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Title:
DEVICE FOR INJECTING INTO THE SKIN BY SUPERFICIAL INCISION, HAVING MOBILE INCISION COMPONENTS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/003492
Kind Code:
A1
Abstract:
A device (1) for injecting into the skin by superficial incision, the device (1) comprising an incision component (220, 230) comprising a tip (222, 232) oriented towards the outside of the device, the tip (222, 232) defining an ejection channel (280), the component defining a reservoir channel (282), the device (1) being configured to move the component when the tip is applied to the skin of a human or animal body, such that a volume of the ejection channel (280) is increased and a volume of the reservoir channel (282) is decreased.

Inventors:
SOURISSEAU THIERRY (FR)
Application Number:
PCT/FR2023/050962
Publication Date:
January 04, 2024
Filing Date:
June 26, 2023
Export Citation:
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Assignee:
A2M (FR)
International Classes:
A61B17/20; A61B5/00; A61B10/00
Domestic Patent References:
WO2019030238A12019-02-14
WO2023002118A12023-01-26
Foreign References:
GB999076A1965-07-21
US6447482B12002-09-10
Attorney, Agent or Firm:
REGIMBEAU (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif (1 ) pour injection dans la peau par incision superficielle, le dispositif (1 ) comprenant une pièce d’incision (220, 230) comprenant une pointe (222, 232) orientée vers l’extérieur du dispositif, la pointe (222, 232) définissant un canal d’éjection (280), la pièce définissant un canal de réservoir (282), le dispositif (1 ) étant configuré pour déplacer la pièce lorsque la pointe est appliquée sur la peau d’un corps humain ou animal, de sorte qu’on augmente un volume du canal d’éjection (280) et qu’on diminue un volume du canal de réservoir (282).

2. Dispositif selon la revendication 1 dans lequel la pièce d’incision (220, 230) est montée mobile par rapport à un corps (150) du dispositif, la pièce d’incision (220, 230) comprenant une presse (224, 234) située entre la pointe (222, 232) et le corps du dispositif (150), la presse (224, 234) définissant le canal de réservoir (282).

3. Dispositif selon la revendication 2 dans lequel la pointe (222, 232) est située d’un premier côté d’un plan de séparation passant par le canal d’éjection (280), la pièce d’incision (220, 230) étant montée mobile en rotation par rapport à un corps (150) du dispositif selon une zone pivot (264, 274), la zone pivot étant située en dehors du plan de séparation entre le canal d’éjection (280) et le canal de réservoir (282).

4. Dispositif selon la revendication 3, dans lequel la presse (224, 234) est située à l’intérieur d’un logement (180) défini par des ailes (160,170) du corps du dispositif (150).

5. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 3 à 4 comprenant en outre un levier (260, 270), le levier (260, 270) étant situé du premier côté du plan de séparation, le levier (260, 270) étant rigidement lié à la pièce et le levier étant relié au corps (150) du dispositif par la zone pivot (264, 274), le levier étant configuré pour déplacer la pièce (220, 230) lorsque le levier (260, 270) vient en appui sur la peau.

6. Dispositif selon la revendication 2 comprenant un moyen (290) de verrouillage du levier (260, 270).

7. Dispositif selon la revendication 6 dans lequel le moyen de verrouillage (290) comprend des crochets complémentaires (267, 277, 293, 295) sur le corps (150) du dispositif et sur un bras (265, 275) s’étendant à partir d’une extrémité (263, 273) du levier (260, 270).

8. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 7 dans lequel la pièce (220, 230) présente une première paroi (225, 235) qui définit le canal de réservoir (282), la première paroi (225, 235) présentant une forme complémentaire à une deuxième paroi du dispositif située en regard de la première paroi.

9. Dispositif selon la revendication 8 dans lequel l’une parmi la première paroi et la deuxième paroi présente une zone convexe (228, 238) en regard d’une zone concave (226, 236) de l’autre des parois.

10. Procédé d’incision superficielle dans lequel on applique sur la peau d’un corps humain ou animal une pointe (222, 232) d’un dispositif (1 ) pour injection dans la peau par incision superficielle, l’application entraînant une réduction d’un volume d’un canal de réservoir (282) et une augmentation d’un volume d’un canal d’éjection (280), le canal d’éjection étant défini par la pointe, de sorte à transporter un liquide du canal de réservoir (282) dans le canal d’éjection (280).

Description:
Description

Titre de l’invention : Dispositif pour injection dans la peau par incision superficielle à pièces d’incision mobiles

DOMAINE DE L'INVENTION

La présente invention concerne le domaine des dispositifs d’incision superficielle de la peau d’un corps humain ou animal, notamment pour la réalisation d’un diagnostic allergique. Les tests de diagnostics allergiques cutanés sont généralement dénommés « prick test >>.

ETAT DE LA TECHNIQUE

Les tests de diagnostics allergiques sont des examens médicaux consistant à faire pénétrer superficiellement quelques micro-gouttes d’un produit allergène dans la partie supérieure de l’épiderme d’un corps humain ou animal, par exemple au niveau d’un avant-bras, afin de tester la réactivité de l’humain ou de l’animal audit produit.

En pratique, après avoir déposé une goutte de produit sur la peau d’un corps humain ou animal, on pique la peau à travers la goutte avec un dispositif pointu, pour faire pénétrer du produit sous la peau, puis on attend quinze à vingt minutes avant d’interpréter la réaction cutanée.

Ces dispositifs de tests présentent un risque d’erreur de type faux négatif, c’est-à-dire le risque de déclarer à tort qu’un individu allergique n’est pas allergique, lorsque le produit test ne pénètre pas ou pas suffisamment dans la peau.

Il existe également sur le marché des dispositifs d’incision contenant eux une solution vaccinale, le dispositif d’incision étant capable d’inciser de la peau et simultanément de faire pénétrer le vaccin dans la peau.

Ces dispositifs vaccinaux présentent un risque de non vaccination lorsque la solution vaccinale ne pénètre pas ou pas suffisamment dans la peau.

Pour ces deux types de dispositifs le produit actif, c’est-à-dire le produit allergène ou la solution vaccinale, peut être retenu dans le dispositif par des tensions de surface entre le produit test et une paroi du dispositif.

Il existe donc un besoin de disposer de dispositif d’incision superficielle de la peau d’un corps humain ou animal qui permet une pénétration suffisante d’un produit actif dans la peau.

EXPOSE DE L'INVENTION

Un but de l’invention est de proposer un dispositif d’incision superficielle de la peau d’un corps humain ou animal qui permet une pénétration suffisante d’un produit actif dans la peau. Le but est atteint dans le cadre de la présente invention grâce à un dispositif pour injection dans la peau par incision superficielle, le dispositif comprenant une pièce d’incision comprenant une pointe orientée vers l’extérieur du dispositif, la pointe définissant un canal d’éjection, la pièce définissant un canal de réservoir, le dispositif étant configuré pour déplacer la pièce lorsque la pointe est appliquée sur la peau d’un corps humain ou animal, de sorte qu’on augmente un volume du canal d’éjection et qu’on diminue un volume du canal de réservoir. Le dispositif comprend un canal de réservoir et un canal d’éjection défini par la pointe. Grâce au déplacement de la pièce, le dispositif peut évoluer de sorte que le volume du canal d’éjection augmente et que le volume du canal de réservoir diminue. Un produit actif initialement dans le canal de réservoir peut être ainsi transporté vers le canal d’éjection et in fine la peau incisée par les points. La quantité de produit actif qui pénètre dans la peau augmente.

Un tel dispositif est avantageusement et optionnellement complété par les différentes caractéristiques suivantes prises seules ou en combinaison :

- la pointe est située d’un premier côté d’un plan de séparation passant par le canal d’éjection, la pièce d’incision étant montée mobile en rotation par rapport à un corps du dispositif selon une zone pivot, la zone pivot étant située en dehors du plan de séparation entre le canal d’éjection et le canal de réservoir ;

- un levier situé du premier côté du plan de séparation, le levier étant rigidement lié à la pièce et le levier étant relié au corps du dispositif par la zone pivot, le levier étant configuré pour déplacer la pièce lorsque le levier vient en appui sur la peau ;

- un moyen de verrouillage du levier ;

- le moyen de verrouillage comprend des crochets complémentaires sur le corps du dispositif et sur un bras s’étendant à partir d’une extrémité du levier ;

- la pièce présente une première paroi qui définit le canal de réservoir, la première paroi présentant une forme complémentaire à une deuxième paroi du dispositif située en regard de la première paroi ;

- l’une parmi la première paroi et la deuxième paroi présente une zone convexe en regard d’une zone concave de l’autre des parois.

L’invention porte également sur un procédé d’incision superficielle dans lequel on applique sur la peau d’un corps humain ou animal une pointe d’un dispositif pour injection dans la peau par incision superficielle, l’application entraînant une réduction d’un volume d’un canal de réservoir et une augmentation d’un volume d’un canal d’éjection, le canal d’éjection étant défini par la pointe, de sorte à transporter un liquide du canal de réservoir dans le canal d’éjection. DESCRIPTION DES FIGURES

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront encore de la description qui suit, laquelle est purement illustrative et non limitative, et doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une représentation schématique d’une première vue cavalière d’un dispositif d’incision selon un premier mode de l’invention ; la figure 2 représente une vue de détail partiel à échelle agrandie d’une extrémité d’un dispositif d’incision ; les figures 3 et 4 représentent le dispositif à deux étapes successives d’utilisation pour une incision cutanée.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

En référence aux figures 1 à 4, nous allons décrire un mode principal de l’invention. Ces figures illustrent un dispositif 1 pour injection dans la peau par incision superficielle.

On définit un axe longitudinal A, définissant une direction longitudinale, axe selon lequel le dispositif d’incision superficielle 1 s’étend.

Pièces d’incision

Le dispositif 1 comprend au moins une pièce d’incision 220, 230 située à une extrémité longitudinale du dispositif.

Le dispositif 1 peut comprendre deux pièces d’incision 220, 230 comme représenté en figure 1 , ou davantage de pièces d’incision.

En option, le dispositif peut comprendre une poignée 100, c’est-à-dire une zone de préhension manuelle, à l’autre extrémité longitudinale du dispositif 1 .

La ou les pièces d’incision 220, 230 font partie d’un ensemble d’incision 200 du dispositif 1 .

Le dispositif peut être décrit comme étant constitué de l’ensemble d’incision 200 comprenant la ou les pièces d’incision 220, 230, et d’un corps 150 du dispositif qui peut comprendre, le cas échéant la poignée 100.

Par exemple, la pièce d’incision s’étend en regard d’une partie fixe du dispositif 1 selon la direction longitudinale. La pièce peut être séparée de cette partie fixe d’un écart dans un axe latéral B, définissant une direction latérale. Cet écart latéral entre la pointe et la partie fixe permet de définir un canal d’éjection. L’axe latéral B est orthogonal à l’axe longitudinal A. On peut définir un troisième axe C, ou axe transverse, qui est orthogonal à l’axe longitudinal A et à l’axe latéral B.

Dans le cas où le dispositif comprend deux pièces d’incision, et comme illustré en figures 1 et 2, celles-ci s’étendent en regard l’une de l’autre selon la direction longitudinale. Les pièces peuvent être séparées d’un écart dans un axe latéral B, définissant une direction latérale.

Chaque pièce comprend une pointe orientée vers l’extérieur du dispositif. Les pointes 222, 232 sont en saillie du dispositif 1 et peuvent être dirigées selon la direction longitudinale.

Les deux pointes 222, 232 sont séparées de sorte à définir entre elles le canal d’éjection 280.

La pièce 220, 230 définit également un canal de réservoir 282 qui n’est pas défini par la pointe 222, 232. Le canal de réservoir 282 est plus à l’intérieur du dispositif 1 que le canal d’éjection 280. Autrement dit, le canal de réservoir 282 est situé entre le canal d’éjection 280 et le corps du dispositif 150.

Par exemple, la pièce 220, 230 peut comprendre une presse 224, 234 qui est un prolongement de matière de la pointe dans la direction longitudinale. La presse 224, 234 est située entre la pointe et le corps du dispositif 150. La presse 224, 234 s’étend longitudinalement en regard d’une partie fixe et est séparée de la partie fixe d’un écart latéral selon l’axe latéral B. Cet écart latéral permet de définir le canal de réservoir 282.

Dans le cas où le dispositif comprend deux pièces d’incision, et comme illustré en figures 1 et 2, chaque pièce 220, 230 comprend une presse 224, 234. Les presses 224, 234 sont situées entre la pointe et le corps du dispositif 150. Les presses 224, 234 s’étendent longitudinalement en regard l’une de l’autre et sont séparées d’un écart latéral selon l’axe latéral B. Cet écart latéral permet de définir le canal de réservoir 282.

Le canal de réservoir et le canal d’éjection sont connectés de sorte qu’un liquide dans le canal de réservoir peut être transporté dans le canal d’éjection et inversement. Dans l’exemple de la figure 1 , dans le prolongement longitudinal, le canal de réservoir est dans le prolongement longitudinal du canal d’éjection.

La pièce 220, 230 est montée mobile par rapport au corps du dispositif 1 . En particulier la pièce 220, 230 peut se déplacer entre une position neutre et une position d’injection.

En passant de la position neutre à la position d’injection, un volume du canal d’éjection 280 est augmenté et un volume du canal de réservoir 282 est diminué. Par exemple, le passage de la position neutre à la position d’injection peut se faire en écartant la pointe 222, 232 de la partie fixe et en rapprochant la presses 224, 234 de la partie fixe. La pointe en position neutre peut définir une paroi parallèle à l’axe longitudinal.

Dans le cas où le dispositif comprend deux pièces d’incision, chaque pièce 220, 230 est montée mobile par rapport au corps du dispositif 1 , entre une position neutre et une position d’injection. Le passage de la position neutre à la position d’injection peut se faire en écartant les pointes 222, 232 et en rapprochant les presses 224, 234. Les pointe en position neutre peuvent définir une paroi parallèle à l’axe longitudinal.

Dans le cas où le dispositif comprend trois pièces d’incision ou davantage, celles-ci sont réparties selon des secteurs angulaires autour de l’axe longitudinal A. Elles sont situées en regard les unes des autres, définissant le long des pointes le canal d’éjection et plus vers l’intérieur du dispositif le canal de réservoir. Les pièces sont toutes mobiles entre une position neutre et une position d’injection. Le passage de la position neutre à la position d’injection peut se faire en écartant les différentes pointes et en rapprochant les presses. En variante, le dispositif comprend une pluralité de ces pièces d’incision dont seulement une partie est montée mobile par rapport au dispositif. Cette partie des pièces est mobile entre une position neutre et une position d’injection.

Différentes réalisations de pièces montées entre une position neutre et une position d’injection sont possibles.

Zone pivot

Par exemple une pièce 220, 230 peut être montée mobile en rotation par rapport au corps 150 du dispositif grâce à une zone pivot 264, 274 qui relie chaque pièce d’incision 220, 230 au corps 150.

La zone pivot permet une rotation de la pièce 220, 230 montée mobile en rotation par rapport au corps 150 selon la direction transversale de l’axe C. La zone pivot est située en dehors d’un plan de séparation passant par le canal d’éjection. En particulier ce plan de séparation peut être défini par l’axe longitudinal A et par l’axe transverse C.

La zone pivot 264, 274 est située par rapport au plan de séparation entre le canal d’éjection 280 et le canal de réservoir 282. En particulier, selon la direction longitudinale, la zone pivot 264, 274 est située entre le canal d’éjection 280 et le canal de réservoir.

Ainsi placées, les zones pivots permettent un mouvement de rotation des pièces par rapport au corps 150. Cela permet aux pointes de s’écarter ou de se rapprocher l’une de l’autre et aux presses 224, 234 de s’écarter ou de se rapprocher l’une de l’autre. Plus précisément, lorsque les pointes s’écartent l’une de l’autre, les presses se rapprochent l’une de l’autre et inversement. Dans le cas où le dispositif comprend trois pièces d’incision (ou davantage), celles-ci sont réparties selon des secteurs angulaires autour de l’axe longitudinal A. Chaque pièce est centrée autour d’un plan de pièce qui passe par l’axe longitudinal. Les plans sont répartis angulairement de manière régulière autour de l’axe longitudinal. Chaque pièce peut alors être montée mobile en rotation par rapport au corps 150 selon trois directions (ou davantage) qui se situent dans un même plan de rotation perpendiculaire à l’axe longitudinal A, chaque direction étant orthogonale au plan de pièce associé à la pièce.

La zone pivot peut être une zone pincée de matière, c’est-à-dire une zone qui présente une épaisseur suffisamment fine d’une matière suffisamment souple pour autoriser une rotation élastique autour de la direction transversale. Une zone pivot réalisée sous la forme d’une zone pincée permet de plus de définir la position neutre comme une position par défaut vers laquelle les pièces auront tendance à se ramener en absence de contraintes.

En variante, la zone pivot peut être réalisée par toute liaison pivot selon l’axe transversal entre la pièce d’incision et le corps du dispositif. Le dispositif 1 peut comprendre une pièce de rappel pour que les pièces se ramènent vers la position neutre par défaut, c’est-à-dire en absence de contraintes.

En référence à la figure 2, le corps 150 du dispositif peut comprendre deux ailes latérales 160, 170 qui s’étendent longitudinalement vers les pointes. Les ailes latérales sont séparées et en regard l’une de l’autre par rapport au plan de séparation défini par l’axe longitudinal A et l’axe latéral B.

Les ailes 160, 170 comprennent à leur extrémité longitudinale côté pointes. Chaque languette 162, 172 est reliée à une pièce d’incision 220, 230 par une zone pivot 264, 274.

Les languettes 162, 172 sont latéralement plus étroites que les ailes 160, 170. Les languettes s’étendent longitudinalement en regard des presses 224, 234. Chaque languette est séparée latéralement d’une presse par une lacune de matière 164, 174.

Les lacunes 164, 174 communiquent avec un logement 180 défini par un contour intérieur des ailes 160, 170, les presses étant situées à l’intérieur du logement 180. Les presses étant séparées latéralement pour ménager le canal de réservoir 282, le canal de réservoir est en contact avec le logement 180.

Le dispositif 1 est configuré pour déplacer les pièces 220, 230 lorsque les pointes sont appliquées sur la peau d’un corps humain ou animal, de la position neutre à la position d’injection de sorte qu’on augmente un volume du canal d’éjection 280 et qu’on diminue un volume du canal de réservoir 282. Dans le cas où le dispositif comprend trois pièces d’incision (ou davantage), le corps 150 du dispositif peut comprendre trois ailes (ou davantage) qui sont réparties selon les mêmes secteurs angulaires que les secteurs des pièces d’incision de sorte à placer en regard une pièce d’incision avec une aile.

Différentes réalisations de cette mise en mouvement lorsque les pointes sont appliquées sur la peau sont possibles.

Leviers

Lorsque chaque pièce 220, 230 est montée mobile en rotation par rapport au corps 150 du dispositif grâce à une zone pivot 264, 274 qui relie chaque pièce d’incision 220, 230 au corps 150, le dispositif peut par exemple comprendre des leviers 260, 270 configurés pour déplacer les pièces 220, 230 lorsque les leviers 260, 270 viennent en appui sur la peau.

Les leviers 260, 270 sont situés de part et d’autre du plan de séparation passant par le canal d’éjection.

Chaque levier 260, 270 est rigidement lié à une pièce 220, 230 selon une zone rigide 266, 276. La zone rigide est notamment plus rigide que la zone pivot 264, 274 sous l’exercice d’un couple selon l’axe transversal.

Chaque levier 260, 270 est également relié au corps 150 du dispositif 1 par une des zones pivot 264, 274. Dans ce cas, chaque pièce est reliée indirectement au corps 150 du dispositif via une zone rigide 266, 276, un levier 260, 270 et une zone pivot 264, 274.

L’ensemble d’incision 200 comprend, en plus des pièces d’incision 220, 230, des leviers 260, 270.

Chaque levier s’étend à partir de la zone rigide selon la direction latérale B. La zone rigide peut se situer en dehors du plan de séparation et selon la direction longitudinale en regard d’une partie supérieure du canal d’éjection proche du canal de réservoir.

Chaque levier 260, 270 s’étend de la zone rigide 266, 276 jusqu’à une extrémité 263, 273.

Chaque levier présente une surface extérieure 262, 272 essentiellement plane. Cette surface plane peut être, dans la position neutre des pièces, parallèle à l’axe latéral B et à l’axe transverse C.

Moyens de verrouillage des leviers

En option, le dispositif comprend des moyens de verrouillage des leviers 260, 270. En particulier, ces moyens de verrouillage peuvent fixer les leviers en position d’injection, une fois le volume du canal d’éjection augmenté et le volume du canal de réservoir diminué.

A cette fin et comme on le voit sur les figures 1 et 2, le dispositif 1 d’incision comprend des bras 265, 275 s’étendant à partir d’extrémités 263, 273 des leviers 260, 270. Ces bras s’étendent selon la direction longitudinale en s’éloignant des pointes 222, 232. Ces bras se situent latéralement en regard des ailes 160 et 170 du corps 150 du dispositif 1. Les extrémités longitudinales des bras 265, 275 comprennent des crochets ou ergots 267, 277 dirigés latéralement vers l’intérieur du dispositif 1 , c’est-à-dire vers l’axe longitudinal A.

Latéralement en regard des crochets 267, 277 se situent des crochets complémentaires 293, 295 compris sur le corps 150 du dispositif 1. Les crochets complémentaires peuvent être par exemple associés à des retraits 294, 296 de matière dans les flancs latéraux des ailes 160, 170 retraits qui présentent une forme complémentaire aux crochets 267, 277. Ces retraits produisent en correspondance avec les creux des crochets 267, 277 des parties en saillie qui sont les crochets complémentaires 293, 295.

Dans la position neutre, les crochet 265, 275 sont latéralement à l’extérieur des crochets complémentaires 293, 295.

Parois des pièces

La pièce 220, 230 présente une première paroi 225, 235 qui définit le canal de réservoir 282. Cette première paroi est située en regard d’une deuxième paroi de la partie fixe du dispositif située en regard de la pièce.

La première paroi peut présenter différentes formes.

De manière préférentielle la première paroi 225, 235 présente une forme complémentaire à la deuxième paroi du dispositif située en regard de la première paroi.

Dans le cas où le dispositif comprend deux pièces d’incision et en référence aux figures 1 à 4, les pièces 220, 230 présentent des parois 225,

235 en regard l’une de l’autre, ces parois définissant entre elles le canal de réservoir 282 et présentant des formes complémentaires. Les parois 225, 235 peuvent en particulier être des parois des presses 224, 234 mentionnées plus haut.

Dans une première option de cette première variante, les parois 225, 235 en regard l’une de l’autre sont droites. Elles sont alors de préférence parallèles à l’axe longitudinal A ou quasiment parallèles à cet axe. Dans une deuxième option de cette première variante, l’une des deux parois présente une zone convexe 228, 238 en regard d’une zone concave 226,

236 de l’autre des deux parois.

Une zone convexe d’une première paroi est comprise ici comme une zone arrondie vers l'extérieur c’est-à-dire vers la deuxième paroi.

Une zone concave d’une première paroi est comprise ici comme une zone arrondie vers l'intérieur c’est-à-dire en creux vers l’intérieur de la première paroi. En rapport avec la figure 3, la zone 226 de la paroi 225 de la presse 224 est une zone convexe courbée vers l’extérieur de la presse 224. La zone 226 est en regard de la zone 238 de la paroi 235 de la presse 234. La zone 238 est une zone concave courbée vers l’intérieur de la presse 234.

Toujours en rapport avec la figure 3, la zone 228 de la paroi 225 de la presse 224 est une zone concave courbée vers l’intérieur de la presse 224. La zone 228 est en regard de la zone 236 de la paroi 235 de la presse 234. La zone 236 est une zone convexe courbée vers l’extérieur de la presse 234.

De manière plus précise, la concavité et la convexité évoquée peuvent se limiter à des courbures dans le plan défini par l’axe longitudinal A et l’axe latéral B. Autrement dit, les parois 225, 235 ne présentent pas de courbure dans la direction transverse qui est perpendiculaire à la direction longitudinale (c’est-à-dire la direction d’extension des pointes) et à la direction latérale (c’est-à-dire la direction selon laquelle les points sont écartées l’une de l’autre). En limitant la courbure des parois 225, 235 dans le plan défini par l’axe longitudinal A et l’axe latéral B, les pièces d’incision sont plus faciles à fabriquer.

L’une des deux parois peut présenter une zone convexe et une zone concave en regard respectivement d’une zone concave et d’une zone convexe de l’autre des deux parois. Les parois présentent des ondulations autour d’une direction principale qui peut être la direction longitudinale. Les parois présentent des formes de zig-zag dans le plan défini par l’axe longitudinal A et l’axe latéral B.

Il est à noter par ailleurs que la partie du canal de réservoir 282 vers l’intérieur du dispositif présente une sortie très évasée. Autrement dit, dans la partie du canal de réservoir 282 à mesure que l’on s’éloigne des pointes selon l’axe longitudinal, les parois définissant le canal de réservoir s’éloignent rapidement l’une de l’autre. Cette sortie très évasée définit une limite au niveau du liquide. Il serait très coûteux en termes d’énergie de surface que le liquide se situe dans cette sortie évasée. Plus le liquide s’avance dans cette sortie évasée, et plus le coût énergétique est important.

Procédé d’incision superficielle

Un dispositif pour injection dans la peau par incision superficielle comme on vient de le présenter permet de mettre en oeuvre un procédé d’incision superficielle selon l'invention.

En référence aux figures 3 et 4, nous allons présenter un mode de mise en oeuvre de ce procédé.

Dans une étape préalable optionnelle de chargement du dispositif, les pointes du dispositif peuvent être trempées dans un liquide actif (solution vaccinale ou liquide de test allergologique). De cette manière une quantité de liquide est aspirée par capillarité dans le canal d’éjection et dans le canal de réservoir.

Il est à noter que dans le cas où les parois définissant le canal de réservoir présentent l’une une zone convexe 228, 238 en regard d’une zone concave de l’autre des deux parois, cela permet que le canal de réservoir présente une faible largeur latérale de sorte que plus de quantité de liquide 10 peut être aspiré dans le canal de réservoir.

Par ailleurs, l’épaisseur des pièces d’incisions et notamment des presses dans la direction transversale de l’axe transverse C est réglable. Celle-ci est choisi en fonction du volume de liquide que l’on souhaite aspirer dans le canal de réservoir lors du chargement du dispositif.

L’aspiration par capillarité du liquide actif dans le canal d’éjection et dans le canal de réservoir suppose un écart latéral entre les pointes et les presses suffisamment faible. A cet égard et en référence à la figure 1 , le dispositif présente une fente 104 qui sépare le dispositif en deux moitiés 108 et 110. La poignée 100, quand elle est présente, peut notamment présenter une forme de trèfle fendu dans sa partie la plus à l’intérieur du dispositif 1 selon l’axe longitudinal A. La fente 104 peut à partir du trèfle traverser tout le dispositif 1 . La présence de la fente et du trèfle permet notamment lors de la fabrication par moulage de maximiser le resserrement angulaire des deux moitiés 108, 110 au refroidissement de la pièce en fin de procédé de fabrication. Cela diminue l’écart latéral entre les pointes et les presses. Il est possible que cet écart prenne une valeur nominale prédéterminé en utilisant des butées 112 pour mettre une limite au resserrement angulaire.

Il est à noter que les butées 106 permettent de maintenir les moitiés 108 et 110 en regard l’une de l’autre sans déviation transversale possible selon la direction de l’axe transverse C.

Selon le procédé on applique sur la peau P d’un corps humain ou animal les pointes 222, 232 d’un dispositif 1 tel qu’on a pu le présenter précédemment.

La situation avant que les pointes n’entrent en contact avec la peau est illustrée en figure 3. Les pièces 220, 230 sont en position neutre. Dans cette position les parois internes des pointes sont parallèles à l’axe longitudinal.

Avant que les pointes n’entrent en contact avec la peau les leviers 260, 270 définissent des surfaces extérieures 262, 272 perpendiculaires à l’axe longitudinal.

La situation après que les pointes sont entrées en contact avec la peau est illustrée en figure 4. Les pointes entrent en contact avec la peau P et s’enfoncent dans l’épiderme. Les surfaces extérieures 262, 272 des leviers 260, 270 entrent en contact avec la surface de la peau.

L’application du dispositif sur la peau entraîne un couple de rotation qui s’applique sur l’ensemble d’incision 200. Alors que les surfaces extérieures 262, 272 sont retenues à l’extérieur de la peau selon une force de rappel R qui est dirigée vers l’extérieur de la peau, les pointes sont elles suffisamment acérées pour ne pas être retenues par la peau. Le rappel de la peau sur l’ensemble d’incision ne s’applique pas de manière uniforme dans un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal. Cela a tendance à mettre en rotation chaque couple pièce d’incision et levier autour de la zone pivot qui lui est associée selon des couples C1 et C2 représentés en figure 4.

Les extrémités 263, 273 des leviers 260, 270 sont remontées longitudinalement vers l’intérieur du dispositif et les pointes s’enfoncent davantage dans l’épiderme, c’est-à-dire en s’éloignant du dispositif.

Les pièces d’incision sont entraînées en rotation par les leviers vers la position d’incision. Les pointes 222, 232 s’écartent latéralement vers l’extérieur de sorte que le canal d’éjection 280 s’agrandit. Simultanément les presses 224, 234 se rapprochent et viennent au contact l’une de l’autre de sorte que le canal de réservoir 282 diminue. La position d’injection est atteinte.

A cet égard, l’utilisation de formes complémentaires des parois définissant le canal de réservoir permet de réduire davantage le volume du canal de réservoir lors du passage de position neutre à la position d’injection.

Le liquide 10 initialement contenu dans le canal de réservoir quitte le canal de réservoir dont le volume diminue. Le liquide ne s’échappe pas par la partie évasée. Le liquide est chassé vers le canal d’éjection 280.

De cette manière on assure une plus grande quantité de produit actif qui pénètre dans la peau et on évite la situation où du liquide serait retenu à l’intérieur du dispositif.

Il est à noter que les surfaces 262, 272 garantissent à la fois que les pointes 220 et 230 sont intégralement insérées dans la peau lors de l’application et aussi qu’elles ne pénètrent pas trop profondément dans les tissus du corps humain ou animal.

Si le dispositif comprend des moyens de verrouillage des leviers 260, 270, alors lors du déplacement des leviers 260, 270 de la position neutre vers la position d’injection, les crochets 267, 277 sollicitent les crochets 293, 295 en déplacement vers l’intérieur par déformation élastique. Une fois que les crochets 267, 277 ont franchi les crochets 293, 295, les crochets 293, 295 reprennent élastiquement leur position initiale et maintiennent les crochets 267, 277 ainsi que par conséquent les leviers 260, 270 en position d’injection. Cela permet de maintenir les pointes 222, 232 écartées lorsqu’on retire ensuite le dispositif 1 et d’éviter que du liquide actif soit réaspiré dans le canal d’éjection 280.