La présente invention concerne un dispositif de bouchage d'un col de récipient, ainsi qu'un procédé de fabrication d'un tel dispositif.

Dans le domaine du conditionnement de liquides, il est largement répandu d'équiper le col, fileté ou non fileté, d'un récipient avec un dispositif de bouchage, généralement en matière plastique moulée, qui comprend un capuchon porté de façon mobile, couramment de façon basculante, par une base globalement tubulaire, prévue pour être immobilisée autour du col. Ce genre de dispositif, couramment désigné sous les expressions « bouchon-sport » ou « sport-cap », est utilisé pour permettre à l'utilisateur de boire directement au goulot du récipient après avoir basculé le capuchon dans une position suffisamment écartée de la base pour permettre l'écoulement du liquide contenu dans le récipient à travers cette base.

Avant la première utilisation de ce genre de dispositif de bouchage, c'est- à-dire avant la première ouverture du capuchon, le capuchon et la base sont reliés l'un à l'autre par des moyens d'inviolabilité à même d'être au moins en partie rompus lors de la première ouverture du dispositif. Ces moyens d'inviolabilité donnent ainsi en principe à l'utilisateur une indication visuelle relative à la question de savoir si le dispositif qu'il manipule a été ou non préalablement ouvert. Cette indication visuelle est flagrante lorsqu'au moins une partie des moyens d'inviolabilité est totalement séparée du reste du dispositif. Toutefois, dans ce cas, cette partie séparée, généralement de petite taille, pose un problème de sécurité, puisqu'elle risque d'être ingérée ou inhalée, ainsi qu'un problème de respect de l'environnement, puisque l'utilisateur tend à s'en débarrasser sans prendre la précaution de la mettre à la poubelle.

Pour contourner ces problèmes, des formes de réalisation connues de moyens d'inviolabilité consistent en ce qu'au moins une partie de ces moyens puisse être suffisamment écartée du reste du dispositif, pour fournir une indication visuelle suffisante, tout en restant liée à demeure au dispositif, typiquement par un brin de matière non frangible. Toutefois, dans ce cas, cette partie des moyens d'inviolabilité partiellement détachée induit fréquem ment u ne g êne pou r l'utilisateur lorsqu'il boit directement au goulot du récipient. En outre, cette partie partiellement détachée présente généralement une longueur suffisante pour être facilement saisie et tordue à plusieurs tours par l'utilisateur, jusqu'à être totalement séparée du dispositif de bouchage, avec les problèmes de sécurité et de respect de l'environnement évoqués ci-dessus.

Une troisième solution connue consiste à renforcer les moyens d'inviolabilité pour éviter leur séparation vis-à-vis du reste du dispositif, sauf en une ou plusieurs zones frangibles restreintes au niveau desquelles une rupture très localisée se produit lors de la première ouverture. Toutefois, dans ce cas, la visibilité de l'état rompu ou intègre des moyens d'inviolabilité est très faible, ce qui oblige l'utilisateur à observer méticuleusement le dispositif pour savoir s'il a été ouvert une première fois. Ainsi, WO-A-03/016162, FR-A-2 806 386 et WO-A- 01/04015 proposent de lier de façon frangible le capuchon de leur dispositif de bouchage à au moins une bande d'inviolabilité qui, suivant toute sa périphérie, est solidarisée à demeure à la base du dispositif.

Dans tous les cas, on constate par ailleurs que les moyens d'inviolabilité les plus appréciés des utilisateurs sont ceux dont l'actionnement est le plus intuitif possible et qui ne nécessitent que peu de manipulations spécifiques, en plus du geste naturel d'ouvrir le capuchon. Le but de la présente invention est d'améliorer les moyens d'inviolabilité des dispositifs de bouchage à capuchon porté de façon mobile par une base, pour que, tout en étant efficaces, ces moyens présentent une meilleure visibilité et limitent les risques qu'ils puissent être, même en partie, séparés du reste du dispositif de bouchage. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de bouchage d'un col d'un récipient, tel que défini à la revendication 1.

L'idée à la base de l'invention est d'utiliser, en tant que moyens d'inviolabilité, une bande entourant au moins en partie la base et reliant cette dernière au capuchon en position fermée. Toutefois, à la différence de bandes d'inviolabilité existantes, telles que celles proposées dans WO-A-03/016162, FR- A-2 806 386 et WO-A-01/04015, qui, suivant toute leur périphérie, sont liées de manière frangible au capuchon en position fermée et ainsi continûment accolées à ce capuchon, la bande d'inviolabilité du dispositif conforme à l'invention inclut une ou plusieurs portions périphériques qui, à la fois, sont dépourvues de lien frangible avec le capuchon et sont maintenues axialement à distance de ce capuchon, sous l'effet des moyens de solidarisation à demeure, en prise avec la base. Il en résulte que, tant que les moyens de liaison frangible avec le capuchon ne sont pas rompus, la ou les portions de bande associées à ces moyens de liaison frangibles sont situées à un niveau, suivant l'axe de la base, différent du niveau axial de la ou des portions de bande associées aux moyens de liaison à demeure, cette ou ces dernières étant axialement plus éloignées du capuchon en position fermée. Lorsque le dispositif de bouchage conforme à l'invention est alors observé latéralement, le contour périphérique de sa bande ne s'étend pas dans un plan perpendiculaire à l'axe de la base, mais est au contraire « gondolé », ce qui permet à l'utilisateur de vérifier visuellement de manière rapide et efficace que les moyens de liaison frangible n'ont pas encore été rompus.

En outre, le dispositif de bouchage conforme à l'invention présente l'avantage qu'aucune manipulation spécifique relative à sa bande d'inviolabilité n'est nécessaire à l'utilisateur avant d'ouvrir pour la première fois le dispositif : lorsque l'utilisateur entraîne pour la première fois le capuchon depuis sa position fermée vers sa position ouverte, il fait subir aux moyens de liaison frangibles des contraintes telles que ces moyens se rompent, l'utilisateur n'ayant qu'à vaincre la résistance modérée que lui opposent les moyens frangibles jusqu'à rupture au cours de son geste naturel pour entraîner le capuchon en déplacement. De par sa constitution flexible, la bande tend alors automatiquement à reprendre une configuration de repos, c'est-à-dire une configuration dans laquelle son contour périphérique s'étend dans un plan perpendiculaire à l'axe de la base. Cela revient à dire que, dès que les moyens de liaison frangibles sont rompus, la ou les portions de bande associées à ces derniers cherchent à atteindre le même niveau axial que la ou les portions de bande associées aux moyens de liaison à demeure. Or, dans la mesure où ces derniers sont immobilisés par rapport à la base, cela revient à dire que la ou les portions de bande associées aux moyens de liaison frangibles s'écartent de leur niveau axial avant rupture de ces moyens, en direction opposée au capuchon en position fermée, jusqu'à rejoindre le niveau axial inchangé de la ou des portions de bande associées aux moyens de solidarisation à demeure. Ultérieurement, lorsque le capuchon est repassé de sa position ouverte jusqu'à sa position fermée, la ou les portions de bande associées aux moyens de liaison frangibles alors rompus sont situées axialement à distance du capuchon, notamment à la même distance axiale qui, avant rupture des moyens frangibles, séparait le capuchon en position fermée et la ou les portions de bande associées aux moyens de solidarisation à demeure, et qui les sépare toujours. Dans ces conditions, l'utilisateur observe immédiatement qu'un espace non négligeable sépare le capuchon en position fermée et la bande d'inviolabilité, sur toute la périphérie de cette bande. L'utilisateur comprend immédiatement que le dispositif de bouchage a déjà été ouvert une première fois. En outre, l'écartement entre le capuchon en position fermée et la bande d'inviolabilité est alors tel que l'indication visuelle du fait que le capuchon a déjà été ouvert est significative aussi bien dans le cas où la zone précise de rupture des moyens frangibles est plutôt du côté de la bande que dans le cas où cette zone précise de rupture est plutôt du côté du capuchon. Par ailleurs, on comprend que la rupture des moyens de liaison frangibles n'induit aucune séparation de la bande d'inviolabilité en deux parties distinctes, dont l'une d'elles pourrait être séparée du reste du dispositif, ce qui rend le dispositif de bouchage conforme à l'invention particulièrement sûr et respectueux de l'environnement. De surcroît, dans la mesure où, après rupture des moyens de liaison frangibles, la bande d'inviolabilité occupe une position de repos, il est avantageusement prévu qu'il soit alors quasi impossible pour l'utilisateur de se saisir de la bande et de la tordre jusqu'à la détacher de la base, par exemple en prévoyant que, dans cette configuration de repos, l'essentiel de la bande soit recouvert par une paroi correspondante de la base. D'autres caractéristiques avantageuses du dispositif de bouchage conforme à l'invention, prises isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont spécifiées aux revendications dépendantes 2 à 11. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un dispositif de bouchage d'un col d'un récipient, tel que défini à la revendication 12. Le procédé conforme à l'invention permet de fabriquer un dispositif de bouchage tel que défini plus haut. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels :

- la figure 1A est une vue en élévation d'un dispositif de bouchage conforme à l'invention, assemblé au col d'un récipient et n'ayant pas encore été ouvert pour la première fois ;

- les figures 1 B et 1 C sont des coupes longitudinales du dispositif et du col de la figure 1A, respectivement selon deux plans perpendiculaires l'un à l'autre, le plan de coupe de la figure 1 C correspondant à la ligne l-l de la figure 1A ;

- les figures 2A, 2B et 2C sont des vues respectivement analogues aux figures 1 A, 1 B et 1 C, illustrant le dispositif alors que son capuchon vient d'être ouvert pour la première fois ;

- les figures 3A, 3B et 3C sont respectivement analogues aux figures 1A, 1 B et 1 C, illustrant le dispositif alors que son capuchon est, après avoir été ouvert, replacé en position fermée ;

- les figures 4A et 4B sont des vues respectivement analogues aux figures 1A et 1 B, illustrant le dispositif de bouchage avant son assemblage au col de récipient et au cours de la fabrication de ce dispositif ; - les figures 5 et 6 sont des vues analogues à la figure 4B, illustrant une variante du dispositif de bouchage et de sa fabrication ; et

- la figure 7 illustre un aménagement optionnel du dispositif de la figure 1A et correspond à une vue à plus grande échelle d'une zone du dispositif cerclée VII à la figure 1C. Sur les figures 1A, 1 B, 1 C, 2A, 2B, 2C, 3A, 3B et 3C est représenté un dispositif 1 de bouchage d'un col 2 d'un récipient, tel qu'une bouteille. Par commodité, la suite de la présente description est orientée de manière que les termes « supérieur » et « haut » désignent une direction dirigée à l'opposé du corps 3 du récipient par rapport à son col 2 lorsque ce récipient repose à la verticale sur une surface horizontale. Cette direction supérieure ou haute est ainsi dirigée vers la partie haute des figures précitées. Les termes « inférieur » et « bas » désignent une direction de sens opposé. Les mêmes conventions seront utilisées pour décrire plus loin les figures 4A, 4B, 5, 6 et 7. Le dispositif 1 comporte une base 10 présentant une forme globale tubulaire centrée sur un axe vertical X-X. La base 10 comprend un corps principal 11 de forme tubulaire à base essentiellement circulaire centrée sur l'axe X-X. Ce corps 11 est adapté pour être rapporté fixement autour du col de bouteille 2, ici par vissage, ce corps étant ainsi pourvu d'un filetage intérieur 12 complémentaire d'un filet extérieur 4 du col.

La base 10 comprend également une tétine 14 présentant une forme globalement tubulaire centrée sur l'axe X-X, qui présente une base essentiellement circulaire dans sa partie basse H ₁ tandis que, dans la partie haute 14 ₂ de la tétine, la forme tubulaire est convergente vers le haut. La partie de tétine H ₁ est reliée rigidement à la partie haute du corps 11 , en étant ici venue de moulage, par une paroi horizontale 15. A son extrémité supérieure, la tétine 14 est fermée par une paroi de fond horizontale 16, ajourée dans sa région centrale.

Le dispositif 1 comporte également un capuchon 20 qui présente une forme globalement tubulaire centrée sur un axe longitudinal Y-Y. Le capuchon comporte un corps principal tubulaire 21 , centré sur l'axe Y-Y et fermé, à l'une de ses extrémités longitudinales, par une paroi de fond 22 qui s'étend dans un plan perpendiculaire à l'axe Y-Y. Dans le mode de réalisation considéré ici, le corps 21 est à base essentiellement circulaire sur toute sa dimension axiale, étant noté que, en variante non représentée, la partie haute de ce corps 21 peut être prévue légèrement convergente en direction de la paroi de fond 22.

Le capuchon 20 est porté par la base 10 de façon mobile entre une position fermée, qui est représentée sur les figures 1A, 1 B et 1 C ainsi que sur les figures 3A, 3B et 3C, et dans laquelle le corps 21 recouvre extérieurement la tétine 14 et la paroi 22 obture de manière étanche la paroi ajourée 16, les axes X-X et Y- Y étant alors sensiblement confondus, et une position ouverte, dans laquelle le capuchon est suffisamment dégagé de la tétine 14 pour que l'intérieur de cette dernière communique librement avec l'extérieur, à travers la paroi de fond ajourée 16, et que, lorsque la base 10 est assemblée au col 2, un utilisateur déverse le liquide contenu dans le corps de récipient 3 à travers la paroi 16, via le col, notamment en portant directement à sa bouche la tétine 14. A cette fin, le capuchon 20 est ici basculant autour d'un axe d'articulation géométrique Z-Z (figures 1 C, 2C et 3C) qui s'étend suivant une direction orthoradiale aux axes X-X et Y-Y. Cet axe Z-Z est situé dans une portion considérée comme arrière de la base 10, dans le sens où cette portion de la base est dirigée à l'opposé de l'utilisateur qui manipule le dispositif 1. Le capuchon 20 passe ainsi, avantageusement de manière réversible, entre ses position fermée et ouverte par basculement d'ensemble autour de l'axe Z-Z, une position intermédiaire de basculement étant représentée sur les figures 2A, 2B et 2C.

Le dispositif 1 comporte en outre une bande d'inviolabilité 30 destinée à indiquer visuellement à l'attention de l'utilisateur si le capuchon 20 a déjà été déplacé depuis sa position fermée vers sa position ouverte. Cette bande 30 est constituée d'un corps annulaire continu 31 à base essentiellement circulaire centrée sur un axe confondu avec l'axe X-X. La face intérieure cylindrique du corps 31 présente un diamètre ajusté sur celui de la face extérieure cylindrique de la partie de tétine 14i, si bien que la bande 30 entoure totalement cette partie de tétine 14i . A son extrémité supérieure, le corps 31 est prolongé radialement vers l'extérieur par une collerette 32 dont le profil périphérique extérieur est sensiblement circulaire, centré sur l'axe X-X.

Dans la portion arrière 3Oi de la bande 30, c'est-à-dire dans la portion de bande opposée au lecteur à la figure 1 et située dans la partie droite des figures 1 C, 2C et 3C, le corps 31 est axialement prolongé vers le haut, jusqu'à l'extrémité inférieure du corps 21 du capuchon 20, par une lamelle 33. La zone de liaison entre cette lamelle et le corps 21 , ici une continuité de matière, relie à demeure et de manière déformable le capuchon 20 et la bande 30, en formant une liaison articulée de type charnière souple entre eux, qui définit l'axe de basculement Z-Z. Avantageusement, cette liaison de type charnière présente des aménagements visant à ce que l'angle de basculement du capuchon entre ses positions fermée et ouverte soit supérieur à 180° comme proposé dans F R-A-2 827 261 , ainsi que des aménagements visant à la rendre bistable, c'est-à-dire visant à faciliter le basculement du capuchon et son immobilisation en position ouverte, comme proposé dans FR-A-2 874 595. Dans la portion 3O ₂ de la bande 30 diamétralement opposée à la portion de bande arrière 30i, c'est-à-dire dans la portion avant de la bande, l'extrémité supérieure du corps 31 est reliée à l'extrémité inférieure du corps 21 du capuchon 20 par des pontets frangibles 35. Ici, les pontets 35 sont au nombre de trois, mais leur nombre est bien entendu variable. Comme expliqué en détail plus loin, les pontets 35 sont adaptés pour se rompre lorsque le capuchon 20 est déplacé pour la première fois depuis sa position fermée vers sa position ouverte : ainsi, sur les figures 1A, 1 B, 1 C, les pontets 35 sont intègres tandis que, sur les figures 2A, 2B, 2C, 3A, 3B et 3C, ils sont dans un état rompu.

Dans deux portions latérales 3O ₃ et 3O ₄ de la bande 30, respectivement gauche et droite lorsque le dispositif 1 est observé par sa face avant comme sur les figures 1A, 2A et 3A, le corps 31 est muni, à son extrémité inférieure, de pattes de clipsage respectives 36. Comme bien visible dans les parties gauche et droite des figures 1 B, 2B et 3B, chacune de ses deux pattes 36 est reçue dans un même logement sensiblement complémentaire 17 de la base 10, délimité sur toute la périphérie de la base par, conjointement, l'extrémité supérieure du corps 11 , la paroi 15 et l'extrémité inférieure de la partie basse 14i de la tétine 14. Chaque patte de clipsage 36 comporte un renflement de matière s'étendant radialement en saillie vers l'extérieur du corps 31 , de manière à délimiter, d'une part, une surface supérieure 36A, sensiblement plane et contenue dans un plan perpendiculaire à l'axe X-X, et, d'autre part, une surface inférieure 36B sensiblement tronconique, centrée sur l'axe X-X et divergente vers le haut, jusqu'à rejoindre la surface 36A. Lorsque chaque patte 36 est située dans le logement 17, chaque surface 36A est adaptée pour coopérer par appui plan contre la surface inférieure d'un bossage 18 du corps 11 , qui s'étend radialement en saillie à l'intérieur du logement 17 et qui court sur toute la périphérie de la bague 10. La coopération de chaque surface 36A et de la surface inférieure du bossage 18 permet de retenir vers le haut la portion de bande correspondante 3O ₃ ou 3O ₄ , en bloquant la patte de clipsage 36 à l'intérieur du logement 17. En outre, la surface 36B est adaptée pour coopérer avec la surface supérieure du bossage 18, pour faciliter l'introduction de chaque patte de clipsage 36 à l'intérieur du logement 17, par effet de glissement relatif entre ces surfaces, de manière à mettre en prise chaque patte 36 par encliquetage, comme expliqué en détail plus loin. Une caractéristique importante de l'invention est liée au fait que la distance axiale, autrement dit l'écartement vertical, entre l'extrémité inférieure du corps 21 du capuchon 20 et la face inférieure du bossage 18 de la base 10 n'est pas égal, mais strictement supérieur à la dimension axiale de la bande 30, entre l'extrémité supérieure de son corps 31 et la surface 36A. Dans ces conditions, lorsque les pattes de clipsage 36 sont en prise dans le logement 17, par appui plan de leur surface 36A contre le bossage 18, les portions de bande 3O ₃ et 3O ₄ sont distantes axialement de l'extrémité inférieure du capuchon 20, d'une valeur non nulle, notée d sur la figure 1 B. Dans le même temps, tant que les pontets 35 ne sont pas rompus, la portion de bande avant 3O ₂ est axialement accolée contre l'extrémité inférieure du corps 21 , à la dimension axiale près des pontets 35 qui est négligeable dans le sens où elle est significativement inférieure à la dimension axiale de la bande 30. Il en résulte que, dans la mesure où la demande 30 présente une dimension axiale sensiblement constante suivant sa périphérie, la portion de bande avant 3O ₂ n'est pas situé au même niveau axial que les portions de bande latérales 3O ₃ et 3O ₄ lorsque le dispositif 1 est dans sa configuration des figures 1A, 1 B et 1 C : en effet, comme, d'une part, les pattes de clipsage 36 sont en prise dans le logement 17 et, d'autre part, les pontets 35 ne sont pas rompus, la portion avant 3O ₂ est axialement plus près du capuchon 20 en position fermée que les portions latérales 3O ₃ et 3O ₄ , et ce, en pratique, de la valeur d précitée. On comprend que cet agencement n'est possible que dans la mesure où la portion avant 3O ₂ n'est pas clipsée dans le logement 17 et à la condition que la bande 30 présente une souplesse suffisante pour être déformée élastiquement suivant sa périphérie de manière à compenser la différence des niveaux axiaux entre la portion avant 3O ₂ et les portions latérales 3O ₃ et 3O ₄ . En pratique, cet accommodement souple est assuré par les portions de bande séparant, suivant la périphérie de la bande 30, les différentes portions 3O ₃ , 3O ₂ et 3O ₄ , comme bien visible à la figure 1A. Dans le mode de réalisation considéré sur les figures, la portion arrière

3Oi est adaptée pour se comporter sensiblement comme la portion avant 3O ₂ : cette portion arrière 3Oi est dépourvue de moyen pour la mettre en prise dans le logement 17, ce qui revient à dire que cette portion arrière 3Oi n'est pas clipsée à la base 10, comme bien visible dans la partie droite de la figure 1 C. L'utilisation du dispositif de bouchage 1 est la suivante.

Dans un premier temps, on considère que le dispositif 1 est dans sa configuration des figures 1A, 1 B et 1 C. Comme expliqué ci-dessus, la bande 30 est déformée élastiquement de manière que sa portion avant 3O ₂ est située plus haut que ses portions latérales 3O3 et 3O ₄ . L'utilisateur constate visuellement de manière immédiate que la portion avant 3O2 de la bande est toujours liée au capuchon 20, par les pontets frangibles 35, par comparaison du niveau axial de cette portion avant 3O ₂ par rapport à celui des portions latérales 3O ₃ et 3O ₄ , qui découvrent au dessus d'elles des portions latérales de la partie basse H ₁ de la tétine 14. A cet effet, il est avantageux que la distance d précitée soit supérieure à 0,7 mm, voire à 1 mm. La visualisation de ces portions latérales de la partie tétine 14i peut en outre être renforcée par effet de contraste, en prévoyant que la tétine 14, voire toute la base 10, présente une couleur différente de celle du capuchon 20 et de la bande 30.

Dans ces conditions, l'utilisateur comprend intuitivement que le dispositif 1 n'a pas encore été ouvert pour la première fois.

Lorsque l'utilisateur souhaite alors ouvrir le dispositif 1 , il saisit manuellement le capuchon 20 et l'entraîne de sa position fermée vers sa position ouverte, par basculement autour de l'axe Z-Z. Le basculement vers le haut de la portion avant du capuchon 20 provoque la rupture des pontets 35 puisque la portion de bande avant 3O ₂ est incapable d'accompagner le mouvement de basculement du capuchon, en étant retenu fermement par les pattes de clipsage 36 au niveau de ses portions latérales 3O ₃ et 3O ₄ . Par rappel élastique de la bande 30 qui, naturellement, tend à se détendre pour retrouver une configuration non déformée, la portion de bande avant 3O ₂ est entraînée vers le bas, le corps 31 progressant à l'intérieur du logement 17. Dans le même temps, la portion de bande arrière 3Oi suit le même mouvement que la portion de bande avant 3O ₂ , tandis que les portions de bande latérales 3O ₃ et 3O ₄ ne sont plus contraintes vers le haut, de sorte que, par gravité, elles tendent également à tomber vers le bas, provoquant le désengagement des surfaces 36A vis-à-vis du bossage 18. Ce mouvement de tombé de la bande 30 se poursuit ainsi jusqu'à que l'extrémité inférieure du corps 31 vienne reposer en appui contre le fond du logement 17, c'est-à-dire la paroi 15. Le dispositif 1 est alors dans la configuration des figures 2A, 2B et 2C, dans laquelle les différentes portions de bande 30i, 3O ₂ , 3O ₃ et 3O ₄ sont toutes situées au même niveau axial. Autrement dit, la bande 30 présente alors un contour périphérique qui s'étend dans un plan perpendiculaire à l'axe X- X. Avantageusement, les pontets 35 se cassent comme décrit juste ci- dessus dès que le capuchon 20 atteint une position intermédiaire entre les positions ouverte et fermée, cette position intermédiaire étant prévue suffisamment proche de la position fermée pour garantir que l'étanchéité entre le capuchon et la tétine 14 soit maintenue de manière effective, par exemple au niveau d'une jupe s'étendant en saillie depuis la face inférieure de la paroi 22, dimensionnée pour s'appuyer de manière étanche dans le trou traversant la paroi 16. On comprend en effet que la jupe précitée et/ou la paroi 16 présentent une certaine élasticité, leur permettant d'obtenir un contact étanche malgré le petit écartement vers le haut du capuchon 20 vis-à-vis de la base 10. Ainsi, avant la première ouverture du dispositif 1 , lorsque l'utilisateur constate que les pontets 35 ne sont pas cassés, il dispose d'une garantie fiable que ce dispositif n'a pas été saboté, c'est-à-dire que le capuchon 20 n'a pas été préalablement manipulé de manière à rompre l'étanchéité du dispositif en vue de rendre impropre à la consommation le contenu du récipient équipé de ce dispositif.

Afin de consommer le liquide contenu dans le corps de récipient 3, l'utilisateur bascule le capuchon 20 jusqu'à sa position ouverte. Ensuite, l'utilisateur a la possibilité de refermer le dispositif 1 , en basculant en sens inverse le capuchon 20, depuis sa position ouverte jusqu'à sa position fermée. Le dispositif 1 est alors dans la configuration des figures 3A, 3B et 3C. La position de la bande 30 est inchangée par rapport à la base 10, de sorte que, lorsque le capuchon 20 retrouve sa position fermée, l'extrémité supérieure du corps 31 se trouve écartée de l'extrémité inférieure du corps 21 de la distance d précitée. L'utilisateur dispose ainsi d'une indication visuelle à la fois particulièrement significative et intuitive, selon laquelle le dispositif 1 a été préalablement ouvert une première fois. Le lecteur pourra en effet comparer, d'un côté, les figures 1A, 1 B et 1 C et, de l'autre côté, les figures 3A, 3B et 3C.

Pour fabriquer le dispositif 1 , on dispose, d'une part, de la base 10 obtenue, avantageusement en une seule pièce, par moulage d'une matière plastique, et, d'autre part, du capuchon 20 et de la bande 30, obtenus par moulage d'une matière plastique, identique à ou différente de la matière plastique de la base 10. Avantageusement, le capuchon 20 et la bande 30 sont moulés d'une seule pièce, en étant, en sortie de moule, reliés, d'une part à demeure par la lamelle 33 dans la portion de bande arrière 3Oi et, d'autre part, de manière frangible par les pontets 35 dans la portion de bande avant 3O ₂ , étant remarqué que, dans les portions de bande latérales 3O ₃ et 3O ₄ , le capuchon 20 et la bande 30 sont disjoints l'un de l'autre, comme représenté sur les figures 4A et 4B. En pratique, la ou les matières plastiques utilisées pour les moulages sont choisies parmi, entre autres, le polypropylène et le polyéthylène.

Le capuchon 20 est ensuite assemblé à la base 10, par encliquetage de la bande 30 dans le logement 17. Plus précisément, comme représenté sur les figures 4A et 4B, le capuchon 20 et la bande 30, à laquelle le capuchon est relié, sont agencés coaxialement au dessus de la base 10, en entourant la tétine 14, jusqu'à ce que la paroi de fond 22 du capuchon repose axialement contre la paroi supérieure 16 de la tétine. Ensuite, comme indiqué par les flèches F sur les figures, la bande 30 est appuyée axialement vers le bas exclusivement au niveau de ses portions latérales 3O ₃ et 3O ₄ : pour ce faire, un outillage adapté s'approche par exemple par le haut, de la collerette 32, en longeant la face latérale extérieure du corps 21 , jusqu'à venir s'appuyer axialement contre exclusivement les surfaces 32A ₃ et 32A ₄ de la face supérieure de la collerette 32, respectivement dans les portions de bande latérales 3O ₃ et 3O ₄ . On comprend que, pour ce faire, chacune de ces surfaces 32A ₃ et 32A ₄ s'étend, radialement à l'axe X-X, au-delà de l'enveloppe cylindrique définie par la face latérale extérieure du corps 21. En pressant ces surfaces d'appui 32A ₃ et 32A ₄ vers le bas, suivant la direction de l'axe X-X ou suivant une direction légèrement inclinée par rapport à cet axe, on entraîne les portions de bande 3O ₃ et 3O ₄ axialement vers le bas de sorte que les surfaces 36B des pattes de clipsage 36 se pressent et glissent contre la surface supérieure du bossage 18, jusqu'à clipser ces pattes 36 dans le logement 17, en mettant en prise les surfaces 36A avec la surface inférieure du bossage. Dans la mesure où les efforts F exercés sur la bande 30 sont localisés exclusivement dans ses portions latérales 3O ₃ et 3O ₄ , on comprend que les deux portions précitées s'écartent axialement du capuchon 20, tandis que, par déformation souple des portions de bande entre chacune de ces portions latérales 3O ₃ et 3O ₄ et chacune des portions avant 3O ₂ et arrière 30i _, ces portions avant et arrière demeurent à une position axiale inchangée par rapport au capuchon 20. A ce titre, une variante, non représentée, du dispositif de bouchage 1 consiste à prévoir que la collerette 32 ne s'étend pas continûment sur toute la périphérie de la bande 30, mais peut être limitée à deux portions diamétralement opposées, qui délimitent respectivement les surfaces d'appui 32A ₃ et 32A ₄ et qui s'apparentent, en quelque sorte, à deux oreilles saillantes vis-à-vis du reste de la bande 30.

De même, une autre variante, non représentée, du dispositif 1 consiste à prévoir que, plutôt que de présenter une face latérale extérieure cylindrique, le capuchon 20 présente deux méplats diamétralement opposés, respectivement situés, lorsque le capuchon est en position fermée, à l'aplomb axial des portions de bande 3O ₃ et 3O ₄ . De la sorte, l'outillage utilisé pour encliqueter la bande 30 dans la base 10 présente un diamètre d'action moindre que pour le mode de réalisation des figures 4A et 4B, de manière à longer axialement vers le bas les deux méplats du capuchon, jusqu'à venir s'appuyer et presser les portions de bande latérales 3O ₃ et 3O ₄ Dans ce cas, on comprend que les surfaces d'appui 32A ₃ et 32A ₄ peuvent alors avantageusement être délimitées directement par l'extrémité supérieure du corps 31 , sans que la présence de portions de collerette saillantes, telle que les portions correspondantes de la collerette 32, ne soit nécessaire. Après avoir relâché les efforts F, le dispositif 1 se trouve dans la configuration illustrée sur les figures 1A, 1 B et 1 C, dans laquelle il peut ensuite être assemblé au col de récipient 2.

Sur les figures 5 et 6 est représentée une variante de réalisation du dispositif de bouchage 1 , qui se distingue du mode de réalisation des figures précédentes par le fait que :

- la bande 30 est dépourvue de la collerette 32, les surfaces d'appui 32A ₃ et 32A ₄ étant directement délimitées par l'extrémité supérieure du corps 31 , dans les portions de bande latérales 3O ₃ et 3O ₄ , et

- la zone de liaison 23, entre la paroi 22 et le corps tubulaire 21 du capuchon 20, présente une souplesse suffisante pour être élastiquement déformée entre deux configurations extrêmes, respectivement représentées sur les figures 5 et 6. Dans la configuration de la figure 5, la zone de liaison 23 est au repos et présente une forme coudée, globalement à angle droit. Pour passer la zone de liaison 23 de sa configuration de la figure 5 à la configuration de la figure 6, un outillage spécifique, sous forme d'un mandrin cylindrique 40, dont le diamètre extérieur est sensiblement égal au diamètre extérieur du corps 21 , est pressé axialement vers le bas contre le côté supérieur de la zone 23, comme indiqué par les flèches 41 sur les figures 5 et 6. En s'écrasant élastiquement, la zone 23 transmet une contrainte d'entraînement axial vers le bas du corps 21 , l'extrémité inférieure de ce dernier venant alors s'appuyer contre les surfaces 32A ₃ et 32A ₄ , en y exerçant des efforts F, puis entraîner la bande 30, notamment ses portions latérales 3O ₃ et 3O ₄ dans le même mouvement, jusqu'à mettre en prise les pattes de clipsage 36 dans le logement 17.

Le mandrin 40 est ensuite dégagé, par translation vers le haut, ce qui d'abord relâche l'effort d'appui du corps 21 contre les surfaces 32A ₃ et 32A ₄ , puis permet à la zone de liaison 23 de reprendre sa configuration initiale, par retour élastique.

On comprend que cette variante de réalisation des figures 5 et 6 présente l'avantage de permettre l'application des contraintes, visant à clipser les portions de bande 3O ₃ et 3O ₄ , sur toute la périphérie de la bande 30, autrement dit, en pratique, sur toute la périphérie de la zone de liaison 23 : en effet, dans la mesure où les contraintes d'entraînement vers le bas de la bande 30 sont transmises par le corps 21 du capuchon 20, les différentes portions de cette bande peuvent être conjointement entraînées vers le bas, pour garantir un bon clipsage des portions latérales 3O ₃ et 3O _4, sans couvrir le risque ni d'une rupture prématurée des pontets avant 35, ni d'un endommagement de la lamelle arrière 33. Lorsque la contrainte périphérique est relâchée, la zone de liaison 23 entraîne, par retour élastique, le corps 21 , ainsi que les portions de bande avant 3O ₂ et arrière 3Oi Le dispositif de bouchage 1 se trouve alors dans la configuration des figures 1A, 1 B et 1 C.

A titre d'aménagement optionnel de la variante des figures 5 et 6, la partie annulaire 24 du capuchon 20, reliant la paroi de fond 22 à la zone de liaison 23, est localement amincie, notamment suivant la direction de l'axe X-X, comme bien visible sur la figure 5. De cette façon, la déformation élastique de la zone 23 est facilitée vis-à-vis de la paroi 22 non déformée, maintenue en appui contre la paroi supérieure 16 de la tétine 14 par un mandrin central 42 autour duquel est avantageusement entraîné et guidé le mandrin cylindrique 40.

A titre de variante, non représentée, de la forme de réalisation illustrée aux figures 5 et 6, la tétine 14, notamment sa partie haute 14 ₂ , peut présenter une capacité de déformation élastique, permettant, en complément ou en remplacement de la déformation élastique de la zone 23 du capuchon 20, d'accommoder l'entraînement vers le bas du corps 21 , par rapport à la base 10, jusqu'à mettre en prise les portions de bande latérales 3Û3 et 3O ₄ avec le bossage 18 du logement 17. Divers aménagements et variantes au dispositif de bouchage 1 et à son procédé de fabrication sont par ailleurs envisageables. A titre d'exemples :

- Pour favoriser la rupture immédiate des pontets 35 lorsque le capuchon 20 est déplacé depuis sa position fermée vers sa position ouverte, la portion de bande avant 3O ₂ est avantageusement immobilisée axialement vers le haut par rapport à la base 10 avant rupture des pontets. Un exemple de réalisation de cet aménagement optionnel est représenté à la figure 7, sur laquelle la face intérieure de la portion de bande 3O ₂ délimite une cavité 37 de réception d'un bossage 19 de la portion avant de la partie de tétine H ₁ . La cavité 37 est adaptée pour que son extrémité inférieure soit en appui plan contre la face inférieure du bossage 19 lorsque la bande 30 est dans sa configuration élastiquement déformée des figures 1A, 1 B et 1 C. De cette façon, au moment où le capuchon 20 quitte sa position fermée vers sa position ouverte, l'éventuel entraînement de la portion de bande avant 3O ₂ , avant rupture des pontets 35, est empêché par la coopération entre l'extrémité inférieure de la cavité 37 et le bossage 19. Bien entendu, la cavité 37 présente une dimension axiale suffisante pour permettre à la portion avant 3O ₂ de tomber jusqu'au fond du logement 17, après rupture des pontets 35. Par ailleurs, la présence du bossage 19 n'a pas d'incidence dommageable sur la fabrication du dispositif de bouchage 1 , l'extrémité inférieure de la portion de bande 3O ₂ présentant avantageusement une surface de rampe 38 débouchant dans la cavité 37, pour faciliter par contact glissant la mise en place de la bande 30 autour de la partie de tétine H ₁ , jusqu'à mettre en prise le bossage 19 dans le fond inférieur de la cavité 37, comme sur la figure 7 ; - D'autres formes de réalisation, permettant la coopération par complémentarité de formes, peuvent être envisagées aussi bien pour les pattes de clipsage 36 et le bossage correspondant 18, que pour la cavité 37 et le bossage correspondant 19, notamment pour des raisons liées au moulage des pièces ; - Dans les exemples considérés jusqu'ici, les pontets frangibles 35 sont positionnés à l'avant du dispositif 1 , notamment pour des raisons de bonne visibilité par l'utilisateur ; en variante, ces pontets peuvent être prévus dans d'autres portions périphériques de la bande 30, notamment dans l'une des portions latérales, à condition que cette dernière soit alors dépourvue de la patte de clipsage 36. De même, plusieurs groupes distincts de pontets frangibles peuvent être prévus, par exemple un groupe dans chaque portion latérale de la bande, tandis qu'une seule patte de clipsage 36 est prévue, en particulier dans la portion de bande avant ;

- Plutôt que d'être solidarisée autour du col 2 par vissage, la base 10 peut être fixée par « snap », c'est-à-dire par encliquetage d'une partie de sa face intérieure avec une partie complémentaire du col, ce dernier pouvant d'ailleurs conserver un filetage ;

- Plutôt que de réaliser la base 10, d'une part, et le capuchon 20 et la bande 30, d'autre part, en deux pièces moulées distinctes, assemblées ensuite l'une à l'autre, ces deux éléments peuvent être moulés conjointement, avec le capuchon dans une position écartée de sa position fermée, ce capuchon étant ensuite déplacé, par basculement, jusqu'à sa position fermée et la bande 30 étant par la suite clipsée à la base 10, au niveau de ses portions dédiées à cette fin, telles que les portions latérales 3O ₃ et 3O ₄ pour le mode de réalisation considéré sur les figures ; et/ou

- La bande 30 peut n'entourer que partiellement la tétine 14, en particulier si la base et le capuchon sont moulés d'une seule pièce.