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Title:
ENCLOSURE FOR REARING ANIMALS, WITH A RECEIVING ZONE COVERED BY GROUND EQUIPMENT SUITABLE FOR RAISING THE FARM ANIMALS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/188184
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to an enclosure for rearing animals, for example dairy cows, having at least one receiving zone (S) bordered by a cow alley (L) advantageously equipped with a scraper (U). Said at least one receiving zone (S) is covered by ground equipment (1) suitable for raising the farm animals with respect to said cow alley (L). This ground equipment (1) comprises a lower base (2) and an upper covering (3). The lower base (2) comprises at least one front filling (5) requiring a casing for its placement, and at least one rear beam (6) that forms part of the casing of said at least one front filling (5).

Inventors:
BIORET JEAN-VINCENT (FR)
Application Number:
PCT/FR2020/050498
Publication Date:
September 24, 2020
Filing Date:
March 11, 2020
Export Citation:
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Assignee:
GROUP ELASTOTECK (FR)
International Classes:
A01K1/015; A01K1/00
Domestic Patent References:
WO2016030633A12016-03-03
Foreign References:
GB2281184A1995-03-01
EP3616507A12020-03-04
EP3469892A12019-04-17
Attorney, Agent or Firm:
LE CACHEUX, Samuel et al. (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Enceinte pour l’élevage d’animaux, par exemple pour des vaches laitières, comportant au moins une zone d’accueil (S) longée par un couloir de circulation (L) avantageusement équipé d’un racleur (U),

laquelle au moins une zone d’accueil (S) est recouverte par un équipement de sol (1 ) adapté à surélever les animaux d’élevage par rapport audit couloir de circulation (L),

caractérisée en ce que ledit équipement de sol (1 ) comprend :

- une embase inférieure (2) qui recouvre le sol (K) de ladite zone d’accueil (S) et qui comporte une face supérieure (21 ), et

- un revêtement supérieur (3), rapporté sur la face supérieure (21 ) de ladite embase inférieure (2), qui est réalisé dans un matériau apte à subir une déformation élastique et qui comporte une face supérieure (31 ) destinée à servir de surface d’appui pour les animaux,

en ce que ladite embase inférieure (2) comprend :

- au moins un remplissage avant (5), situé à distance dudit couloir de circulation (L) et choisi parmi les matériaux nécessitant un coffrage pour sa pose, et

- au moins un longeron arrière (6), rapporté entre ledit couloir de circulation (L) et ledit au moins un remplissage avant (5), participant au coffrage dudit au moins un remplissage avant (5), et en ce que ledit revêtement supérieur (3) comprend :

- une bande longitudinale avant (36), recouvrant ledit au moins un remplissage avant (5), dont la face supérieure (361 ) s’étend horizontalement ou au moins approximativement horizontalement, et

- une bande longitudinale arrière (37), recouvrant ledit au moins un longeron arrière (6) et bordant ledit couloir de circulation (L), dont la face supérieure (371 ) présente avec une pente descendante orientée vers ledit couloir de circulation (L) pour favoriser l’écoulement des fluides vers ledit couloir de circulation (L).

[Revendication 2] Enceinte pour l’élevage d’animaux, selon la revendication 1 , caractérisée en ce que ledit au moins un longeron arrière (6) comporte deux faces opposées :

- une face inférieure (61 ), reposant sur le sol (K), et

- une face supérieure (62), servant de surface de réception pour la bande longitudinale arrière (37) dudit revêtement supérieur (3), lesquelles faces (61 , 62) opposées dudit au moins un longeron arrière (6) convergent depuis une bordure avant (63) juxtaposée audit remplissage avant (5), vers une bordure arrière (64), opposée et orientée du côté dudit couloir de circulation (L).

[Revendication 3] Enceinte pour l’élevage d’animaux selon l’une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que les faces (61 , 62) opposées dudit au moins un longeron arrière (6) définissent entre elles une pente allant de 1 à 10 %, de préférence allant de 1 ,5 et 6%, de préférence encore allant de 3 à 5%.

[Revendication 4] Enceinte pour l’élevage d’animaux, selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la largeur dudit au moins un longeron arrière (6) est supérieure à 100 mm, de préférence de 200 à 800 mm, de préférence encore de 350 à 650 mm.

[Revendication 5] Enceinte pour l’élevage d’animaux l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que ledit au moins un longeron arrière (6) comporte :

- une bordure arrière (64) ayant une hauteur de 80 à 200 mm, et

- une bordure avant (63) ayant une hauteur de 90 à 210 mm.

[Revendication 6] Enceinte pour l’élevage d’animaux selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que ledit au moins un longeron arrière (6) est réalisé dans un matériau plastique, avantageusement obtenu par moulage injection ou par extrusion.

[Revendication 7] Enceinte pour l’élevage d’animaux selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que ledit au moins un remplissage avant (5) est réalisée dans un matériau comprenant des granulats / agrégats, éventuellement assemblés par un liant.

[Revendication 8] Enceinte pour l’élevage d’animaux selon la revendication 7, caractérisée en ce que le remplissage avant (5) est choisi parmi les granulats en caoutchouc, qui sont rapportés en vrac puis compactés.

[Revendication 9] Enceinte pour l’élevage d’animaux selon la revendication 7, caractérisée en ce que le remplissage avant (5) est choisi parmi un béton, coulé et séché in situ.

[Revendication 10] Enceinte pour l’élevage d’animaux selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que ledit équipement de sol (1 ) comporte une largeur :

- allant de 1200 à 2000 mm, pour recevoir les quatre pattes des animaux, ou

- allant de 200 et 800 mm, pour recevoir deux pattes des animaux.

[Revendication 11] Enceinte pour l’élevage d’animaux selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que ledit équipement de sol (1 ), ledit revêtement supérieur (3) et ledit longeron arrière (6) comportent chacun une bordure arrière (14, 34, 64) orientée vers le couloir de circulation (L),

et en ce que ladite bordure arrière (14) dudit équipement de sol (1 ) est formée par la bordure arrière (34) dudit revêtement supérieur (3) et par la bordure arrière (64) dudit longeron arrière (6), superposées l’une sur l’autre.

[Revendication 12] Equipement de sol pour une zone d’accueil (S) dans une enceinte d’élevage (E) selon l’une quelconque des revendications 1 à 1 1 , pour surélever les animaux d’élevage par rapport audit couloir de circulation (L),

lequel équipement de sol (1 ) comprend au moins :

- ledit au moins un longeron arrière (6), destiné à être rapporté le long dudit couloir de circulation (L) pour participer au coffrage dudit au moins un remplissage avant (5), et destiné à recevoir une bande longitudinale arrière (37) dudit revêtement supérieur (3),

- un revêtement supérieur (3), qui est réalisé dans un matériau apte à subir une déformation élastique et qui comporte une face supérieure (32) destinée à servir de surface d’appui pour les animaux, et

- au moins un remplissage avant (5), choisi parmi les matériaux nécessitant un coffrage pour sa pose.

[Revendication 13] Longeron arrière (6) pour un équipement de sol (1 ) selon la revendication

12,

lequel longeron arrière (6) comporte deux faces opposées : une face inférieure (61 ), destinée à reposer sur le sol, et une face supérieure (62), destinée à servir de surface de réception pour une bande longitudinale arrière (37) du revêtement supérieur (3),

lesquelles faces (61 , 62) opposées dudit longeron arrière (6) convergent depuis une bordure avant (63) destinée à être juxtaposée au remplissage avant (5), vers une bordure arrière (64), opposée, destinée à être juxtaposée audit couloir de circulation (L).

[Revendication 14] Procédé pour la pose d’un équipement de sol (1 ) selon la revendication 12, adapté à surélever les animaux d’élevage par rapport à un couloir de circulation (L), dans une enceinte d’élevage (E),

lequel procédé de pose comprend :

- la fixation au sol dudit au moins un longeron arrière (6), de sorte notamment à ajuster la largeur dudit équipement de sol (1 ), puis

- la mise en place dudit remplissage avant (5), ledit au moins un longeron arrière (6) participant au coffrage dudit remplissage avant (5), puis - le recouvrement de l’embase inférieure (2) avec le revêtement supérieur (3).

Description:
Enceinte pour l’élevage d’animaux, avec zone d’accueil recouverte par un équipement de sol adapté à surélever les animaux d’élevaqe

Domaine technique de l'invention

La présente invention concerne, de manière générale, le domaine des équipements de sol pour les enceintes d’élevage.

Elle concerne plus particulièrement les équipements de sol adaptés à surélever les animaux d’élevage, par exemple les vaches laitières, par rapport à un couloir de circulation bordant une zone d’accueil.

Etat de la technique

Dans les enceintes d’élevage, les animaux passent leur temps dans des zones d’accueil longées par des couloirs de circulation, à savoir par exemple les logettes ou les aires d’alimentation bordant une table d’affouragement.

Il est alors recommandé d’aménager le sol de ces zones d’accueil de manière à éviter différents problèmes, notamment les affections des onglons résultant d’une humidité excessive ou la perturbation des animaux pendant l’évacuation du fumier au niveau des couloirs de circulation au moyen d’un racleur.

Pour cela, les zones d’accueil se présentent généralement sous la forme d’une place surélevée du type estrade.

Cette estrade peut prendre la forme d’une marche dont la largeur est comprise entre 50 et 60 cm, ou la forme d’une stalle dont la largeur est généralement comprise entre 1 ,5 m et 2 m.

De tels aménagements sont normalement réalisés entièrement en béton, au moment de la construction de la zone d’accueil.

Or, la fabrication a posteriori de tels aménagements est en pratique particulièrement complexe ; elle est en plus particulièrement dérangeante pour les animaux.

Il existe par conséquent un besoin d’une solution pour l’aménagement de telles zones d’accueil surélevées, pouvant être mise en oeuvre aussi bien en rénovation qu’en neuf.

Présentation de l'invention

Afin de remédier à l’inconvénient précité de l’état de la technique, la présente invention propose une enceinte pour l’élevage d’animaux, par exemple pour des vaches laitières, comportant au moins une zone d’accueil longée par un couloir de circulation avantageusement équipé d’un racleur.

Ladite au moins une zone d’accueil est recouverte par un équipement de sol adapté à surélever les animaux d’élevage par rapport audit couloir de circulation. Ledit équipement de sol comprend :

- une embase inférieure qui recouvre le sol de ladite zone d’accueil et qui comporte une face supérieure, et

- un revêtement supérieur, rapporté sur la face supérieure de ladite embase inférieure, qui est réalisé dans un matériau apte à subir une déformation élastique et qui comporte une face supérieure destinée à servir de surface d’appui pour les animaux.

Et ladite embase inférieure comprend :

- au moins un remplissage avant, situé à distance dudit couloir de circulation et choisi parmi les matériaux nécessitant un coffrage pour sa pose, et

- au moins un longeron arrière, rapporté entre ledit couloir de circulation et ledit au moins un remplissage avant, participant au coffrage dudit au moins un remplissage avant.

Le revêtement supérieur comprend :

- une bande longitudinale avant, recouvrant ledit au moins un remplissage avant, dont la face supérieure s’étend horizontalement ou au moins approximativement horizontalement, et

- une bande longitudinale arrière, recouvrant ledit au moins un longeron arrière et bordant ledit couloir de circulation, dont la face supérieure présente avec une pente descendante orientée vers ledit couloir de circulation pour favoriser l’écoulement des fluides vers ledit couloir de circulation.

La solution technique selon l’invention peut être mise en oeuvre aussi bien en rénovation qu’en neuf.

Cette solution technique présente encore les avantages suivants :

- bien être animal : l’animal est beaucoup moins dérangé lors de l’alimentation ou lors de son repos,

- économique : l’alimentation n’étant pas perturbée, la quantité ingérée est optimale, donc la production est améliorée,

- écologique : la surface de l’équipement étant peu ou pas sale, elle n’émet plus d’ammoniac,

- sanitaire : les pieds sont au sec pendant l’alimentation ou pendant le repos.

En outre, la structure de l’équipement de sol autorise un ajustement « à façon » de sa largeur au moment de sa pose.

En effet, il suffit pour l’opérateur de fixer au sol ledit au moins un longeron arrière, de sorte à définir la largeur de l’équipement de sol. L’opérateur peut ensuite mettre en place le remplissage avant, ledit au moins un longeron arrière participant alors au coffrage de dernier. Enfin, l’opérateur peut recouvrir l’ensemble formant l’embase inférieure, avec le revêtement supérieur. D’autres caractéristiques non limitatives et avantageuses de l’enceinte conforme à l’invention, prises individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont les suivantes :

- ledit au moins un longeron arrière comporte deux faces opposées : une face inférieure, reposant sur le sol, et une face supérieure, servant de surface de réception pour la bande longitudinale arrière dudit revêtement supérieur, lesquelles faces opposées dudit au moins un longeron arrière convergent depuis une bordure avant juxtaposée audit remplissage avant, vers une bordure arrière, opposée et orientée du côté dudit couloir de circulation ;

- la largeur dudit au moins un longeron arrière est supérieure à 100 mm, de préférence de 200 à 800 mm, de préférence encore de 350 à 650 mm ;

- les faces opposées dudit au moins un longeron arrière définissent entre elles une pente allant de 1 à 10 %, de préférence allant de 1 ,5 et 6%, de préférence encore allant de 3 à 5% ;

- ledit au moins un longeron arrière comporte : une bordure arrière ayant une hauteur de 80 à 200 mm, et une bordure avant ayant une hauteur de 90 à 210 mm ;

- ledit au moins un longeron arrière est réalisé dans un matériau plastique, avantageusement obtenu par moulage injection ou par extrusion ;

- ledit au moins un remplissage avant est réalisée dans un matériau comprenant des granulats / agrégats éventuellement assemblés par un liant ; le remplissage avant est avantageusement choisi parmi les granulats en caoutchouc, qui sont rapportés en vrac puis compactés (sans liant), ou parmi un béton, coulé et séché in situ (issu d’un assemblage entre, d’une part, des matières inertes du type granulats ou agrégats et, d’autre part, un liant).

- ledit équipement de sol comporte une largeur allant de 1200 à 2000 mm, pour recevoir les quatre pattes des animaux, ou allant de 200 et 800 mm, pour recevoir deux pattes des animaux ;

- ledit équipement de sol, ledit revêtement supérieur et ledit longeron arrière comportent chacun une bordure arrière orientée vers le couloir de circulation, et ladite bordure arrière dudit équipement de sol est formée par la bordure arrière dudit revêtement supérieur et par la bordure arrière dudit longeron arrière, superposées l’une sur l’autre ;

- ledit revêtement supérieur comprend deux couches élastiques superposées : une couche élastique supérieure et une couche élastique inférieure, laquelle couche élastique supérieure forme la face supérieure dudit revêtement supérieur, et laquelle couche élastique inférieure est interposée entre ladite couche élastique supérieure et ladite embase inférieure.

La présente invention concerne également l’équipement de sol pour une zone d’accueil dans une enceinte d’élevage longée par un couloir de circulation, pour surélever les animaux d’élevage par rapport audit couloir de circulation.

Cet équipement de sol comprend au moins : - ledit au moins un longeron arrière, destiné à être rapporté le long dudit couloir de circulation pour participer au coffrage dudit au moins un remplissage avant, et destiné à recevoir une bande longitudinale arrière dudit revêtement supérieur,

- un revêtement supérieur, qui est réalisé dans un matériau apte à subir une déformation élastique et qui comporte une face supérieure destinée à servir de surface d’appui pour les animaux, et

- au moins un remplissage avant, choisi parmi les matériaux nécessitant un coffrage pour sa pose.

La présente invention concerne encore le longeron arrière pour un équipement de sol selon l’invention.

Ce longeron arrière comporte deux faces opposées : une face inférieure, destinée à reposer sur le sol, et une face supérieure, destinée à servir de surface de réception pour une bande longitudinale arrière du revêtement supérieur.

Les faces opposées dudit longeron arrière convergent depuis une bordure avant destinée à être juxtaposée au remplissage avant, vers une bordure arrière, opposée, destinée à être juxtaposée audit couloir de circulation.

La présente invention concerne aussi le procédé pour la pose d’un équipement de sol, adapté à surélever les animaux d’élevage par rapport à un couloir de circulation, dans une enceinte d’élevage.

Ce procédé de pose comprend :

- la fixation au sol dudit au moins un longeron arrière, de sorte notamment à ajuster la largeur dudit équipement de sol, puis

- la mise en place dudit remplissage avant, ledit au moins un longeron arrière participant au coffrage dudit remplissage avant, puis

- le recouvrement de l’embase inférieure avec le revêtement supérieur.

Bien entendu, les différentes caractéristiques, variantes et formes de réalisation de l'invention peuvent être associées les unes avec les autres selon diverses combinaisons dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres.

Description détaillée de l'invention

De plus, diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description annexée effectuée en référence aux dessins qui illustrent des formes, non limitatives, de réalisation de l'invention et où :

[Fig. 1] représente, vue de côté et schématiquement, une aire d’alimentation pour animaux d’élevage qui est raccordée à une table d’affouragement via un cornadis, laquelle aire d’alimentation est aménagée avec un équipement de sol selon l’invention en forme de marche ; [Fig. 2] est une vue partielle et agrandie de l’aire d’alimentation selon la figure 1 , montrant notamment la structure de l’équipement de sol selon l’invention ;

[Fig. 3] représente, vue de côté et schématiquement, une aire d’alimentation pour animaux d’élevage dans laquelle l’équipement de sol selon l’invention est maintenant du type stalle ;

[Fig. 4] est une vue partielle et en perspective de l’aire d’alimentation selon les figures 1 à 3, montrant notamment la structure de l’équipement de sol selon l’invention.

Il est à noter que, sur ces figures, les éléments structurels et/ou fonctionnels communs aux différentes variantes peuvent présenter les mêmes références.

Enceinte et zone d’accueil

L’équipement de sol 1 selon l’invention, représenté sur les figures 1 à 4, consiste en un accessoire qui est destiné à équiper une enceinte E pour l’élevage d’animaux et qui est destiné à être rapporté sur le sol K d’une zone d’accueil S longée par un couloir de circulation L.

Par « animaux », on entend en particulier les bovins, en particulier les vaches laitières ou les bovins à viande.

L’enceinte d’élevage E consiste en un bâtiment délimité par un bâti et adapté à l’élevage souhaité (par exemple une étable dans le cas de bovins).

Le sol K de cette zone d’accueil S consiste avantageusement en un sol réalisé en béton ou en bitume (figure 1 ). Ce sol K s’étend avantageusement dans le plan (coplanaire) du couloir de circulation L.

Cette enceinte d’élevage E peut comprendre différentes zones d’accueil S, notamment des aires d’alimentation A ou des logettes, longées par un couloir de circulation L.

Dans le cas d’une aire d’alimentation A, la zone d’accueil S est, d’un premier côté, longée par un couloir de circulation L et, d’un second côté, raccordée à une table d’affouragement T via un cornadis Ç (figures 1 et 3).

L’aire d’alimentation A correspond à la zone dans laquelle les animaux s’installent lorsqu’ils se nourrissent au niveau de la table d’affouragement T.

La table d’affouragement T (dite encore table d’alimentation, auge ou râtelier) est la zone dans laquelle les aliments sont déposés / acheminés pour les animaux.

Le cornadis Ç est le dispositif installé entre l’aire d’alimentation A et la table d’affouragement T, pour limiter les mouvements des animaux lorsqu'ils se nourrissent.

Dans le cas de logettes, la zone d’accueil S comprend des stalles de couchage, et plus particulièrement des espaces d’accueil en forme de logettes ménagées sur au moins une ligne pour la stabulation libre des animaux.

Ces logettes sont avantageusement délimitées latéralement par des séparateurs, par exemple sous la forme d’organes tubulaires. Les logettes constituent un compromis entre un couchage confortable pour le bovin, le respect du mouvement lever/coucher, une station debout confortable et un minimum de souillures dans la logette.

De manière alternative, la zone d’accueil S peut comporter des espaces d’accueil qui sont aménagés pour la mise en oeuvre d’une stabulation entravée, encore couramment appelées « tie stall ». Dans ce cas, les animaux sont attachés et disposés en long (ou en travers) sur un ou deux rangs.

De manière générale, la zone d’accueil S est ainsi bordée par le couloir de circulation L (représenté très partiellement).

Ce couloir de circulation L est emprunté par les animaux cheminant entre les différents espaces fonctionnels de l’enceinte d’élevage. Ce couloir de circulation L est avantageusement équipé d’un racleur U (visible sur la figure 4).

Le racleur U est destiné à être manoeuvré sur la longueur du couloir de circulation L par le biais de moyens de manoeuvre adaptés (non représentés), par exemple du type chaînes ou vérins.

L’automatisation du racleur U permet d’augmenter les fréquences de raclage en système lisier. Ce dispositif permet de racler très souvent, avantageusement jusqu’à 12 passages par jour.

Une fréquence de raclage élevée a pour avantage :

- de diminuer l’humidité ambiante,

- d’améliorer la propreté des animaux (évite les queues sales), et

- de limiter les problèmes sur les pattes des animaux.

Equipement de sol

Au moins un équipement de sol 1 selon l’invention est rapporté sur le sol K de la zone d’accueil S pour surélever les animaux d’élevage par rapport au couloir de circulation L.

Dans le cas d’une aire d’alimentation A, ledit au moins un équipement de sol 1 est disposé le long du cornadis Ç, avantageusement contre un bâti ayant la forme d’un muret d’auge M-

Dans le cas de logettes, ledit au moins un équipement de sol 1 peut être disposé le long d’un bâti M. par exemple un mur ou un muret recevant les séparateurs de logettes (non représentés).

Un tel équipement de sol 1 forme ainsi une structure du type estrade qui est adaptée à surélever les animaux d’élevage (en particulier certaines au moins des pattes ou pieds des animaux d’élevage) qui sont présents dans la zone d’accueil S.

Cet équipement de sol 1 est adapté à être rapporté sur le sol K de la zone d’accueil S qui est avantageusement horizontal et dépourvu d’une place surélevée. Pour cela, l’équipement de sol 1 comprend deux éléments superposés :

- une embase inférieure 2, destinée à reposer sur le sol K, et

- un revêtement supérieur 3, rapporté sur ladite embase inférieure 2 et destiné à servir de surface d’appui pour les animaux.

Dans les différents modes de réalisation de l’invention, l’équipement de sol 1 comporte deux surfaces opposées, définissant sa hauteur / son épaisseur, à savoir :

- une face inférieure 11 , recouvrant le sol K, et

- une face supérieure 12, destinée à servir de surface d’appui pour les animaux.

L’équipement de sol 1 est encore délimité par une ceinture de bordures

(avantageusement de forme rectangulaire) :

- une bordure longitudinale avant 13, située à distance du couloir de circulation L, avantageusement le long d’un bâti M,

- une bordure longitudinale arrière 14, du côté du couloir de circulation L, et

- deux bordures latérales 15, s’étendant entre les bordures longitudinales 13, 14 précitées (figure 4).

De manière générale, un tel équipement de sol 1 présente les cotes suivantes :

- une épaisseur allant de 50 à 300 mm,

- une longueur allant de 1 m à 100 m (entre les bordures latérales 15), et

- une largeur adaptée à façon (entre les bordures longitudinales 13, 14), par exemple de 200 à 2 000 mm.

En fonction de leur longueur, un ou plusieurs équipements de sol 1 sont ainsi rapportés pour aménager tout ou partie de la longueur de la zone d’accueil S.

Embase inférieure

L’embase inférieure 2 est réalisée dans un matériau apte à résister aux efforts exercés par l’appui des animaux dont les pattes reposent sur l’équipement de sol 1.

Dans les différents modes de réalisation de l’invention, l’embase inférieure 2 comporte deux surfaces opposées :

- une face inférieure 21 , recouvrant le sol K, et

- une face supérieure 22, destiné à recevoir une face inférieure 31 du revêtement supérieur 3.

Cette embase inférieure 2 est encore délimitée par une ceinture de bordures (avantageusement de forme rectangulaire) :

- une bordure longitudinale avant 23, destinée à venir ici à proximité du bâti M.

- une bordure longitudinale arrière 24, destinée à venir ici à distance du bâti M et le long du couloir de circulation L, et - deux bordures latérales 25, s’étendant entre les bordures longitudinales 23, 24 précitées (figure 4).

Le contour de l’embase inférieure 2 correspond avantageusement au contour du revêtement supérieur 3 sus-jacent. Ce revêtement supérieur 3 est ainsi destiné à recouvrir entièrement l’embase inférieure 2 (la surface du revêtement supérieur 3 est identique, ou au moins approximativement identique, à la surface de l’embase inférieure 2).

Les bordures longitudinales 23, 24 s’étendent avantageusement parallèlement l’une par rapport à l’autre. Ces bordures longitudinales 23, 24 définissent la largeur de l’embase inférieure 2.

Les bordures latérales 25 s’étendent avantageusement, d’une part, parallèlement l’une par rapport à l’autre et, d’autre part, perpendiculairement par rapport aux bordures longitudinales 23, 24. Ces bordures latérales 25 définissent la longueur de l’embase inférieure 2.

L’embase inférieure 2 comprend deux éléments juxtaposés dans le sens avant / arrière :

- au moins un remplissage avant 5, situé à distance du couloir de circulation L et choisi parmi les matériaux nécessitant un coffrage pour sa pose, et

- au moins un longeron arrière 6, rapporté entre le couloir de circulation L et ledit au moins un remplissage avant 5, intervenant dans le coffrage dudit au moins un remplissage avant 5 lors de sa pose.

D’une part, le longeron arrière 6 comporte deux faces opposées, définissant sa hauteur, à savoir :

- une face inférieure 61 , reposant sur le sol K, et

- une face supérieure 62, servant de surface de réception pour une bande longitudinale arrière du revêtement supérieur 3.

Ce longeron arrière 6 comporte encore deux bordures longitudinales, définissant sa largeur, à savoir :

- une bordure avant 63, juxtaposée au remplissage avant 5, et

- une bordure arrière 64, opposée et orientée du côté du couloir de circulation L, formant avantageusement une partie inférieure de la hauteur de la bordure arrière 14 de l’équipement de sol 1.

Ce longeron arrière 6 comporte encore deux bordures latérales 65, définissant sa longueur.

Les faces 61 , 62 opposées dudit au moins un longeron arrière 6 convergent ici depuis la bordure avant 63, vers la bordure arrière 64.

Les faces 61 , 62 opposées dudit au moins un longeron arrière 6 définissent encore entre elles une pente allant de 1 à 10 %, de préférence allant de 1 ,5 et 6%, de préférence encore allant de 3 à 5%. Outre la fonction de coffrage, ce longeron arrière 6 a ainsi également l’intérêt de définir une pente pour la bande longitudinale arrière sus-jacente du revêtement supérieur 3.

La largeur dudit au moins un longeron arrière 6 est avantageusement supérieure à 100 mm, de préférence de 200 à 800 mm, de préférence encore de 350 à 650 mm.

De préférence, ledit au moins un longeron arrière 6 comporte encore :

- une bordure arrière 64 ayant une hauteur de 80 à 200 mm (par exemple 140 mm), et

- une bordure avant 63 ayant une hauteur de 90 à 210 mm (par exemple 155 mm).

En pratique, ledit au moins un longeron arrière 6 est réalisé dans un matériau plastique, avantageusement obtenu par moulage injection ou par extrusion.

Par « matériau plastique », on englobe notamment le polyéthylène, le polyéthylène haute densité et les composites plastiques (recyclés ou non).

Encore de manière générale, l’embase inférieure 2 comporte avantageusement plusieurs longerons arrière 6 qui sont disposés coaxialement et en série, avec leurs bordures latérales 65 attenantes.

Ces longerons arrière 6 distincts sont avantageusement assemblés ensemble par des structures d’emboîtement complémentaires (non représentées), par exemple en forme de queue d’aronde.

Selon une variante de réalisation non représentée, l’embase 2 peut encore comprendre au moins deux longerons arrière 6 qui sont fixés au sol, à distance et parallèlement l’un par rapport à l’autre, pour délimiter le coffrage recevant le remplissage avant 5.

D’autre part, ledit au moins un remplissage avant 5 est choisi parmi les matériaux nécessitant un coffrage (moulage) lors de sa pose.

Par « coffrage », on entend un ouvrage de formes pour mouler le remplissage avant 5.

Ce remplissage avant 5 est alors avantageusement réalisé dans un matériau comprenant des granulats / agrégats, éventuellement assemblés par un liant ou en l’absence de liant.

Par exemple, un tel remplissage avant 5 est choisi parmi :

- des granulats en caoutchouc, qui sont rapportés en vrac puis compactés (sans liant), ou

- un béton, coulé et séché in situ, issu d’un assemblage entre, d’une part, des matières inertes du type granulats ou agrégats (graviers, sables, etc.) et, d’autre part, un liant (ciment, bitume, argile).

Ce remplissage avant 5 comporte deux faces opposées, définissant sa hauteur, à savoir :

- une face inférieure 51 , reposant sur le sol K, et

- une face supérieure 52, servant de surface de réception pour une bande longitudinale avant du revêtement supérieur 3.

Les faces inférieure 51 / supérieure 52 opposées dudit remplissage avant 5 s’étendent ici parallèlement l’une par rapport à l’autre, avantageusement horizontalement ou au moins approximativement horizontalement. La hauteur de ce remplissage avant 5 correspond avantageusement, ou au moins approximativement, à la hauteur de la bordure avant 63 de ce longeron arrière 6 (par exemple de 90 à 210 mm).

Ce remplissage avant 5 comporte encore deux bordures longitudinales, définissant sa largeur, à savoir :

- une bordure avant 53, à distance du longeron arrière 6 et attenante ici à un bâti M et

- une bordure arrière 54, opposée, orientée du côté du couloir de circulation L et attenante de la bordure avant 63 du longeron arrière 6.

Ledit équipement de sol comporte avantageusement une largeur :

- allant de 1200 à 2000 mm, pour recevoir les quatre pattes des animaux, ou

- allant de 200 et 600 mm, pour recevoir deux pattes des animaux.

Ce remplissage avant 5 comporte encore deux bordures latérales 55, définissant sa longueur.

Revêtement supérieur

Dans les différents modes de réalisation de l’invention, le revêtement supérieur 3 est réalisé dans un matériau apte à subir une déformation élastique.

Par « matériau apte à subir une déformation élastique », on entend les matériaux choisis parmi :

- les matériaux élastomères, à savoir par exemple le caoutchouc naturel, le caoutchouc « naturel synthétique » (ou poly-isoprène synthétique), le polybutadiène ou le styrène-butadiène, ou

- les matériaux plastiques ou élastomères thermoplastiques (TPE), à savoir par exemple le PVB (polyvinyle de butyral), ABS (acrylonitrile butadiène styrène) / SBR (styrène-butadiène), PP (polypropylène) / EPDM (éthylène-propylène-diène monomère), TPU (TPE de polyuréthane).

Ce revêtement supérieur 3 peut être réalisé mono-matériau ou multi-matériaux.

Sur le plan structurel et tel que décrit ci-dessous en relation avec la figure 2, le revêtement supérieur 3 comporte deux faces opposées :

- une face inférieure 31 , reposant sur l’embase inférieure 2,

- une face supérieure 32, destiné à servir de surface d’appui pour les animaux.

Pour une adhérence optimale, cette face supérieure 32 est avantageusement munie de reliefs antidérapants qui sont classiques en soi.

Ce revêtement supérieur 3 est encore délimité par une ceinture de bordures (avantageusement de forme rectangulaire) :

- une bordure longitudinale avant 33, destinée à venir ici à proximité du bâti M.

- une bordure longitudinale arrière 34, destinée à venir à distance du bâti M et le long du couloir de circulation L, et - deux bordures latérales 35, s’étendant entre les bordures longitudinales 33, 34 précitées (figure 2).

Les bordures longitudinales 33, 34 s’étendent avantageusement parallèlement l’une par rapport à l’autre. La cote entre ces bordures longitudinales 33, 34 correspond à la largeur du revêtement supérieur 3.

La bordure longitudinale arrière 34 définit avantageusement une partie supérieure de la hauteur de la bordure arrière 14 de l’équipement de sol 1.

Les bordures latérales 35 s’étendent avantageusement, d’une part, parallèlement l’une par rapport à l’autre et, d’autre part, perpendiculairement par rapport aux bordures longitudinales 33, 34 précitées. La cote entre ces bordures latérales 35 correspond à la longueur du revêtement supérieur 3.

En l’espèce, ledit revêtement supérieur 3 comprend deux bandes, formant un ensemble monobloc diédrique :

- une bande longitudinale avant 36, recouvrant ledit au moins un remplissage avant 5, et

- une bande longitudinale arrière 37, recouvrant ledit au moins un longeron arrière 6 et bordant ledit couloir de circulation L.

La bande longitudinale avant 36 comporte une face supérieure 361 , formant une partie avant de la face supérieure 32 du revêtement supérieure 3.

Cette face supérieure 361 s’étend avantageusement horizontalement, ou au moins approximativement horizontalement (c’est-à-dire éventuellement avec une pente descendante orientée vers le couloir de circulation L, dont la pente est inférieure à 3%).

La bande longitudinale arrière 37 comporte également une face supérieure 371 , formant une partie arrière de la face supérieure 32 du revêtement supérieure 3.

Cette face supérieure 371 présente une pente descendante, orientée vers ledit couloir de circulation L pour favoriser l’écoulement des fluides vers ce dernier.

La pente descendante s’étend avantageusement de 1 à 10 %, de préférence de 1 ,5 et 6%, de préférence encore de 3 à 5%.

Cette pente est avantageusement définie par le longeron arrière 6 sous-jacent, et en particulier par ses faces 61 , 62 opposées.

De manière générale, au sein d’un équipement de sol 1 , le revêtement supérieur 3 peut être réalisé dans une pièce unique, ou dans plusieurs pièces juxtaposées longitudinalement et/ou latéralement et/ou superposées.

A cet égard, dans un mode de réalisation particulier, le revêtement supérieur 3 comprend deux couches élastiques superposées : une couche élastique supérieure 3a et une couche élastique inférieure 3b (figure 1 ).

La couche élastique supérieure 3a forme la face supérieure 32 du revêtement supérieur 3.

Cette couche élastique supérieure 3a est avantageusement linéaire / continue. La couche élastique supérieure 3a consiste ici en un film qui recouvre la couche élastique inférieure 3b. Cette couche élastique supérieure 3a résiste avantageusement à l’abrasion et à l’humidité.

Cette couche élastique supérieure 3a est par exemple réalisée dans un matériau choisi parmi :

- les matériaux élastomères, à savoir par exemple le caoutchouc naturel, le caoutchouc « naturel synthétique » (ou poly-isoprène synthétique), le polybutadiène ou le styrène - butadiène, ou

- les matériaux plastiques ou élastomères thermoplastiques (TPE), à savoir par exemple le PVB (Polyvinyle de butyral), ABS (acrylonitrile butadiène styrène) / SBR (styrène-butadiène), PP (polypropylène) / EPDM (éthylène-propylène-diène monomère), TPU (TPE de polyuréthane).

Cette couche élastique supérieure 3a possède par exemple une épaisseur comprise entre 2 et 5 mm.

La couche élastique inférieure 3b est interposée entre la couche élastique supérieure 3a et l’embase inférieure 2.

Cette couche élastique inférieure 3b est destinée à former une garniture, éventuellement linéaire / continue.

La couche élastique inférieure 3b consiste par exemple en une plaque de granules de caoutchouc (agglomérés ou non agglomérés), de polyuréthane ou de latex.

Cette couche élastique inférieure 3b possède par exemple une épaisseur constante comprise entre 25 et 50 mm.

Cette couche élastique inférieure 3b, avantageusement de contour rectangulaire, possède des dimensions adaptées pour recouvrir et épouser la face supérieure 22 de l’embase inférieure 2.

La couche élastique inférieure 3b présente encore avantageusement une masse volumique comprise entre 150 et 500 kg / m 3 .

A titre indicatif seulement, chaque pièce du revêtement supérieur 3 a par exemple une longueur comprise entre 1 m et 100 m.

Le revêtement supérieur 3, avant sa pose, est avantageusement soit enroulé sur lui- même pour être stocké sous forme d’un rouleau, soit rangé à plat sous forme d’une plaque.

En l’espèce, la bordure longitudinale arrière 14 dudit équipement de sol 1 est avantageusement formée par la bordure arrière 34 du revêtement supérieur 3 et par la bordure arrière 64 du longeron arrière 6, superposées l’une sur l’autre.

Cette structure de la bordure longitudinale arrière 14 dudit équipement de sol 1 (dont la bordure arrière 64 du longeron arrière 6 est débouchante), confère une résistance mécanique optimale à la bordure longitudinale arrière 14 de l’équipement de sol 1 qui est destinée à coopérer et à guider le racleur U. Premier mode de réalisation - Marche

Dans un premier mode de réalisation représenté sur les figures 1 et 2, l’équipement de sol 1 se présente sous la forme d’une marche adaptée à recevoir les pattes antérieures des animaux qui se nourrissent.

La largeur d’un tel équipement de sol 1 est avantageusement comprise entre 350 et 600 mm.

Second mode de réalisation - Stalle

Dans un second mode de réalisation représenté sur la figure 3, l’équipement de sol 1 se présente sous la forme d’une stalle adaptée à recevoir les quatre pattes des animaux, le cas échéant qui se nourrissent ou qui se reposent.

Un tel équipement de sol 1 présente avantageusement une largeur allant de 1200 à 2000 mm (par exemple de 1200 à 1600 mm pour les veaux et de 1600 à 2000 mm pour les animaux adultes). Dans ce cas, la bande longitudinale avant 36 présente par exemple une largeur allant de 600 à 1650 mm.

Mise en oeuyre

La solution technique selon l’invention peut être mise en oeuvre aussi bien en rénovation qu’en neuf.

L’aménagement de la zone d’accueil S avec l’équipement de sol 1 comprend avantageusement plusieurs opérations successives.

Tout d’abord, ledit au moins un longeron arrière 6 est fixé au sol, à distance et parallèlement à la bordure avant de la zone d’accueil S et du bâti JVL

Cette position est ajustée de sorte notamment à définir la largeur attendue pour l’équipement de sol 1.

En particulier, pour obtenir la largeur souhaitée pour l’équipement de sol 1 , la position du longeron arrière 6 est ajustée en tenant compte de la cote entre, d’une part, la bordure arrière 64 ou la bordure avant 63 du longeron arrière 6 et, d’autre part, le bâti M avant.

Une fois posé, le longeron arrière 6 (et en particulier sa bordure avant 63) forme une paroi arrière d’un coffrage adapté à recevoir et à participer au moulage du remplissage avant 5.

Ce coffrage est complété :

- par le sol K de la zone d’accueil S, et

- par une paroi latérale avant, ici un bâti M (par exemple un mur ou un muret).

Selon une variante de réalisation non représentée, le coffrage peut encore être formé par au moins deux longerons arrière 6 qui sont fixés au sol, à distance et parallèlement l’un par rapport à l’autre. Ensuite, le remplissage avant 5 est mis en place (rapporté) dans un état « fluide » (le cas échéant, les granulats / agrégats sont avantageusement libres les uns par rapport aux autres) ; ledit au moins un longeron arrière 6 participe au coffrage de ce remplissage avant 5.

Par exemple :

- les granulats en caoutchouc sont rapportés en vrac puis compactés, ou

- un béton est coulé dans le coffrage, et séché in situ.

Ensuite, le revêtement supérieur 3 est rapporté de sorte à recouvrir l’embase inférieure 2.

En fonctionnement et selon les modes de réalisation, les animaux montent soit leurs deux pattes antérieures pour la forme « marche », soit leurs quatre pattes pour la forme « stalle ».

Les éventuels liquides tombant sur l’équipement de sol 1 sont alors conduits et concentrés par simple gravité, cela vers le couloir de circulation L où ils peuvent être déplacés par le racleur U.

Ce racleur U est guidé le long de la bordure arrière 14 de l’équipement de sol 1 par frottement.

La face supérieure 32 du revêtement supérieure 3 reste ainsi, en permanence, relativement sèche. Les pieds surélevés des animaux sont au sec tout au long de la période l’alimentation ou la période de repos, mais aussi au cours des raclages, avec notamment les avantages sanitaires qui en découlent.

Bien entendu, diverses autres modifications peuvent être apportées à l’invention dans le cadre des revendications annexées.