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Title:
DEVICE FOR ASSEMBLING BY CRIMPING LINKING COMPONENTS ON MEANS TO BE ASSEMBLED
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2002/092257
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a device for assembling, by crimping a linking component, means to be assembled, characterised in that it comprises: a) a structure (1) forming a mount with longitudinal axis (2) three sides of which at least enable access to the means to be assembled in the core of said structure in directions perpendicular to said longitudinal axis; b) in the core the structure forming a mount, toothed crimping means forming a ring, consisting of two separable toothed portions, one being fixed, the other being mobile in translation; c) inside said mount, means mobile in longitudinal translation (10) supporting the mobile toothed portion (7) of the crimping ring.

Inventors:
FARAT JEAN (FR)
Application Number:
PCT/FR2002/001658
Publication Date:
November 21, 2002
Filing Date:
May 16, 2002
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Assignee:
MG3 S A R L (FR)
FARAT JEAN (FR)
International Classes:
B21D39/04; (IPC1-7): B21D39/04
Foreign References:
US5323697A1994-06-28
US3851514A1974-12-03
US4107964A1978-08-22
GB962094A1964-06-24
US4625539A1986-12-02
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 009, no. 303 (M - 434) 30 November 1985 (1985-11-30)
Attorney, Agent or Firm:
Gaucherand, Michel (15 rue Emile-Zola, Lyon, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS 1. Dispositif d'assemblage par le sertissage d'une pièce de liaison de moyens à assembler, caractérisé en ce qu'il comporte : a) une structure (1) formant bâti à axe longitudinal (2) dont trois des faces au moins permettent l'accès des moyens à assembler au coeur de ladite structure dans des directions perpendiculaires audit axe longitudina
1. l. b) au coeur de la structure formant bâti, un moyen denté de sertissage formant couronne, constitué de deux parties dentées séparables l'une de l'autre, formant mâchoires, l'une des parties dentée (6) étant placée dans un logement alvéolaire fixe (8), créé dans le bâti (1), et l'autre partie dentée (7), étant placée dans un logement alvéolaire mobile (9) par translation longitudinale, ledit moyen denté constitué des deux parties dentées (6) et (7) séparables : . ayant une surface périphérique externe, créée par les talons des dents (14), (15), (16), (17), (18), (19), (20), (21), adaptée aux surfaces périphériques internes des deux logements alvéolaires fixe (8) et mobile (9), sur lesquelles les talons des dents prennent directement appui,.
2. créant une zone de réserve libre interne (3), sensiblement cylindrique, recevant pièces de liaison et moyens à assembler, délimités par l'extrémité incisive des dents qui viennent simultanément au contact de la pièce de liaison à sertir par déplacement radial, c) à l'intérieur du bâti, un moyen mobile à translation longitudinale (10) portant le logement alvéolaire mobile (9) approprié contenant la partie dentée mobile (7) qui, en position ouverte, créé un passage d'accès transversal (4) de la périphérie vers le coeur, entre les deux parties fixe (6) et mobile (7) du moyen denté et qui, en position fermée, agit simultanément avec la partie dentée fixe, selon un axe de sertissage perpendiculaire à l'axe longitudinal (2), d) le moyen denté formant couronne est constitué de dents, dont les unes sont des dents de guidage et les autres sont des dents guidées intercalées entre les dents de guidage et prenant appui au moins pour partie sur les surfaces latérales des dents de guidage.
3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen denté comporte un nombre pair de dents se partageant en autant de dents de guidage que de dents guidées.
4. Dispositif selon l'une au moins des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le moyen denté comporte huit dents, quatre étant des dents de guidage et quatre étant des dents guidées.
5. Dispositif selon l'une au moins des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les deux parties dentées fixe et mobile constituant le moyen denté comporte préférentiellement chacune un nombre impair de dents.
6. Dispositif selon l'une au moins des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la partie fixe du moyen denté comporte trois dents dont l'une est une dent de guidage et la partie mobile du moyen denté comporte cinq dents, dont trois sont des dents de guidage.
7. Dispositif selon l'une au moins des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que, dans chacune des deux parties dentées, fixe et mobile, du moyen denté de sertissage, les dents constitutives sont reliées entre elles par des moyens de guidage (38), (39), (40), (41) permettant leur déplacement relatif radial dans un mme plan par la prise d'appui des surfaces latérales des dents et leur rapprochement jusqu'au contact total de leurs faces latérales quand les deux parties dentées, fixe et mobile, passent d'un état séparé, c'estàdire ouvert, à un état de contact face contre face, c'estàdire fermé, en position de sertissage de la pièce de liaison.
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens de guidage sont des éléments de tiges cylindriques placés entre les dents dans des logements appropriés.
9. Dispositif selon l'une au moins des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que, dans chacune des deux parties dentées, fixe et mobile, du moyen denté de sertissage, les dents constitutives sont reliées entre elles par des moyens élastiques de séparation ou de rappel quand les deux parties dentées, fixe et mobile, passent d'un état fermé au moment où s'achève l'opération de sertissage, à un état ouvert pour lequel la partie dentée mobile s'est écartée de la partie dentée fixe.
10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que les moyens élastiques de séparation ou de rappel sont des ressorts hélicoïdaux.
11. Dispositif selon l'une au moins des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que chacune des parties dentées fixe et mobile ont une dent solidaire de la surface interne du logement alvéolaire correspondant.
12. Dispositif selon l'une au moins des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que la surface interne de chaque logement alvéolaire fixe et mobile et la surface externe du talon de chaque dent sont des surfaces de section en arc de cercle ou de section du type sensiblement polygonale.
13. Dispositif selon l'une au moins des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que la surface interne des logements alvéolaires fixe (8) et mobile (9) est munie de surfaces interchangeables (50), (51), (52), (53) de glissement des talons des dents.
14. Dispositif selon l'une au moins des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que le moyen mobile à translation (10), portant le logement alvéolaire (9) contenant la partie dentée mobile (7) est un système de type hydraulique, mécanique, pneumatique ou électrique.
15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que le moyen mobile à translation (10) portant le logement alvéolaire (9) contenant la partie dentée mobile (7) est un système hydraulique se déplaçant longitudinalement par translation dans un sens pour l'action de sertissage et dans le sens opposé pour l'évacuation des tubes accouplés sertis et/ou l'introduction des tubes accouplés à sertir.
16. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que le moyen mobile à translation (10) portant le logement alvéolaire (9) contenant la partie dentée mobile (7) est un système mécanique comportant bielles, manivelles et pignon.
17. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que le moyen mobile à translation (10) portant le logement alvéolaire (9) contenant la partie dentée mobile (7) est un système pneumatique comportant des verrins à multiplication de pression.
18. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que le moyen mobile à translation (10) portant le logement alvéolaire (9) contenant la partie dentée mobile (7) est un système électrique comportant un moteur électrique et un moyen à visécrou.
Description:
DISPOSITIF D'ASEMBLAGE PAR SERTISSAGE DE PIECES DE LIAISON SUR DES MOYENS A ASSEMBLER

Domaine de l'invention L'invention concerne un dispositif d'assemblage par sertissage d'une pièce de liaison appropriée de moyens à assembler pouvant véhiculer une énergie de type hydraulique, pneumatique ou électrique.

Dans le cadre de l'invention, l'expression"pièce de liaison"veut dire que cette pièce particulière qui est destinée à tre sertie, est par exemple un embout, un raccord, une bague, un manchon, un connecteur ou autres pièces similaires dont la zone à sertir est cylindrique.

De mme, dans le cadre de l'invention, l'expression "moyens à assembler"concerne : - les tubes rigides et/ou flexibles qui véhiculent une énergie hydraulique, pneumatique, - les embouts, associés à des tubes, dont l'une des extrémités au moins est sertie sur un tube et dont une autre extrémité au moins comporte un système de raccordement mécanique tel que, par exemple, un pas de vis, un emmanchement à force, un clipsage, un raccordement rapide, un collage, une soudure ou autre moyen similaire, - les câbles mécaniques de soutènement, de traction ou autres, - les câbles électriques qui véhiculent de l'énergie électrique.

Dans le cadre également de l'invention, tous ces moyens à assembler peuvent tre rigides et/ou flexibles, et peuvent comporter deux extrémités à assembler selon un assemblage coaxial, ou plus de deux extrémités à assembler, par exemple trois extrémités dans le cas d'un assemblage en Y ou en T, et par exemple quatre extrémités dans le cas d'un assemblage en X ou en +.

L'invention concerne plus particulièrement un dispositif d'assemblage, par sertissage d'une pièce de liaison appropriée de moyens à assembler ayant une forme complexe avant sertissage.

L'invention concerne également un dispositif d'assemblage, par sertissage d'une pièce de liaison appropriée de moyens à assembler, qui peut tre intégré dans un ensemble industriel de production automatisé.

Etat de l'art Les circuits de distribution d'énergies telles que par exemple hydrauliques, pneumatiques ont pris une place très importante dans de nombreux domaines de la mécanique.

Les manoeuvres à distance et sous efforts des divers organes mécaniques concernent par exemple : - les robots travaillant sur chaînes de montage automobile, - les engins des travaux publics, tels que par exemple les pelles mécaniques, les marteaux piqueurs automobiles, les nacelles aériennes, les grues automobiles à bras télescopiques, ou autres dispositifs, - les flexibles d'extinction,

- les flexibles de plomberie, - dans le domaine de l'automobile, les directions et freinage assistés, la climatisation, - la climatisation domestique et/ou industrielle, - dans le domaine de l'aviation, l'ouverture/la fermeture du train d'atterrissage, la commande des freins montés sur les roues des trains d'atterrissage. Ces divers fluides sont conduits par des canalisations, dont certaines parties ont un caractère rigide quand elles sont situées dans les zones d'implantation non soumises à mouvements mécaniques et dont les autres parties ont, au contraire, un caractère souple, flexible quand elles sont situées dans les zones d'implantation soumises à des mouvements mécaniques tels que translation, rotation de pièces, ou à des vibrations importantes.

Par exemple, la jonction étanche entre la partie terminale d'une canalisation rigide, réalisée en un matériau généralement métallique, et l'extrémité d'une canalisation souple, réalisée en un matériau flexible, éventuellement renforcée dans la masse par une armature appropriée telle que textile, se fait généralement par l'insertion à force d'une longueur limitée de l'extrémité de la canalisation rigide dans une longueur équivalente de la canalisation souple, puis par sertissage à force de la zone de recouvrement des deux canalisations, au moyen d'une pièce de liaison de sertissage enveloppant la canalisation externe.

Pour réaliser l'assemblage par sertissage, au moyen d'une pièce de liaison appropriée de tubes accouplés par leur extrémité, tels que tubes rigides et/ou souples, des dispositifs de sertissage ont été proposés. Ces dispositifs se composent selon les cas :

- d'un ensemble formé de dents, ou mors, encore dénommés segments de matrice, chaque dent étant séparée de celles l'encadrant par un moyen permettant leur position écartée puis leur rapprochement momentané, et enfin leur retour en position écartée, ces dents étant organisées en couronne dans une enceinte annulaire et pouvant tre déplacées simultanément selon un mouvement radial pour permettre leur mise en contact périphérique avec la pièce de liaison à sertir et réaliser son sertissage sur les tubes accouplés qui ont été insérés axialement dans la couronne formée des dents ou mors, - d'un moyen mécanique coaxial à l'ensemble, formé de dents, qui agit sur les dents ou mors pour provoquer leur déplacement radial, - d'un moyen hydraulique agissant sur le moyen mécanique pour provoquer le déplacement radial des dents ou mors, selon un mouvement centripète ou centrifuge.

Selon un premier type à axe vertical (US 4,527,414), le dispositif de sertissage radial d'une bague (51) sur un accouplement de tubes (50,52) par leur extrémité, se compose : - d'une plaque de base (11) percée d'une ouverture tronconique (12), dont la conicité axiale est orientée vers l'aval du dispositif, - de segments de matrice (15) ou mors placés dans l'ouverture conique et un séparateur (25) des segments de matrice monté élastiquement dans l'aval de l'ouverture tronconique (12) qui supporte les segments de matrice (15) ou mors selon une couronne circulaire, ce séparateur et les segments de matrice pouvant ainsi se déplacer axialement,

- d'un ensemble hydraulique (24,30) placé axialement en amont de la plaque de base (11), agissant de l'amont vers l'aval pour pousser les segments de matrice (15) ou mors vers l'aval, c'est-à-dire vers l'extrémité de plus faible diamètre de l'ouverture tronconique (12) de manière à produire un mouvement simultané radial de chaque segment de la matrice.

Ainsi, les tubes (50,52), accouplés par leur extrémité et munis de la bague (5) à sertir, sont introduits axialement par l'aval dans le dispositif de sertissage de telle sorte que la bague à sertir (51) se trouve placée au niveau des segments de matrice (15) qui, sous l'action de l'ensemble hydraulique (24,30), se déplacent radialement et réalisent le sertissage de ladite bague. Au terme du sertissage, les tubes accouplés (50 et 52) et sertis sont extraits axialement du dispositif de sertissage selon un mouvement contraire à celui de l'introduction.

Des dispositifs équivalents et très proches sont décrits dans les brevets US 3,851,514 et GB 962094.

Selon un autre type à axe vertical (US 4,107,964), le dispositif de sertissage radial d'une bague appropriée sur des tubes accouplés par leur extrémité, comporte coaxialement : - une structure annulaire externe faite de deux parties (1) et (2) solidaires l'une de l'autre, dont la partie (1) fait office de chambre hydraulique cylindrique, structure annulaire externe à l'intérieur de laquelle se trouve, dans son aval, une pièce annulaire tronconique (11) solidaire des parties (1) et (2) de la structure annulaire, et dont la conicité est orientée en direction de l'amont du dispositif, - une pièce annulaire (4), mobile, dont la surface interne est tronconique, orientée en direction de

l'amont du dispositif, et dont la surface externe est cylindrique et adaptée à la surface interne de la partie (1) de la structure annulaire externe. Cette pièce annulaire (4) fait office de piston à l'intérieur de la partie (1) de la structure annulaire externe, se déplaçant coaxialement sous l'action d'un fluide hydraulique (7) introduit dans la chambre hydraulique délimitée par la surface interne de la partie (1) et la surface externe de la pièce annulaire (4), -à l'intérieur de la pièce annulaire (4), des segments de matrice ou mors (8), en appui sur la surface annulaire supérieure de la pièce tronconique (11), et maintenus écartés les uns des autres par des ressorts (40) au contact de la surface tronconique interne de la pièce mobile (4), Les tubes accouplés par leur extrémité, munis de la bague à sertir au niveau de l'accouplement, sont introduits axialement (comme dans le premier type de dispositif), mais à la différence du premier type de dispositif, par l'ouverture amont de la pièce (4), jusqu'à ce que la zone à sertir se trouve au niveau des segments de matrice ou mors (8). Le fluide hydraulique sous pression est alors admis dans la chambre hydraulique annulaire (7), en provoquant le déplacement de la pièce piston (4) qui, par le fait de sa conicité interne, provoque le déplacement radial des segments de matrice ou mors (8) et le sertissage de la bague.

Selon un autre type à axe horizontal (US 3,977,065), le dispositif de sertissage radial d'une bague appropriée sur 'des tubes accouplés par leur extrémité comprend coaxialement : - une structure annulaire cylindrique externe faisant office pour partie de chambre hydraulique alimentée par une pompe hydraulique,

- à l'intérieur de cette structure externe, une pièce annulaire (22) faisant office de piston, dont l'extrémité libre est formée d'une chambre annulaire tronconique, - au contact de la paroi de la chambre annulaire tronconique (22), des segments de matrice ou mors (24) qui sont en appui sur une extrémité de la structure annulaire cylindrique externe.

Les tubes accouplés par leur extrémité, munis d'une bague à sertir au niveau de l'accouplement, sont introduits axialement dans le dispositif, jusqu'à ce que la zone à sertir se trouve au niveau des segments de matrice ou mors (24). Sous l'action d'une pression hydraulique, la pièce annulaire (22) faisant office de piston se déplace en provoquant, par la conicité de la chambre annulaire, le déplacement radial des segments de matrice ou mors et le sertissage de la bague.

Selon un autre type de dispositif de sertissage radial (US 5,323,697), le dispositif à bague fermée de sertissage est composé : - d'un bâti composé d'une partie fixe (18) et d'une partie mobile (19) actionnée par deux vérins (25,26) disposés perpendiculairement, de part et d'autre de l'axe longitudinal (A-A) de la pièce tubulaire à sertir, - d'une structure annulaire destinée à accueillir la pièce tubulaire à sertir, cette structure annulaire étant disposée dans un logement alvéolaire formé dans la partie fixe (18) du bâti, et dans la partie mobile (19) du bâti, de telle manière qu'en rapprochant la partie mobile de la partie fixe du bâti, le volume du logement alvéolaire se réduise.

La structure annulaire située dans le logement alvéolaire est composée de : - quatre dents de guidage (31,32,33,34) disposées à 90° les unes par rapport aux autres. Chacune de ces dents de guidage (31,32,33,34) possède un talon formé de deux surfaces planes perpendiculaires entre elles, venant en appui sur des surfaces complémentaires du logement alvéolaire annulaire. Deux dents de guidage opposées (32,34) possèdent une surface plane de leurs talons en appui glissant sur la partie mobile du bâti, et une surface plane de leurs talons en appui glissant sur la partie fixe du bâti, de telle manière qu'en réduisant l'espace alvéolaire, ces deux dents se rapprochent simultanément l'une de l'autre. Une dent de guidage (33) est portée par la partie fixe du bâti et une autre dent de guidage (31) est portée par la partie mobile du bâti, - quatre dents guidées (37,38,39,40) qui sont également positionnées dans la structure de sertissage annulaire. Chaque dent guidée est positionnée entre deux dents de guidage mitoyennes. Chaque dent guidée possède un talon formé de deux surfaces planes formant un angle ouvert à 135°, de telle manière que chacune des surfaces planes des talons des dents guidées vient en appui plan glissant, sur une surface complémentaire d'une dent de guidage mitoyenne.

Lorsque la partie mobile se rapproche de la partie fixe, les quatre dents de guidage se rapprochent radialement et simultanément les unes des autres, poussant ainsi les talons des dents guidées dans un mme mouvement centripète.

De nombreux inconvénients majeurs de ce dispositif apparaissent clairement. A titre illustratif, certains de ces inconvénients sont donnés ci-après : - le dispositif décrit ne permet qu'une insertion axiale de la pièce à sertir, il n'est dès lors pas possible de sertir des pièces coudées ou de formes complexes, - les dents guidées sont maintenues par les dents de guidage par l'intermédiaire de ressorts (55) reliant les dents de guidage mitoyennes à la dent guidée à maintenir. Le système de positionnement par ressort est insuffisant car dans certains cas, la dent guidée peut rester bloquée avec la pièce sertie, entraînant sa séparation du reste de la structure de serrage annulaire. Il y a donc un manque caractérisé de cohérence mécanique entre les dents guidées et les dents de guidage.

Tous ces dispositifs de l'état de l'art relèvent de la mme conception en ce sens que : - l'accès à la zone de sertissage par leur extrémité en vue du sertissage pour les tubes accouplés ne peut se faire que par l'axe du dispositif, c'est-à-dire en introduisant lesdits tubes par un déplacement selon l'axe de la couronne formée des dents ou mors, rendant l'accessibilité à la zone de sertissage limitée ; - le positionnement axial pour le sertissage de tubes accouplés par leur extrémité est coaxial au moyen hydraulique provoquant le déplacement radial des dents ou mors, rendant complexe l'exploitation et le fonctionnement des dispositifs de sertissage ; - les dispositifs eux-mmes, dans leur conception, ne peuvent permettre le sertissage de tubes accouplés par leur extrémité, quant l'un des tubes est coudé, selon

une forme complexe par exemple en U ou V, préalablement au sertissage, ces dispositifs ayant plutôt vocation à sertir un tube rectiligne avec un coude en L dont la branche libre après l'accouplement est très courte et peut dès lors tre insérée dans les dispositifs pour le sertissage ; - les dispositifs de sertissage ne peuvent tre facilement automatisés et dès lors, introduits dans un ensemble de production industrielle automatisé à la chaîne.

Un autre type de dispositif de sertissage radial (JP 60141456), présente une structure formant un bâti (1) à axe longitudinal dont trois faces peuvent tre ouvertes pour permettre l'accès des moyens à assembler, ou à sertir. Un moyen denté ou ensemble de mors est disposé au coeur du dispositif ; ces mors sont composés de deux groupes de dents qui sont identiques entre elles. Un premier groupe de dents est directement fixé sur une partie fixe (2) du bâti (1) qui constitue un. support de dents. Un second groupe de six dents est disposé sur un ensemble mécanique mobile (3) qui constitue également un support de dents poussé par le vérin (91).

Chacune des dents de ces deux groupes possède une base (201), (202), (301), (302), (401), (402), (501) et (502) perpendiculaire à l'axe principal de la dent. Cette base est conformée pour s'assembler avec le support de la dent, de manière à ce que la dent puisse glisser sur ce support dans un mouvement parallèle à sa base. Cet assemblage permet, lors du serrage du mors, de rapprocher les dents entre elles tout en conservant une disposition approximativement coaxiale de ces dents par rapport à l'axe de sertissage.

Le groupe de dents disposé sur l'ensemble mécanique mobile (3) se décompose en trois sous-groupes de dents.

Un premier sous-groupe de dents est composé de deux dents (65), (66) directement assemblées sur le vérin (3) selon le mode d'assemblage des bases de dents énoncé précédemment. Les deux dents de ce sous-groupe sont disposées radialement, en opposition l'une par rapport à l'autre et de part et d'autre de l'axe de poussée principal du vérin (91).

Les deux autres sous-groupes de deux dents chacun, sont identiques entre eux et sont aussi disposés radialement, et en opposition l'un par rapport à l'autre et de part et d'autre de l'axe de poussée principal du vérin (91).

Chacun de ces deux sous-groupes est disposé sur une pièce porte dents mobile (4), (5) montée de manière glissante sur les plans (33), (34) formés dans la partie mobile (3) au bout vérin (91). Ces deux plans formés sont disposés symétriquement par rapport à l'axe de poussée du vérin (91), et sont inclinés à 45° par rapport à ce mme axe.

Les portes dents (4) et (5) sont assemblés de manière glissante sur ces deux plans inclinés de telle manière qu'en refermant l'ensemble de sertissage, les portes dents se plaquent sur des surfaces complémentaires (23), (24) également inclinées par rapport à l'axe de poussée et disposées sur le bâti fixe opposé au vérin (91). Ainsi, en poussant le vérin (91), les portes dents se rapprochent simultanément l'un de l'autre, dans un mouvement linéaire perpendiculaire à l'axe de poussée du piston (91).

Les différents groupes de dents (deux dents par groupe) portés respectivement par le bâti, la tte mobile du piston et les portes dents mobiles sont ainsi aptes à se déplacer de manière radiale, afin de réaliser l'opération de sertissage.

Un inconvénient de ce dispositif est qu'il requiert la présence de deux pièces porte dents mobiles. La présence de ces deux pièces entraîne l'obligation de réaliser des

usinages précis de toutes les surfaces d'assemblage des portes dents avec le bâti et avec la tte du piston.

Un autre inconvénient de ce dispositif est que l'ouverture maximale latérale du dispositif de sertissage est limitée par un rétreint important formé par les dents (63,68) proches de l'ouverture latérale. Ce défaut majeur limite la taille des pièces à sertir lorsque celles-ci sont insérées latéralement. Dans certains cas, la présence des dents (63,68) restreignant une partie de l'ouverture latérale peut occasionner des dégâts sur les pièces à sertir, pouvant entraîner des rejets de fabrication.

Un autre inconvénient de ce système est que les dents de sertissage sont toutes fixées à leurs bases de manière à pouvoir se translater dans une seule direction le long de leurs supports. Ce mode de réalisation a donc pour inconvénient d'utiliser un nombre important d'assemblages, et un nombre important de pièces assemblées, complexifiant ainsi la fabrication du dispositif, et augmentant à la fois le volume du dispositif de serrage et les risques de disfonctionnement de celui-ci.

Chaque dent est positionnée par sa base sur son support, par un contact plan sur plan, il en résulte une instabilité mécanique évidente de la dent lors de l'opération de serrage, limitant ainsi la force maximale de serrage transmissible par chaque dent.

Objet de l'invention Un premier objet de l'invention est de créer un dispositif d'assemblage, par sertissage d'une pièce de liaison, de moyens à assembler avec leur extrémité permettant une accessibilité améliorée en particulier latérale à la zone de sertissage, c'est-à-dire à la couronne constituée par les dents de sertissage.

Un autre objet de l'invention est de créer un dispositif d'assemblage, par sertissage d'une pièce de liaison, de moyens à assembler, cette pièce de liaison pouvant tre aussi bien un embout, un raccord, une bague, un manchon, un connecteur ou autres similaires.

Un autre objet de l'invention est de créer un dispositif d'assemblage, par sertissage d'une pièce de liaison, de moyens à assembler véhiculant de l'énergie de type hydraulique, pneumatique, électrique, ces moyens étant des tubes rigides et/ou flexibles, des embouts associés à des tubes, dont l'une des extrémités au moins est sertie sur un tube et dont une autre extrémité au moins comporte un système de raccordement mécanique, tel que pas de vis, clipsage, raccordement rapide, emmanchement, collage, soudage ou moyens similaires, des pièces mécaniques insérées dans un tube et fixées par le sertissage d'une pièce de liaison, ou encore des câbles électriques.

Un autre objet de l'invention est de créer un dispositif d'assemblage, par sertissage d'une pièce de liaison, de moyens à assembler qui sont des câbles mécaniques de traction, de soutènement ou autres applications.

Un autre objet de l'invention est de créer un dispositif d'assemblage, par sertissage d'une pièce de liaison, de moyens à assembler qui peuvent tre rigides et/ou flexibles, de longueur mme très importante, et qui peuvent comporter deux extrémités à assembler coaxialement ou plus de deux extrémités à assembler dans le cas d'un assemblage d'un moyen de forme complexe, par exemple du type Y, T, X, +.

Un autre objet de l'invention est de créer un dispositif d'assemblage, par sertissage d'une pièce de liaison, de moyens à assembler ayant la capacité de réaliser des sertissages de diamètre précis et dont la précision reste la mme dans la répétition, grâce à une"cote outil".

Un autre objet de l'invention est de créer un dispositif d'assemblage par sertissage d'une pièce de liaison appropriée de moyens à assembler, dont l'un au moins peut avoir, avant le sertissage, une forme complexe, telle que par exemple illustrée par les lettres U, V, Z, W ou le signe-\/ dont la partie coudé peut développer une certaine longueur.

Un autre objet de l'invention est de créer un dispositif d'assemblage par sertissage d'une pièce de liaison appropriée de moyens à assembler qui peut tre automatisé.

Un autre objet de l'invention est de créer un dispositif d'assemblage par sertissage d'une pièce de liaison appropriée de moyens à assembler qui, parce que automatisé, entre dans un ensemble de production industrielle automatisé à la chaîne, comportant toutes les étapes de réalisation et d'assemblage d'un objet fini.

Sommaire de l'invention Conformément aux divers objets précédemment énoncés, le dispositif selon l'invention est apte à éliminer les inconvénients décelés dans l'état de la technique et à apporter, en outre, de nombreux avantages encore inexistants.

Le dispositif selon l'invention d'assemblage par le sertissage d'une pièce de liaison de moyens à assembler se caractérise en ce qu'il comporte : a) une structure formant bâti à axe longitudinal dont trois des faces au moins permettent l'accès des moyens à assembler au coeur de ladite structure dans des directions perpendiculaires audit axe longitudinal.

b) au coeur de la structure formant bâti, un moyen denté de sertissage formant couronne, constitué de deux parties dentées séparables l'une de l'autre, formant mâchoires, l'une des parties dentée étant placée dans un logement alvéolaire fixe, créé dans le bâti, et l'autre partie dentée, étant placée dans un logement alvéolaire mobile par translation longitudinale, ledit moyen denté constitué des deux parties dentées séparables : ayant une surface périphérique externe, créée par les talons des dents, adaptée aux surfaces périphériques internes des deux logements alvéolaires fixe et mobile, sur lesquelles les talons des dents prennent appui, créant une zone de réserve libre interne, sensiblement cylindrique, recevant pièces de liaison et moyens à assembler, délimités par l'extrémité incisive des dents qui viennent simultanément au contact de la pièce de liaison à sertir par déplacement radial. c) à l'intérieur du bâti, un moyen mobile à translation longitudinale portant le logement alvéolaire mobile approprié contenant la partie dentée mobile qui, en position ouverte, créé un passage d'accès transversal de la périphérie vers le coeur, entre les deux parties fixe et mobile du moyen denté et qui, en position fermée, agit simultanément avec la partie dentée fixe, selon un axe de sertissage perpendiculaire à l'axe longitudinal.

Description détaillée de l'invention Le dispositif selon l'invention est conçu de manière telle que le moyen denté formant couronne, constitué de deux parties dentées séparables l'une de l'autre, grâce à la mobilité de l'une d'entre elle, dispose d'un axe de

sertissage perpendiculaire à l'axe de déplacement de la partie dentée mobile. Cette disposition particulière des axes permet un accès facilité par au moins trois de ses faces au coeur du dispositif de sertissage, c'est-à-dire à l'intérieur du moyen denté qui s'ouvre en deux parties.

Selon cette conception particulière du dispositif de sertissage, le moyen denté se composant des deux parties dentées fixe et mobile, a l'aspect d'une couronne dentée quand il est en position fermée, dont la hauteur est contrôlable parce que adaptée à la longueur de la pièce de liaison à sertir : cette couronne est facilement interchangeable en fonction du type de bague à sertir mise en oeuvre.

Dès lors, la facilité d'accès, en particulier latéral, au coeur du moyen denté qui s'ouvre en deux parties, et la hauteur contrôlée du moyen denté, font que le dispositif selon l'invention peut sertir des pièces de liaison, telles que par exemple une bague sur des moyens à assembler, tels que par exemple des tubes de forme très complexe accouplés par leurs extrémités, ces formes étant celles définies par le cahier des charges de l'utilisateur et habituellement données aux dits tubes accouplés après leur sertissage quand le sertissage est pratiqué conformément à l'état de la technique.

Le moyen denté formant couronne selon l'invention est constitué de dents, dont les unes sont des dents de guidage et les autres sont des dents guidées, intercalées entre les dents de guidage et prenant appui au moins pour partie sur les surfaces latérales des dents de guidage.

Le nombre de dents présentes dans le moyen denté est généralement un nombre pair, comportant autant de dents de guidage que de dents guidées : ce nombre peut tre par exemple de huit dents, quatre étant des dents de guidage et quatre étant des dents guidées.

Les deux parties dentées, fixe et mobile, constituant le moyen denté de sertissage en forme de couronne, comporte préférentiellement chacune un nombre impair de dents.

Ainsi, dans le cas où le nombre de dents de la couronne est de huit, la partie fixe du moyen denté en comporte trois dont l'une est une dent de guidage et la partie mobile du moyen denté mobile en comporte cinq, dont trois sont des dents de guidage.

Dans chacune des deux parties dentées, fixe et mobile, constituant le moyen denté de sertissage en forme de couronne, les dents constitutives de guidage et guidées sont reliées entre elles : - par des moyens de guidage permettant leur déplacement relatif radial dans un mme plan par la prise d'appui des surfaces latérales des dents de guidage et des dents guidées, et leur rapprochement jusqu'au contact total de leurs faces latérales quand les deux parties dentées, fixe et mobile, passent d'un état séparé, c'est-à-dire ouvert, à un état de contact face contre face, c'est-à-dire fermé et, dès lors, en position de réalisation du sertissage de la pièce à sertir à"cote d'outil" ; - par des moyens élastiques de séparation ou encore de rappel des dents quand les deux parties dentées, fixe et mobile, passent d'un état fermé au moment où s'achève l'opération de sertissage, à un état ouvert pour lequel la partie dentée mobile s'est écartée de la partie dentée fixe en libérant la pièce sertie des mâchoires et en permettant son évacuation.

Les parties dentées, fixe et mobile, sont placées dans des logements alvéolaires appropriés, fixe et mobile, de telle sorte que chaque partie dentée constitue une mâchoire dont

l'une des dents de guidage est solidaire de la surface interne du logement alvéolaire correspondant.

Chaque dent de guidage comporte un socle dont la surface externe, à l'opposé de la partie incisive de la dent proprement dite, constitue le talon de ladite dent.

Le talon de chaque dent de guidage présente dans chaque partie fixe et mobile du moyen denté de sertissage, a une surface externe adaptée à la surface interne des logements alvéolaires fixe et mobile contenant lesdites parties, de telle sorte que ledit talon de chaque dent de guidage en particulier pour celles non fixées, prend appui et glisse par sa surface externe sur la surface interne des logements alvéolaires le contenant.

La surface interne de chaque logement alvéolaire fixe et mobile et la surface externe du talon de chaque dent de guidage peuvent tre des surfaces de section en arc de cercle ou de section du type sensiblement polygonale.

La surface interne des logements alvéolaires fixe et mobile peut tre munie de surfaces interchangeables de glissement des talons qui peuvent tre facilement démontables et changées, quand, par exemple, une usure par frottement sous l'effort des talons des dents de guidage se manifeste.

Quant aux dents de guidage et guidées de chacune des parties dentées fixe et mobile constituant le moyen denté de sertissage, elles sont assujetties entre elles dans chacune des deux parties, d'une manière telle qu'elles peuvent se déplacer les unes par rapport aux autres, grâce à la présence d'un moyen de guidage et d'un moyen élastique de séparation ou de rappel. Ces deux moyens leur permettent de se rapprocher jusqu'au contact de leurs surfaces latérales, ou de s'éloigner selon que le dispositif de sertissage se ferme ou s'ouvre :

- le moyen de guidage étant constitué généralement par un ensemble de guides, formé, par exemple d'éléments de types cylindriques, tels que tiges de guidage, placés entre les dents dans des logements appropriés, façonnés dans lesdites dents, - le moyen élastique de séparation ou de rappel des dents étant constitué par exemple par un ensemble de ressorts hélicoïdaux montés sur les tiges de guidage.

Enfin, le moyen mobile à translation longitudinale, présent à l'intérieur du bâti et portant dans le logement alvéolaire mobile approprié la partie dentée mobile, est formé de l'un des moyens hydraulique, mécanique, pneumatique ou électrique. Dans le cas où le moyen mobile est : hydraulique, il est formé d'un système hydraulique comportant une chambre hydraulique, un piston porteur de la partie dentée mobile se déplaçant longitudinalement par translation, dans le sens de la fermeture ou de l'ouverture du dispositif de sertissage, sous l'effet d'une pression hydraulique, établie par un circuit hydraulique adéquat, comportant tous les moyens nécessaires à son bon fonctionnement, mécanique, il peut tre formé d'un système comportant bielles, manivelles et pignons, pneumatique, il peut tre formé d'un système comportant des verrins à multiplication de pression, électrique, il peut tre formé d'un système comportant un moteur électrique et un moyen à vis-écrou.

Dès lors, le dispositif d'assemblage par sertissage selon l'invention apparaît se distinguer des autres dispositifs de l'état de la technique : - par sa simplicité de conception mécanique, grâce à la présence d'une couronne dentée formée de deux parties dont l'une fixe et l'autre mobile, facilite l'accessibilité, en particulier latérale, du coeur du dispositif de sertissage, - par sa capacité à réaliser des sertissages de tubes de forme très complexe, - par sa capacité à réaliser des sertissages de diamètre précis et répétitif et dès lors reproductible, grâce au fait que la butée de fin de sertissage est obtenue par le blocage mécanique provoqué par la mise en contact de toutes les faces latérales des dents de guidage et guidées entre elles, donnant une"cote outil".

De plus, le dispositif de sertissage selon l'invention se révèle pouvoir tre inséré dans un ensemble de production automatisée à la chaîne, comportant toutes les étapes de réalisation et d'assemblage d'un objet fini.

La description détaillée du dispositif selon l'invention sera rendue d'autant plus claire qu'elle se fait à l'aide de figures illustratives non limitatives de sa portée.

La figure 1 est une vue en coupe longitudinale du dispositif d'assemblage par sertissage selon l'invention, quand il est en position"ouverte", c'est-à-dire en position d'éjection de la, pièce sertie.

La figure 2 est une vue en coupe longitudinale du dispositif d'assemblage par sertissage selon l'invention, quand il est en position"mi-ouverte", c'est-à-dire au moment où :

- va se produire le sertissage de la pièce à sertir par un mouvement de fermeture du dispositif, - ou bien se produit un mouvement d'ouverture du dispositif immédiatement après sertissage de la pièce en vue de sa libération.

La figure 3 est une vue en coupe longitudinale du dispositif d'assemblage par sertissage selon l'invention quand il est en position fermée, c'est-à-dire au moment où se produit le sertissage de la pièce'à sertir.

La figure 4 est une vue en coupe du moyen denté de sertissage formant couronne dentée constituée de deux parties dentées, l'une fixe, l'autre mobile, chaque partie dentée se composant radialement de dents de guidage et de dents guidées placées entre les dents de guidage.

Selon la figure 1, le dispositif selon l'invention d'assemblage par le sertissage au moyen d'une pièce de liaison, qui est une bague, de moyens à assembler formés de tubes accouplés par leur extrémité, est en position ouverte, c'est-à-dire en position d'introduction et de mise en place de ladite pièce à sertir. Le dispositif comporte une structure (1) formant bâti, à axe longitudinal (2), dont trois des faces permettent l'accès, au coeur (3) de ladite structure, de la pièce à sertir formée par des tubes accouplés par leur extrémité. Cet accès se fait aisément par l'espace (4) qui constitue : - l'espace d'introduction et de mise en place de la pièce à sertir dans le coeur (3) de la structure du dispositif de sertissage, selon un axe (5) perpendiculaire à l'axe longitudinal (2), - puis l'espace de retrait de ladite pièce après sertissage.

A l'intérieur de la structure 1, se trouve le moyen denté en forme de couronne, constitué des deux parties dentées fixe (6) et mobile (7), séparables l'une de l'autre, formant mâchoires de sertissage, la partie dentée (6) étant placée et fixée dans un logement alvéolaire (8) du bâti, coaxialement à l'axe longitudinal (2), tandis que la partie mobile dentée (7) est placée et fixée dans un logement alvéolaire mobile (9) situé à l'extrémité d'un moyen hydraulique (10) faisant office de piston se déplaçant sur commande selon un mouvement de translation, le long de l'axe longitudinal (2), dans le sens des flèches (12) pour la fermeture et (13) pour l'ouverture du dispositif de sertissage.

En position ouverte, toutes les dents de guidage telles que (14) et guidées telles que (15) sont écartées les unes des autres. Lors du déplacement du moyen hydraulique (10), toutes les dents de guidage et guidées se rapprochent et arrivent au contact les unes des autres (figure 2) par prise d'appui de leurs surfaces latérales et leur glissement les unes sur les autres de ces mmes surfaces, jusqu'à ce que le contact entre lesdites surfaces latérales soit achevé, face pour face, au moment où se réalise le sertissage (figure 3).

Les parties dentées fixe (6) et mobile (7), placées dans les logements alvéolaires fixe (8) et mobile (9) sont rendues solidaires des surfaces alvéolaires par la fixation des seules dents de guidage (54) et (55) dans les logements alvéolaires fixe (8) et mobile (9).

Toutes les autres dents de guidage et guidées sont reliées entre elles par des moyens de guidage appropriés et d'éloignement réciproques représentés sur la figure (4).

La surface interne de chaque logement alvéolaire fixe (8) et mobile (9) est munie de surfaces interchangeables de

glissement (50), (51), (52) et (53) sur lesquelles prennent appui et glissent les talons des dents de guidage telles que (14) et guidées telles que (15), autres que les dents de guidage (54) et (55), fixées au fond des logements alvéolaires (8) et (9).

Selon la figure 2, le dispositif d'assemblage par le sertissage au moyen d'une bague d'une pièce formée par deux tubes accouplés par leur extrémité est en conformité avec la description de la figure (1).

Toutefois, à la différence de la figure (1), la figure (2) illustre le cas d'une position semi-ouverte du dispositif selon l'invention, c'est-à-dire le moment où va se produire : - soit le sertissage de la pièce, formée par les tubes accouplés par leur extrémité, placée au coeur (3) du dispositif par le rapprochement par translation selon la flèche (12) et la complète mise en contact de la pièce dentée mobile (7) avec la pièce dentée fixe (6) et par voie de conséquence par le rapprochement de toutes les dents de ces deux pièces sous l'action de la pression exercée par le mouvement du moyen hydraulique (10) sur lesdites pièces dentées fixe et mobile ; - soit la libération de la pièce sertie par écartement des deux pièces dentées (6) et (7), fixe et mobile, conformément au mouvement de translation du moyen hydraulique (10) selon la flèche (13).

Selon la figure (3), le dispositif d'assemblage par le sertissage au moyen d'une bague d'une pièce formée par deux tubes accouplés par leur extrémité est aussi en conformité avec la description de la figure (1).

Cependant, à la différence de la figure (1), la figure (3) illustre le cas de la position fermée du dispositif de sertissage selon l'invention, au moment où s'effectue le

sertissage proprement dit de la pièce à sertir placée au coeur (3) du dispositif. Selon cette figure (3), les pièces dentées mobile (7) et fixe (6) sont au contact le plus rapproché, par l'intermédiaire des surfaces externes des dents de guidage et guidées qui s'épaulent mutuellement et qui glissent les unes sur les autres sous l'action de la pression exercée par le mouvement, selon la flèche (12), du moyen hydraulique (10).

Sous l'impulsion du moyen hydraulique (10), les extrémités incisives des dents de guidage et guidées arrivent au contact radial de la bague à sertir sur la pièce formée des tubes accouplés par leur extrémité et sertissent la bague.

Selon la figure (4), la partie dentée fixe (6) est formée de la dent de guidage (16) et des dents guidées (15) et (17). La partie dentée mobile (7) est formée des dents de guidage (14), (18), (20) et des dents guidées (19) et (20). L'ensemble des deux parties (6) et (7) constitue le moyen denté de sertissage selon l'invention formant couronne.

Dans chacune des deux parties dentées, fixe et mobile, les dents de guidage et les dents guidées sont reliées entre elles par les moyens de guidage (38), (39), (40) et (41) qui sont formés d'éléments cylindriques tels que des tiges de guidage placées entre les dents dans des logements appropriés façonnés dans lesdites dents. Ainsi, les tiges (38) et (39) permettent le déplacement : - des dents guidées (15) et (17) par rapport à la dent de guidage fixe (16), - des dents guidées (19) et (21) par rapport à la dent de guidage (20) mobile.

De mme, les tiges (40) et (41) permettent le déplacement des dents de guidage (14) et (18) par rapport à la dent de guidage (20) mobile.

De plus, les moyens de guidage (38), (39), (40) et (41) sont accompagnés de moyens élastiques de séparation qui sont, dans le cas présent, des ressorts hélicoïdaux (60, 61,62,63,64,65) placés respectivement autour desdits moyens de guidage (41), (40), (38), (39).

Dans chacune des parties dentées, mobile et fixe, chaque dent de guidage, par exemple la dent de guidage (14), comporte un socle (22) situé à l'opposé de la dent (23) proprement dite, ledit socle constituant le talon de ladite dent (23).

Le talon de chaque dent de guidage, par exemple la dent de guidage (14), a une surface externe (24), (25), (26) adaptée, par sa forme, aux surfaces internes des logements alvéolaires fixe (8) et mobile (9) : dans le cas présent, les. sections ou coupes de la surface interne de chaque logement alvéolaire (8) et (9) et de la surface externe des talons de chaque dent de guidage quand lesdites dents sont au contact total les unes des autres (selon la figure 3), sont du type polygonal.

Selon les figures (1) à (4), quand le dispositif selon l'invention passe d'un état ouvert (figures 1 et 4) à un état fermé (figure 3) pour effectuer le sertissage proprement dit au moyen d'une bague d'une pièce formée de deux tubes accouplés par leur extrémité, ladite pièce étant introduite au coeur (3) (figure 1) de deux parties dentées fixe (6) et mobile (7), le moyen mobile de translation (10) portant la partie dentée mobile (7), se déplace longitudinalement selon le sens de la flèche (12) sous l'action d'une pression hydraulique. La pièce dentée mobile (7) entre en contact avec la pièce dentée fixe (6) (figure 2), les dents de guidage et guidées se rapprochant

les unes des autres sous l'action du déplacement du moyen hydraulique (10) dans le sens de la flèche (12) (figure (1)) en fermant l'accès (4).

Sous la contrainte des surfaces internes des logements alvéolaires (8) et (9), les dents de guidage telles que (14) sont soumises par leurs surfaces externes (24), (25), (26) à des déplacements forcés, longitudinal et radial, entraînant selon les mmes déplacements les dents guidées intercalées entre les dents de guidage.

Les dents de guidage (14), (16), (18) et (20) sont ainsi entraînées dans un mouvement radial en direction de l'axe de sertissage. Les dents guidées comme la dent (15) ont, à l'opposé de leurs parties incisives, un socle généralement formé par deux surfaces planes perpendiculaires entre elles comme les surfaces planes (31) et (36). Ces surfaces planes du socle des dents guidées sont conformées pour venir en appui avec les surfaces planes complémentaires portées par les dents de guidage voisines, comme par exemple les dents de guidage (14) et (16).

En prenant l'exemple des dents de guidage (14) et (16) et de la dent guidée (15) qui sont représentatives des autres dents de guidage (14), (18) et (20) et des autres dents guidées (17), (19), (21), les surfaces planes (31) et (36) du socle de la dent guidée sont ainsi poussées au moment de la fermeture du dispositif de sertissage, par les surfaces planes complémentaires des dents voisines (28, 37). Les surfaces planes des socles des dents guidées et les surfaces complémentaires des dents de guidage sont arrangées de manière à se trouver soit parallèles au sens de déplacement des dents de guidage (16) et (20), soit parallèles au sens de déplacement des dents de guidage (14) et (18). Grâce à cet arrangement structurel, au moment de l'ouverture complète du dispositif de sertissage, les dents (18), (19), (20), (21) et (22) peuvent tre translatées librement dans le sens des flèches (12) et (13) de la figure 1, sans qu'aucun blocage

mécanique ne gne le désassemblage de la partie dentée fixe, d'avec l'autre partie dentée mobile.

Ainsi, dans ces mouvements, la dent de guidage (14) se rapproche des dents guidées (21) et (15) qui elles-mmes se rapprochent des dents de guidage (16) et (20).

Les surfaces latérales (27) et (29) de la dent de guidage (14) parviennent à un contact total avec les surfaces latérales correspondantes de la dent guidée (21).

De mme, les surfaces latérales (28) et (30) de la dent de guidage (14) parviennent à un contact total avec les surfaces latérales respectives (31) et (32) de la dent guidée (15).

De mme, les surfaces latérales (34) et (36) de la dent guidée (15) parviennent à un contact total avec les surfaces (35) et (37) de la dent de guidage (16).

Selon ces mouvements, toutes les dents (22) de guidage et guidées sont, par leurs contacts entre toutes les faces latérales, animées d'un mouvement radial centripète qui les conduit à réaliser le sertissage attendu (figure 3).

Dès lors que le sertissage est achevé, la pression hydraulique en (11) est inversée. Le moyen mobile (10) se déplace selon la flèche (23).

La partie dentée mobile (7) se détache de la partie dentée fixe (6). Toutes les dents de guidage et guidées s'écartent les unes des autres selon un mouvement radial centrifuge, sollicitées qu'elles sont par les moyens élastiques de séparation (non représentés) et guidées par les tiges de guidage (38), (39), (40) et (41).

Au terme de ces mouvements, le dispositif de sertissage reprend la position de la figure (1) en libérant la pièce

sertie qui est expulsée par l'accès latéral (4) à nouveau ouvert.

Le dispositif d'assemblage, par le sertissage d'une pièce de liaison, de moyens à assembler, peut tre utilisé sans aucune restriction : - dans le sertissage de pièces de liaisons, telles que embout, raccord, bague, manchon, connecteur et autres pièces de liaisons similaires, - pour l'assemblage par sertissage de moyens à assembler qui peuvent : tre des tubes rigides et/ou flexibles qui véhiculent des énergies hydrauliques ou pneumatiques, des embouts associés à des tubes dont l'une des extrémités au moins peut tre sertie et l'autre extrémité comporte un système de raccordement, tel que pas de vis, clipsage, raccordement rapide, emmanchement, collage, soudage, tre des pièces mécaniques insérées dans un tube et fixées par sertissage d'une pièce de liaison, tre des câbles électriques véhiculant de l'énergie électrique, tre des câbles mécaniques de traction, de soutènement, comporter au moins deux extrémités à assembler, dans le cas d'assemblage complexe en Y, T, X ou +, avoir, avant sertissage, une forme complexe en U, V, Z, W ou conforme au signe. tre automatisé, dans un ensemble de production industrielle à la chaîne.