et décodage 21 au moyen de filtres passe-bande 21^ à 211,- reliés en parallèle à un filtre 210 à large bande de 4000 â 8800 Hz, et suivis d'amplificateurs accordés 212 2 à 212,- et de redresseurs à double alternance 213 2 ^ „_ 213 c respectivement. Le filtre 210 a des entrées reliées aux bornes A τ et B 1 de la ligne téléphonique du côté de l'équipement passif 1. Des sorties 21V et 214 à 214 des redresseurs 213 2 S 213 5 délivrent chacune une tension continue au niveau haut "1" lorsque la fréquence respective Ε. à F est détectée. Un ensemble de six portes ET à trois entrées 215 2 ^ ^"' fi et d'une porte ET à quatre entrées 215 ? décode l'ensemble des fréquences F- à F_ pour signaler respectivement des encaissements de pièces P. à P, à des sorties 21P T à 21P,, un débit d'une taxe de base dans une carte prépayée à une sortie 21TB, une anomalie telle qu'un encaissement de pièce invalidé ou une ouverture du compartiment de caissette et/ou un 0 retrait de caissette à une sortie 21A, et une demande de communication ou des impulsions de numérotation à une sortie 21DEC. Les signaux aux sorties 21P à 21P,, 21TB, 21A et 21DEC sont analogues à ceux appliqués aux bornes 14P- à 14P,, 13TB, 12A et à 5 la sortie de la porte 157 dans l'équipement passif (Fig. 3). Ainsi, la borne 214- est reliée à des entrées des portes 215 2 , ^15- et 215-, la borne 214, à des entrées des portes 215 2 » 2 ^ A et ^^ fi » ^ a

borne 214, à des entrées des portes 215-, 215, et 215,. » et la borne 215,. à des entrées des portes 215-, 215,. et 215,. Les quatre entrées de la porte 215 7 sont respectivement reliées aux bornes 214 2 à 214 5 .

Le circuit 21 comprend en outre une porte OU 216 ayant quatre entrées reliées aux bornes 214- à 214,» et une porte NON-OU 217 ayant deux entrées reliées à la borne 21DEC et à une borne de sortie 28ICT du circuit de mémorisation 28. Une sortie de la porte 217 est reliée à des troisièmes entrées des portes ET 215, à 215, Q afin de fermer ces portes pendant la réception de combinaison des fréquences F_ à F correspondant à la phase de numérotation au moyen du clavier décimal CD, ou pendant une transmission des chiffres des montants totaux de pièces de monnaie et de taxes de base du circuit de mémorisation 28 vers l'ordinateur de gestion OG 5 en vue d'inhiber des fonctions de comptage dans le circuit de contrôle de taxation. Des condensateurs 2182 à 218, placés respectivement en dérivation aux sorties des portes 215. à 215,

1 o retardent la polarisation des bornes de sortie respectives 21P- à 21P,, 21TB et 21A de quelques nanosecondes afin de tenir compte du Q temps d'ouverture de la porte ET 215 7 . Une sortie 21P/C de la porte OU 216 est reliée à une entrée de déclenchement D. d'un temporisateur 2712 dans le moniteur 27 montré à la Fig.6A. Comme on le verra dans la suite, le temporisateur 271, établit une temporisation de t. = 130s pour contrôler la durée d'établissement d'une communication en réponse à la détection de l'une des fréquences F_ à F... Ainsi, dès le début de la communication est contrôlé le bon fonctionnement de l'ensemble des circuits surveillant les signalisation et taxation. En effet, comme on le verra dans la suite, si une ou plusieurs des fréquences F à n'est pas reçue, la porte ET 215_ ne commande pas le relais d'appel et de coupure 2053 du côté commutateur de rattachement CT, tandis que la réception d'une seule des fréquences F à ouvre la porte OU 216 et déclenche la temporisation t.. = 130s dans le temporisateur 271. (Fig.6Δ). A l'issue de la temporisation t lS aucune communication n'ayant pu être établie, le moniteur 27 enregistre une communication inefficace et libère la chaîne de taxation. De même suivant l'autre sens de transmission, la mise en

relation du demandeur et du demandé est subordonnée à la bonne réception d'une impulsion de taxe à 12 KHz venant du commutateur

CT, à la bonne transmission et réception de la fréquence Ε. et, en o retour, à la bonne réception d'un des signaux marquant un encaissement effectif.

Le circuit de codage et transmission 22 et la base de temps 29 sont également montrés à la Fig. 5.

Le circuit 22 comprend un oscillateur 221 oscillant à la fréquence F, ≈ 10000 Hz, un transistor 222 et un filtre passe-bande 223 ayant une bande étroite centrée sur la fréquence F,. Une sortie

224 de l'oscillateur 221 est reliée à une entrée du filtre 223 à travers une jonction collecteur-émetteur du transistor 222, ainsi qu'à des entrées de deux diviseurs de fréquence 291 et 292 inclus dans la base de temps 29. Une base 220E du transistor 222 reçoit d'une sortie du circuit de contrôle de taxation 26 une impulsion d'ordre d'encaissement afin de débloquer le transistor 222 et transmettre la fréquence F, dans la ligne téléphonique à travers le filtre 223 relié aux bornes A. et B. du côté de l'équipement passif

1. Le transistor 222 assure en outre une amplification du signal F fi et une adaptation de charge en sortie de l'oscillateur 221.

Les diviseurs de fréquence 291 et 292 sont des compteurs binaires et divisent la fréquence F, = 10000 Hz respectivement par o

8 et 8192 afin de fournir deux signaux d'horloge à deux entrées d'horloge 27T0N et 27H du moniteur 27. Le premier signal d'horloge à la borne 27T0N a une fréquence de 1250 Hz pour être transmis en tant que signaux de tonalité de "crédit épuisé" et de "rester en attente" respectivement vers l'équipement passif demandeur 1 et vers l'abonné demandé à travers le commutateur téléphonique CT du central de rattachement. Le second signal d'horloge à la borne 27H est délivré à des bornes d'horloge H., à H. et H,, de temporisateurs

271.. à 271, et 271- dans le moniteur 27 pour déterminer différents instants significatifs au cours d'une communication.

Avant de présenter le fonctionnement du moniteur 27 montré à la Fig. 6, on décrit brièvement les circuits 24 et 25 montrés à la Fig. 7.

Le circuit de détection d'impulsion de taxe 24 comprend un filtre passe-bande 240 centré sur la fréquence de modulation de

12 kHz des impulsions de taxe transmises par la chaîne de taxation du commutateur CT et reçues à travers les bornes A fi et B n . Un circuit accordé 241 et un redresseur à double alternance 242 en sortie du filtre 240 amplifient et démodulent les impulsions de taxe détectées qui sont ensuite calibrées par une bascule monostable non redéclenchable 243. Une sortie 24IT de la bascule 243 transmet des impulsions de taxe calibrées vers le circuit de contrôle de taxation 26.

Les impulsions calibrées ont une durée sensiblement supérieure à celles détectées afin d'annuler les effets qui pourraient conduire à des erreurs de taxation en raison de microcoupures affectant la réception de la fréquence à 12 kHz délivrée par le commutateur CT. Par ailleurs, il est à noter que, contrairement à la plupart des appareils téléphoniques publics connus, les impulsions de taxe ne sont pas transmises vers l'appareil téléphonique public, le filtre 201 (Fig. 4) ne permettant pas une telle transmission.

Le circuit de détection d'inversion et de coupure de tension 25 montré à la Fig.7 comprend deux réseaux qui sont composés chacun d'une inductance 25L.., 25L„, d'une résistance 25 2, 25R- et d'une diode polarisée directement 25D2» 25D_ connectées en série. Des bornes des inductances 25L2 et 25L_ sont reliées aux bornes de ligne A n et B-, et des cathodes des diodes 25D.. et 25D- sont reliées à une borne commune 250. La borne 250 est reliée à une entrée de remise à zéro RZ d'un temporisateur 251 ayant une entrée H recevant le signal d'horloge de la borne 27H de la base de temps 29 et établissant une durée de t. p ≈ 20s pour appeler l'appareil téléphonique public. La borne 250 est également reliée à une borne de sortie 25AP du circuit 25 à travers un inverseur 252 pour signaler un appel d'un abonné éloigné au moniteur 27, et à une entrée de déclenchement D du temporisateur 251 et une entrée S d'une bascule 253 du type RS. Une entrée R de la bascule 253 est reliée à une borne commune à l'inductance 25L„ et la résistance 25R- à travers une bascule monostable 254 dëclenchable par front descendant.

Par ailleurs, le circuit 25 comprend deux résistance 255 et 256 et une diode polarisée directement 257 interconnectées entre

une borne référée à la terre et une borne commune à l'inductance 25L2 et la résistance 25R... Une borne commune aux résistances 255 et 256 est reliée à une première entrée d'une porte ET 258 ayant une seconde entrée reliée à une sortie S du temporisateur 251 à travers un inverseur 259. Une sortie 25IB de la porte 258 constitue une sortie du circuit 25 pour signaler une inversion de batterie et plus particulièrement une phase d'échange de signaux de parole au moniteur 27 et au circuit de contrôle de taxation 26.

Quel que soit le mode d'alimentation par la batterie du commutateur CT aux bornes de ligne A n et B.., la borne 250 est toujours polarisée à -24 volts, ce qui signale une alimentation de la ligne du côté du commutateur au moniteur 27. Une coupure d'alimentation en réponse à un appel par un abonné éloigné comme on le verra dans la suite, met la borne 250 à l'état "0" et donc la borne de sortie 25AP à l'état "1".

Lorsque la ligne est à l'état de repos, hors phase de conversation, c'est-à-dire lorsque les bornes Δ 0 et B_ sont à -48 volts et 0 volt, les diodes 25D., 25D„ et 257 bloquent toute circulation de courant. Vue du commutateur, une extrémité de la ligne téléphonique relative au circuit 25 est "ouverte". A cet instant, les réseaux 25L j à 25D_ n'ont donc aucun effet contraire sur une quelconque activation du relais d'appel et de coupure 2053.

A l'état de repos, la première entrée de la porte ET 258 est polarisée à 0 volt, correspondant à l'état logique "0". Après une première inversion de la tension de batterie indiquant un début d'une phase de conversation d'une communication téléphonique, les bornes A n et B_ sont à 0 et -48 volts, la diode 257 est passante, et la première entrée de la porte 258 est polarisée à -6 volts, correspondant à l'état logique "1". Les résistances 25R T , 255 et 256 ont des valeurs ohmiques telles qu'en aucun cas par la suite, les réseaux 25L 1 à 25D„ neutralisent l'activation du relais 2053 qui doit signaler la fin d'une communication au commutateur CT par ouverture de la ligne.

MONITEUR On décrit maintenant la structure et le fonctionnement du moniteur 27 en référence aux Figs. 6A et 6B, conjointement à la

structure et au fonctionnement du circuit de contrôle de taxation 26 montré à la Fig. 8. Le moniteur 27 comprend notamment cinq temporisateurs 2712 à 271,. établissant des temporisations prédéterminées respectives t. = 130s ; t 21 = 6s, t-_ = 13s et t-, = 26s ; t- = 6s ; t, ≈ 102ms et t, = 6s, en vue de déterminer différents instants significatifs au cours d'une communication et ainsi contrôler des phases d'une communication et signaler des anomalies. A l'expiration des temporisations respectives précitées, des sorties S ; S , S , S ; S , S et S passe à l'état "1". Chacun des temporisateurs 27^» 271-, 271- et 271,. est un compteur à bascules recevant à une entrée respective H , H , H et H un signal d'horloge fourni par la base de temps 29 (Fig. 5), via la borne 27H. Le temporisateur 271, est également un compteur à bascules recevant sur une entrée H, un signal d'horloge à 1250 Hz de la base de temps 29, via la borne 27T0N. Chaque temporisateur 271. à 271- est déclenché par un état "1" sur une entrée respective

D2 à D ς et remis à zéro par un état "1" sur une entrée respective

Différents autres éléments logiques contenus dans le moniteur 27 sont présentés au fur et à mesure de la description suivante de différentes phases d'une communication de départ, d'un relevage de caissette et d'une communication d'arrivée.

A) Phase de repos

A l'enfichage de la carte de circuit imprimé supportant l'équipement actif 2, un transistor 2722 est débloqué et active le relais d'alimentation 2033 à travers une sortie 27AL du moniteur. Les contacts 2031 et 2032 dans le pont d'alimentation 203 sont fermés pour alimenter sous 48 volts l'équipement passif 1 à travers les bornes A.-B. et A-B de la ligne téléphonique. Simultanément, le défaut de réception de la fréquence F 1 pendant la mise en fonctionnement de l'équipement passif 1 maintient à l'état "0" la borne de sortie 21V du circuit de réception 21 qui déclenche le temporisateur 271- à travers un inverseur 273 τ • On rappelle que le temporisateur 271- établit trois temporisations t-.., t-- et t__ respectivement égales à 6, 13 et 26 secondes à l'expiration desquelles les sorties * -- . , S-- et S„„ sont respectivement à l'état

"1". Puis très rapidement, l'alimentation générale 104 de l'équipement passif 1 alimente tous les circuits dans celui-ci, et la fréquence de veille Ε- est transmise normalement vers l'équipement actif bien avant la fin de la temporisation t„„ = 26s. La borne 21V reliée à une borne de remise à zéro RZ du temporisateur 271- est alors à "1" et remet à zéro le temporisateur 271-. L'équipement passif est alors prêt à établir une communication et l'équipement actif est prêt à contrôler cette communication. Un défaut de réception de la fréquence F. au-delà de t„, = 26s succédant à l'alimentation de la ligne téléphonique met à "1" une entrée d'anomalie 28A.. du circuit de mémorisation 28 via une porte ET 274. ayant deux entrées reliées à la sortie S-, du temporisateur 271-, et à la sortie de l'inverseur 273 τ et l'entrée D. du temporisateur 271_. La sortie de la porte 2742 est également reliée à une base du transistor 2722 à travers un inverseur 273- et bloque le transistor 272.. qui arrête l'alimentation de l'équipement passif et le met en mode hors service. La sortie 28A2 indique ainsi un défaut d'alimentation de l'équipement passif dû par exemple à une défaillance des moyens de transmission et de réception de la fréquence F 1 incluant notamment les circuits I5O2» 152.., 211,, 21∑2 et 213, (Figs.3 et 5) ou un affaiblissement anormal, ou à une coupure de ligne entre les bornes A, B et A.., B.. Cette anomalie est signalée à l'ordinateur de gestion OG. La mise en service de l'équipement passif après réparation de celui-ci est effectuée automatiquement par l'équipement actif dès la réception de la fréquence F..

B) Phase de décrochage

Dans l'équipement passif 1, l'introduction d'une carte prépayée ayant un avoir dans le mécanisme 13 ou l'introduction d'au moins une pièce de monnaie dans le mécanisme 11 met à "1" la sortie 14P/C du circuit de commutation 14 (Fig. 2C), ce qui simule le décrochage de l'usager demandeur par ouverture de la porte ET 157 (Fig.3) déclenchant la transmission des fréquences F„ à F vers l'équipement actif. La sortie 21DEC du circuit de réception 21 passe à l'état "1" et débloque un transistor 272- à travers une

diode 275... Le collecteur du transistor 272_ active, via une borne de sortie 27AC, le relais d'appel et de coupure 2053 qui ferme le contact 2052. La ligne téléphonique du côté du commutateur est bouclée, ce qui simule le décrochage comme dans un poste téléphonique classique ayant des crochets commutateurs. Si l'une des fréquences F- à F_ n'est pas reçue dans le circuit 21, aucune opération de décrochage n'est détectée par le commutateur CT, la porte 215_ demeurant fermée. Cependant, la réception de l'une des quatre fréquences F- à Ε. suffit à mettre à "1" la sortie 21P/C de la porte OU 216 dans le circuit 21 pour déclencher le temporisateur 271 r

Dans tous les cas évoqués précédemment, le temporisateur 271 établit une temporisation de t2=130s qui est allouée à des opérations de numérotation, d'appel, de réponse du demandé et de réception d'un premier ordre d'encaissement à la fréquence F, par l'équipement passif 1 qui succède à la première impulsion de taxe délivrée par le commutateur CT vers l'équipement actif 2. A la fin de la temporisation t 1 = 130s, une sortie S. du temporisateur 271. passe de "0" à "1", ce qui déclenche le temporisateur 271, à travers une porte OU 2762 à quatre entrées. La sortie S, du temporisateur 271, reliée à la sortie RZ_ de celui-ci bloque alors le transistor 272. à travers une diode 275- pendant t_ = 6s. L'alimentation de l'équipement passif 1 est alors coupée pendant t, grâce à la désactivation du relais 2033. Une telle coupure d'alimentation provoque le remboursement de pièces présentes encore dans les glissières de stockage du mécanisme 11 et/ou l'expulsion de la carte du mécanisme 13, en fin d'une communication téléphonique.

D'autre part, à la fin de la temporisation t =130s, la sortie S. du temporisateur 271. met à "1" des entrées de trois portes ET

274- â 274, à deux entrées chacune. Des autres entrées des portes 2 4

ET 274- et 274- sont respectivement reliées à la sortie 21DEC du circuit de réception 21 directement et à travers un inverseur 273,. Ainsi, si au moins l'une des fréquences F à F n'est pas reçues après t =130s succédant à la phase de décrochage traduite par la transmission d'au moins l'une des fréquences „ à F_, une entrée d'anomalie 28A„ du circuit de mémorisation 28 reliée à la sortie de

la porte ET 274, passe à l'état "1". Ceci indique une anomalie dans le fonctionnement de l'équipement passif ou l'équipement actif, telle qu'une défaillance de l'un des moyens de transmission ou de réception de l'une ou de plusieurs fréquences F- à F ς , ou un 5 affaiblissement anormal de la ligne entre les bornes AB et A.B..

Dans le cas normal où toutes les fréquences F- à F,, sont reçues à la fin de la temporisation la fin de la communication est marquée, comme déjà dit, par une coupure brève d'alimentation du passif pendant t,=6s et la borne 28A„ demeure à 2 Q "0". Dans ce cas, une entrée d'horloge H y d'un compteur 277 reliée à une sortie de la porte ET 274- passe à "1" et incrémente d'une unité le compteur 277. Une entrée de remise à zéro RZ ? du compteur 277 est reliée à la sortie d'inversion de batterie 25IB du circuit 25 et remet à zéro le compteur 277 en réponse à chaque inversion de , 5 batterie émanant du commutateur CT correspondant au décrochage de l'abonné demandé. Le compteur 277 est composé de trois étages binaires et a une sortie S_ constituant une troisième entrée d'anomalie 28A, du circuit de mémorisation 28, reliée à la base du transistor 2722 à travers un inverseur 273 ? . Ainsi, lorsqu'au moins 0 huit demandes consécutives de communication sont inopérantes et dues notamment à un incident de numérotation au clavier CD ou autre incident pendant l'établissement de la communication,tel qu'absence d'impulsion de taxe ou défaillance du commutateur CT, le compte du compteur 277 demeure bloqué à huit et l'équipement passif est mis en mode hors service par blocage du transistor 2722 et dësactivation du relais d'alimentation 2033.

Dans ce dernier cas, le rétablissement de l'alimentation de l'équipement passif 1 et la remise à zéro du compteur 277 sont commandés manuellement par un opérateur au moyen de l'ordinateur de Q gestion 0G, celui-ci ayant reçu la signalisation d'anomalie via la borne 28A-, comme on le verra dans la suite. L'opérateur frappe sur un clavier de l'ordinateur 0G l'adresse de l'équipement actif 2 et un code "rétablissement" qui est transmis au circuit de mémorisation 28 et traduit par un "1" à une sortie 28R du circuit 5 28. La sortie 28R est reliée à la base du transistor 272 à travers un inverseur 273 et à l'entrée RZ du compteur 277 â travers une bascule monostable 278- . Dans ce cas, le déclenchement de la

bascule monostable 278. par un front montant remet à zéro le compteur 277 dont la sortie S ? débloque le transistor 272.. pour alimenter de nouveau l'équipement passif 1.

C) Numérotation et sélection

La détection des quatre fréquences F- à F,, traduite par un "1" à la borne 21DEC, suite à l'introduction d'une pièce ou d'une carte, ferme le contact d'appel et de coupure 2052, comme déjà dit. En réponse à cette opération de "décrochage", le commutateur CT transmet la tonalité d'invitation à numéroter S l'équipement passif 1.

Lorsque le clavier à multifrëquence CMF est utilisé, les signaux de numérotation à multifrëquence transitent directement à travers le quadripôle 20 sans intervention des autres circuits de l'équipement actif.

Lorsque le clavier décimal CD est utilisé, des impulsions de numérotation de 77ms modulent la combinaison des fréquences F- à

F,.. Les impulsions et les coupures entre ces impulsions débloquent et bloquent alternativement le transistor 272- et sont reproduites vers le commutateur téléphonique CT par des fermetures et ouvertures du contact d'appel et de coupure 2052 et donc des bouclages et des dëbouclages de la ligne. Des déclenchements saccadés du temporisateur 2712 ne cesseront que lorsque la transmission des fréquences F- à F,, sera normalement arrêtée par l'équipement passif en réponse à la première impulsion d'ordre d'encaissement modulant la fréquence F-, arrêt effectué par la o bascule 158 (Fig. 3). Des coupures de 33ms entre les impulsions de numérotation ne permettent pas d'arrêter le déroulement de la temporisation t = 130 secondes. Le temporisateur 271 ne sera arrêté que par une interruption supérieure à 102ms du train de numérotation F„ à F afin de neutraliser lors du décompte des 130 secondes les coupures de 33ms de la numérotation. Ce résultat est obtenu grâce au temporisateur 271, à temporisation t, = 102ms qui est déclenché par des coupures des fréquences F„ à F_ via la borne 21DEC, un inverseur 273, et son entrée D, , qui est remis à zéro par rétablissement des fréquences F- â F,, via la borne 21DEC et son entrée RZ, et enfin qui commande à l'issue des 102ms, via sa sortie

S4, une porte OU 276- à deux entrées et son entrée Z 1 , l'arrêt et la remise a zéro du temporisateur 271... On rappelle que les 130 secondes correspondent à une durée maximum s'écoulant entre l'instant de "décrochage" par l'usager et l'instant de mise en relation de l'usager avec son correspondant. Il convient de préciser que le temporisateur 27^ n'est pas ré-enclenchable par des coupures de numérotation reçues à l'entrée D..

Si l'usager demandeur n'actionne pas le bouton de remboursement 115 (Fig. 2A), un incident de numérotation, une

10 occupation de la ligne téléphonique de l'abonné demandé, un défaut de décrochage de l'abonné demandé ou une défaillance de taxation dans le commutateur CT conduit à la situation déjà décrite, savoir l r expiration de la temporisation 2 = 130s, la libération de la ligne téléphonique, le remboursement de monnaie ou l'éjection de

15 carte par coupure de l'alimentation pendant t, = 6s et l'incrémentation d'une unité dans le compteur 277.

D) Réponse du demandé

Le décrochage de l'abonné demandé provoque une première inversion de batterie et la mise à 0 et -48 volts des bornes de -- ligne A„ et B n du côté du commutateur CT. La première inversion de batterie se traduit par un "1" à la sortie 25IB du circuit de détection d'inversion et de coupure de tension 25 (Fig.7). La borne 25IB est reliée à la base du transistor 272- à travers une diode 275, et confirme donc le déblocage du transistor 275-, L'activation

25 du relais 2053 est donc assurée lorsque la transmission des fréquences F_ à F_ cesse et la borne 21DEC revient à "0", après la réception d'un premier ordre d'encaissement par le passif et jusqu'à la fin de la communication. Ainsi, la première inversion de batterie intervient avant la coupure des fréquences F„ à .

30 La première inversion de batterie commande, comme déjà dit, la remise à zéro du compteur 277. Elle est sans effet sur le temporisateur 271, destiné à une coupure d'alimentation du passif, grâce à une bascule monostable 278- déclenchable sur des fronts descendants et donc en réponse à une seconde inversion de batterie - c signalant la fin de la communication. La bascule 278_ a une entrée reliée à la borne 25IB et une sortie reliée à l'entrée D, du

temporisateur 271, à travers la porte OU 276 2 . En outre » l a première inversion de batterie est accompagnée d'une première impulsion de taxe â 12 kHz transmise par le commutateur CT et détectée par le circuit de détection 24 dont la sortie 24IT _. transmet une impulsion de taxe calibrée.

En référence au circuit de contrôle de taxation 26 montré à la Fig. 8, la borne 24IT est reliée à des entrées de commande de 12 portes ET 260.. à 260 2 -, et à une entrée d'horloge d'un registre de débit de taxe de base de carte 26DTB. Les autres entrées de portes o ET 260 à 260 sont reliées par un bus à douze fils 33TB à la mémoire centrale 33 qui délivre le coût d'une taxe de base à trois chiffres et en centimes, chaque chiffre étant codé par un mot à 4 bits. Des sorties des portes 260. à 260 2 - sont reliées à douze entrées du registre de débit de monnaie 26DM. Ainsi, en réponse à une impulsion de taxe calibrée à la borne 24IT, le registre 26DM 5 est incrémenté du coût d'une taxe de base et le registre 26DTB est incrémenté d'une unité. Les comptes dans les registres 26DM et

26DTB sont en permanence comparés avec des comptes d'un registre de crédit de monnaie 26CRM et d'un registre de crédit de taxe de base de carte 26CRTB au moyen d'un comparateur de monnaie 26CM et d'un comparateur de taxe de base 26CTB, respectivement. Le registre

26CRM a des entrées reliées aux sorties 21P. à 21P, du circuit de

1 4 réception 21, et additionne dans un compte de crédit de monnaie la valeur d'une pièce encaissée chaque fois que la borne correspondante 2^ à 21P, passe à "1". De même, le registre 26CRTB est relié à la sortie 21TB du circuit de réception 21 et est incrémenté d'une unité en réponse à un "1" à la sortie 21TB correspondant à l'oblitération d'une taxe de base dans une carte prépayée. Une sortie du comparateur 26CM passe à "1" chaque fois que le solde de monnaie égal à la différence des comptes dans les registres 26CRM et 26DM est négatif. Une sortie du comparateur 26CTB passe à "1" chaque fois que le solde de taxe de base égal à la différence des comptes dans les registres 26CRTB et 26DTB est négatif. Les quatre registres 26DM, 26DTB, 26CRM et 26CRTB sont destinés à la gestion d'une seule communication téléphonique et sont mis à zéro en réponse à des fronts montant et descendant à la

borne 25IB correspondant aux première et seconde inversions de batterie délimitant la phase de conversation de la communication. Cette remise à zéro est effectuée au moyen d'un inverseur 261 interconnecté à la borne 25IB et des entrées de remise à zéro RZ des registres 26DM, 26DTB, 26CRM et 26CRTB à travers des diodes 262 respectivement.

En réponse à la première impulsion de taxe succédant à la première inversion de batterie, les soldes de monnaie et de taxe de base indiqués par les comparateurs 26CM et 26CTB deviennent 0 négatifs, ce qui commande une transmission d'un ordre d'encaissement à la fréquence F,. A cet effet, des sorties des comparateurs 26CM et 26CTB sont reliées aux deux entrées d'une porte ET 263 ayant une autre entrée reliée à la borne 25IB et ayant une sortie reliée à l'entrée 220E du circuit de transmission 22. Grâce à la porte 263, aucune transmission d'ordre d'encaissement n'est effectuée avant le décrochage de l'abonné demandé signalé par la première inversion de batterie.

E) Crédit épuisé

El) Lorsqu'au moins une pièce est présente dans les Q glissières de stockage du mécanisme 11, la pièce ayant la plus petite valeur est encaissée en réponse au premier ordre d'encaissement, ce qui incrémenté le registre de crédit de monnaie 26CRM de la valeur de la pièce encaissée. Pour un coût de taxe de base par exemple de 0,75 FF actuellement en France, et selon la 5 valeur de la dernière pièce introduite ou encaissée avant la fin de la communication, outre la durée accordée pour le versement d'une pièce avec risque de réception de tonalité "crédit épuisé", l'usager bénéficie d'une durée de communication gratuite correspondant à un coût de (2 x 0,75) - 1 = 0,50 FF pour une pièce Q de P =1 FF » de (3 x 0,75) - 2 = 0,25 FF pour une pièce P-=2 FF, de (7 x 0,75) - 5 = 0,25 FF pour une pièce P,=5 FF, et de (14 x 0,75) - 10 = 0,50 FF pour une pièce P,=10 FF. Cependant, une telle perte pour l'administration importe peu car elle est compensée par ailleurs par une perception minimale de 1 FF en début 5 de communication et par des crédits disponibles restant en fin de communication. Cette particularité, qui correspond à une taxation

marquée â la fin de la période due, a un effet inverse et joue alors à l'avantage de l'exploitant si la taxation précède la période due. Cette situation n'est pas le propre de ce système et existe actuellement dans les systèmes en service. Elle résulte du hasard d'avoir une taxe de base qui soit un diviseur commun des valeurs des différentes pièces de monnaie en usage. Seule la carte prépayée permet un décompte mieux ajusté.

En réponse à la première pièce validée et encaissée, le registre 26CRM est incrémenté de la valeur de cette pièce, le solde de monnaie devient positif et la sortie du comparateur 26CM passe à l'état "0" pour fermer la porte ET 263, ce qui arrête la transmission de la fréquence F . De même, si une carte prépayée est présente dans le mécanisme 13, la réception de la fréquence F, dans o l'équipement passif entraîne la transmission d'une impulsion signifiant une oblitération d'une taxe de base dans la carte et la mise à "1" de la borne 21TB, ce qui crédite d'une unitë le registre

26CRTB et arrête la transmission de la fréquence F,. Ainsi, dès que l'un des comparateurs 26CM et 26CTB détecte un solde positif, la transmission de la fréquence F, est arrêtée, et celle-ci sera à nouveau déclenchée dès que les deux sorties des comparateurs 26CM et 26CTB sont à "1", c'est-à-dire en réponse au passage positif ou nul à négatif des deux soldes de monnaie et de taxe de base.

On rappelle que lorsque des pièces sont présentes dans les glissières de stockage du mécanisme 11 ou qu'une carte prépayée disposant d'un avoir est engagée dans le mécanisme 13, l'ordre d'encaissement signalé par la fréquence F est transmis à o l'équipement passif dès que les comparateurs 26CM et 26CTB détectent un solde négatif. L'ordre d'encaissement reçu déclenche normalement à travers le circuit de commutation 14 (Fig. 2) l'activation de l'un des relais 1132 à 113, pour encaisser une pièce ou la mise à l'état "1" de l'entrée 13E pour l'oblitération d'une taxe de base sur la carte. Cette opération est indiquée par la mise à "1" de l'une des bornes 14P, à 14P, ou de la borne 13TB.

1 4

Si pour une raison quelconque, l'encaissement d'une pièce n'est pas effectuée, dû par exemple au relais correspondant défectueux 113, à 113,, ou l'oblitération d'une taxe de base sur la carte n'est pas effectuée, le solde demeure négatif, les fréquences

Ε- et F, sont transmises et le temporisateur 271- n'est pas déclenché. Dans ce cas, toutes les bornes 21P. à 21P, et 21TB

1 4 demeurent à "0", et la communication peut être poursuivie gratuitement. Pour remédier à cet inconvénient, le moniteur 27

5 comprend une porte ET 274,. ayant deux entrées reliées à la borne

21V et à la sortie de la porte 263 et ayant une sortie reliée à travers un inverseur 273, à la borne de remise à zéro RZ_ et directement à la borne de déclenchement D ς du temporisateur 27l ς respectivement. La sortie S,, du temporisateur 271 ς est reliée à

,Q l'entrée D, du temporisateur 271, à travers la porte OU 2762 et à une entrée d'anomalie 28A, du circuit de mémorisation 28.

4

Dès que l'ordre d'encaissement est transmis par la porte 263 vers l'équipement passif, la porte 274,. déclenche le temporisateur 271,-, la fréquence F2 étant normalement transmise lorsqu'il y a 25 encore une pièce ou une carte avec un avoir dans l'équipement passif. Si avant la fin de la temporisation t_. = 6s établie par le temporisateur 271_, l'une des bornes 21P.. à 21P, et 21TB est passée à "1", l'un des deux soldes est de nouveau positif et la transmission de la fréquence F c est arrêtée, le temporisateur 271 c

O -3

2 0 revenant à "0" jusqu'au prochain ordre d'encaissement. La communication est poursuivie jusqu'à épuisement des pièces ou de l'avoir dans la carte ou jusqu'au raccrochage de l'usager demandeur ou de l'abonné demandé. Pendant la communication, un comparateur 26MMAX inclus dans le circuit 26 montré à la Fig. 8, compare en

2 permanence le crédit en monnaie sortant du registre 26CRM avec le coût maximal d'une communication délivré par un bus de sortie 33CM de la mémoire centrale 33 (Fig.4). Lorsqu'une communication est anormalement longue, une sortie du comparateur 26MMAX met à entrée d'anomalie 28A,. du circuit de mémorisation 28. De même,

30 pendant la communication, un comparateur 26TBMAX inclus dans le circuit 26 compare en permanence le crédit en taxe de base sortant du registre 26CRTB avec le nombre de taxes de base maximal dans une carte prépayée, délivré par un bus de sortie 33TBM de la mémoire

33. Une sortie du comparateur 26TBMAX met à "1" une entrée

- c d'anomalie 28A du circuit de mémorisation 28 lorsque la -J_> o communication avec une carte est anormalement trop longue. Dans ces

deux cas, l'anomalie "communication trop longue" est transmise pour information à l'ordinateur de gestion OG.

Par contre, si le solde est encore négatif et l'ordre d'encaissement est encore transmis après la temporisation de t_ = 6s, la sortie S,, du temporisateur 271 _. passe à "1" et commande le déclenchement du temporisateur 271, et donc la coupure d'alimentation de l'équipement passif et la fin de la communication, avec remboursement de la pièce ou éjection de la carte. En outre, la borne 28A, est à "1", ce qui signale une anomalie écrite dans le circuit de mémorisation 28. Cette anomalie est transmise à l'ordinateur de gestion OG via le processeur 3 qui, en retour, reçoit un signal d'accusé de réception. Il est à noter qu'il n'est pas prévu volontairement une mise en mode hors service de l'équipement passif pour ce type d'anomalie. En effet, cette anomalie résulte, ou bien d'une défaillance technique qui vient juste de se produire, et dans ce cas, la ou les communications suivantes donneront lieu à des anomalies caractérisées et signalées par des autres entrées d'anomalies 28A2 à 28A, et 28A- par exemple, ou bien d'un blocage de glissière de stockage au niveau du dispositif d'aiguillage du mécanisme 11, la fin de la communication et le remboursement étant susceptibles de retrouver un état de fonctionnement normal, ou bien d'une manoeuvre frauduleuse, la mise en échec de cette tentative par rupture de la communication paraissant suffisante et ne justifiant pas une mise en mode hors service de l'équipement passif.

Plusieurs anomalies indiquées par la borne 28A, à l'ordinateur de gestion, conduisant en principe à une série d'établissements de communication inopérants, analogues aux anomalies signalées à la borne 28A,, invitent à vérifier le bon fonctionnement du mécanisme d'encaissement à pièces 11 relativement aux glissières et aux détecteurs de niveau 1172 ^ ^ . et "^ e ^ on nct: i- onn enιent du mécanisme d'encaissement à carte 13 au niveau du circuit d'oblitération et de contrôle de carte prépayée.

Par ailleurs, comme déjà dit, une impulsion de taxe délivrée par le commutateur CT incrémenté simultanément le registre de débit

de monnaie 26DM avec un coût en centimes d'une taxe de base et le registre de débit de taxe de base 26DTB avec une unité de taxation. L'état négatif des deux soldes en monnaie et en taxe de base pour une phase de conversation établie après la première inversion de 5 batterie provoquent la transmission d'un ordre d'encaissement vers l'équipement passif, via la porte ET 263.

Si l'encaissement est effectué en monnaie, l'une des bornes

2IP T à 21P, crédite le compte du registre 26CRM pour un montant égal à la valeur de la pièce encaissée. De plus, l'une des bornes, Q 21?2 à 21P,, via une porte OU 264 et une diode 265, remet à zéro les registres de débit et crédit de taxe de base 26DTB et 26CRTB.

Le solde en "monnaie" est alors positif et le solde en taxe de base est nul, ce qui arrête la transmission de l'ordre d'encaissement.

Par contre, au moment où l'ordre d'encaissement est envoyé, le solde en taxe de base est négatif d'une unité et le solde en monnaie est négatif pour un montant inférieur au coût d'une taxe de base.

L'usager, au lieu de poursuivre le paiement en monnaie, change de mode de paiement et utilise une carte prépayée. Des tests de vérification sont effectués par le mécanisme d'encaissement à carte

13. Les mécanismes 11 et 13 sont commutés dans le circuit de commutation 14 de l'équipement passif, et une taxe de base est oblitérée sur la carte, ce qui est signalé par un "1" sur la borne

21TB du circuit de réception de l'équipement actif. Le registre de crédit de taxe de base 21CRTB est alors incrémenté d'une unité et le solde en taxe de base devient nul. La borne 21TB remet à zéro les registres de crédit de monnaie et de débit de monnaie 26CRM et

26DM via une diode 266. Le solde en monnaie devient alors nul. La transmission de l'ordre d'encaissement est arrêtée.

La communication est poursuivie en utilisant le solde de la taxe de base. Si l'usager change à nouveau de mode de paiement, soit en retirant la carte, soit en raison de l'épuisement de l'avoir de la carte, impliquant automatiquement le mode de paiement en monnaie selon le fonctionnement déjà décrit du circuit de commutation 14, l'usager utilise de la monnaie. Tant que le solde antérieur de taxe de base n'est pas négatif, la communication est poursuivie sans qu'un ordre d'encaissement ne soit transmis.

Ainsi, au moment où l'usager décide de changer de mode de paiement, le crédit qui lui reste n'est pas perdu. Dès l'instant où ce crédit est épuisé, l'encaissement est effectué avec l'autre mode de paiement, le crédit correspondant aux pièces nouvellement - introduites est inscrit dans le registre 26CRM, tandis que les registres de débit et de crédit de taxe de base 26DTB et 26CRTB sont mis à zéro après encaissement. Ces opérations n'agissent pas sur un registre totalisateur de taxe de base de carte 26TTB et un registre totalisateur de monnaie 26TM dans le circuit 26 ayant des - entrées reliées respectivement à la borne 21TB et aux bornes 21P. à 21P,. Les registres totalisateurs additionnent jusqu'au prochain relevage de la caissette remettant à zéro les registres totalisateurs, les chiffres inscrits dans les registres de crédit 26CRTB et 26CRM, au fur et à mesure des communications et des 5 différents modes de paiement.

Ainsi, le changement du mode de paiement en cours de communication peut être fait autant de fois qu'on le veut et dans n'importe quel sens. Il peut être fait à tout moment sans que, d'une part, le crédit restant disponible ne soit perdu pour l'usager et sans que, d'autre part, la dette inscrite dans l'ancien compte ne soit perdue à l'occasion de cette mutation de compte. La dette se retrouve avec exactitude dans le compte du nouveau mode de paiement. Ce n'est qu'après exécution d'un ordre d'encaissement que les registres crédit et débit relatifs au mode antérieur de paiement sont mis à zéro. 5

Le registre de débit pour le mode de paiement non utilisé est incrémenté d'une unité à la réception de chaque impulsion de taxation et les registres de débit et de crédit pour le mode de paiement non utilisé sont mis à zéro lors de chaque encaissement effectué selon le mode de paiement utilisé. De cette façon, ils sont toujours prêts pour un changement de mode de paiement.

Les registres de crédit et de débit en monnaie, 26CRM et 26DM, et les registres de crédit et de débit de taxe de base 26CRTB et 26DTB tiennent et cumulent pour le mode de paiement qui les concerne respectivement, le compte de la seule communication en cours et pour un intervalle de temps correspondant à un mode de paiement sans changement.

E2) Dans le cas où l'équipement passif 1 reçoit un ordre d'encaissement lorsque les glissières de stockage ne contiennent plus de pièces ou lorsque la carte prépayée introduite n'a plus d'avoir de taxe de base, la sortie 14P/C du circuit de commutation 14 est à "0" et la sortie 160 du circuit de réception 16 est à "1", en référence à la Fig. 3. La sortie de la porte 151, commande l'arrêt de la transmission de la fréquence de veille F 2 , ce qui est indiqué dans l'équipement actif 2, par un "0" à la sortie 21V du circuit de réception 21.

10 Comme montré à la Fig. 6B, la borne 21V est reliée à l'entrée de déclenchement D- du temporisateur 271- à travers l'inverseur

273 j et à l'entrée de remise à zéro RZ- du temporisateur 271-, mais également à travers l'inverseur 273 2 ^ * es entrées de la porte ET

274, et d'une porte ET 274, à deux entrées. Une autre entrée de la 1 b

. 1 - -.> porte 274o, ainsi qu'une entrée d'une porte ET 274,/ à deux entrées et une entrée d'une porte ET 274, à deux entrées sont reliées à la sortie 220E de la porte ET 263 dans le circuit de contrôle de taxation 26. D'autres entrées des portes 74 7 et 274, sont respectivement reliées aux sorties S ? - et S 21 du temporisateur

271 20 ' 2 '

Lorsque la borne 21V passe de "1" à "0", en réponse à un ordre d'encaissement sans présence de pièce ou de carte, ou en présence d'une carte avec un avoir nul, le temporisateur 271- est déclenché. Simultanément, une sortie de la porte 274, passe à "1", l'une des

-.. entrées de cette porte reliée à la sortie de la porte ET 263 étant à "1" du fait d'un solde négatif. La sortie de la porte 274, et la borne 27T0N sont reliées à une base d'un transistor 272, respective ent à travers une diode 275, et une bascule monostable 278- autodeclenchable par période de 300 ms et à travers une diode

,_ 275-, les impulsions de 300 ms délivrées par la bascule 278, ainsi déclenchée modulent la fréquence d'horloge de 1250 Hz et sont appliquées aux transformateurs 206 et 207 à travers un transformateur de découplage 279 pour transmettre la tonalité "crédit épuisé" à l'équipement passif 1 et la tonalité "rester en attente" à l'abonné demandé via le commutateur CT. 5

A la fin de la temporisation t„.. = 6s succédant au déclenchement du temporisateur 271 , la sortie S ouvre la porte

274, dont une sortie bloque, via un inverseur 273,, un transistor 272, ayant un collecteur relié à la borne 2021 du circuit de blocage phonique 202. Les diodes 2020 interrompent alors momentanément des signaux de parole échangés entre l'usager et l'abonné demandé.

Puis, après une durée de 7s, c'est-à-dire à l'issue d'une temporisation de t_- = 13s succédant au déclenchement du temporisateur 271-, la sortie S„ 2 du temporisateur 271- passe à "1" si le solde demeure toujours négatif et donc si aucune pièce ou carte ayant un avoir n'est introduite dans l'équipement passif. Une sortie de la porte ET 274_ étant reliée à l'entrée de déclenchement D, du temporisateur 271- à travers la porte OU 276 la sortie S- du temporisateur 271, passe à "0" pendant t, = 6s, ce qui désactive le relais d'alimentation 2033 et par suite, l'alimentation de l'équipement passif est coupée, ce qui termine la communication téléphonique.

Normalement» la coupure d'alimentation de l'équipement passif est réalisée entre t--=13s et t--+t-≈19s succédant au déclenchement du temporisateur 271- qui ne revient à zéro qu'à l'issue de la temporisation t-- + t_ et donc du rétablissement de l'alimentation de l'équipement passif ; la fréquence de veille F est de nouveau transmise, le temporisateur 271- revient à zéro, et les équipements sont en phase de repos.

Par contre, si la fréquence F., n'est pas transmise après la temporisation t-- + t, = 19s à la suite d'un incident survenu pendant cette temporisation, tel que coupure en ligne ou défaillance des moyens 150 2 pour transmettre la fréquence F 2 , le temporisateur 271- poursuit la temporisation, et au terme de t-, = 26s, bloque le transistor 272^ , ce qui coupe définitivement l'alimentation de l'équipement passif qui est alors en mode hors service. La sortie 28A 2 signale alors une anomalie. Un rétablissement de l'alimentation sera alors effectué à partir de l'ordinateur de gestion OG, et application d'une impulsion brève à l'entrée 28R, comme déjà dit.

Cependant, en réponse à la tonalité "crédit épuisé" pendant la temporisation t-- - t 21 = 7s, si l'usager introduit une ou des pièces ou une carte ayant un avoir non nul, et la borne 21V revient

à "1", ce qui remet à zéro le temporisateur 271-, le transistor 272, débloque pour rétablir un échange de signaux de parole. La validation de la pièce encaissée ou le débit d'une taxe de base de la carte incrémenté le registre de crédit 26CRM ou 26CRTB et le solde devient de nouveau positif, ce qui ferme la porte 263 et arrête la transmission de la fréquence F, vers l'équipement passif.

F) Raccrochage de l'abonné demandé

Le raccrochage de l'abonné demandé provoque une seconde inversion de batterie détectée par le circuit de détection d'inversion et de coupure de tension 25, une réception de tonalité d'occupation par l'usager demandeur et une déconnexion de liaisons correspondantes notamment dans le commutateur CT. En réponse à la seconde inversion de batterie, la borne de sortie 25IB du circuit 25 passe de l'état "1" à l'état "0". La bascule monostable 278 ? dans le moniteur 27 détecte un front descendant d'impulsion appliquée par la borne 25IB et déclenche le temporisateur 271- à travers la porte OU 2762» La sortie S, du temporisateur 27L- bloque le transistor 2722 qui établit une coupure d'alimentation de l'équipement passif pendant t, ≈ 6s. Des pièces éventuellement présentes dans des glissières de stockage du mécanisme 11 sont remboursées et/ou une carte éventuellement présente dans le mécanisme 13 est éjectée vers l'extérieur. A l'issue de la temporisation t,, les équipements passif et actif sont en phase de repos.

G) "Raccrochage" de l'usager demandeur

Comme déjà dit, la fin d'une communication est établie normalement, soit par l'absence de pièces dans le mécanisme 11 et l'absence d'une carte prépayée dans le mécanisme 13, ou la présence d'une carte ayant un avoir nul dans le mécanisme 13, soit par le raccrochage de l'usager demandeur.

Le raccrochage de l'usager demandeur dans l'équipement passif est normalement commande en appuyant sur le bouton 115 (Fig. 2A). Ceci provoque le remboursement de pièces et/ou l'éjection de la carte, résultant de la situation "Crédit épuisé" et ordre d'encaissement reçu. La phase précédemment décrite E2 est alors

accomplie pour aboutir soit à la phase de repos A, soit à la mise hors service de l'équipement actif. La phase E2 est ëcourtée si l'abonné demandé effectue un raccrochage avant l'expiration de la temporisation t-- = 13s du temporisateur 271 ? déclenché par l'arrêt de la transmission de la fréquence F2. Dans ce dernier cas, la phase précédente F est établie.

H) Occupation de l'abonné demandé ou incident de sélection

Une telle situation a été décrite en référence à la fin de la phase de numérotation et sélection C.

I)Absence de réponse de l'abonné demande ; pièces ou carte introduites avec absence de numérotation

En cas d'absence de décrochage de l'abonné demandé, si l'usager demandeur appuie sur le bouton 115 (Fig. 2A), avant la fin de la temporisation t2 = 130s du temporisateur 27 déclenchée par l'introduction d'une pièce ou d'une carte avec un avoir non nul, la phase G est accomplie. Par contre, si la temporisation t. = 130s expire après l'introduction d'une pièce ou d'une carte avec un avoir, précédant ou non une phase de numérotation inférieure à t2 sans décrochage de l'abonné demandé, le compteur 277 est incrémenté d'une unité grâce aux sorties S2 du temporisateur 2712 et 21DEC de la porte 215 ? â l'état "1". Le compteur 277 signalera une mise hors service du poste téléphonique public après huit telles sélections inopérantes consécutives, via la borne 28A,.

Relevage de caissette ; Effraction de caissette Dans l'équipement passif 1, une ouverture du compartiment de caissette 110 ouvrant le contact 117 ou un retrait de la caissette du compartiment 111 ouvrant le contact 118 commande une transmission des fréquences F, et F par l'équipement passif (Figs. 2 et 3), en toute circonstance normale ou anormale.

Dans l'équipement actif, la détection d'au moins l'une des deux fréquences F, et F_ par la porte OU 216 (Fig. 5) provoque le déclenchement du temporisateur 271. dans le moniteur 27. Les deux fréquences F, et F_ sont également détectées par la porte ET 215, (Fig. 5) ayant une sortie reliée à une autre entrée de la porte ET

274, dans le moniteur. L'ouverture de la porte 215, commande également un transfert d'informations contenues dans les registres du circuit de mémorisation 28 vers l'ordinateur de gestion, comme on le verra dans la suite.

En outre, dans l'équipement passif, l'ouverture de l'un des contacts 117 et 118 interrompt l'alimentation à 6 volts des mécanismes d'encaissement 11 et 13, comme montré à la Fig. 2A. Cette interruption d'alimentation ne permet pas d'établir une communication téléphonique par le releveur de caissette ou autre, lorsque le compartiment de caissette 110 est ouvert. En outre, les contenus des registres dans le circuit de contrôle de taxation 26 demeurent figés pendant une phase de transfert de leur contenu vers l'ordinateur de gestion.

L'ordinateur de gestion OG reçoit et enregistre une information "relevage de caissette" sous la forme de montants de monnaie et de taxe de base cumulés dans les registres totalisateurs

26TM et 26TTB depuis le dernier relevage et enregistrés dans le circuit de mémorisation 28 via des bornes 28TM et 28TTB (Fig. 8).

Un programme établi dans une mémoire programmable annexée à l'ordinateur OG est consulté par l'ordinateur afin de lire une liste d'intervalles de temps de relevage pour des appareils publics qui peuvent être aussi étroits qu'on le veut. En détectant dans la liste l'adresse de l'appareil téléphonique qui a transmis une information "relevage de caissette" via la borne 21A et en comparant l'instant de relevage réel avec l'intervalle de temps de relevage associé dans la liste, l'ordinateur OG détermine si l'ouverture du compartiment de caissette via la borne 21A est normale ou frauduleuse.

En cas d'ouverture frauduleuse, l'ordinateur établit une procédure d'alerte pré-programmée afin de diffuser des alarmes. Simultanément, l'ordinateur OG, via le circuit de mémorisation 28 et la borne 28R, procède à la mise hors service de l'appareil téléphonique. Ces procédures sont précisées dans la suite.

Si le relevage de la caissette est considéré comme normal, l'inscription des montants de monnaie et de taxe de base à partir des registres 26 TM et 26 TTB est opérée dans le circuit de

mémorisation 28 ainsi que la remise à zéro de ces registres via une borne de sortie 28RZ du circuit 28.

En situation normale, l'ouverture du compartiment 110 et le retrait de la caissette doit être effectuée en moins de t =130s et ne doit donner lieu à aucune anomalie à transmettre à l'ordinateur OG. Cependant, une anomalie peut être transmise à l'ordinateur OG lorsque la caissette est pleine. A cet effet, le circuit de contrôle de taxation 26 (Fig. 8) comprend un comparateur 26CTM comparant en permanence le montant total de pièces de monnaie encaissées depuis le dernier relevage, délivré par le bus de sortie du compteur 26TM et le montant maximal de caissette pleine délivré par un bus de sortie 33TM de la mémoire centrale 33 (Fig. 4). Une entrée d'anomalie 28A_ du circuit de mémorisation 28 est mise à "1" par une sortie du comparateur 26CTM lorsque la caissette dans l'appareil est pleine. Dans ce cas, l'ordinateur de gestion OG met en mode hors service l'appareil puis rétablit le fonctionnement, lors de la remise à zéro des registres 26TM et 26TTB, via la borne 28R.

Par contre, si à la suite du déclenchement du temporisateur 712» la sortie S j de celui-ci passe à "1" à l'expiration de la temporisation t,, et la sortie 28A„ de la porte ET 274. passe à "1" 1 o 4 et signale une anomalie de relevage. Dans ce cas, la mise hors service de l'équipement passif 1 est commandée automatiquement par l'ordinateur de gestion OG. On rappelle que dans les cas de mise hors service par l'ordinateur OG, la remise en service de l'appareil téléphonique public est néanmoins manuelle et doit être commandée depuis l'ordinateur OG par un opérateur selon un processus qui sera précisé plus loin, en référence à la mémoire 28, afin d'éviter un rétablissement automatique par manipulation des contacts 117 et 118.

Par ailleurs, il est à noter que toute transmission de l'une des fréquences F 2 , F_, F, et F., déclenche le temporisateur 2712 via la porte OU 216. Cette disposition assure un contrôle de temps systématique dans le traitement de toutes signalisations transmises par l'équipement passif 1. Ainsi, en cas d'anomalie technique, le déclenchement du temporisateur 2712 débouche sur un message de type "sélection inopérante" traduite par une incrémentation d'une unité

du compteur 277. Huit incidents consécutifs de ce type conduisent à uunnee ssiiggnnaalliissaattiioonn eeffffeeccttiivvee ppaarr llaa bboorrnnee 2288AA,, eeit à une mise en mode hors service de l'appareil téléphonique public.

Appareil téléphonique appelé par un autre appareil 5 téléphonique public ou privé

Lorsque l'appareil téléphonique public est appelé pour établir une communication d'arrivée, l'équipement actif 2 reçoit un courant de sonnerie d'appel à 50 ou 25 Hz sous 80 volts à travers les bornes de ligne A_B n du côté du commutateur CT. Pendant la Q durée de l'appel, le limiteur de tension 200.. arrête la transmission du courant d'appel, et une coupure de la tension de l'alimentation de batterie est détectée par le circuit de détection d'inversion et de coupure de tension 25 montrée à la Fig. 7. Comme déjà dit, une coupure de l'alimentation du côté du commutateur CT c implique un passage de -24 volts à 0 volt à la borne 250 et donc un

"1" à la borne de sortie 25AP du circuit 25.

Dans le moniteur 27 montré à la Fig. 6B, la borne 25AP est reliée à la base du transistor 272, à travers un condensateur de dérivation 27C et une diode 275g. L'état "1" à la borne 25AP se 0 traduit par un déblocage du transistor 272, et donc une transmission d'une tonalité d'appel à 1250 Hz fournie par la borne 27T0N, d'une part vers l'équipement passif 1 à travers les tranformateurs 279 et 206, et d'autre part vers l'abonné demandeur éloigné à travers les transformateurs 279 et 207. La tonalité _ d'appel est diffusée par le haut-parleur HP (Fig. 1A). Elle est également transmise à l'abonné demandeur et l'informe clairement qu'il appelle un appareil téléphonique public.

Par ailleurs, le temporisateur 251 dans le circuit 25 montré à la Fig. 7 a été remis à zéro par l'alimentation de batterie précédant la sonnerie d'appel. Le temporisateur 251 est déclenché par le passage de "1" à "0" de sa borne de remise à zéro RZ et le passage de "0" à "1" de son entrée de déclenchement D dès la coupure d'alimentation en réponse à l'appel. La temporisation établit par le temporisateur 251 limite à t =20s la durée d'appel de l'appareil téléphonique public demandé. Deux alternatives API et AP2 se présentent alors :

API) Un usager se trouvant près de l'appareil téléphonique public introduit une pièce de monnaie avant l'expiration de la temporisation t^ * ^ ~ pièce lui sera rendue en fin de communication. La réception de la pièce dans l'une des glissières de stockage de l'équipement passif 1 met à "1" la borne 14 P/C (Figs. 2C et 3) et provoque l'ouverture de la porte 157 et la transmission des fréquences F à Ε toujours conjointement à la fréquence de veille F. vers l'équipement actif 2. Les fréquences F_ à F ς sont transmises pendant toute la durée de la communication, le

10 déclenchement du temporisateur 2712 limitant normalement la phase de numérotation pour une communication demandée, étant ici neutralisé, comme expliqué ci-dessous. La borne 21DEC passe à "1" et active le relais d'appel et de coupure 2053 (Fig. 4) afin de fermer le contact 2052, comme dans le cas d'une communication de

,- départ, ce qui boucle la ligne du côté du commutateur CT et signale à celui-ci un décrochage de l'usager demandé. Le commutateur CT arrête la transmission du signal de sonnerie d'appel à 50 ou 25 Hz en réponse au bouclage de la ligne et procède à une première inversion de batterie initialisant la phase de conversation de la communication d'arrivée. Dans le circuit 25 (Fig. 7), la borne 250 passe à 24 volts, le temporisateur 251 est remis à zéro et stoppé, la tonalité d'appel est arrêtée par un "0" à la borne 25AP, et une sortie Q de la bascule bistable 253 passe à "1" qui, à travers une sortie 25CAP du circuit 25 et la porte OU 276 2 du moniteur (Fig.

„ 6), remet à zéro et arrête et donc neutralise le temporisateur 271.. pendant toute la communication d'arrivée. En outre, dans le circuit de réception et de décodage 21 montré à la Fig. 5, la sortie 21DEC à "1" de la porte ET 215 maintient les autres portes ET 2152 à

215, à l'état fermé à travers la porte NON-OU 217, ce qui inhibe le b

30 circuit de contrôle de taxation 28.

Cependant, si pendant la phase de conversation de cette communication d'arrivée, une effraction de la caissette ou un relevage anormal de la caissette a lieu, l'alimentation à 6 volts est coupée par l'ouverture des contacts 117 et 118 dans l'équipement passif 1 (Fig. 2) du compartiment 110. Comme déjà dit,

35 les fréquences F- et F,, sont transmises de l'équipement passif vers l'équipement actif 2 et signalent par la borne 28A- du moniteur une o

anomalie. La borne 21DEC passe à "0" puisque les autres fréquences F- et F, ne sont pas transmises. Le transistor 272„ dans le moniteur est bloqué, le relais 2053 est désactivé, le contact 2052 ouvre la ligne du côté du commutateur CT et donc interrompt la communication d'arrivée.

La fin de la communication est déclenchée soit par le raccrochage de l'abonné demandeur, soit par l'enfoncement du bouton de remboursement 115, comme déjà décrit dans les phases F et G. Notamment, la seconde inversion de batterie déclenche la bascule 0 monostable 254 dans le circuit 25 (Fig. 7) et, par suite, la remise à zéro de la sortie Q de la bascule 253 et de la borne 25CAP qui met en attente de temporisation le temporisateur 271. pour une prochaine communication de départ ou d'arrivée.

AP2) Si aucun usager n'introduit de pièce à l'expiration de la _ temporisation t. p = 20s en réponse à la tonalité d'appel, la sortie

S du temporisateur 251 passe à "1". Cette sortie S est reliée à une borne de sortie 25D/R du circuit 25 et également à une entrée de la porte 258 à travers l'inverseur 259.

L'état "1" de la borne 25D/R débloque à travers une diode 275-, le transistor 272_ dans le moniteur 27 (Fig. 6A), ce qui simule un décrochage d'usager par fermeture du contact d'appel et de coupure 2052 et déclenche donc une première inversion de batterie par le commutateur CT. En outre, l'état "1" de la borne 25D/R maintient fermée la porte 258 et inhibe ainsi une impulsion d'inversion de batterie délivrée par la borne 25IB au moniteur 27 et au circuit de contrôle de taxation 26 lors d'une communication normale.

Cependant, la première inversion de batterie met à -24 volts la borne 250 dans le circuit 25, ce qui remet à zéro le temporisateur 251 et donc à l'état "0" la borne 25D/R qui bloque alors le transistor 272 2 et ouvre le contact 2052. La boucle de ligne du côté du commutateur CT est de nouveau ouverte, ce qui simule un raccrochage d'usager.

Ainsi, après l'expiration de la temporisation t. p = 20s, un décrochage et un raccrochage sont rapidement opérés automatiquement. La rapidité de ces opérations dépend de l'inertie du relais d'appel et de coupure 2053 (Fig.4), et n'entraîne aucune taxation pour l'abonné demandeur.

Appel par l'appareil téléphonique public d'un abonné ne donnant pas lieu à la taxation

Comme pour un appel normal, l'usager doit introduire une pièce ou une carte dans l'équipement passif 1 afin que l'équipement actif 2 procède au décrochage au moyen d'une activation du relais

2053 (Fig. 4). La numérotation du numéro ne donnant pas lieu à la taxation est analogue à la phase C, à la différence près que la temporisation t.. = 130s du temporisateur 271.. déclenchée par la transmission des fréquences F_ à F,, par l'équipement passif 1 n'est pas arrêtée par la réception de la fréquence F. après le décrochage du demandé donnant lieu à une première inversion de batterie. En effet, aucune impulsion de taxation n'est signalée au circuit de contrôle de taxation 26. Par suite, les contenus des registres de débit 26 DM et 26 DC demeurent à zéro et les soldes sont nuls, ce qui maintient fermée la porte ET 263 (Fig.8).

Une communication est ainsi établie pendant la durée restant disponible jusqu'à l'expiration de la temporisation t2 = 130s. En pratique, l'usager dispose d'une phase de conversation ayant une durée d'environ 100s pour un appel local, 80s pour un appel national ou 60s pour un appel international. Cette durée est suffisante pour transmettre un message bref par l'usager et pour que l'usager demande à être rappelé.

Comme pour une communication normale, la fin de la communication non taxable est marquée par une seconde inversion de batterie, une coupure de l'alimentation de 48 volts et le remboursement de la pièce ou l'éjection de la carte initialement introduite pour autant que l'usager n'ait déjà appuyé sur le bouton de remboursement et d'éjection 115.

CIRCUIT DE MEMORISATION En référence aux Figs.9A et 9B, le circuit de mémorisation 28 comprend, outre le bloc de mémoires 280, dix-huit blocs de mémoires d'anomalie ou analogues 2812 à 281. m., douze blocs de mémoires 2822 à 282- 2 relatifs aux chiffres des comptes totalisateurs de monnaie et de taxe de base, un bloc de mémoires de mode en service ou hors service 283 et un bloc de mémoires 284 pour une remise à zéro des compteurs totalisateurs 26TM et 26TTB.

Toutes les informations échangées entre le circuit de mémorisation 28 » le processeur de liaison 3 et l'ordinateur de gestion OG sont sous la forme de mots binaires ayant quatre bits. Un tel mot permet de coder chaque chiffre décimal 0 à 9 d'un compte de compteur totalisateur, les cinq mots restants étant utilisés pour des mots dits de service A, B, C, D et E qui seront précisés par la suite. Le mot "0000" n'est pas utilisé pour raison de sécurité.

Le bloc de mémoires 280 comprend une mémoire morte ROM

10 contenant le mot d'adresse à 10 bits de l'équipement actif choisi parmi 1024 mots d'adresse d'équipements actifs gérés par le processeur de liaison 3. Comme déjà dit, 1024 blocs de mémoires 280 sont fixés sur un bâti contenant 1024 cartes supportant les circuits relatifs aux équipements actifs. Chaque bloc de mémoires 280 est ainsi lié à un emplacement d'une carte dans le bâti et

15 permet ainsi de remplacer la carte lorsque celle-ci est défectueuse sans dispositions particulières. Diverses connexions entre les blocs de mémoires 280, la mémoire centrale 33 et le processeur de liaison 3, et les autres circuits des équipements actifs sont

20 réalisés par des connecteurs sêparables repérés par CON dans la Fig. 4. Le bloc de mémoires 280 contient également une mémoire vive RAM à un bit. Cette mémoire RAM signale, via un fil d'autorisation de lecture 285, aux autres blocs de mémoires 28^ à 281._, 2822 à

2822,, 283 et 284, que l'équipement actif 2 est appelé par le processeur 3 en réponse à l'adresse de l'équipement actif 2

25 délivrée à la mémoire ROM 280 par le processeur 3, via un bus à 10 fils 35.

Chaque bloc de mémoires d'anomalie 281 , où l'entier a varie de 1 à 18, contient une mémoire ROM à 1 bit reliée au fil 285, et une mémoire ROM à 5 bits reliées à un bus d'adresse de bloc à cinq

30 fils 36 sortant du processeur 3. La mémoire ROM à 5 bits contient l'adresse du bloc de mémoires 281 afin de détecter celle-ci sur le a bus 36 conjointement à un "1" sur le fil 285 et ainsi autoriser une lecture par le processeur 3 dans trois autres mémoires RAM à 1 bit

- r contenues dans le bloc 281 _ La première mémoire RAM est reliée au - 5 a moniteur 27 ou au circuit de contrôle de taxation 26 par une borne d'entrée d'anomalie respective 28A , qui,à l'état "1", appelle le

3-

processeur 3. En fait, huit telles entrées 28A, à 28A Q sont

1 o utilisées dans la réalisation illustrée. Les deux autres mémoires

RAM à 1 bit dans le bloc 281 sont destinées à des échanges de signalisation avec l'ordinateur de gestion via le processeur de liaison, en vue de lire notamment le contenu dans la première mémoire RAM, comme on le verra dans la suite. A cette fin, les deux dernières mémoires RAM du bloc 281 sont reliées à deux fils a d'écriture 37- et 37, sortant du processeur 3, et les trois mémoires RAM du bloc 281 sont reliées à trois fils de lecture 38,, a 1 38_ et 38, entrant dans le processeur 3.

Les blocs de mémoires 282 1 à 282.. _ comprennent également chacun, une mémoire ROM à 1 bit reliée au fil 285, une mémoire RAM d'adresse à 5 bits reliée au bus d'adresse de bloc 36 et trois mémoires RAM à 1 bit ayant des sorties reliées aux fils de lecture 382 à 38,. Les entrées des trois mémoires RAM dans les blocs 2822 ^ 282-2 sont re l* ees â la borne de sortie 21A du circuit de réception 21 (Fig. 5) et aux fils d'écriture 37 2 et 37, respectivement. Lorsque la borne 21A est à l'état "1", suite à un relevage normal de caissette, un mot à 4 bits représentant un chiffre de compte de compteur totalisateur est écrit dans une mémoire RAM à quatre cellules, également incluse dans le bloc de mémoires 282. à 282.-. Ainsi, six mémoires RAM à 4 bits incluses dans les blocs 282

1 "

282, mémorisent les six chiffres en code binaire délivrés par le 0 compteur totalisateur de monnaie 26TM via le bus 28TM à 6 x 4 = 24 fils, et six mémoires RAM à 4 bits incluses dans les blocs 282 à 282 mémorisent les six chiffres en code binaire délivrés par le compteur totalisateur de taxe de base 26TTB via le bus 28TTB à 6 x 4 = 24 fils.

Les mémoires RAM à 4 bits dans les blocs 282 1 à 282... dëlivrent chacune le chiffre correspondant en code binaire au processeur 3 via un bus de lecture entrant 39 à 4 fils, en réponse à l'adresse correspondante sur le bus 36.

Les blocs de mémoires de commande 283 et 284 contiennent chacun également une mémoire ROM à 1 bit et une mémoire à 5 bits reliées au fil 285 et au bus d'adresse de bloc 36, respectivement.

En outre, chaque bloc 283 et 284 contient une mémoire RAM à 1 bit ayant une entrée d'écriture reliée au fil 37, et une entrée

d'effacement reliée au fil 37„. Une sortie de lecture de la mémoire RAM 283 est reliée à la borne de rétablissement 28R du moniteur, et une sortie de lecture de la mémoire RAM 284 est reliée aux bornes de remise à zéro 28RZ des compteurs totalisateurs 26TM et 26TTB.

Les 32 blocs de mémoires 281- ^ à 281,„, 282 L à 282. 2 » 283 et 284 dans les 1024 équipements actifs sont explorés cycliquement par un compteur à 10 + 5 = 15 étages contenus dans le processeur de liaison 3. Un équipement actif est adressé par les 10 bits délivrés dans le bus 35, ce qui adresse les 32 blocs de mémoires précités de cet équipement, et chacun de ces blocs est adressé successivement via le bus 36. Une base de temps d'environ 60 kHz incluse dans le processeur 3 établit une durée du cycle d'exploration égale à 500 ms environ, et donc une durée d'interrogation d'un bloc de mémoires égale à 15 us environ. Dans chaque bloc de mémoires 281 à 281._ et 282. à 282.-, chacune des trois mémoires RAM à 1 bit mémorise l'état de son entrée respective, soit un bit "1" signalant une anomalie, un relevage de caissette ou une phase de traitement par le processeur, soit un bit "0" indiquant un effacement de l'information précédente. Les entrées de ces trois mémoires RAM sont des entrées d'information et d'autorisation d'écriture. Par contre, dans chacun des blocs de mémoires de commande 283 et 284, le fil 37 ? est relié une entrée d'effacement de la mémoire RAM à 1 bit pour effacer le bit "1" écrit par l'entrée d'information de cette mémoire RAM à 1 bit reliée au fil 37 3 » Chaque fois que le fil 285 est à "1" et qu'une adresse est présente dans le bus 36, le processeur autorise à lire les informations dans les mémoires RAM du bloc de mémoires adressé.

Le tableau I suivant présente des signalisations relatives au traitement d'une anomalie mémorisée dans un bloc 281. à 281.. R par le processeur de liaison 3, en référence aux états des fils 382 , 38 2 et 38 3 -

TABLEAU I

8 38„ 38 Phase du processeur de liaison 3

0 0 0 Pas d'anomalie à transmettre

1 0 0 Anomalie à transmettre 1 1 0 Anomalie en cours de traitement 1 1 1 Anomalie transmise et reçue par l'ordinateur de gestion OG avec accusé de réception

0 1 1 Cause de l'anomalie disparue

Appel de l'ordinateur OG par le processeur

0 0 1 Rétablissement de l'équipement actif 2 correspondant à la fin de l'anomalie transmise à l'ordinateur OG et reçue par celui-ci

0 0 0 Retour au repos

Pas d'anomalie à transmettre

Pour les signalisations ci-dessus, l'information transmise par le processeur 3 à l'ordinateur OG est faite sous la forme d'un train de 10 demi-octets comprenant :

- l'adresse du processeur à 3 chiffres en code binaire par ex ple ;

- l'adresse de l'équipement à 4 chiffres en code binaire, comprise entre 0001 et 1024 .

- l'adresse de bloc de mémoires d'anomalie à 2 chiffres en code binaire comprise entre 01 et 18 ; et

- un mot de "service A" à 4 bits pour anomalie à inscrire et début de message ; ou

- un mot de "service B" à 4 bits pour rétablissement de l'équipement actif et début de message ; ou un mot de "service C" à 4 bits pour accusé de réception, suivant les deux sens de transmission ; ou

- un mot de "service D" à 4 bits pour demande de répétition de message suivant les deux sens de transmission ; ou

- un mot de "service E" â 4 bits pour fin de message, suivant les deux sens de transmission.

L'ordinateur traduit le mot de la signalisation reçue et effectue selon le programme établi le traitement prévu pour cette signalisation. Il distingue notamment s'il s'agit d'une

signalisation à inscrire (code A) ou d'un rétablissement et fin de signalisation (code B).

Le fonctionnement des blocs 282 1 à 282-_ est identique à celui des blocs 281, à 281,- en ce qui concerne l'adressage et la gestion 1 lo

5 de l'appel du processeur par un bloc. Il s'y ajoute pour chacun de ces 12 blocs 282 j à 282.. , l'écriture ou la lecture du demi-octet en mémoire RAM correspondant à un chiffre décimal à transmettre. L'ordre d'appel du processeur 3 est donné pour tous ces 12 blocs par l'état "I" à la borne 21A enregistré dans les premières Q mémoires RAM à 1 bit associées. La procédure et les phases rencontrées dans le cas d'une anomalie se retrouvent ici. Seul le contenu du message de chaque signalisation est complété par les 4 bits du chiffre à transmettre.

Par ailleurs, et pour ce type de signalisation seulement, lorsque les 12 chiffres ont été transmis et reçus par l'ordinateur OG sous le contrôle du processeur 3, le processeur marque à "1" la mémoire RAM du bloc 284 via le fil 37,. La sortie 28RZ de cette mémoire RAM commande la remise à zéro des compteurs totalisateurs de monnaie et de taxe de base 26 TM et 26 TTB dans le circuit de contrôle de la taxation 26 de l'équipement actif 2 concerné (Fig.8). La remise simultanée à zéro des 12 chiffres, contrôlée en retour par le processeur 3 via le bus 39 lui permet de vérifier l'exécution de la remise à zéro des compteurs totalisateurs. Cette vérification faite, le processeur 3 efface, via le fil 37„, l'ordre de remise à zéro inscrit dans la mémoire RAM du bloc 284. L'état de la mémoire RAM 284 et de la sortie 28RZ reviennent à "0".

Le tableau II suivant présente des signalisations relatives au traitement d'un chiffre de compteur totalisateur par le processeur de liaison 3, en référence aux fils de sortie de lecture 38,, 38- et 38,. Les états des borne et fils d'entrée d'écriture 21A, 37 2 , 37, ainsi que de la borne de remise à zéro 28RZ des comptes totalisateurs 26TM et 26TTB sont également indiqués.

TABLEAU II

38 38 2 38 Phase du processeur de liaison 3 21A 37 37 28RZ

0 0 0 Pas de chiffre à transmettre 1 0 0 Relevage ou incident caissette. Chiffre à transmettre

1 1 0 Chiffre en cours de traitement. Procédure de liaison engagée par le processeur

1 1 1 Chiffre transmis et reçu par l'ordinateur OG avec accusé de réception

1 1 1 Ordre de remise à zéro des compteurs totalisateurs 26TM et 26TTB

1 1 1 Contrôle par le processeur de la remise _ zéro des mémoires RAM à 4 bits. Si bus 39 à "0", marquage d'un "1" sur fil 37- ; remise à zéro faite et vérifiée ; fin du traitement 1 1 1 1er cas : borne 21A à "1" et J. 1 1 1 compartiment de caissette ouvert ; traitement en arrêt dans le cadre d'une anomalie 0 0 0 2ême cas : borne 21A à "0" et J) 0 0 0 compartimentent de caissette en ordre de fonctionnement normal retour au repos

On notera que contrairement au cas des signalisations relatives à une anomalie, une signalisation relative à un chiffre est marquée dans les premières mémoires RAM à 1 bit du bloc respectif 2822 à ' ' ' - t - ) par une très brève impulsion via la borne 21A, l'état "1" ainsi écrit ne pouvant être effacé que par le processeur 3 à la fin du traitement de cette signalisation.

Dans le cas d'une anomalie, il s'agissait de repérer et noter la disparition de la signalisation. Dans le cas d'un chiffre, il s'agit de noter et d'enregistrer l'ouverture du compartiment de caissette, si courte que ce soit sa durée, afin d'éviter toute

fraude par manipulation des contacts 117 et 118 du compartiment de caissette 110. Compte tenu de la durée du cycle de balayage, l'ordinateur OG enregistre cette signalisation pour une durée de celle-ci égale ou supérieure à 500 ms. Le contrôle d'ouverture et de fermeture du compartiment de caissette ainsi que la commande de mise en mode hors service décidée par l'ordinateur 0G relèvent respectivement des signalisations déjà vues, via les bornes 28A 0 et o

28R.

L'inhibition du circuit de contrôle de taxation 26 de l'équipement actif est assurée pendant tout le temps de traitement des signalisations relatives aux chiffres par une sortie 28ICT de la première mémoire RAM à 1 bit de l'un des blocs 2822 ^ ^- . 1 * te " que le bloc * ~ * ~ ~ -ι * i comme montré à la Fig. 9, relié à une entrée de la porte NON-OU 217 qui bloque ou débloque les portes ET 2152 * 215 6 (Fig. 5).

Cette inhibition a pour but d'éviter des perturbations du circuit de contrôle de la taxation 26 dans le cas possible où le traitement de la signalisation "chiffre" se terminerait bien après la fermeture du compartiment 110, suite à un relevage de caissette normal ou une effraction du compartiment. En effet, la remise en service de l'appareil téléphonique public pourrait être suivie d'une remise à zéro des compteurs totalisateurs impliquant une perte d'informations, car le délai de transmission des informations du processeur 3 à l'ordinateur 0G dépend essentiellement du temps d'établissement d'une communication, de l'ordre de 10 à 40 secondes, tandis qu'une transmission de message dans le cas des 12 chiffres et donc de 184 bits se fait en moins d'une seconde (vitesse de transmission 200 Bauds).

La rapidité du cycle d'exploration du processeur 3 rendra pratiquement inutile l'adjonction d'une mémoire tampon au processeur. Une telle mémoire tampon est virtuellement constituée par les blocs de mémoires des circuits de mémorisation des équipements actifs. Le risque de la perte d'une information dans le cas de signalisations relatives à une anomalie est sans conséquence et conduit en fait à ne pas noter une signalisation très fugitive. En ce qui concerne les signalisations relatives aux chiffres, les dispositions prises font que tout le système équipement

passif-équipement actif et notamment, le circuit de contrôle de taxation 26 sont bloqués pendant toute la durée du traitement de la signalisation relative aux chiffres. L'information propre aux chiffres ne peut être modifiée ni être effacée pendant toute cette durée et sera traitée quelle que soit cette durée, et voire même après plusieurs jours dans le cas d'un dérangement grave affectant la liaison 31 entre le processeur 3 et l'ordinateur de gestion OG. Comme déjà dit, le traitement de plusieurs signalisations au cours d'un même cycle est assuré à l'aide du multiplexeur â N voies 32 (Fig. 4).

Selon une autre variante, la plupart des circuits de l'équipement actif 2, tels que le moniteur 27 et le circuit de contrôle de taxation, sont sous la forme d'un microprocesseur. De même, certains circuits de l'équipement passif 1, tels que les circuits 12 et 14 décrits précédemment en référence à des composants discrets, peuvent être sous la forme d'un microprocesseur.