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Title:
DEVICE FOR BISTABLE MECHANICAL LOCKING OF A MOBILE ELEMENT IN TRANSLATION, AND BATTERY MAIN SWITCH EQUIPPED THEREWITH
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2003/032346
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a device (24) for mechanically locking a mobile rod capable of taking up two stable positions. The invention is characterized in that it comprises two arms (48) articulated about an axis relative to said mobile rod whereof the bases (49) are locked in translation and at least a spring (52) tensioned between said two bases to maintain in stable manner said two arms in one or the other of the positions with an upward or downward inclination and a friction point for shifting from one to the other. The invention also concerns a battery main switch incorporating such a mechanically locking device.

Inventors:
LUCAS DANIEL (FR)
PRESLE DIDIER (FR)
Application Number:
PCT/FR2002/003451
Publication Date:
April 17, 2003
Filing Date:
October 10, 2002
Export Citation:
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Assignee:
SODEREP ECANS (FR)
LUCAS DANIEL (FR)
PRESLE DIDIER (FR)
International Classes:
H01H13/28; (IPC1-7): H01H13/28
Foreign References:
DE29713168U11998-11-19
FR2785441A12000-05-05
DE4102992C11992-04-30
EP0134293A11985-03-20
Attorney, Agent or Firm:
Thebault, Jean-louis (111 cours du Médoc, Bordeaux, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif de verrouillage mécanique d'une tige mobile (24) susceptible de prendre deux positions stables, caractérisé en ce qu'il comprend deux bras (48) articulés autour d'un axe par rapport à ladite tige mobile dont les bases (49) sont immobilisées en translation et au moins un ressort (52) tendu entre ces deux bases (49), travaillant en traction, pour maintenir de façon stable ces deux bras dans l'une ou l'autre des positions avec une angulation vers le haut ou vers le bas et un point dur pour passer de l'une à l'autre.
2. Dispositif de verrouillage selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'axe est matérialisé par deux pions (44) avec deux bagues (46) et les deux bras ont un profil en U avec des extrémités (50) en forme de fourche de profil conjugué de celui des bagues.
3. Dispositif de verrouillage selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la tige (24) mobile en translation comprend une fentre (42) oblongue à travers laquelle passe le ressort (52).
4. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens amortisseurs de mouvement lors des passages de l'une à l'autre des positions stables.
5. Coupebatterie caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des revendications précédentes et en ce que la tige (24) mobile porte un pont (58) prévu pour venir au contact de deux plots (14).
6. Coupebatterie selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (22) de manoeuvre en translation de la tige (24) mobile en translation, comprenant un cylindre (26) immobilisé en translation avec une piste (32) hélicoïdale traversante, ménagée dans l'épaisseur de sa paroi ainsi qu'une goupille (38) solidarisée à la tige mobile et coopérant avec ladite piste (32).
7. Coupebatterie selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce qu'il comprend un carter (10) avec une partie (10A) supérieure et une partie (10B) inférieure prévues pour contenir la tige (24) mobile et son dispositif de verrouillage portant des bossages (511 et 512) d'immobilisation en translation des bras (48) dudit dispositif de verrouillage.
8. Coupebatterie selon la revendication 7, caractérisé en ce que la partie (10B) inférieure comprend un logement (70) recevant un piston (66) coulissant de façon étanche dans ce logement, l'ensemble constituant les moyens amortisseurs.
9. Coupebatterie selon la revendication 8, caractérisé en ce que le logement (70) et le piston (66) forme un vérin susceptible d'assurer les mouvements de translation de la tige mobile (24).
10. Coupebatterie selon l'une quelconque des revendications 5 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend un actionneur (12) de manoeuvre du cylindre (26).
Description:
DISPOSITIF DE VERROUILLAGE MECANIQUE BISTABLE D'UN MOBILE EN TRANSLATION, ET COUPE-BATTERIE EQUIPE DE CE DISPOSITIF La présente invention concerne un dispositif de verrouillage mécanique bistable d'un mobile en translation, notamment dans un coupe-circuit.

Dans de nombreux organes commandés, il est nécessaire de manoeuvrer un élément qui prend deux positions stables, oui/non ; marche/arrt ; connecté/déconnecté.

C'est notamment le cas des coupe-circuits ou des coupe-batteries, plus particulièrement sur les véhicules.

Dans un tel agencement simplifié, il est prévu deux plots fixes et un pont porté par une tige mobile en translation. La tige mobile est entraînée par un actionneur manuel, pneumatique, électrique ou hydraulique, suivant l'installation, la puissance nécessaire et les autres paramètres environnementaux.

Cette tige peut ainsi prendre deux positions l'une dans laquelle le pont est en contact avec les plots et l'autre dans laquelle le pont est écarté des plots.

Le problème qui se pose ensuite est de maintenir le pont et donc la tige qui le porte, dans les deux positions, de façon stable, en évitant toute consommation d'énergie pendant le maintien dans l'une ou l'autre de ces positions stables, sans risque d'échapper en cas de choc ou de mouvements du support sur lequel est rapporté le coupe-batterie ou plus généralement l'organe commandé.

Le document DE 297.13. 168 décrit un tel dispositif, comprenant deux ressorts, travaillant en compression, montés chacun sur un axe extensible, prévus de part et d'autre de la tige de manière à marquer les positions stables.

Cette solution ne donne pas satisfaction car elle est relativement complexe et peu fiable.

La présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur et propose un dispositif tel que défini dans la revendication 1.

Le dispositif selon la présente invention est maintenant décrit en détail selon un mode de réalisation particulier, non limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels les différentes figures montrent : - figure 1, une vue en perspective d'un coupe-batterie choisi pour illustrer l'invention, - figure 2, une vue en éclaté d'un tel coupe-batterie, - figure 3, une vue de détail en éclaté du seul dispositif de verrouillage mécanique, - figures 4A et 4B, deux vue en élévation latérale du dispositif de verrouillage monté, respectivement dans un premier et un second état, - figures 5A et 5B, les vues de dessus des représentations des figures 4A et 4B, et -figures 6A et 6B, deux vues en coupe par un plan vertical médian d'un coupe-batterie complet, équipé du dispositif selon la présente invention dans les deux positions stables.

Sur la figure 1, le coupe batterie est vu de l'extérieur, prt à tre rapporté sur un support. II comprend un carter 10 surmonté d'un actionneur 12, en l'occurrence une poignée et deux plots 14 de connexion électrique susceptibles d'tre interposés sur une ligne d'alimentation électrique.

Sur la figure 2, on a repéré tous les éléments constitutifs du coupe-batterie équipé d'un dispositif de verrouillage mécanique selon l'invention.

Le carter est réalisé en deux parties l'une 10A supérieure et l'autre 10B inférieure. En partie supérieure 10A, le carter comprend un fourreau 16 tubulaire, qui est coiffé par le corps de la poignée 12. Ce fourreau est utilisé comme axe de rotation de la poignée.

Cette poignée porte un trou 18 prévu pour recevoir une goupille 20.

Ce coupe-batterie comprend en outre des moyens 22 de manoeuvre en translation d'une tige 24 mobile en translation.

Ces moyens 22 de manoeuvre comprennent un cylindre 26 de diamètre extérieur égal, au jeu près, au diamètre intérieur du fourreau 16.

Ce cylindre est équipé d'une collerette 28 en sorte de maintenir ce cylindre de part et d'autre du fourreau 16 et d'un trou 30 prévu pour tre traversé, après montage, par la goupille 20. Ce cylindre est donc lié à la poignée en rotation et monté à rotation dans le cylindre 16.

Ce cylindre comprend en outre une piste 32 hélicoïdale traversante, ménagée dans l'épaisseur de sa paroi.

A l'intérieur de ce cylindre 26, est introduite une partie de la tige 24 mobile en translation.

On se reporte à la figure 3 simultanément à la figure 1 pour apprécier les détails du montage.

Cette partie dite tte est référencée 34. elle porte à son extrémité supérieure un alésage 36 débouchant, orienté suivant un diamètre et apte à recevoir un axe 38. Cet axe a une longueur égale au diamètre extérieur du cylindre 26 et un diamètre égal, au jeu près, à la largeur de la piste 32 hélicoïdale en sorte de pouvoir glisser dans cette piste.

Le corps 40 de tige a une section sensiblement carrée et comprend une fentre 42, de forme oblongue, traversant deux des faces opposées. Le grand axe de cette forme oblongue est orienté parallèlement au déplacement de ladite tige.

Sur chacune des deux autres faces, il est prévu deux pions 44 fixes recevant deux bagues 46 montées libres en rotation, définissant un axe de pivotement.

Le dispositif de verrouillage comprend de plus deux bras 48, en U, dont les extrémités libres sont constituées de fourches 50, de profil conjugué de celui des bagues 46, en sorte de pouvoir les enfourcher et pivoter autour d'elles. Les quatre fourches sont disposées par paire sur les deux pions.

Sur les figures 6A et 6B, on note la présence de deux premiers bossages 51-1, venus de fabrication avec la partie inférieure 10B du carter déterminent un plan P dit aussi plan médian pour la suite de la description. Ces bossages reçoivent les bases 49 des profils en U des bras 48 et forment butée d'appui inférieur.

Au-dessus de ces deux premiers bossages, on trouve deux seconds bossages 51-2 qui assurent une butée d'appui supérieur des bases 49.

Les bras 48 sont ainsi maintenu dans le plan P mais peuvent pivoter.

Pour finaliser ce dispositif de verrouillage, un ressort 52, travaillant en traction, est interposé entre les bases des bras 48, donc entre les bases des profils en U. les extrémités du ressort sont courbées pour venir autour de la base du profil. Ainsi que montré sur la figure 3, le ressort traverse la fentre 42 oblongue.

La partie inférieure dite pied de la tige 24 mobile est prévue pour coopérer avec la partie inférieure 10B du carter.

Ce pied porte deux butées 54 de calage d'un ressort 56 de plaquage, coaxial audit pied de la tige.

Un pont 58, en matériau conducteur, est porté par ce pied de tige afin de pouvoir relier électriquement les plots 14. ce pont comporte un trou de passage en sorte de permettre un montage coulissant en translation autour dudit pied de tige.

Le ressort étant interposé de façon comprimé entre les butées 54 et le pont 58, un circlips 60 limite le débattement maximal du pont vers le bas.

En partie inférieure du pied, on trouve une bague 62 à collerette avec son joint, assurant un guidage et une étanchéité en pied de tige, qui se loge dans la partie inférieure 10B du carter 10. En complément, des moyens amortisseurs sont solidarisés au pied de la tige 24. Ces moyens amortisseurs comprennent un piston 66 muni d'un joint 68 torique, monté à coulissement dans un logement 70 visible sur la figure 2 mais mieux encore sur les figures 6.

Le fonctionnement du dispositif de verrouillage dans le cas d'un coupe- batterie tel que décrit est maintenant détaillé. Si ce mode de réalisation a été retenu, c'est parce qu'il est particulièrement explicite mais il n'est en aucun cas limitatif. En effet, il peut tre mis en oeuvre dans d'autres agencements.

On se reporte aux figures 4A, 5A et 6A ainsi qu'aux figures 4B, 5B et 6B.

Les dessins référencés A présente le coupe-batterie en position ouverte électriquement le dispositif de verrouillage en action dans cette position stable.

Le pont 58 est décollé des plots 14 avec un entrefer suffisant pour que la lame d'air assure l'isolation électrique.

La tige 24 est en position haute, c'est-à-dire que la goupille 20 est en position haute dans la gorge 32.

Dans cette configuration, les branches 48 ont leur fourche 50 en position haute, au-dessus du plan P tandis que les bases restent maintenues dans le plan P par les bossages 51-1 et 51-2.

Le ressort 52 maintient de façon stable les deux bras avec une angulation dont le sommet est vers le haut, comme illustré par la figure 4A.

Les ressort 56 presse le pont 58 sur le circlips 60 qui le retient.

Le piston 66 est dans le haut du logement 70 ménagé dans la partie inférieure 10B du carter 10.

Pour mettre le coupe-batterie en position connecté, le moyen d'actionnement est mis en oeuvre, en l'occurrence la poignée manuelle. Cette poignée est tournée d'un quart de tour, dans le sens horaire, la limitation étant obtenue par un crantage ménagée dans la partie supérieure 10A du carter 10 comme montré sur la figure 6A.

Lors de cette rotation, la goupille 20 coopère dans la piste 32 et provoque la descente de la tige mobile 24 vers le bas.

Le mouvement est forcé, ce qui provoque la mise en tension du ressort 52 et le basculement des fourches 50 vers le bas, une fois le point dur passé. Les bras sont alors dans une seconde position stable.

Le mouvement de rappel du ressort étant rapide, le mouvement est tempéré par les moyens amortisseurs. En effet le piston comprime l'air dans la chambre 70 ce qui limite la vitesse de placage du pont 58 sur les plots 14.

Le pont vient se plaquer contre les plots et le ressort 56 assure une pression du pont sur les plots.

Ainsi, en cas de chocs dont la résultante est orientée dans le sens de décollement du pont, ce dernier est plaqué contre les plots par ce ressort, évitant de légers décollements susceptibles de créer des arcs à répétition et des microcoupures dans l'alimentation des circuits électriques ce qui est préjudiciable au bon fonctionnement.

Les deux positions stables sont à verrouillage mécanique et tout actionneur n'a à exercer des efforts que pour passer d'un état stable à l'autre mais le dispositif ne nécessite ensuite aucune énergie pour le maintien dans la position déterminée.

Par ailleurs, cet agencement confère au dispositif une capacité et un nombre de pièces réduits.

L'actionneur des moyens de manoeuvre tel que présenté est de type manuel puisqu'il s'agit d'une poignée mais tout autre actionneur de type pneumatique, hydraulique, mécanique ou électrique peut assurer les manoeuvres de la tige sans changer l'esprit de la présente invention, le coupe-batterie n'étant qu'un exemple particulier d'application.

Dans ce sens, à titre d'exemple, l'ensemble piston 66/chambre 70 peut constituer un vérin assurant les manoeuvres de la tige mobile 24.