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Title:
HEATED HAIRSTYLING APPLIANCE WITH STEAM-DISPENSING PINS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/126604
Kind Code:
A1
Abstract:
- The invention relates to a hairstyling appliance (1) comprising at least a head (3) to engage with a user's hair, said head having a front face (3A) provided with a plurality of brushing pins (7), each of the brushing pins (7) extending in a direction of elevation (Z-Z') between a base (7A) secured to said front face and a free top end (7B), wherein the plurality of brushing pins includes at least some steam pins (71) each incorporating a steam dispensing nozzle connected to a steam source, so as to subject the hair engaged with the head to a flow of steam, each steam dispensing nozzle being designed to dispense steam in a dispensing direction substantially secant to said direction of elevation (Z-Z'). - Hairstyling appliances.

Inventors:
PLANTEROSE THIERRY (FR)
SABATTIER JOHAN (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/052491
Publication Date:
July 06, 2023
Filing Date:
December 22, 2022
Export Citation:
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Assignee:
SEB SA (FR)
International Classes:
A46B9/02; A45D1/04; A45D2/00; A46B11/00; A46B15/00
Foreign References:
US20180153294A12018-06-07
Attorney, Agent or Firm:
WEBER, Jean-François et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Appareil de coiffure (1 ) comprenant au moins une tête (3) pour engager les cheveux d’un utilisateur, ladite tête (3) présentant une face avant (3A) pourvue d’une pluralité de picots de brossage (7), chacun desdits picots de brossage (7) s’élevant selon une direction d’élévation (Z-Z’) entre une base (7A) solidaire de ladite face (3A) avant et un sommet (7B) libre, ledit appareil étant caractérisé en ce que ladite pluralité de picots de brossage (7) inclut au moins des picots à vapeur (71 ) intégrant chacun une buse de projection de vapeur reliée à une source de vapeur, pour soumettre les cheveux engagés par la tête (3) à un flux de vapeur, chaque buse de projection de vapeur étant disposée pour projeter de la vapeur selon une direction de projection (T) qui est sensiblement sécante à ladite direction d’élévation (Z-Z’).

2. Appareil de coiffure (1 ) selon la revendication précédente caractérisé en ce que ladite direction de projection (T) est sensiblement perpendiculaire à ladite direction d’élévation (Z-Z’).

3. Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la hauteur (H1 ) des picots à vapeur (71 ) est comprise entre 6 mm et 15 mm, de façon préférentielle entre 8 mm et 12 mm, de façon encore plus préférentielle entre 10 mm et 12 mm.

4. Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que chaque buse de projection de vapeur comprend au moins une bouche de projection de vapeur de forme allongée s’étendant longitudinalement selon ladite direction d’élévation (Z-Z’), ladite bouche de projection de vapeur étant formée par au moins un orifice oblong (710), ou par au moins une pluralité d’orifices étagés selon ladite direction d’élévation (Z-Z’).

5. Appareil de coiffure (1 ) selon la revendication précédente caractérisé en ce que ladite bouche de projection de vapeur s’étend, selon la direction d’élévation (Z-Z’), sur une hauteur (H0) correspondant au moins à la moitié, et de préférence au moins aux deux tiers, de la hauteur (H1 ) du picot à vapeur (71 ) qui intègre la buse de projection de vapeur dont elle fait partie.

6. Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que chaque picot à vapeur (71 ) présente deux faces opposées (71 C, 71 D), ladite buse de projection de vapeur débouchant sur lesdites deux faces.

7. Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que chacun desdits picots à vapeur (71 ) présente en section transversale une forme sensiblement oblongue.

8. Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que lesdits picots de brossage (7) comprennent une pluralité de picots chauffants (70) ainsi qu’une pluralité de picots isolants (72), ledit appareil de coiffure (1 ) étant conçu pour se trouver dans un mode de fonctionnement opérationnel (EN) dans lequel lesdits picots chauffants (70) présentent une première température superficielle tandis que lesdits picots isolants (72) présentent une deuxième température superficielle dont la valeur est inférieure à celle de ladite première température superficielle.

9. Appareil de coiffure (1 ) selon la revendication précédente caractérisé en ce que lesdits picots isolants (72) sont plus hauts que lesdits picots chauffants (70).

10. Appareil de coiffure (1 ) selon la revendication 8 ou 9 caractérisé en ce que lesdits picots chauffants (70) incluent ladite pluralité de picots à vapeur (71 ).

11 . Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications 8 à 10 caractérisé en ce que chacun desdits picots chauffants (70) présente en section transversale une forme sensiblement oblongue.

12. Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que lesdits picots à vapeur (71 ) sont formés par une seule et même première pièce monobloc (700), par exemple en aluminium ou en fonte d’aluminium.

13. Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comprend un dispositif de vaporisation (5) de liquide pour générer ledit flux de vapeur, ledit dispositif de vaporisation (5) comprenant une chambre de vaporisation (50) pourvue d’au moins une sortie (502) de vapeur reliée auxdites buses de projection de vapeur équipant respectivement lesdits picots à vapeur (71 ).

14. Appareil de coiffure (1 ) selon la revendication précédente caractérisé en ce qu’il comprend un dispositif de canalisation (52) de vapeur en matériau souple, qui est distinct de la chambre de vaporisation (50) et qui est connecté d’un côté à la sortie (502) de vapeur et de l’autre côté audit auxdites buses de projection de vapeur.

Description:
APPAREIL DE COIFFURE CHAUFFANT A PICOTS PROJETANT DE LA VAPEUR

DOMAINE TECHNIQUE

[0001 ] La présente invention se rapporte au domaine technique général des appareils de coiffure, par exemple à usage domestique, destinés à assurer une mise en forme, et / ou un embellissement et / ou une amélioration de la santé des cheveux, et plus précisément au domaine des appareils de coiffure électroportatifs du genre brosses de coiffure, brosses démêlantes ou lisseurs.

[0002] L’invention concerne plus précisément un appareil de coiffure comprenant au moins une tête pour engager les cheveux d’un utilisateur, ladite tête présentant une face avant pourvue d’une pluralité de picots de brossage, chacun desdits picots de brossage s’élevant selon une direction d’élévation entre une base solidaire de ladite face avant et un sommet libre.

TECHNIQUE ANTERIEURE

[0003] On connaît des appareils de coiffure permettant de soumettre les cheveux à un traitement mécanique et thermique. Ce traitement thermomécanique est par exemple réalisé au moyen d'une brosse avec une tête de brossage dont font saillie des picots chauffants. Certains modèles sont également pourvus d’orifices de projection de vapeur d’eau débouchant à la surface de la tête de brossage. L’action mécanique de brossage, associée à l'action thermique procurée par les picots chauffants, et le cas échéant à l’action fluidique de la vapeur d’eau, facilite l'opération de coiffure et permet d'en améliorer l'efficacité, tout en préservant, au moins dans une certaine mesure, l'aspect des cheveux.

[0004] Ces appareils connus présentent toutefois des inconvénients sérieux.

[0005] Ainsi, la mise en oeuvre d’une projection de vapeur d’eau au niveau de la tête de brossage induit un risque de brûlure du cuir chevelu, ou à tout le moins un risque d’inconfort lors de l’utilisation de l’appareil.

[0006] En outre, les appareils connus ne permettent pas une diffusion optimale de vapeur au sein des mèches de cheveux engagées par la tête de brossage. En conséquence, il n’est pas possible, avec les appareils connus, de traiter de façon optimale les cheveux, en vue notamment de corriger efficacement les défauts de surface des cheveux et d'améliorer de façon tangible leur brillance. Il résulte également de cette mauvaise diffusion un risque de gaspillage de la vapeur lors de l’utilisation sur les cheveux, si bien que l’autonomie des appareils connus est limitée et / ou que l’utilisateur est contraint de multiplier le nombre de passages sur ses cheveux pour arriver à un résultat satisfaisant.

EXPOSE DE L’INVENTION

[0007] Les objets assignés à l'invention visent par conséquent à proposer un nouvel appareil de coiffure dont la conception permet une diffusion optimale de vapeur au sein des mèches de cheveux, facilitant ainsi les effets de coiffage et de mise en forme des cheveux, tout en améliorant de façon sensible l'aspect de ces derniers, avec un risque minimisé de brûlure du cuir chevelu et d’inconfort.

[0008] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure particulièrement sûr, efficace et confortable à utiliser.

[0009] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure qui permet de réduire de façon significative la densité de défauts de surface des cheveux, et d'améliorer leur brillance.

[0010] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure de construction particulièrement simple, fiable et compacte.

[0011] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure de conception légère et économique.

[0012] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure permettant d'assurer, de façon simple et rapide, simultanément un démêlage, une mise en forme et un embellissement des cheveux.

[0013] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure dont la consommation énergétique est optimisée.

[0014] Les objets assignés à l’invention sont atteints à l’aide d’un appareil de coiffure comprenant au moins une tête pour engager les cheveux d’un utilisateur, ladite tête présentant une face avant pourvue d’une pluralité de picots de brossage, chacun desdits picots de brossage s’élevant selon une direction d’élévation entre une base solidaire de ladite face avant et un sommet libre, ledit appareil étant caractérisé en ce que ladite pluralité de picots de brossage inclut au moins des picots à vapeur intégrant chacun une buse de projection de vapeur reliée à une source de vapeur, pour soumettre les cheveux engagés par la tête à un flux de vapeur, chaque buse de projection de vapeur étant disposée pour projeter de la vapeur selon une direction de projection qui est sensiblement sécante à ladite direction d’élévation.

DESCRIPTIF SOMMAIRE DES DESSINS

[0015] D’autres particularités et avantages de l’invention apparaîtront et ressortiront plus en détails à la lecture de la description faite ci-après, en référence aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d’exemples illustratifs et non limitatifs, parmi lesquels : la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un appareil de coiffure selon l'invention, constitué en l'espèce par une brosse de coiffure ; la figure 2 est une vue schématique en perspective de l’appareil selon l’invention, dont des éléments de capotage et des éléments de la tête ont été omis de manière à faire apparaître des détails de conception interne de l’appareil ; la figure 3 est une vue en éclaté de l'appareil de coiffure de la figure 1 ; la figure 4 est une vue schématique en perspective de la tête de l'appareil des figures précédentes ; la figure 5 illustre isolément, selon une vue schématique en perspective, une première pièce monobloc en aluminium ou en fonte d’aluminium qui contribue à former la tête de la figure 4 et dont font partie des picots chauffants et des picots à vapeur ; la figure 6 illustre, selon une vue schématique en coupe transversale, la première pièce monobloc de la figure 5 ; figure 7 illustre, selon une vue schématique en coupe longitudinale, la première pièce monobloc de la figure 5 ; la figure 8 illustre, selon une vue schématique en coupe transversale, la tête de l’appareil des figures précédentes.

MEILLEURE MANIERE DE REALISER L’INVENTION

[0016] L'appareil de coiffure 1 conforme à l'invention est de préférence portatif, c’est-à-dire qu’au moins une partie, et de préférence la totalité, de l’appareil 1 est conçue pour être saisie et manipulée à la main. L'appareil de coiffure 1 est de préférence un appareil électroportatif, destiné à être branché sur le réseau de distribution d’électricité pour être alimenté électriquement. Il est cependant alternativement envisageable, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention, que l'appareil 1 embarque des batteries d’alimentation électrique, éventuellement rechargeables. L'appareil de coiffure 1 est préférentiellement conçu pour une utilisation dans un cadre domestique, et est destiné à assurer une mise en forme des cheveux, et / ou un embellissement des cheveux et/ ou une amélioration de la santé des cheveux. Préférentiellement, l'appareil de coiffure 1 est conçu pour que l’utilisateur utilise l’appareil de coiffure 1 sur lui-même, c’est-à-dire sur ses propres cheveux. Toutefois, il est parfaitement envisageable que l’appareil de coiffure 1 soit conçu pour une utilisation par l'utilisateur sur les cheveux d’une tierce personne (ou autre utilisateur). De préférence, l’appareil de coiffure 1 est destiné à une utilisation dans un cadre domestique par un utilisateur (femme ou homme) dépourvu de compétences professionnelles particulières en matière de coiffure. Dans le mode de réalisation illustré aux figures, l'appareil de coiffure 1 constitue une brosse de coiffure. L'invention n'est toutefois pas limitée à un appareil de coiffure 1 formant une brosse de coiffure, et l'appareil de coiffure 1 peut par exemple constituer une brosse lissante, une brosse démêlante ou un lisseur, sans pour autant que l'on sorte du cadre invention.

[0017] Comme illustré aux figures, l'appareil de coiffure 1 comprend avantageusement un manche 2 de préhension manuelle, qui est destiné à être saisi à la main, et par exemple empoigné, par l'utilisateur, pour manipuler l'appareil de coiffure 1. Le manche 2 s'étend par exemple longitudinalement de façon sensiblement parallèle à une direction longitudinale matérialisée par un axe longitudinal central X-X', entre une première extrémité d'où émerge par exemple un câble d'alimentation électrique, et une deuxième extrémité opposée.

[0018] L'appareil de coiffure 1 comprend au moins une tête 3 pour engager les cheveux d’un utilisateur, c'est-à-dire pour venir de préférence au contact des cheveux afin de les soumettre à une action mécanique, thermique et/ou fluidique. La tête 3 est avantageusement portée par ledit manche 2, et s'étend par exemple longitudinalement, selon ladite direction longitudinale X-X', entre une extrémité arrière solidaire de la deuxième extrémité du manche 2, et une extrémité avant libre. De préférence, comme illustré aux figures, le manche 2 présente sensiblement une forme longiligne qui se prolonge par la tête 3, laquelle est avantageusement plus large que le manche 2 (la largeur étant mesurée selon une direction transversale Y-Y’ perpendiculaire audit axe longitudinal central X-X’) et présente par exemple une forme générale sensiblement oblongue. De préférence et comme illustré, le manche 2 et la tête 3 sont formés, au moins en partie, par un corps principal d’un seul tenant, du genre boîtier, par exemple en matière plastique. La tête 3 présente avantageusement, comme illustré aux figures, une face avant 3A destinée à se trouver en regard des cheveux lors de l’engagement de ces derniers par la tête 3. [0019] Conformément à l'invention, la tête 3 est pourvue d’une pluralité de picots de brossage 7, entre et contre lesquels les cheveux sont destinés à se trouver et à se déplacer, lors de l'utilisation de l'appareil de coiffure 1 . Avantageusement, comme illustré aux figures, les picots de brossage 7 sont disposés du côté de la face avant 3A, et sont de préférence issus de cette dernière, dont ils font saillie. Chacun desdits picots de brossage 7 s'élève ainsi, selon une direction d'élévation Z-Z', entre une base 7A solidaire de la face avant 3A et un sommet 7B libre. La direction d'élévation Z-Z' correspond ainsi à la hauteur de chaque picot de brossage 7, et est avantageusement sensiblement perpendiculaire au plan moyen d'extension de la face avant 3A. En d'autres termes, la direction d'élévation Z-Z' est avantageusement normale localement à la face avant 3A, ou du moins à un plan qui tangente ladite face avant 3A. Chaque picot de brossage 7 présente ainsi une forme sensiblement allongée, la direction d'élévation Z-Z' correspondant, pour chaque picot de brossage 7, à la direction d'extension longitudinale de chaque picot de brossage 7.

[0020] Avantageusement, les picots de brossage 7 comprennent une pluralité de picots chauffants 70 pour transmettre de la chaleur aux cheveux engagés par la tête 3. Les picots chauffants 70 forment ainsi un élément chauffant 4 destiné à venir au contact des cheveux, pour leur transmettre de la chaleur au cours de l'opération de brossage au moyen des picots de brossage 7 dont font partie les picots chauffants 70. Par exemple, la hauteur des picots chauffants 70 est comprise entre 6 mm et 15 mm, de préférence entre 8 mm et 12 mm, de façon encore plus préférentielle entre 10 mm et 12 mm. Avantageusement, les picots chauffants 70 sont formés par une seule et même première pièce monobloc 700 (représentée isolément sur les figures 5 et 6) qui est en métal, par exemple en aluminium ou en fonte d’aluminium, et qui est avantageusement obtenue par moulage et / ou usinage d'un bloc primaire en métal (de préférence en aluminium ou en fonte d’aluminium). Avantageusement, les picots chauffants 70 sont anodisés, pour leur permettre de conserver une surface lisse même lorsque leur température est élevée. De préférence, ladite pièce monobloc 700 en aluminium qui forme les picots chauffants 70 est placée au contact d'un deuxième dispositif de chauffage 40, formé par exemple par des éléments résistifs capables de chauffer par effet Joule, par exemple un ou plusieurs éléments chauffants, ou thermistance(s), à « Coefficient de Température Positif » (CTP). Lesdits éléments résistifs sont en contact avec ladite première pièce monobloc 700 (dont sont issus les picots chauffants 70) pour chauffer cette dernière au moins par conduction thermique.

[0021] L'apport de chaleur des picots chauffants 70, associé à l'action mécanique de brossage, facilite la mise en forme des cheveux, et permet également de les embellir et de les soigner, en remédiant aux défauts surfaciques dont peuvent être affligés les cheveux. Ceci concerne en particulier les défauts classés selon les quatre catégories suivantes : classe A : tâches sombres en milieu d'écailles ; classe B : zones blanches semi-circulaires, se situant généralement surtout aux extrémités des écailles, et correspondant à des décollements ou soulèvements d'écailles ; classe C : apparition de l’endocuticule suite à un arrachement des parties supérieures des écailles ; classe D : entailles de type III, parallèles à l'axe du cheveu et dues au craquèlement de la cuticule.

[0022] Comme illustré aux figures, les picots de brossage 7 comprennent également une pluralité de picots isolants 72 pour maintenir lesdits picots chauffants 70 à distance du cuir chevelu de l'utilisateur. À cette fin, lesdits picots isolants 72 sont préférentiellement plus hauts que les picots chauffants 70, de sorte qu'ils empêchent les picots chauffants 70 de venir au contact du cuir chevelu lorsque la brosse est appuyée contre ce dernier du côté de la face avant 3A. Par exemple, la hauteur des picots isolants 72 excède d'au moins 2 mm, et de préférence d'au moins 3 mm, de façon encore plus préférentielle d'environ 3,5 mm, la hauteur des picots chauffants 70. Un tel différentiel de hauteur permet un excellent compromis entre la rigidité des picots isolants 72 d'une part et la sécurité d'utilisation d'autre part.

[0023] Avantageusement, chacun desdits picots isolants 72 présente sensiblement une forme de révolution, avec par exemple un corps principal sensiblement tronconique qui s'élève entre une base et un sommet, ce dernier étant pourvu d'une tête élargie et arrondie, sensiblement sphéroïdale, comme illustré. Une telle géométrie permet de protéger le cuir chevelu et d'obtenir un effet de démêlage optimal. De préférence, lesdits picots isolants 72 sont formés par une seule et même deuxième pièce monobloc 701 , illustrée isolément par la figure 6, par exemple en matière plastique, et de façon encore plus préférentielle en plastique dur, de type polyuréthane ou PPS (polysulfure de phénylène), avantageusement poli, qui présente une surface particulièrement lisse tout en étant résistant à haute température. Le choix d'une matière plastique permet en outre de bénéficier de propriétés de conduction thermique moindres que celle d'un métal comme l'aluminium ou la fonte d’aluminium, qui forme avantageusement la première pièce monobloc 700 dont sont issus les picots chauffants 70. Ceci permet aux picots isolants 72 de jouer de façon particulièrement efficace leur rôle d'isolant thermique. De préférence, la deuxième pièce monobloc 701 dont sont issus les picots isolants 72 et la première pièce monobloc 700 dont sont issus les picots chauffants 70 sont superposées, avec la deuxième pièce monobloc 701 formant les picots isolants 72 disposée sur et contre la première pièce monobloc 700 formant les picots chauffants 70, ces derniers faisant saillie à travers des ouvertures 701 A ménagées à travers la deuxième pièce monobloc 701. [0024] Conformément au mode de réalisation illustré aux figures, l'appareil de coiffure 1 comprend des moyens d'émission de vapeur, et de préférence de vapeur d'eau, configurés pour soumettre à un flux de vapeur (de préférence de la vapeur d'eau) les cheveux engagés par la tête 3 et avantageusement en contact avec l'élément chauffant 4. En d'autres termes, l'appareil de coiffure 1 est, dans ce mode de réalisation préférentiel, conçu pour que des cheveux soient simultanément : en contact, au moins localement, avec ledit élément chauffant 4, et soumis, au moins localement, à un flux de vapeur d'eau émanant des moyens d’émission de vapeur, pendant l'opération de coiffage, au cours de laquelle la tête 3 engage lesdits cheveux, par exemple pour les brosser, de préférence au moyen des picots de brossage 7 précités dont font avantageusement partie lesdits picots chauffants 70 et picots isolants 72. Le recours à des picots chauffants 70 ou isolants 72 est toutefois purement préférentiel.

[0025] Le terme « vapeur » doit ici être pris dans une acception extensive et désigne ainsi indifféremment : une substance (de préférence de l’eau) à l’état gazeux, ou ladite substance (de préférence de l’eau) à l’état liquide sous la forme d’un brouillard de gouttelettes et / ou de microgouttelettes, ou un mélange de ladite substance (de préférence de l’eau) à l’état gazeux et de ladite substance (de préférence de l’eau) à l’état liquide sous la forme d’un brouillard de gouttelettes et / ou de microgouttelettes.

[0026] En particulier, l'expression « vapeur d'eau » ne doit pas être limitée à sa définition strictement scientifique et recouvre ici l’eau à l’état gazeux, les particules d'eau liquide en suspension dans l'air, ou un mélange d’eau à l’état gazeux et de particules d'eau liquide (gouttelettes / microgouttelettes) en suspension dans l'air. Le terme « eau » peut désigner quant à lui n’importe quel liquide contenant principalement de l’eau (c’est-à-dire au moins 50 % en poids d’eau, et de préférence au moins 80 % en poids d’eau, de façon encore plus préférentielle au moins 95 % en poids d’eau) et apte à se transformer en vapeur, et englobe ainsi de l’eau distillée, de l’eau courante du robinet, mais aussi différentes solutions aqueuses contenant des éléments cosmétiques, olfactifs, etc.

[0027] Lesdits moyens d’émission de vapeur sont avantageusement des moyens d’émission de vapeur (de préférence de vapeur d’eau) qui comprennent par exemple, comme illustré : un dispositif de vaporisation 5 de liquide pour générer, à partir de liquide (par exemple d’eau liquide), ledit flux de vapeur (de préférence de vapeur d’eau) destiné à être dirigé vers et sur les cheveux ; un dispositif d’alimentation 6 pour alimenter en liquide (de préférence en eau liquide) le dispositif de vaporisation 5.

[0028] Le dispositif de vaporisation 5 comprend par exemple une chambre de vaporisation 50 pourvue d’une entrée 501 d’alimentation en liquide et d’au moins une sortie 502 de vapeur. De préférence et comme illustré, le dispositif de vaporisation 5 comprend également un premier dispositif de chauffage 51 conçu pour chauffer la chambre de vaporisation 50 et ainsi transformer, au sein de la chambre de vaporisation 50, le liquide (qui est de préférence de l’eau liquide) en vapeur (de préférence en vapeur d’eau). Le premier dispositif de chauffage 51 est formé par exemple par des éléments résistifs capables de chauffer par effet Joule (par exemple un ou plusieurs éléments chauffants, ou thermistance(s), à « Coefficient de Température Positif » (CTP)), lesdits éléments résistifs étant avantageusement en contact avec ladite chambre 50. De préférence, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, le deuxième dispositif de chauffage 40 de l’élément chauffant 4 est distinct dudit premier dispositif de chauffage 51 de la chambre de vaporisation 50.

[0029] Ladite sortie 502 de vapeur est quant à elle avantageusement en communication fluidique avec l’air extérieur environnant, de préférence de façon permanente, par l’intermédiaire de préférence d’au moins une buse de projection de vapeur disposée du côté de la face avant 3A, comme cela sera décrit plus en détails dans ce qui suit. Par exemple, l’appareil de coiffure 1 comprend un dispositif de canalisation 52 de vapeur, par exemple en matériau souple, qui est préférentiellement distinct de la chambre de vaporisation 50 et est connecté d’un côté à la sortie 502 de vapeur et de l’autre côté auxdites buses de projection de vapeur. Ainsi chaque buse de projection de vapeur est en communication fluidique avec l’intérieur de la chambre 50 par l’intermédiaire dudit dispositif de canalisation 52 de vapeur.

[0030] Dans le mode de réalisation préférentiel illustré aux figures, la chambre de vaporisation 50 est maintenue en permanence à pression atmosphérique, ce qui évite de recourir à une soupape en sortie, du fait de l’absence de montée en pression de la vapeur au sein de la chambre 50 et de l’appareil 1. Parmi les avantages d’une telle conception, on peut noter l’absence de risque de surpression (et donc l’absence de nécessité de disposer de moyens pour prévenir ou gérer de telles surpressions), ainsi qu’un risque moindre d’éjection d’un flux de vapeur à une température trop élevée susceptible d’endommager et / ou brûler les cheveux. Ainsi, lorsque le flux de vapeur est un flux de vapeur d’eau, l’absence de pressurisation de la chambre 50 permet de faire en sorte que la température du flux de vapeur d’eau n’excède sensiblement pas 100 °C.

[0031] Ledit dispositif d’alimentation 6 comprend quant à lui par exemple un réservoir 60 pour stocker une quantité de liquide (de préférence de l’eau liquide) et une pompe 61 reliée audit réservoir 60 et audit dispositif de vaporisation 5. Le réservoir 60 est par exemple amovible, c’est- à-dire qu’il est détachable du corps principal de l’appareil 1 , ce qui permet de se passer d’une prise de terre pour l’alimentation électrique de l’appareil 1. A cette fin, le réservoir 60 est de préférence sensiblement à pression atmosphérique. Le recours à une pompe 61 associée à un réservoir 60 à pression atmosphérique, plutôt qu’à un réservoir pressurisé associé à une vanne, permet en outre une sécurité d’utilisation optimale et une fiabilité accrue en matière de maîtrise du débit. De préférence, ladite pompe 61 est une pompe péristaltique, qui permet une maîtrise très fine de débits faibles et de garantir des débits relativement constants.

[0032] L’appareil 1 est donc conçu, dans le mode de réalisation préférentiel illustré aux figures, pour soumettre les cheveux engagés par la tête 3 à un traitement thermo-mécanique à vapeur, selon lequel les cheveux sont simultanément soumis à : une action mécanique, du fait du brossage opéré par le déplacement de la face avant 3A (dont font préférentiellement saillie des picots de brossage 7) sur et contre les cheveux ; une action thermique, par contact et / ou proximité avec l’élément chauffant 4, lequel est avantageusement porté par la tête 3 ; et une action fluidique, qui est en l'espèce un traitement à la vapeur, consistant à soumettre à de la vapeur (et de préférence de la vapeur d’eau) les cheveux engagés par la tête 3 et en contact avec, et / ou à proximité de, l'élément chauffant 4.

[0033] La mise en oeuvre simultanée, et avantageusement combinée, de ces trois traitements (mécanique, thermique et à vapeur) permet avantageusement d’embellir, et / ou de soigner, et / ou de réparer les cheveux, et permet avantageusement également la mise en forme des cheveux, notamment en les disciplinant, en particulier dans les conditions spécifiques décrites dans ce qui suit.

[0034] Comme illustré, la pluralité de picot de brossage 7 inclut au moins, outre les picots chauffants 70 (facultatifs) et les picots isolants 72 (facultatifs également) précités, des picots à vapeur 71 intégrant chacun une buse de projection de vapeur permettant de projeter sur les cheveux un jet de vapeur contribuant à former le flux de vapeur susvisé. En d'autres termes, chaque picot à vapeur 71 incorpore une buse respective qui canalise la vapeur au sein du picot à vapeur 71 et assure l'évacuation de la vapeur hors dudit picot à vapeur 71 , sous la forme d'un flux élémentaire de vapeur qui contribue à former le flux de vapeur précité. Chaque buse de projection de vapeur est reliée à une source de vapeur, et en l'espèce à une source de vapeur d'eau, formée par exemple par le dispositif de vaporisation 5 et le dispositif d'alimentation 6 associé décrits dans ce qui précède. Par exemple, ladite sortie 502 de vapeur dont est pourvue la chambre de vaporisation 50 est reliée auxdites buses de projection de vapeur équipant respectivement lesdits picots à vapeur 71. Les picots à vapeur 71 contribuent ainsi à former lesdits moyens d'émission de vapeur. À cette fin et comme évoqué précédemment, chaque buse de projection de vapeur est avantageusement en communication fluidique avec l'intérieur de la chambre 50, par l'intermédiaire par exemple du dispositif de canalisation 52. Ainsi, les picots à vapeur 71 intègrent chacun une buse respective de projection de vapeur reliée à une source de vapeur pour soumettre les cheveux engagés par la tête 3 à un flux de vapeur. Les picots à vapeur 71 assument par conséquent, en plus de leur fonction mécanique de brossage, une fonction de pulvérisateur de vapeur, c’est-à-dire que chaque picot à vapeur 71 , avec sa buse intégrée, forme avantageusement un embout de pulvérisation de vapeur, ou en d’autres termes un picot-buse. Ainsi, grâce en particulier aux picots à vapeur 71 , le traitement mécanique des cheveux, sous l’effet un effort résistif généré par les cheveux à l’encontre des picots à vapeur 71 est combiné avec un traitement fluidique des cheveux (apport de vapeur via la buse de projection de vapeur des picots à vapeur 71 ) Le terme « combiné » s’entend ici au sens d’une réalisation simultanée desdits traitements mécanique et fluidique sur une même zone de cheveux. Ainsi une même portion de mèche de cheveux va subir simultanément, c’est-à-dire de manière concomitante, à la fois un traitement mécanique et traitement fluidique. Cela permet d’obtenir, une « double » action combinée et concentrée sur une même zone de cheveux. Cela permet d’accroître l’efficacité du traitement, et d’obtenir d’excellents résultats en matière de coiffure, d’embellissement et de soins des cheveux, tout en minimisant le nombre de passages nécessaires de l’appareil de coiffure 1 contre les cheveux.

[0035] De préférence, lesdits picots chauffant 70 incluent ladite pluralité de picots à vapeur 71 , ce qui signifie que chaque picot à vapeur 71 est avantageusement formé par l'un respectif desdits picots chauffants 70. En d'autres termes, dans ce mode de réalisation avantageux, certains des picots chauffants 70 sont pourvus d'une buse de projection de vapeur, afin de former un picot à vapeur 71 chauffant. Dans ce cas, les picots à vapeur 71 jouent également le rôle de picots chauffants 70, en plus de leur fonction de diffusion de vapeur, et ils sont eux aussi avantageusement chauffés au moins par conduction thermique au moyen du deuxième dispositif de chauffage 40 évoqué précédemment. Cela signifie que les picots à vapeur 71 contribuent, dans ce mode de réalisation préférentiel, à former à la fois l'élément chauffant 4 et les moyens d'émission de vapeur (de préférence de vapeur d’eau) précités. Ainsi, grâce auxdits picots à vapeur 71 , le traitement mécanique des cheveux, sous l’effet un effort résistif généré par les cheveux à l’encontre des picots à vapeur 71 est, plus avantageusement encore, combiné non seulement avec un traitement fluidique des cheveux (apport de vapeur via la buse de projection de vapeur des picots à vapeur 71 contribuant à former les moyens d'émission de vapeur) comme évoqué précédemment, mais également avec un traitement thermique des cheveux (apport de chaleur par les picots à vapeur 71 contribuant à former l’élément chauffant 4). Ainsi une même portion de mèche de cheveux va subir simultanément, c’est-à-dire de manière concomitante, à la fois un traitement mécanique, un traitement fluidique, et un traitement thermique. Cela permet d’obtenir, une « triple » action combinée et concentrée sur une même zone de cheveux. Cela permet d’accroître encore l’efficacité du traitement des cheveux par l’appareil de coiffure 1 , et d’obtenir ainsi des résultats encore meilleurs en matière de coiffure, d’embellissement et de soin des cheveux, tout en minimisant encore le nombre de passages nécessaires de l’appareil de coiffure 1 contre les cheveux.

[0036] Avantageusement, les picots à vapeur 71 sont formés par une seule et même première pièce monobloc 700, par exemple en aluminium ou en fonte d'aluminium. De façon encore plus préférentielle, et conformément au mode de réalisation illustré aux figures, les picots à vapeur 71 viennent de matière avec les picots chauffants 70, c'est-à-dire que dans ce cas les picots à vapeur 71 et les picots chauffants 70 sont avantageusement formés par une seule et même pièce d'un seul tenant. Par exemple, les picots à vapeur 71 et picots chauffants 70 sont formés par ladite première pièce monobloc 700 évoquée précédemment. Avantageusement, les picots à vapeur 71 sont, tout comme les picots chauffants 70, anodisés, pour leur permettre de conserver une surface lisse même lorsque leur température est élevée.

[0037] Avantageusement, chacun desdits picots chauffants 70 et / ou desdits picots à vapeur 71 présente, en section transversale, une forme sensiblement oblongue, comme illustré aux figures. Grâce à cette forme oblongue, qui confère aux picots concernés (picots chauffants 70 et / ou picots à vapeur 71 ) une forme sensiblement aplatie, en forme de patte, l'échange thermique avec les cheveux est optimisé puisque la forme plus large que longue des picots chauffants 70 confère une surface d'échange maximale lors du passage des cheveux contre les picots.

[0038] Comme exposé précédemment, les picots à vapeur 71 jouent également de préférence le rôle de picots chauffants, de sorte que dans ce cas il est préférable qu'ils présentent eux aussi en section transversale ladite forme sensiblement oblongue susvisée. En tout état de cause, chaque picot à vapeur 71 présente de manière préférentielle, comme illustré aux figures, deux faces opposées 71 C, 71 D, séparées par l'épaisseur du picot à vapeur 71 , lequel présente ainsi une forme sensiblement aplatie et allongée de patte ou languette. De préférence chaque picot à vapeur 71 présente un profil sensiblement aplati, en forme de lame ou de dent. [0039] La mise en œuvre d'une telle forme de picot à vapeur 71 , qui s’apparente à une languette sensiblement rigide avec deux faces 71 C, 71 D opposées s’élevant chacune à partir de la base 7A jusqu’au sommet libre 7B, permet non seulement de favoriser l'échange thermique avec les mèches de cheveux engagées par la tête 3 (notamment lorsque les picots à vapeur 71 sont formés par des picots chauffant 70), mais également de favoriser la diffusion de vapeur au sein des mèches de cheveux, comme cela ressortira plus en détails de la description qui suit.

[0040] Comme illustré aux figures, chaque buse de projection de vapeur, incorporée dans un picot à vapeur 71 respectif, est disposée pour projeter de la vapeur selon une direction de projection T qui est sensiblement sécante à ladite direction d'élévation Z-Z'. La direction de projection T matérialise la trajectoire de la vapeur immédiatement en sortie de buse, c’est-à-dire au niveau de l’interface entre chaque picot à vapeur 71 et l’air extérieur. Grâce à cette disposition spécifique de chaque buse de projection de vapeur, qui débouche du picot à vapeur 71 concerné de façon non parallèle à l'axe d'extension longitudinale dudit picot à vapeur 71 en question, la vapeur s’échappe hors de chaque picot à vapeur 71 avec une incidence qui n'est sensiblement pas perpendiculaire à la face avant 3A, ce qui permet non seulement de réduire le risque de brûlure du cuir chevelu lors de l'utilisation (la vapeur n’est pas éjectée en direction du cuir chevelu), mais assure également une projection de vapeur, en particulier de vapeur d'eau, directement au cœur de la mèche de cheveux engagée entre les picots de brossage 7 de la tête 3. Une telle diffusion s’avère particulièrement efficace puisqu'elle permet de traiter les mèches de cheveux latéralement sur au moins une partie de leur hauteur. Cela contribue également à ne pas gaspiller de la vapeur puisque cette dernière est émise directement au cœur des cheveux et n’est donc pas perdue à l’air libre.

[0041] De façon préférentielle, la direction de projection T est sensiblement perpendiculaire à la direction d'élévation Z-Z'. Grâce à cette disposition, la vapeur sort de chaque picot à vapeur 71 avec une incidence qui est avantageusement sensiblement parallèle au plan moyen d'extension de la face avant 3A, c’est-à-dire avantageusement parallèle à l’axe longitudinal central X-X', perpendiculaire à la direction d’élévation Z-Z’, ce qui permet de réduire de façon drastique le risque de brûlure du cuir chevelu ou d’inconfort lors de l'utilisation, tout en favorisant de manière significative la pénétration et la diffusion de la vapeur au sein des mèches de cheveux disposées entre les picots à vapeur 71 lors de leur engagement par la tête 3. Le gaspillage de vapeur qui ne rencontrerait pas de cheveux est encore réduit.

[0042] Avantageusement, chaque buse de projection de vapeur comprend au moins une bouche de projection de vapeur de forme allongée s'étendant longitudinalement selon ladite direction d'élévation Z-Z'. De préférence, chaque bouche de projection de vapeur est formée par au moins un orifice oblong 710, qui présente par exemple une forme de fente ovale ou rectangulaire comme illustré aux figures. En l'espèce, chaque orifice oblong 710 s'étend longitudinalement parallèlement à la direction d'élévation Z-Z', c'est-à-dire sur la hauteur H1 , ou une portion HO de la hauteur H1 , du picot à vapeur 71 concerné. Alternativement, chaque bouche de projection de vapeur est formée par au moins une pluralité d'orifices étagés selon ladite direction d'élévation Z-Z'. La mise en oeuvre d'une bouche de projection de vapeur de forme allongée qui s'élève au droit de la face avant 3A, le long du picot à vapeur 71 qui l’intègre, permet d'améliorer de manière significative la diffusion de la vapeur au sein des cheveux, en permettant de soumettre les mèches de cheveux à un flux de vapeur qui pénètre latéralement les mèches sur leur hauteur, et sur au moins une certaine hauteur, voire avantageusement sur toute la hauteur, de la mèche de cheveux au contact du picot à vapeur 71 . Ceci conduit à un traitement particulièrement efficace des cheveux, conduisant à des résultats remarquables en matière de réduction des défauts surfaciques et de brillance. En effet, grâce à cette construction remarquable, une grande majorité de la vapeur rencontre le cheveu, maximisant alors l’efficacité du traitement et minimisant le gaspillage de la vapeur.

[0043] Avantageusement, la buse de projection de vapeur débouche sur les deux faces 71 C, 71 D opposées que présente avantageusement chaque picot vapeur 71. Dans ce cas, chaque bouche de projection de vapeur débouche à la fois sur lesdites deux faces 71 C, 71 D opposées, auquel cas la vapeur est projetée de chaque côté du picot à vapeur 71 , à partir de chacune desdites deux faces 71 C, 71 D opposées, au droit et vers l'extérieur de ces dernières. Grâce à cette disposition spécifique permettant une diffusion de vapeur latérale de chaque côté des picots à vapeur 71 , la diffusion de la vapeur au sein des mèches de cheveux est encore améliorée, favorisant ainsi la soumission au flux de vapeur de l'ensemble de la mèche de cheveux en cours de brossage, ce qui permet un traitement efficace. De façon préférentielle, chaque bouche de projection de vapeur inclut une première ouverture allongée et une deuxième ouverture allongée s’ouvrant respectivement sur chacune des deux faces 71 C, 71 D opposées du picot à vapeur 71 concerné. Lesdites deux ouvertures formant la bouche communiquent avec un canal 711 qui est ménagé au sein de chaque picot à vapeur 71 et qui est mis en communication fluidique, par le biais du dispositif de canalisation 52, avec la sortie 502 de vapeur de la chambre de vaporisation 50. La vapeur générée au sein de la chambre de vaporisation 50 peut ainsi s'échapper par la sortie 502 de vapeur pour emprunter ensuite le canal 711 ménagé au sein de chaque picot à vapeur 71 , et enfin s'échapper à l'air libre de chaque côté de chaque picot à vapeur 71 , par la bouche de projection de vapeur qui débouche avantageusement sur chacune des deux faces opposées de chaque picot à vapeur 71 .

[0044] Afin d'optimiser cet effet de pénétration de la vapeur sur la hauteur des mèches par le côté de ces dernières, chaque bouche de projection de vapeur s'étend, selon la direction d'élévation Z-Z', sur une hauteur H0 correspondant au moins à la moitié, et de préférence au moins aux deux tiers, de la hauteur H1 du picot à vapeur 71 qui intègre la buse de projection de vapeur dont elle fait partie. De préférence, la hauteur H1 des picots à vapeur 71 est comprise entre 6 mm et 15 mm, de façon préférentielle entre 8 mm et 12 mm, et de façon encore plus préférentielle entre 10 mm et 12 mm. Le recours à des picots à vapeur 71 présentant une hauteur H1 comprise dans les plages préférentielles précitées, de préférence en combinaison avec le recours à des bouches de projection de vapeur s'étendant sur au moins la moitié, et de préférence au moins les deux tiers, de ladite hauteur H1 du picot à vapeur 71 , permet une diffusion particulièrement efficace de la vapeur sur sensiblement toute la hauteur de la mèche engagée par la tête 3, ce qui favorise la réduction des défauts surfaciques et l’amélioration de la brillance des cheveux concernés.

[0045] L'appareil de coiffure 1 est avantageusement conçu pour se trouver dans un mode de fonctionnement opérationnel EN, c'est-à-dire un mode de fonctionnement normal, nominal, dans lequel des paramètres de fonctionnement de l'appareil de coiffure 1 , et éventuellement tous les paramètres de fonctionnement de l'appareil de coiffure 1 , sont, en l’absence d’intervention positive de l’utilisateur, sensiblement constants, ou ne varient pas selon une grande amplitude, ou encore varient automatiquement selon un motif périodique (sinusoïdal ou en créneaux par exemple) qui peut correspondre par exemple à un flux de vapeur pulsé. En d'autres termes, le mode de fonctionnement opérationnel EN correspond à un régime stationnaire, de croisière, de l'appareil de coiffure 1 . Avant de se trouver dans le mode de fonctionnement opérationnel EN en question, l'appareil 1 est par exemple conçu pour se trouver dans un mode de fonctionnement transitoire ET durant lequel un, ou plusieurs, ou tous, les paramètres de fonctionnement de l'appareil de coiffure 1 évoluent, de préférence continûment et progressivement, jusqu'à atteindre par exemple leurs valeurs nominales correspondant au mode de fonctionnement opérationnel EN précité. Ainsi, lors de la mise en route de l'appareil 1 , qui correspond par exemple à une alimentation électrique de ce dernier (de préférence contrôlée par un interrupteur), l'appareil 1 se trouve tout d'abord dans le mode de fonctionnement transitoire ET, pendant lequel l'élément chauffant 4 monte progressivement en température, de même que les organes dédiés des moyens d'émission de vapeur (premier dispositif de chauffage 51 ). Le mode de fonctionnement transitoire ET est ensuite suivi du mode de fonctionnement opérationnel EN, dans lequel demeure l'appareil 1 jusqu'à ce qu'il soit par exemple mis hors tension (fin de l'alimentation électrique) par l’utilisateur. Le passage du mode de fonctionnement transitoire ET au mode de fonctionnement opérationnel EN s'effectue de préférence automatiquement, sans intervention positive de l'utilisateur, lequel peut toutefois être prévenu de l'atteinte du mode de fonctionnement opérationnel EN par tout moyen de signalisation adapté (signal lumineux / ou sonore, jet de vapeur, etc.). Cela permet d’assurer un fonctionnement optimal de l’appareil de coiffure 1 sans avoir à demander une quelconque intervention à l’utilisateur. Par exemple, l'appareil 1 se trouve dans le mode de fonctionnement opérationnel EN une fois qu'une durée prédéterminée s'est écoulée à partir de la mise en route (alimentation électrique) de l'appareil 1. La durée prédéterminée en question, qui peut éventuellement dépendre de certaines caractéristiques techniques de l'appareil 1 (puissance électrique par exemple) est avantageusement comprise entre 10 s et 60 s, sans que cette plage ne soit bien sûr limitative. Alternativement, ladite durée prédéterminée pourrait être remplacée ou complétée par une mesure de température de la chambre de vaporisation 50 afin de s’assurer que cette dernière est bien à une température garantissant la vaporisation du liquide.

[0046] Avantageusement, lorsque l'appareil 1 se trouve dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, lesdits picots chauffants 70 présentent une première température superficielle (c’est-à-dire une température de surface), dont la valeur est par exemple au moins égale à 110 °C, tandis que le flux de vapeur d'eau émis par les orifices 710 de projection de vapeur présente un débit massique dont la valeur est au moins égale à 0,5 g/min, et est de préférence au moins égale à 0,8 g/min. Cela signifie que dans le mode de fonctionnement opérationnel EN en question, la surface de l'élément chauffant 4, formé par les picots chauffant 70 et éventuellement les picots à vapeur 71 qui sont destinés à venir au contact des cheveux lors de l'engagement de ces derniers par la tête 3, présente une température correspondant à ladite première température superficielle. Simultanément, la valeur du débit massique dudit flux de vapeur d'eau émis par l'appareil de coiffure 1 , de préférence au niveau de la tête 3, est supérieure ou égale à 0,5 g/min. De préférence, lorsque l'appareil de coiffure 1 se trouve dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, les picots isolants 72 présentent une deuxième température superficielle (c’est-à-dire une température de surface) dont la valeur est inférieure à celle de ladite première température superficielle. De préférence, la valeur de ladite deuxième température superficielle en mode de fonctionnement opérationnel EN est suffisamment basse pour éviter tout risque de brûlure ou d'inconfort lorsque les picots isolants 72 viennent au contact, par leur sommet, du cuir chevelu de l'utilisateur.

[0047] Le débit massique précité est avantageusement déterminé en calculant la différence de masse du réservoir 60 pendant une durée prédéterminée en mode de fonctionnement opérationnel EN. En d’autres termes, on utilise avantageusement la pesée et la mesure du temps pour déterminer le débit massique. La masse et la différence de masse du réservoir 60 peuvent être déterminées facilement et avec précision avec des instruments de pesage courants, en effectuant plusieurs mesures dont les résultats sont par exemple moyennés. En pratique, le réservoir 60 rempli d'eau est pesé. La balance est ensuite tarée avant de retirer le réservoir 60 du plateau de la balance. Puis, après le test (appareil 1 fonctionnant en mode de fonctionnement opérationnel EN pendant une durée prédéterminée, par exemple égale à deux minutes), le réservoir 60 - qui contient maintenant moins d'eau - est pesé à nouveau sur la balance déjà tarée. Ceci permet donc de mesurer la différence de poids/masse avant et après le test comme une valeur négative. Bien entendu, on utilisera dans ce cas une balance adaptée au pesage différentiel, permettant de mesurer une valeur différentielle négative, ce qui est le cas de la plupart des balances de laboratoire disponibles. Le recours à un pesage différentiel comme décrit ci- avant, s’il s’avère particulièrement simple et pratique, n’est bien entendu pas la seule possibilité pour déterminer le débit massique et on pourra utiliser des méthodes mettant en oeuvre d’autres types de capteur. On notera enfin et par ailleurs que pour un liquide tel que l’eau, dont la densité est connue et constante, une mesure de la masse reflète une mesure du volume. Par conséquent, une mesure de la masse d’eau liquide déplacé par une pompe en un temps donné (masse par unité de temps) est également équivalente à une mesure du débit (volume par unité de temps) de la pompe. Dans le cas où, en mode de fonctionnement opérationnel EN, le flux de vapeur est pulsé, de sorte que ledit débit massique varie de façon cyclique, périodique, selon par exemple un motif en créneaux, on pourra le cas échéant mesurer une valeur moyenne et/ou par exemple exclure des mesures les périodes de temps correspondant sensiblement à une absence de flux.

[0048] L'invention a permis de mettre en évidence que l'apport simultané de chaleur et de vapeur d'eau, en particulier avec une projection de vapeur d’eau selon une incidence T sensiblement perpendiculaire à la direction d’extension longitudinale (direction d’élévation Z-Z’) des picots à vapeur 71 , sur une fraction H0 significative de la hauteur H1 dudit picot à vapeur 71 , de préférence avec les valeurs spécifiques de température et de débit massique retenues et exposées dans ce qui précède, permet de réduire de façon significative le nombre de défauts de surface des cheveux, sur les écailles de ce dernier. Les cheveux, du fait de cette réduction du nombre de défauts, présentent ainsi une surface plus lisse, qui reflète la lumière de façon plus homogène, à la manière d'une réflexion spéculaire, ce qui fait apparaître les cheveux plus brillants. Du fait de cette réduction de défauts, les cheveux présentent en outre moins de points d'accroche, c'est-à-dire qu'ils sont moins susceptibles de s'accrocher entre eux et apparaissent sensoriellement plus doux.

[0049] De préférence, les picots de brossage 7 sont répartis sur la face avant 3A selon un motif de distribution, correspondant par exemple à une pluralité de rangées parallèles à l’axe longitudinal central X-X’, qui présente un plan P de symétrie central. Avantageusement, le plan P passe par ledit axe longitudinal central X-X’ et est parallèle à ladite direction d’élévation Z-Z’. Un tel agencement symétrique facilite l'utilisation de l’appareil 1 , ce dernier formant ainsi un appareil 1 avantageusement ambidextre, utilisable aussi bien par un utilisateur de la main droite ou de la main gauche, mais aussi sur le côté gauche ou sur le côté droit de la tête de l’utilisateur tout en conservant avantageusement une gestuelle de déplacement relatif / de traitement identique : typiquement de la racine vers la pointe des cheveux. Un tel agencement symétrique contribue également à simplifier la fabrication industrielle de l'appareil de coiffure 1. [0050] Avantageusement, lesdits picots chauffants 70 sont agencés selon une pluralité de rangées primaires, tandis que lesdits picots isolants 72 sont agencés selon une pluralité de rangées secondaires, lesdites rangées primaires et secondaires étant disposées en alternance.

[0051] Dans ce mode de réalisation préférentiel, qui est illustré aux figures, ladite pluralité de rangées est ainsi formée par une alternance de rangées primaires formées exclusivement de picots chauffants 70 et de rangées secondaires formées exclusivement de picots isolants 72. Ainsi, deux rangées primaires de picots chauffants 70 sont avantageusement séparées par une rangée secondaire de picots isolants 72, et réciproquement deux rangées secondaires de picots isolants 72 sont avantageusement séparées par une rangée primaire de picots chauffants 70. Cette disposition en alternance des picots chauffants 70 et picots isolants 72, avec de préférence un décalage longitudinal entre toutes les rangées adjacentes comme évoqué précédemment, permet de plaquer de manière optimale les cheveux engagés par la tête 3 sur les picots chauffants 70, améliorant ainsi le transfert thermique au sein des cheveux, ce qui contribue à un effet d'embellissement, tout en permettant de les démêler efficacement.

[0052] Avantageusement, ladite pluralité de rangées comprend une rangée mixte incluant au moins d'une part une pluralité desdits picots isolants 72 et d'autre part une pluralité desdits picots à vapeur 71 , lesdits picots isolants 72 et picots à vapeur 71 étant disposés en alternance au sein de ladite rangée mixte. Cela signifie que dans la direction longitudinale matérialisée par l'axe central X-X', chaque picot isolant 72 de la rangée mixte est adjacent à au moins un picot à vapeur 71 de la rangée mixte, tandis que réciproquement chaque picot à vapeur 71 de la rangée mixte est adjacent à au moins un picot isolant 72 de la rangée mixte. Cette configuration permet de confiner les jets de vapeur issus de chaque picot vapeur 71 , de chaque côté de ces derniers, et de favoriser ainsi une diffusion optimale de la vapeur à travers les mèches de cheveux engagées par la tête 3. En outre, l’alternance, au sein de la rangée mixte, de picots à vapeur 71 et de picots isolants 72 permet un excellent compromis entre l'efficacité et la taille de la chambre de vaporisation 50. Le recours à un motif alterné permet en effet de mettre en oeuvre un nombre limité de picots à vapeur 71 (nombre dont dépend la taille de la chambre de vaporisation 50) tout en conservant un pas approprié entre les picots adjacents de la rangée mixte, garant de l'efficacité du transfert de vapeur et de chaleur.

[0053] Avantageusement, la rangée mixte est centrée sur la tête 3. Cela signifie que le plan P de symétrie central précité passe par lesdits picots à vapeur 71. Cette caractéristique selon laquelle les picots à vapeur 71 sont disposés sensiblement au centre de la face avant 3A présente différents avantages. Un premier avantage réside dans la sécurité d'utilisation : une émission de vapeur localisée au centre de la face avant 3A permet en effet de limiter les risques de brûlure. Un autre avantage réside dans le fait que la vapeur d'eau peut agir plus efficacement sur les cheveux car elle peut moins facilement s'échapper que si elle était émise en périphérie de la tête 3.

POSSIBILITE D’APPLICATION INDUSTRIELLE

[0054] L’invention trouve son application industrielle dans la conception et la fabrication d’appareils de coiffure, par exemple à usage domestique, destinés à assurer une mise en forme, un embellissement et / ou une amélioration de la santé des cheveux, et plus précisément d’appareils de coiffure électroportatifs du genre brosses de coiffure, brosses démêlantes, brosses lissantes ou lisseurs.