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Title:
METHOD FOR PRINTING ON A NARROW-WIDTH TEXTILE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/099822
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a method for printing on a continuously unwinding textile (T) having a width (L) of between 0.5 and 300 mm. According to the invention, the digital printing (40) of the textile (T) is of the drop-on-demand inkjet type, and the textile (T) travels under a fixed print head.

Inventors:
NEYRET BENOIT (FR)
RIVOIRE SYLVAIN (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/051875
Publication Date:
June 08, 2023
Filing Date:
October 04, 2022
Export Citation:
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Assignee:
NEYRET TEXTILE IDENTIFICATION (FR)
International Classes:
B41J3/407; B41J3/60; B41J15/04; D06P5/30; G06K19/02; G09F3/00
Domestic Patent References:
WO2020208362A12020-10-15
WO2020254751A12020-12-24
Foreign References:
US20170259586A12017-09-14
EP3674083A12020-07-01
FR3103044A12021-05-14
US20180057975A12018-03-01
Attorney, Agent or Firm:
SEMAOUNE, Idriss et al. (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendications 1] Procédé d’impression d’un textile (T) déroulé en continu et présentant une laize (L) comprise entre 0,5 et 300mm, caractérisé en ce que l’impression numérique (40) du textile (T) est du type jet d’encre à la demande, et le textile (T) défile sous une tête d’impression fixe.

[Revendications 2] Procédé d’impression selon la revendication 1 , caractérisé en ce que l’impression numérique (40) est à données variables et un travail d’impression à imprimer comprend au moins une zone d’impression d’une donnée dite variable lors du travail d’impression, et le procédé d’impression comprend une étape d’exécution d’un programme d’ordinateur programmé pour rechercher au sein d’une base de données variables, quelle donnée variable doit être imprimée dans la zone.

[Revendications 3] Procédé d’impression selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’impression numérique (40) s’étend sur toute la laize (L).

[Revendications 4] Procédé d’impression selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend une étape de mesure en temps réel de la laize (L), et une étape de centrage de la laize (L) par rapport à la tête d’impression.

[Revendications 5] Procédé d’impression selon la revendication 4, caractérisé en ce qu’il comprend un redimensionnement en temps réel des fichiers d’impression en fonction d’une variation de la laize (L).

[Revendications 6] Procédé d’impression selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend l’impression d’un recto et d’un verso du textile (T).

[Revendications 7] Procédé d’impression selon la revendication 6, caractérisé en ce qu’il comprend une étape de retournement, entre un poste d’impression du recto et un poste d’impression du verso.

[Revendications 8] Procédé d’impression selon l’une des revendications 6 ou 7, caractérisé en ce qu’il comprend une étape d’alignement de l’impression du recto et de l’impression du verso par détection visuelle de la position de l’impression recto. [Revendications 9] Procédé d’impression selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend au préalable une étape d’étalonnage de la hauteur de la tête d’impression par rapport au textile, en fonction d’une nature du textile (T), telle qu’un matériau compris dans le textile (T), ou une armure de tissage du textile (T).

[Revendications 10] Procédé d’impression selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend une étape d’enduction du textile (T) par un primaire d’accrochage préalablement à l’impression, de préférence par pulvérisation avec déroulé en continu.

[Revendications 11] Procédé d’impression selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend une étape de découpe transversale du textile (T).

[Revendications 12] Procédé d’impression selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu’il comprend une étape d’ajout de moyens d’identification et/ou d’authentification sur le textile (T), tels que l’impression d’un code ou la dépose d’un transpondeur RFID.

[Revendications 13] Machine configurée pour mettre en œuvre le procédé d’impression sur textile (T) selon l’une des revendications précédentes, et comprenant :

- des moyens de déroulage du textile (T) ;

- des moyens de guidage du textile (T)

- des moyens d’impression numérique jet d’encre fixes, les moyens de guidage du textile (T) étant configurés pour faire défiler un recto ou un verso du textile (T).

Description:
Description

Titre de l’invention : Procédé d’impression sur un textile de laize étroite

Domaine technique

[0001] L’invention se rapporte au domaine technique de l’ennoblissement textile, et plus particulièrement à celui de l’impression sur textile étroit.

Art antérieur

[0002] L’impression sur textile étroit est un procédé connu de réalisation de divers articles textiles, comme des rubans décoratifs pour l’emballage de paquets cadeaux, des rubans personnalisés pour confectionner des tours de cous ou des bracelets tels que pour des festivals ou des foires, ou encore pour réaliser des étiquettes pour le prêt à porter.

[0003] Dans ces domaines, le textile est dit étroit, dans le sens que sa laize est toujours inférieure à 300mm, généralement inférieure à 100mm, et classiquement comprise entre 10 et 50mm.

[0004] En tant que matière première, un textile étroit est généralement conditionné :

- sous forme de rouleaux où il est enroulé sur lui-même ; ou

- sous forme de bobines plus larges que la laize, et sur lesquelles le textile est trancanné, c’est-à-dire enroulé avec un va et vient sur la largeur de la bobine ; et la longueur enroulée est généralement au moins 1000 fois supérieure à la laize.

[0005] Diverses techniques d’impression sur textile existent, et chacune présente des avantages et des inconvénients selon différents critères :

- de productivité ;

- de compatibilité avec différents types de textile, et particulier les matériaux constituant ces textiles ;

- de nombre de couleurs imprimables en un seul passage sur la machine ;

- de solidité de l’impression, par exemple sa résistance au lavage domestique, éventuellement mesuré selon la norme ISO 6330 ;

- de la taille du lot économique pour un modèle à imprimer ;

- et bien entendu de compatibilité avec la laize réduite d’un textile étroit. [0006] Il est par exemple connu d’imprimer du textile étroit par flexographie ou par offset. Ces méthodes utilisent des clichés en polymère souples reproduisant sur le textile un dessin prédéfini. L’impression peut être multicolore, et il est possible d’imprimer le recto et le verso du textile en un seul passage sur la machine. Mais les temps de réglages de telles machines sont longs, aussi ces méthodes sont plutôt adaptées aux productions en grande série, par exemple de l’ordre de 500m linéaires, ce qui correspond à 10 000 étiquettes d’une longueur de 5cm. Ces méthodes ne sont donc pas versatiles et ne conviennent pas pour fabriquer des petites séries.

[0007] L’impression numérique permet d’avoir des temps de réglage très courts et d’obtenir facilement des impressions multicolores. Toutefois, l’impression numérique sur textile est généralement adaptée pour le textile en grande laize uniquement, c’est-à-dire supérieure à 300mm. Sur ces machines, l’impression est effectuée en mode semi rotatif : du textile est déroulé et amené sous un poste d’impression. Un chariot portant une tête d’impression parcourt le textile transversalement, de manière à imprimer une bande transversale du textile. Ensuite le textile avance d’un pas, correspondant à la largeur de la bande d’impression, puis l’avance du textile s’arrête et un nouveau cycle d’impression démarre. L’impression numérique recto verso sur textile est inexistante.

[0008] L’impression par transfert thermique, avec ruban encreur, permet d’obtenir une impression recto verso sur textile étroit. Le pilotage de ce type d’impression est numérique, il n’y a donc pas de cliché et la production est versatile. Toutefois, le panel de couleurs imprimable est limité par la disponibilité des rubans encreurs sur le marché, et toutes les teintes ne sont pas réalisables. En particulier, il n’est pas possible de faire de la quadrichromie.

Exposé de l’invention

[0009] L’un des buts de l’invention est de pallier les inconvénients de l’art antérieur, en proposant un procédé d’impression et une machine d’impression configurés pour imprimer du textile en laize étroite, en multicolore, qui soit adapté aux petites séries. [0010] À cet effet, il a été mis au point un procédé d’impression d’un textile déroulé en continu et présentant une laize comprise entre 0,5 et 300mm. [0011] Selon l’invention, l’impression numérique du textile est du type jet d’encre à la demande, et le textile défile sous une tête d’impression fixe.

[0012] De cette manière la bande d’impression imprimée par la tête est de largeur suffisante pour imprimer la laize du textile, et il n’y a plus besoin d’effectuer des va et vient transversaux avec la tête d’impression. La cadence de production est améliorée.

[0013] La tête d’impression étant fixe, ses éléments mécaniques, électroniques, connectiques et fluidiques sont préservés, et la tête est moins sujette aux pannes et aux dysfonctionnements que sur les machines où la tête est mobile.

[0014] L’impression étant numérique, il est possible de réaliser une grande diversité de travaux d’impression avec pas ou peu de réglages, et le procédé selon l’invention est donc adapté aux petites séries, voir aux séries unitaires où un seul exemplaire est fabriqué.

[0015] L’impression jet d’encre permet de choisir le type d’encre à utiliser et permet d’adapter l’encre en fonction du type de textile à imprimer ou en fonction de contraintes particulières, telles qu’environnementales.

[0016] Avantageusement, l’impression numérique est à données variables et comprend au moins deux fichiers d’impression identifiés, et le textile comprend sur sa longueur plusieurs portions identifiées recevant chacune l’impression d’un fichier identifié. Plus particulièrement, l’impression numérique est à données variables et un travail d’impression à imprimer comprend au moins une zone d’impression d’une donnée variable lors du travail d’impression, et le procédé d’impression comprend une étape d’exécution d’un programme d’ordinateur programmé pour rechercher au sein d’une base de données variables, quelle donnée variable doit être imprimée dans la zone. Le procédé est ainsi apte à effectuer des impressions à données variables, c’est-à-dire que pour un même travail d’impression, basé sur un masque d’impression fixe, certaines portions du textile comprennent des zones de données variables qui sont adaptées au fur et à mesure de l’impression de ce travail. Ce mode de fonctionnement est particulièrement adapté pour la production d’étiquettes de composition.

[0017] Afin de pouvoir imprimer des décors sur l’intégralité du textile, l’impression numérique s’étend sur toute la laize. Cela permet d’imprimer des textures ou des motifs sur l’arrière-plan du textile, ou encore de remplacer l’étape de teinture du textile, préalablement nécessaire dans la majorité des procédés de l’art antérieur.

[0018] Afin que l’impression soit centrée sur la laize, même dans le cas où la laize varie le long du textile, le procédé comprend une étape de mesure en temps réel de la laize, et une étape de centrage de la laize par rapport à la tête d’impression.

[0019] Pour que la position de l’impression par rapport à la position des lisières du textile soit toujours constante, le procédé comprend un redimensionnement en temps réel des fichiers d’impression en fonction d’une variation de la laize. En particulier, ce mode permet d’imprimer le textile bord à bord, sans que l’impression ne soit en retrait de la lisière, ni qu’elle ne déborde de la liséré et que de l’encre soit projetée à côté du textile.

[0020] Avantageusement, le procédé comprend l’impression d’un recto et d’un verso du textile, ce qui permet d’exploiter les deux faces du textile dans un but esthétique, par exemple pour les tours de cous, ou encore dans un but d’économie de matière en divisant par deux le nombre de feuillets nécessaires aux étiquettes de composition pour le prêt à porter.

[0021] De manière qu’au sein de la machine d’impression, les têtes d’impression soient toujours orientées vers le bas, le procédé comprend une étape de retournement entre un poste d’impression du recto et un poste d’impression du verso. Cela diminue l’encrassement des têtes, en évitant par exemple la rechute de gouttelettes, par gravité, sur une tête d’impression orientée vers le haut.

[0022] Pour qu’il n’y ait pas de décalage entre l’impression du recto et l’impression du verso, le procédé comprend une étape d’alignement de l’impression du recto et de l’impression du verso. De préférence, l’étape d’alignement est réalisée par détection visuelle de la position de la première impression réalisée lors du procédé.

[0023] De manière à pouvoir imprimer différents types, ou natures de textiles, le procédé comprend au préalable une étape d’étalonnage de la hauteur de la tête d’impression par rapport au textile, en fonction d’une nature du textile, telle qu’un matériau compris dans le textile, ou une armure de tissage du textile.

[0024] Pour améliorer la solidité de l’impression, par exemple sa résistance aux frottements, au lavage, ou encore à l’usure, le procédé comprend préalablement à l’impression une étape d’enduction du textile par un primaire d’accrochage, de préférence par pulvérisation du primaire sur le textile déroulé en continu.

[0025] Dans un mode de réalisation adapté à la fabrication d’articles textiles découpés tels que des tours de cous, des bracelets ou encore des étiquettes, le procédé comprend une étape de découpe transversale du textile.

[0026] Afin de pouvoir fabriquer des articles textiles fonctionnalisés, le procédé comprend une étape d’ajout de moyens d’identification et/ou d’authentification sur le textile, tels que l’impression d’un code ou la dépose d’un transpondeur RFID. Le textile obtenu peut par exemple servir de moyen de preuve pour attester de l’authenticité de l’article sur lequel il est fixé.

[0027] L’invention concerne également une machine configurée pour mettre en œuvre le procédé d’impression sur textile selon les caractéristiques précitées. Une telle machine comprend entre autres :

- des moyens de déroulage du textile ;

- des moyens de guidage du textile, et en particulier adaptés aux contraintes du textile étroit ;

- des moyens d’impression numérique jet d’encre qui sont fixes sur la machine, les moyens de guidage du textile étant configurés pour faire défiler le textile sous les moyens d’impression.

Brève description des dessins

[0028] [Fig.1] est schéma illustrant le procédé selon l’invention.

[0029] [Fig.2] est un schéma d’un textile étroit imprimé selon le procédé de l’invention.

[0030] [Fig.3] est un schéma d’un textile étroit imprimé selon une variante de ce procédé.

[Fig .4] est un schéma d’un textile étroit imprimé selon une autre variante de ce procédé.

Description détaillée de l’invention [0031] En référence aux figures 1 à 4, le procédé selon l’invention permet d’imprimer des textiles étroits (T) de manière nouvelle et avantageuse. La figure 1 illustre deux modes de réalisations particuliers comprenant les étapes détaillées ci-après.

[0032] Le textile (T) est stocké et déroulé au fur et à mesure lors d’une étape (10). Afin de diminuer les temps d’arrêts lors de la réalimentation en textile (T) lorsque le stock est épuisé, un dérouleur peut comprendre un premier poste déroulant une première bobine de textile (T), tandis qu’un second poste stocke une seconde bobine de textile (T). Le remplacement de la première bobine par la seconde peut être fait manuellement par un opérateur, ou de manière automatique, par exemple si le premier poste et le second poste sont montés sur un barillet adapté à cet effet.

[0033] En fonction des contraintes liées à la nature du textile ou des performances attendues, le procédé peut comprendre une étape de prétraitement du textile (T), en vue d’améliorer la qualité de l’impression effectuée sur le textile (T). Il peut s’agir :

- d’améliorer la solidité de l’impression, par exemple la tenue de l’impression lorsque le textile (T) est lavé dans le cas d’une utilisation en prêt à porter ;

- d’améliorer la définition de l’impression, afin par exemple de diminuer la taille du texte.

[0034] Ce prétraitement peut être effectué par exemple :

- par l’enduction d’un primaire d’accrochage (20), qui permet d’améliorer la compatibilité chimique entre le textile (T) et l’encre d’impression utilisée ; et qui permet éventuellement d’améliorer la structure mécanique du textile (T), en réduisant le taux de fibrilles présentes à sa surface, en en limitant la taille et/ou le nombre d’aspérités du textile (T) ;

- par l’utilisation d’un système de traitement de type électrique, tel qu’un plasma ou un traitement corona, permettant de modifier la tension de surface ou la mouillabilité du textile (T).

[0035] L’étape d’enduction (20) peut être réalisée par toute technique adaptée, comme du foulardage, de la pulvérisation, ou de préférence à l’aide d’une tête similaire à une tête de jet d’encre, c’est-à-dire que le primaire est projeté à la demande :

- le foulardage imprègne l’intégralité du textile (T) en une seule étape, mais la consommation de primaire est supérieure et le textile (T) est plus difficile à sécher ; - à l’inverse, la pulvérisation et de préférence le jet à la demande consomment moins de primaire car son application peut être localisée uniquement là où le textile (T) sera imprimé, et le textile (T) comprend moins de primaire donc son séchage sera facilité.

[0036] En effet, une dépose de primaire est associée à une étape de séchage, de manière que le textile (T) arrive sec à l’étape suivante. Le terme séchage est employé de manière générale, et couvre aussi bien le séchage par évaporation du solvant, que les polymérisations et les réticulations pouvant être nécessaires en fonction de la chimie du primaire utilisé. L’étape de séchage peut donc être effectuée au moyen de résistances de chauffage, de lampes émettant dans le spectre infrarouge ou dans le spectre ultraviolet, etc.

[0037] Si nécessaire, le procédé comprend une première étape d’enduction d’un primaire d’accrochage (20a) et une seconde étape d’enduction d’un primaire d’accrochage (20b), afin que le recto ainsi que le verso du textile (T) reçoivent du primaire d’accrochage.

[0038] Si le primaire est déposé par pulvérisation, ou à l’aide d’une tête similaire à une tête de jet d’encre, il est avantageux que les buses utilisées soient orientées vers le bas, afin de diminuer leur encrassement. Le procédé peut donc comprendre une première étape de retournement (30a), effectuée au moyen de guidages adaptés, entre la première étape d’enduction d’un primaire d’accrochage (20a) et la seconde étape d’enduction d’un primaire d’accrochage (20b).

[0039] Le procédé comprend une étape d’impression numérique par jet d’encre à la demande (40a). L’étape d’impression (40a) est nécessairement associée à une étape de séchage. Comme pour la dépose de primaire, le terme séchage est ici utilisé dans un sens large.

[0040] Même si l’impression par tons directs est envisageable, l’impression est réalisée de préférence par quadrichromie afin de pouvoir reproduire n’importe quelle teinte, par exemple une référence Pantone® donnée.

[0041] Si la couleur du textile (T) vierge a un impact sur la teinte d’impression obtenue, l’étape d’impression (40a) peut éventuellement comprendre l’impression préalable d’un fond blanc, afin de déposer sur le textile (T) une sous-couche blanche permettant d’obtenir ensuite une impression par quadrichromie qui soit plus contrastée et mieux visible.

[0042] L’impression préalable d’un fond blanc sous-entend la présence d’une tête d’impression supplémentaire, dédiée à la couleur blanche, associée au séchage nécessaire. Le textile (T) muni d’un fond blanc arrive déjà sec sous la tête d’impression multicolore.

[0043] Le procédé est avantageusement adapté pour pouvoir imprimer différents types, ou différentes natures de textile (T). La nature d’un textile est entre autres définie par les caractéristiques suivantes :

- la matière ou le mélange de matières qui le compose : il peut s’agir de fibres naturelles comme du coton, de fibres artificielles comme de la viscose, ou encore de fibres synthétiques comme du polyester ;

- du procédé de fabrication du textile (T), et en particulier de l’armure de tissage s’il s’agit d’un textile tissé : celle-ci peut être par exemple un taffetas, ou encore un satin, et les densités de fils peuvent être plus ou moins importantes. Il peut encore s’agir d’un textile non-tissé, d’une tresse ou d’un lacet ;

- de l’aspect des fils dans le cas d’un textile (T) tissé, qui peuvent conduire à une présence plus ou moins importante de fibrilles à la surface du textile (T) ;

- de l’épaisseur du textile (T), et de l’épaisseur de ses éventuelles lisières tissées.

[0044] La nature du textile (T) a un impact sur sa perméabilité aux fluides, et en particulier à l’encre de l’impression. L’étape d’enduction du primaire d’accrochage (20), et surtout l’étape d’impression (40) doivent être configurées en fonction de la nature du textile (T).

[0045] Pour cela, le procédé comprend avantageusement une étape préalable d’étalonnage de la tête d’impression par rapport au textile. Cet étalonnage peut comprendre :

- l’adaptation de la hauteur de la tête d’impression par rapport au textile (T) ;

- l’adaptation du débit de la tête d’impression, et/ou de la taille des gouttes, qui peuvent varier d’un à plusieurs picolitres.

[0046] L’épaisseur du textile (T) étant a priori différente d’une nature à une autre, il convient en premier lieu de modifier la hauteur des têtes d’impression sur la machine. Ensuite, en fonction de la texture du textile (T), et entre autres en fonction de la quantité de fibrilles présentes à sa surface, il peut être nécessaire de modifier la hauteur des têtes d’impression par rapport à surface du textile (T).

[0047] Le débit des têtes peut être adapté en fonction de la perméabilité du textile, afin d’éviter des phénomènes de bavures ou de halo.

[0048] Bien entendu, les mêmes adaptations peuvent être conduites sur les équipements de dépose du primaire, tels que des têtes de pulvérisation.

[0049] Cette phase préalable d’étalonnage permet d’optimiser la qualité de l’impression obtenue.

[0050] En référence à la figure 2, l’impression est de préférence à données variables, c’est-à-dire qu’un seul travail d’impression, correspondant à une mise en page donnée, comprend :

- éventuellement des zones avec des données dites fixes, c’est-à-dire qu’elles sont constantes pour toute l’impression de ce travail. Il s’agit généralement d’un logo ou d’une griffe textile dans le cas de l’impression d’étiquettes de composition.

- au moins une zone avec des données dites variables, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas constantes pour toute l’impression de ce travail. Il s’agit généralement d’une taille de vêtement ou des préconisations d’entretien dans le cas d’étiquettes de composition, ou encore d’un code d’identification et/ou de traçabilité, tel qu’un code alphanumérique ou un code visuel tel qu’un code à barres ou un code 2D comme un QR code ou un Datamatrix.

[0051] Plus particulièrement, sur la figure 2 qui illustre un exemple d’étiquettes de composition :

- une zone fixe (203) est dédiée à l’impression du logo, qui est répétée sur chaque étiquette obtenue après la découpe du textile (T) ;

- une première zone variable (201 ) est dédiée à l’impression de la couleur du vêtement sur lequel sera apposé l’étiquette ;

- une deuxième zone variable (202) est dédiée à l’impression de la taille du vêtement sur lequel sera apposé l’étiquette ;

- une troisième zone variable (204) est dédiée à l’impression des préconisations d’entretien du vêtement sur lequel sera apposé l’étiquette. [0052] Le travail d’impression est donc relié à une base de données, indiquant chaque combinaison de données variables à imprimer dans les différentes zones, ainsi que le nombre d’étiquettes à imprimer pour chacune de ces combinaisons.

[0053] La figure 2 illustre ainsi :

- deux étiquettes identiques (200a) pour t-shirt de couleur blanche, en taille M, avec des premières indications de lavage ;

- deux étiquettes identiques (200b) pour t-shirt de couleur blanche, en taille L, avec les mêmes premières indications de lavage ;

- une étiquette (200c) pour t-shirt de couleur noire, en taille M, avec des secondes indications de lavage ;

- une étiquette (200d) pour t-shirt de couleur noire, en taille S, avec les mêmes secondes indications de lavage ; chacune de ces étiquettes présentant le même logo.

[0054] Bien entendu, au stade de l’impression la notion d’étiquette est encore virtuelle puisque le textile (T) défile en continu, mais l’impression se répète à un pas donné, et le textile (T) sera ensuite découpé transversalement à ce même pas afin de constituer chaque étiquette.

[0055] Ce mode de réalisation est particulièrement adapté à la production d’étiquettes de composition ou d’étiquettes de traçabilité et/ou d’authentification, mais il convient également à la production d’autres articles textiles, tels que des tours de cou pour festival permettant par exemple de différencier des catégories de public, les invités et le personnel de l’organisation, tout en ayant des données fixes communes assurant l’homogénéité visuelle de l’ensemble.

[0056] Il est possible d’imprimer le recto et le verso du textile (T) simultanément, mais afin que les buses d’impression soient orientées vers le bas, celles-ci sont disposées l’une après l’autre et le procédé comprend avantageusement une seconde étape de retournement (30b), avant une seconde étape d’impression (40b).

[0057] Pour que les impressions du recto et du verso soient bien alignées, le procédé comprend une étape d’alignement de la seconde impression à effectuer, par rapport à la première impression déjà effectuée, qu’il s’agisse du recto ou du verso. [0058] Cette synchronisation peut être faite de manière mécanique au moyen d’un embarrage réglable, ou de préférence par synchronisation électronique, par l’utilisation d’un capteur optique détectant la position de la première impression, et déclenchant ensuite la seconde impression par rapport à cette détection.

[0059] Un embarrage réglable est adapté aux productions stables et présentant peu de variabilité : il ne doit pas être nécessaire de rerégler l’embarrage régulièrement. Le procédé selon l’invention visant au contraire à être versatile, avec des tailles de lots réduites, un capteur optique est plus adapté.

[0060] Dans le cas de l’impression en grande laize, l’impression s’arrête en retrait des lisières du tissu, puis celui-ci est refendu, c’est-à-dire découpé dans le sens de sa longueur, afin que soient éliminées les parties non imprimées du tissu. Le positionnement de la refente est ajusté à la position de l’impression, de sorte qu’une variation de la laize du tissu, correspondant aux tolérances de fabrication, est éliminée lors de l’étape de la refente.

[0061] Dans le procédé selon l’invention, le textile (T) est imprimé alors qu’il présente la laize du produit fini : dans le cas du ruban à lisière réelles, c’est-à-dire obtenues par tissage, le textile (T) ne sera pas refendu postérieurement à l’impression. Alors, la gestion des variations de la laize du textile (T) est importante pour garantir l’aspect qualitatif recherché. En pratique, la laize est toujours inférieure à 300mm, généralement inférieure à 100mm, et classiquement comprise entre 10 et 50mm.

[0062] En référence à la figure 3, un premier mode de réalisation prévoit que le textile (T) soit centré sous la tête d’impression lors des étapes d’impression. La variation de la laize peut provenir d’une imprécision de la découpe dans le cas où le textile (T) est obtenu par refente, ou encore d’une variation de la tension des fils lors du tissage si le textile (T) est directement obtenu par tissage.

[0063] Par exemple, la figure 3 représente un textile (T) comprenant une première portion (P1 ) où la laize est trop large, et une deuxième portion (P2) où la laize mesure sa valeur nominale.

[0064] Le centrage peut être obtenu mécaniquement et sans mesure, par exemple au moyen de guidages avec ressorts de rappel venant en appui sur chaque lisière du textile (T), mais de préférence, le centrage est obtenu par la mesure en temps réel de la valeur de la laize, et par le repositionnement électromécanique de moyens de guidage du textile (T) sous la tête d’impression.

[0065] Dans ce cas, l’étape de recentrage consiste à mesurer la valeur réelle de la laize en des points successifs, et à distribuer de manière égale la différence entre la largeur de l’impression et la valeur de la laize. La mesure est effectuée par tous moyens adaptés, par exemple une mesure optique.

[0066] Sur la figure 3 :

- une première mesure de laize fournit une valeur (L1 ). La différence entre la première mesure (L1 ) et la largeur de l’impression (Li) est répartie, de sorte qu’un premier écart entre l’impression et la lisière de gauche (eg1 ) soit égal au premier écart entre l’impression et la lisière de droite (ed1 ) ;

- une deuxième mesure de laize fournit une valeur (L2). La différence entre la deuxième mesure (L2) et la largeur de l’impression (Li) est répartie, de sorte que le deuxième écart entre l’impression et la lisière de gauche (eg2) soit égal au deuxième écart entre l’impression et la lisière de droite (ed2) ; et ainsi de suite.

[0067] Dans ce premier mode de réalisation, la largeur de l’impression (Li) est constante, et ce sont les écarts entre le bord de l’impression et les lisérés qui varient de long du textile (T), l’impression restant toujours centrée.

[0068] Dans un deuxième mode de réalisation plus élaboré, la largeur de l’impression (Li) varie de long du textile (T), afin que l’écart entre le bord de l’impression et la lisière soit constant.

[0069] Ce mode peut être choisi pour des raisons esthétiques, ou encore si on souhaite effectuer une impression dite « bord à bord », c’est-à-dire que l’écart précité est nul, et que l’impression va jusqu’à la lisière. Dans ce cas, une variation de la laize a un impact nuisible :

- si la laize augmente et que l’impression n’est pas adaptée, alors un liseré blanc disgracieux apparaît au niveau des lisières du textile (T) ;

- si la laize rétrécit et que l’impression n’est pas adaptée, alors de l’encre est projetée au-delà des lisières du textile (T), ce qui vient encrasser la machine et/ou une portion suivante du textile (T) défilant ensuite. Ce mode permet également d’éviter d’encrasser les éventuelles lisières du textile (T). [0070] Le deuxième mode de réalisation est schématisé à la figure 4. Dans ce mode, le centrage du textile (T) est bien entendu nécessaire, mais à la suite de la mesure de la valeur de la laize, alors le fichier d’impression est redimensionné en temps réel, par homothétie.

[0071] De cette manière, l’écart entre l’impression et la lisière de gauche (eg) est constant, et est égal à l’écart entre l’impression et la lisière de droite (ed). On rappelle que dans le cas d’une impression bord à bord, alors lesdits écarts ont une valeur nulle.

[0072] Dans ce mode de réalisation, la largeur de l’impression est adaptée le long du textile (T). En reprenant l’exemple précédent où un textile (T) comprend une première portion (P1 ) où la laize est trop large, et une deuxième portion (P2) ou la laize mesure sa valeur nominale, alors différentes mesures de la laize (L1 , L2, L3, L4) mènent à des valeurs de la largeur d’impression (Li1 , Li2, Li3, Li4) adaptées.

[0073] La déformation homothétique de l’image à imprimer peut aller jusqu’à 20%. Ainsi, le procédé est apte à imprimer sur des textiles (T) présentant jusqu’à 20% de variation de laize, ce qui est suffisant pour les tolérances de laize généralement constatées.

[0074] Ce mode intègre donc une combinaison de technologies permettant le redimensionnement à la volée des images en fonction de la laize, et leur repositionnement sur la laize par centrage.

[0075] Dans l’hypothèse où le textile (T) doit être équipé de transpondeurs RFID, le procédé peut comprendre une étape (50) de pose de transpondeurs RFID préencodés, ou éventuellement une étape (50) d’encodage et de pose de transpondeurs RFID.

[0076] Ces transpondeurs peuvent avoir différentes utilités :

- dans le cas de transpondeurs du type RFID UHF, une lecture simultanée de plusieurs transpondeurs est possible, ce qui correspond à des usages de logistique ou d’inventaire, ce qui est par exemple utile pour des étiquettes, posées sur des articles de prêt à porter ;

- dans le cas de transpondeurs de type NFC, des fonctions d’authentification et/ou de traçabilité sont envisageables. Ce mode est adapté à la fabrication d’articles textiles personnels, tels que des bracelets ou des tours de cou pouvant servir de moyen d’accès et/ou de moyen de paiement, ou encore sur des étiquettes permettant d’attester l’authenticité de l’article qu’elles équipent ;

- dans certains cas, les transpondeurs sont bi-technologies et permettent de combiner les avantages de ces deux technologies.

[0077] La pose des transpondeurs est faite à intervalles réguliers, et de préférence repérée par rapport au pas de l’impression.

[0078] La fonction d’authentification et la fonction de traçabilité obtenues par RFID peuvent être complétées par l’impression d’un code d’identification et/ou d’authentification. Il s’agit de préférence d’un code visuel du type code 2D, tel qu’un QR code, un code Datamatrix ou un code spécifique de technologie propriétaire.

[0079] Le procédé peut également comprendre une étape de contrôle qualité (60). Cette étape de contrôle qualité peut comprendre une inspection visuelle ou optique de l’impression, par exemple pour vérifier l’absence de taches, la bonne lisibilité d’informations imprimées, la bonne lecture du transpondeur RFID ou encore l’adéquation entre les informations imprimées et les informations contenues dans la mémoire du transpondeur RFID. Dans le cas d’impression de codes visuels, et notamment de codes 2D tels que des QR codes, cette étape permet de vérifier leur bonne lisibilité sur le support souple qu’est le textile (T). En effet, l’impression de codes supposés êtres d’une forme particulière, par exemple carrée, est plus difficile sur du textile. Cette difficulté est exacerbée si le code fait partie des données variables, et qu’il change régulièrement au cours de l’impression. Le contrôle de sa bonne lecture est alors avantageux.

[0080] En cas de production défectueuse le procédé peut être stoppé, mais de préférence le procédé n’est pas stoppé et la partie défectueuse est signalée, par exemple par le dépôt d’un repère visuel, éventuellement par impression jet d’encre.

[0081] De préférence, la partie défectueuse est signalée lors d’une étape de signalisation (70) lors de laquelle est inséré ou déposé un séparateur, couramment appelé selon l’anglicisme « flag », destiné à dépasser du textile (T) afin d’être visible.

[0082] Dans le cas particulier d’impression d’étiquettes à données variables, ce flag sert à signaler un changement de combinaison de données variables au sein d’un travail d’impression. En effet, certaines combinaisons de données variables sont imprimées en nombre faible, et éventuellement en un seul exemplaire, alors qu’il est intéressant de conditionner les étiquettes découpées par piles de 100, 200, ou encore 500 étiquettes.

[0083] Mettre des flags au sein de la pile permet donc de mieux repérer les changements de combinaisons de données variables.

[0084] Il est également possible de prévoir la pose de différents types de flags lors de l’étape de signalisation (70), permettant d’avoir par exemple :

- un premier type de flag pour signaler les défauts ; et

- un second type de flag permettant de repérer les changements de combinaisons de données variables.

[0085] A l’issue du procédé, le textile (T) est conditionné :

- soit en rouleaux ou bobines, auquel cas le textile (T) est enroulé lors d’une étape d’enroulage (80) ;

- soit en étiquettes découpées, lors d’une étape de découpe (90).

[0086] L’étape d’enroulage (80) peut nécessiter d’effectuer des va et vient avec le textile (T) afin de réaliser des bobines dont la largeur est supérieure à la laize du textile (T).

[0087] L’enrouleur utilisé lors de l’étape d’enroulage (80) comprend de préférence plusieurs postes, afin que l’opérateur utilisant la machine puisse remplacer une bobine de textile (T) imprimé complète, pendant qu’une autre bobine est en train d’être complétée.

[0088] L’étape de découpe (90) peut être effectuée par tous moyens adaptés tels que des découpes mécaniques dites « à froid », des découpes par fusion dite « à chaud », des découpes par laser, ou encore des découpes assistées par ultrasons.

[0089] La découpe peut être faite au même pas que l’impression, dans le but d’obtenir des étiquettes. Dans d’autres cas, la découpe peut être faite avec un pas plus grand, de manière à obtenir des rubans ou des accessoires textiles présentant plusieurs répétitions du motif imprimé.

[0090] La découpe peut être alignée avec l’impression, avec des moyens de repérage optiques similaires à ceux utilisés pour l’alignement du recto et du verso. [0091] À la suite de la découpe du textile (T), les étiquettes obtenues peuvent être disposées en vrac dans un récipient tel qu’un sachet, ou de préférence être convoyées lors d’une étape de convoyage (91), afin d’être conditionnées lors d’une étape d’empilage (92).

[0092] L’empileur utilisé lors de cette étape d’empilage (92) comprend de préférence plusieurs postes, ou magasins, afin que l’opérateur puisse manipuler une pile déjà complète, pendant qu’une autre pile est en train d’être constituée.

[0093] Par ailleurs, le procédé peut être réalisé différemment des exemples donnés sans sortir du cadre de l’invention, qui est défini par les revendications.

[0094] En particulier, certaines étapes du procédé peuvent être réalisées dans un ordre différent de celui présenté :

- par exemple, l’étape de contrôle (60) peut être effectuée après l’étape de découpe (90) afin que la qualité de la découpe soit également vérifiée ;

- la première impression (40a) peut être effectuée juste après la première dépose de primaire (20a), et la seconde étape d’impression (40b) juste après la seconde étape de dépose de primaire (20b). Ceci permet de ne nécessiter qu’une seule étape de retournement (30) durant le procédé.

[0095] En outre, certaines étapes peuvent être facultatives. Par exemple si le textile (T) à imprimer a été au préalable enduit par le fabricant du textile, alors la dépose de primaire est inutile.

[0096] La machine permettant de mettre en œuvre un tel procédé nécessite des modules de guidage adaptés à des laizes étroites du textile (T), afin d’assurer le bon déroulement et enroulage du textile (T) souple. Ces modules de guidage sont en particulier adaptés afin de ne pas modifier la tension du textile (T) outre mesure, car cela aurait pour conséquence de le déformer, si bien que le pas de l’impression effectuée ne correspondrait plus à la valeur théorique prévue.

[0097] Les modules de guidage peuvent donc inclure des tenseurs en cas de matière avec des déformations importantes, et ces tenseurs sont tarés ou asservis afin que la tension du textile (T) soit maîtrisée.

[0098] Les modules de guidage sont également adaptés pour effectuer les va et vient nécessaires à l’enroulement sous forme de bobines. [0099] L’avance du textile (T) lors du procédé peut être générée par une motorisation des moyens de guidage, et de préférence par plusieurs motorisations régulièrement réparties de manière que chaque étape du procédé ait sa propre motorisation. Cela permet de maîtriser parfaitement l’avance du textile (T), notamment lors des étapes d’impression. Dans ce cas, les moyens de guidage incluent aux endroits nécessaires des régulateurs de tension et des moyens de synchronisation de préférence optiques, entre les différents postes.

[0100] En outre, les caractéristiques techniques des différents modes de réalisation et variantes mentionnés ci-dessus peuvent être, en totalité ou pour certaines d’entre elles, combinées entre elles. Ainsi, le procédé peut être adapté en termes de coût, de fonctionnalités et de performance.