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Title:
DEVICE FOR CONNECTING A LABORATORY ANIMAL TO AT LEAST ONE EXPERIMENTATION SYSTEM, AND METHOD FOR FASTENING SUCH A DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/123449
Kind Code:
A1
Abstract:
Disclosed is a device for connecting a laboratory animal (SR) to at least one experimentation system, comprising a body (10) provided with a base (2) for fastening to a bone surface (SO) of the animal and at least one element (3, 6, 7, 42, 133) for connection to the experimentation system. The base comprises a perforated fastening structure (20, 20', 201, 202, 8, 123) that has a proximal face (21) with a shape complementary to that of the bone surface and, opposite the proximal face, a distal face (22) that delimits at least two fastening openings (23, 24, 80, 125) emerging at the proximal and distal faces. A method for fastening such a device to a laboratory animal is also proposed.

Inventors:
VENTALON CATHIE (FR)
BOURDIEU LAURENT (FR)
LEGER JEAN-FRANÇOIS (FR)
FODOR JOZSUA (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/087524
Publication Date:
June 24, 2021
Filing Date:
December 21, 2020
Export Citation:
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Assignee:
PARIS SCIENCES LETTRES QUARTIER LATIN (FR)
CENTRE NAT RECH SCIENT (FR)
INST NAT SANTE RECH MED (FR)
International Classes:
A01K29/00; A01K15/04
Foreign References:
JP2019037697A2019-03-14
JP2019113795A2019-07-11
JP2013005746A2013-01-10
JP2017131197A2017-08-03
Attorney, Agent or Firm:
LE CACHEUX, Samuel et al. (FR)
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Claims:
Revendications

1. Dispositif de liaison d'un animal de laboratoire (SR) à au moins un système d'expérimentation, comprenant un corps (10) pourvu

- d'une embase de fixation (2) sur une surface osseuse (SO) de l'animal (SR), - d'au moins un élément de liaison (S ; 6 ; 7 ; 42 ; ISS) au système d'expérimentation, caractérisé en ce que l'embase (2) comprend une structure de fixation ajourée (20 ;20' ; 201 ; 202 ; 8 ; 123) qui présente une face proximale (21) de forme complémentaire de celle de la surface osseuse (SO) et à l'opposé de la face proximale (21), une face distale (22) et la structure de fixation ajourée (20 ;20' ; 201 ; 202 ; 8 ; 123) délimite au moins deux ouvertures de fixation (23, 24 ; 80 ; 125) débouchant au niveau des faces proximale (21) et distale (22).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'embase (2) comprend au moins une nervure de renfort (25 ; 124) depuis laquelle s'étend la structure de fixation ajourée (20 ;20' ; 201 ; 202 ;8 ; 123).

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la structure de fixation ajourée (20 ;20' ; 201 ; 202; 123) comprend un treillis dont les branches délimitent au moins en partie les ouvertures de fixation.

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'embase (2) comprend au moins un cadre d'observation (4 ; 127) qui débouche au niveau des faces proximales (21) et distales (22) et qui possède une section de passage supérieure à la section de passage des ouvertures de fixation (23, 24 ; 125).

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chaque ouverture de fixation (23, 24) présente, au niveau de la face proximale (21), une section de passage plus petite que la section de passage de l'ouverture (23, 24) à au moins un autre niveau de l'ouverture de fixation. 6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que chaque ouverture de fixation (23, 24) possède une paroi périphérique (260) qui converge en direction de la face proximale (21).

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la face proximale (21) possède une forme générale concave.

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le corps (10) comprend, en tant qu'élément de liaison, au moins un berceau de réception (6 ; 7 ;100 ;101 ; 128 ; 131 ;132) d'un système d'expérimentation.

9. Dispositif selon la revendication 8, dans lequel ledit au moins un berceau de réception (100 ; 101) est configuré pour fournir une isolation électromagnétique au système d'expérimentation.

10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le corps (10) comprend, en tant qu'élément de liaison, une tête d'assujettissement (3 ; 133) à un système d'immobilisation externe (PT). 11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que la tête d'assujettissement (3 ;

133) présente une forme en queue d'aronde destinée à s'insérer dans une rainure complémentaire du système d'immobilisation (PT).

12. Dispositif selon la revendication 10 ou 11, caractérisé en ce que le corps (10) comprend un bras (5 ; 126) reliant l'embase de fixation (2) à la tête d'assujettissement (3 ; 133). 13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que le bras (5 ; 126) présente une structure en caisson.

14. Dispositif selon la revendication 12 ou 13, caractérisé en ce que le bras (5 ; 126) présente une structure en treillis.

15. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 12 à 14, caractérisé en ce que la section droite transversale du bras (5 ; 126) est croissante depuis l'embase de fixation (2) vers la tête d'assujettissement (3).

16. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 12 à 15, caractérisé en ce que le bras (5 ; 126) s'étend dans un plan sagittal (PS) du corps (10) du dispositif (1).

17. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce que le bras (5 ; 126) s'étend selon un axe qui forme dans le plan sagittal un angle non nul avec une normale (Dx) à la face proximale (21) de l'embase de fixation (2).

18. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 12 à 17, dans lequel le bras (126) comporte un cadre d'observation auxiliaire (103) configuré pour fournir un accès visuel à l'embase de fixation (2).

19. Dispositif selon la revendication 18, dans lequel le cadre d'observation (127) s'étend dans le bras (126).

20. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant des moyens de fixations (129, 130 ; 112, 116, 117, 118, 119) d'un capot de protection (120, 121, 122).

21. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant au moins un moyen de fixation (114, 115) d'un lest de modification du centre de gravité du dispositif.

22. Procédé de fixation d'un dispositif (1) selon l'une des revendications 1 à 21 sur un animal de laboratoire, le procédé comprenant - une application (El) d'un ciment (CM) sur la face proximale (21),

- un placement (E2) de l'embase de fixation sur la surface osseuse (SO) de l'animal de laboratoire de façon que la face proximale (21) épouse la surface osseuse (SO),

- un durcissement (E3) du ciment.

23. Procédé selon la revendication 22, caractérisé en ce que le ciment est un ciment photo- polymérisable et en ce que le durcissement comporte une illumination du ciment au moins au travers des ouvertures de fixation (23, 24).

24. Procédé selon la revendication 22 ou 23, comprenant une application (E21) du ciment en contact avec une paroi périphérique de l'une au moins des ouvertures de fixation (23, 24).

Description:
Description

Titre de l'invention : Dispositif de liaison d'un animal de laboratoire à au moins un système d'expérimentation, et procédé de fixation d'un tel dispositif.

Domaine technique

[0001] La présente invention concerne le domaine technique des équipements de laboratoire, et notamment des équipements de laboratoire pour l'expérimentation animale. En particulier, l'invention concerne un dispositif de liaison d'un animal de laboratoire à un système d'expérimentation, ainsi qu'un procédé de fixation d'un tel dispositif sur un animal de laboratoire.

Arrière-plan technologique

[0002] Dans le domaine de l'expérimentation animale, et tout particulièrement de l'expérimentation sur des rongeurs tels que les souris et les rats, il est connu de fixer un dispositif sur l'animal, notamment sur son crâne, afin de pouvoir immobiliser l'animal en reliant le dispositif à un système d'assujettissement. Un tel dispositif est fixé à demeure sur l'animal et reste donc sur celui-ci entre les séances d'expérimentation.

[0003] Classiquement, un tel dispositif se présente sous la forme d'une plaque comportant une ouverture délimitant une zone d'observation sur le crâne de l'animal et s'étendant de part et d'autre de la tête de l'animal. La plaque comporte des moyens de fixation au système d'assujettissement, par exemple un système de vissage.

[0004] Ces dispositifs existants présentent l'inconvénient d'être encombrants. Ainsi, la présence d'un tel dispositif sur l'animal gêne ses entrées sensorielles et entrave ses interactions sociales. En outre, l'encombrement engendré par le dispositif gêne fortement le placement de dispositifs expérimentaux, par exemple des sondes, à proximité de l'animal.

[0005] En outre, l'utilisation d'un tel dispositif peut être fastidieuse, et des difficultés à fixer le dispositif sur l'animal peuvent engendrer du stress et de la souffrance physique chez ce dernier. En outre, la fixation imprécise d'un tel dispositif à un système d'assujettissement peut dans certains cas rendre difficile, voire impossible, la reproductibilité des conditions expérimentales. [0006] Il existe donc le besoin d'un dispositif peu encombrant, peu stressant pour l'animal, facile à mettre place sur ce dernier et permettant une bonne reproductibilité des conditions d'expérimentation. Résumé de l'invention

[0007] Afin d'atteindre ces objectifs, l'invention concerne un dispositif de liaison d'un animal de laboratoire à au moins un système d'expérimentation, comprenant un corps pourvu d'une embase de fixation sur une surface osseuse de l'animal, - d'au moins un élément de liaison au système d'expérimentation, caractérisé en ce que l'embase comprend une structure de fixation ajourée qui présente une face proximale de forme complémentaire de celle de la surface osseuse et à l'opposé de la face proximale, une face distale et qui délimite au moins deux ouvertures de fixation débouchant au niveau des faces proximale et distale. [0008] La mise en oeuvre d'une structure de fixation ajourée permet, de manière avantageuse, une fixation simplifiée et fiable de l'embase sur la partie osseuse de l'animal. En effet, lorsque l'embase est fixée à la partie osseuse au moyen d'un ciment, c'est-à-dire une substance adhésive durcissable comme une résine photo-polymérisable telle que celles employées en tant que ciment dentaire, les ouvertures de fixation permettent une illumination plus uniforme de la résine et donc une polymérisation plus uniforme que celle qui serait obtenue en l'absence des ouvertures de fixation. Il est à noter qu'en cas d'utilisation d'une colle solvantée pour fixer l'embase sur l'os de l'animal, les ouvertures de fixations facilitent l'évaporation du solvant contribuant ainsi à une prise rapide de la colle. De plus, les ouvertures de fixation permettent d'augmenter la surface de contact entre la colle de fixation et les bords l'embase, ce qui contribue à la solidité de la fixation.

[0009] Par ailleurs, la forme de la face proximale de l'embase de fixation complémentaire de celle de la surface osseuse permet d'obtenir une grande surface de contact entre la colle et le dispositif à l'interface entre ce dernier et la surface osseuse, et contribue ainsi à une fixation forte du dispositif selon l'invention sur l'animal. [0010] En outre, une forme d'embase complémentaire de celle de la surface osseuse permet de réduire l'épaisseur de colle appliquée entre le dispositif et la surface osseuse. Le volume de ciment employé, et donc le poids supporté par l'animal, est ainsi avantageusement réduit. Par ailleurs, plus le volume de ciment employé est faible, plus la déformation engendrée par la rétractation éventuelle du ciment lors de son durcissement est faible, assurant ainsi une meilleure fixation du dispositif.

[0011] Au sens de l'invention, une ouverture de fixation peut indifféremment être délimitée par une paroi périphérique continue ou fermée, il sera alors possible de parler de fenêtre de fixation ou être délimitée par une paroi périphérique non fermée, il sera alors possible de parler d'échancrure de fixation par exemple en « C » ou « U » ou encore « V ». Une structure ajourée de fixation selon l'invention peut donc comprendre plusieurs ouvertures de fixations formées exclusivement de fenêtres ou d'échancrures de fixation. Toutefois, une structure ajourée de fixation selon l'invention peut aussi comprendre une ou plusieurs fenêtres de fixation et une ou plusieurs échancrures de fixation.

[0012] Selon une caractéristique de l'invention l'embase comprend au moins une nervure de renfort depuis laquelle s'étend la structure de fixation ajourée. La mise en oeuvre d'une telle nervure de renfort permet d'augmenter la rigidité de l'embase.

[001S] Selon une autre caractéristique de l'invention, la structure de fixation ajourée comprend un treillis dont les branches délimitent au moins en partie les ouvertures de fixation. Dans le cadre de l'invention, il convient d'entendre la notion de treillis au sens large comme étant par exemple un réseau de branches ou petites nervures délimitant des ouvertures de tailles et de forme variées ou non ou encore comme étant un réseau d'ouvertures de formes variées ou non. Ainsi, une structure perforée de multiples ouvertures forme un treillis au sens de l'invention. Dans le cadre de l'invention les branches et/ou les nervures constitutives du treillis ne sont pas nécessairement rectilignes mais peuvent aussi être courbe ou sinueuses.

[0014] La mise en oeuvre d'un treillis permet, à résistance mécanique et rigidité au moins équivalente, de réduire le poids du dispositif selon l'invention et donc l'inconfort de l'animal le portant. De plus, le caractère fortement ajouré du treillis permet d'augmenter la pénétration de la colle de fixation, ou ciment, dans la structure de l'embase augmentant ainsi la qualité de la fixation. Par ailleurs, en cas d'utilisation d'une colle photo- polymérisable, le caractère fortement ajouré de la structure en treillis permet de mieux illuminer la colle située à l'interface entre l'embase de fixation et l'os de l'animal.

[0015] Selon encore une autre caractéristique de l'invention, l'embase comprend au moins un cadre d'observation qui débouche au niveau des faces proximale et distale et qui possède une section de passage supérieure à la section de passage des ouvertures de fixation. La mise en oeuvre d'un tel cadre d'observation permet avantageusement de délimiter une zone d'observation sur la surface osseuse de l'animal. De plus, lorsque la zone d'observation comporte une fenêtre d'observation aménagée dans la masse osseuse de l'animal, le cadre d'observation collé à la surface de l'os permet de renforcer la région osseuse ouverte. En variante, la section de passage du cadre d'observation peut être inférieure ou égal à la section de passage des ouvertures de fixation.

[0016] Selon une forme de réalisation de l'invention, chaque ouverture de fixation présente, au niveau de la face proximale, une section de passage plus petite que la section de passage de ladite ouverture à au moins un autre niveau de l'ouverture de fixation. Un tel rétrécissement permet, après la prise et le durcissement de la colle de fixation dans l'ouverture de fixation, un blocage positif de l'embase par la colle plus résistant que celui résultant de la simple adhérence de la colle.

[0017] Selon une variante de cette forme de réalisation, chaque ouverture de fixation possède une paroi périphérique qui converge en direction de la face proximale. En d'autres termes les ouvertures de fixation présentent une section de passage qui diminue continuellement depuis la surface distale vers la surface proximale. Il est alors possible de parler de forme en contre dépouille.

[0018] Selon une caractéristique de l'invention, la face proximale de l'embase de fixation possède une forme générale concave. Une telle forme générale est particulièrement adaptée pour un dispositif selon l'invention destiné à être fixé sur la boîte crânienne d'animal. Bien entendu, un dispositif selon l'invention n'est pas nécessairement fixé sur la boîte crânienne et peut être destiné à être fixé sur d'autres structures osseuses.

[0019] Selon une autre caractéristique de l'invention, le corps comprend, en tant qu'élément de liaison, au moins un berceau de réception d'un système d'expérimentation. Un tel berceau permet alors de fixer directement sur le dispositif selon l'invention un système d'expérimentation, par exemple une sonde ou un connecteur électronique, c'est- à-dire au plus proche de l'animal. Cela contribue avantageusement à simplifier les expérimentations réalisées sur l'animal.

[0020] Selon un mode de réalisation, ledit au moins un berceau de réception est configuré pour fournir une isolation électromagnétique au système d'expérimentation

[0021] Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le corps comprend, en tant qu'élément de liaison, une tête d'assujettissement à un système d'immobilisation externe. La mise en oeuvre d'une telle tête d'assujettissement permet lorsque dispositif selon l'invention est fixé sur l'animal, d'immobiliser la région osseuse de fixation ce qui permet d'intervenir sur cette dernière ou encore d'effecteur des observations dans de bonnes conditions. La tête d'assujettissement permet en outre de rendre reproductible les conditions d'observation lorsqu'il est procédé à des phases d'observation éloignées dans le temps.

[0022] Selon une variante de cette caractéristique, la tête d'assujettissement présente une forme en queue d'aronde, c'est-à-dire comporte un tenon ayant une section droite transversale en forme de trapèze, destiné à s'insérer dans une rainure complémentaire du système d'immobilisation. Une telle forme en queue d'aronde permet une fixation simple et rapide dans la rainure correspondante du système d'immobilisation. En outre, la forme en queue d'aronde permet une fixation précise du dispositif et donc une bonne reproductibilité de la position de fixation. Cela améliore donc la reproductibilité des conditions d'expérimentation.

[0023] Selon une autre variante de cette caractéristique, le corps du dispositif comprend un bras reliant l'embase de fixation à la tête d'assujettissement. Un tel bras permet avantageusement d'éloigner la tête d'assujettissement de l'embase, c'est-à-dire de placer le système d'immobilisation à distance de la surface osseuse de l'animale. Ainsi, l'espace autour de la surface osseuse est avantageusement libéré et se trouve accessible pour des systèmes expérimentaux.

[0024] Selon une forme de réalisation de l'invention, le bras présente une structure en caisson. Une telle structure en caisson présente l'avantage d'être légère tout en offrant une importante rigidité. La légèreté contribue au confort de l'animal tandis que la rigidité favorise une immobilisation efficace de la partie osseuse sur laquelle est fixée l'embase.

[0025] Selon une variante de cette forme de réalisation, le bras présente une structure en treillis. Une telle structure en treillis permet d'alléger encore plus la structure en caisson du bras.

[0026] Selon encore une autre variante de cette forme de réalisation, la section droite transversale du bras est croissante depuis l'embase de fixation vers la tête d'assujettissement. Une telle configuration permet d'assurer une bonne rigidité du bras tout en permettant d'avoir une zone de liaison du bras avec l'embase de taille réduite. [0027] Selon une variante de cette forme de réalisation, le bras s'étend dans un plan sagittal du corps du dispositif. Une telle configuration est particulièrement adaptée lorsque le dispositif selon l'invention est destiné à être fixé sur la boîte crânienne d'un animal. Il est alors possible de faire coïncider le plan sagittal du dispositif avec le plan sagittal de la boîte crânienne ce qui contribue au confort de l'animal. [0028] Dans le cadre de cette variante et selon une forme de réalisation préférée, le bras s'étend selon un axe qui forme, dans le plan sagittal, un angle non nul avec une normale à la face proximale de l'embase de fixation. Le dispositif pourra alors être fixé sur l'animal de manière à s'étendre vers l'arrière de ce dernier ce qui limite l'inconfort induit par le port du dispositif selon l'invention. De plus, lors d'une fixation sur la boîte crânienne, cette configuration évite une interférence du bras avec les systèmes expérimentaux.

[0029] Selon une variante de réalisation, le bras comporte un cadre d'observation auxiliaire configuré pour fournir un accès visuel à l'embase de fixation. Ainsi, le bras n'obstrue pas la vue sur l'embase de fixation. Selon un mode de réalisation, le cadre d'observation auxiliaire est configuré pour fournir un accès visuel à la zone d'observation de l'animal.

[0030] Selon une variante de réalisation, le cadre d'observation s'étend dans le bras.

[0031] Selon un mode de réalisation, le dispositif comporte des moyens de fixation d'au moins un capot de protection. Un capot de protection est particulièrement avantageux pour protéger l'animal entre les expériences. [0032] Selon une variante de réalisation, le dispositif comporte au moins un moyen de fixation d'un lest de modification du centre de gravité du dispositif.

[0033] L'invention concerne également un procédé de fixation d'un dispositif selon l'invention sur un animal de laboratoire, le procédé comprenant

- une application d'un ciment sur la face proximale du dispositif,

- un placement de l'embase de fixation sur la surface osseuse de l'animal de laboratoire de façon que la face proximale épouse la surface osseuse,

- un durcissement du ciment.

[0034] Selon une caractéristique de mise en œuvre du procédé, le ciment est un ciment photo-polymérisable et le durcissement comporte une illumination du ciment au moins au travers des ouvertures de fixation. Par exemple, l'illumination peut être une illumination ultraviolette.

[0035] Ainsi la présence des ouvertures de fixation permet une illumination plus profonde et plus uniforme du ciment et donc un meilleur durcissement de ce dernier que ce qui serait possible en absence des ouvertures de fixation. La fixation du dispositif s'en trouve donc améliorée.

[0036] Selon une caractéristique de mise en œuvre du procédé, le ciment est appliqué en quantité suffisante pour pénétrer à l'intérieur des ouvertures de fixation. Ainsi le ciment est en contact avec les parois périphériques des ouvertures de fixation. La fixation du dispositif se trouve donc améliorée par adhésion du ciment sur les parois périphériques et/ou par ancrage du ciment sur les parois périphériques lorsque celles-ci présentent une forme en contre-dépouille.

[0037] L'invention concerne aussi un dispositif de liaison d'un animal de laboratoire à un système d'expérimentation, comprenant un corps pourvu

- d'une embase de fixation sur une surface osseuse de l'animal,

- un élément de liaison au système d'expérimentation, l'embase de fixation et l'élément de liaison étant reliés par un bras présentant une structure en caisson.

[0038] Comme cela a été indiqué précédemment, le bras permet avantageusement de maintenir l'élément de liaison à distance de l'embase, c'est-à-dire de maintenir le système d'immobilisation à distance de la surface osseuse de l'animale. Ainsi, l'espace autour de la surface osseuse est avantageusement libérée et peut être occupé par d'autres systèmes d'expérimentation. En outre, une structure de bras en caisson permet d'alléger le dispositif qui est donc plus confortable pour l'animal. [0039] Dans le cadre de cet autre aspect de l'invention, l'embase n'est pas nécessairement ajourée et peut présenter toute configuration adaptée.

[0040] De plus, toujours dans le cadre de cet autre aspect de l'invention, le bras est susceptible de présenter les différentes formes et variantes de réalisation décrite précédemment et ci-après. [0041] Bien entendu, les différentes caractéristiques, variantes et formes de réalisation de l'invention peuvent être associées les unes avec les autres selon diverses combinaisons dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres.

Brève description des figures

[0042] De plus, diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description annexée effectuée en référence aux dessins qui illustrent des formes, non limitatives, de réalisation de l'invention et où :

[0043] La figure 1 est une vue perspective schématique d'un dispositif de fixation selon l'invention,

[0044] la figure 2 est une vue de dessous du dispositif de la figure 1, [0045] la figure 3 est une vue de dessus du dispositif de la figure 1,

[0046] la figure 4 est une vue de côté du dispositif de la figure 1,

[0047] la figure 5 est une vue en coupe d'une partie du dispositif de fixation de la figure 1,

[0048] la figure 6 illustre un exemple d'utilisation du dispositif de la figure 1,

[0049] la figure 7 illustre un procédé de fixation d'un dispositif selon l'invention, [0050] la figure 8 illustre une vue en coupe de la partie du dispositif illustré par la figure 2, fixée sur une surface osseuse d'un animal,

[0051] la figure 9 illustre une variante de réalisation du dispositif selon l'invention, [0052] la figure 10 illustre une autre variante de réalisation du dispositif selon l'invention, [0053] la figure 11 illustre encore une autre variante de réalisation du dispositif selon l'invention,

[0054] la figure 12 est une coupe schématique, analogue à la figure 5, montrant un mode de fixation du dispositif de liaison illustré figures 1 à 4 avec un ciment renforcé par une ou plusieurs vis intra-osseuses,

[0055] la figure 13 illustre une autre variante de réalisation du dispositif selon l'invention,

[0056] la figure 14 illustre la variante de réalisation de la figure 13

[0057] la figure 15 illustre la variante de réalisation des figures 13 et 14 [0058] la figure 16 illustre la variante de réalisation des figures 13 à 15.

[0059] Il est à noter que sur ces figures les éléments structurels et/ou fonctionnels communs aux différentes variantes peuvent présenter les mêmes références.

[0060] Un dispositif de liaison selon l'invention, tel que représenté sur les figures 1 à 4 et désigné dans son ensemble par la référence 1, comporte un corps 10 comprenant une embase 2 de fixation sur une surface osseuse d'un animal et un élément de liaison 3 à un au moins système d'expérimentation.

[0061] L'embase 2 comporte une structure de fixation ajourée 20 qui présente une face proximale 21 destinée à former une surface de contact avec la surface osseuse, et une face distale 22 opposée à la face proximale 21. La face proximale est ici configurée pour épouser la surface du crâne de l'animal et possède donc ici une forme générale concave. En variante, la face proximale 21 pourrait être adaptée à toute autre structure osseuse et présenter toute autre forme générale.

[0062] La structure de fixation ajourée 20 délimite ici plusieurs ouvertures de fixation 23, 24, ici des fenêtres de fixation, dont seulement deux sont référencées ici à des fins de simplification. Chacune des ouvertures de fixation traverse la structure ajourée 20 de façon à déboucher au niveau des faces proximale 21 et distale 22.

[0063] Dans l'exemple de réalisation illustré, l'embase 2 comporte une nervure de renfort 25 depuis laquelle s'étend la structure de fixation ajourée 20. Ici, l'embase 2 de fixation présente une symétrie par rapport à la nervure de renfort 25, et plus précisément par rapport à un plan de symétrie dans lequel s'étend la nervure de renfort 25. L'embase 2 comporte donc une autre structure de fixation ajourée 20' de façon que les structures de fixation ajourées 20 et 20', identiques, s'étendent de part et d'autre de la nervure de renfort 25. A des fins de simplification, seule la structure ajourée 20 sera décrite ici.

[0064] Le plan de symétrie forme un plan sagittal PS, ou plan médian, du corps 10 du dispositif 1. Et, le dispositif 1 illustré alors est configuré pour, lorsqu'il est fixé sur l'animal, que le plan sagittal PS du corps du dispositif se confonde avec le plan sagittal de l'animal.

[0065] En variante, il serait possible que le dispositif 1 ne comporte qu'une seule structure ajourée, par exemple la structure ajourée 20, ou que l'embase 2 ne comporte pas de nervure de renfort.

[0066] Ici, la nervure de renfort 25 présente une épaisseur croissante dans le sens longitudinal, entre une première extrémité El de la nervure de renfort et une deuxième extrémité E2 de la nervure de renfort 25. La structure ajourée 20 présente une épaisseur décroissante dans une direction orthogonal à la nervure de renfort 25. En variante, il serait possible que la nervure de renfort 25 présente une épaisseur constante et/ou que la structure ajourée 20 présente une épaisseur constante.

[0067] Au niveau de la première extrémité El, la nervure de renfort 25 présente une épaisseur légèrement supérieure à l'épaisseur de la structure ajourée 20. Par exemple, la nervure de renfort présente, au niveau de sa premier extrémité El, une épaisseur de 0,94 millimètre, et la structure ajourée 20 présente, au niveau de sa jonction avec la nervure de renfort 25, une épaisseur de 0,6 millimètre.

[0068] Au niveau de la deuxième extrémité E2, la nervure de renfort 25 présente une épaisseur au moins deux fois supérieure à l'épaisseur de la structure ajourée 20. Par exemple, au niveau de la deuxième extrémité E2, la nervure de renfort 25 présente une épaisseur de 3,6 millimètres, et la structure ajourée 20 présente, au niveau de sa jonction avec la nervure de renfort 25, une épaisseur de 1,1 millimètre.

[0069] Selon la variante illustrée, la structure ajourée comporte un treillis dont des branches délimitent les ouvertures de fixation 23, 24. Par exemple ici, la structure ajourée 20 comporte de chaque côté de la nervure de renfort 25, six branches 26i à 26 6 , qui s'étendent transversalement depuis la nervure de renfort 25. Les extrémités des branches opposées aux extrémités faisant jonction avec la structure de renfort sont solidaires. En variante, la structure ajourée 20 pourrait comporter toute autre structure, par exemple une enveloppe perforée. [0070] Ici, l'épaisseur de chaque branche décroît longitudinalement avec la distance par rapport à la nervure de renfort 25. Par exemple, les branches présentent une épaisseur comprise entre 0,6 millimètre et 0,9 millimètre au niveau de leur extrémité faisant jonction avec la nervure de renfort 25, et une épaisseur comprise entre 0,3 millimètre et 0,4 millimètre au niveau de l'extrémité opposée. [0071] Dans ce mode de réalisation, l'embase 2 comporte un cadre d'observation 4. Le cadre d'observation 4 est débouchant au niveau de la face proximale 21 et au niveau de la face distale 22. Le cadre d'observation diffère des ouvertures de fixation 23, 24 par ses dimensions. Ici, le cadre d'observation 4 présente une section de passage globalement circulaire ayant pour dimension maximale, ou diamètre maximal, 5 millimètres. [0072] Les dimensions du cadre d'observation 4 sont préférentiellement choisies de façon que le cadre de fixation 4 puisse délimiter une zone d'observation, par exemple un orifice réalisé dans la surface osseuse de l'animal. En particulier, les dimensions du cadre d'observation 4 peuvent être préférentiellement choisies de façon à respecter une distance de 1 millimètre environ entre le bord de l'orifice et le cadre d'observation 4. [0073] Le cadre d'observation 4 est, selon l'exemple illustré, fixé à une extrémité de la structure ajourée 20 opposée à l'extrémité de la structure ajourée 20 faisant jonction avec la nervure de renfort 25, c'est-à-dire à l'extrémité des branche 26i à 26 6 de façon que les extrémités des branches 26i à 26 6 soient mutuellement jointes par le cadre d'observation 4. Et, puisque le cadre d'observation 4 est globalement circulaire, les branches 26i à 26e présentent ici des longueurs différentes selon l'emplacement de leur jonction avec le cadre d'observation 4.

[0074] En variante, certaines branches pourraient ne pas être mutuellement jointes mais présenter une extrémité libre. [0075] Le cadre d'observation 4 présente ici une épaisseur constante, mais pourrait en variante présenter une épaisseur non constante, par exemple une épaisseur qui décroît en s'éloignant de la nervure de renfort 25.

[0076] La figure 5 est une vue en coupe de l'ouverture de fixation 23 et des branches 26 3 , et 26 4 selon un plan de coupe orthogonal aux directions longitudinales des branches 26 3 et 264.

[0077] L'ouverture de fixation 23 présente une section de passage dont les dimensions varient entre la face proximale 21 et la face distale 22. En particulier ici, la section de passage de l'ouverture de fixation 23 au niveau de la face proximale 21 est plus petite que la section de passage au niveau de la face distale 22. En d'autres termes, ici, l'ouverture de fixation 23 est délimitée latéralement par une paroi périphérique 260 qui converge en direction de la face proximale 21.

[0078] Selon l'exemple illustré, la variation des dimensions de la section de passage de l'ouverture de fixation résulte de la forme des branches délimitant ladite ouverture qui présentent ici une section en trapèze.

[0079] Toutefois, un tel mode de réalisation n'est strictement nécessaire. Ainsi la variation des dimensions de la section de passage de la fenêtre 23 peut aussi résulter de la forme de la nervure de renfort 25, qui pourrait présenter une section droite en forme de trapèze. La variation des dimensions de la section de passage de la fenêtre 23 pourrait aussi résulter par la forme de la section droite du cadre d'observation 4.

[0080] Par ailleurs, la section de passage de l'ouverture de fixation 23 pourrait varier différemment. Par exemple, la section de passage pourrait présenter des dimensions identiques au niveau des faces proximale 21 et distale 22, et une dimension plus importante à un niveau intermédiaire situé entre les faces proximale 21 et distale 22. [0081] Selon l'exemple de réalisation illustré, chacune des ouvertures de fixation présente la configuration de l'ouverture de fixation 23 décrite en lien avec la figure 5, et présente une section de passage dont les dimensions varient, ici diminuent entre la face distale 22 et la face proximale 21. En variante, il serait possible que seule certaines fenêtres ou une seule fenêtre présente cette configuration. [0082] Dans le cas présent, l'élément de liaison B est formé par une tête d'assujettissement à un système d'immobilisation (non représenté). La tête d'assujettissement présente ici une forme de queue d'aronde et est configurée pour être insérée dans une rainure complémentaire du système d'immobilisation. [0083] De plus, le corps 10 comporte un bras 5 reliant l'embase de fixation 2 à la tête d'assujettissement 3. Ainsi, une première extrémité du bras 5 est reliée à l'embase de fixation 2, ici à la deuxième extrémité E2 de la nervure de renfort 25 de façon que le bras forme un prolongement de la nervure de renfort 25. Une deuxième extrémité du bras opposé à la première extrémité est reliée à la tête d'assujettissement de façon que la tête d'assujettissement 3 en queue d'aronde forme un prolongement du bras 5. Le bras 5 présente ici une longueur de 13 millimètres, mais pourrait présenter tout autre longueur, préférentiellement une longueur comprise entre 10 millimètres et 30 millimètres. En variante, Le dispositif 1 pourrait ne pas comporter le bras 5 et la tête d'assujettissement 3 pourrait être reliée directement à l'embase 2, par exemple reliée à la deuxième extrémité E2 de la nervure de renfort 25 de façon à former un prolongement de la nervure de renfort 25.

[0084] Le bras 5 s'étend dans le plan médian PS du corps du dispositif depuis la nervure de renfort 25 et forme avec une direction Dx normale à la face proximale 21 un angle Q de 45°. En variante, le bras 5 pourrait former un angle différent avec la direction Dx, par exemple un angle compris entre 0° et 90°. Le bras 5 pourrait en outre former un angle avec le plan médian PS.

[0085] Le bras 5 présente ici une structure en caisson, c'est-à-dire une structure creuse. Selon l'exemple illustré, le bras présente en outre une structure en treillis tridimensionnel.

[0086] La section droite du bras 5 est ici de forme rectangulaire, voire carrée, et présente des dimensions qui augmentent progressivement avec la distance par rapport à l'embase 2. Ainsi, au niveau de sa jonction avec la nervure de renfort 25, le bras 5 présente une section rectangulaire de 2 millimètres par 3,5 millimètres, et au niveau de sa jonction avec la tête d'assujettissement, une section rectangulaire de 4 millimètres par 5 millimètres. [0087] En variante, le bras 5 pourrait présenter toute autre structure ayant tout autre forme de section, notamment une structure pleine, une structure plate, une structure tubulaire, une structure de poutre en T ou en double T, etc.

[0088] Le dispositif selon l'invention peut être réalisé en tout matériau approprié de préférence biocompatible. Selon l'exemple illustré le corps est réalisé en métal et plus particulièrement en titane. Selon l'exemple décrit précédemment, le dispositif selon l'invention est monolithique, c'est-à-dire que le corps 10 comprenant l'embase de fixation, le bras et la tête d'assujettissement forme une seule et même pièce. Le corps 10 monolithique peut être réalisé partout procédé de fabrication ou d'usinage approprié. De manière préférée le corps monolithique est obtenu par impression BD ce qui permet une grande liberté de forme notamment au niveau de la face proximale de l'embase de fixation. Bien entendu, le corps 10 du dispositif selon l'invention n'est pas nécessairement monolithique

[0089] Le dispositif selon l'invention, tel que décrit précédemment en relation avec les figures 1 à 5, peut être mise en œuvre de la manière suivante. Selon l'exemple de mise œuvre illustré à la figure 6, le dispositif 1 est fixé sur la boîte crânienne d'une souris SR de telle manière que l'embase épouse une surface osseuse de la souris SR, ici sur la surface du crâne de la souris SR. La tête d'assujettissement 3 est ici insérée dans une rainure d'un système d'immobilisation, par exemple ici une tête de potence PT, et maintenue immobile dans ladite rainure par serrage.

[0090] Le dispositif 1 est ici placé sur la souris SR de telle manière que le plan sagittal de la souris et le plan sagittal PS du corps 10 du dispositif 1 soient confondus, et de telle manière que le bras 5 s'étende postérieurement dans le plan sagittal de la souris SR.

[0091] Une sonde d'observation SD, ici un objectif de microscope optique, est placé dans cet exemple en vis-à-vis du cadre d'observation 4.

[0092] Un procédé de fixation du dispositif 1 sur la surface osseuse est illustré sur la figure 7. Une première étape El comporte l'application d'une substance adhésive, par exemple un ciment, sur la face proximale 21. Par exemple, le ciment peut comporter une résine photo-polymérisable, une colle solvantée, une colle durcissable par réaction chimique entre ses composants, ou toute autre substance adhésive compatible. [009B] Une deuxième étape E2 comporte un placement du dispositif 1 sur la surface osseuse, de façon que la face proximale 21 épouse la surface osseuse.

[0094] Le procédé de fixation du dispositif 1 comporte une étape optionnelle E21 d'application du ciment sur les parois périphériques des ouvertures de fixation. Cette étape est représentée en pointillée sur la figure 7.

[0095] Par exemple, l'étape optionnelle E21 peut comporter l'application d'un ciment dans les ouvertures de fixation de façon que le ciment recouvre la surface osseuse délimitée par l'ouverture de fixation et recouvre au moins en partie la paroi périphérique 260. En variante, il est possible d'exercer une légère pression sur le dispositif 1 de fixation contre la surface osseuse de façon qu'une partie du ciment appliqué sur la face proximale 21 soit poussé par compression dans les ouvertures de fixation de façon à en recouvrir la paroi périphérique 260.

[0096] Une troisième étape E3 comporte un durcissement du ciment. Selon la nature du ciment employé, le durcissement du ciment peut être réalisé de façon passive, par exemple par évaporation d'un solvant présent dans le ciment. De manière préférée, il est utilisé un ciment photo-polymérisable de sorte que la prise du ciment est activée par illumination, par exemple ultraviolette, au travers des ouvertures de fixation 23, 24 notamment. En variante, l'illumination pourrait être de nature différente, notamment une illumination visible, par exemple une lumière bleue.

[0097] La figure 8 est une vue en coupe de l'ouverture de fixation 23 et des branches 263, 264 selon un plan de coupe orthogonal aux directions longitudinales des branches 263 et 264, après la mise en œuvre du procédé décrit précédemment en lien avec la figure 4. Le dispositif est fixé sur la surface osseuse SO de l'animal, et le ciment CM est appliqué entre la face proximale 21 et la surface osseuse SO. Une partie du ciment CM s'étend dans l'ouverture de fixation 23 de façon à en recouvrir la paroi périphérique 260.

[0098] Selon l'exemple décrit précédemment, l'embase est symétrique par rapport au plan sagittal. Cependant une telle configuration n'est pas indispensable. Ainsi la figure 9 illustre une variante de réalisation du dispositif selon l'invention dans laquelle l'embase 2 n'est pas symétrique par rapport au plan sagittal PS. Selon cette variante de réalisation, l'embase 2 comporte une première structure ajourée 201 s'étendant d'un premier côté de la nervure 25, ici une structure en treillis dont les branches sont mutuellement jointes au niveau de leurs extrémités opposées à leur jonction avec la nervure 25 par une branche transversale 26T.

[0099] L'embase 2 comporte en outre une deuxième structure ajourée 202 et un cadre d'observation 41 s'étendant depuis la nervure de renfort 25 et qui est délimité partiellement par la nervure de renfort 25. En d'autres termes, le cadre d'observation 41 s'étend partiellement dans la nervure de renfort 25.

[0100] Selon l'invention l'élément de liaison n'est pas nécessairement formé par une tête d'assujettissement. Ainsi, la figure 10 illustre un mode de réalisation dans lequel le dispositif 1 comporte, en tant qu'élément de liaison, deux berceaux de réception d'un système expérimental.

[0101] Un premier berceau de réception comporte un fourreau de réception 6 d'un élément longitudinal, par exemple ici une électrode d'implant électrophysiologique (non représentée). Le fourreau de réception 6 s'étend depuis la structure ajourée 20, et plus particulièrement ici depuis le cadre d'observation 4. Le fourreau 6 a ici une forme de demi- cylindre creux et présente une extrémité qui épouse une partie du cadre d'observation 4 et qui est solidaire de celui-ci. En variante, le fourreau pourrait avoir tout autre forme adaptée, notamment une forme de cylindre creux complet, une forme de cône ou une forme de demi-cône.

[0102] Le fourreau comporte ici des barres de renfort 60, 61 permettant de renforcer la solidité du fourreau 6 et d'éviter qu'il ne se déforme sous l'action de contraintes mécaniques, par exemple des contraintes mécaniques engendrées par la fixation de l'électrode d'implant ou par un choc externe produit sur l'implant lorsque l'animal se déplace.

[0103] En variante, le fourreau 6 pourrait être situé à un autre emplacement sur l'embase 2, par exemple au niveau de la première extrémité El de la nervure de renfort 25.

[0104] Ici, le fourreau 6 comporte deux rainures de fixations 129, 130 configurées pour assurer la fixation d'un capot de protection, par exemple en recevant des languettes correspondantes du capot de protection. Le capot de protection peut par exemple obstruer le cadre d'observation 4 afin de protéger l'animal entre les expériences, notamment dans le cas où une fenêtre d'observation est ménagée dans la masse osseuse de l'animal.

[0105] Un deuxième berceau de réception comporte un socle de réception 7 d'une carte électronique. Ici, le socle de réception 7 comporte deux fentes de support 70 et 72 directement fixées sur la nervure et présentant une forme de U. Les fentes de support sont configurées pour recevoir une portion de la carte électronique.

[0106] Le socle de réception comporte en outre une pince de support 71 comportant une portion du bras 5 faisant appui sur une première face de la carte électronique et un bras élastique 73 configuré pour exercer une force de serrage par élasticité sur une deuxième face de la carte électronique opposée à la première face. Ainsi la pince de support 71 est configurée pour maintenir la carte électronique en place par pincement entre le bras 5 et le bras élastique 73.

[0107] Selon le mode de réalisation illustré à la figure 10, le dispositif de liaison 1 comporte en outre la tête d'assujettissement 3 et le bras 5 tels qu'ils ont été décrits précédemment en lien avec les figures 1 à 4. Toutefois, le dispositif de liaison selon l'invention pourrait ne pas comprendre la tête d'assujettissement 3 ni le bras 5, mais seulement les deux berceaux de réception 6 et 7, ou encore un nombre différent de berceaux de réception, par exemple un seul berceau de réception, ou même des éléments de liaison présentant des structures différentes.

[0108] Selon les exemples décrit précédemment, la structure ajourée de l'embase est formée par un treillis. Toutefois la mise en oeuvre d'un tel treillis n'est pas strictement nécessaire pour la formation de la structure ajourée. Ainsi, la figure 11 illustre un mode de réalisation de l'invention dans lequel l'embase de fixation 2 comporte une structure ajourée comportant un assemblage 8 d'anneaux. Ici, l'assemblage 8 comporte huit anneaux 801 à 808 disposés de façon symétrique par rapport à une bande centrale 81 s'étendant dans le plan sagittal PS du corps du dispositif.

[0109] La bande centrale 81 et les anneaux 801 à 808 présente une même épaisseur, ici une épaisseur de 1 millimètre.

[0110] Le dispositif selon ce mode de réalisation comporte des premières fenêtres de fixation formées par les anneaux 801 à 808, des deuxièmes fenêtres de fixation formées par des interstices 841, 843, 843, 845 entre les anneaux et la bande centrale 81, ainsi que deux échancrures de fixation 82, 83.

[0111] Un orifice 42 traversant ménagé dans le bras 5 fait ici office de cadre d'observation et d'élément de liaison à un système expérimental. En particulier, l'orifice 42 est adapté à recevoir une fibre optique (non représentée) par insertion d'une extrémité de la fibre dans l'orifice 42.

[0112] Bien entendu, diverses autres modifications peuvent être apportées à l'invention dans le cadre des revendications annexées. Ainsi, bien qu'il ait été décrit une structure ajourée comprenant un treillis et une structure ajourée comportant un assemblage d'anneau, des modes de réalisation de l'invention peuvent comprendre des structures ajourées de tout autre type, notamment des combinaisons de structures ajourées, par exemple une combinaison de treillis et d'anneau. Et, bien qu'il ait été décrit un cadre de fixation présentant une section de passage supérieure à la section de passage des ouvertures de fixation, il est parfaitement possible d'envisager un cadre d'observation présentant une section de passage identique ou inférieure à la section de passage des ouvertures de fixation.

[0113] Par ailleurs, selon l'exemple de réalisation et de mise en oeuvre décrit en relation avec les figures 1 à 5, le dispositif de liaison selon l'invention est fixé sur l'os de l'animal de laboratoire uniquement au moyen de ciment. Cependant, l'invention n'est pas exclusive d'autres moyens de fixation.

[0114] Ainsi, comme le montre la figure 12, il est possible de renforcer la tenue du ciment sur la surface osseuse SO à l'aide d'une vis VS comportant une tête VT et une partie filetée VF.

[0115] Selon ce mode de réalisation, la vis est placée dans la fenêtre de fixation 23 et traverse le ciment CM. La partie filetée VF est vissée dans la surface osseuse SO et la tête VT est à une distance non nulle de la surface osseuse SO, par exemple ici à une distance de 0,5 millimètre. La tenue du ciment CM sur la surface osseuse SO est donc renforcée par son ancrage sur la tête TV. L'ancrage du dispositif 1 dans le ciment est donc amélioré. [0116] La tête VT est dans cet exemple une tête fraisée, c'est-à-dire tronconique, mais il serait possible d'employer une vis présentant toute autre forme de tête, par exemple une tête cylindrique.

[0117] Ce mode de fixation est notamment compatible avec le procédé de fixation selon l'invention et en particulier avec le mode de mise en oeuvre de ce procédé décrit précédemment en lien avec la figure 7.

[0118] Ainsi, selon une première variante de mise en oeuvre du procédé, la vis VS peut être vissée dans la surface osseuse SO préalablement à l'étape E2 de placement du dispositif sur la partie osseuse, voire préalablement à l'étape El. Dans ce cas l'étape E2 comporte un placement du dispositif sur la surface osseuse de telle manière que la fenêtre de fixation 23 se retrouve autour de la vis.

[0119] Selon une deuxième variante de mise en oeuvre, la vis peut être placée dans la fenêtre de fixation 23 et visée dans la surface osseuse SO entre l'étape E2 de placement du dispositif sur la surface osseuse SO et l'étape E3 de durcissement du ciment CM. Selon cette variante, il serait possible de choisir une vis comportant une tête de vis présentant un diamètre supérieur à une section de passage de l'ouverture de fixation, par exemple supérieur à la section de passage de l'ouverture de fixation au niveau de la face proximale 21. En particulier, la tête de vis VT pourrait être en contact avec la parois périphérique 260 de la fenêtre de fixation 23, de telle façon que la vis contribue directement au maintien du dispositif 1 contre la surface osseuse SO par serrage des branches 263 et 264 entre la tête de vis VT et la surface osseuse SO.

[0120] Selon l'exemple illustré, la partie filetée VF de la vis est complètement vissée dans la surface osseuse SO. Toutefois, dans le cas où la vis est mise en place avant le ciment ou durcissement de ce dernier, la partie filetée VF peut s'étendre en dehors de la surface osseuse SO. La vis pourrait notamment être filetée sur toute sa longueur. Le ciment CM coopérerait alors avec la partie filetée VF contribuant ainsi à renforcer la fixation du ciment à la surface osseuse SO.

[0121] Ce mode de fixation au ciment renforcé par une vis n'est pas limité à la seule fenêtre de fixation 23 mais est applicable de façon analogue aux autres ouvertures de fixation. Ce mode de réalisation n'est pas non plus limité à une structure ajourée en treillis mais est applicable à toute structure ajourée.

[0122] Les figures 13 à 16 illustrent une variante de réalisation du dispositif 1 selon l'invention. Les figures 13, 14 et 16 sont des vues en perspective de ce dispositif et la figure 15 en est une vue dessous.

[0123] Le corps 10 du dispositif de liaison 1 selon ce mode de réalisation comporte une embase 2 comprenant une structure de fixation ajourée 123 s'étendant de part et d'autre d'une nervure centrale 124, ladite embase 2 étant formé par un treillis dans lequel sont ménagés six ouvertures de fixation circulaires 125.

[0124] Le corps 10 du dispositif 1 selon ce mode de réalisation comporte deux berceaux de réception 100, 101 de systèmes expérimentaux, une enceinte de protection 102, et un bras 126 comportant un cadre d'observation auxiliaire 103. Ces éléments 100 à 103 et 126 décrits ci-dessous en lien avec le mode de réalisation des figures 13 à 16 sont mutuellement indépendants et chacun compatible avec les modes de réalisation précédents.

[0125] Un premier berceau de réception de ce mode de réalisation comporte un premier logement 100, ici globalement parallélépipédique, directement fixé à l'embase 2 de façon à s'étendre verticalement au-dessus de l'embase 2, et présentant une première ouverture supérieure 105 adaptée à recevoir un connecteur électrique de forme complémentaire au premier logement 100. Le premier logement 100 est ici configuré pour s'étendre dans un plan transversal de l'animal. Une paroi avant 104 du logement de réception est configurée pour être située dans un plan transversal de l'animal.

[0126] Un deuxième berceau de réception de ce mode de réalisation comporte un deuxième logement 101 globalement parallélépipédique, ici cubique, fixé à la paroi avant 104 du premier logement de réception 100 de façon que la paroi avant 104 du premier logement 101 soit commune au premier logement 100 et au deuxième logement 101. Ici, le deuxième logement de réception 101 globalement parallélépipédique comporte cinq parois, dont une portion de la paroi avant 104, et une deuxième ouverture supérieure 106 adaptée à l'introduction dans le deuxième logement 101 d'un système d'expérimentation, par exemple un accéléromètre. [0127] Ici, le premier logement de réception 100 et le deuxième logement de réception 101 sont réalisés dans le même matériau que le reste du dispositif 1, ici du métal, et plus particulièrement dans cet exemple, du titane. Ainsi, les parois des logements de réceptions 100 et 101 permettent une isolation électromagnétique. En particulier, les émissions électromagnétiques d'un accéléromètre qui serait inséré dans le deuxième logement 101 ne pourraient pas perturber le fonctionnement d'un connecteur électrique inséré dans le premier logement 100, et réciproquement.

[0128] L'enceinte de protection 102 comporte une première paroi de protection 107 et une deuxième paroi de protection 108 qui s'étendent chacune ici depuis le premier logement de réception 100 jusqu'au bras 126. Chaque paroi de protection est en outre en contact avec l'embase 2. L'enceinte de protection comporte par ailleurs le premier logement 100. Le premier logement 100 fait ici office de troisième paroi de protection.

[0129] Le dispositif 1 comporte ici un bras 126 qui est en forme de U, c'est-à-dire qu'il présente deux branches 109, 110 qui s'étendent depuis l'embase 2 et qui se rejoignent en une extrémité commune 111 reliée à un élément de liaison, ici une tête d'assujettissement IBB. Les deux branches 109, 110 du bras 126 définissent le cadre d'observation auxiliaire 103. Ce cadre d'observation auxiliaire 103 permet un accès visuel au travers du bras 126. En particulier ici, le cadre d'observation auxiliaire 103 permet un accès visuel à la partie de l'embase 2 située à l'intérieur de l'enceinte de protection 102. [0130] Dans ce mode de réalisation, le dispositif 1 comporte un cadre d'observation 127 situé dans l'enceinte de protection 102. Le cade d'observation 127 est ici formée par une échancrure 113 de forme globalement rectangulaire ménagée dans un bord de l'embase 2, ici à l'intérieur de l'enceinte 102, et par le cadre d'observation auxiliaire 103. En d'autres termes, le cadre d'observationl27 s'étend en partie dans l'embase 2 et en partie dans le bras 126.

[0131] En variante, il serait possible que le cadre d'observation 127 et le cadre d'observation auxiliaire 103 soient distincts. Par exemple, dans certains modes de réalisations, les deux branches 109, 110 du bras 126 comportent une deuxième extrémité commune fixée à l'embase 2. [0132] Ici, le dispositif 1 comporte, en tant que berceau de réception, une rainure de réception 128 adaptée à recevoir un fil de masse, par exemple connecté au circuit de masse d'un appareil expérimental, qui permet de connecter électriquement le dispositif 1 à la masse. [0133] Le dispositif comporte en tant que moyens de fixation de lests de modification du centre de gravité du dispositif, deux trous filetés 114, 115 adaptés par exemple à recevoir des tiges lestées. De telles tiges permettent modifier l'équilibre de l'animal équipé du dispositif.

[0134] Le dispositif 1 selon ce mode de réalisation comporte en outre des moyens de fixations de capots de protections.

[0135] Ainsi, le bras 126 comporte une rainure de fixation 112 s'étendant le long de chaque branche 109, 110 et sur l'extrémité commune 111. La rainure de fixation 112 est adaptée à recevoir et à maintenir une languette correspondante d'un premier capot de protection 120 configuré pour obstruer le cadre d'observation auxiliaire 103, comme illustré sur la figure 16.

[0136] Deux moyens de fixation 116, 117 d'un deuxième capot de protection 121 adapté à obstruer la première ouverture supérieure 105 du premier logement 100 sont formés par des protrusions qui s'étendent depuis la face avant 104.

[0137] Deux languettes latérales 118, 119 qui s'étendent le long de chacune des parois de protections 107, 108 sont chacune configurée pour coopérer avec une rainure correspondante d'un troisième capot de protection 122 qui est configuré pour obstruer l'enceinte de protection 102.

[0138] Deux orifices 131, 132 traversant ménagés dans le bras 126 font ici office de cadres d'observation et d'éléments de liaison à un système expérimental. En particulier, les orifices 131, 132 sont chacun adaptés à recevoir une fibre optique (non représentée) par insertion d'une extrémité de la fibre dans l'orifice.

[0139] La figure 16 illustre le dispositif 1 équipé du premier capot de protection 120, du deuxième capot de protection 121 et du troisième capot de protection 122. Dans ce mode de réalisation, les capots sont réalisés en matière plastique et recouvert d'une couche métallique. Les capots 120, 121, 122 sont donc électromagnétiquement isolant. En variante, les capots pourraient être entièrement métallique.

[0140] Les moyens de fixations des capots décrits ici ne sont nullement limitatifs et les capots peuvent être fixés au dispositif 1 par tout moyen approprié.