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Patent Searching and Data


Title:
IMPROVED SIDESTREAM OR MAINSTREAM OROPHARYNGEAL OR NASOPHARYNGEAL CANNULA
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2016/150865
Kind Code:
A1
Abstract:
An oropharyngeal or nasopharyngeal cannula (1) comprising a body (2) having a curved tubular portion (4) to be inserted into the mouth or a nostril of a patient and a flange (3) suitable for resting on the lips or on the base of the nostril of the patient, the cannula comprising a main conduit (5) and at least first and second auxiliary conduits (6, 7) formed in the body and extending through the flange to the main conduit, said cannula comprising, on a middle part (42) of the tubular portion, a series of peripheral openings (78) for opening the second auxiliary conduit on the outside of the tubular portion, thus making it possible to inject oxygen into the buccal or nasal cavity in order for it to be heated and humidified by the mucosal structures.

Inventors:
OZENNE JEAN-CHRISTOPHE (FR)
Application Number:
PCT/EP2016/056004
Publication Date:
September 29, 2016
Filing Date:
March 18, 2016
Export Citation:
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Assignee:
DELTAMEDICS (FR)
International Classes:
A61M16/04
Domestic Patent References:
WO2013189763A12013-12-27
WO2014140162A12014-09-18
WO2014140163A12014-09-18
Foreign References:
US20140323896A12014-10-30
US20120080037A12012-04-05
US20070095347A12007-05-03
US20080000481A12008-01-03
US20070267024A12007-11-22
US20080308108A12008-12-18
US4821715A1989-04-18
EP1188457A12002-03-20
US3802431A1974-04-09
Attorney, Agent or Firm:
CASALONGA (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Canule oro- ou naso-pharyngée ( 1 ) comprenant un corps (2) comportant une portion tubulaire (4) incurvée pour être insérée dans la bouche ou une narine d'un patient et d'une collerette (3) apte à reposer sur les lèvres ou sur la base de la narine du patient, la canule ( 1 ) comprenant un conduit principal (5) formant un passage fluidique entre la co llerette (3) et la portion tubulaire (4) du corps (2), et au moins un premier et un second conduits auxiliaires (6 et 7) formés dans le corps (2) et s ' étendant dans la co llerette (3) jusque dans le conduit principal (5), le second conduit auxiliaire (7) s ' étendant au moins partiellement dans la portion tubulaire (4) avant de déboucher dans le conduit principal (5), caractérisé en ce qu' elle comprend, sur une partie médiane (42) de la portion tubulaire (4), une série d' orifices périphériques (78) réalisés dans la portion tubulaire (4) sur une portion en regard du second conduit auxiliaire (7) pour faire déboucher le second conduit auxiliaire (7) à l ' extérieur de la portion tubulaire (4) via les orifices périphériques (78) .

2. Canule ( 1 ) selon la revendication 1 , dans laquelle le premier conduit auxiliaire (6) s ' étend uniquement dans la collerette (3) et débouche sur un orifice d' entrée (60) en regard du conduit principal (5), et la co llerette (3) comprend une butée (B) en saillie dans le conduit principal (5) disposée en bordure de l'orifice d' entrée (60) du premier conduit auxiliaire (6) pour dévier une fraction de l ' air expiré par le patient au travers du conduit principal (5) vers le premier conduit auxiliaire (6) au travers de l ' orifice d' entrée (60) .

3. Canule ( 1 ) selon l'une des revendications 1 ou 2, dans laquelle chaque conduit auxiliaire (6, 7) débouche dans la co llerette (3) sur un orifice d' entrée/sortie (64, 74) disposé radialement sur la co llerette (3) de sorte que les orifices d' entrée/sortie (64, 74) soient orientés latéralement de part d' autre respectivement de la bouche ou de la narine du patient lorsque la canule ( 1 ) est installée sur le patient.

4. Canule naso-pharyngée ( 1 ) selon la revendication 3 , dans laquelle la direction entre chaque orifice d' entrée/sortie (64, 74) et l'axe du conduit principal (5) forme un angle (d) compris entre -10° et 20°, et plus particulièrement entre 0° et 10°, avec un axe orthogonale à l'axe du nez du patient lorsque la canule (1) est installée sur le patient.

5. Canule oro-pharyngée (1) selon la revendication 3, dans laquelle la direction entre chaque orifice d'entrée/sortie (64, 74) et l'axe du conduit principal (5) forme un angle compris entre 0° et 30°, et plus particulièrement entre 10° et 20°, avec un axe passant par les commissures des lèvres du patient lorsque la canule (1) est installée sur le patient.

6. Canule (1) selon la revendication 5, dans laquelle chaque orifice d'entrée/sortie (64, 74) est raccordé à un conduit auxiliaire (6, 7) via une portion (63, 73) de conduit auxiliaire (6, 7) s'étendant radialement dans la collerette (3) en formant un angle compris entre 0° et 20° et plus particulièrement un angle d'environ 10° avec le plan défini par la surface de la collerette (3) de manière à orienter l'orifice d'entrée/sortie correspondant (64, 74) vers le visage du patient.

7. Canule (1) selon l'une des revendications 3 à 6, comprenant en outre à chaque orifice d'entrée/sortie (64/74) disposé radialement sur la collerette (3) une portion (F) en saillie de la collerette (3) formant un fourreau apte à recevoir et maintenir en position des tubes souples d'injection/extraction (8,9).

8. Canule (1) selon l'une des revendications 3 à 7, comprenant deux tubes souples d'injection/extraction (8, 9) aptes à être passés derrières les oreilles du patient lorsque la canule (1) est installée sur le patient, une première extrémité de chaque tube (8, 9) étant connectée à un orifice d'entré/sortie (64, 74).

9. Canule (1) selon la revendication 8, comprenant une bague de serrage apte à maintenir les deux tubes (8, 9) ensemble et à coulisser le long des deux tubes (8, 9) de manière à maintenir la canule (1) en place lorsqu'elle est installée sur le patient et que chaque tube (8, 9) passe derrière une oreille.

10. Canule (1) selon l'une des revendications 8 ou 9, dans laquelle une seconde extrémité des tubes d'injection/extraction (8, 9) comprend des moyens de connexion à des appareils d'injection ou d'extraction.

11. Canule (1) selon l'une des revendications 1 à 10, dans laquelle le second conduit auxiliaire (7) comprend un orifice d'entrée (74) connecté à un tube d'injection (9) de dioxygène dans les voies respiratoires du patient, et le premier conduit auxiliaire (6) comprend un orifice de sortie (64) connecté à un tube d'extraction (8) de gaz expirés par le patient pour réaliser une mesure capnographique.

12. Canule (1) selon la revendication 11, dans laquelle le tube d'injection (9) de dioxygène est configuré pour délivrer de l'oxygène refroidi ou un mélange gazeux refroidi, et la série d'orifices périphériques (78) est disposée dans la portion tubulaire (4) de manière à avoir les orifices orientés vers le haut de la cavité buccale ou nasale une fois la canule (1) insérée dans la bouche ou une narine du patient.

13. Canule (1) selon l'une des revendications 1 à 12, dans laquelle le premier conduit auxiliaire (6) comprend une section de forme oblongue au moins sur la portion tubulaire (4) du corps (2).

14. Canule (1) selon l'une des revendications 1 à 13, dans laquelle au moins un des conduits auxiliaires (6, 7) comprend un orifice (60, 70) débouchant dans le conduit principal (5) possédant une forme tronconique avec une section plus grande que la section moyenne du conduit auxiliaire (6, 7).

15. Canule (1) selon l'une des revendications 1 à 14, dans laquelle la portion tubulaire (4) présente une extrémité libre (41) et une extrémité (42) solidaire de la collerette (3), l'extrémité libre (41) de la portion tubulaire (4) du corps (2) étant dotée d'une forme arrondie.

16. Canule (1) selon l'une des revendications 1 à 15, dans laquelle le corps (2) est réalisé en un matériau plastique souple et glissant.

Description:
CANULE ORO- OU NASO-PHARYNGEE SIDESTREAM OU MAINSTREAM AMELIOREE

L 'invention concerne un dispositif de libération des voies aériennes d'un patient, plus particulièrement une canule oro- ou naso- pharyngée permettant une inj ection de dioxygène ainsi qu'une mesure capnographique.

Une canule est un tube droit ou recourbé, souple ou rigide, permettant le passage d'un fluide tel que de l ' air ou un liquide à travers un orifice.

Une canule oro- ou naso-pharyngée est utilisée en médecine pour maintenir ouvertes les voies aériennes d'un patient inconscient, par exemple un patient sous anesthésie ou un patient plongé dans un coma, et plus particulièrement pour maintenir la perméabilité des voies respiratoires avec l ' hypopharynx et pour faciliter l'élimination des sécrétions trachéobronchiques .

Une canule naso-pharyngée se présente généralement sous la forme d'un tube souple en matière plastique comportant deux parties .

Une première partie est légèrement incurvée et souple, ou semi-rigide, de manière à suivre le trajet de la cavité nasale jusqu' au pharynx, et libérer ainsi un canal jusqu' à son pharynx. L ' extrémité libre de la première partie vient se placer en arrière de la base de la langue, au-dessus de l ' épiglotte . De cette manière, un passage d' air est maintenu vers les poumons .

Une seconde partie comprend une co llerette qui repose sur l ' entrée de la narine du patient une fois la canule en place et qui évite toute progression excessive de la canule.

Une canule oro-pharyngée quant à elle se présente généralement sous la forme d 'une canule de Guedel ou de Berman. La canule de Guedel est formée d'un tube semi-rigide en matière plastique comportant deux parties, un tube et une collerette.

Une première portion du tube est incurvée de manière à suivre le traj et de la cavité buccale jusqu' au pharynx. Sa forme permet notamment d' avancer le massif lingual, éloignant celui-ci de la paroi postérieure du pharynx, et de libérer ainsi un canal entre la langue et le palais du patient jusqu' à son pharynx. De cette manière, un passage d' air est maintenu vers les poumons, et la langue est maintenue en position pour ne pas qu' elle s ' affaisse vers l ' arrière sur l ' épiglotte et n' obstrue les voies respiratoires, notamment lorsque le patient inconscient est allongé sur le dos .

Une seconde partie du tube est droite et armée à l' intérieur d'un anneau rigide destinée à être au niveau de la zone dentaire. La rigidité de cette zone permet de conserver l 'orifice ouvert lorsque la canule est placée entre les dents en évitant qu'un patient intubé n' obstrue par exemple un tube orotrachéal par morsure.

La co llerette est configurée pour reposer sur les lèvres du patient une fois la canule en place.

Il existe plusieurs tailles de canule oro- ou naso-pharyngée. Les tailles varient entre l ' enfant et l ' adulte. Leur taille est exprimée principalement en fonction du diamètre interne de la canule. Pour les canules oro-pharyngée, les tailles varient également en fonction de la distance entre la commissure labiale et l' angle de la mâchoire chez l ' enfant et l' adulte. Chez l ' adulte, on peut aussi utiliser la distance comprise entre la commissure des lèvres et le lobe de l ' oreille.

Lors d'une opération sous anesthésie, un masque facial est généralement utilisé pour inj ecter du dioxygène au patient via le conduit de la canule naso-pharyngée. L 'utilisation d'un masque gêne cependant l ' accès au visage du patient en cas de besoin.

De plus, l'utilisation d'un masque entraîne une mise en place complexe pour pouvoir réaliser une capnographie de l ' air expiré par le patient et cette capnographie est souvent imprécise.

La capnographie est une mesure de la concentration ou de la pression partielle de dioxyde de carbone dans l ' air expiré par un patient. De telles mesures sont très utilisées sur des patients sous anesthésie . La présence de dioxyde de carbone dans l ' air expiré sur plusieurs expirations par un patient venant d' être intubé permet notamment de confirmer que le tube endotrachéal est bien dans la trachée.

La capnographie permet par ailleurs d' obtenir une mesure indirecte de la pression partielle de dioxyde de carbone dans le sang artériel. Cette information permet d' évaluer l ' état circulatoire du patient. La capnographie reflète de manière directe la capacité d' élimination du dioxyde de carbone par les poumons du patient, et de manière indirecte, la production de dioxyde de carbone par les tissus et son transport jusqu' aux poumons.

Elle permet de détecter très tôt des signes de déficiences respiratoires telles qu'une hypoventilation, ou une déconnexion d'un circuit ou d'un tube dans l ' œsophage. Lors d'une opération sous anesthésie, la capnographie permet de fournir des informations, telles que la fréquence et la régularité de ventilation, plus utiles que celle fournies par un oxymètre.

Elle fournit une méthode de détection rapide de conditions critiques, comme un tube trachéal mal positionné, un défaut de ventilation, un défaut circulatoire, et de prévenir des complications irréversibles .

Pour réaliser à la fois une inj ection de dioxygène et un prélèvement des gaz expirés par le patient pour réaliser une mesure du taux de dioxyde de carbone en s ' acquittant de l'utilisation d'un masque facial gênant, il est connu du document US 2007/0095347 un dispositif naso-pharyngé adapté.

Cependant, un tel dispositif n'utilise pas une canule nasopharyngée si bien que les voies respiratoires peuvent être obstruées, ce qui ne permet pas de garantir une inj ection d' oxygène optimale et un prélèvement de dioxyde de carbone dans les meilleures conditions .

Par ailleurs, le dispositif mis en œuvre est, d'une part, lourd et très encombrant au niveau de la zone nasale du patient, et d' autre part, présente un harnachement complexe sur le patient.

Il est par ailleurs connu du document US 2008/000048 1 un dispositif oro-pharyngé de forme adaptée pour être inséré dans la bouche d'un patient. Le dispositif comprend un corps comportant au moins deux canaux s ' étendant dans le corps pour former deux passages d' air au travers desquels peut être inj ecté du dioxygène d'une part, et peut être extrait du dioxyde de carbone d' autre part. Les canaux sont formés dans le corps du dispositif qui comprend une co llerette sur la portion proximale pour empêcher que le dispositif ne soit introduit trop profondément dans la bouche.

Ces dispositifs, uniquement oro-pharyngés, ne présentent pas de moyens de fixation simple et rapide sur le patient permettant son maintien sur le patient une fois le dispositif installé dans la bouche du patient, tout en permettant une extraction rapide du dispositif dans le cas où le patient se réveille ou dans un cas où une intubation est nécessaire.

Il est également connu des documents US 2007/267024, US 2008/308 108 , US 4 82 1 71 5 et EP 1 1 88 457 un dispositif oro- ou - nasopharyngé adapté pour former un passage de gaz à inhaler dans lequel est logée une paire de conduits adaptés pour être glissés dans le ou les passage(s) interne(s) pour injecter du dioxygène, sur une portion proximale notamment, et prélever du gaz expiré, sur une portion distale notamment, pour mesurer le taux de C0 2 .

Ces dispositifs ne présentent pas non plus de moyens de fixation simple et rapide sur le patient permettant son maintien sur le patient une fois le dispositif installé dans la bouche ou le nez du patient, tout en permettant une extraction rapide du dispositif dans le cas où le patient se réveille ou dans un cas où une intubation est nécessaire.

Ces dispositifs présentent également l ' inconvénient d' être en plusieurs parties, une partie composée de la canule et une partie composée des tubes d' inj ection et d' extraction à insérer. Le temps supplémentaire d ' assemblage peut être critique en situation d 'urgence notamment.

Une canule oro- ou naso-pharyngée doit être installée et fixée sur le patient de sorte que celui-ci puisse la retirer au besoin, notamment dans le cas d'un réveil du patient. La fixation de la canule permet de maintenir en position le dispositif, mais cette fixation doit être amovible facilement.

Une canule oro-pharyngée telle qu'une canule de Guedel peut provoquer un vomissement chez un patient conscient. Un patient reprenant conscience va spontanément recracher la canule lorsqu' il retrouvera le réflexe de la toux. Elle peut aussi être remplacée à un moment par un dispositif d' intubation

Une canule naso-pharyngée est le plus souvent mise en place durant la période de récupération postanesthésie pour faciliter la toilette bronchique, ainsi que dans des cas où le patient est semi- conscient. Bien qu'une canule naso-pharyngée soit généralement mieux supporter par un patient qu'une canule oro-pharyngée de type Guedel, certains patients peuvent ressentir une gêne plus ou moins prononcée pouvant entraîner un retrait de la canule naso-pharyngée en urgence.

Il est aussi connu du document US 3 802 43 1 une canule nasale d' inj ection de dioxygène dans les narines du patient. Le dispositif se compose d'une petite canule placée à l ' entrée de chaque narine pour inj ecter du dioxygène dans chaque narine à l ' aide de tubes connectées aux canules et suffisamment souples pour être passées derrière les oreilles du patient une fois le dispositif en place sur le patient.

Cependant, un tel dispositif ne présente pas de canule naso- pharyngée et ne permet que l 'inj ection d'un fluide dans la cavité nasale ou à l' entrée des narines .

Par ailleurs, l' inj ection de dioxygène directement dans le pharynx du patient présente des inconvénients, notamment l ' assèchement de la muqueuse, pouvant mener à la lésion de celle-ci.

L 'invention vise à pallier les inconvénients mentionnés ci- dessus en fournissant une canule oro- ou naso-pharyngée adaptée pour permettre une inj ection d' oxygène optimisée et un prélèvement d' air expiré pour la réalisation d'une mesure capnographique, et pour être fixée sur le patient notamment à l ' aide des tubes d' inj ection/extraction la canule en place sur le patient. Selon un aspect de l' invention, il est proposé une canule oro- ou naso-pharyngée comprenant un corps comportant une portion tubulaire incurvée pour être insérée dans la bouche ou une narine d 'un patient et dune collerette apte à reposer sur les lèvres ou la base de la narine du patient, la canule comprenant un conduit principal formant un passage de fluide entre la co llerette et la portion tubulaire du corps, et deux conduits auxiliaires formés dans le corps et s ' étendant de la co llerette jusque dans le conduit principal, le second conduit auxiliaire s ' étendant au moins partiellement dans la portion tubulaire avant de déboucher dans le conduit principal.

La base de la narine du patient comprend la columelle et l ' aile narinaire de la narine.

Selon une caractéristique générale de l' invention, La canule comprend, sur une partie médiane de la portion tubulaire, une série d' orifices périphériques réalisés dans la portion tubulaire sur une portion en regard du second conduit auxiliaire pour faire déboucher le second conduit auxiliaire à l ' extérieur de la portion tubulaire via les orifices périphériques.

La partie médiane de la portion tubulaire est située entre l ' extrémité libre de la portion tubulaire et sa portion so lidaire de la co llerette. La partie médiane de la portion tubulaire de la canule oro- ou naso-pharyngée est la partie destinée à être située dans la cavité buccale ou nasale une fois la canule en place sur le patient.

Les orifices périphériques prévus au milieu de la portion tubulaire permettent de délivrer de l 'oxygène non pas directement dans le pharynx, mais en amont, c ' est-à-dire dans la cavité buccale ou nasale. L ' inj ection d' oxygène via la cavité buccale ou nasale permet de réchauffer et d' humidifier l'oxygène avant son aspiration dans le pharynx et les voies respiratoires suivantes . L ' oxygène est réchauffé et humidifié par les structures muqueuses de la cavité buccale ou nasale.

En outre, en délivrant au moins une partie de l ' oxygène inj ecté dans le patient dans la cavité buccale ou nasale, le débit d'oxygène sortant du conduit auxiliaire vers le conduit principal via un éventuel orifice prévu à cet effet est d'autant plus réduit dans le cas où les orifices périphériques sont les seuls orifices de sortie du conduit auxiliaire délivrant l'oxygène. Le débit ainsi réduit permet d'éviter tout « lavement », c'est-à-dire toute dilution, du dioxyde de carbone expiré.

Avantageusement, le premier conduit auxiliaire peut s'étendre uniquement dans la collerette et déboucher sur un orifice d'entrée en regard du conduit principal, et la collerette peut comprendre une butée en saillie dans le conduit principal disposée en bordure d'un orifice d'entrée du premier conduit auxiliaire pour dévier une fraction de l'air expiré par le patient au travers du conduit principal vers le premier conduit auxiliaire au travers de l'orifice d'entrée.

La butée s'étendant partiellement dans le conduit principal de la canule par lequel l'air est expiré, elle dévie une partie de l'air expiré de sa trajectoire de sortie. Une partie de l'air dévié peut ainsi être déviée et captée, voire aspirée, dans et par un orifice d'entrée de l'air expirée communiquant avec le premier conduit auxiliaire.

De préférence, chaque conduit auxiliaire débouche dans la collerette sur un orifice d'entrée/sortie disposé radialement sur la collerette (3) de sorte que les orifices d'entrée/sortie soient orientés latéralement de part d'autre de la bouche ou de la narine du patient lorsque la canule est installée sur le patient.

En orientant ainsi les orifices d'entrée/sortie, les tubes d'injection/extraction couplés aux orifices d'entrée/sortie s'étendent en direction des oreilles du patient, de chaque côté de la narine du patient. De cette manière chaque tube d'injection/extraction peut être passé derrière une oreille pour sécuriser la canule naso-pharyngée sur le patient de manière facilement amovible.

De préférence, pour la canule naso-pharyngée, la direction entre chaque orifice d'entrée/sortie et l'axe du conduit principal forme un angle compris entre -10° et 20°, et plus particulièrement entre 0° et 10°, avec un axe orthogonale au nez du patient lorsque la canule est installée sur le patient. Un angle compris entre -10 et 20°, notamment un angle d'environ 0°, permet de diriger les tubes d'injection/extraction vers le rebord supérieur des oreilles, et ainsi faciliter le passage des tubes derrière les oreilles.

Pour la canule oro-pharyngée, la direction entre chaque orifice d'entrée/sortie et l'axe du conduit principal forme préférentiellement un angle compris entre 0° et 30°, et plus particulièrement entre 10° et 20°, avec un axe passant par les commissures des lèvres du patient lorsque la canule est installée sur le patient.

De préférence, chaque orifice d'entrée/sortie est raccordé à un conduit auxiliaire via une portion de conduit auxiliaire s'étendant radialement dans la collerette en formant un angle compris entre 0° et 20° et plus particulièrement un angle d'environ 10° avec le plan défini par la surface de la collerette de manière à orienter l'orifice d'entrée/sortie correspondant vers le visage du patient.

Cet angle permet d'orienter les tubes d'injection/extraction couplés aux orifices d'entrée/sortie de manière à les maintenir au plus près du visage du patient, et ainsi de réduire les risques d'arrachement, ou qu'un élément ou un outil s'emmêle dans les tubes d'injection/extraction.

L'épaisseur de la collerette doit posséder une épaisseur suffisante pour permettre le passage des conduits auxiliaires.

La canule peut avantageusement comprendre en outre à chaque orifice d'entrée/sortie disposé radialement sur la collerette une portion en saillie de la collerette formant un fourreau apte à recevoir et maintenir en position des tubes souples d'injection/extraction.

Les deux portions en saillie forment des proéminences radiales sur la périphérie de la collerette autour de chaque orifice d'entrée/sortie. Ces proéminences, arrondies de préférence permettent de fournir un fourreau, ou une gaine, pour accueillir et maintenir les tubes latéraux d'injection/extraction en place tout en minimisant le volume global de la collerette.

Avantageusement, la canule peut comprendre deux tubes souples d'injection/extraction aptes à être passés derrière les oreilles du patient lorsque la canule est installée sur le patient, une première extrémité de chaque tube étant connectée à un orifice d' entré/sortie.

La connexion des tubes sur les orifices d' entrée/sortie peut être réalisée de manière amovible ou bien so lidaire et inamovible. La présence des tubes so lidaires sur la canule oro- ou naso-pharyngée permet d' éviter un quelconque assemblage à part la connexion des extrémités libres des tubes à des moyens d' extraction, comme un capnographe, ou des moyens d' inj ection lors de l' installation de la canule sur le patient.

La canule peut avantageusement comprendre une bague de serrage apte à maintenir les deux tubes ensemble et à coulisser le long des deux tubes de manière à maintenir la canule en place lorsqu' elle est installée sur le patient et que chaque tube passe derrière une oreille.

La bague de serrage permet, une fois les tubes passés derrière chaque oreille, de serrer le tube sous le menton en remontant la bague de serrage vers le menton. Cela permet d' assurer une fixation sécurisée de la canule et tout en permettant d' enlever rapidement la canule en cas de besoin.

Avantageusement, une seconde extrémité des tubes d' inj ection/extraction peut comprendre des moyens de connexion à des appareils d 'inj ection ou d ' extraction.

Les moyens de connexion peuvent être des connectiques spécifiques dédiées à des appareils de mesure ou d' inj ection de gaz. En ayant une connectique spécifique pour chaque tube, les risques d' erreur de branchement sont nuls, même en situation d'urgence, car chaque connectique est dédiée à un appareil spécifique.

De préférence, le second conduit auxiliaire est destiné à l' inj ection de dioxygène dans les voies respiratoires du patient, et le premier conduit auxiliaire est destiné à l ' extraction de gaz expirés par le patient pour réaliser une mesure capnographique. Pour cela, le second conduit auxiliaire comprend un orifice d' entrée connecté à un tube d' inj ection de dioxygène dans les voies respiratoires du patient, et le premier conduit auxiliaire comprend un orifice de sortie connecté à un tube d' extraction de gaz expirés par le patient pour réaliser une mesure capnographique.

De préférence, le tube d' inj ection de dioxygène est configuré pour délivrer de l'oxygène refroidi ou un mélange gazeux refroidi, et la série d' orifices périphériques est disposée dans la portion tubulaire de manière à avoir les orifices orientés vers le haut de la cavité buccale ou nasale une fois la canule insérée dans la bouche ou une narine du patient.

L 'utilisation d' oxygène refroidi permet d' oxygéner le patient tout en refroidissant le cerveau, ce qui permet de réduire la consommation d' oxygène par le cerveau.

Dans une variante, le refroidissement du cerveau peut être obtenu par l 'inj ection d'un autre gaz refroidi ou bien d'un gaz apte à refroidir le cerveau d 'un patient.

De plus, l ' orientation possible des orifices périphériques vers le haut permet de maximiser l ' espace entre les orifices périphériques et la paroi de la cavité buccale ou nasale et ainsi d' augmenter le vo lume apte à recevoir l ' oxygène refroidi.

La portion tubulaire comprend de préférence une extrémité libre et une extrémité so lidaire de la co llerette, et le second conduit s ' étend jusqu' à une partie distale comprenant l ' extrémité libre de la portion tubulaire.

En séparant les lieux où débouchent les conduits auxiliaires dans le conduit principal, les perturbations liées notamment aux turbulences créées par l' inj ection de dioxygène sont réduites pour l ' extraction des gaz expirés par le patient, et la mesure de dioxyde de carbone comprend un meilleur rapport signal sur bruit.

Dans une variante, on peut également avoir deux tubes de prélèvement de dioxyde de carbone couplés aux deux orifices d' entrée sortie, les deux tubes étant couplés à un même dispositif de capnographie. De cette manière, le dispositif peut n' être utilisé que pour l ' échantillonnage du dioxyde de carbone. Dans cette configuration, les deux conduits auxiliaires peuvent déboucher dans le conduit principal à des endroits similaires ou séparés . De manière similaire, la canule oro- ou naso-pharyngée peut être utilisée uniquement pour de l 'inj ection de dioxygène via les deux conduits auxiliaires.

Au moins un des deux conduits auxiliaires peut avantageusement comprendre une section de forme oblongue au moins sur la portion tubulaire du corps .

Les conduits peuvent avoir des formes diverses en section comme par exemple une forme circulaire. En prévoyant une forme oblongue pour le conduit auxiliaire, le vo lume de fluide, gazeux notamment, pouvant être acheminé dans le conduit est plus important que dans le cas d'un conduit cylindrique en section. Les sections oblongues peuvent être réalisées de façon à suivre les contours du conduit principal de la canule oro- ou naso-pharyngé. De cette manière, on obtient des sections oblongues incurvées, ce qui permet de réaliser les conduits auxiliaires dans les parois de la canule sans avoir besoin d' augmenter de façon importante l' épaisseur des parois du corps de la canule. Et ce tout en conservant un vo lume de gaz transféré important.

Avantageusement, la canule peut comprendre au moins un conduit supplémentaire formé dans le corps et s ' étendant depuis la co llerette jusqu' à au moins la portion tubulaire du corps . Le conduit supplémentaire peut être destiné à l ' aspiration de sécrétions dans le pharynx du patient de manière à éviter que les voies respiratoires ne soient obstruées par ces sécrétions. L ' aspiration des sécrétions peut également être effectuée via un tube inséré dans le conduit principal.

Avantageusement, au moins un des conduits auxiliaires peut comprendre un orifice débouchant dans le conduit principal possédant une forme tronconique avec une section plus grande que la section moyenne du conduit auxiliaire.

La forme tronconique de l ' orifice débouchant sur le conduit principal au niveau de la portion tubulaire du corps permet de favoriser la bonne répartition du dioxygène inj ecté d'une part, et d' optimiser le prélèvement de dioxyde de carbone d' autre part. De préférence, la portion tubulaire présente une extrémité libre et une extrémité so lidaire de la collerette, l ' extrémité libre de la portion tubulaire du corps étant dotée d'une forme arrondie . Dans une variante, l ' extrémité libre peut être dotée d'une forme présentant des bords arrondis.

La forme arrondie de l ' extrémité libre permet de réduire les risques de blessure lors de l' introduction de la canule oro- ou naso- pharyngée, notamment par rapport à une canule naso-pharyngée comportant une extrémité libre biseautée.

Le corps peut être réalisé en un matériau plastique souple et glissant. De cette façon, la canule oro- ou naso-pharyngée peut être introduite sans utiliser de gel lubrifiant.

D ' autres avantages et caractéristiques de l' invention apparaîtront à l ' examen de la description détaillée d'un mode de réalisation, nullement limitatif, et des dessins annexés, sur lesquels :

la figure 1 illustre une vue en perspective d'une canule naso-pharyngée selon un mode de réalisation de l' invention ;

la figure 2 représente, de manière schématique, une vue de dessus de la canule naso-pharyngée de la figure 1 ; la figure 3 illustre une vue en coupe selon un plan longitudinale ΙΙΙ-ΙΙΓ de la canule naso-pharyngée des figures 1 et 2 ;

la figure 4 illustre une vue en coupe selon un plan transversale IV-IV de la canule naso-pharyngée des figures 1 et 2 ;

la figure 5 illustre une vue en coupe selon un plan transversale V-V de la canule naso-pharyngée des figures 1 et 2 ;

la figure 6 illustre une vue en coupe selon un plan transversale VI-VI ' de la canule naso-pharyngée des figures 1 et 2 ;

la figure 7 présente un schéma d'une canule naso-pharyngée de la figure 1 installée sur un patient ; la figure 8 présente une vue en coupe selon un plan longitudinale d'une canule oro-pharyngée selon un mode de réalisation de l ' invention.

Sur les figures 1 et 2 sont représentées schématiquement une vue en perspective et une vue de dessus d'une canule naso-pharyngée 1 selon un mode de réalisation de l 'invention.

La canule naso-pharyngée 1 comprend un corps 2 en matériau plastique souple glissant, comme par exemple du PVC médical, formé d'une co llerette 3 et d'une portion tubulaire 4. Comme cela est illustré sur la figure 3 présentant une coupe longitudinale selon le plan ΙΙΙ-ΙΙΓ de la canule 1 de la figure 2, la portion tubulaire 4 possède une forme incurvée de manière à permettre l' insertion de la canule naso-pharyngée 1 , et notamment sa portion tubulaire 4, dans la narine d'un patient jusque dans son pharynx de manière à passer derrière la base de la langue et ainsi maintenir le pharynx ouvert.

La co llerette 3 est destinée à reposer sur l ' extérieur de la base de la narine du patient une fois la canule 1 insérée dans la narine du patient. Le corps 2 comprend un conduit principal 5 s ' étendant de la co llerette 3 jusqu' à l ' extrémité libre 4 1 de la portion tubulaire 4. Le conduit principal 5 forme ainsi un passage fluidique entre la collerette 3 et la portion tubulaire 4 du corps 2 de la canule naso-pharyngée 1 . Une fois la canule 1 installée sur le patient, le conduit principal 5 forme un passage fluidique entre le pharynx et la narine du patient.

Comme cela est illustré sur les figures 2 et 3 , la canule naso- pharyngée 1 comprend un premier conduit auxiliaire 6 formé dans l ' épaisseur du corps 2 séparant le conduit principal 5 de l ' extérieur du corps 2. Le premier conduit auxiliaire 6 s ' étend dans la co llerette 3 entre un orifice d' entrée 60 et un orifice de sortie 64. Il débouche dans le conduit principal 5 via l ' orifice d' entrée 60, comme cela est représenté sur les figures 2 et 4.

Comme représenté sur la figure 2 et sur la figure 4 qui représente une vue en coupe selon plan IV-IV de la canule naso- pharyngée 1 de la figure 2, le premier conduit auxiliaire 6 comprend un premier coude 61 joignant une première portion 62 du premier conduit auxiliaire 6 s ' étendant jusqu' à l ' orifice d' entrée 60 et une seconde portion 63 du premier conduit auxiliaire 6 s ' étendant dans la co llerette 3 jusqu' à l'orifice de sortie 64. La canule naso-pharyngée 1 comprend un second conduit auxiliaire 7 également formé dans l'épaisseur du corps 2. Le second conduit auxiliaire 7 traverse le corps 2 depuis la collerette 3 et débouche dans le conduit principal 5 via une ouverture de sortie 70 disposée en amont de l'extrémité libre 41 de la portion tubulaire 4, comme représenté sur les figures 2 et 3 ainsi que sur la figure 6 qui représente une vue selon le plan de coupe VI-VI' de la canule naso- pharyngée 1 de la figure 2. En positionnant ainsi l'ouverture de sortie 70 en amont de l'extrémité libre 41 de la portion tubulaire 4, on réduit les risques d'obstruction de l'ouverture de sortie 70 par des sécrétions dans la gorge.

Pour réduire d'autant plus l'éventuelle accumulation de sécrétions dans le pharynx, la canule naso-pharyngée 1 peut comprendre un conduit supplémentaire, non représenté, formé dans le corps 2 et s'étendant de la collerette 3 jusqu'à l'extrémité libre 41 de la portion tubulaire 4. Le conduit supplémentaire est couplé à des moyens d'aspiration de manière à éliminer les sécrétions.

Comme représenté sur les figures 2 à 4, le second conduit auxiliaire 7 comprend un second coude 71 joignant une première portion 72 du second conduit auxiliaire 7 s'étendant selon le plan longitudinal ΙΙΙ-ΙΙΓ jusqu'à l'ouverture de sortie 70 et une seconde portion 73 du second conduit auxiliaire 7 s'étendant dans la collerette 3. La seconde portion 73 du second conduit auxiliaire 7 s'étend dans la collerette 3 selon une direction radiale jusqu'à une ouverture d'entrée 74.

La portion tubulaire 4 possède une forme générale arrondie A à l'extrémité libre 41. La forme arrondie A permet de réduire les risques de blessure lors de l'introduction de la canule naso-pharyngée 1 dans la narine du patient.

Pour optimiser l'injection ou l'extraction d'un fluide via un conduit auxiliaire 6 ou 7, le premier conduit auxiliaire 6 et le second conduit auxiliaire 7 peuvent posséder chacun une forme tronconique à l'extrémité débouchant sur l'orifice d'entrée 60 ou l'ouverture de sortie 70. Les sections de l'orifice d'entrée 60 et de l'ouverture de sortie 70 peuvent être ainsi respectivement plus grandes que les sections des premier et second conduits auxiliaires 6 et 7. Cette forme tronconique permet d'optimiser le prélèvement dans le cas d'une extraction ou de favoriser la répartition du fluide injecté dans le conduit principal 5. Comme représenté sur la figure 2, l'ouverture de sortie 70 du second conduit auxiliaire 7 possède une forme tronconique.

Le second conduit auxiliaire 7 est destiné à délivrer un flux de dioxygène. Le premier conduit auxiliaire 6 est destiné à prélever une portion des gaz expirés par le patient pour mesurer le taux de dioxyde de carbone dans les gaz expirés grâce à un capnographe.

Pour cela, l'orifice de sortie 64 et l'ouverture d'entrée 74 sont respectivement connectés à un tube d'extraction 8 de l'air expiré et un tube d'injection 9 de dioxygène comme cela est illustré sur la figure 2. La connexion est réalisée par soudure ou par surmoulage de la collerette 3 sur les tubes d'extraction et d'injection 8 et 9, ou encore à l'aide de connectique.

Dans l'exemple illustré sur les figures 1, 2 et 4 notamment, la canule naso-pharyngée 1 comprend sur l'orifice de sortie 74 d'une part et l'orifice d'entrée 64 d'autre part une portion en saillie F de la collerette 3 sur la périphérie radiale de la collerette 3. Les deux fourreaux F forment des proéminences radiales arrondies sur la périphérie de la collerette 3 autour de chaque orifice d'entrée/sortie 74 et 64. Chaque portion en saillie F forme un fourreau dimensionné et conformé pour recevoir et maintenir en position un des tubes souples d'injection/extraction 8 et 9. Dans le mode de réalisation illustré, les tubes souples 8 et 9 sont maintenus en position dans les fourreaux F par collage.

L'extrémité libre du tube d'injection 9 peut comprendre une connectique spécifique par exemple un raccord conique standard pour dioxygène, destinée à être couplée à un dispositif délivrant un flux de dioxygène, optionnellement via un réducteur de section de tube. L ' extrémité libre du tube d' extraction 8 peut comprendre en revanche une connectique spécifique, par exemple un raccord de type « luer lo ck », destinée à être couplée à un capnographe.

Comme cela est illustré sur la figure 4, la seconde portion 63 du premier conduit auxiliaire 6 et la seconde portion 73 du second conduit auxiliaire 7 forment chacune un angle a avec un axe passant par le premier coude 61 et le second coude 71 . L ' angle a possède une valeur comprise entre - 10° et 20° et préférentiellement avoisinant 0° . Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 6, l ' angle a avoisine les - 10° . Cet angle permet au tube d' inj ection 9 et au tube d' extraction 8 d' être chacun orientés en direction du rebord supérieur d'une oreille du patient de manière à faciliter le passage des tubes d' extraction et d' inj ection 8 et 9 derrière les oreilles, comme cela est illustré sur la figure 7.

De plus la seconde portion 63 du premier conduit auxiliaire 6 et la seconde portion 73 du second conduit auxiliaire 7 peuvent former chacune un angle compris entre 0° et 20° et plus particulièrement d' environ 1 0° avec le plan défini par la surface de la co llerette 3 de manière à orienter les tubes d' extraction et d' inj ection 8 et 9 vers le visage du patient et optimiser ainsi le maintien en position de la canule naso-pharyngée 1 . Les tubes d' extraction et d' inj ection 8 et 9 étant amenés ainsi au près du visage du patient, les risques qu'un élément ou un outil s ' emmêle dans les tubes sont en outre réduits .

Pour délivrer de l'oxygène non pas directement dans le pharynx, mais en amont, c ' est-à-dire dans la cavité buccale ou nasale, et ainsi réchauffer et humidifier l'oxygène avant son arrivée dans le pharynx et les voies respiratoires suivantes, la portion tubulaire 4 comprend sur une partie médiane 42 de la portion tubulaire 4 comprise entre l ' extrémité libre 41 et l ' extrémité 40 so lidaire de la co llerette 3 , une série d' orifices périphériques 78. Les orifices périphériques sont réalisés dans la portion tubulaire 4 sur une portion en regard du second conduit auxiliaire 7 pour faire déboucher le second conduit auxiliaire 7 à l' extérieur de la portion tubulaire 4 via les orifices périphériques 78 et ainsi réchauffer et humidifier l'oxygène grâce aux structures muqueuses de la cavité buccale ou nasale.

Pour prélever l ' air expiré par le patient au travers du conduit principal 5 , la collerette 3 comprend une butée B s ' étendant en saillie dans le conduit principal 5. La butée B est positionnée sur la périphérie de l ' orifice d' entrée 60 du premier conduit auxiliaire 6 de manière à avoir l' orifice d' entrée 60 entre la butée B et la portion tubulaire 4. La butée B permet ainsi dévier une fraction de l' air expiré par le patient au travers du conduit principal 5 vers le premier conduit auxiliaire 6 au travers de l ' orifice d' entrée 60.

La figure 7 présente un schéma d 'une canule naso-pharyngée 1 installée sur un patient selon le mode de réalisation de la figure 1 . Le passage des tubes d' extraction et d' inj ection 8 et 9 derrière les oreilles du patient permet de maintenir la canule naso-pharyngée 1 en place sur la narine du patient. Dans ce mode de réalisation, la canule naso-pharyngée 1 comprend en plus une bague de serrage 13 couplée aux tubes d' extraction et d'inj ection 8 et 9. La bague de serrage 1 3 est montée coulissante le long des tubes d' extraction et d' inj ection 8 et 9 de manière à permettre de remonter la bague 13 jusqu' à ce que les tubes d' inj ection et d' extraction soient serrés sous le menton du patient de sorte que la canule naso-pharyngée 1 soit maintenu de manière sécurisée en position sur le patient.

De manière à améliorer l ' évacuation de l 'humidité présente dans le tube d' extraction 8 , le tube d' extraction peut comprendre une portion de quelques centimètre, 5 cm par exemple, de tube en Nafion. Cette portion est de préférence située à 2 cm de la collerette 3.

Sur la figure 8 est représenté schématiquement un exemple de canule oro-pharyngée 100 selon un mode de réalisation. La canule oro-pharyngée comprend les mêmes éléments que la canule naso- pharyngée 1 illustrée sur les figures 1 à 7, ces éléments possèdent les mêmes références numériques.

L 'invention proposée fournit une canule oro- ou naso- pharyngée apte à être installée et fixée rapidement sur le patient de manière amovible tout en étant maintenue de manière sécurisée en position sur le patient. De plus, la canule oro- ou naso-pharyngée proposée est réalisée en une seule pièce ou est préassemblée de manière à ce qu' il n'y ait plus qu' à connecter les tubes d' inj ection/extraction aux appareils destinés. Cela permet de réduire le temps d' installation et les risques d' erreur de branchement.