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Title:
IMPROVED WINCH DEVICE FOR A WHEELCHAIR
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/099821
Kind Code:
A1
Abstract:
The winch device (1) for a wheelchair has a drive means (3), a drum (21) for winding/unwinding of a strap, the drum being driven in rotation by the drive means, and a ratchet wheel (10a, 10b) fixed coaxially to the drum, the ratchet wheel being associated with a pawl (40), and automatic means (43, 20, 11, 30, 47) of disengagement/re-engagement of the pawl and the ratchet wheel.

Inventors:
DUMEIGE SAMUEL (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/000127
Publication Date:
June 08, 2023
Filing Date:
December 01, 2022
Export Citation:
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Assignee:
ACCES ABILITY (FR)
International Classes:
A61G3/02; A61G3/08; B60P1/43; B60R9/00; B65H75/34
Domestic Patent References:
WO2017194964A22017-11-16
Foreign References:
US20190366905A12019-12-05
FR3019036A12015-10-02
Attorney, Agent or Firm:
TOUROUDE, Magali (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS Dispositif de treuillage (1) pour un fauteuil roulant (F) comportant un moyen d’entrainement (3), un tambour (21 ) d’enroulement/déroulement d’une sangle (2), le tambour étant entraîné par le moyen d’entrainement en rotation, un cliquet (40), une roue à rochet (10a, 10b) fixée coaxialement à une extrémité du tambour, la roue à rochet étant associée au cliquet (40), et e des moyens de désengagement/réengagement (43,20,11 ,30, 31 , 47;49) automatiques du cliquet de la roue à rochet, caractérisé en ce que les moyens de désengagement/réengagement comportent une roue d’entrainement (30) entraînée par le moyen d’entrainement, ainsi qu’une série de galets (20) entraînés par la roue d’entrainement et entraînant la roue à rochet (10a), chaque galet (20) étant agencé de sorte à passer, selon un sens de rotation des roues d’entrainement et à rochet, entre des positions centripète et centrifuge. Dispositif de treuillage selon la revendication 1 , caractérisé en ce qu’il comporte une deuxième roue à rochet (10b) fixée coaxialement à une autre extrémité du tambour, la deuxième roue à rochet (10b) coopérant avec le cliquet (40). Dispositif de treuillage selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens de désengagement/réengagement comprennent un ressort de compression (47) et/ou un électroaimant (49). Dispositif de treuillage selon l’une des revendications 1 à 2, caractérisé en ce que les moyens de désengagement/réengagement comprennent un doigt de désengagement (43) fixé au cliquet. Dispositif de treuillage selon la revendication 1 , caractérisé en ce que chaque galet (20) coopère avec une fente radiale (31) associée ménagée dans la roue d’entrainement et une fente courbe 11 associée ménagée dans la roue à rochet (10a). Dispositif de treuillage selon la revendication 1 ou 5, caractérisé en ce qu’en position centrifuge, les galets (20) sont agencés de sorte à appuyer et rouler sur le doigt de désengagement (43), de sorte à faire basculer ce dernier, désengageant ainsi le cliquet (40) de la roue à rochet. Dispositif de treuillage selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le moyen d’entrainement (3) est un moteur entraînant le tambour (21) via une boite d’engrenage (4) Dispositif de treuillage selon l’une des revendication 1 à 7, caractérisé en ce que le cliquet est une plaque basculante. Dispositif de treuillage selon l’une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu’il comporte en outre un moyen de compensation situé au niveau d’une extrémité libre de la sangle (2). Dispositif de treuillage selon la revendication 7, caractérisé en ce qu’il comporte une unité de contrôle et de pilotage du moteur (3) agencée de sorte à piloter de manière synchrone un deuxième dispositif de treuillage selon la revendication 7.
Description:
DESCRIPTION

TITRE : DISPOSITIF DE TREUILLAGE AMELIORE POUR UN FAUTEUIL ROULANT

DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

[0001] L’invention concerne le domaine des dispositifs de treuillage de fauteuils roulants dans lequel est assise une personne à mobilité réduite. En particulier, l’invention concerne un dispositif de treuillage améliorée pour un fauteuil roulant destiné à équiper un véhicule adapté à recevoir un fauteuil roulant avec une personne assise dessus.

ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE

[0002] De manière générale, afin d’installer une personne à mobilité réduite ou un patient en fauteuil roulant sur un plancher situé à une certaine hauteur du sol, il est nécessaire d’utiliser une rampe d’accès entre le sol et le plancher. Idéalement, la rampe d’accès présente une inclinaison de l’ordre de 12° par rapport au sol. Cela permet un bon compromis entre l’espace occupé par la rampe d’accès et la poussée d’un brancardier ou un ambulancier nécessaire pour monter le fauteuil roulant et son occupant le long de la rampe d’accès. Il en va de même pour la descente.

[0003] Il est connu du document FR3019036A1 un tel système de rampe d’accès où la rampe d’accès est coulissante et forme en position repliée le plancher du véhicule de transport. Un treuil enroulant une sangle comportant un crochet se fixant sur la structure du fauteuil roulant permet de tirer ledit fauteuil roulant avec une personne assise sur la rampe d’accès puis dans le véhicule de transport. Ensuite, le fauteuil roulant avec la personne assise doit être impérativement sécurisée dans le véhicule de transport par, d’une part, le sanglage de la personne assise sur le fauteuil roulant et, d’autre part, l’arrimage du fauteuil roulant dans le véhicule composé de quatre points autour du fauteuil roulant : deux points d’arrimage devant et deux points d’arrimage derrière ledit fauteuil roulant. Cela nécessite, pour les deux points d’arrimage avant, un accès latéral de part et d’autre du fauteuil roulant pour que le brancardier ou l’ambulancier puisse les assurer. Cette opération prolonge de manière importante le temps de chargement avant transport du fauteuil roulant avec une personne assise, ainsi que son déchargement après transport.

[0004] Selon une autre solution existante, le dispositif de treuillage d’un fauteuil roulant comporte deux enrouleurs avant pour arrimer le fauteuil roulant avec au milieu un moteur d’entrainement commun aux deux enrouleurs pour fournir une assistance mécanique pour le monté et/ou la descente de la rampe d’accès. Ceci à pour inconvénient de nécessiter beaucoup de manipulation pour assurer les arrimages et la fixation du dispositif de treuillage au fauteuil roulant. De plus, l’installation du dispositif de treuillage requiert un espace supplémentaire qui n’est pas toujours disponible dans les véhicules destinés à le recevoir.

[0005] Il a été proposé un ensemble formé d’un treuil et d’arrimages avec deux bobines de sangle à chaque extrémité d’un même axe motorisé pour permettre de garder le fauteuil roulant en ligne dans la monter et/ou la descente de la rampe d’accès. Un tel ensemble nécessite beaucoup de place dans le véhicule et dans beaucoup de cas, il n’y a pas la place pour que ledit ensemble puisse être installé.

EXPOSE DE L’INVENTION

[0006] Un but de l’invention est de fournir un dispositif de treuillage d’un fauteuil roulant où est assise une personne permettant de réduire les temps de chargement et de déchargement, tout en assurant la pleine sécurité durant le transport de la personne ainsi assise dans le fauteuil roulant.

[0007]A cette fin, il est prévu, selon l’invention, un dispositif de treuillage pour un fauteuil roulant comportant un moyen d’entrainement, un tambour d’enroulement/déroulement d’une sangle, le tambour étant entraîné par le moyen d’entrainement en rotation, ainsi qu’une roue à rochet fixée coaxialement à une extrémité du tambour, la roue à rochet étant associée à un cliquet, et des moyens de désengagement/ automatiques du cliquet de la roue à rochet.

[0008]Avantageusement, mais facultativement, le dispositif de treuillage selon l’invention présente au moins l’une des caractéristiques techniques suivantes : - Le dispositif de treuillage comporte une deuxième roue à rochet fixée coaxialement à une autre extrémité du tambour, la deuxième à rochet coopérant avec le cliquet ;

- Les moyens de désengagement/réengagement comprennent un ressort de compression et/ou un électroaimant ;

- Les moyens de désengagement/réengagement comprennent un doigt de désengagement fixé au cliquet ;

- Les moyens de désengagement/réengagement comportent une roue d’entrainement entraînée par le moyen d’entrainement, ainsi qu’une série de galets entraînés par la roue d’entrainement et entraînant la roue à rochet, chaque galet étant agencé de sorte à passer, selon un sens de rotation des roues d’entrainement et à rochet, entre des positions centripète et centrifuge ;

- Chaque galet coopère avec une fente radiale associée ménagée dans la roue d’entrainement et une fente courbe associée ménagée dans la roue à rochet ;

- En position centrifuge, les galets appuient et roulent sur le doigt de désengagement, faisant basculer ce dernier, ce qui désengage le cliquet de la roue à rochet ;

- Le moyen d’entrainement est un moteur entraînant le tambour via une boite d’engrenage ;

- Le cliquet est une plaque basculante ;

- Le dispositif de treuillage comporte en outre un moyen de compensation situé au niveau d’une extrémité libre de la sangle ; et,

- Le dispositif de treuillage comporte une unité de contrôle et de pilotage du moteur agencée de sorte à piloter de manière synchrone un deuxième dispositif de treuillage présentant au moins l’une des caractéristiques techniques précédentes.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

[0009] D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description qui suit d’un mode de réalisation de l’invention. Aux dessins annexés : [Fig.1a] et

[Fig.1 b] sont des vues schématiques respectivement de dessus et de côté d’un chargement/déchargement d’un fauteuil roulant occupé par une personne le long d’une rampe d’accès entre un sol et un plancher situé en hauteur par rapport au sol; [Fig.2] est une vue tridimensionnelle arrière d’un dispositif de treuillage selon l’invention dans une configuration de déroutement de la sangle ;

[Fig .3] est une vue tridimensionnelle avant du dispositif de la figure 2 ;

[Fig.4] est une vue détaillée du détail IV de la figure 3 ;

[Fig .5] est une vue tridimensionnelle de la roue d’entrainement et d’un galet du dispositif de la figure 2 ; et,

[Fig .6a] et

[Fig.6b] sont des vues tridimensionnelles partielles du dispositif de treuillage selon l’invention dans une configuration d’enroulement de la sangle.

[0010] Pour plus de clarté, les éléments identiques ou similaires sont repérés par des signes de référence identiques sur l’ensemble des figures.

[0011] De plus, dans la description et les revendications, le terme « dispositif de treuillage » couvre aussi les enrouleurs/dérouleur de sangle.

DESCRIPTION DETAILLEE D’UN MODE DE REALISATION

[0012] En référence aux figures 1a à 1b, nous allons décrire un exemple d’utilisation d’un dispositif de treuillage 1 pour un fauteuil roulant selon l’invention. Dans cet exemple d’utilisation, un fauteuil roulant F comporte une personne assise dedans. Cette personne peut être un patient ou une personne à mobilité réduite. Un plancher P est schématisé par un trait sensiblement horizontal et représente le plancher d’un véhicule aménager pour le transport d’une personne assise dans un fauteuil roulant. Le plancher P s’étend généralement sensiblement parallèlement à un sol S, en regard et à distance de celui-ci. Une rampe d’accès R est positionnée entre le sol S et le plancher P de sorte à permettre un chargement ou un déchargement du fauteuil roulant F entre les deux. Cette rampe d’accès R présente donc une inclinaison avec le sol S, ici illustré, d’un angle de l’ordre de 12°. Comme indiqué dans le préambule de cette description, le choix de cette valeur d’angle d’inclinaison de la rampe d’accès R avec le sol S est un compromis entre empreinte sur le sol S de la rampe d’accès R et effort pour déplacer le fauteuil roulant F sur ladite rampe d’accès R. d’autres inclinaisons sont possibles sans sortir du cadre de l’invention.

[0013] Au niveau du plancher P, un ensemble de deux dispositifs de treuillage 1 pour un fauteuil roulant selon l’invention sont positionnés et fixés de part et d’autre à distance l’un de l’autre, symétriquement d’un axe longitudinal de la rampe d’accès R et du plancher P. De cet ensemble, chaque dispositif de treuillage 1 pour un fauteuil roulant selon l’invention est associé avec une sangle 2 dont une extrémité libre comporte un crochet agencé de sorte à venir crocheter le fauteuil roulant R au niveau d’une ossature, de part et d’autre latéralement de la personne assise dans ledit fauteuil roulant R, comme cela est illustré sur les figures 1a et 1b. Une telle disposition de l’ensemble de deux dispositifs de treuillage 1 pour un fauteuil roulant selon l’invention permet, en synchronisant les deux dispositifs de treuillage 1 pour un fauteuil roulant selon l’invention, d’assurer une trajectoire optimale du fauteuil roulant F le long de la rampe d’accès F et du plancher R.

[0014]Ainsi lorsque les deux dispositifs de treuillage 1 pour un fauteuil roulant selon l’invention enroulent leur sangle 2 respective, le fauteuil roulant F, avec l’aide d’un brancardier/ambulancier, grimpe la rampe d’accès R depuis le sol S puis roule sur le plancher F jusqu’à une position d’arrimage de transport sur ledit plancher P. Inversement, lorsque les deux dispositifs de treuillage 1 pour un fauteuil roulant selon l’invention déroulent leur sangle 2 respective, le fauteuil roulant F, avec l’aide d’un brancardier/ambulancier, quitte sa position d’arrimage de transport, en roulant sur le plancher P vers la rampe d’accès R, puis descend sur celle-ci jusqu’au sol S, où les sangles 2 seront décrochées de l’ossature du fauteuil roulant.

[0015] Maintenant en référence aux figures 2 à 6b, nous allons décrire un mode de réalisation du dispositif de treuillage 1 pour un fauteuil roulant selon l’invention. Il est à noter que dans les figures 2 à 5, le dispositif de treuillage 1 selon l’invention est en configuration de déroulement de la sangle 2, et dans les figures 6a et 6b, le dispositif de treuillage selon l’invention est dans une configuration d’enroulement de la sangle 2.

[0016] Le dispositif de treuillage 1 pour un fauteuil roulant selon l’invention comporte un moyen d’entrainement 3, ici, sous la forme d’un moteur électrique d’entrainement. Ce moyen d’entrainement peut être, en variante, un ressort d’entrainement logé dans le moyen du tambour ou externe à celui-ci. Dans le mode de réalisation illustré, le moteur électrique est couplé à une entrée d’un boitier d’engrenage 4. Par exemple, l’entrée du boitier d’engrenage 4 comporte une vis sans fin qui s’engraine sur un pignon formant la sortie du boitier d’engrenage 4. D’autre part, le dispositif de treuillage 1 pour un fauteuil roulant selon l’invention comprend en outre une ossature de fixation formée ici d’au moins un premier flanc 50 ; un deuxième flan 52, d’une platine de fixation 51 et d’une entretoise 53. Les premier 50 et deuxième 52 flancs s’étendent parallèlement, regard et à distance l’un de l’autre. Ils sont fixés, en partie inférieure, de part et d’autre de la platine de fixation, et en partie supérieure, l’un à l’autre par l’entretoise 53 qui présente alors une largeur équivalente à une largeur de la platine de fixation 51. A l’extérieur de ladite ossature, sur une face externe du deuxième flanc est fixé le boitier d’engrenage 4.

[0017] Entre les premier 50 et deuxième 52 flancs, le dispositif de treuillage 1 pour un fauteuil roulant selon l’invention comporte un tambour 21 sur lequel une sangle 2 (non représentée sur les figures 2 à 5) est destinée à s’enrouler ou à se dérouler lors d’un fonctionnement du dispositif de treuillage 1 pour un fauteuil roulant selon l’invention. Le tambour 21 est encadré par deux roues à rochet 10a et 10b montées coaxialement avec le tambour 21 et solidaires de celui-ci. Entre la roue à rochet 10a et le deuxième flanc 52, le dispositif de treuillage 1 pour un fauteuil roulant selon l’invention comporte une roue d’entrainement 30 et une série de galets 20 (ici au nombre de huit) uniformément répartie sur une circonférence de la roue à rochet 10a et pris en sandwiche entre la roue à rochet 10a et la roue d’entrainement 30. Cela forme une partie de moyens de désengagement/réengagement automatiques du cliquet 40 de la roue à rochet 10a, 10b.

[0018] Complétant cette partie des moyens de désengagement/réengagement, au moins la roue à rochet 10a comporte une série de fentes courbes 11 en forme de haricot allongé uniformément répartie sur une circonférence de la roue à rochet 10b, à distance radialement centripète des dents de la roue à rochet 10a. Ici, le nombre de fentes courbes est de huit. Chaque fente courbe 11 est traversante dans une épaisseur de la roue à rochet 10a. Chaque fente courbe 11 comporte une lumière courbe 110 s’étendant entre deux extrémités 111 et 112. Les deux extrémités 112 et 111 sont positionnées respectivement sur deux rayons différents par rapport à un centre de la roue à rochet 10a, ainsi que décalées angulairement l’une de l’autre. Ainsi l’extrémité 112 est sur un rayon de sorte à être proche et sous, radialement, les dents de la roue à rochet 10a, alors que l’extrémité 111 est sur un rayon plus petit. Le décalage angulaire entre les extrémités 112 et 111 est selon le sens de rotation d’enroulement du tambour 21 , c’est-à-dire dans le sens horaire au regard de la figure 4. La roue à rochet 10b peut être identique à la roue à rochet 10a, ou être pleine, ou autre.

[0019] Concernant la roue d’entrainement 30, mieux illustrée sur la figure 5, cette dernière est couplée et entraînée par la sortie de la boite d’engrenages 4. C’est une roue pleine qui comporte une série de fentes radiales 31 , ici au nombre de huit. Chaque fente radiale 31 est traversante dans une épaisseur de la roue d’entrainement 30. Chaque fente radiale 31 comporte une lumière oblongue 310 s’étendant radialement entre deux extrémités 311 et 312. Les deux extrémités 312 et 311 sont positionnées respectivement sur deux rayons différents par rapport à un centre de la roue d’entrainement 30. Plus précisément, le rayon où se positionne l’extrémité 312 est sensiblement égale à celui de l’extrémité 112 des fentes courbes 11. Et le rayon où se positionne l’extrémité 311 est sensiblement égale à celui de l’extrémité 111 des fentes courbes 11 . Cela permet un montage coaxial de la roue d’entrainement 30 par rapport à la roue à rochet 10a tout en associant une fente courbe 11 de la roue à rochet 10a avec une fente radiale 31 de la roue d’entrainement 30, un galet 20 étant intercalé entre les deux.

[0020] Le galet 20 comporte à cet effet un premier axe 23 coaxial pouvant se déplacer dans la fente courbe 11 associée de la roue à rochet 10a, et un deuxième axe 22 coaxial pouvant se déplacer dans la fente radiale 31 associée de la roue d’entrainement 30. Les premier 23 et deuxième 22 axes coaxiaux s’étendent de part et d’autre du galet 20 et s’étendent selon un axe de rotation de ce dernier.

[0021] Le dispositif de treuillage 1 pour un fauteuil roulant selon l’invention comporte en outre un cliquet 40 coopérant simultanément avec les deux roues à rochet 10a et 10b. Il se présente sous la forme d’une plaque pivotante autour d’un axe de pivotement 41 montée entre les premier 50 et deuxième 52 flancs. Pour assurer la coopération entre le cliquet 40 et les dents des roues à rochet 10a et 10b, il est prévu deux systèmes qui peuvent être associés et faisant partie des moyens de désengagement/réengagement automatiques du cliquet 40 de la roue à rochet 10a, 10b.

[0022] Le premier système est un électro aimant 49, visible figure 2, fixé d’un coté sur la platine de fixation 51 via une patte de fixation 49 et agissant de l’autre sur le cliquet 40 en basculement vers ou en éloignement des dents des roues à rochet 10a et 10b.

[0023] Le deuxième système, visible sur la figure 3, est une extension 44 fixée sur le cliquet 40 à l’extrémité libre de laquelle est ménagé un orifice traversant de passage 45. Au travers de ce passage 45, passe une tige 46 ancrée dans la platine de fixation 51 et s’étendant en saillie perpendiculairement d’une face supérieure de la platine de fixation 51 , un ressort de compression 47 étant positionné sur la tige 46 comprimé entre l’extension 44 et la platine de fixation 51 .

[0024] D’autre part, le cliquet 40 comporte un doigt de désengagement 43 s’étendant le long d’un côté latéral de la plaque formant le cliquet 40, et en regard des galets 20. Le doigt de désengagement 43 comprend une surface de roulage 431 en regard des galets 20, surface de roulage 431 sur laquelle les galets 20 vont pourvoir rouler et s’appuyer.

[0025] Enfin, le dispositif de treuillage 1 pour un fauteuil roulant selon l’invention comporte un guide sangle 59, parallèle au tambour 21 et positionné entre les premier 50 et deuxième 52 flancs. Ce guide sangle 59 permet de guider la sangle 2 lors de son enroulement/déroulement sur le tambour 21 .

[0026] Nous allons maintenant décrire un fonctionnement du dispositif de treuillage 1 pour un fauteuil roulant selon l’invention.

[0027] La roue d’entrainement 30 est entraînée par le moteur 3 via la boite d’engrenages 4. La roue d’entrainement 30 entraine en rotation la série de galets 20, via leur deuxième axe coaxial 22 coopérant avec la série de fentes radiales 31 . La série de galets 20 entraîne ensuite la roue à rochet 10a (et incidemment le tambour 21 et l’autre roue à rochet 10b) via leur premier axe coaxial 23 coopérant avec la série de fentes courbes 11.

[0028] Le cliquet 40 est contraint, dans le sens horaire de rotation des roues à rochet 10a et 10b (c’est-à-dire le sens d’enroulement de la sangle 2 sur le tambour 21) par le ressort de compression 47, ce qui assure la fonction de cliquet, sur les dents des roues à roche 10a et 10b. Ainsi le tambour 21 ne peut pas aller dans le sens antihoraire (c’est-à-dire le sens de déroulement de la sangle 2 sur le tambour 21) quand le cliquet 40 est engagé avec une dent de chacune des roues à rochet 10a et 10b. Cette configuration est illustrée aux figures 6a et 6b.

[0029] Plus particulièrement, lors d'un enroulement de la sangle 2 sur le tambour 21 , les galets 20 sont entraînés en rotation dans le sens horaire et se déplacent simultanément dans les fentes courbes 11 et les fentes radiales 31 vers respectivement les extrémités 111 et 311 pour atteindre une position centripète, au moins le premier axe coaxial 23 venant en butée sur l’extrémité 111. Ainsi, les galets 20 entraînent en rotation la roue à rochet 10a. Dans ce mouvement de rotation, le doigt de désengagement 43 est hors de portée des galets 20 qui ne peuvent venir en appui sur sa surface de roulage 431 et permet au cliquet 40 d’assurer sa fonction. Cela est illustré aux figures 6a et 6b.

[0030] Inversement, lors d’un déroulement de la sangle 2 du tambour 21 (configuration illustrée aux figures 2 à 5), les galets 20 sont entraînés en rotation dans le sens antihoraire. Les galets 20 se déplacent alors simultanément de nouveau dans les fentes courbes 11 et les fentes radiales 31 vers respectivement les extrémités 112 et 312 pour atteindre une position centrifuge, au moins le premier axe coaxial 23 venant en butée sur l’extrémité 112. Ainsi, les galets 20 entraînent en rotation la roue à rochet 10a. Au surplus, ils viennent en appui, et roulent, sur la surface de roulage 431 du doigt de désengagement 43. Cela fait basculer le doigt de désengagement 43 entraînant le cliquet 40 dans une position où il est désengagé et éloigné des dents des roues à rochet 10a. le cliquet 40 n’assure plus alors sa fonction. M ML’utilisation d’un tel dispositif de treuillage 1 selon l’invention permet le déverrouillage du dispositif de treuillage sans que l’utilisateur n’ai à faire de manipulation supplémentaire. Il permet aussi d’utiliser la puissance du moyen d’entrainement 3 pour désengager le cliquet 40 via le doigt de désengagement 43. En variante de réalisation, simultanément lors du déroulement de la sangle 2, l’électroaimant 49 est alimenté de manière à garder le cliquet 40 en position ouverte, c’est-à-dire en éloignement des dents de la roue à rochet 10a et/ou 10b..

[0032] Surtout le dispositif de treuillage 1 selon l’invention permet d’assurer l’arrimage sur l’avant du fauteuil roulant F, avant transport, sans que l’utilisateur n’ai à faire de manipulation supplémentaire.

[0033]Afin d’obtenir la synchronisation entre les deux dispositifs de treuillage 1 selon l’invention entraînant le fauteuil roulant F, comme indiqué précédemment en référence aux figures 1a et 1b, il est prévu une unité de contrôle et de pilotage des deux moteurs 3 via, par exemple, des capteurs à effet Hall positionnés sur les moteurs 3 et connectés à l’unité de contrôle et de pilotage.

[0034] En variante de réalisation, de sorte à compenser une manœuvre concomitante d’un brancardier/ambulancier sur le fauteuil roulant F, un moyen de compensation est prévu entre l’extrémité libre de la sangle 2 et le crochet associé. Ce moyen de compensation peut être un ressort dynamométrique. En une autre variante, le moyen de compensation est positionné en parallèle avec une portion lâche de l’extrémité libre de la sangle 2. Ainsi en fonctionnement, la portion lâche de la sangle 2 se tend au fur et à mesure jusqu’à ce que cette portion lâche soit complètement tendue. Cela permet, lors de l’arrimage du fauteuil roulant F avant transport, la sangle est complètement tendue entre le fauteuil roulant 2 et son dispositif de treuillage 1 selon l’invention associé.

[0035] Le dispositif de treuillage 1 selon l’invention est un dispositif de treuillage pour fauteuil roulant F faisant aussi fonction d’arrimage avant du fauteuil roulant F pour son transport. Le dispositif de treuillage 1 selon l’invention permet donc la montée, la descente et la sécurisation du fauteuil roulant F dans les véhicules aménagés équipés d’une rampe d’accès R. [0036] Bien entendu, il est possible d’apporter à l’invention de nombreuses modifications sans pour autant sortir du cadre de celle-ci.