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Title:
GYMNASTICS BEAM HAVING AN INTERCHANGEABLE UPPER PART
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/178501
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a gymnastics beam comprising a rigid profile, a layer of a flexible material (11) arranged on an upper surface of said profile, and a coating (12) covering said layer of flexible material. The beam (2) comprises a lower part (6) comprising a lower part (8) of the profile that bears against an upper part (7) comprising an upper part (9) of the profile, and connection means designed to secure or separate the lower part (6) and the upper part (7). This permits rapid renovation of the beam by changing only the upper part. Moreover, characteristics of the beam such as the width and the hardness of its bearing surface can be adapted by changing the upper part or, where relevant, segments of the upper part, such that the beam can be modulated. The invention also relates to an assembly comprising multiple upper parts. The invention finally relates to a method for renovating such a beam.

Inventors:
CAROZZANI JORIS (FR)
BOURQUARD JÉRÔME (FR)
Application Number:
PCT/FR2020/050342
Publication Date:
September 10, 2020
Filing Date:
February 24, 2020
Export Citation:
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Assignee:
GYMNOVA (FR)
International Classes:
A63B4/00
Domestic Patent References:
WO2002094385A22002-11-28
Foreign References:
JPS6236755U1987-03-04
FR2719488A31995-11-10
DE3330593A11985-03-07
JPS5089445U1975-07-29
US20190022464A12019-01-24
US6383118B12002-05-07
Attorney, Agent or Firm:
SANTARELLI (FR)
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Claims:
Revendications

1. Poutre de gymnastique comportant un profilé rigide, une couche d’un matériau souple (1 1 ) disposée sur une surface supérieure dudit profilé, et un revêtement (12) recouvrant ladite couche de matériau souple,

caractérisée en ce que ladite poutre (2) comporte une partie basse (6) comportant une partie inférieure (8) du profilé et une partie haute (7)

comportant une partie supérieure (9) du profilé, la partie supérieure (9) étant posée en appui sur la partie inférieure (8), la partie supérieure (9) étant rigidement fixée à la partie inférieure (8) par des moyens de liaison adaptés à solidariser ou à désolidariser la partie basse (6) et la partie haute (7).

2. Poutre selon la revendication 1 , dans laquelle une face inférieure de la partie supérieure (9) du profilé s’appuie sur une face supérieure de la partie inférieure (8) du profilé avec laquelle elle présente une correspondance de forme.

3. Poutre selon la revendication 1 ou la revendication 2, dans laquelle les moyens de liaison comportent un axe (15) traversant verticalement la partie inférieure (8) du profilé, l’axe (15) comportant une tête (16) à une extrémité, les moyens de liaison comportant un mécanisme d’actionnement permettant de lever ou de baisser l’axe selon sa direction d’extension, de sorte que dans une position baissée de l’axe (15), la tête (16) exerce une pression sur la partie supérieure du profilé qui la solidarise à la partie haute (9) du profilé et la maintient en position.

4. Poutre selon la revendication 3 ou la revendication 4, dans laquelle la partie supérieure (9) comporte une rainure (23) longitudinale de largeur permettant au passage de l’axe (15) mais ne permettant pas le passage de la tête (16) dudit axe (15), de sorte que dans une position levée de l’axe (15) la partie supérieure (9) peut être translatée longitudinalement sur la partie inférieure (8) du profilé.

5. Poutre selon la revendication 1 ou la revendication 2, dans lequel les moyens de liaison comportent un élément fileté traversant la partie inférieure (8) du profilé, ledit élément fileté étant en prise dans un élément taraudé (28) lié rigidement à la partie supérieure (9) ou formé dans cette dernière.

6. Ensemble comportant une poutre selon l’une des revendications précédentes et au moins une partie haute (7) supplémentaire, ladite partie haute (7) supplémentaire différant de la partie haute (7) de la poutre par sa largeur de sa surface supérieure, et/ou par la dureté de la couche de matériau souple (1 1 ) qui y est disposée.

7. Ensemble selon la revendication 6 comportant au moins deux parties hautes (7) dont les surfaces supérieures présentent deux largeurs différentes parmi : dix centimètres, huit centimètres, et douze centimètres, quinze centimètres, et vingt centimètres.

8. Ensemble selon la revendication 6 ou la revendication 7, comportant au moins deux parties hautes (7) sur les surfaces supérieures desquelles sont disposées des couches de matériau souple (1 1 ) lesdites couches de matériau souple étant de duretés différentes.

9. Poutre selon l’une des revendications 1 à 5, dans laquelle la partie haute (7) est constituée de plusieurs tronçons (71 ,72,73) séparés, lesdits tronçons pouvant différer les uns des autres par leur largeur et/ou par la dureté de leur couche de matériau souple.

10. Procédé de rénovation d’une poutre, comportant les étapes successives de :

- fourniture d’une poutre à rénover conforme à l’une des revendications 1 à 5 ;

- fourniture d’une partie haute (7) neuve,

- désolidarisation de la partie haute (7) de la poutre à rénover vis-à-vis de la partie basse (6) de ladite poutre à rénover, et retrait de ladite partie haute (7) de la poutre à rénover,

- pose de la partie haute (7) neuve sur la partie basse (6) de la poutre à rénover, et solidarisation par les moyens de liaison de ladite partie haute (7) de profilé neuve et de la partie basse (6) de la poutre à rénover.

Description:
Poutre de qvmnastique à partie haute interchanqeable

La présente invention concerne le domaine technique des appareils de gymnastique artistique également appelés agrès, et plus particulièrement le domaine des poutres.

Une poutre, est un agrès utilisé en gymnastique artistique féminine. Il s'agit d'une poutre rectangulaire allongée surélevée par rapport au sol par un pied ou un support à chacune de ses extrémités.

Une poutre est couramment réalisée par un profilé en aluminium ou en tout autre matériau équivalent ayant des propriétés mécaniques similaires et une bonne durabilité, recouvert d’un revêtement par exemple en PVC (polychlorure de vinyle), cuir, suédine, en cuir synthétique ou autre matériau non-glissant adéquat.

La géométrie et les dimensions d’une poutre sont imposés par des normes, par exemple les normes de la Fédération Internationale de Gymnastique dites normes « FIG ». Par exemple, une poutre doit avoir, en compétition, une longueur de cinq mètres et une largeur de dix centimètres au niveau de sa surface supérieure (surface d’appui) sur laquelle évoluent les gymnastes. Les normes imposent également des caractéristiques pour ce qui concerne la rigidité de la poutre, en particulier sa résistance à la flexion sous charge.

Les normes FIG prévoient que la surface supérieure doit avoir des propriétés permettant d’amortir les chocs et de protéger les articulations et les membres des gymnastes. Elle doit par ailleurs être élastique pour soutenir les sauts. Ainsi, les poutres doivent respecter, au moins dans le cadre des compétitions, des critères en matière de dimensions, de force d’impact, de déflexion ou enfoncement de la surface à l’impact, et de rebond. La force d’impact doit être limitée pour protéger les articulations des gymnastes. Le rebond, qui se traduit par l’énergie restituée, doit être dans une certaine plage de sorte à permettre la réception des gymnastes tout en permettant l’enchaînement de figures nécessitant un certain rebond.

Néanmoins, à l’entrainement, ces contraintes n’ont pas à être respectées. Il est alors possible, voire avantageux, d’utiliser par exemple une poutre dont la surface est plus souple et moins traumatisante pour les articulations de la gymnaste. En outre, une gymnaste peu expérimentée peut souhaiter s’entraîner sur une poutre de largeur supérieure à la largeur imposée en compétition. A contrario, une gymnaste peut souhaiter s’entraîner sur une poutre de largeur inférieure à celle imposée par les normes, afin par exemple qu’une fois en compétition, son exercice à la poutre soit plus aisé à réaliser qu’à

l’entrainement.

Cela nécessite l’emploi de plusieurs poutres, ce qui est coûteux et nécessite un espace de stockage important.

Par ailleurs, le revêtement d’une poutre est sensible à l’usure. Le revêtement étant généralement collé, agrafé, ou solidement fixé à la poutre, son

remplacement est long, complexe, et coûteux. En pratique, l'utilisateur est obligé d'envoyer la poutre complète en atelier pour sa rénovation. Les couvertures de rénovation actuellement disponibles ne constituent pas nécessairement une solution parfaite à ce problème, notamment car elles nécessitent une pose soignée pour obtenir un résultat satisfaisant et éviter leur glissement sur la poutre rénovée.

L’invention porte sur un dispositif qui vise à résoudre tout ou partie des problèmes précités.

En particulier, l’invention porte sur une poutre de gymnastique comportant un profilé rigide, une couche d’un matériau souple disposée sur une surface supérieure dudit profilé, et un revêtement recouvrant ladite couche de matériau souple. La poutre comporte une partie basse comportant une partie inférieure du profilé et une partie haute comportant une partie supérieure du profilé.

La partie supérieure du profilé est posée en appui sur la partie inférieure du profilé. La partie supérieure du profilé est rigidement fixée à la partie inférieure du profilé par des moyens de liaison adaptés à solidariser ou à désolidariser la partie basse et la partie haute.

La partie haute pouvant être fixée sur la partie basse ou séparée au besoin, la poutre ainsi formée présente de multiples avantages. Un appui de la partie haute sur la partie basse combiné à une liaison rigide entre ces parties évite tout mouvement relatif entre ces parties lors de l’utilisation de la poutre. Il est possible de la rénover facilement et rapidement, sans l’envoyer en atelier, en remplaçant simplement la partie haute.

Il est également possible de changer les caractéristiques de la poutre par l’adoption d’une partie haute ayant les propriétés souhaitées. Par exemple, dans une gamme de parties hautes, il est possible de choisir une partie haute conférant à la poutre une largeur égale, supérieure, ou inférieure à la largeur imposée par les normes FIG. De même, il est possible de choisir la dureté souhaitée, dans une gamme de parties hautes adaptées à être montée sur la partie basse de la poutre.

Dans une telle poutre, une face inférieure de la partie supérieure du profilé peut s’appuyer sur une face supérieure de la partie inférieure du profilé avec laquelle elle présente une correspondance de forme.

Selon un mode de réalisation, les moyens de liaison comportent un axe traversant verticalement la partie inférieure du profilé, l’axe comportant une tête à une extrémité, les moyens de liaison comportant un mécanisme

d’actionnement permettant de lever ou de baisser l’axe selon sa direction d’extension, de sorte que dans une position baissée de l’axe, la tête exerce une pression sur la partie supérieure du profilé qui la solidarise à la partie haute du profilé et la maintient en position. Le mécanisme d’actionnement peut comporter un levier du type à serrage rapide.

La partie supérieure peut comporter une rainure longitudinale de largeur permettant au passage de l’axe mais ne permettant pas le passage de la tête dudit axe, de sorte que dans une position levée de l’axe la partie supérieure peut être translatée longitudinalement sur la partie inférieure du profilé.

Selon un mode de réalisation, les moyens de liaison comportent un élément fileté traversant la partie inférieure du profilé, ledit élément fileté étant en prise dans un élément taraudé lié rigidement à la partie supérieure ou formé dans cette dernière.

L’invention porte également sur un ensemble comportant une poutre selon l’une des revendications précédentes et au moins une partie haute supplémentaire, ladite partie haute supplémentaire différant de la partie haute de la poutre par sa largeur de sa surface supérieure, et/ou par la dureté de la couche de matériau souple qui y est disposée.

Un tel ensemble peut comporter au moins deux parties hautes dont les surfaces supérieures présentent deux largeurs différentes parmi : dix centimètres, huit centimètres, et douze centimètres, quinze centimètres, et vingt centimètres.

Il peut comporter au moins deux parties hautes sur les surfaces supérieures desquelles sont disposées des couches de matériau souple lesdites couches de matériau souple étant de duretés différentes.

L’invention porte aussi sur une poutre telle que précédemment décrite, dans laquelle la partie haute est constituée de plusieurs tronçons distincts, lesdits tronçons pouvant différer les uns des autres par leur largeur et/ou par la dureté de leur couche de matériau souple.

L’invention porte enfin sur un procédé de rénovation d’une poutre, comportant les étapes successives de :

- fourniture d’une poutre à rénover telle que précédemment décrite;

- fourniture d’une partie haute neuve,

- désolidarisation de la partie haute de la poutre à rénover vis-à-vis de la partie basse de ladite poutre à rénover, et retrait de ladite partie haute de la poutre à rénover,

- pose de la partie haute neuve sur la partie basse de la poutre à rénover, et solidarisation par les moyens de liaison de ladite partie haute de profilé neuve et de la partie basse de la poutre à rénover.

D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après.

Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs :

[Fig. 1 ] la figure 1 présente selon une vue schématique en trois dimensions, une poutre de gymnastique conforme à l’état de la technique ;

[Fig. 2] la figure 2 représente, selon une vue schématique en trois dimensions similaire à celle de la figure 1 , une poutre conforme à un mode de réalisation de l’invention ; [Fig. 3] la figure 3 représente, selon une vue en coupe, une poutre de gymnastique conforme à un mode de réalisation de l’invention ;

[Fig. 4] la figure 4 représente, selon une vue en coupe, une poutre de gymnastique conforme à une variante du mode de réalisation de la figure 3 ; [Fig. 5] la figure 5 représente, selon une vue en coupe, une poutre de gymnastique conforme à une variante du mode de réalisation des figures 3 et 4 ;

[Fig. 6] la figure 6 représente, selon une vue en coupe, une poutre conforme à un autre mode de réalisation de l’invention ;

[Fig. 7] la figure 7 représente, selon une vue schématique en trois dimensions similaire à celles des figures 1 et 2, une poutre de gymnastique conforme à un mode de réalisation de l’invention.

La figure 1 présente une poutre de gymnastique 1. Une poutre de gymnastique 1 est un agrès comportant une poutre 2 à proprement parler, c’est-à-dire un support horizontal allongé, qui comporte une surface supérieure 3 sur laquelle une gymnaste peut évoluer.

Selon les normes de la Fédération Internationale de Gymnastique (dites normes FIG) la poutre 2 a une longueur de cinq mètres, et sa surface supérieure 21 a une largeur de dix centimètres. La poutre 2 a une section transversale ayant une largeur maximale de treize centimètres. La poutre 2 est supportée par deux pieds formant des supports de poutre 4. Ces supports de poutre 4 maintiennent la poutre 2 dans une position stable même lorsqu'elle est utilisée par un gymnaste. Ils peuvent permettre un réglage en hauteur ou même être le cas échéant réglables élastiquement pour fournir aux gymnastes plusieurs positions de rigidité.

La poutre 2 peut être réalisée en n'importe quel matériau approprié tel que le bois ou l'aluminium. La poutre 2 est finie par un embout de poutre 22 qui est avantageusement souple.

La poutre 2 est recouverte d’un revêtement 5, se présentant par exemple sous la forme d’un fourreau. Sans être glissant, le revêtement de la surface supérieure de la poutre doit permettre les rotations et les mouvements sans effort. En particulier, le matériau du revêtement ne doit pas provoquer de brûlures cutanées. Ainsi, le revêtement employé peut être constitué, ou présenter une couche extérieure de cuir, cuir synthétique, PVC, suédine, ou tout autre matériau naturel ou synthétique approprié.

Le revêtement 5 est généralement collé, agrafé et/ou attaché par tout autre moyen à la poutre. Cela évite tout glissement du revêtement 4 sur la poutre 2 lors de l’évolution d’une gymnaste sur la poutre.

La Figure 2 représente, selon une vue générale analogue à celle de la figure 1 , une poutre de gymnastique 1 conforme à un exemple de mode de réalisation de l’invention. La poutre 2 de cet agrès se distingue essentiellement d’une poutre d’un agrès réalisée selon l’état de la technique en ce qu’elle est constituée en deux parties, à savoir une partie basse 6 et une partie haute 7. La partie basse forme la structure mécanique principale de la poutre de

gymnastique, à laquelle les pieds ou autre support sont fixés. La partie haute forme la surface d’évolution de la gymnaste. A des fins de simplification, et pour mieux illustrer la démarcation entre la partie basse 6 et la partie haute 7, on a omis à la figure 2 de représenter l’embout de poutre optionnel qui peut être mis en place à chaque extrémité de la poutre.

L’invention sera mieux comprise au vu des figures 3 à 6 qui présentent une vue en coupe, selon le plan de coupe C-C, d’une poutre conforme à diverses variantes et divers modes de réalisation de l’invention.

La figure 3 représente une vue selon le plan de coupe C-C représenté aux figures 1 et 2, une poutre de gymnastique conforme à un mode de réalisation de l’invention. La poutre 2 représentée à la figure 3 est conforme aux exigences des normes FIG. Notamment, sa surface d’appui pour la gymnaste présente une largeur L de 10 cm.

Tout comme une poutre réalisée selon l’état de la technique, la poutre 2 comporte un profilé formant la structure mécanique principale de la poutre. Selon l’invention, la poutre 2 est formée en deux parties, à savoir une partie basse 6 et une partie haute 7. En particulier, le profilé de la poutre lui-même comporte une partie inférieure 8 et une partie supérieure 9. La partie inférieure peuvent notamment, l’une et/l’autre être formées en aluminium ou en alliage d’aluminium.

La partie supérieure 9 vient se poser en appui sur la partie inférieure 8, et y est rigidement fixée par des moyens de liaison appropriés. La poutre a ainsi la même cohésion, après assemblage, qu’une poutre monobloc classique. Afin de garantir une surface d’appui maximale entre la partie inférieure 8 du profilé et la partie supérieure 9 du profilé, les parties en contact entre partie inférieure 8 du profilé et la partie supérieure 9 du profilé présentent une correspondance de forme. Cette correspondance de forme peut également garantir le bon centrage de la partie supérieure 9 du profilé sur la partie inférieure 8 du profilé. Dans l’exemple ici représenté, la partie inférieure 8 du profilé forme ainsi un rail longitudinal (dans la direction d’extension de la poutre 2) dans lequel une partie correspondante de la partie supérieure 9 du profilé vient se loger.

La partie supérieure 9 du profilé comporte une surface supérieure 10 plane sur laquelle est disposée une couche d’un matériau souple 11. La couche de matériau souple permet d’amortir une part des chocs, elle est suffisamment élastique pour ne pas être traumatisante, et pour offrir un rebond suffisant. Elle est cependant suffisamment dure pour assurer la sécurité des appuis, ou stabilité.

La couche de matériau souple 1 1 est fixée, par exemple collée, à la surface supérieure 11 du profilé (en l’occurrence située sur la partie supérieure 9 du profilé).

La poutre présente sur sa surface externe un revêtement 12. Le revêtement 12 peut être notamment en PVC (polychlorure de vinyle), cuir, suédine, en cuir synthétique ou autre matériau non-glissant adéquat à l’évolution de la gymnaste. Le revêtement 12 couvre ainsi la couche de matériau souple 11 , ainsi que les zones latérales de la partie supérieure 9 du profilé. Afin d’être correctement tendu et fixé, le revêtement 12 peut être rabattu et immobilisé dans deux gorges longitudinales 13 situées sous la partie supérieure 9 du profilé.

La partie inférieure 8 du profilé est également recouverte, au niveau de ses faces latérales, par un revêtement inférieur 14. Le revêtement inférieur 14 peut être de même nature que le revêtement 12. Le revêtement inférieur 14 peut ainsi être par exemple en PVC (polychlorure de vinyle), cuir, suédine, en cuir synthétique. Dans la mesure où le revêtement inférieur n’a pas de rôle fonctionnel ou un rôle fonctionnel limité lors de l’évolution d’une gymnaste sur la poutre, il peut être d’une autre nature que le revêtement 12. Par exemple, le revêtement inférieur 14 peut être formé d’une coque (ou en pratique de deux demi-coques) en plastique.

Des moyens de liaison sont prévus afin de fixer de manière fiable la partie haute 7 de la poutre sur sa partie basse 6. En pratique, la partie supérieure 9 du profilé est fixée à la partie inférieure 8 du profilé.

Les moyens de fixation peuvent être relâchés, de manière à permettre la séparation de la partie supérieure 7 de la poutre vis-à-vis de la partie inférieure 6.

Dans le mode de réalisation de la figure 4, les moyens de fixation comportent un système d’attache rapide qui traverse verticalement la partie inférieure 8 du profilé (la surface d’appui de la poutre et la surface supérieure 11 du profilé étant supposées horizontales). Les moyens de fixation ressortent en partie haute de la partie inférieure 8 du profilé et sont en prise avec la partie

supérieure 9 du profilé. Plus particulièrement, les moyens de liaison comportent un axe 15 vertical. L’axe 15 comporte une tête 16 à une de ses extrémités, à savoir son extrémité qui dépasse en partie haute de la partie inférieure 8 du profilé. L’axe 15 peut avoir une section circulaire. D’autres sections sont envisageables.

La tête d’appui 6 présente une section élargie comparativement à celle de l’axe 15. L’axe 15 est guidé en translation dans un fourreau 17. En partie basse, l’axe est lié à un levier 18 du type à serrage rapide. Ce type de dispositif, connu dans le domaine des liaisons mécaniques par exemple dans le domaine du cyclisme, comporte un levier qui est lié en rotation selon un axe de basculement 19 vis-à- vis de l’axe 15. Le levier 18 comporte autour de son axe de basculement 19 une surface formant came 20. La surface formant came 20 peut être

sensiblement circulaire, le centre de cette surface circulaire étant décalé de l’axe de basculement 19. La surface formant came 20 est maintenue en appui sur une collerette 21 située à l’extrémité du fourreau 16 sous l’effet d’un ressort de rappel 22. Il en résulte qu’un basculement du levier 18 provoque une translation de l’axe 15 dans le fourreau 16. L’axe 15 peut ainsi adopter au moins une position levée et au moins une position baissée.

La partie supérieure 9 du profilé comporte dans le mode de réalisation représenté une rainure longitudinale 23. La rainure longitudinale 23 s’étend en partie basse de la partie supérieure 9 du profilé, par exemple au milieu de celle- ci. La rainure longitudinale 23 débouche dans une cavité 24 de la partie supérieure 9 du profilé. La rainure longitudinale 23 a une largeur permettant le passage de l’axe 15, mais ne permettant pas le passage de sa tête 16.

La rainure longitudinale 23 peut s’étendre sur toute la longueur de la partie supérieure 9 du profilé ou sur une partie seulement de sa longueur. Si la rainure longitudinale 23 s’étend sur toute la longueur de la partie supérieure 9 du profilé, la partie supérieure 9 du profilé peut être glissée sur la partie inférieure 8 du profilé, depuis l’une de ses extrémités, l’axe 15 étant en position levée, la tête 16 étant introduite dans la cavité 24. Si la rainure longitudinale 23 est de plus petite dimension, elle présente des zones élargies permettant le passage, verticalement, de la tête 16. La partie supérieure 9 du profilé est mise en place sur la partie inférieure 8 du profilé dans une position longitudinale dans laquelle la tête 16 est en correspondance avec les zones élargies de la rainure, ce qui permet à la tête 16 d’être introduite dans la cavité 24, puis, l’axe 15 étant en position levée, la partie supérieure 9 du profilé est translatée longitudinalement dans sa position définitive dans laquelle la tête 16 est en regard d’une zone non-élargie de la rainure longitudinale, de sorte que la tête 16 ne peut s’échapper par ladite rainure.

Une fois la partie supérieure du profilé amenée dans une position longitudinale correcte, typiquement dans laquelle la partie supérieure 9 du profilé se superpose exactement à la partie inférieure 8 du profilé, le levier 18 est actionné pour amener l’axe 15 et sa tête 16 en position baissée.

Dans la position baissée, représentée à la figure 3, la tête 16 de l’axe 15 appuie sur une surface de la cavité 24, ce qui plaque la partie supérieure 9 du profilé sur la partie inférieure 8 du profilé et les immobilisent l’une par rapport à l’autre. Le retrait de la partie supérieure 9 du profilé de la partie inférieure 8 du profilé et donc du reste de la poutre 2 s’effectue de manière inverse. Ainsi, pour retirer la partie supérieure 9 du profilé on actionne le levier 18 pour amener l’axe 15 en position levée. La pression entre les parties est relâchée, ce qui permet de translater la partie supérieure 9 du profilé sur la partie inférieure 8 du profilé. La partie supérieure 9 (et donc la partie haute 7 de la poutre) peut être séparée, selon la configuration de la poutre considérée, soit en poursuivant cette translation jusqu’au bout de la poutre 2, soit en amenant la tête 16 en regard d’une zone élargie de la rainure 23 permettant d’extraire verticalement la partie supérieure 9 du profilé.

Dans l’exemple représenté, les moyens de liaison sont en grande partie inclus dans une cavité inférieure 25 de la poutre 2.

Le retrait de la partie supérieure 9 du profilé et la mise en place d’une nouvelle partie supérieure 9 du profilé identique permettent une rénovation aisée de la poutre 2.

La figure 4 représente, selon une vue en coupe similaire à celle de la figure 3, une poutre selon une variante du mode de réalisation de la figure 3. La poutre 2 représentée à la figure 4 est identique à celle de la figure 3 pour ce qui concerne sa partie basse 6 et les moyens de liaison mis en oeuvre. Néanmoins la partie supérieure 9 du profilé présente une section différente, et présente notamment une surface supérieure 10 plus large que celle de la figure 3. Sur cette surface supérieure 10 est déposée une couche de matériau souple 1 1 également plus large, conduisant à une surface d’appui de 12 cm de largeur L. Une telle largeur n’est pas conforme aux normes FIG, mais permet à une gymnaste peu expérimentée d’aborder plus facilement certains exercices à la poutre. Elle permet plus généralement aux gymnastes de se familiariser plus facilement avec certaines figures qu’elles ont des difficultés à réaliser sur une poutre de dimensions standards.

La figure 5 représente, selon une vue en coupe similaire à celle de la figure 3, une poutre selon une variante du mode de réalisation de la figure 3. Tout comme la poutre de la figure 4, la poutre 2 de la figure 5 est identique à celle de la figure 3 pour ce qui concerne sa partie basse 6 et les moyens de liaison mis en œuvre. Néanmoins la partie supérieure 9 du profilé présente une section différente, et présente notamment une surface supérieure 10 plus étroite que celle de la figure 3. Sur cette surface supérieure 10 est déposée une couche de matériau souple 11 également plus étroite, conduisant à une surface d’appui de 8 cm de largeur L. Une telle largeur n’est pas conforme aux normes FIG, mais permet à une gymnaste de s’entraîner dans des conditions plus complexes que celles qu’elle rencontrera en compétition. Ainsi, une fois en compétition la répétition de son exercice à la poutre est facilitée. La gymnaste est plus en confiance et son stress est réduit.

L’invention permet le passage d’une configuration de poutre aux normes de la fédération internationale de gymnastique représentée à la figure 3, à une configuration différente, par exemple telle que représentée à la figure 4 ou à la figure 5, simplement par le changement de la partie haute 7 de la poutre 2. De manière tout à fait analogue, diverses configurations de partie haute 7 de poutre 2 peuvent être proposées en matière de dureté de la surface d’appui. Ces diverses configurations de dureté peuvent être obtenues par modification de la couche de matériau souple 11 d’une configuration à une autre. La couche de matériau souple peut notamment comporter un matériau caoutchouteux, une mousse telle qu’une mousse de polyuréthane, ainsi que tout autre matériau souple adapté, voire un composé multicouche de tels matériaux.

Outre une dureté de la surface d’appui conforme aux normes FIG, des parties supérieures de profilé 9 présentant une plus grande souplesse peuvent être prévues. Cela permet à la poutre d’être moins traumatisante qu’une poutre classique, notamment en cas de répétition de chocs (sauts, etc.) sur la poutre. Bien évidemment, la diversité offerte en matière de dureté peut être appliquée à des parties hautes de poutre de diverses largeurs. Cela permet par exemple à un club de gymnastique de sélectionner dans une large gamme les parties hautes de poutre dont il estime avoir besoin.

La figure 6 représente selon une vue en coupe selon le plan de coupe C-C une poutre conforme à un deuxième mode de réalisation de l’invention. La poutre 2 représentée à la figure 6 diffère du mode de réalisation de la figure 3 par les moyens de liaison mis en œuvre pour solidariser ou désolidariser la partie haute 7 de la poutre 2 de sa partie basse 6.

Dans l’exemple de la figure 6, les moyens de liaison sont formés d’un élément fileté, en l’occurrence une vis 26 présentant une tête 27 en appui sur la partie inférieure 8 du profilé, en l’occurrence dans la cavité inférieure 25. La vis 26 est en prise dans un élément taraudé 28 lié rigidement à (ou formé dans) la partie supérieure 9 du profilé. L’emploi d’autres éléments filetés tels qu’un goujon à la place de la vis 26 est évidemment envisageable sans sortir du cadre de l’invention. Plus généralement, l’emploi de tout moyen de liaison mécanique permettant de solidariser ou de désolidariser la partie haute 7 de la poutre 2 de sa partie basse est envisageable.

Bien évidemment, quels que soient les moyens de liaison employés, plusieurs moyens de liaison sont généralement mis en œuvre. Les moyens de liaison sont avantageusement répartis le long de la poutre 2.

La figure 7 représente une poutre de gymnastique conforme à un mode de réalisation de l’invention dans lequel la partie haute 7 de la poutre 2 est constituée de plusieurs tronçons (71 , 72, 73). Les tronçons mis en œuvre peuvent être de longueur identique, par exemple un tiers de la longueur totale de la poutre, ou de longueur différente. La somme des longueurs des tronçons correspond avantageusement à la longueur totale de la poutre 2. Chaque tronçon (71 ,72,73) peut présenter des caractéristiques propres, notamment pour ce qui concerne sa largeur ou sa dureté (souplesse de sa surface d’appui). Dans l’exemple représenté à la figure 7, un tronçon de grande largeur, par exemple dont la surface supérieure est égale à vingt centimètres, est disposé à chaque extrémité de la poutre. La poutre présente ainsi successivement en partie haute un premier tronçon 71 de grande largeur, un deuxième tronçon 72 moins large ayant par exemple la largeur normalisée de dix centimètres, et un troisième tronçon 73 de grande largeur. Cette configuration offre une poutre pouvant faciliter l’entrainement d’une gymnaste à certains exercices grâce à deux tronçons élargis facilitant la réception de la gymnaste, et un tronçon central où elle peut réaliser certaines figures dans des conditions normalisées. Bien évidemment, toute autre combinaison de tronçons peut être envisagée pour former la partie haute 7 de la poutre.

L’invention ainsi développée permet l’obtention d’une poutre de gymnastique pouvant être facilement rénovée, notamment sans indisponibilité liée à un retour en atelier pour rénovation. Elle permet également de changer aisément de configuration pour la poutre, notamment en ce qui concerne la largeur de la poutre et/ou la dureté de sa surface d’appui. La poutre est ainsi modulable, en ne changeant que sa partie haute, ce qui est économique et facile.