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Title:
DEVICE WITH A SPHERICAL ELEMENT TO BE CRIMPED, CRIMPING METHOD AND CRIMPING SYSTEM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2012/017143
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a system for crimping a device with a spherical element (2) to be crimped, comprising a rod (1) mounted in a socket (5) and completed at one end by the spherical element (2), said system comprising an anvil (101) to bear on a bearing collar (8) of the socket (5), and traction means (102) comprising a system of jaws(103, 103a, 103b) designed to clamp the spherical element (2).

Inventors:
BOIVIN THOMAS (FR)
LEJARS PATRICK (FR)
Application Number:
PCT/FR2011/000453
Publication Date:
February 09, 2012
Filing Date:
August 02, 2011
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Assignee:
BOLLHOFF OTALU SA (FR)
BOIVIN THOMAS (FR)
LEJARS PATRICK (FR)
International Classes:
B60G7/00; B21J15/04; F16B19/10; F16B33/02
Domestic Patent References:
WO2002073045A22002-09-19
Foreign References:
EP0586134A11994-03-09
GB2140075A1984-11-21
EP1598567A12005-11-23
EP0634582A11995-01-18
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
HECKE, Gérard (FR)
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Claims:
Revendications

Système de sertissage, d'un dispositif à élément sphérique (2) à sertir comportant une tige (1 ) montée dans une douille (5) et terminée à une extrémité par l'élément sphérique (2), ledit système comporte :

- une enclume (101 ) destinée à prendre appui sur une collerette d'appui (8) de la douille (5),

- des moyens de traction (102) comportant un système de mors (103, 103a, 103b) configurés pour enserrer l'élément sphérique (2).

Système de sertissage selon la revendication 1 , caractérisé en ce que le système de mors comporte deux mors (103a, 103b).

Système de sertissage selon la revendication 2, caractérisé en ce que les deux mors (103a, 103b) comportent chacun une cavité ouverte (104) conformée pour suivre au moins partiellement les lignes extérieures de la tige (1) et de l'élément sphérique (2) au niveau de leur jonction, les cavités (104) permettant le maintien du dispositif à sertir en position fermée des mors (103a, 103b).

Système de sertissage selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que les deux mors (103a, 103b) sont montés à pivotement (A4) l'un sur l'autre pour définir une position ouverte permettant l'insertion de l'élément sphérique (2) entre les mors (103a, 103b) et une position fermée dans laquelle l'élément sphérique (2) devient solidaire des mouvements des moyens de traction (102), et en ce que des moyens de rappel (106) sont agencés pour solliciter en continuité lesdits mors (103a, 103b) vers la position ouverte.

5. Système de sertissage selon la revendication 4, caractérisé en ce que les moyens de traction (102) sont montés à translation dans le corps de l'enclume (101 ). 6. Système de sertissage selon la revendication 4, caractérisé en ce que le corps de l'enclume (101 ) comporte une partie fixe (101 a) et une partie mobile (101 b), montée à pivotement sur la partie fixe (101 a), dont des positions ouverte et fermée coïncident respectivement avec les positions ouverte et fermée des mors (103a, 103b).

7. Système de sertissage selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'un élément de verrouillage (105) est monté à translation sur l'extérieur du corps de l'enclume, l'élément de verrouillage (105) comprenant une position désengagée dans laquelle les mors (103a, 103b) et les parties fixe et mobile (101 a, 101 b) de l'enclume (101 ) sont en position ouverte, et une position engagée venant refermer la partie mobile (101 b) de l'enclume (101 ) sur sa partie fixe (101 a) de sorte que le mouvement de fermeture de l'enclume (101 ) soit transmis aux mors (103a, 103b) pour les mettre en position fermée par compression des moyens de rappel (106).

8. Système de sertissage selon les revendications 3 et 4, caractérisé en ce que les moyens de rappel (106) comportent un ressort prenant appui à chacune de ses extrémités au niveau d'un des mors (103a, 103b). 9. Dispositif à élément sphérique (2) à sertir comportant une tige (1 ) terminée à une première extrémité par l'élément sphérique (2),

caractérisé en ce qu'il comporte une douille (5) dans laquelle la tige (1 ) est insérée, ladite douille (5) comprenant successivement selon son axe longitudinal (A2) :

- une zone d'assemblage (6) de la douille (5) sur la tige (1 ), - une zone de chambrage (7) destinée à la formation d'un bourrelet de sertissage (15), et

- une collerette d'appui (8), l'élément sphérique (2) de la tige (1) faisant saillie au niveau de la collerette d'appui (8).

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que la tige (1 ) comporte un premier filetage au niveau d'une portion (9) de ladite tige (1) coopérant avec un second filetage complémentaire de la douille (5) réalisé au niveau de la zone d'assemblage (6).

11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'en regard de la zone d'assemblage (6) la portion (9) est moletée, le moletage étant muni d'une pluralité de rainures longitudinales réalisées sur le premier filetage de la tige (1 ) de manière à former une pluralité de rainures hélicoïdales.

12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 9 à 11 , caractérisé en ce que la tige (1 ) comporte une tête (10) au niveau d'une deuxième extrémité de la tige (1) opposée à la première extrémité de la tige (1), la tête (10) prenant appui sur une portée (11 ) de la douille (5) au niveau de la zone d'assemblage (6).

13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 9 à 12, caractérisé en ce que la tige (1) comporte une gorge (12) formée dans la tige (1) en regard de la zone d'assemblage (6) et comblée par le matériau formant la douille (5).

14. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 9 à 13, caractérisé en ce que zone d'assemblage (6) est matricée.

15. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que la tige (1 ) et la douille (5) sont assemblées au niveau de la zone d'assemblage (6) par soudure, frettage ou bouterollage de la douille (5).

16. Procédé de sertissage d'un dispositif à élément sphérique selon l'une des revendications 9 à 15 avec un support (13) comportant un trou caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes :

- insérer le dispositif à élément sphérique, dans le trou (13a) du support (13), par son extrémité opposée à l'élément sphérique (2) jusqu'à mise en contact de la collerette d'appui (8) avec le support (13),

- sertir le dispositif en appliquant une force de maintien de sorte à plaquer la collerette d'appui (8) sur le support (13), tout en appliquant une traction sur l'élément sphérique (2) de sorte à déformer la douille (5) au niveau de la zone de chambrage (7) pour former un bourrelet de sertissage (15).

Description:
Dispositif à élément sphérique à sertir, procédé de sertissage et système de sertissage

Domaine technique de l'invention

L'invention est relative à un dispositif à élément sphérique à sertir comportant une tige terminée à une première extrémité par un élément sphérique. L'invention est aussi liée au procédé de sertissage et au système de sertissage associé.

État de la technique

Un dispositif à élément sphérique comporte une tige équipée à une première extrémité de l'élément sphérique se présentant, par exemple, sous la forme d'une rotule. Un premier exemple de dispositif à élément sphérique est illustré à la figure 1 et comporte une tige 1 munie successivement selon l'axe longitudinal A1 de la tige d'un élément sphérique 2, d'un élément d'appui 3, et d'un cylindre 4. Ce dispositif à élément sphérique est destiné à être serti sur une plaque comportant un trou débouchant, l'extrémité de la tige formée par le cylindre 4 est insérée dans le trou de la plaque jusqu'à ce que l'élément d'appui 3 vienne en contact avec la plaque. Le trou de la plaque est de dimensions complémentaires au cylindre 4 de la tige 1 afin que l'élément d'appui 3 vienne buter contre la plaque. Ensuite, le cylindre 4 est déformé de sorte à former un bourrelet dont les dimensions sont supérieures au diamètre du trou débouchant de la plaque, et ainsi sertir le dispositif à élément sphérique sur la plaque. Cette technique présente l'inconvénient de nécessiter l'accès aux deux côtés opposés de la plaque où doit être serti le dispositif, un premier côté servant à l'insertion du dispositif, et un second permettant la déformation de la tige du dispositif afin de le sertir. Un second exemple de dispositif à élément sphérique est illustré à la figure 2. Ce dispositif à élément sphérique diffère de celui de la figure 1 en ce que le cylindre 4 de tige 1 est fileté. Ce filetage permet de fixer le dispositif à élément sphérique avec un écrou après son insertion au travers d'un trou de la plaque. Cette technique présente l'inconvénient de demander plusieurs étapes à l'opérateur devant fixer le dispositif à élément sphérique, en plus d'un accès aux deux côtés de la plaque.

De plus, le vissage n'apporte pas autant de garanties que le sertissage au niveau de la résistance mécanique. Par exemple, si le dispositif à élément sphérique est vissé à un boulon sur une plaque soumise à des vibrations importantes, cela peut entraîner un dévissage non désiré du dispositif à élément sphérique, et donc la désolidarisation du dispositif à élément sphérique de la plaque. Les dispositifs à élément sphérique sont utilisés dans de multiples domaines. Ils sont présents aux interfaces de fixation de vérins d'assistance, à l'ouverture d'éléments tels que les hayons de véhicules, les portes, les coffres, etc.

Objet de l'invention

L'objet de l'invention consiste à réaliser un dispositif à élément sphérique permettant un montage en aveugle, c'est-à-dire supprimant le besoin de l'accessibilité des deux côtés de la plaque où devra être fixé ledit dispositif à élément sphérique. Cet objet est atteint par les revendications annexées et notamment en ce que le dispositif comporte une douille dans laquelle la tige est insérée, ladite douille comprenant successivement selon son axe longitudinal :

- une zone d'assemblage de la douille sur la tige,

- une zone de chambrage destinée à la formation d'un bourrelet de sertissage, et

- une collerette d'appui, l'élément sphérique de la tige faisant saillie au niveau de la collerette d'appui.

L'invention est aussi relative à un procédé de sertissage d'un dispositif à élément sphérique avec un support comportant un trou. Le procédé comporte les étapes suivantes :

- insérer le dispositif à élément sphérique, dans le trou du support, par son extrémité opposée à l'élément sphérique jusqu'à mise en contact de la collerette d'appui avec le support,

- sertir le dispositif en appliquant une force de maintien de sorte à plaquer la collerette d'appui sur le support , tout en appliquant une traction sur l'élément sphérique de sorte à déformer la douille au niveau de la zone de chambrage pour former un bourrelet

L'invention est aussi relative à un système de sertissage, d'un dispositif à élément sphérique à sertir comportant une tige montée dans une douille et terminée à une extrémité par l'élément sphérique, ledit système comporte : - une enclume destinée à prendre appui sur une collerette d'appui de la douille,

des moyens de traction comportant un système de mors configurés pour enserrer l'élément sphérique. Description sommaire des dessins

D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels :

Les figures 1 et 2 illustrent deux types de dispositifs à élément sphérique distincts selon l'art antérieur.

La figure 3 illustre une vue en coupe d'un dispositif à élément sphérique selon un mode de réalisation de l'invention.

La figure 4 illustre une tige à élément sphérique telle qu'utilisée dans le dispositif de la figure 3.

Les figures 5 et 6 illustrent respectivement un autre mode de réalisation du dispositif à élément sphérique et sa tige associée.

La figure 7 illustre une étape d'un procédé de sertissage du dispositif à élément sphérique de la figure 3 sur un support.

La figure 8 illustre le dispositif à élément sphérique en place sur un support après son sertissage.

La figure 9 illustre une vue en trois dimensions d'un système de sertissage d'un dispositif à sertir dont un mors des moyens de traction et une partie mobile de l'enclume ont été retirés.

La figure 10 illustre une vue en trois dimension du système de sertissage de la figure 9 au niveau duquel le mors manquant a été rajouté.

La figure 11 illustre une vue centrée sur un mors du système de sertissage.

La figure 12 illustre une vue en trois dimensions du système de sertissage de la figure 10 au niveau duquel la partie mobile de l'enclume a été rajoutée.

La figure 13 illustre un élément de verrouillage monté sur le corps de l'enclume de la figure 12.

La figure 14 illustre schématiquement deux mors des moyens de traction en position ouverte. La figure 15 illustre schématiquement deux mors des moyens de traction en position fermée.

Description de modes préférentiels de réalisation

Sur les figures 3 à 6, le dispositif à élément sphérique à sertir comporte une tige 1 terminée par un élément sphérique 2. Cette tige 1 est montée, de préférence au niveau d'une deuxième extrémité opposée à l'élément sphérique 2, sur une douille 5 dont une partie du corps est déformable. De préférence, la douille 5 forme un fût ouvert à ses deux extrémités distales selon son axe longitudinal A2, ledit axe longitudinal A2 étant alors colinéaire avec l'axe du trou débouchant ou non formant la douille 5. La tige 1 est insérée dans la douille 5. La douille 5 comprend successivement selon son axe longitudinal A2 (figure 3 et 5) une zone d'assemblage 6 de la douille 5 sur la tige 1 , une zone de chambrage 7, et une collerette d'appui 8. La collerette d'appui 8 fait saillie, de préférence, sur tout le pourtour extérieur de la douille 5. L'élément sphérique 2 de la tige 1 fait saillie de la douille 5 au niveau de la collerette d'appui 8. Autrement dit, la douille 5 comporte à une de ses extrémités la collerette d'appui 8, et l'élément sphérique 2 fait saillie de la collerette 8 dans une direction sensiblement parallèle à l'axe longitudinal A2 de la douille 5 de sorte à permettre la préhension de l'élément sphérique

La zone de chambrage 7 est destinée à la formation d'un bourrelet de sertissage, elle est donc déformable. Autrement dit, la zone de chambrage 7 peut être réalisée dans un matériau plus malléable que celui formant la zone d'assemblage 6 et la collerette d'appui 8. Selon un cas particulier préféré, illustré aux figures 3 et 5, la douille 5 est formée dans un unique matériau. Dans ce cas, l'épaisseur du matériau au niveau de la zone de chambrage 7, dans une direction D1 perpendiculaire à l'axe longitudinal A2 de la douille 5, et selon la révolution de D1 autour de l'axe longitudinal A2 de la douille 5, peut être inférieure à l'épaisseur du matériau dans les autres zones de la douille 5 (collerette 8 et zone d'assemblage 9) selon la direction D1 et sa révolution autour de l'axe A2.

La tige 1 et la douille 5 sont, de préférence, réalisées en un matériau choisi parmi l'acier, l'acier inoxydable, l'aluminium ou le laiton La douille 5 peut être assemblée à la tige au niveau de la zone d'assemblage 6 par exemple par soudure, par frettage, par matriçage, ou par bouterollage de la douille 5.

Selon un premier mode préféré de réalisation, la tige 1 , illustrée à la figure 4, comporte une portion 9, de préférence filetée formant un premier filetage. Cette portion filetée 9 est formée le long du corps de la tige 1 selon son axe longitudinal A1 , de préférence au niveau de la seconde extrémité de la tige 1 opposée à l'élément sphérique 2. La zone d'assemblage 6, à l'intérieur de la douille 5 (figure 3), comporte alors un second filetage complémentaire. La tige 1 est montée par vissage sur la douille 5 au niveau de la zone d'assemblage 6. Autrement dit, le premier filetage de la tige 1 coopère avec le second filetage complémentaire de la douille 5 réalisé au niveau de la zone d'assemblage 6. La zone d'assemblage 6 peut être matricée sur la surface extérieure de la douille 5. Ce matriçage permet un écrouissage scellant définitivement la tige 1 à la douille 5 en favorisant la fusion des premier et second filetages.

Selon une variante, la tige 1 comporte une portion filetée comme indiqué ci- dessus, et la zone d'assemblage 9 à l'intérieur de la douille 5 est lisse. Lors de l'assemblage de la tige 1 avec la douille 5, la douille 5 subit un matriçage sur sa surface extérieure au niveau de la zone d'assemblage de sorte que la matière de la douille 5 flue dans le filetage de la portion filetée de la tige afin de verrouiller l'assemblage. Le procédé de fabrication du dispositif à élément sphérique à sertir consiste à fabriquer séparément la tige 1 et la douille 5, puis à les assembler. De préférence, avant leur assemblage, la douille 5 et la tige 1 sont traitées, notamment par un traitement de surface anti-corrosion. Le dispositif à élément sphérique à sertir ainsi obtenu est un produit prêt à l'emploi, qui présente une bonne tenue à la corrosion, car ses deux composants constitutifs, à savoir la tige 1 et la douille 5, ont été traités séparément.

Plus généralement, l'assemblage peut être réalisé en insérant la deuxième extrémité de la tige 1 opposée à l'élément sphérique 2 par l'extrémité de la douille 5 comportant la collerette 8, puis en les fixant l'une à l'autre au niveau de la zone d'assemblage 6 par vissage ou tout autre moyen d'assemblage.

Comme sur les figures 3 à 6, la tige 1 peut comporter un élément d'appui 3 réalisé entre l'élément sphérique 2 et une portion 9 du corps de la tige 1 (portion filetée ou non) destinée à venir en regard de la zone d'assemblage 6. Cet élément d'appui 3 permet avantageusement, pour une tige 1 et une douille 5 données, d'assurer la mise en regard de la zone d'assemblage 6 avec la portion 9 correspondante de la tige 1 (figure 3 et 5). En effet, lors de l'assemblage de la tige 1 avec la douille 5, l'élément d'appui 3 vient en contact avec une zone d'appui correspondante, par exemple réalisée par un épaulement à l'intérieur de la douille 5 pour la figure 3 ou sur la collerette d'appui 8 pour la figure 5, assurant le positionnement correct de la tige 1 avec la douille 5 pour l'assemblage comme, par exemple, le matriçage. Le mode de réalisation de la figure 3 sera préféré car il permet de cacher l'élément d'appui 3, selon ce mode la tige peut comporter, en s'éloignant de l'élément sphérique 2, un premier diamètre puis un second diamètre inférieur au premier diamètre. Le changement de diamètre permet la prise d'appui sur l'épaulement de la douille.

En fait, l'élément d'appui 3 et la zone d'appui associée agissent comme des moyens d'alignement de la douille 5 avec la tige 1 , facilitant leur assemblage en usine. Dès lors, tout autre moyen d'alignement pourra être envisagé par l'homme du métier.

Comme illustré aux figures 5 et 6 selon un second mode de réalisation préféré, la tige 1 peut comporter, sur la surface extérieure de son corps au niveau de la deuxième extrémité de la tige opposée à l'élément sphérique 2, une portion 9, de préférence moletée et destinée à solidariser la tige 1 à la douille 5 au niveau de la zone d'assemblage 6. La portion 9 moletée comporte une pluralité de rainures longitudinales de préférence parallèles à l'axe longitudinale A1 de la tige (figure 6) et réalisées sur un premier filetage de la tige 1 de manière à former une pluralité de rainures hélicoïdales, le premier filetage coopérant avec un second filetage de la douille 5 réalisé au niveau de la zone d'assemblage 6. Sur la figure 5, la portion 9 moletée est située en regard de la zone d'assemblage 6 de la douille 5 lorsque le dispositif est assemblé, et peut se prolonger sous une partie de la zone de chambrage 7 de la douille 5. Ce prolongement peut être utilisé pour le contrôle de la bonne mise en place de la tige 1 et de la douille 5 après assemblage. Il peut être utilisé en combinaison ou non avec les moyens d'alignement décrits précédemment. De préférence, la douille 5 et la tige 1 sont ensuite définitivement scellées par matriçage.

Les rainures hélicoïdales, constituées par l'entrecroisement caractéristique du filetage de la tige 1 et des rainures longitudinales ont pour rôle d'optimiser l'assemblage de la douille 5 sur la tige 1 . Les rainures longitudinales garantissent un effet anti-rotation de la douille 5 sur la tige 1 et les rainures hélicoïdales garantissent un effet d 'anti-extraction de la douille 5. Ainsi, la portion 9 moletée garantit une bonne tenue mécanique du dispositif une fois ce dernier serti.

Selon une variante de l'assemblage applicable aux modes de réalisation et leurs variantes, la douille 5 est débouchante à ses deux extrémités distales selon son axe longitudinal A2. La tige 1 est insérée par la collerette d'appui 8 jusqu'à ce que sa deuxième extrémité, opposée à l'élément sphérique 2, dépasse de la douille 5 à l'extrémité de ladite douille 5 opposée à la collerette 8. Ensuite, cette deuxième extrémité de la tige 1 peut être déformée de sorte à former une tête 10 (figure 5) dont les dimensions sont supérieures aux dimensions de la section de la douille 5, à son extrémité opposée à la collerette d'appui 8, selon un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal A2 de la douille 5. Ainsi, la tête 10 de la tige 1 prend appui sur une portée 11 de la douille 5 au niveau de la zone d'assemblage 6. Par exemple, la portée 11 est formée par l'extrémité de la douille 5 opposée à la collerette d'appui 8. Cette tête 10 permet de limiter les risques d'arrachement de la tige 1 lors du sertissage ou après sertissage. Les risques d'arrachement peuvent encore être améliorés par la combinaison de cette variante avec le premier ou le second mode préféré de réalisation, notamment en combinaison avec le matriçage.

Dans un cas particulier où les dimensions de l'élément sphérique 2, et d'une partie de la tige 1 , sont inférieures aux dimensions internes de la douille 5, c'est-à-dire que l'élément sphérique 2 et au moins une partie de la tige 1 peuvent coulisser librement dans la douille 5, la deuxième extrémité de la tige 1 opposée à l'élément sphérique 2 peut comporter une tête 10 directement formée lors de l'usinage de la tige 1. Les dimensions de cette tête 10 sont supérieures aux dimensions de la section de la douille 5, au niveau de l'extrémité de la douille 5 opposée à la collerette 8 d'appui et selon un plan perpendiculaire à l'axe A2 de la douille 5. Ainsi, la tige 2 peut être insérée, côté élément sphérique 2, dans la douille 5 par l'extrémité de la douille 5 opposée à la collerette d'appui 8, jusqu'à ce que la tête 10 vienne en appui sur une portée 11 de la douille 5 au niveau de la zone d'assemblage 6, et que l'élément sphérique 2 fasse saillie du côté de la douille 5 comportant la collerette 8. Dès lors, la tête 10 de la tige 1 prend appui sur la douille 5, limitant les risques d'arrachement de la tige 1 lors du sertissage ou après sertissage. Les risques d'arrachement peuvent encore être améliorés par la combinaison de cette variante avec le premier ou le second mode préféré de réalisation, notamment en combinaison avec le matriçage.

Selon une variante de la tige 1 équipée d'une tête 10 ou non, la tige 1 comporte une gorge 12 (figures 3 à 6) formée dans la tige 1 en regard de la zone d'assemblage 6 et comblée par le matériau formant la douille 5. De préférence, le cas échéant, la gorge 12 est formée entre la tête 10 et la portion moletée (figures 5). La gorge 12 a pour fonction d'améliorer l'assemblage de la douille 5 sur la tige 1 , et d'améliorer l'effet d'anti- extraction de la tige 1 , notamment en cas de matriçage de la douille 5. En effet, un matriçage de la douille 5 avec la tige 1 au niveau de la zone d'assemblage 6 permet de chasser la matière de la douille 5 dans la gorge 12, améliorant encore ainsi la résistance à l'arrachement de la tige 1 après ou pendant le sertissage.

De manière générale, comme évoqué précédemment, l'assemblage de la douille 5 avec la tige 1 est réalisé par matriçage. La douille 5 est alors sertie par deux matrices sur la tige 1 en une ou plusieurs opérations, selon des angles différents, afin de réduire le diamètre extérieur de la douille 5 au niveau de la zone d'assemblage 6. Lors du matriçage de la douille 5 sur la tige 1 , la matière constituant la douille 5 pénètre, le cas échéant, d'une part dans la portion 9 moletée ou filetée, et d'autre part dans la gorge 12 de sorte à les remplir. Ceci permet d'écrouir la matière au niveau de la zone d'assemblage 6, la matière écrouie et la conception particulière de la tige 1 en regard de la zone d'assemblage 6 permettent d'obtenir un assemblage mécanique très résistant en rotation et/ou en extraction des deux composants constitutifs du dispositif. Le dispositif à élément sphérique à sertir est particulièrement adaptée pour l'industrie automobile, notamment pour former des liaisons rotules, des articulation, ou des éléments clipsables dans un dispositif ayant une forme complémentaire à l'élément sphérique 2. Le procédé de sertissage d'un dispositif à élément sphérique à sertir tel que décrit ci-dessus avec un support 13 est illustré aux figures 7 et 8. Le support 13 comporte un trou 13a, de préférence débouchant, dans lequel le dispositif à élément sphérique est inséré par son extrémité opposée à l'élément sphérique 2 jusqu'à mise en contact de la collerette d'appui 8 avec le support 13. Bien entendu, afin de permette la mise en contact d'une portée la collerette d'appui 8 avec le support 13, le trou 13a du support 13 a des dimensions supérieures aux dimensions de la douille 5, à l'exception de la collerette d'appui 8, dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal A2 de la douille 5, et des dimensions inférieures aux dimensions de la collerette 8 dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal A2 de la douille 5. Ensuite, le dispositif à élément sphérique peut être serti en appliquant une force de maintien (flèches F1 , F2) de sorte à plaquer la collerette d'appui 8 sur le support 13, tout en appliquant une traction (flèche F3) sur l'élément sphérique 2 de sorte à déformer la douille 5 au niveau de la zone de chambrage 7 pour former un bourrelet de sertissage 15. La force de traction est, de préférence, réalisée dans une direction opposée à la force de maintien. En effet, la combinaison de la traction et de la force de maintien va rapprocher la zone d'assemblage 6 du support 13 par déformation de la zone de chambrage 7. Autrement dit, le bourrelet de sertissage 15 a des dimensions, dans un plan perpendiculaire à l'axe A2 de la douille, supérieures aux dimensions du trou dans ce même plan. Comme illustré à la figure 8, la déformation de la zone de chambrage 7 forme un bourrelet de sertissage 15, qui a pour fonction de maintenir le dispositif sur le support 13. Autrement dit, le support 13 est maintenu entre le bourrelet 15 et la collerette 8 d'appui.

La forme avantageuse de sphère ou de rotule de l'élément sphérique 2 de la tige 1 permet de faciliter la traction sur ce dernier en utilisant, par exemple un système de mors 14a, 14b venant enserrer l'élément sphérique 2, notamment à son interface avec le reste de la tige 1. La force de maintien peut quant à elle être réalisée par une enclume (non représentée) mise en appui sur la collerette d'appui 8, et poussant la collerette d'appui 8 en direction du support 13 durant l'effort de traction sur l'élément sphérique de la tige 1. Cet effort de traction est, de préférence, sensiblement parallèle à l'axe longitudinal de la douille 5.

De préférence, l'extrémité du dispositif destinée à être insérée dans le trou 13a du support 13 comporte un chanfrein, de forme sensiblement tronconique, appelé aussi cône d'entrée. Le chanfrein facilite l'introduction du dispositif dans le support.

Un tel dispositif et son procédé de sertissage permettent un sertissage en ayant accès que d'un côté de la plaque. La tige et l'élément sphérique sont des éléments monoblocs issus d'un même matériau.

Avantageusement, comme illustré aux figure 3 à 6 la tige 1 comporte un tronçon situé entre la zone d'assemblage et l'élément sphérique qui présente une forme convergente en direction de l'élément sphérique 2. Ce tronçon permet en fait de former une butée lors de la traction pour limiter le sertissage. Autrement dit, la tige comporte au moins un tronçon, entre la zone d'assemblage et l'élément sphérique, conformé pour réaliser une fonction de butée lors du sertissage de sorte que la butée coopère avec l'enclume pour arrêter la déformation de la douille 5. Selon une mise en œuvre de la butée, cette dernière peut former une saillie annulaire au niveau du tronçon de butée de la tige 1 , une face de la saillie venant à affleurement avec une face supérieure de la collerette d'appui 8 au niveau de laquelle s'élève une portion de tige 1 équipée de son élément sphérique 2. Comme évoqué ci-dessus, un système de sertissage, d'un dispositif à élément sphérique à sertir comportant une tige montée dans une douille et terminée à une extrémité par l'élément sphérique, peut être avantageusement utilisé dans le procédé de sertissage. Le système de sertissage permet de positionner l'élément sphérique dans un espace en trois dimensions de manière répétable et fiable.

Comme illustré à la figure 9, le système de sertissage comporte une enclume 101. Cette enclume 101 est destinée à prendre appui sur une collerette d'appui 8 de la douille 5. En fait, sur la figure 9, l'enclume 101 prend appui sur une face de la collerette 8 au niveau de laquelle s'élève la tige munie, à son extrémité libre distale de la collerette 8, de l'élément sphérique 2.

Le système de sertissage comporte en outre des moyens de traction 102 comportant un système de mors 103 configurés pour enserrer l'élément sphérique 2. Ainsi, lors du sertissage, les mors enserrent l'élément sphérique 2 pour obtenir une prise sur la tige et l'emmener en traction tandis que la douille 5 est maintenue en place par l'intermédiaire de l'enclume 101 qui prend appui sur la collerette 8. Par « enserrer » on entend que les mors entourent au moins partiellement et étroitement l'élément sphérique de sorte à le contenir. Ainsi, la forme des mors permet le positionnement répétable et fiable de l'élément sphérique. II résulte du sertissage d'un dispositif à sertir à élément sphérique une problématique d'insertion de l'élément sphérique. En effet, l'élément sphérique 2 constitue un obstacle pour l'insertion de la tige dans le système de sertissage. Pour répondre à cette problématique, le système de mors comporte au moins deux mors préférentiellement articulés l'un par rapport à l'autre.

Sur la figure 10, le système de mors comporte deux mors 103a, 103b. Dans l'exemple illustré, les deux mors 103a, 103b sont en position fermée. Préférentiellement, dans cette position fermée, une face par laquelle le dispositif à sertir est introduit comporte une ouverture 103c dimensionnée pour empêcher le retrait de l'élément sphérique disposé à l'intérieur d'une cavité principale délimitée par les deux mors et dans laquelle débouche l'ouverture 103c. Afin d'assurer le meilleur maintien de l'élément sphérique lors du sertissage, les deux mors 103a, 103b comportent chacun une cavité ouverte 104 (figure 1 1 ) conformée pour suivre au moins partiellement les lignes extérieures de la tige et de l'élément sphérique au niveau de leur jonction, les cavités 104 permettent le maintien du dispositif à sertir, par son élément sphérique, en position fermée des mors 103a, 10b. Ainsi, lorsque les mors 103a, 103b sont en position fermée comme sur la figure 10, les deux cavités ouvertes 104 délimitent la cavité principale évoquée ci-dessus. Autrement dit, les deux cavités ouvertes 104 présentent chacune une empreinte partielle de l'élément sphérique et de la tige. En position ouverte des mors, l'angle formé par les deux mors 103a, 103b est suffisant pour permettre l'insertion de l'élément sphérique entre les deux mors 103a, 103b, et en position fermée des mors 103a, 103b le système de mors comporte l'ouverture 103c dimensionnée pour recevoir une portion de la tige située entre l'élément sphérique et la collerette d'appui.

Avantageusement comme illustré aux figures 9 et 10 les deux mors 103a, 103b sont montés à pivotement A4 l'un sur l'autre pour définir une position ouverte permettant l'insertion de l'élément sphérique entre les mors 103a, 103b et une position fermée dans laquelle l'élément sphérique devient solidaire des mouvements des moyens de traction 102. Préférentiellement, des moyens de rappel (non représentés) sont agencés pour solliciter en continuité lesdits mors vers la position ouverte. Les moyens de traction 102 sont préférentiellement alignés le long d'un axe longitudinal A3. Cet axe longitudinal A3 défini aussi la direction de traction, sur les figures 9 et 10, il est parallèle à l'axe de la tige du dispositif à sertir. Les deux mors sont montés à pivotement autour d'un axe A4 sensiblement perpendiculaire à l'axe A3.

Afin de réaliser un système de sertissage compact et efficace, les moyens de traction sont préférentiellement montés à translation dans le corps de l'enclume 101 qui forme alors un fourreau permettant de guider les mors lors de la traction. Sur la figure 12, le corps de l'enclume 101 comporte alors préférentiellement une partie fixe 101a et une partie mobile 101 b, montée à pivotement A5 sur la partie fixe 101a, dont des positions ouverte et fermée coïncident respectivement avec les positions ouverte et fermée des deux mors 103a, 103b (figure 10). En fait, lorsque aucune force n'est appliquée sur l'enclume, les moyens de rappel permettent le maintien en position ouverte des mors, le mors 103b monté à pivotement sur le mors 103a est en contact avec la partie mobile 101 b de l'enclume et les forces exercées par les moyens de rappel sont transmises à la partie mobile 101 b de sorte à la maintenir l'enclume en position ouverte.

L'axe de pivotement A5 de la figure 12 est aussi représenté à la figure 10. Sur la figure 10, cet axe de pivotement est parallèle à l'axe de pivotement A4 des mors.

Comme illustrée à la figure 12, les mors (non visibles) et l'enclume 101 sont en position fermée. Dans cette position fermée, la face d'extrémité 107 de l'enclume venant en contact avec la collerette d'appui 8 (figure 9) comporte une ouverture 108 destinée à laisser coulisser la tige lors de l'effort de traction appliqué par les moyens de traction sur l'élément sphérique. Cette ouverture 108 est coaxiale avec l'ouverture 103c des mors évoquée ci- dessus. L'ouverture 108 peut être dimensionnée de sorte à coopérer avec le tronçon formant butée de la tige évoqué précédemment. Ainsi, le tronçon de butée vient, au cours de la traction, en contact avec l'enclume. Le couple de traction exercé par les moyens de traction est calculé de sorte que lorsque le tronçon de butée vient prendre appui sur l'enclume la traction est soit stoppée, soit n'est plus suffisante pour déformer la douille du dispositif à sertir au niveau de la zone de chambrage.

Pour faciliter la fermeture des mors 103a, 103b et de l'enclume 101 , il existe un besoin de contrecarrer, le cas échéant, les moyens de rappel afin de passer les mors 103a, 103 et les parties fixe et mobile 101 a, 101 b en position fermée. Ce besoin peut être satisfait en prévoyant comme sur la figure 13 un élément de verrouillage 105 monté à translation sur l'extérieur du corps de l'enclume 101. L'élément de verrouillage 105 comprend une position désengagée dans laquelle les mors et l'enclume 101 (via ses parties fixe et mobile) sont en position ouverte, et une position engagée (figure 13) venant refermer la partie mobile 101 b de l'enclume 101 sur sa partie fixe 101 a de sorte que le mouvement de fermeture de l'enclume soit transmis aux mors pour les mettre en position fermée par compression des moyens de rappel. En fait, la partie mobile 101 b étant montée à pivotement sur la partie fixe 101a, lors du passage de la position désengagée à la position engagée l'élément de verrouillage 105 vient prendre appui sur ces deux parties de sorte à rabattre la partie mobile 101a sur la partie fixe 101 b.

Selon un mode de mise en œuvre des moyens de rappel illustré à la figure

14, ces derniers comportent un ressort 106 prenant appui à chacune de ses extrémités au niveau d'un des mors 103a, 103b, préférentiellement dans une cavité ouverte associée. Il peut s'agir d'un ressort 106 de compression dont la longueur libre est suffisante pour ouvrir les mors 103a, 103b de sorte à permettre l'insertion de l'élément sphérique 2 entre lesdits mors 103a, 103b. Sur la figure 14 les mors 103a, 103b sont en position ouverte et sur la figure

15, les mors 103a et 103b sont en position fermée. Sur les figures 14 et 15, les cavités ouvertes 104 décrites ci-dessus sont représentées en pointillés.

Outre les mors, les moyens de traction peuvent comporter une tige de traction solidaire des mors et un moteur configuré pour mettre la tige en translation.

Selon une variante, le système de mors comporte une pluralité de mors organisés sous forme de segments aptes à s'ouvrir radialement. Ceci permet notamment d'adapter le système de mors à différents diamètres d'éléments sphériques.