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Title:
CONTROL SYSTEM AND METHOD IN A COMPUTER ENVIRONMENT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2001/061624
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a system for controlling an operation and comprises a reader device and a digital processing unit (12) connected to the reader device. The reader device comprises an optical sensor (15) for reading a coded information (8) on the surface of which lies said device, said information being transmitted to a digital processing unit to trigger a computer operation.

Inventors:
LAMOULINE THIERRY (FR)
Application Number:
PCT/FR2001/000477
Publication Date:
August 23, 2001
Filing Date:
February 16, 2001
Export Citation:
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Assignee:
WIZIWAY (FR)
LAMOULINE THIERRY (FR)
International Classes:
G06F3/03; G06F3/0354; G06F13/00; G06K7/10; (IPC1-7): G06K7/10; G06F17/22
Domestic Patent References:
WO1998040823A11998-09-17
WO1999049640A11999-09-30
Foreign References:
US5938727A1999-08-17
EP0957448A21999-11-17
US5301243A1994-04-05
GB2300498A1996-11-06
Attorney, Agent or Firm:
Bureau, Casalonga Josse D. A. (Paris, Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Système de commande d'une opération comprenant un dispositif de lecture (15) et une unité de traitement numérique (12) relié au dispositif de lecture, le dispositif de lecture comprenant un capteur optique (21) apte à lire une information codée sous la forme d'un pictogramme bidimensionnel (8) sur une surface sur laquelle repose ledit dispositif, ladite information étant transmise à l'unité de traitement numérique pour déclencher une opération informatique, caractérisé par le fait que l'unité de traitement est pourvue d'un moyen pour émettre un code de commande à destination d'une base de données, à réception de ladite information, la base de données étant pourvue d'un moyen de restitution d'une adresse ou d'une requte internet, en réponse audit code de commande.
2. Système selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le dispositif de lecture fait partie d'une souris (17) pourvue de moyens de repérage d'un déplacement par rapport à une surface.
3. Système selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le dispositif de lecture fait partie d'un stylo optique (25).
4. Système selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le dispositif de lecture fait partie d'un téléphone (28), ou d'un pageur, ou d'un assistant personnel, ou d'une télécommande, ou d'une webcam.
5. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la base de données ou l'unité de traitement numérique est apte à lancer une requte d'ouverture de la destination désignée par ladite adresse ou de tout autre opération internet ou numérique.
6. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le capteur optique comprend un capteur optique de type CMOS.
7. Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le capteur optique est apte à lire une information codée dans une position immobile relativement à ladite surface, le dispositif de lecture étant en contact avec ladite surface.
8. Procédé de commande d'une opération, dans lequel un dispositif de lecture, pourvu d'un capteur optique de lecture, lit une information codée sous la forme d'un pictogramme bidimensionnel sur une surface sur laquelle repose ledit dispositif et transmet ladite information à une unité de traitement numérique reliée audit dispositif pour déclencher une opération informatique, à réception de ladite information, une unité de traitement numérique reliée audit dispositif émet un code de commande à destination d'une base de donnée externe et, en réponse audit code de commande, la base de donnée externe renvoie une instruction internet.
9. Procédé selon la revendication 8, dans lequel la base de donnée externe renvoie une adresse de site internet pour lancer une requte d'ouverture du site sur l'unité de traitement numérique.
10. Dispositif de lecture (15) comprenant un capteur optique (21) apte à lire une information codée sous la forme d'un pictogramme bidimensionnel (8) sur une zone d'une surface lorsque ladite zone est disposée dans le champ du capteur optique, un moyen pour transmettre ladite information à une unité de traitement numérique, caractérisé par le fait qu'il comprend un moyen d'éclairage de ladite zone à partir de la lumière ambiante.
11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé par le fait que le moyen d'éclairage comprend une partie translucide ou transparente d'un boîtier à l'intérieur duquel est disposé le capteur optique.
12. Dispositif selon la revendication 10 ou 11, caractérisé par le fait qu'il comprend un moyen de visée pour positionner convenablement le dispositif par rapport au champ du capteur optique, le capteur optique étant fixe par rapport au dispositif.
13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé par le fait que le moyen de visée comprend un repère visuel disposé autour et/ou dans le champ du capteur optique.
14. Programme d'ordinateur comprenant des moyens de code programme pour mettre en oeuvre les étapes du procédé selon l'une quelconque des revendications 9 ou 10, lorsque ledit programme fonctionne sur un ordinateur.
15. Support capable d'tre lu par un dispositif de lecture de moyens de code programme qui s'y trouvent stockés et qui sont aptes à la mise en oeuvre des étapes du procédé selon l'une quelconque des revendications 9 ou 10, lorsque ledit programme fonctionne sur un ordinateur.
Description:
Système et procédé de commande dans un environnement informatique.

La présente invention concerne le domaine de la lecture d'informations imprimées en vue du déclenchement d'opérations dans un système informatique, dans un réseau notamment de type internet ou intranet.

Lorsqu'un utilisateur d'un ordinateur prend connaissance d'un site internet susceptible de l'intéresser, par exemple dans un journal ou un magazine, il doit taper l'adresse du site sur le clavier de son ordinateur pour lancer une requte URL d'ouverture du site.

On connaît par le document US-A-5 909 209 (Lucent Technologies) une souris reliée par un câble à un ordinateur et qui comprend une bille pour détecter le mouvement de la souris par rapport à une surface sur laquelle elle glisse, entraînée par la main d'un utilisateur, une caméra CCD ou CMOS avec une lentille, et un moyen d'illumination.

La caméra permet d'enregistrer une image présente sur un objet disposé à quelque distance sous la souris et de générer un signal représentatif de l'image. Pour utiliser la souris comme transducteur de mouvement, l'utilisateur doit la poser sur une surface et pour utiliser la souris comme lecteur d'image, l'utilisateur doit la maintenir à une certaine distance de l'image à lire, distance déterminée par les caractéristiques optiques de la caméra et de la lentille.

Un objet de la présente invention est de fournir un système de commande d'utilisation aisée.

Le système, selon un aspect de l'invention, est destiné à la commande d'une opération et comprend un dispositif de lecture et une unité de traitement numérique reliée au dispositif de lecture. Le dispositif de lecture comprend un capteur optique apte à lire une information codée sur une surface sur laquelle repose ledit dispositif, ladite information étant transmise à l'unité de traitement numérique pour déclencher une opération informatique. L'information est codée sous la forme d'un pictogramme bidimensionnel. L'unité de traitement est pourvue d'un

moyen pour émettre un code de commande à destination d'une base de données, à réception de ladite information. La base de données est pourvue d'un moyen de restitution d'une adresse ou d'une requte, en réponse audit code de commande. Le moyen de restitution peut comprendre un moyen de présentation d'un objet désigné par ledit code de commande.

On peut ainsi lancer une requte d'ouverture de la destination désignée par ladite adresse ou de tout autre opération internet ou numérique, notamment à partir de l'unité de traitement numérique.

Le dispositif repose directement en contact avec la surface portant l'image, d'où une facilité d'utilisation accrue pour l'utilisateur. Le dispositif comprend un moyen de transmission de ladite information à l'unité de traitement numérique. Le dispositif de lecture et l'unité de traitement numérique peuvent tre reliés par câble, par liaison infra- rouge, par liaison hertzienne ou autre. L'unité de traitement numérique peut tre un micro-ordinateur, un téléphone ou autre.

Dans un mode de réalisation de l'invention, le dispositif de lecture fait partie d'une souris pourvue de moyens de repérage d'un déplacement par rapport à une surface.

Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le dispositif de lecture fait partie d'un stylo optique.

Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le dispositif de lecture fait partie d'un téléphone, par exemple un téléphone portable ou d'un pageur, ou d'un assistant personnel, ou d'une télécommande, ou d'une webcam. On entend par webcam une caméra, en général numérique.

Le pictogramme peut comprendre des éléments de base de taille identique.

Dans un mode de réalisation de l'invention, un pictogramme comprend des éléments de base de mme dimensions selon deux axes.

De préférence, le capteur optique comprend un capteur de type CMOS.

Avantageusement, le capteur optique est apte à lire une information codée dans une position immobile relativement à ladite surface, le dispositif de lecture étant en contact avec ladite surface. La lecture est effectuée dispositif de lecture immobile, ce qui est beaucoup

plus pratique et fiable qu'une lecture par balayage avec déplacement du dispositif de lecture. Le capteur optique forme alors un moyen de lecture statique. A défaut, le capteur optique n'est apte à lire une information codée qu'en se déplaçant relativement à ladite surface (barrette CMOS 1x128 pixels, par exemple).

La base de données peut appartenir à un autre micro-ordinateur du mme réseau ou à un serveur et tre accessible par internet.

L'invention propose également un procédé de commande d'une opération, dans lequel un dispositif de lecture, pourvu d'un capteur optique de lecture, lit une information codée sous la forme d'un pictogramme bidimensionnel sur une surface sur laquelle repose ledit dispositif et transmet ladite information à une unité de traitement reliée audit dispositif pour déclencher une opération informatique. A réception de ladite information l'unité de traitement émet un code de commande à destination d'une base de données. En réponse audit code de commande la base de données renvoie une instruction internet.

On entend ici 1'expression"code de commande"au sens le plus large. En d'autres termes, l'unité de traitement envoie à la base de données une information, et la base de données renvoie des données associées à ladite information.

Il peut s'agir, par exemple, d'une adresse internet pour lancer une requte d'ouverture du site, par exemple de type URL.

L'utilisateur bénéficie d'une ouverture de site internet de grande simplicité, comparable à celle effectuée au moyen d'un hyperlien entre deux sites internet. L'invention se propose de réaliser un équivalent- hyperlien entre une image imprimée ou marquée sur un support mécanique quelconque et une page d'un site internet.

L'invention s'applique, notamment, à la passation d'ordres de commande de biens ou de services proposés en ligne sur un site web, à la composition d'un numéro de téléphone ou d'une adresse de messagerie électronique. Dans ce cas, l'information codée peut tre disposée sur un support imprimé, par exemple une étiquette apposée sur un produit, ou gravé, et l'utilisateur posera le dispositif de lecture (souris, stylo, ou téléphone) sur le support pour l'opération de lecture. L'information codée peut aussi tre disposée sur un autre support tel qu'une page de publicité

dans un journal ou un magazine. Le numéro de téléphone ou l'adresse de messagerie électronique peut ensuite tre stocké pour mise à jour d'un répertoire.

Le dispositif de lecture, selon un aspect de l'invention, comprend un capteur optique apte à lire une information codée sous la forme d'un pictogramme bidimensionnel sur une zone d'une surface lorsque ladite zone est disposée dans le champ du capteur optique, un moyen pour transmettre ladite information à une unité de traitement numérique. Le dispositif comprend un moyen d'éclairage de ladite zone à partir de la lumière ambiante.

Dans un mode de réalisation de l'invention, le moyen d'éclairage comprend une partie translucide ou transparente d'un boîtier à l'intérieur duquel est disposé le capteur optique.

Avantageusement, le dispositif comprend un moyen de visée pour positionner convenablement le dispositif par rapport au champ du capteur optique, le capteur optique étant fixe par rapport au dispositif.

Dans un mode de réalisation de l'invention, le moyen de visée comprend un repère visuel disposé autour et/ou dans le champ du capteur optique.

Un moyen de focalisation de la lumière peut tre disposé sur le chemin optique, par exemple au moins une lentille.

La partie translucide ou transparente du boîtier comprend une paroi traversant le champ du capteur optique. Ladite paroi peut tre plane ou bombée, pleine ce qui évite l'intrusions de corps étrangers ou de salissures, ou percée d'un trou de dimensions correspondant au champ du capteur optique ou encore percée d'un puits de dimensions correspondant au champ du capteur optique. Dans ce dernier cas, le puits sera prévu avec des parois translucides ou transparentes.

Sur une paroi pleine, le repère visuel peut comprendre une rainure ou une nervure et/ou un marquage présentant un contraste avec la paroi, par exemple un marquage de couleur réalisé par sérigraphie, impression, collage d'un élément adhésif, etc.

Le dispositif peut comprendre un moyen d'éclairage artificiel de ladite zone par diodes électroluminescentes (LEDs). Cependant, étant donné la capacité d'auto-contrôle du temps d'exposition et du gain des

capteurs CMOS, cet éclairage ne sera pas toujours requis, la seule lumière ambiante suffisant.

L'invention propose également un produit-programme d'ordinateur comprenant des moyens de code programme pour mettre en oeuvre les étapes du procédé ci-dessus, lorsque ledit programme fonctionne sur un ordinateur.

L'invention propose également un support capable d'tre lu par un dispositif de lecture de moyens de code programme qui s'y trouvent stockés et qui sont aptes à la mise en oeuvre des étapes du procédé ci- dessus, lorsque ledit programme fonctionne sur un ordinateur.

La présente invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée de quelques modes de réalisation pris à titre d'exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels : -la figure 1 est une vue schématique d'un système de génération de pictogramme ; -la figure 2 est une vue de dessus agrandie d'un exemple de pictogramme ; -la figure 3 est une vue schématique du système de lecture et d'interprétation d'un pictogramme ; -la figure 4 est une vue schématique d'une souris avec capteur optique ; -la figure 5 est une vue schématique d'un stylo optique ; et -la figure 6 est une vue schématique d'un téléphone pourvu de moyen de lecture ; -la figure 7 est une vue schématique en coupe d'un mode de réalisation du dispositif de lecture ; et -la figure 8 est une vue schématique en coupe d'un autre mode de réalisation du dispositif de lecture.

Le procédé, selon l'invention, permet notamment l'accès automatique à une adresse Internet à partir d'un pictogramme figurant sur un document imprimé. Pour cela, il est nécessaire, d'une part, de générer le pictogramme associé à une adresse Internet et, d'autre part, de lire et d'interpréter le pictogramme afin d'ouvrir automatiquement l'adresse Internet.

On entend par"pictogramme", un symbole bidimensionnel de taille réduite (par exemple 3 mm x 3 mm ou 5 mm x 5 mm), représentant une matrice ou damier de n cellules contiguës noires ou blanches d'une centaine de microns de côté avec un moyen de repérage de l'orientation du damier.

Chaque cellule correspond au codage d'un bit d'information, par exemple 0 = blanc, 1 = noir.

Un exemple de type de pictogramme est proposé par la norme ANSI Data Matrix ECC-200, qui permet la correction d'erreurs de lecture par redondance de l'information contenue dans le damier (algorithme Reed-Solomon).

Un pictogramme occupe beaucoup moins de place qu'un code- barre classique puisque deux dimensions spatiales sont exploitées.

On entend par"lecteur de pictogramme", un dispositif de capture photographique du pictogramme et de traitement numérique de l'image obtenue, pour obtenir en sortie le code ou l'information contenu dans le damier. La fonction de capture photographique du pictogramme est intégrée à un périphérique de capture, alors que le traitement de l'image s'effectuera préférablement sur une unité de traitement d'un micro- ordinateur ou d'un téléphone portable.

Dans le mode de réalisation de l'invention proposant l'ouverture d'une adresse internet, les chaînes"code-adresse"sont stockées dans un serveur Web qui réunit toutes les adresses Web liées à des pictogrammes, pour tous les créateurs de pictogrammes. Ce qui sera dénommé par la suite par le terme"Serveur"peut tre constitué d'un seul élément physique ou d'un assemblage de plusieurs machines, par exemple serveur HTTP distinct d'un serveur de base de données, avec liens CGI entre les deux, voire batteries de serveurs de bases de données.

Comme on peut le voir sur la figure 1, un utilisateur souhaitant créer un pictogramme pour pouvoir utiliser le procédé selon l'invention, dispose d'un ordinateur 1, par exemple de type PC, pourvu d'un écran 2 et d'un clavier 3, et d'une imprimante 4 reliée à l'ordinateur 1. L'ordinateur 1 est apte à communiquer avec un serveur 5 lui-mme relié à une base de données 6. Bien entendu, les liaisons entre ces différents éléments sont du type apte au transfert de données informatiques. L'imprimante 4 permet

d'imprimer un document 7 pourvu d'un pictogramme 8. L'ordinateur 1 peut également tre pourvu d'une souris, non représentée.

Tout d'abord, l'utilisateur demande la création d'un pictogramme Web au moyen de son ordinateur 1. Cette demande nécessite la saisie de l'adresse Web liée au pictogramme que l'on veut créer et, éventuellement, la saisie d'un mot de passe. L'ordinateur 1 émet ensuite à destination du serveur 5 par l'intermédiaire d'un réseau, par exemple de type Internet ou Intranet, un message contenant une requte, l'adresse Web saisie et, le cas échéant, le mot de passe. Le serveur 5 transmet le message comprenant la requte, l'adresse Web et le mot de passe à la base de données 6, puis génère un code correspondant à un pictogramme et enregistre l'adresse Web, le code et, le cas échéant, le mot de passe dans la base de données 6. Le serveur 5 envoie ensuite le code à l'ordinateur 1 qui génère un pictogramme à partir du code. Sur commande de l'utilisateur ou automatiquement, l'ordinateur 1 l'insère dans le fichier du document à imprimer et envoie le fichier à l'imprimante 4 pour l'impression du document 7 pourvu du pictogramme 8. Le pictogramme 8 peut tre créé sur un serveur en format bitmap ou vectoriel.

Dans d'autres modes de réalisation de l'invention, le pictogramme 8 peut tre généré pour différents usages, tels que le pointage sur un fichier sur le poste local, le pointage sur un lien dans le contenu d'un support d'informations tel qu'un CD-ROM, ou le lancement d'une action sur un élément du réseau extérieur à l'ordinateur 1.

Dans le présent exemple, est décrite la création d'un pictogramme associée à une adresse Internet. L'utilisateur souhaite insérer le pictogramme 8 dans un fichier en cours de création destiné à tre édité. Ce pictogramme sera associé à une adresse Internet. Depuis un applicatif de création du fichier à imprimer tel que traitement de texte, logiciel de PAO, etc., ou en utilisant un applicatif spécifique de création, 1'utilisateur lance la fonction de génération de pictogramme Internet.

Pour définir l'adresse et le mot de passe, l'utilisateur renseigne la destination du lien à créer (adresse Web) par l'intermédiaire d'une boîte de dialogue de l'outil de génération de pictogramme. La saisie peut tre envisagée de différentes manières : saisie directe, copier/coller, pointage sur une page existante... Par ailleurs, la boîte de dialogue propose à

1'utilisateur de renseigner facultativement un mot de passe, qui sera nécessaire pour un changement ultérieur de l'adresse liée au pictogramme.

Ce mot de passe peut tre, par défaut, un mot de passe renseigné à la première utilisation du logiciel.

Après la validation de l'adresse Web sur l'ordinateur 1, le logiciel envoie une requte de génération de code vers le serveur 5 situé à distance. Cette requte est accompagnée de l'adresse Web et du mot de passe. L'envoi de la requte peut s'effectuer indépendamment du fait qu'un logiciel de navigation soit ouvert ou non.

A réception de ladite requte, le serveur 5 génère de manière aléatoire ou incrémentale, les bits du code lié à l'adresse Web. Le serveur 5 enregistre alors l'ensemble (code-adresse Web-mot de passe) dans la base de données 6. Le serveur 5 renvoie le code accompagné de l'adresse Web à l'ordinateur 1, afin que soit lancée la génération du pictogramme.

A partir du code reçu, un programme sur l'ordinateur 1 calcule les bits de détrompage, les associe aux bits de code, et lance automatiquement la génération du pictogramme sous forme de fichier importable dans tout type d'applicatif utilisateur, et imprimable, par exemple un fichier de format EPS ou TIFF.

Par défaut, si l'utilisateur a lancé le programme de génération de pictogrammes à partir de son applicatif, tel qu'un traitement de texte ou un outil de PAO, le pictogramme est, par exemple, placé à 1'endroit où se trouve le curseur dans le fichier destiné à tre édité. Le fichier pictogramme peut tre incrusté dans la page où se trouve le curseur, ou importé en fichier lié. Si l'utilisateur souhaite déplacer le pictogramme 8 qu'il visualise sur l'écran 2, il peut le faire simplement au moyen de la souris par une opération de type"glisser-déposer".

Si l'utilisateur a lancé le programme de génération de pictogrammes à partir de l'applicatif de génération, le fichier pictogramme sera enregistré dans un dossier à choisir, afin d'tre ultérieurement inséré dans le fichier devant tre édité.

Sur la figure 2, est illustré un exemple de pictogramme tel qu'un pictogramme 8 pouvant tre généré comme expliqué ci-dessus. Le pictogramme se présente sous la forme d'une matrice carrée de 14 pixels de côté. Pour d'évidentes raisons de clarté de la figure, le pictogramme est

représenté ici de façon agrandie. En réalité, il pourra présenter des côtés de l'ordre de 2 à 5 mm, par exemple 2,5 mm. Bien entendu, une certaine tolérance sur la dimension du pictogramme devra tre acceptée. Cette tolérance est dictée par les imprimantes, photocopieurs et autres machines de reproduction. La taille du pictogramme ne devra en aucun cas excéder la taille de la fentre d'exposition du capteur.

Dans un exemple, le pictogramme comprend ici 16 cellules réservées au cadrage, 4 dans chaque coin du pictogramme dans des zones de dimension 2x2. Trois de ces zones sont référencées 9 et sont pourvues d'une cellule noire dans une position prédéterminée, par exemple en extrémité de coin et 3 autres cellules blanches. La zone de cadrage référencée 10 comporte 4 cellules blanches. On peut ainsi cadrer et orienter le pictogramme. Par ailleurs, les 18 cellules de contrôle de parité sont réparties en trois zones référencées 11 comportant 6 cellules chacune. Les zones 11 ont été représentées en grisé sur la figure 2 pour des raisons de clarté. On comprendra qu'elles sont constituées de cellules noires ou blanches. Les trois zones 11 sont, par exemple, réparties respectivement sur la première ligne, la première colonne et la dernière colonne du pictogramme. Il reste 68 cellules sur 100 pour le codage effectif, ce qui permet d'obtenir 7,38x10l9 valeurs possibles de X.

Le système, selon un aspect de l'invention, illustré sur la figure 3, permet la commande d'une opération, par exemple dans un système informatique, à partir de la lecture d'un pictogramme.

Dans ce nouvel exemple, l'utilisateur souhaitant effectuer une lecture sera en général différent de l'utilisateur qui s'occupe de la génération du pictogramme, voir figure 1, et est équipé d'un ordinateur 12 pourvu d'un écran 13 et d'un clavier 14. L'ordinateur 12 est relié à un capteur 15 par un câble 16. L'ordinateur 12 est également relié au serveur 5 décrit plus haut par une liaison apte au transfert de données informatiques.

Le capteur 15, par exemple une souris, forme un moyen de lecture de pictogramme. Pour plus de détail sur la souris 15, on se reportera au passage ci-dessous illustré par la figure 4. En variante, la liaison par câble 16 peut tre remplacée par une liaison sans contact, par exemple infrarouge ou hertzienne.

On utilise le système de la façon suivante. L'utilisateur, qui a

pris connaissance d'un document 7 pourvu d'un pictogramme 8, effectue la saisie du pictogramme en positionnant le capteur 15 sur ledit pictogramme 8 et en commandant la saisie optique dudit pictogramme 8. Le pictogramme est ensuite traité par l'ordinateur 12 qui envoie au serveur 5 une requte accompagnée du code lu dans le pictogramme 8. Le serveur 5 interroge la base de données 6 en lui envoyant une requte accompagnée du code. La base de données 6 effectue le traitement de la requte en recherchant l'adresse Web correspondante qu'elle envoie au serveur 5. Le serveur 5 envoie l'adresse Web à l'ordinateur 12 qui se connecte alors au serveur, représenté en pointillés, qui lui fournit la page à ladite adresse.

Plus précisément, l'utilisateur positionne son périphérique de capture, par exemple une souris, sur le pictogramme 8 et clique sur le bouton de commande adéquat dudit périphérique de capture. Le capteur optique du périphérique réalise alors une photographie numérique du pictogramme 8. L'image est transmise à l'ordinateur 12 sous forme numérique et fait l'objet d'un traitement, qui sera expliqué plus loin et qui permet d'obtenir un code. Lorsque le code est reconnu et validé, une fonction d'aiguillage détermine l'application à laquelle le code est associé, par exemple ouverture de fichier, lien Web... Pour cela, une série de bits déterminée, par exemple les 8 premiers, est lue. A chaque combinaison possible des bits correspond une et une seule application, par exemple : 0000001 = ouverture de fichier sur poste local 0000010 = lien Web 0000011 = lien CD-ROM 0000100 = ouverture adresse de messagerie électronique 0000101 = numéro de téléphone, etc.

L'application étant reconnue, le logiciel lance alors l'application correspondante.

On décrira dans ce qui suit l'ouverture d'une adresse Web à partir de l'ordinateur 12 de l'utilisateur, adresse Web à laquelle le code est associé.

Le logiciel ayant reconnu l'application concernée par le pictogramme, envoie une requte Internet, accompagnée du code, vers le

serveur 5 distant qui contient l'association"code-adresse". Cette requte pourra tre avantageusement transmise par le protocole HTTP, qui nécessite l'ouverture d'un navigateur internet de l'ordinateur 12 par le programme pilote du lecteur. Dans un autre cas de figure, cette requte peut tre envoyée sans que le navigateur soit ouvert. Pour cela, le logiciel s'appuiera sur une programmation directement exploitable par le système d'exploitation. Dans l'attente de la réponse, il peut éventuellement lancer le navigateur internet, sans adresse.

Le serveur 5 reçoit la requte de recherche accompagnée du code, et lance alors une recherche dans la base de données 6. S'il trouve le code dans cette table, il en extrait l'adresse correspondante et la renvoie vers le poste utilisateur d'origine, à savoir l'ordinateur 12. S'il ne le trouve pas, il renvoie un message d'erreur. L'ordinateur 12 reçoit la réponse du serveur 5, et commande alors l'ouverture du navigateur avec l'adresse reçue, ou affiche un message d'erreur avec éventuellement une proposition pour tenter à nouveau la saisie. En cas d'attente prolongée de la réponse, le logiciel peut relancer une requte. Si cette relance est à nouveau sans réponse, le logiciel fait afficher par le navigateur un message d'erreur classique. Bien entendu, des options peuvent tre proposées ou paramétrées par défaut, comme par exemple l'ouverture de la page Web dans une nouvelle fentre pour chaque requte.

Le périphérique de lecture doit tre suffisamment compact pour tenir dans une main, tel qu'un crayon, ou tre incorporé à une souris d'ordinateur. Au moment de la capture, sa partie inférieure, ou fentre d'exposition, doit tre mise en contact à plat avec le support où le pictogramme 8 est imprimé. L'utilisateur pose donc le périphérique de lecture sur le pictogramme avant de commander la lecture en cliquant.

Pour diminuer la probabilité d'échec lors de la lecture du pictogramme 8, il conviendra d'utiliser une fentre d'exposition environ deux fois supérieure à la taille du pictogramme, par exemple une fentre de 5 x 5 mm pour un pictogramme de 2,5 x 2,5 mm, ou une fentre de 10 x 10 mm pour un pictogramme de 5 x 5 mm. L'espace à proximité immédiate du pictogramme 8 doit tre vierge pour éviter des artefacts susceptibles d'induire des erreurs lors du traitement. Une marge blanche d'au moins la taille d'un côté de cellule élémentaire autour du pictogramme est donc

souhaitable, par exemple environ 1 mm.

La lumière réfléchie par le pictogramme pénètre le périphérique de lecture par la fentre d'exposition. Ce périphérique comprend essentiellement un détecteur sous la forme d'une matrice de pixels photosensibles, par exemple de type CMOS. A titre optionnel, le périphérique peut tre pourvu d'un dispositif d'éclairage du pictogramme et/ou d'un système optique focalisant la lumière réfléchie du pictogramme.

La lumière naturelle ambiante peut suffire à éclairer le pictogramme, dès lors que la fentre d'exposition est transparente sur les côtés. Cependant, la variabilité de cet éclairage peut fragiliser la réponse du capteur CMOS en termes de rapport signal sur bruit (SNR). Pour s'affranchir de cette variabilité, on peut imposer un éclairement artificiel du pictogramme au moyen de flashs de diodes électroluminescentes placées sur les côtés de la fentre d'exposition en s'assurant d'un éclairage uniforme du champ visé.

La lumière réfléchie par le pictogramme pourrait tre captée sans guidage par un détecteur situé à proximité immédiate du support où réside le pictogramme. Ceci n'est possible que dans la mesure où la diffusion de la lumière réfléchie dans tout l'espace par tous les points du pictogramme est encore négligeable par rapport à la résolution requise sur l'image capturée, donc dans des conditions de rapprochement du pictogramme extrmes. Une surface de détection située à quelques centaines de microns du pictogramme, c'est-à-dire l'ordre de grandeur des pixels du pictogramme, permet la capture de l'image du pictogramme avec la possibilité de distinguer les tons blancs et les tons noirs au traitement.

Cependant, cette proximité s'accompagne d'une certaine obstruction à l'éclairage du pictogramme.

Dans une possibilité de mise en oeuvre la surface photosensible est en retrait par rapport au pictogramme et on fait appel au guidage de la lumière réfléchie jusqu'au détecteur par un système optique chargé de focaliser cette lumière. En respectant les contraintes de faible profondeur du dispositif (par exemple < 4 cm), une ou plusieurs lentilles de focalisation permettent de générer une image exploitable.

La matrice de pixels photosensibles sera, de préférence, de

technologie CMOS, très bien appropriée en termes de coût, de gamme dynamique, d'intégration et de faible consommation électrique. En supposant que le pictogramme ait une taille moitié de celle de la fentre d'exposition, le nombre de pixels CMOS doit excéder le nombre de cellules du pictogramme, dans chaque direction du plan image, d'un facteur 6 au moins, en raison d'un facteur 2 nécessaire pour la taille du champ de la fentre d'exposition et d'un facteur 3 pour le sur- échantillonnage requis afin de lever toute ambiguïté sur la position et le contenu des pixels noirs et blancs du pictogramme. Ainsi, une matrice de 144 x 144 pixels suffit à la capture et au traitement d'une image de pictogramme de 14 x 14 pixels. Autrement dit, les webcam au format 14 x 14 QCIF (144 x 176 pixels) peuvent permettre le décodage de tels pictogrammes, moyennant une optique de focalisation appropriée.

L'électronique d'acquisition est chargée de contrôler le temps d'exposition et le gain des pixels, de lire et de numériser leurs signaux. La technologie CMOS permet d'incorporer toutes ces fonctions au sein mme des pixels, ce qui simplifie grandement l'implantation de l'électronique tout en garantissant la miniaturisation du périphérique de capture. Le contrôle du temps d'exposition et du gain des pixels est particulièrement appréciable si la solution avec éclairage naturel variable est retenue. On peut alors en effet envisager un ajustement du gain en temps réel en fonction de la quantité de lumière reçue par les photosites.

Le bâti du lecteur de pictogramme doit tre compact et peut prendre la forme d'un stylo ou la forme d'une protubérance à une souris, formant une sorte de museau à la souris, ou à un combiné téléphonique.

Une unité de traitement, telle que celle d'un ordinateur ou d'un combiné téléphonique, reçoit du périphérique de lecture, par exemple par un port USB pour un ordinateur, la série ordonnée des intensités des pixels de l'image codées sur k bits. Dans le cas général et compte tenu de l'avancement actuel des capteurs CMOS, k=8 bits. On peut avoir k = 1 dans le cas où l'on dispose d'un éclairage contrôlé du pictogramme. A partir de ces intensités, un logiciel permet d'extraire le code du pictogramme. Dans le cas général, le pictogramme apparaîtra excentré et tourné sur l'image capturée. Pour qu'il soit reconnu avec sa bonne orientation, il faut pouvoir repérer la grille virtuelle sur laquelle viennent se positionner les cellules.

On dispose donc des points de repère systématiques liés au pictogramme, voir les zones 9 et 10 de la figure 2.

Un algorithme simple permet de cadrer le pictogramme, par exemple un algorithme de triangulation. A titre d'exemple, pour repérer les cellules noires en coins, on cherche tous les plus petits minimums locaux de niveaux de gris de l'image puis, parmi les triplets de cellules retenues, le triplet formant le plus grand triangle droit isocèle, qui doit correspondre aux coins noirs du pictogramme. Si ce triplet est trouvé, on connaît la position et l'orientation du pictogramme sur l'image, autrement dit la transformation (translation et rotation) entre le repère de l'image et celui du pictogramme, de sorte qu'il devient simple de sortir l'enchaînement des tons noir/blanc des cellules du pictogramme. Dans le cas d'un éclairage naturel avec une gamme dynamique suffisante, il suffit de dresser un histogramme des intensités de pixels pour localiser les deux pics caractéristiques des tons blanc et noir des cellules du pictogramme.

Si l'opération de triangulation échoue, le traitement est interrompu et un message est émis pour signifier à l'utilisateur que la lecture du pictogramme a échoué.

Sur la figure 4, est illustré un exemple de périphérique de lecture qui se présente sous la forme d'une souris 17. La souris 17 présente un corps 18 de forme oblongue avec une face inférieure 19 plane. A l'arrière du corps 18 est prévu un câble 20 de liaison avec un ordinateur non représenté. Le transducteur généralement incorporé sur la souris et qui fait saillie sur sa face inférieure 19 en se présentant généralement sous la forme d'une boule, peut tre de type classique et n'a pas été représenté non plus.

A l'avant de la souris, est disposée la matrice de capteur CMOS 21, à une certaine distance de la surface inférieure 19. Sur le trajet optique entre la surface inférieure 19 et la matrice 21, est disposé un objectif 22 permettant de focaliser la lumière réfléchie par la surface qui porte un pictogramme. Des bords opaques sont prévus autour de l'objectif 22. On prévoit également en option des diodes électroluminescentes 23 pour éclairer le pictogramme que l'on cherche à lire. Une séparation opaque 29 est placée à proximité de la diode 23 pour empcher une propagation directe de la lumière émise par la diode 23 vers la matrice 21.

Enfin, un bouton cliquable 24 est disposé sur le corps 18 pour commander la lecture par la matrice 21, lecture qui est simultanée à un éclairage par la diode électroluminescente 23. A titre de variante, on peut prévoir une pluralité de diodes électroluminescentes.

Lorsque l'utilisateur actionne le bouton 24, une photographie numérique du pictogramme est prise par la matrice 21 et est expédiée sous forme numérique vers le système informatique où sera effectué le traitement. Afin que la fonction de lecture du pictogramme soit reconnue par le système informatique, le bouton 24 sera spécifique à cette fonction.

Cette opération de lecture pourra tre effectuée indépendamment du logiciel ouvert sur l'ordinateur ou plus généralement sur le système informatique.

Sur la figure 5, est illustrée une variante de moyen de lecture qui se présente sous la forme d'un stylo optique 25 également pourvu d'un câble 20 et comprenant une poignée 26 à une extrémité de laquelle est disposé un ensemble de lecture 27 formé comme dans le mode de réalisation précédent d'une matrice 21 de pixels CMOS, d'un objectif 22 et d'une diode électroluminescente 23, en option. Le stylo optique 25 est particulièrement adapté aux outils informatiques tels que des ordinateurs fixes ou portables, etc. La saisie de l'image du pictogramme s'effectue en positionnant le stylo optique 25 sur le pictogramme et en cliquant sur un bouton 24 positionné sur le corps du stylo.

Sur la figure 6, est illustrée une variante dans laquelle le moyen de lecture est incorporé à un combiné téléphonique, un organiseur ou un pageur ou une télécommande. L'appareil 28 est schématisé sous la forme d'un rectangle et intègre une fonction équivalente à celle du stylo optique en plus de ses fonctions propres qui n'ont pas été représentées. Cette fonction peut tre particulièrement utile lorsque l'appareil 28 est utilisé comme terminal Internet (Web, messagerie électronique).

Là encore, il est prévu une matrice 21 de pixels CMOS et une diode électroluminescente 23 en option. La matrice 21 est disposée à proximité d'une surface extérieure de l'appareil 28 de façon que le trajet de la lumière entre le pictogramme à lire et la matrice 21 soit court. Un bouton de commande 24 est également prévu. La saisie de l'image s'effectue en positionnant le moyen de lecture optique de l'appareil 28 sur

le pictogramme et en cliquant sur le bouton 24. L'unité de traitement informatique est intégrée à l'appareil 28. Mais il se peut que le traitement d'image et de décodage soit déporté sur un autre boîtier, auquel cas il y aurait transfert par une liaison sans fil à haut débit, par exemple selon la norme Bluetooth. Afin que la fonction de lecture du pictogramme soit reconnue par le système informatique, le bouton 24 sera spécifique à cette fonction. En variante, on pourrait prévoir que l'utilisateur frappe un code particulier sur le clavier de l'appareil 28 pour déclencher la lecture.

Sur la figure 7, est illustré un dispositif de lecture 30 qui comprend un boîtier 31 pourvu d'une paroi inférieure plane 32 et d'une paroi supérieure bombée 33, un capteur optique 34 de type CMOS, et une carte de traitement 35 reliée au capteur. Le capteur 34 peut tre intégré à la carte de traitement 35. La carte de traitement 35 peut tre équipée d'un port de sortie non représenté. Un moyen d'émission/réception peut tre connecté en sortie de la carte ou intégré à la carte, pour pouvoir échanger des données à distance. En variante une liaison filaire est possible.

Le capteur 34 est disposé au dessus de la paroi inférieure 32 du boîtier 31 et est solidaire dudit boîtier 31. La paroi supérieure 33 du boîtier 31 comprend une portion translucide ou transparente 36 et, éventuellement, une portion opaque 37. La portion translucide ou transparente 36 est disposée à proximité du capteur 34 de façon qu'une surface susceptible d'tre lue par le capteur 34 reçoive de la lumière par ladite portion translucide ou transparente 36.

De mme, la paroi inférieure 32 du boîtier 31 comprend une portion translucide ou transparente 38 et, éventuellement, une portion opaque 39. La portion translucide ou transparente 38 de la paroi inférieure 32 est disposée dans le champ optique du capteur 34 de façon qu'une surface susceptible d'tre lue par le capteur 34 reçoive de la lumière par ladite portion translucide ou transparente 38.

La paroi inférieure 32 est pleine ce qui évite l'entrée de corps étrangers, notamment de poussières. Bien entendu, les parois inférieure et supérieure peuvent tre entièrement translucides ou transparentes. Les portions translucides ou transparentes permettent au capteur 34 de se suffire de l'éclairage ambiant, solaire ou électrique.

En outre, le boîtier 31 comprend un repère visuel 40 aidant un

utilisateur à positionner le dispositif par rapport à une surface dont une image doit tre acquise. Le repère visuel est formé par apposition d'une marque sur la portion translucide ou transparente de la paroi inférieure du boîtier, par exemple par un procédé d'impression ou de sérigraphie. En variante, on peut prévoir un relief dans la portion translucide ou transparente, par exemple une rainure ou une nervure. On peut encore prévoir que la portion opaque serve de repère. Le repère peut avoir la forme d'un contour carré d'épaisseur de l'ordre de 0,2 à 2 mm correspondant au champ du capteur de façon qu'un utilisateur puisse positionner le dispositif par rapport à une surface en faisant correspondre le repère visuel et la zone de la surface dont il souhaite acquérir une image et effectuer l'acquisition de ladite zone.

Le repère visuel peut tre disposé en partie ou en totalité dans le champ du capteur optique.

Une lentille 41 est montée en amont du capteur 34, dans le sens de propagation de la lumière réfléchie, au moyen d'un bâti opaque 42 et est disposée dans le champ du capteur 34. Toutefois, la lentille n'est pas indispensable dans toutes les applications. Une variante économique peut tre prévue dépourvue de lentille. L'image est alors directement transmise au capteur 34, si le capteur est très proche de l'objet.

Dans la variante illustrée sur la figure 8, la paroi inférieure 32 est pourvue d'un trou 43 dans le champ du capteur 34. La présence du trou 43 favorise la transmission de la lumière. Les bords du trou peuvent porter un marquage de couleur contrastée par rapport au reste de la paroi inférieure 32.

Une autre variante, non représentée, consisterait à disposer une paroi supplémentaire cylindrique ou tronconique entre le trou de la paroi inférieure et le capteur.

La présente invention est particulièrement utile pour ouvrir de façon extrmement simple et efficace des applications informatiques, notamment des sites Web. Elle présente un grand intért dans le domaine de la publicité, car un utilisateur intéressé par une publicité sur un support écrit pourra immédiatement lire le pictogramme affiché sur une zone locale de la publicité et se connecter à la page Web correspondante ou recevoir un message électronique correspondant.

L'invention s'applique également dans le domaine du téléphone, en particulier du téléphone sans fil ou portable et permet par exemple de conserver l'accès à un numéro de téléphone à partir d'une carte de visite, mme si le numéro a changé. La mémorisation ou la numérotation d'un numéro de téléphone peut également s'effectuer à partir d'une liste imprimée sur papier, d'une étiquette collée sur un autre combiné téléphonique ou sur tout autre type de support.

L'invention permet à une entité émettrice ou créatrice d'informations de les mettre à la disposition d'un utilisateur par l'intermédiaire d'un héberger chez qui se trouve la base de données associant code pictogramme et adresse web.