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Title:
DIVING MASK HAVING A BUILT-IN SNORKEL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/170013
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a diving mask (10) comprising: a visor (18) attached to a frame (12); a flexible shell having a wall that defines a top vision chamber and a bottom chamber for breathing; and a snorkel (20) having an inhaled-air inlet channel and at least one exhaled-air outlet channel. Said snorkel extends away from the top portion of the frame. The inhaled-air inlet channel leads into the top chamber while the first exhaled-air outlet channel is in communication with the bottom chamber. According to the invention, the frame is rigid, and at least one first inner duct for the exhaled air is provided in the frame (12). Said first inner duct has a top end, leading into the exhaled-air outlet channel, and a bottom end that is in fluid communication with the bottom chamber.

Inventors:
CAPRICE CÉDRIC (FR)
GIRAULT RAPHAËL (FR)
CUCCHIA GABRIELE (IT)
Application Number:
PCT/FR2014/051056
Publication Date:
November 12, 2015
Filing Date:
May 05, 2014
Export Citation:
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Assignee:
DECATHLON SA (FR)
International Classes:
B63C11/16
Foreign References:
FR2720050A11995-11-24
US20130074835A12013-03-28
FR2720050A11995-11-24
Attorney, Agent or Firm:
BALESTA, Pierre (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS 1. Masque de plongée (10) comportant :

un cadre (14) ayant une partie supérieure (12a) ;

une visière (18) fixée au cadre (12) ;

une jupe souple (40) fixée au cadre, la jupe comportant une cloison (46) délimitant une chambre supérieure (50) pour la vision d'une chambre inférieure (52) pour la respiration, la cloison étant agencée pour être en appui au-dessus du nez de l'utilisateur de manière que la bouche et le nez de l'utilisateur se trouvent dans la chambre inférieure, pendant que les yeux de l'utilisateur se trouvent dans la chambre supérieure, la cloison (46) comportant au moins un passage agencée pour permettre une circulation d'air inspiré dirigée de la chambre supérieure (58) vers la chambre inférieure (52) lors d'une phase d'inspiration de l'utilisateur ;

un tuba (20) ayant un canal d'admission d'air inspiré (60) et au moins un premier canal d'échappement d'air expiré (62), ledit tuba étant en prolongement de la partie supérieure du cadre, le canal d'admission d'air inspiré débouchant dans la chambre supérieure, tandis que le premier canal d'échappement d'air expiré (62) communique avec la chambre inférieure (52) ;

le masque de plongée étant caractérisé en ce que :

le cadre est rigide ; et en ce que

dans le cadre (12) est ménagé au moins un premier conduit interne (90) pour l'air expiré, ledit premier conduit interne présentant une extrémité supérieure débouchant dans le canal d'échappement d'air expiré, et une extrémité inférieure communiquant fluidiquement avec la chambre inférieure.

2. Masque de plongée selon la revendication 1, caractérisé en ce que la jupe souple (40) comporte en outre au moins un premier manchon (100) faisant saillie depuis un premier bord latéral (41) de la jupe souple (40) en s'étendant vers la partie supérieure du cadre, le premier manchon présentant une extrémité inférieure (100a) débouchant dans la chambre inférieure (52) et une extrémité supérieure (100b), opposée à la l'extrémité inférieure, connectée fluidiquement avec l'extrémité inférieure du premier conduit interne.

3. Masque de plongée selon la revendication 2, caractérisé en ce que le cadre (12) comporte au moins un premier raccord latéral (110) engagé dans la seconde extrémité (100b) du premier manchon (100).

4. Masque de plongée selon la revendication 3, caractérisé en ce que la seconde extrémité du premier manchon affleure un côté latéral (12c) du cadre (12).

5. Masque de plongée selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que le premier raccord latéral (110) comporte au moins une nervure (112) sur sa face extérieure (110a), ladite nervure coopérant avec la face intérieure (101) de la seconde extrémité du premier manchon.

6. Masque de plongée selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que le cadre comporte une portion supérieure (14) et une portion inférieure (16), en ce que le premier conduit interne (90) est ménagé dans la portion supérieure du cadre, en ce que le premier conduit interne s'étend entre le sommet du cadre et une extrémité inférieure (14a) de la portion supérieure (14) du cadre, et en ce que le premier raccord latéral fait saillie depuis l'extrémité inférieure de la portion supérieure.

7. Masque de plongée selon la revendication 6, caractérisé en ce que la portion inférieure (16) du cadre présente une extrémité supérieure (16a) assemblée avec l'extrémité inférieure (14a) de la portion supérieure (14).

8. Masque de plongée selon la revendication 6, caractérisé en ce que la portion inférieure et la portion supérieure forment une seule et même pièce.

9. Masque de plongée selon l'une quelconque des revendications 6 à

8, caractérisé en ce que la jupe souple (40) est fixée aux portions supérieure (14) et inférieure (16) du cadre.

10. Masque de plongée selon l'une quelconque des revendications 2 à

9, caractérisé en ce que la jupe souple comporte une lèvre d'étanchéité périphérique (44) agencée pour venir en appui contre le visage de l'utilisateur, et en ce que le premier manchon flanque ladite lèvre d'étanchéité périphérique.

11. Masque de plongée selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la cloison (46) forme une seule et même pièce avec la jupe souple (40).

12. Masque de plongée selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la jupe souple (40) comporte un manchon sommital (82) coopérant avec un raccord sommital (80) du cadre dans lequel débouche le canal d'admission d'air inspiré (60) du tuba (20), ledit manchon sommital débouchant dans la chambre supérieure.

13. Masque de plongée selon la revendication 12, caractérisé en ce que le raccord sommital (80) fait saillie depuis une portion supérieure (14) du cadre (12), tandis que le deuxième manchon fait saillie depuis un bord supérieur de la jupe souple, le raccord sommital (80) venant s'engager à l'intérieur du manchon sommital (82).

14. Masque de plongée selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le tuba (20) comporte en outre un deuxième canal de sortir d'air expiré (64), en ce que dans le cadre est ménagé en outre un deuxième conduit interne (92) pour l'air expiré, qui présente une extrémité supérieure débouchant dans le deuxième canal d'air expiré, et une extrémité inférieure communiquant fluidiquement avec la chambre inférieure.

15. Masque de plongée selon la revendication 14, caractérisé en ce que la jupe souple comporte en outre un deuxième manchon (200) faisant saillie depuis un deuxième bord latéral (43) de la jupe (40), opposé au premier bord latéral, ledit deuxième manchon présentant une extrémité inférieure (200a) débouchant dans la chambre inférieure (52) et une extrémité supérieure (200b), opposée à l'extrémité inférieure, connectée fluidiquement avec l'extrémité inférieure (92b) du deuxième conduit interne (92).

16. Masque de plongée selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le tuba (20) présente une partie supérieure (20b) munie d'une cage (22) perméable à l'air, le tuba comportant en outre un flotteur (30) mobile dans ladite cage (22), ledit flotteur comportant une extrémité supérieure (30a) muni d'un dispositif d'obturation (32), ledit flotteur étant agencé de telle manière que lorsque le tuba est immergé dans l'eau, le flotteur se déplace en sorte que le dispositif d'obturation (31) vient fermer l'entrée du tuba.

17. Masque de plongée selon la revendication 16, caractérisé en ce que le tuba (20) comporte en outre une plaquette (300) comportant : un orifice principal (302) communiquant avec l'entrée (E) du tuba ;

un orifice d'entrée (304) communiquant avec l'entrée (60a) du canal d'admission d'air inspiré (60) ;

au moins un premier orifice de sortie (306) communiquant avec la sortie (620) du premier canal d'échappement d'air expiré

(62) ;

un premier clapet anti-retour (310) agencé pour obturer l'orifice d'entrée lors d'une phase d'expiration ;

un deuxième clapet anti-retour (310) agencé pour obturer le premier orifice de sortie lors d'une phase d'inspiration ; le tuba comportant en outre une chambre de communication fluidique (350) dans laquelle débouchent l'orifice principal, l'orifice d'entrée et le premier orifice de sortie. 18. Masque de plongée selon la revendication 17, caractérisé en ce que le tuba (20) comporte un corps (26) ayant une extrémité inférieure (26a) et une extrémité supérieure (26b), en ce que le canal d'admission d'air inspiré (60) et le premier canal d'échappement d'air expiré (62) s'étendent dans le corps entre l'extrémité inférieure (26a) et l'extrémité supérieure (26b) , et en ce que la chambre de communication fluidique (350) est ménagée dans un capot (24) fixé de manière étanche à l'extrémité supérieure du corps. 19. Masque de plongée selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le tuba (20) est amovible ou inclinable.

20. Masque de plongée selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une sangle de maintien élastique (400) qui s'étend entre une portion supérieure (14) du cadre et une portion inférieure (16) du cadre.

21. Masque de plongée selon la revendication 20, caractérisé en ce que la sangle élastique (400) comporte au moins un point de liaison

(402, 404, 406, 408) avec l'une ou l'autre des portions inférieure ou supérieure du cadre, ledit point de liaison étant constitué par la coopération d'une extrémité en bourrelet de la sangle élastique avec une fente formée dans la portion inférieure ou supérieure du cadre.

22. Masque de plongée selon la revendication 20 ou 21, caractérisé en ce que la sangle élastique (400) comporte deux points de liaison supérieurs (402, 404) avec la portion supérieure du cadre, et deux points de liaison inférieurs avec la portion inférieure du cadre.

23. Masque de plongée selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une valve de purge (17) disposée dans la chambre inférieure (52) pour l'évacuation de liquide hors du masque.

24. Masque de plongée selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la cloison (46) comporte un pli (47) formant une lèvre destinée à venir au contact du nez de l'utilisateur.

25. Masque de plongée selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le passage de la cloison (46) comporte une valve anti-retour (54) agencée pour autoriser une circulation d'air inspiré dirigée uniquement de la chambre supérieure (58) vers la chambre inférieure (52) lors d'une phase d'inspiration de l'utilisateur.

Description:
MASQUE DE PLONGEE MUNI D'UN TUBA INTEGRE

Arrière-plan de l'invention

La présente invention concerne le domaine des masques de plongée, et notamment les masques utilisés pour la randonnée subaquatique, également appelée PMT (Pales-Masque-Tuba), en anglais « snorkeling ».

Cette activité de randonnée subaquatique permet d'observer les fonds marins tout en nageant à la surface de l'eau. Le randonneur subaquatique doit ainsi pouvoir maintenir la tête sous l'eau tout en respirant.

Généralement, le randonneur subaquatique s'équipe d'un masque pour la vision, et d'un tuba pour la respiration. Le tuba est constitué d'un tube dont l'extrémité inférieure est munie d'une portion buccale qui vient se loger dans la bouche de l'utilisateur, et d'une extrémité supérieure permettant à la fois l'admission d'air frais et l'échappement d'air expiré.

Il est connu qu'un tel matériel présente de nombreux inconvénients. Tout d'abord, le fait de respirer par la bouche n'étant pas naturel, certaines personnes éprouvent des difficultés à respirer oralement à l'aide d'un tuba. Un autre inconvénient est qu'il n'est pas possible de parler sous l'eau lorsque l'on a un tuba dans la bouche.

Encore un autre inconvénient, lié à l'utilisation du masque, est que la paroi intérieure de la visière tend généralement à se couvrir de buée, ce qui nuit à la bonne visibilité, et ce qui contraint l'utilisateur à nettoyer régulièrement son masque. L'apparition de buée est due au fait que le nez de l'utilisateur débouche dans la chambre de vision située entre la visière et les yeux de l'utilisateur.

Aussi, l'utilisation de ce dispositif masque-tuba est peu confortable. Pour remédier à cet inconvénient, le document FR 2 720 050 propose un masque de plongée permettant de respirer par le nez et par la bouche.

Pour ce faire, le masque de plongée comporte :

un cadre ayant une partie supérieure ;

une visière fixée au cadre ;

une jupe souple fixée au cadre, la jupe comportant une cloison délimitant une chambre supérieure pour la vision d'une chambre inférieure pour la respiration, la cloison étant agencée pour être en appui au-dessus du nez de l'utilisateur de manière que la bouche et le nez de l'utilisateur se trouvent dans la chambre inférieure, pendant que les yeux de l'utilisateur se trouvent dans la chambre supérieure, la cloison comportant au moins un passage agencé pour permettre une circulation d'air inspiré dirigée de la chambre supérieure vers la chambre inférieure lors d'une phase d'inspiration de l'utilisateur ;

un tuba ayant un canal d'admission d'air inspiré et au moins un premier canal d'échappement d'air expiré, ledit tuba étant dans le prolongement de la partie supérieure du cadre, le canal d'admission d'air inspiré débouchant dans la chambre supérieure, tandis que le premier canal d'échappement d'air expiré communique avec la chambre inférieure.

Selon ce document, l'air expiré circule dans la jupe constituée d'un joint creux souple qui adhère entre le masque et le visage.

Un tel masque présente toutefois un inconvénient. Si l'utilisateur sert trop fort le système de fixation du masque, le joint creux souple va venir s'écraser contre le visage, ce qui va provoquer l'obstruction de la conduite par laquelle s'écoule le flux d'air expiré. En revanche, si l'utilisateur ne sert pas suffisamment le système de fixation, il n'y aura pas une parfaite étanchéité entre le visage et la jupe, à la suite de quoi de l'eau risque de pénétrer à l'intérieur des chambres inférieure ou supérieure, ce qui n'est pas désirable.

Objet et résumé de l'invention

Un but de l'invention est de proposer un masque de plongée remédiant notamment aux inconvénients précités.

L'invention atteint son but par le fait que :

le cadre est rigide, et

dans le cadre est ménagé au moins un premier conduit interne pour l'air expiré, ledit premier conduit interne présentant une extrémité supérieure débouchant dans le canal d'échappement d'air expiré, et une extrémité inférieure communiquant fluidiquement avec la chambre inférieure.

Dans la mesure où le cadre est rigide, on comprend que le premier conduit interne ne peut pas être écrasé sur lui-même, contrairement au joint creux de l'art antérieur. En outre, le manchon faisant saillie depuis le premier bord latéral de la jupe souple, il ne risque pas d'être écrasé sur lui-même en cas de serrage important du système de fixation.

Le cadre présente donc au moins une double fonction, à savoir maintenir la visière et constituer un moyen de circulation de l'air.

La connexion entre le cadre et la jupe souple est préférentiel lement obtenue par une jonction souple entre la jupe souple et l'extrémité inférieure du premier conduit interne.

De préférence, le cadre comporte une portion supérieure et une portion inférieure assemblée avec la portion supérieure, et le premier conduit interne est ménagé dans la portion supérieure. Encore de préférence, le premier conduit interne débouche à l'extrémité inférieure de la portion supérieure.

Avantageusement, la jupe souple comporte en outre au moins un premier manchon faisant saillie depuis un premier bord latéral de la jupe souple en s'étendant vers la partie supérieure du masque, le premier manchon présentant une extrémité inférieure débouchant dans la chambre inférieure et une extrémité supérieure, opposée à la l'extrémité inférieure, connectée fluidiquement avec l'extrémité inférieure du premier conduit interne.

De préférence, la jupe souple est réalisée en silicone, tandis que le cadre est réalisé en plastique rigide, tel que du polypropylène ou du polycarbonate.

Avantageusement, le cadre comporte au moins un premier raccord latéral engagé dans la seconde extrémité du premier manchon.

De préférence, ce premier raccord latéral s'étend vers la partie inférieure du masque. Ce premier raccord latéral est préférentiel lement courbé vers l'intérieur du masque.

Encore de préférence, la seconde extrémité du premier manchon présente une section transversale inférieure plus petite que la section transversale du premier raccord latéral. Un intérêt est d'améliorer l'étanchéité entre la seconde extrémité du premier manchon et le premier raccord latéral.

Préférentiellement, la seconde extrémité du premier manchon affleure un côté latéral du cadre, ce qui permet d'obtenir un cadre ayant un côté latéral dépourvu d'aspérité. Grâce à cet agencement, le manchon n'offre pas de prise, et ne risque donc pas d'être désaccouplé par inadvertance du premier raccord latéral.

Selon un mode de réalisation préféré, le premier raccord latéral comporte au moins une nervure sur sa face extérieure, ladite nervure coopérant avec la face intérieure de la seconde extrémité du premier manchon. La seconde extrémité du premier manchon se déforme au contact de la nervure. Cela permet d'améliorer l'étanchéité entre le premier manchon et le premier raccord latéral, tout en améliorant l'ancrage du premier manchon au premier raccord latéral.

Avantageusement, le cadre comporte une portion supérieure et une portion inférieure, le premier conduit interne est ménagé dans la portion supérieure du cadre, le premier conduit interne s'étend entre le sommet du cadre et une extrémité inférieure de la portion supérieure du cadre, et le premier raccord latéral fait saillie depuis l'extrémité inférieure de la portion supérieure.

Selon un mode de réalisation préférentiel, la portion inférieure du cadre présente une extrémité supérieure assemblée avec l'extrémité inférieure de la portion supérieure. Dans ce mode de réalisation, le cadre est constitué d'au moins deux pièces, à savoir la portion supérieure constituant un cerclage supérieur entourant la périphérie supérieure de la jupe souple, et la portion inférieure, formée d'un ou plusieurs éléments, constituant un cerclage inférieur entourant la périphérie inférieure de la jupe souple.

Un tel agencement est avantageux dès lors qu'il permet de fabriquer le masque en un minimum de pièces.

La portion supérieure, constituant un cerclage supérieur, est préférentiellement moulée en une seule pièce.

Selon une variante, la portion inférieure et la portion supérieure forment une seule et même pièce.

Selon un mode d'assemblage préférentiel, la jupe souple est fixée aux portions supérieure et inférieure du cadre.

Avantageusement, la jupe comporte une lèvre d'étanchéité périphérique agencée pour venir en appui contre le visage de l'utilisateur, et le premier manchon flanque ladite lèvre d'étanchéité périphérique.

Ainsi, le premier manchon s'étend à l'extérieur de la jupe souple en remontant vers la partie supérieure du masque. Cela permet d'éviter un écrasement du premier manchon sur lui-même, et donc une obstruction du manchon, tout en favorisant un écoulement du flux d'air expiré vers la portion supérieure du cadre, ce qui favorise l'évacuation de l'air vicié.

Avantageusement, la cloison forme une seule et même pièce avec la jupe souple. La jupe souple est donc une unique pièce, étant entendu que le premier manchon forme une seule et même pièce avec la jupe souple.

Avantageusement, la jupe souple comporte un manchon sommital coopérant avec un raccord sommital du cadre dans lequel débouche le canal d'admission d'air inspiré du tuba, ledit manchon sommital débouchant dans la chambre supérieure.

De préférence, le manchon sommital forme une seule et même pièce avec la jupe souple. Encore de préférence, le manchon sommital est disposé entre la lèvre périphérique et la portion supérieure du cadre.

Préférentiellement, le raccord sommital fait saillie depuis une portion supérieure du cadre, tandis que le deuxième manchon fait saillie depuis un bord supérieur de la jupe souple, le raccord sommital venant s'engager à l'intérieur du manchon sommital.

La section transversale du manchon sommital est légèrement inférieure à la section transversale du raccord sommital afin d'assurer une étanchéité entre les deux éléments. Encore de préférence, le manchon sommital comporte au moins une nervure faisant saillie depuis sa face extérieure, ladite nervure coopérant avec une paroi interne du raccord sommital, et ce afin d'améliorer encore l'étanchéité entre les deux éléments connectés l'un à l'autre.

Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, le tuba comporte en outre un deuxième canal de sortir d'air expiré, le cadre comporte en outre un deuxième conduit interne pour l'air expiré, qui présente une extrémité supérieure débouchant dans le deuxième canal d'air expiré, et une extrémité inférieure communiquant fluidiquement avec la chambre inférieure.

Ainsi, le masque selon l'invention comporte deux circuits indépendants pour l'air expiré. Un tel agencement présente plusieurs avantages. En premier lieu, il facilite la respiration, notamment en permettant d'expulser plus rapidement l'air vicié, ce qui est notamment nécessaire lorsque l'utilisateur fait un effort musculaire, par exemple en nageant plus rapidement. En deuxième lieu, le randonneur subaquatique peut continuer à respirer quand bien même l'un des deux circuits d'air expiré, par exemple le premier conduit interne, viendrait à se boucher.

Avantageusement, la jupe souple comporte un deuxième manchon faisant saillie depuis un deuxième bord latéral de la jupe, opposé au premier bord latéral, ledit deuxième manchon présentant une extrémité inférieure débouchant dans la chambre inférieure et une extrémité supérieure, opposée à l'extrémité inférieure, connectée fluidiquement avec l'extrémité inférieure du deuxième conduit interne.

Avantageusement, le tuba présente une partie supérieure munie d'une cage perméable à l'air, le tuba comportant en outre un flotteur mobile dans ladite cage, ledit flotteur comportant une extrémité supérieure muni d'un dispositif d'obturation, ledit flotteur étant agencé de telle manière que lorsque le tuba est immergé dans l'eau, le flotteur se déplace en sorte que le dispositif d'obturation vient fermer l'entrée du tuba.

De préférence, le flotteur est un élément creux contenant un volume d'air, tandis que le dispositif d'obturation est constitué d'une membrane souple. Encore de préférence, le flotteur comporte un corps dans lequel est emmanchée la membrane souple, ce qui confère au flotteur une très bonne robustesse.

La cage perméable à l'air est de préférence constituée par une portion supérieure du tuba dans laquelle sont ménagées des fentes.

De préférence, la cage comporte en sa partie inférieure des trous pour l'évacuation de l'eau qui pourrait entrer dans cette dernière.

La cage est par ailleurs disposée sur un flanc de la partie supérieure du corps du tuba dans lequel s'étendent les canaux d'admission et d'échappement.

Avantageusement, le tuba comporte en outre une plaquette comportant :

un orifice principal communiquant avec l'entrée du tuba ;

un orifice d'entrée communiquant avec l'entrée du canal d'admission d'air inspiré ;

au moins un premier orifice de sortie communiquant avec la sortie du premier canal d'échappement ; un premier clapet anti-retour agencé pour obturer l'orifice d'entrée lors d'une phase d'expiration ;

un deuxième clapet anti-retour agencé pour obturer le premier orifice de sortie lors d'une phase d'inspiration ;

le tuba comportant en outre une chambre de communication fluidique dans laquelle débouchent l'orifice principal, l'orifice d'entrée et le premier orifice de sortie.

On comprend que le dispositif d'obturation est configuré pour obturer l'orifice principal dans le cas où le tuba est immergé dans l'eau. Pour ce faire, le flotteur immergé, subissant une poussée d'Archimède, se déplace jusqu'à ce que le dispositif d'obturation, de préférence une membrane souple, vienne obturer l'orifice principal. Dans ce cas, l'entrée du tuba est obturée. L'utilisateur ne risque donc pas d'aspirer de l'eau. Il peut toutefois expirer car le flux d'air expiré peut contrecarrer la poussée d'Archimède agissant sur le flotteur.

Lorsque le tuba est hors de l'eau, et lors d'une phase d'inspiration, l'air frais entre dans la chambre de communication fluidique par l'orifice principal dès lors que le flotteur, en position basse en raison de l'utilisation de la pesanteur, n'obstrue pas l'entrée du tuba. Le deuxième clapet anti- retour est obturé tandis que le premier clapet laisse passer l'air frais de la chambre de communication fluidique au travers de l'orifice d'entrée, l'air frais s'écoulant alors successivement dans le canal d'admission d'air inspiré, dans la chambre supérieure via le raccord sommital et le manchon sommital, puis dans la chambre inférieure où il est inspiré par l'utilisateur. On précise que la valve anti-retour de la cloison permet à l'air inspiré de traverser la cloison.

Lorsque le tuba est hors de l'eau, et lors d'une phase d'expiration, l'air expiré par l'utilisateur dans la chambre inférieure s'écoule successivement dans le premier manchon, (ainsi que dans le deuxième manchon lorsqu'il est présent), puis dans le premier conduit interne, (et dans le deuxième conduit interne lorsqu'il est présent), puis dans le premier canal d'échappement d'air expiré, (et dans le deuxième canal d'échappement d'air expiré lorsqu'il est présent). L'air expiré s'écoule alors dans la chambre de communication fluidique via le premier orifice de sortie puis sort de la chambre de communication fluidique via l'orifice principal. L'air vicié s'échappe alors hors du tuba. De préférence, le tuba comporte un corps ayant une extrémité supérieure, le canal d'admission d'air inspiré et le premier canal d'échappement d'air expiré s'étendent dans le corps, et la chambre de communication fluidique est ménagée dans un capot fixé de manière étanche à l'extrémité supérieure du corps.

Selon un aspect avantageux de l'invention, le tuba est amovible ou inclinable. Cela permet de réduire l'encombrement du masque lorsque ce dernier n'est pas utilisé.

Avantageusement, le masque selon l'invention comporte en outre une sangle de maintien élastique qui s'étend entre une portion supérieure du cadre et une portion inférieure du cadre.

De préférence, la sangle élastique comporte au moins un point de liaison avec l'une ou l'autre des portions inférieure ou supérieure du cadre, ledit point de liaison étant constitué par la coopération d'une extrémité en bourrelet de la sangle élastique avec une fente formée dans la portion inférieure ou supérieure du cadre.

Un intérêt est de faciliter l'opération de montage de la sangle élastique, son maintien par rapport au cadre.

De préférence, la fente est formée par un passant fixé au cadre. Encore de préférence, la sangle élastique comporte deux points de liaison supérieurs avec la portion supérieure du cadre, et deux points de liaison inférieurs avec la portion inférieure du cadre.

Ainsi, la sangle élastique présente la forme d'un « X » qui permet de couvrir la partie arrière de la tête de l'utilisateur, ce qui a pour effet d'offrir un maintien stable du masque sur la tête de l'utilisateur.

En outre, la portion supérieure du cadre présente avantageusement une triple fonction, à savoir maintenir la visière, former un moyen d'écoulement de l'air expiré et inspiré, et permettre la fixation de la sangle élastique.

Avantageusement, le masque de plongée selon l'invention comporte en outre une valve de purge disposée dans la chambre de respiration pour l'évacuation de liquide hors du masque. Par une forte expiration, l'eau éventuellement contenue dans la chambre inférieure sera expulsée hors du masque via la valve de purge. De manière préférentielle, pour rendre le port du masque plus confortable, la cloison comporte un pli formant une lèvre destinée à venir au contact du nez de l'utilisateur.

Avantageusement, le passage de la cloison comporte une valve anti-retour agencée pour autoriser une circulation d'air inspiré dirigée uniquement de la chambre supérieure vers la chambre inférieure lors d'une phase d'inspiration de l'utilisateur.

Grâce à la présence de la valve anti-retour, le flux d'air expiré ne remonte pas dans la chambre supérieure, ce qui permet d'améliorer l'efficacité du système antibuée du masque.

Brève description des dessins

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective d'un masque de plongée selon l'invention ;

- la figure 2 est une vue éclatée du masque de plongée de la figure 1 ;

- la figure 3 est une vue de dos de la jupe souple du masque de la figure 1 ;

- la figure 4 est une vue de dessus de la jupe souple de la figure

3 ;

- la figure 5 est une vue de face de la jupe souple assemblée avec le cadre ;

- la figure 6 représente le tuba du masque de la figure 1, vu depuis son extrémité inférieure ;

- la figure 7 est une vue de dessus de la jupe souple assemblée avec le cadre ;

- la figure 8 est une vue de détail de la connexion du manchon sommital de la jupe souple avec le raccord sommital du cadre ;

- la figure 9 est une vue de dos du masque de la figure 1, sans la sangle de fixation ;

- les figures 10A et 10B sont des vues de détail de la connexion du premier manchon de la jupe souple avec le premier raccord latéral du cadre ; - la figure 11 est une vue éclatée de la partie supérieure du tuba du masque de la figure 1 ;

- la figure 12 illustre le circuit d'entrée d'air dans le tuba ;

- la figure 13 montre la situation dans laquelle le flotteur obture l'entrée du tuba lorsque ce dernier est immergé dans l'eau ; et

- la figure 14 est une vue de dos du masque de la figure 1, avec la sangle de fixation.

Description détaillée de l'invention

Sur la figure 1, on a représenté un exemple de réalisation d'un masque de plongée 10 conforme à la présente invention. Le masque de plongée 10 comporte un cadre 12 de forme générale oblongue ayant une partie supérieure 12a et une partie inférieure 12b.

Dans cet exemple, le cadre 12 comporte une portion supérieure 14 formant un cerclage supérieur et une portion inférieure 16 constituant un cerclage inférieur.

Les portions supérieure 14 et inférieure 16 du cadre sont fixées l'une à l'autre afin de former un cerclage entourant le visage de l'utilisateur.

Le masque de plongée 10 comporte par ailleurs une visière 18 qui est fixée au cadre 12. Dans cet exemple, la visière 18 est réalisée dans un matériau plastique dur transparent.

Comme on le comprend à l'aide de la figure 1, le cadre 12 entoure la visière 18. Ce masque comporte en outre une valve de purge 17 pour l'évacuation de l'eau qui aurait pu entrer dans le masque.

Le masque de plongée 10 comporte par ailleurs un tuba 20 qui comporte une partie inférieure 20a connectée à la partie supérieure 12a du cadre. Dans cet exemple, le tuba 20 est amovible. Il peut être déclipsé du cadre 12, ce qui permet de réduire l'encombrement du masque lorsque ce dernier n'est pas utilisé. Le tuba 20, mieux visible sur la figure 2, présente par ailleurs une partie supérieure 20b qui est munie d'une cage

22 perméable à l'air.

Comme il sera décrit plus en détail ci-dessous, le tuba 20 comporte en outre un capot 24 qui coopère avec la cage 22.

En se référant maintenant à la vue éclatée, on constate que la portion inférieure 16 du cadre 12 comporte un premier élément 16' et un deuxième élément 16" qui sont fixés l'un à l'autre afin de former la portion inférieure.

On constate par ailleurs que le tuba 20 comporte un corps 26 longiligne dont l'extrémité inférieure 26a vient s'emmancher avec une extension 28 de la portion supérieure 14 du cadre 12 qui fait saillie depuis l'extrémité supérieure 12a du cadre.

Par ailleurs, le tuba 20 comporte un flotteur 30 qui est mobile dans la cage 22, le flotteur comportant une extrémité supérieure 30a munie d'un dispositif d'obturation 32. Comme il sera expliqué plus en détail ci- après, le flotteur 30 est agencé de telle manière que lorsque le tuba 20 est immergé dans l'eau, le flotteur se déplace en sorte que le dispositif d'obturation 32, en l'espèce une membrane souple, vient fermer l'entrée du tuba.

En se référant aux figures 3, 4 et 5, on constate que la jupe souple 40 présente une forme générale oblongue sensiblement de même dimension que le cadre 12 et la visière 18. La jupe souple 40 est disposée entre la visière 18 et le cadre 14.

Plus précisément, la jupe souple comporte un pourtour 42 qui présente une partie supérieure qui est fixée avec la portion inférieure du cadre.

La jupe souple 40 comporte en outre une lèvre d'étanchéité périphérique 44 qui est agencée pour venir en appui contre le visage de l'utilisateur, de manière à éviter que de l'eau pénètre entre le visage de l'utilisateur et la visière.

La jupe souple 40 comporte par ailleurs une cloison 46 qui est agencée pour être en appui au-dessus du nez de l'utilisateur. Cette cloison 46 délimite ainsi une chambre supérieure 50 pour la vision, d'une chambre inférieure 52 pour la respiration. Comme on le conçoit à l'aide de la figure 5, qui illustre le cadre 12 assemblé avec la visière 18 et la jupe 40, la bouche et le nez de l'utilisateur se trouvent dans la chambre inférieure 52, pendant que les yeux de l'utilisateur se trouvent dans la chambre supérieure 50.

Autrement dit, la chambre 50 supérieure est délimitée par la visière, les yeux de l'utilisateur, la paroi supérieure 46a de la cloison 46, et la partie de la jupe souple qui s'étend au-dessus de la cloison 46. Par ailleurs, la chambre inférieure 52 est délimitée par la visière 18, la bouche et le nez de l'utilisateur, la partie inférieure 46b de la cloison 46, et par la partie de la jupe souple qui s'étend en dessous de la cloison 46.

Dans cet exemple, la cloison comporte une paire de passages munis de valves anti-retour 54 qui sont agencées pour autoriser une circulation d'air inspiré dirigée uniquement de la chambre supérieure 50 vers la chambre inférieure 52 lors d'une phase d'inspiration de l'utilisateur. Dans cet exemple, la jupe souple est réalisée en silicone, et forme une seule et même pièce avec la cloison 46, la lèvre d'étanchéité 44 et le pourtour 42.

Sur la figure 6, on a illustré le tuba 20, vu depuis sa portion inférieure 20a.

On constate que le tuba 20 comprend un canal d'admission d'air inspiré 60 qui s'étend entre l'extrémité inférieure du tuba 20a et l'extrémité supérieure 20b du tuba. Ce canal d'admission d'air inspiré s'étend ainsi selon la direction longitudinale du corps 26. Comme on l'expliquera plus en détail ci-dessous, le canal d'admission d'air inspiré débouche dans la chambre supérieure.

Le tuba 20 comporte par ailleurs un premier canal d'échappement d'air expiré 62, qui s'étend également selon la direction longitudinale du corps 26 entre la partie inférieure 20a et la partie supérieure 20b du tuba 20. Ce premier canal d'échappement d'air expiré 62 communique avec la chambre inférieure 52.

Dans cet exemple, le tuba 20 comporte un deuxième canal d'échappement d'air expiré 64 similaire au premier canal d'admission d'air expiré.

Comme on le constate sur la figure 6, le canal d'admission d'air inspiré 60 est séparé des premier et deuxième canaux d'échappement d'air 62, 64 par deux parois longitudinales 66, 68.

Comme on le constate sur la figure 7, qui représente le cadre 12 assemblé à la jupe souple 40 en vue de dessus, l'extension 28 comporte également un canal central 70 agencé pour communiquer avec le canal d'admission d'air inspiré 60 lorsque le tuba est fixé au cadre, et deux canaux d'expiration 72, 74 agencés pour communiquer respectivement avec les premier et deuxième canaux d'échappement d'air expiré 62,64. En se référant maintenant à la figure 8, on constate que le cadre 12 comporte en outre un raccord sommital 80 qui fait saillie depuis la portion supérieure 14 du cadre 12. La jupe souple 40 comporte quant à elle un manchon sommital 82 qui fait saillie depuis une partie supérieure de la jupe souple 40 en débouchant dans la chambre supérieure 50. On constate que le raccord sommital 80 vient s'engager à l'intérieur du manchon sommital 82 afin de créer une liaison étanche entre ces deux éléments. Sur la figure 8, la flèche Fl symbolise le flux d'air frais inspiré.

On comprend que lors d'une phase d'inspiration, l'air frais rentre dans le tuba, s'écoule dans le canal d'admission d'air inspiré, puis dans la chambre supérieure 50 en traversant le manchon sommital 82.

On va maintenant s'intéresser au circuit d'air expiré.

Conformément à l'invention, dans le cadre 12, et plus particulièrement dans la partie supérieure 14 dudit cadre, est ménagé un premier conduit interne 90 pour l'air expiré, et un deuxième conduit interne 92 pour l'air expiré. Comme on le constate sur la figure 9, ces premier et deuxième conduits internes sont disposés de part et d'autre d'un plan longitudinal P du masque. Ce plan P constitue ici le plan de symétrie du masque.

Dans la mesure où les premier et deuxième conduits internes 90,

92 sont identiques, on va décrire uniquement le premier conduit interne 90. Ce dernier présente une extrémité supérieure 90a qui correspond à la sortie du canal 72 illustré en figure 7. Le premier conduit interne 90 présente en outre une extrémité inférieure 90b.

Par ailleurs, conformément à l'invention, la jupe souple 40 comporte en outre un premier manchon 100 faisant saillie depuis un premier bord latéral 41 de la jupe souple 40 en s'étendant vers la partie supérieure 12a du cadre 12. Le premier manchon, qui forme une seule et même pièce avec la jupe souple, présente une extrémité inférieure 100a débouchant dans la chambre inférieure 52 et une extrémité supérieure 100b opposée à l'extrémité inférieure, qui est connectée fluidiquement avec l'extrémité inférieure du premier conduit interne. On comprend que le manchon forme une conduite pour l'air expiré.

La jupe souple comporte en outre un deuxième manchon 200, identique au premier manchon 100, le deuxième manchon 200 faisant saillie depuis un deuxième bord latéral 43 de la jupe 40, opposé au premier bord latéral. Le deuxième manchon présente une extrémité inférieure 200a débouchant dans la chambre inférieure 52 et une extrémité supérieure 200b opposée à l'extrémité inférieure qui est connectée fluidiquement avec l'extrémité inférieure 92b du deuxième conduit interne 92.

En se référant à la figure 9, on constate que le premier conduit interne 90 s'étend entre le sommet du cadre et une extrémité inférieure 14a de la portion supérieure 14 du cadre.

En se référant aux figures 9, 10A et 10B, on constate que le cadre 12, et plus précisément l'extrémité inférieure de la portion supérieure 14 du cadre 12, comporte un premier raccord latéral 110 qui est engagé dans la seconde extrémité 100b du premier manchon. Pour améliorer la tenue et l'étanchéité, le premier raccord latéral 110 comporte des nervures 112 sur sa face extérieure 110a, les nervures 112 coopèrent avec la face intérieure 101 de la seconde extrémité du premier manchon. En se référant à nouveau à la figure 9, on constate que la seconde extrémité du premier manchon affleure un côté latéral 12c du cadre 12.

On comprend donc que l'air expiré s'écoule successivement à travers le premier manchon 100, à travers le premier conduit interne 90 puis à travers le premier canal d'échappement d'air expiré 62. Ce flux d'air sortant est illustré par la flèche F2. La flèche F3 illustre quant à elle l'autre circuit d'air sortant qui s'écoule via le deuxième manchon 200 et le deuxième conduit interne 92.

A l'aide des figures 11 à 13, on va maintenant décrire plus particulièrement la portion supérieure du tuba 20.

Le tuba 20 du masque selon l'invention comporte en son extrémité supérieure des moyens pour réguler les entrées et sorties d'air dans le tuba. A cet effet, le tuba 20 comporte une plaquette 300 qui est disposée de manière étanche entre le capot 24 et l'extrémité supérieure 26b du corps 26 du tuba 20.

Cette plaquette comporte un orifice principal 302 communiquant avec l'entrée E du tuba. Dans cet exemple, l'entrée E du tuba est réalisée grâce à des fentes 23 ménagées dans la cage 22.

La plaquette 300 comporte en outre un orifice d'entrée 304 communiquant avec l'entrée 60a du canal d'émission d'air inspiré 60. La plaquette 300 comporte en outre un premier orifice de sortie 306 qui communique avec la sortie 62a du premier canal d'échappement 62.

La plaquette 300 comporte en outre un deuxième orifice de sortie 308 qui communique avec la sortie 64a du deuxième canal d'échappement d'air expiré.

Comme on le constate à l'aide de la figure 11, les sections de l'orifice principal 302, de l'orifice d'entrée 304 et des deux orifices de sortie 306, 308, correspondent sensiblement aux sections transversales du canal d'admission d'air inspiré 60 et des canaux d'échappement d'air expiré 62, 64.

La plaquette 300 comporte en outre un premier clapet anti-retour 310 disposé en regard du premier orifice d'entrée 304, afin d'obturer ledit orifice d'entrée lors d'une phase d'expiration. La plaquette 300 comporte en outre un deuxième clapet anti-retour 312, disposé en regard du premier orifice de sortie afin d'obturer ledit premier orifice de sortie lors d'une phase d'inspiration. Et, dans cet exemple, la plaquette 300 comporte également un troisième clapet anti-retour 312 qui est agencé pour obturer le deuxième orifice de sortie lors d'une phase d'inspiration.

Le tuba 20 comporte en outre une chambre de communication fluidique 350 dans laquelle débouchent l'orifice principal 302, l'orifice d'entrée 304, le premier orifice de sortie 306 et le deuxième orifice de sortie 308. La chambre de communication fluidique 350 est ménagée dans le capot 24 qui est fixé de manière étanche à l'extrémité supérieure du corps 26.

Sur la figure 12, on a illustré la configuration du tuba lors d'une phase d'inspiration. On comprend que l'air frais inspiré illustré par la flèche Fl, entre dans la cage 22 via les fentes 23, puis entre dans la chambre de communication fluidique 350 via l'office principal 302 puis entre dans le canal d'admission d'air inspiré 60 en traversant l'orifice d'entrée 304, le premier clapet anti-retour 310 étant alors ouvert pour permettre au flux d'air de passer.

Sur la figure 13, on a illustré le cas dans lequel le tuba est immergé dans l'eau. Le flotteur 30, sous l'action de la poussée d'Archimède, remonte dans la cage 22 jusqu'à ce que le dispositif d'obturation 32 vienne obturer l'orifice principal 302, ce qui a pour effet de fermer l'entrée du tuba.

Comme illustré en figure 14, selon un autre aspect avantageux de l'invention, le masque de plongée 10 comporte en outre une sangle de maintien élastique 400 qui s'étend entre la portion supérieure 14 du cadre et la portion inférieure 16. La sangle élastique 400 comporte deux points de liaison 402, 404 avec la portion supérieure 14 et deux points de liaison 406, 408 avec la portion inférieure 16. On constate alors que la sangle élastique forme un X.

La portion supérieure 14 du cadre 12 comporte par ailleurs deux passants 410, 412 dans lesquels sont engagées les extrémités des deux portions supérieures des portions de sangle 414, 416. On constate que les extrémités de ces deux portions de sangle 414, 416 forment des bourrelets 418, 420 plus larges que les fentes 422, 424 ménagées dans les passants, ce qui a pour effet d'assurer le maintien de la sangle élastique 400 au cadre.