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Title:
DEPILATION HEAD FOR DEPILATION APPARATUS WITH TEARING CLAMPS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2009/095558
Kind Code:
A3
Abstract:
The invention relates to a depilation head for a depilation apparatus with tearing clamps driven by an electric motor and including a roller (1a) rotatingly mounted about a longitudinal axis thereof. The roller includes at least one row (2) of peripheral tearing clamps, each clamp including at least one mobile blade (5) interacting alternatively with an opposite bearing surface in order to clamp the hairs and to release them, a tubular cage (10a) carrying the tearing clamps and coaxial with a central shaft (12a) including at least one notch (14) of a cam (5a) defining a guiding path for the mobile blade (5) during the rotation of the cage (10a) relative to the central shaft (12a), and a peripheral longitudinal bar (17a) mounted above the row (2) of tearing clamps and including a window (18) through which the mobile blade (5) extends. According to the invention, said window (18) is defined on one side by a radial wall defining a bearing surface for the mobile blade (5) during the alternating movement thereof.

Inventors:
FABRON JEROME (FR)
MAISONNEUVE MARTIAL (FR)
Application Number:
PCT/FR2008/001588
Publication Date:
September 24, 2009
Filing Date:
November 12, 2008
Export Citation:
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Assignee:
SEB SA (FR)
FABRON JEROME (FR)
MAISONNEUVE MARTIAL (FR)
International Classes:
A45D26/00
Foreign References:
FR2858528A12005-02-11
EP0950365A11999-10-20
EP1212960A12002-06-12
GB2407766A2005-05-11
Attorney, Agent or Firm:
KIEHL, Hubert (Chemin du Petit BoisB.P. 172, Ecully Cedex, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1. Tête d'épilation pour un appareil à épiler à pinces d'arrachage entraînées par un moteur électrique comportant un rouleau (1a, 1b) monté rotatif autour de son axe longitudinal; ce rouleau comportant au moins une rangée (2) de pinces d'arrachage périphériques, chaque pince étant formée d'au moins une lame mobile (5) coopérant alternativement avec une surface d'appui en vis-à-vis pour serrer les poils puis les relâcher, une cage (10a, 10b) tubulaire supportant les pinces d'arrachage, coaxiale à un arbre central (12a,12b) comportant au moins une rainure (14) d'une came (15a, 15b) formant chemin de guidage pour la lame mobile (5) lors du mouvement de rotation de la cage (10a, 10b) par rapport à l'arbre central (12a, 12b) et une barrette (17a, 17b) périphérique longitudinale montée par dessus la rangée (2) de pinces d'arrachage et comportant une fenêtre (18) traversée par la lame mobile (5), caractérisée en ce que ladite fenêtre (18) est délimitée sur un côté par une paroi radiale (7) formant surface d'appui pour la lame mobile (5) lors de son mouvement alternatif.

2. Tête d'épilation selon la revendication 1 , caractérisée en ce que deux lames mobiles (5) d'une même rangée sont reliées ensemble à leur base qui comporte un ergot (16) commun parcourant une rainure (14) de came (15a,15b).

3. Tête d'épilation selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce qu'une lame mobile (5) est agencée inclinée par rapport à ladite paroi radiale (7).

4. Tête d'épilation selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la came (15a, 15b) comporte une partie formant came mobile (35a,35b) qui est montée moyennant un ressort de compensation (36) au sein de l'arbre central (12a,12b).

5. Tête d'épilation selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte plusieurs rangées (2) périphériques, les lames de chaque rangée étant décalées en direction de la circonférence du rouleau (1a,1b).

6. Tête d'épilation selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte deux cames (15a, 15b) montées l'une dans le prolongement de l'autre sur l'arbre central (12b), chaque came étant munie d'au moins une rainure parcourue par l'ergot des lames mobiles.

7. Tête d'épilation selon la revendication 6, caractérisée en ce que les rainures d'une came (15a) convergent vers les rainures de l'autre came (15b) dans la zone de commande de la fermeture des pinces.

8. Tête d'épilation selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite barrette (17a,17b) est réalisée en une matière plastique.

9. Tête d'épilation selon la revendication 8, caractérisée en ce que ladite matière plastique est de l'ABS.

10. Tête d'épilation selon l'une des revendications 8 ou 9, caractérisée en ce que ladite paroi radiale (7) a une épaisseur d'au moins 1 mm.

11. Tête d'épilation selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le rouleau (1a,1b) est tenu par un support comportant deux flasques latéraux (47,48) et qui est monté amovible par rapport à un boîtier moteur.

12. Appareil à épiler caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier prévu pour être tenu à la main et renfermant un moteur électrique d'entraînement, caractérisé en ce qu'il comporte une tête d'épilation selon l'une des revendications précédentes.

Description:

TêTE D'EPILATION POUR UN APPAREIL A EPILER A PINCES

D'ARRACHAGE

La présente invention est relative à une tête d'épilation pour un appareil à épiler à pinces d'arrachage susceptible d'être tenu à la main et destiné à éliminer les poils superflus du corps humain.

Ce type d'appareil à épiler comporte généralement des pinces sous forme de lames ou de disques disposés sur un rouleau rotatif, les pinces étant amenées à se fermer et s'ouvrir périodiquement de manière à serrer les poils à proximité de la peau pour les arracher de par la rotation du rouleau et, respectivement, pour évacuer les poils arrachés.

Des appareils à épiler à pinces d'arrachage formées de lames mobiles en pivotement coopérant avec des lames fixes, pinces portées par un cylindre rotatif, sont connus, par exemple du document WO 2006/037392. Cet appareil fait toutefois appel à un actionnement de chaque lame, ce qui rend la construction complexe et l'assemblage délicat.

Le document US 2005/0101971 décrit un autre type d'appareil à épiler où les pinces d'arrachage sont formées par plusieurs rangées de lames mobiles en translation venant en appui contre des lames fixes en vis-à-vis, toutes les lames mobiles d'une rangée étant portées par une navette périphérique d'un cylindre rotatif. Chaque navette comprend des ergots qui, lors de l'entraînement en rotation de la navette autour d'un axe central, coopèrent avec une came comportant des rainures réalisées sur la périphérie d'un arbre central fixe. Les navettes sont disposées autour de l'arbre à came, en étant mobiles axialement le long de cet arbre, tout en étant bloquées radialement par des éléments intermédiaires de liaison. Pour assembler le cylindre rotatif, on fait glisser l'arbre portant les navettes le long des premiers éléments de liaison de maintien radial des navettes, puis on insère les lames fixes, une à une, sur les premiers éléments de liaison, pour ensuite faire glisser axialement des seconds

éléments de liaison qui empêchent le mouvement radial des lames fixes. L'ensemble ainsi obtenu est ensuite solidarisé par une fixation axiale à vis. Cet appareil, tout en présentant une structure plus simple que le précédent, fait toutefois appel à de nombreuses pièces, ainsi qu'à des éléments de liaison imbriqués et assemblés par glissement axial, rendant son assemblage laborieux.

Une solution améliorée a été proposée dans le document FR 2 858 528 au nom de la demanderesse, où deux lames mobiles d'une rangée sont reliées ensemble par leur base comportant un ergot qui est amené à parcourir une rainure de came pratiquée à la périphérie d'un arbre central fixe. Les lames mobiles d'une rangée sont montées sur une cage périphérique rotative et sont amenées à effectuer un mouvement de translation alternative en se déplaçant axialement contre des lames d'appui en vis-à-vis. Deux lames d'appui voisines sont reliées ensemble et sont supportées avec une possibilité de coulissement dans une fente pratiquée à la base de l'ensemble formé par deux lames mobiles. Deux ensembles de lames mobiles et d'appui sont montés l'un dans le prolongement de l'autre, avec les lames centrales mobiles imbriquées, le tout étant maintenu radialement par une barrette externe. D'assemblage plus simple que l'appareil du document précédent, on s'est rendu compte que l'agencement coulissant des lames d'appui était sujet à des grippages en fonctionnement et que, de par l'enchevêtrement des lames mobiles, il y avait une certaine dissipation de l'effort appliqué au niveau des surfaces de serrage.

Le but de la présente invention est de remédier au moins en partie aux inconvénients précités et de proposer un appareil à épiler comportant une tête d'épilation à pinces d'arrachage de structure simplifiée, tout en étant fiable en fonctionnement.

Un autre but de l'invention est un appareil à épiler comportant une tête d'épilation ayant un nombre réduit de composants et se prêtant à un assemblage automatisé.

Un autre but de l'invention est un appareil à épiler comportant une tête d'épilation à pinces d'arrachage apte à réduire la douleur ressentie lors de l'arrachage, à assurer une qualité d'épilation constante pour toute sa durée de vie, tout en permettant sa réalisation en grand nombre à coût réduit.

Ces buts sont atteints avec une tête d'épilation pour un appareil à épiler à pinces d'arrachage entraînées par un moteur électrique comportant un rouleau monté rotatif autour de son axe longitudinal; ce rouleau comportant au moins une rangée de pinces d'arrachage périphériques, chaque pince étant formée d'au moins une lame mobile coopérant alternativement avec une surface d'appui en vis-à-vis pour serrer les poils puis les relâcher, une cage tubulaire supportant les pinces d'arrachage, coaxiale à un arbre central comportant au moins une rainure d'une came formant chemin de guidage pour la lame mobile lors du mouvement de rotation de la cage par rapport à l'arbre central et une barrette périphérique longitudinale montée par dessus la rangée de pinces d'arrachage et comportant une fenêtre traversée par la lame mobile, du fait que ladite fenêtre est délimitée sur un côté par une paroi radiale formant surface d'appui pour la lame mobile lors de son mouvement alternatif.

La tête d'épilation comporte donc un rouleau rotatif à lames mobiles périphériques dont la partie inférieure (opposée à leur bord de pincement) est amenée à parcourir une rainure de came axiale pratiquée sur un arbre central ce qui provoque un mouvement axial en translation de va-et-vient de la lame mobile lors de son mouvement de rotation relatif à l'arbre central par rapport à une surface d'appui en vis-à-vis.

Selon l'invention, la surface d'appui en vis-à-vis est matérialisée par la paroi radiale de la fenêtre d'une barrette périphérique longitudinale qui coiffe une rangée de lames mobiles tenues par une cage coaxiale à l'arbre central. Par paroi radiale, on comprend une paroi comportant une surface agencée selon un plan radial du rouleau rotatif. Les parois radiales de la barrette ont été dimensionnées de manière à ce qu'elle présentent, d'une part, une zone de contact avec la lame mobile de dimensions équivalentes à celle de cette

dernière et, d'autre part, suffisamment de rigidité pour encaisser l'effort transmis par la lame mobile lorsqu'elle s'applique contre la paroi pour pincer les poils. Ainsi, les parois radiales sont réalisées en une pièce monobloc avec la barrette pour faciliter la réalisation et surtout l'assemblage de la tête d'épilation. Une telle pièce monobloc peut être réalisée en une même matière plastique ou être une pièce bi-matières, par exemple les parois formant surfaces d'appui peuvent être réalisées en métal, puis surmoulées avec la barrette.

Toutes les surfaces d'appui d'une rangée étant réalisées en une seule pièce avec la barrette, l'assemblage de la tête d'épilation se trouve grandement simplifié. De surcroît, les lames mobiles d'une rangée étant montées sur la surface extérieure de la cage tubulaire qu'elles traversent jusqu'à ce que leur base vienne coopérer avec la rainure de la came de l'arbre central, l'ensemble d'une rangée de lames est maintenu radialement par une barrette périphérique longitudinale réalisée monobloc avec les lames d'appui et qui vient coiffer l'ensemble en prenant appui sur la cage.

De préférence, deux lames mobiles d'une même rangée sont reliées ensemble à leur base qui comporte un ergot commun parcourant une rainure de came.

Ceci permet de simplifier davantage la construction et le montage de la tête d'épilation, une rangée pouvant comporter un ou plusieurs groupes de deux lames mobiles monobloc. De surcroît, un tel ensemble de lames mobiles monobloc reliées longitudinalement est mieux guidé dans son cheminement parallèlement à l'axe longitudinal du rouleau dans un rail de guidage correspondant prévu dans les parois de la cage.

Avantageusement, une lame mobile est agencée inclinée par rapport à ladite paroi radiale.

Un tel agencement sous un certain angle par rapport au plan radial du rouleau permet d'avoir un contact linéaire avec la paroi d'appui permettant une meilleure prise du poil. De surcroît, les lames mobiles sont réalisées en une tôle métallique

par découpage, puis déformation des parties d'extrémité. Des lames mobiles inclinées par rapport à leur base ont une certaine flexibilité permettant de se déformer lorsqu'elles prennent appui contre une paroi rigide pour réaliser un contact effectif de prise de poil avec celle-ci, sans couper le poil.

De préférence, la came comporte une partie formant came mobile qui est montée moyennant un ressort de compensation au sein de l'arbre central.

Un tel moyen élastique de compensation est prévu pour exercer une force axiale sur la came et ainsi rattraper les jeux dus aux tolérances de fabrication, au montage et à l'usure des pièces en mouvement, notamment au niveau des rainures des cames. Ce moyen élastique permet, de surcroît, un bon arrachage des poils même en utilisant des lames mobiles rigides.

Avantageusement, la tête d'épilation comporte plusieurs rangées périphériques, les lames de chaque rangée étant décalées en direction de la circonférence du rouleau.

De telles lames décalées sur la circonférence du rouleau permettent de décaler de la même manière la zone de pincement et avoir ainsi moins de pinces actives simultanément, ce qui permet de diminuer la douleur ressentie lors de l'arrachage.

De préférence, la tête d'épilation comporte deux cames montées l'une dans le prolongement de l'autre sur l'arbre central, chaque came étant munie d'au moins une rainure parcourue par l'ergot des lames mobiles.

Une came présente au moins une rainure sinueuse périphérique qui assure le mouvement axial de va-et-vient des lames mobiles parcourant cette rainure. Deux cames montées dans le prolongement l'une de l'autre permettent ainsi d'avoir plusieurs pinces travaillant dans une zone d'épilation plus large pour plus d'efficacité.

Avantageusement, les rainures d'une came convergent vers les rainures de l'autre came dans la zone de commande de la fermeture des pinces.

Ceci permet d'obtenir une fermeture simultanée des lames d'une rangée commandées par deux cames différentes dont l'effort appliqué est équilibré au sein de l'ensemble formant tête d'épilation.

De préférence, ladite barrette est réalisée en une matière plastique.

Une telle barrette à formes complexes est ainsi réalisée de manière économique par une technique d'injection en une matière plastique.

Avantageusement, ladite matière plastique est de l'ABS.

De préférence, ladite paroi radiale a une épaisseur d'au moins 1 mm, afin d'avoir suffisamment de rigidité pour supporter la force d'appui d'une lame mobile qui est d'environ 3N.

Avantageusement, le rouleau est tenu par un support comportant deux flasques latéraux et qui est monté amovible par rapport à un boîtier moteur.

L'ensemble du rouleau rotatif est supporté sur un boîtier moteur par des flasques latéraux et des moyens de fixation amovible permettant son remplacement par une autre tête d'épilation ou de dépilation (coupe des poils, exfoliation, etc.).

L'objet de l'invention est également atteint avec un appareil à épiler comportant un boîtier prévu pour être tenu à la main et renfermant un moteur électrique d'entraînement et une tête d'épilation selon l'invention.

L'invention sera mieux comprise à l'étude des modes de réalisation pris à titre nullement limitatif et illustrés dans les figures annexées dans lesquelles :

- la figure 1 est une vue en perspective du rouleau rotatif d'une tête d'épilation selon une première variante de réalisation de l'invention, une

seule rangée de pinces d'arrachage étant représentée pour plus de clarté ;

- la figure 2 est une vue en coupe longitudinale effectuée avec un plan passant au milieu de la rangée de pinces de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de côté à échelle agrandie du rouleau rotatif, certains composants étant retirés pour plus de clarté ;

- la figure 4 est une vue en perspective éclatée du rouleau rotatif de la figure 1 ;

- la figure 5 est une vue en perspective d'une tête d'épilation selon une deuxième variante de réalisation de l'invention, une seule rangée de pinces d'arrachage étant représentée pour plus de clarté ;

- la figure 6 est une vue en coupe longitudinale effectuée avec un plan passant au milieu de la rangée de pinces de la figure 5 ;

- la figure 7 est une vue en perspective éclatée de la tête d'épilation de la figure 5.

Seuls les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention ont été représentés. Pour faciliter la lecture des dessins, les mêmes éléments portent les mêmes références d'une figure à l'autre.

Les figures 1 à 4 illustrent un rouleau rotatif 1a d'une tête d'épilation selon une première variante de réalisation de l'invention. Le rouleau rotatif 1 a est complété de flasques latéraux similaires à ceux (47,48) des figures 5 à 7 qui définissent en leur partie supérieure une fenêtre d'épilation laissant apparaître les pinces d'arrachage du rouleau rotatif 1a. Les flasques latéraux sont munis de moyens de fixation en la partie supérieure d'un boîtier moteur d'un appareil à épiler. Le boîtier moteur comprend généralement un boîtier creux réalisé en une matière plastique et réalisé de manière à pouvoir être tenu à la main, boîtier qui renferme un moteur électrique et un train d'engrenages qui fournit le mouvement de rotation au rouleau rotatif 1a de la tête d'épilation autour de son axe longitudinal X-X.

Le rouleau rotatif 1a comporte plusieurs rangées 2 de pinces d'arrachage, de

préférence six rangées uniformément réparties sur sa circonférence. Pour des raisons de clarté des dessins, une seule rangée 2 a été représentée sur les figures 1 à 4. Les rangées 2 de pinces d'arrachage comportent des lames mobiles 5 tenues par une cage 10a tubulaire, lames mobiles qui coopèrent avec des surfaces d'appui en vis-à-vis, tel qu'il sera expliqué par la suite.

Tel que mieux visible aux figures 3 et 4, la cage 10a présente une forme cylindrique à l'intérieur, l'extérieur ayant une forme générale de prisme hexagonal à six côtés 20 rectangulaires. Chaque côté 20 est délimité au niveau de ses arêtes par des cloisons verticales 21 parallèles ayant chacune un rebord 22 rentrant orienté vers l'intérieur du côté 20. Un logement 23 pour les lames mobiles 5 est ainsi défini sur chaque côté 20, entre les rebords 22 et la base 25 du côté 20. Un découpage 24 traversant est réalisé dans la base 25 de chaque côté 20 permettant à la partie inférieure des lames mobiles 5 de traverser la cage 10a en direction d'un arbre central 12a. La cage 10a est réalisée en une matière plastique, par exemple de l'ABS, par une technique d'injection. La cage 10a est solidaire, sur l'une de ses faces latérales, d'un pignon 30 et est de préférence réalisée en une seule pièce avec ce dernier par la même opération d'injection. Les arrêtes de la cage 10a se prolongent, à l'opposé du pignon 30, par des tiges 31 destinées à s'insérer chacune dans un orifice 32 d'une roue dentée 33 lors de l'assemblage du rouleau rotatif 1 a.

Une lame mobile 5 présente une section transversale en forme de T, tel que mieux visible à la figure 3 où l'on peut voir la cage 10a avec son pignon 30, l'arbre central 12a et, de profil, une lame mobile 5 mise en place sur la cage 10a. Deux lames mobiles 5 voisines appartenant à une même rangée 2 sont reliées à leur base par une entretoise 27 formant une pièce monobloc 29 de forme générale en U (fig. 4). Les lames mobiles 5 et l'entretoise 27 sont de préférence réalisées par découpage et pliage d'une tôle en acier d'une épaisseur d'environ 0.3mm. Les deux lames mobiles 5 sont parallèles entre elles et inclinées d'un angle d'environ 9° par rapport à un plan vertical perpendiculaire à l'entretoise 27, en direction des surfaces d'appui, tel qu'il sera expliqué par la suite. Les bords longitudinaux 28 de l'entretoise 27 sont relevés

en direction de la partie supérieure des lames mobiles 5 et sont destinés à s'insérer dans un logement 23 de la cage 10a, en étant retenus par les rebords 22. La base de cette pièce comporte un ergot 16 fixé par exemple par rivetage au centre de l'entretoise 27 en étant perpendiculaire à celle-ci et orienté vers l'extérieur. Lorsque la pièce monobloc 29 est montée sur un côté 20 de la cage 10a, l'ergot 16 traverse le découpage 24 de la base 25 de celui-ci en direction de l'arbre central 12a.

L'arbre central 12a a une forme générale cylindrique, la partie centrale ayant un diamètre externe inférieur à celui interne de la cage 10a. Les extrémités 11 , de plus faible diamètre, de l'arbre 12a forment paliers de rotation pour le pignon 30 et respectivement la roue dentée 33, les extrémités 11 étant montées fixes dans les flasques latéraux de la tête d'épilation montés, eux, également fixes par rapport au boîtier de l'appareil. L'arbre central 12a comporte une came 15a cylindrique présentant plusieurs rainures 14, 14', 14" parallèles entre elles pratiquées sur sa périphérie. Chaque rainure 14, 14', 14" présente un profil continu à contour fermé sur lequel on observe des zones en pente 19,19', 19" (fig.4) qui guident les lames mobiles en direction de surfaces d'appui en vis-à- vis pour réaliser la fermeture des pinces d'arrachage. Les zones en pente 19,19', 19" sont réalisées sur une pièce à part formant une came mobile 35a montée sur l'arbre central 12a à possibilité de coulissement axial à rencontre d'un ressort de rappel 36. Cette construction est mieux décrite dans le document FR 2 858 528 de la demanderesse. Le ressort de rappel 36 permet ainsi de rattraper le jeu de fonctionnement et l'usure des rainures de came pour assurer toujours un effort constant des lames mobiles contre leurs surfaces d'appui en vis-à-vis et de ce fait un arrachage efficace des poils qu'elles enserrent.

Selon l'invention, les surfaces d'appui coopérant avec les bords de pincement des lames mobiles 5 sont réalisées en une seule pièce avec une barrette 17a périphérique qui vient coiffer un côté 20 d'une rangée 2 de pinces. Une barrette 17a est mieux visible à la figure 4, elle comporte une base 38 rectangulaire ayant des dimensions proches de celles d'un côté 20 de la cage 10a. Des

fenêtres 18 sont pratiquées dans la base 38 et laissent apparaître les bords de pincement des lames mobiles 5, le nombre des fenêtres étant identique à celui des lames mobiles 5. Chaque fenêtre 18 est bordée de parois s'étendant radialement vers l'extérieur du rouleau rotatif, l'une des parois radiales 7 formant surface d'appui pour une lame mobile 5 lors de son mouvement alternatif de translation axiale. La paroi radiale 7 est réalisée en une seule pièce avec la barrette 17a par une technique d'injection d'une matière plastique, par exemple de l'ABS. La paroi radiale 7 présente une épaisseur calculée pour résister sans se déformer au contact avec la lame mobile 5 adjacente. L'épaisseur de la paroi radiale 5 est de minimum 1 mm ce qui lui permet d'avoir une bonne rigidité et de supporter, sans se déformer, une force d'environ 3N qui lui est appliquée par la lame mobile 5. La fenêtre 18 comporte par ailleurs une nervure 40 agencée en vis-à-vis de la paroi radiale 7 qui permet de mieux orienter les poils vers la fenêtre 18. Des picots sphériques 41 sont montés fixes sur la barrette 17a, leur hauteur dépassant légèrement le diamètre du rouleau d'épilation au niveau des lames mobiles afin de stimuler la peau et diminuer la douleur ressentie lors de l'arrachage. La base 38 de la barrette 17a se prolonge vers le bas par deux bords inférieurs 42 recourbés vers l'intérieur prévus pour se fixer sur les rebords 22 d'un côté 20 de la cage 10a.

L'assemblage du rouleau rotatif 1a se fait en introduisant l'arbre central 12a à l'intérieur de la cage 10a. L'arbre central 12a est un sous-ensemble qui a été préalablement réalisé par le montage de la came mobile 35a et du ressort 36 qui prend appui avec l'une de ses extrémités sur la paroi de fond d'un logement cylindrique à l'intérieur de la came mobile 35a, l'extrémité opposée prenant appui contre une paroi latérale de l'arbre 12a (fig.2). Une pièce monobloc 29 est ensuite introduite dans le logement 23 d'un côté 20 de la cage 10a, en exerçant une légère pression pour la faire passer en dessous des rebords 22. L'ergot 16 de la came mobile traverse le découpage 24 pour s'insérer dans une rainure 14 de la came 15a. Cette opération est ensuite répétée pour monter une deuxième pièce monobloc 29 dans le logement d'un côté voisin de la cage 10a, son ergot traversant un découpage 24' pour venir s'insérer dans une

rainure 14' voisine. Tel que mieux visible à la figure 4, les découpages 24,24' et les suivants (non visibles) sont décalés axialement sur la circonférence de la cage 10a afin de permettre une orientation rapide en vue du montage des lames mobiles 5 décalées axialement sur la circonférence du rouleau rotatif 1a. Lorsque toutes les lames mobiles ont été montées sur les six côtés de la cage 10a, on vient insérer de force les barrettes 17a sur la périphérie de la cage, les bords inférieurs 42 d'une barrette 17a venant se fixer sur les rebords 22 d'un côté 20 de la cage 10a. On finit l'assemblage du rouleau rotatif 1a par le montage de la roue dentée 33 à l'extrémité des tiges 31 de la cage 10a.

En fonctionnement, le pignon 30 et la roue dentée 33 reçoivent le mouvement de rotation du moteur électrique du boîtier et font tourner la cage 10a autour de l'axe longitudinal X-X de l'arbre central 12a monté fixe. La cage 10a entraîne les lames mobiles 5 qui suivent les rainures de la came 15a et se déplacent en un mouvement de translation alternative, leurs bords de pincement inclinés en direction des parois radiales 7 viennent en appui contre celles-ci suivant un contact linéaire. Les pinces d'arrachage formées d'une lame mobile 5 et d'une paroi radiale 7 en vis-à-vis sont ainsi fermées en enserrant les poils qui sont ensuite arrachés de par la rotation du rouleau.

Les figures 5 à 7 illustrent une tête d'épilation selon une deuxième variante de réalisation de l'invention. La tête d'épilation comprend un rouleau 1b monté rotatif autour de son axe longitudinal matérialisé par un arbre central 12b monté fixe dans deux flasques latéraux 47, 48. Le rouleau 1 b et les flasques 47,48 sont montés amovibles en la partie supérieure d'un boîtier moteur (non représenté sur les figures). Le rouleau 1 b est réalisé de manière similaire à celui 1a de la variante précédemment décrite, plus particulièrement il a un même diamètre que le rouleau 1a, mais est environ deux fois plus long et, de ce fait comporte deux fois plus de pinces que le premier, il comporte donc quatre pinces d'arrachage pour chaque rangée 2.

Le rouleau 1b comporte un arbre central 12b comportant deux cames 15a, 15b équidistantes en étant orientées en miroir par rapport à un plan vertical passant

par son centre. La came 15a comporte des rainures identiques à celles 14,14', 14" de la figure 4 réalisées sur une partie fixe de l'arbre central 12b et qui se prolongent par des zones en pente identiques à celles 19, 19', 19" de la figure 4 réalisées, elles, sur une partie formant came mobile 35a et qui sont inclinées en direction du plan vertical passant par le centre de l'arbre. La came 15b comporte des rainures réalisées de manière similaire à celles de la came 15a, notamment sur une partie fixe de l'arbre 12b prolongées par des zones en pente réalisées sur une came mobile 35b, mais où, ces dernières sont réalisées dans la zone de fermeture des pinces portées par la came mobile 35b de manière à converger vers celles de la came 15a dans la zone de fermeture des pinces portées par la came 35a. Les rainures de la came 15b sont agencées à une même distance que les rainures de la came 15a par rapport à un plan vertical passant par le centre de l'arbre 12b. Chaque came 15a, 15b comporte une came mobile 35a, 35b montée moyennant un ressort 36 au sein de l'arbre central 12b (f ig. 6).

La cage 10b a les mêmes formes et dimensions radiales que la cage 10a, mais est deux fois plus longue que la première et comporte deux découpages 24 sur chaque côté 20, chaque découpage étant prévu pour recevoir l'ergot 16 d'une pièce monobloc 29 reliant ensemble deux lames mobiles 5.

Des barrettes 17b viennent coiffer les côtés de la cage 10b. Une barrette 17b est similaire à une barrette 17a, mais est deux fois plus longue qu'une barrette 17a de la variante précédente et comporte quatre fenêtres 18 laissant apparaître les bords de pincement des lames mobiles 5. Le bord de pincement d'une lame mobile 5 coopère avec une paroi radiale 7 réalisée en une seule pièce avec la barrette 17b.

L'assemblage du rouleau 1 b se fait de la même manière que l'assemblage du rouleau 1 a, à la différence que l'on monte deux pièces monobloc 29, l'une dans le prolongement de l'autre, sur chaque côté de la cage 10b et que l'on coiffe ensuite avec une barrette 17b.

En fonctionnement, le pignon 30 et la roue dentée 33 reçoivent le mouvement de rotation du moteur électrique du boîtier et font tourner la cage 10b autour de l'axe longitudinal X-X de l'arbre central 12b monté fixe. La cage 10b entraîne les lames mobiles 5 qui suivent les rainures des cames 15a et 15b et se déplacent en un mouvement de translation alternative parallèlement à l'axe X- X. Lors de la fermeture des pinces, les lames mobiles se déplacent par groupe de deux vers le centre du rouleau rotatif 1 b. Les bords de pincement étant inclinés en direction des parois radiales 7, ils viennent en appui contre celles-ci suivant un contact linéaire. Les pinces d'arrachage formées d'une lame mobile 5 et d'une paroi radiale 7 en vis-à-vis sont ainsi fermées en enserrant les poils qui sont ensuite arrachés de par la rotation du rouleau.

Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.