La présente invention se rapporte aux dispositifs de fixation d'un élément à fixer sur un support tel qu'une lamelle ou une planche, par exemple en bois, afin de réaliser des revêtements de mur ou de sol.

Plus particulièrement, elle concerne un dispositif de fixation d'un élément sur un support, le dispositif comportant au moins un organe fixé d'un côté sur le support et sur son autre côté destiné à être relié à l'élément à fixer, cet organe étant avantageusement sous la forme d'un couple d'ailes.

Il est connu du document EP 1 691 002 un dispositif de fixation de lamelles de bardage comportant une première partie comprenant des éléments de fixations sensiblement en forme de T, et une deuxième partie comportant une gorge sensiblement en forme de U, avec des bords supérieurs délimitant une ouverture. Les éléments de fixation et les bords supérieurs de la gorge coopèrent ensemble de sorte à maintenir les éléments de fixation emboîtés dans la gorge. Pour ce document, lors du désemboîtement des lamelles, l'élément de fixation est déformé et encourt un risque de détérioration irréversible.

Le document US 5 394 667 décrit un dispositif de fixation de plancher dans lequel les planches sont fixées à des poutres par l'intermédiaire d'un clip de fixation. Le clip de fixation comporte des ailes qui se déforment et s'engagent dans les côtés des rainures.

Le document DE 20 2010 0009449 décrit l'état de la technique le plus proche en mentionnant les caractéristiques du préambule de la revendication 1. Un tel dispositif de fixation de ce document n'assure pas une fixation suffisante et solidaire entre tous les organes de fixation, ceci notamment lorsque l'élément à fixer s'étend dans un plan vertical, par exemple pour un revêtement de mur.

Le but de la présente invention est de pallier ces inconvénients et de proposer un dispositif de fixation permettant d'assurer une fixation sûre et efficace, répartie également sur toute la longueur du support, tout en étant réversible de sorte à pouvoir emboîter et désemboîter facilement l'élément de fixation et par conséquent de pouvoir mettre en place et retirer facilement un élément sur un support.

A cet effet, le but de la présente invention pour un dispositif conformément au préambule de la revendication 1 est résolu par les caractéristiques de la partie caractérisante de la revendication 1.

Grâce à ces dispositions, le dispositif de fixation selon l'invention assure un meilleur maintien de l'élément sur le support, tout en permettant de retirer l'élément sans arrachement du dispositif de fixation. Les organes de fixation sous la forme d'un couple d'ailes sont solidarisés entre eux ce qui permet une fixation robuste de l'élément. De plus, il n'est pas nécessaire d'usiner une gorge du côté de la face inférieure de la lamelle pour constituer un espace vide, cet espace vide pouvant être obtenu dans un mode préféré de réalisation de l'invention par l'écartement entre portions de l'élément. Cet espace vide absorbe au moins en partie les tensions naturelles inhérentes au bois ou à tout autre matériau de construction.

Les revendications dépendantes 2 à 17 décrivent des modes de réalisation préférentiels du dispositif selon l'invention.

L'invention concerne aussi un revêtement de bâtiment comportant au moins un élément destiné à être monté sur un mur d'un bâtiment lui servant de support, caractérisé en ce qu'il comporte un tel dispositif de fixation.

La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit réalisée sur la base des dessins annexés dans lesquels :

- les figures 1 , 3, 5, 7, 8, 9, 11 , 13, 15, 17, 19, 21 , 23, 27, 29 représentent une vue en coupe longitudinale de lamelles de bardage montées sur un dispositif de fixation selon l'invention,

- les figures 2, 4, 6, 10, 12, 14, 16, 18, 20, 22, 24, 25, 28, 30 représentent une vue en perspective du dispositif de fixation selon l'invention,

- la figure 26 représente une vue agrandie en perspective d'une partie du dispositif de fixation.

Afin d'illustrer et d'expliquer au mieux l'invention, la description qui suit décrit un dispositif de fixation selon l'invention permettant de fixer des lamelles de bardage sur un mur d'un bâtiment. Toutefois le dispositif de fixation n'est pas limité à cette application et pourrait être utilisé pour fixer du lambris, ou une palissade sur un mur vertical ou encore des éléments de terrasse, un parquet ou un plancher sur un sol horizontal. Les pièces en bois sont des éléments préférés pour l'utilisation du dispositif de fixation mais ce dispositif n'est pas limité à une seule application concernant des pièces en bois, ces pièces pouvant être métalliques, plastiques ou autres. De même, les lamelles de bardage peuvent s'étendre verticalement, horizontalement ou de manière inclinée par rapport à l'horizontal.

De manière connue, les lamelles de bardage sont agencées selon un pas déterminé, de manière à réaliser un revêtement présentant un aspect régulier. La présente invention peut être utilisée pour un revêtement formé de lamelles de bardage longitudinales. Les lamelles de bardage peuvent être destinées à être fixées sur un support non représenté tel qu'un mur vertical d'un bâtiment. La fixation des lamelles sur le support est réalisée par l'intermédiaire d'au moins un dispositif de fixation comportant une première partie sous forme d'une base reliée au mur formant le support et une deuxième partie reliée aux lamelles formant les portions de l'élément à fixer.

Dans ce qui va suivre, il est entendu par largeur du support 1 et de l'élément à fixer 2, la dimension qui n'est pas dans le plan des figures 1 ,3, 5, 7, 9, 11 , 13, 14, 15, 17, 19, 21 , 23, la hauteur du support 1 et de l'élément à fixer 2 étant la dimension perpendiculaire au tracé du support 1 visible à ces figures, la longueur étant prise dans le sens de l'étendue du support 1.

En se référant aux figures annexées à la présente description, le dispositif selon l'invention sert à la fixation d'un élément 2 sur un support 1. Le support 1 comporte une base 3 s'étendant dans la longueur du dispositif de fixation sur laquelle sont montées au moins une première et une deuxième aile 4, 5 formant un couple s'étendant chacune entre une extrémité inférieure fixée par un point d'ancrage 6 sur la base 3 et une extrémité supérieure 4a, 5b recourbée insérée dans l'élément à fixer 2. La base 3 peut être d'un seul tenant ou divisée en plusieurs modules, comme il sera décrit ultérieurement.

Les ailes 4, 5 du couple sont disposées inclinées l'une vers l'autre de sorte que l'extrémité supérieure 4a, 5b recourbée de chacune se prolonge au- delà de l'autre, chacune des ailes 4, 5 d'un couple étant élastiquement déformable entre une position de repos dans laquelle elle n'est soumise à aucune contrainte et une position de préparation à l'insertion dans laquelle l'extrémité supérieure 4a, 5b recourbée de chacune des ailes 4, 5 du couple est rapprochée de l'extrémité supérieure 4a, 5b recourbée de l'autre.

L'élément à fixer 2 reçoit en son intérieur l'extrémité supérieure recourbée 4a, 5a d'une aile 4, 5 associée, cette extrémité supérieure 4a, 5a étant recourbée de façon à s'étendre à l'intérieur dudit élément à fixer 2 de sorte que les deux ailes 4, 5 à partir de leur position dé préparation à l'insertion tendent à revenir élastiquement en position de repos et à pénétrer dans l'élément à fixer 2 en y étant maintenues par emboîtement. La réception de l'extrémité supérieure recourbée 4a, 5a d'une aile 4, 5 peut se faire à une extrémité longitudinale de l'élément à fixer 2, de préférence à la jonction entre deux portions de l'élément à fixer 2 ou en alternative et/ou en complément à une portion de l'élément à fixer 2 faisant face à la base 3. Une caractéristique essentielle de la présente invention est que la base 3 porte au deux couples d'ailes 4, 5.

L'élément 2 peut être divisé en au moins deux portions consécutives 2a, 2b, 2c dans le sens de sa longueur, mais ceci n'est pas obligatoire. Un espace vide 7 peut exister entre deux portions 2a, 2b, 2c à leur jonction ou être aménagé sur une des portions 2a, 2b, 2c, par exemple sur une face en vis-à-vis du support 1 pour l'introduction des extrémités des ailes 4, 5 du support en son intérieur, comme il sera vu ultérieurement.

L'espace vide 7 est adapté à coopérer avec le support 1 de la façon suivante. Ce support 1 comporte une base 3 s'étendant dans la longueur du dispositif de fixation. La base 3 est montée sur le support 1 , tel qu'un mur pour des lamelles de bardage ou un sol pour des lamelles de plancher, par des moyens de fixation connus de l'homme du métier. La base 3 peut être emboîtée sur un rail lui-même fixé au support 1.

Sur la base 3 sont montées au moins une première 4 et une deuxième aile 5 formant un couple. Ces ailes 4 et 5 s'étendent chacune entre une extrémité inférieure fixée sur la base 3 par un point d'ancrage 6 et une extrémité supérieure 4a ou 5a qui est recourbée par rapport au reste des ailes 4 ou 5.

Les ailes 4 ou 5 d'un couple sont disposées inclinées l'une vers l'autre suivant un angle d'inclinaison de sorte que l'extrémité supérieure recourbée 4a ou 5a de chacune se prolonge au-delà de l'autre. Les angles d'inclinaison sont avantageusement sensiblement identiques et peuvent présenter une valeur comprise entre 10° et 70°, de préférence 25°. Chacune des ailes 4 ou 5 d'un couple est élastiquement déformable entre une position de repos dans laquelle elle n'est soumise à aucune contrainte et une position de préparation à l'insertion dans laquelle l'extrémité supérieure recourbée 4a ou 5a de chacune des ailes du couple est rapprochée de l'extrémité supérieure recourbée 4a ou 5a de l'autre.

L'espace vide 7 peut présenter une forme d'entonnoir, la section la plus ouverte de cet entonnoir étant celle orientée vers le support 1 et chaque portion 2a, 2b, 2c consécutive présentant au niveau de la section la plus fermée de l'entonnoir un logement 8. Chaque logement 8 reçoit en son intérieur l'extrémité supérieure recourbée 4a ou 5a d'une aile 4 ou 5 associée. Cette extrémité supérieure 4a ou 5a est recourbée de façon à s'étendre à l'intérieur dudit logement 8 de sorte que les deux ailes 4 ou 5 à partir de leur position de préparation à l'insertion dans le logement 8 tendent à revenir élastiquement en position de repos et à pénétrer dans le logement 8 en y étant maintenues par emboîtement.

L'extrémité supérieure recourbée 4a ou 5a de chaque aile 4 ou 5 peut être logée dans la portion 2a, 2b ou 2c disposée au-dessus de son point d'ancrage 6 au support 1. Ceci est montré notamment aux figures 7 à 10. Inversement, l'extrémité supérieure recourbée 4a ou 5a de chaque aile 4 ou 5 peut être logée dans l'autre portion 2a, 2b ou 2c que celle disposée au-dessus de son point d'ancrage 6 au support 1. Ceci est montré notamment aux figures 1 à 3, les ailes 4 et 5 se croisant pour former en vue latérale un X.

Ces ailes 4, 5 et la base 3 peuvent être fabriquées en polyéthylène ou en polypropylène régénéré et sont réalisées par moulage de sorte que l'ensemble formé par les ailes 4, 5 et la base 3, à laquelle les ailes 4 et 5 sont fixées par leur point d'ancrage 6, soit réalisé en une seule pièce. Selon une variante de réalisation, les ailes 4, 5 sont réalisées en métal, en aluminium ou en PVC.

Selon une autre variante de réalisation, les ailes 4, 5 peuvent être montées pivotantes sur la base 3 et maintenues à des positions angulaires différentes par l'intermédiaire de moyens de réglage connus de l'homme du métier.

L'espace vide 7 pouvant exister entre au moins deux portions consécutives 2a ou 2b ou 2c peut séparer entièrement ces deux portions 2a ou 2b ou 2c. Ceci est montré notamment aux figures 1 , 5, 7, 9, 13, 15, 19.

Inversement, l'espace vide 7 pouvant exister entre au moins deux portions consécutives 2a, 2b ou 2c est borgne à son extrémité opposée au support 1 , l'espace vide 7 étant alors fermé à son extrémité opposée au support 1 par un recouvrement 9 faisant saillie d'une des deux portions consécutives 2a, 2b ou 2c. Ceci est montré notamment aux figures 3, 11 , 17, 21. Par exemple et sans que cela soit limitatif, les portions consécutives 2a, 2b ou 2c peuvent être des lamelles de bardage et les extrémités longitudinales de deux lamelles de bardage sont emboîtées l'une dans l'autre. Telles qu'illustrées aux figures 3, 11 , 17, 21 , les lamelles peuvent être emboîtées les unes dans les autres par un emboîtement du type mâle-femelle empêchant toute translation dans un plan perpendiculaire à la direction longitudinale de l'ensemble.

Les première et deuxième ailes 4 ou 5 formant un couple peuvent être décalées dans la largeur du support 1 , une ailette 10 de hauteur inférieure et disposée en vis-à-vis de chaque première ou deuxième aile 4 ou 5 dans le sens de la longueur étant prévue. Cette ailette 10 est alignée en largeur avec l'aile associée à cette première ou deuxième aile 4 ou 5. Au moins une ailette 10 alignée en largeur avec l'aile associée 4 ou 5 est monobloc avec ladite aile associée. Cela est particulièrement visible aux figures 2, 4, 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18, 20, 22, 24.

Chaque aile 4 ou 5 peut présenter un ergot 11 s'étendant en direction opposée à celle de son extrémité supérieure recourbée 4a ou 5a et coopérant avec l'autre portion 2a, 2b, 2c que celle recevant ladite extrémité supérieure recourbée 4a ou 5a. L'ergot 11 peut supporter ladite autre portion 2a, 2b ou 2c et/ou peut servir de butée lors de l'insertion de l'extrémité supérieure recourbée 4a ou 5a associée dans son logement 8. Des formes de réalisation de l'ergot 11 peuvent être vues notamment aux figures 5 à 10 et 27 à 30.

Au moins une aile 4 ou 5 peut porter un élément de positionnement sur son côté tourné vers les portions 2a, 2b, 2c, cet élément de positionnement étant, comme montré à la figure 2, une protubérance 18 orientée vers la portion 2a, 2b ou 2c respective, cette protubérance 18 étant aussi visible aux figures 4, 14, 18 mais non référencée à ces figures. Le côté supérieur d'au moins une aile peut aussi comprend un évidement, cet évidement pouvant être aussi déposé sur la partie d'extrémité de l'aile.

En alternative ou en complément à l'ergot 11 , au moins une aile 4 ou 5 peut présenter une pointe 12 disposée en dessous de son extrémité supérieure recourbée 4a ou 5a, ladite pointe 12 faisant butée contre le bord de la portion recevant ladite extrémité supérieure recourbée 4a ou 5a. Cette pointe 12 est référencée notamment aux figures 10, 12 à 17, 27 et 28 mais est aussi visible sur les figures 8, 9, 11 , 18 à 24.

Conformément à la présente invention, la base 3 du support 1 comprend au moins deux couples d'ailes 4, 5. Ainsi des couples d'ailes 4, 5 consécutives sont solidarisées entre elles par la base 3 ce qui accroît la rigidité de la fixation par rapport à des couples d'ailes indépendants.

Dans une forme préférentielle de la présente invention, le support 1 se compose de plusieurs modules indépendants 13a, 13b, 13c, comprenant, par exemple, au moins un module intermédiaire 13b intercalé entre deux modules d'extrémité 13a et 13c. Chaque module 13a, 13b, 13c présente au moins un prolongement 14 dépassant dans le sens de la longueur en direction du ou des modules 13a, 13b, 13c qui lui sont adjacents. Ce prolongement 14 est muni sur un côté longitudinal de dents et coopère avec le prolongement 14 dépassant du module 13a, 13b, 13c adjacent, l'interaction entre les dents de deux modules 13a, 13b, 13c adjacents assurant le positionnement longitudinal des deux modules 13a, 13b, 13c l'un par rapport à l'autre. Ainsi, les figures 2 et 4 montrent le même dispositif de fixation dont la base 3 présente ses modules 13a, 13b, 13c maintenus respectivement espacés et sans espacement.

A la figure 4, les modules sont représentés agencés bord à bord tandis qu'ils sont disposés à distance les uns des autres aux figures 2, 6, 10, 12, 14, 16, 18, 20, 22, 24. Il est à noter que l'utilisation de modules avec des distances réglables entre eux est seulement une caractéristique avantageuse et que ces modules peuvent être aussi fixes les uns par rapport aux autres en étant par exemple monobloc, la base 3 étant alors d'un seul tenant.

Avantageusement, chaque module d'extrémité 13a ou 13c peut comprendre une aile d'extrémité 15 s'étendant sur la majeure partie de la largeur dudit module 13a, 13c, cette aile d'extrémité 15 présentant une partie d'extrémité supérieure recourbée 15a pénétrant dans un logement d'extrémité 16 d'une portion 2a ou 2c. Ce logement d'extrémité 16 est avantageusement similaire au logement 8 pour l'insertion d'une extrémité supérieure recourbée 4a ou 5a d'une aile 4 ou 5 associée. De même l'aile d'extrémité 15 peut être obtenue à partir d'un couple d'ailes 4 et 5 en sectionnant le couple transversalement dans la partie médiane de sa base afin de ne conserver qu'une seule aile.

Dans une utilisation préférentielle, l'espace vide 7 est réalisé dans l'élément à fixer, l'élément à fixer étant sous la forme d'au moins une lamelle de bardage, la lamelle ou chaque lamelle formant la ou une portion 2a, 2b, 2c précédemment mentionnée.

Comme par exemple référencé aux figures 1 , 25, 26, 28 et 30 mais aussi utilisé à d'autres figures, il peut être prévu aussi au moins une pièce intermédiaire 17 pouvant être disposée entre la base 3 et l'élément à fixer 2, de sorte maintenir les portions 2a, 2b, 2c, par exemple sous forme de lamelles de bardage, dans un même plan vertical. Ceci permet d'éviter ainsi les déformations tout en limitant le nombre de couples d'ailes 4, 5 assurant la fixation des lamelles. La pièce intermédiaire 17 permet d'offrir un point d'appui supplémentaire à la lamelle de bardage. A la figure 1 , quatre pièces intermédiaires 17 sont visibles dont une seule est référencée.

Cette pièce intermédiaire 17 peut présenter différentes formes autres que la forme cylindrique montrée à la figure 1 avec le sommet de la pièce venant au contact de la face inférieure d'une portion 2a, 2b, 2c, par exemple une lamelle de bardage et dont les extrémités inférieures viennent en appui contre la base 3. La pièce 17 peut aussi présenter la forme d'un parallélépipède comportant un premier bord en appui contre la base 3 et un deuxième bord parallèle au premier bord, en étant disposé adjacent à la face inférieure d'une portion 2a, 2b, 2c. La pièce intermédiaire 17 peut aussi être réalisée d'une seule pièce avec la base 3.

La présente invention fonctionne de la manière suivante :

L'élément à fixer 2 avec les portions 2a, 2b 2c, par exemple une lamelle de bardage, est mis en place de sorte que chaque espace vide 7 entre portions 2a, 2b, 2c soit disposé en vis-à-vis d'un couple d'ailes 4, 5. L'utilisateur exerce une force d'appui de sorte que les extrémités supérieures recourbées 4a, 5a des ailes 4, 5 s'insèrent dans l'espace vide 7. A cet effet, lorsque les extrémités supérieures 4a, 5a des ailes 4, 5 s'insèrent dans l'espace vide 7, la forme avantageusement conique de cet espace 7 tend à modifier progressivement l'inclinaison des ailes 4, 5 et à rapprocher lesdites extrémités supérieures 4a, 5a l'une de l'autre du fait de l'élasticité des ailes et donc à les mettre en position de préparation d'insertion. Lorsque les extrémités supérieures 4a, 5a atteignent le logement 8, les ailes 4 et 5 ne rencontrent plus une résistance qui les maintenaient avec leurs extrémités supérieures 4a, 5a en position rapprochée l'une de l'autre. Ces ailes 4, 5 sont rappelées en position de repos et les extrémités supérieures 4a, 5a tendent à s'éloigner l'une de l'autre en s'insérant dans le logement 8 et en étant alors emprisonnées dans ledit logement 8.

Pour désengager les extrémités supérieures 4a, 5a des ailes 4, 5 du dispositif de fixation du logement 8 dans lequel elles sont emboîtées, un outil spécifique est utilisé permettant de rapprocher les extrémités supérieures 4a, 5a jusqu'à ce qu'elles puissent sortir du logement 8 et coulisser dans l'espace vide 7 dans le sens d'un désengagement.

La figure 25 montre une structure en nid d'abeille 3b sur laquelle est montée la base 3 du support 1. Cette structure en nid d'abeille 3b forme la structure de rigidification selon un mode de réalisation préférentielle de la présente invention et s'étend au moins partiellement dans la longueur de ladite base 3.

La structure de rigidification 3b peut être monobloc avec la base 3 du support 1 ou être solidarisée à cette base 3 par des moyens de solidarisation appropriés tels que vis, clips, rivets ou par des formes complémentaires disposées respectivement sur la base 3 et la structure 3b telles que queux d'aronde, rails, glissières ou autres.

Afin de verrouiller la liaison entre les ailes 4, 5 dans le logement 8, il peut être prévu des moyens de verrouillage en position des ailes 4, 5 de manière à empêcher le mouvement des ailes vers leur position de préparation à l'insertion.

La figure 26 montre une clé de verrouillage 20 insérée transversalement à la base 3 du support 1 du dispositif de fixation après montage afin de bloquer les ailes 4 et 5 en position. Cette clé de verrouillage 20 présente un creux 22 dans une de ses faces latérales afin de faciliter son insertion par l'introduction en son intérieur d'un outil permettant la poussée de la clé de verrouillage 20 entre, d'un côté, une aile 4 ou 5 et de l'autre côté une surface de butée 21 entre lesquelles ailes 4 ou 5 et surface de butée 21 la clé de verrouillage 20 est coincée. Les côtés sur lesquels se trouvent les surfaces de butée 21 sont inversés pour une aile 4 et l'aile 5 associée d'un même couple qui se trouvent alignées dans la largeur de la base 3.

La clé de verrouillage 20 permet d'assurer à l'utilisateur que les ailes 4, 5 ne peuvent pas être désemboîtées intempestivement de l'élément à fixer.

Dans un autre mode de réalisation de la clé de verrouillage, la clé peut présenter trois doigts disposés parallèlement et dans la direction transversale de la base. Ces doigts bloquent les ailes dans la position d'emboîtement dans le logement.

A la figure 26 qui est une vue agrandie d'une partie du dispositif de fixation par rapport aux autres figures, les pièces intermédiaires, dont une seule est référencée 17, pouvant être disposées entre la base 3 et l'élément à fixer de sorte maintenir les portions de l'élément à fixer à distance de la base 3 et ceci avantageusement parallèlement à ladite base 3, sont particulièrement bien visibles. Si besoin est, ces pièces intermédiaires 17 peuvent aussi être de taille différente pour rapprocher l'élément à fixer de la base 3 du support 1.

Les figures 27 et 28 reprennent le mode de réalisation avec un ergot 11 en tant que pièce de soutien en s'étendant en dessous de la face de la portion 2a ou 2b associée en vis-à-vis de la base 3 et une pointe 12. La pointe 12 coopère avec le logement la recevant pour un meilleur appui de l'aile 4, 5 dans le logement tandis que les figures 29 et 30 reprennent le mode de réalisation avec un ergot 11 en tant que pièce de soutien en s'étendant en dessous de la face de la portion 2a ou 2b associée en vis-à-vis de la base 3.

L'invention offre ainsi un dispositif de fixation réversible permettant l'emboîtement et le désengagement de l'élément à fixer de manière simple et rapide.

La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés précédemment qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple et peut s'appliquer pour fixer différents éléments sur des supports tout en fonctionnant de la manière décrite précédemment.