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Patent Searching and Data


Title:
KIT-TYPE SELF-LOCKING TABLES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2003/055354
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention concerns kit-type tables consisting only of simple elements such as plates and battens. Said elements can be stored together in a flat package, and can be assembled so as to form an integral assembly without using elements such as nail, screw, pin, staple, glue, solder or mortise. Thus the invention eliminates weak points resulting from conventional assembly systems, their supplementary cost and the complex assembling associated therewith, while maintaining economic advantages combined with the possibility of being stored in flat packages. The invention is based on the use as underframe one or several crosses with six battens and a platform drilled with notches wherein some of the battens of the underframe are nested.

Inventors:
DELCOURT MARC (FR)
Application Number:
PCT/FR2002/004539
Publication Date:
July 10, 2003
Filing Date:
December 23, 2002
Export Citation:
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Assignee:
DELCOURT MARC (FR)
International Classes:
A47B13/04; F16B12/00; (IPC1-7): A47B13/04; F16B12/00
Foreign References:
US4540308A1985-09-10
FR1214290A1960-04-07
GB1224805A1971-03-10
GB2359742A2001-09-05
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Une table en kit caractérisée par son piétement constitué d'une ou de plusieurs croix de préférence parfaites, encore caractérisée par son plateau percé d'encoches, encore caractérisée par le fait que certains des tasseaux constituant les pieds s'y emboîtent de façon à constituer un ensemble solidaire en l'absence de système d'assemblage, et enfin caractérisée par le fait que certains autres tasseaux constituant les pieds s'arrtent au contact de la face inférieure du plateau et constituent ainsi des butées.
2. Une table selon la revendication 1 caractérisée par son piétement constitué d'une ou de plusieurs croix jointives de préférence parfaites, encore caractérisée par son plateau de préférence circulaire ou rectangulaire percé de trois ou quatre encoches, encore caractérisée par le fait que la moitié des tasseaux constituant les pieds s'y emboîtent de façon à constituer un ensemble solidaire en l'absence de système d'assemblage, de préférence jusqu'à en affleurer la surface supérieure, et enfin caractérisée par le fait que l'autre moitié des tasseaux constituant les pieds s'arrtent au contact de la face inférieure du plateau et constituent ainsi des butées.
3. Une table selon la revendication 2 caractérisée par son piétement constitué d'une croix de préférence parfaite, encore caractérisée par son plateau de préférence circulaire percé de trois encoches, encore caractérisée par le fait que trois des six tasseaux constituant le piétement s'y emboîtent de façon à constituer un ensemble solidaire en l'absence de système d'assemblage, de préférence jusqu'à en affleurer la surface supérieure, et enfin caractérisée par le fait que les trois autres tasseaux s'arrtent au contact de la face inférieure du plateau et constituent ainsi des butées.
4. Un plateau de table selon la revendication 3, préférentiellement circulaire, caractérisé par le fait qu'il est percé de trois encoches en forme de parallélépipède losange non droit, chacune destinée à permettre le passage d'un tasseau de section carrée a x a avec un angle par rapport au plateau d'environ 35,25 ° de l'intérieur sur la face inférieure vers l'extérieur sur la face supérieure, et encore caractérisé par les dimensions desdites encoches, égales à 6 x a pour le grand axe du losange et à 2 x a pour son petit axe.
5. Un piétement de table selon la revendication 3 caractérisé par l'association de 6 tasseaux comprenant des encoches de nature à permettre leur imbrication mutuelle sous forme d'une croix de préférence parfaite.
6. Un piétement de table selon la revendication 5 caractérisé par le fait que trois des tasseaux sont légèrement plus longs que les autres de façon à traverser le plateau au niveau de ses encoches jusqu'à en affleurer la surface supérieure, les trois autres s'arrtant au niveau de la face inférieure du plateau de façon à constituer une butée.
7. Un tasseau selon l'une des revendications 3,4, 5, ou 6 de rapport longueur/ (côté de section) préférentiellement compris entre 10 et 200, et encore plus préférentiellement compris entre 10 et 30, caractérisé par le fait que les facettes constituant ses extrémités forment un angle d'environ 35, 25° avec un des deux plans passant par deux artes diagonalement opposées, encore caractérisé par le fait que les deux facettes constituant ses extrémités sont parallèles entre elles, et enfin caractérisé par le fait qu'il contient sur l'une ou l'autre de ses faces des encoches perpendiculaires à sa longueur appartenant de préférence aux 25 schémas d'encoches « emboîtables ».
8. Une table selon la revendication 2 caractérisée par son piétement constitué de deux croix, de préférence parfaites, jointives, encore caractérisée par son plateau de préférence rectangulaire percé de quatre encoches, encore caractérisée par le fait que quatre des huit tasseaux constituant les pieds s'y emboîtent de façon à constituer un ensemble solidaire en l'absence de système d'assemblage, de préférence jusqu'à en affleurer la surface supérieure, et enfin caractérisée par le fait que les quatre autres tasseaux s'arrtent au contact de la face inférieure du plateau et constituent ainsi des butées.
9. Un plateau de table selon la revendication 8 caractérisé par le fait qu'il est percé de quatre encoches en forme de parallélépipèdes rectangles non droits, chacune destinée à permettre le passage d'un tasseau de section carrée a x a avec un angle par rapport au plateau de 45° de l'intérieur sur la face inférieure du plateau vers l'extérieur sur sa face supérieure, et encore caractérisée par les dimensions du rectangle, égales à i2 x a pour la longueur et à a pour la largeur.
10. Un piétement de table selon la revendication 8 caractérisé par l'association de 10 tasseaux comprenant des encoches de nature à permettre leur imbrication mutuelle sous forme de deux croix, de préférence parfaites, jointives. Il.
11. Un piétement selon la revendication 10 caractérisé par le fait que quatre des huit tasseaux constituant les pieds sont légèrement plus longs que les quatre autres, de façon à traverser le plateau au niveau d'encoches prévues à cet effet jusqu'à en affleurer la surface supérieure, les quatre autres tasseaux s'arrtant au niveau de la face inférieure du plateau de façon à constituer des butées.
12. Un tasseau selon l'une des revendications 8,9, 10 ou 11 de rapport longueur/ (côté de section) préférentiellement compris entre 10 et 200, et encore plus préférentiellement compris entre 10 et 30, caractérisé par le fait que les facettes constituant ses extrémités forment un angle de 45° avec l'axe de la longueur du tasseau, encore caractérisé par le fait que les deux facettes constituant ses extrémités sont parallèles entre elles, et encore caractérisé par le fait qu'il contient des encoches perpendiculaires à sa longueur, de largeur et de profondeur égales à la moitié d'un des côtés de sa section, et correspondant de préférence à l'un des schémas définis comme « emboîtables ».
13. Une table selon la revendication 2 caractérisée par son piétement constitué de quatre croix jointives de préférence parfaites, encore caractérisée par son plateau de préférence rectangulaire percé de quatre encoches, encore caractérisée par le fait que quatre des huit tasseaux constituant les pieds s'y emboîtent de façon à constituer un ensemble solidaire en l'absence de système d'assemblage, de préférence jusqu'à en affleurer la surface supérieure, et enfin caractérisée par le fait que les quatre autres tasseaux s'arrtent au contact de la face inférieure du plateau et constituent ainsi des butées.
14. Un plateau de table selon la revendication 13 caractérisé par le fait qu'il est percé de quatre encoches en forme de parallélépipèdes, chacune destinée à permettre le passage d'un tasseau de section carrée, avec un angle de préférence compris entre 30° et 60°.
15. Un piétement de table selon la revendication 13 caractérisé par l'association de 16 tasseaux comprenant des encoches de nature à permettre leur imbrication mutuelle sous forme de quatre croix parfaites jointives réparties en rectangle, et encore caractérisé par le fait qu'au moins deux des quatre traverses sont courbes.
16. Un piétement selon la revendication 15 caractérisé par le fait que quatre des huit tasseaux constituant les pieds sont légèrement plus longs que les quatre autres, de façon à traverser le plateau au niveau d'encoches prévues à cet effet jusqu'à en affleurer la surface supérieure, les quatre autres tasseaux s'arrtant au niveau de la face inférieure du plateau de façon à constituer des butées.
17. Un tasseau selon l'une des revendications 13, 14, 15 ou 16, de rapport longueur/ (côté de section) préférentiellement compris entre 10 et 200, et encore plus préférentiellement compris entre 10 et 30, caractérisé par le fait que les facettes constituant ses extrémités forment avec l'axe de la longueur du tasseau un angle de préférence compris entre 30° et 60°, encore caractérisé par le fait que les deux facettes constituant ses extrémités sont parallèles entre elles, et encore caractérisé par le fait qu'il contient des encoches perpendiculaires à sa longueur, de largeur et de profondeur égales à la moitié d'un des côtés de sa section, et correspondant de préférence à l'un des schémas définis comme « emboîtable ».
18. Un tasseau selon les revendications 10 ou 15, de rapport longueur/ (côté de section) préférentiellement compris entre 20 et 200, caractérisé par le fait qu'il contient deux séries d'encoches perpendiculaires à sa longueur et de préférence appartenant à l'un des schémas d'encoches de type « emboîtable ».
Description:
TABLES EN KIT AUTOBLOQUANTES DESCRIPTION La présente invention prend place dans le domaine de l'architecture d'intérieur, plus particulièrement dans le domaine de la construction de meubles, et plus particulièrement encore dans celui de la construction de tables.

Une table est un meuble composé d'un plateau horizontal soutenu par un ou plusieurs pieds, destiné à supporter le poids d'objets divers, tels que des objets ménagers ou du matériel de bureau. D'autres meubles tels que bancs ou tabourets par exemple sont également composés d'un plateau horizontal et d'un ou de plusieurs pieds, mais leur vocation première n'est pas de supporter des objets, mais des personnes. L'invention est adaptée aussi bien à la construction de tables qu'à celles d'autres meubles constitués d'un plateau horizontal et d'un ou de plusieurs pieds, l'ensemble de ces différents meubles étant, ici, défini sous le terme de « table ».

Dans l'ensemble de ce texte, les singuliers peuvent signifier des pluriels et les pluriels des singuliers en l'absence de précision explicite. Par exemple, de nombreux fournisseurs proposent des tables composées de plusieurs plateaux de hauteur différente ; l'invention peut s'adapter facilement à la construction de telles tables, mais ces adaptations ne sont pas spécifiquement décrites ici. De mme, plusieurs piétements peuvent tre utilisés pour soutenir un seul plateau.

Cette adaptation n'est pas non plus décrite explicitement ici.

Les angles décrits dans l'ensemble du texte et des revendications correspondent à l'angle naturel, c'est-à-dire à l'angle menant à la meilleure symétrie de l'objet. Le fait de modifier les angles, ce qui résulte en une légère dissymétrie, est également compris dans le champ d'application de la présente invention.

On peut distinguer plusieurs familles de tables selon leur fonction : Premièrement la table à manger, dont la fonction est de permettre à une ou plusieurs personnes assises sur des chaises de pouvoir attraper facilement les objets posés sur le plateau. Deuxièmement le bureau, qui répond aux mmes critères mais est généralement destiné à n'tre utilisé que par une personne à la fois. Troisièmement la table de salon, dont la hauteur est beaucoup plus faible, et dont la vocation est de permettre à des personnes assises dans des positions plus basses d'accéder facilement aux objets. Quatrièmement, la table de chevet, dont le rôle est d'offrir une surface accessible à une personne allongée.

Cette liste est loin d'tre exhaustive, et de nombreux autres types de tables (guéridons, tables de café...) peuvent également tre cités.

Certaines dimensions de chacune de ces familles de tables ont été normalisées par l'usage. Ainsi, la hauteur d'une table à manger ou d'un bureau est le plus souvent comprise entre 70 et 75 cm.

La hauteur d'une table de salon ou d'une table de chevet est le plus souvent comprise entre 30 et 48 cm.

Les tables de salon ou les tables à manger, destinées à tre utilisées par plusieurs personnes simultanément sont le plus souvent de forme ronde (ce qui facilite l'accès aux objets sous tous les angles possibles) ou de forme rectangulaire. La forme rectangulaire est très préférentiellement utilisée pour la réalisation de tables destinées à tre utilisées par une seule personne, comme le bureau et la table de chevet. Cette forme permet de maximiser l'utilisation de l'espace, lesdites tables pouvant tre posées contre un mur ou dans un angle.

Les dimensions horizontales d'une table à manger sont le plus souvent étudiées pour permettre l'installation d'au moins quatre personnes, ce qui implique qu'une dimension au minimum soit supérieure à 1 m. Ainsi, une table à manger circulaire a le plus souvent un diamètre d'au moins 1,10 m. Les dimensions minimales d'une table à manger rectangulaire sont souvent de 0,8 x 1,4 m.

Les dimensions horizontales d'une table de salon sont plus variables, et dépendent principalement de l'espace disponible. Ainsi, les tables de salon destinées à tre utilisées dans des appartements ont le plus souvent au moins une dimension horizontale inférieure à 75 cm. Par exemple, on trouve le plus souvent des tables basses circulaires de diamètre voisin de 70 cm, ou des tables rectangulaires dont la largeur est voisine de 60 cm. Mais des tables de salon destinées à tre utilisées dans des logements plus vastes ont très souvent des dimensions bien plus importantes.

Les dimensions horizontales des bureaux suivent la mme logique, leurs dimensions pouvant fortement varier, de 120 x 60 cm pour des bureaux d'appartement jusqu'à 160 x 90 cm pour des bureaux professionnels, voire plus.

Les tables de chevet sont le plus souvent de petite taille, la dimension 40 x 40 cm constituant un maximum.

Différents matériaux sont couramment utilisés pour réaliser les éléments du plateau et du piétement d'une table. Le plus utilisé est le bois, ce matériau étant très facile à découper et à assembler puisqu'il peut tre cloué, vissé, agrafé, chevillé, mortaisé, ou rentré en force. Ce matériau peut servir à réaliser aussi bien le piétement que le plateau. Différentes essences de bois, chacune porteuse de caractéristiques mécaniques et économiques propres, peuvent avantageusement tre utilisées pour constituer l'un ou l'autre des éléments.

D'autres matériaux, comme les métaux, peuvent tre utilisés pour réaliser le piétement. Ces matériaux, du fait de leur résistance supérieure à celle du bois, sont moins faciles à découper.

L'assemblage de différents éléments métalliques ne peut tre réalisé au moyen de clous, de

chevilles, d'agrafes ni de mortaises. Mais il peut tre réalisé au moyen de vis, ou encore par soudure.

Le verre est très couramment utilisé pour réaliser le plateau de certaines tables, notamment les tables à manger ou les tables de salon. Ce matériau présente des qualités esthétiques propres, mais est extrmement coûteux et difficile à manipuler.

D'autres matériaux, tels que la pierre et notamment le marbre, différents plastiques et notamment le Plexiglas,-qui présentent l'avantage de pouvoir tre moulés-, la fibre de verre ou la céramique peuvent tre utilisés pour constituer différents éléments d'une table.

De nombreux fournisseurs proposent des tables « en kit », c'est-à-dire vendues sous forme d'un paquet contenant les différents éléments constitutifs de son piétement et de son plateau, la charge du montage revenant à l'utilisateur final. Ainsi le temps de fabrication en usine est-il réduit, ce qui permet de diminuer les prix de revient, et donc de pouvoir proposer des produits meilleur marché.

Ces tables en kit sont le plus souvent constituées d'éléments permettant le stockage sous forme d'un paquet plat. Ce mode d'emballage offre un avantage économique important parce qu'il minimise le volume de stockage, et facilite le transport par les grossistes comme par les utilisateurs finaux.

Les tables en kit ont pris une place croissante ces dernières années, et représentent probablement plus de la moitié des tables vendues dans les sociétés occidentales.

Le caractère « en kit » est défini ici comme répondant à la double caractéristique de transfert du montage à l'utilisateur final et de stockage en paquet plat.

Les tables peuvent tre scindées en deux groupes : D'une part on trouve des tables dont les éléments sont solidaires, c'est-à-dire que le piétement et le plateau de ces tables sont liés l'un à l'autre. Pour lier les différents éléments ensemble, différents systèmes d'assemblage sont classiquement utilisés, tels que clous, vis, chevilles, colle, agrafes, rivets, mortaises, soudure... L'utilisation de la friction entre les pièces peut également tre utilisée comme moyen de maintenir deux pièces ensemble (pieds rentrés en force à l'aide d'un maillet dans des trous ménagés au niveau du plateau). Ces systèmes d'assemblages ont tous des qualités propres : en premier lieu compte leur résistance à la traction et au cisaillement : sur ce critère, la vis est par exemple supérieure au clou ou à l'agrafe. Un second paramètre important est la simplicité d'utilisation : la soudure, par exemple, est plus compliquée à utiliser que la colle : elle requiert l'utilisation d'un appareillage spécifique et de manipulation délicate. La pose de rivets ou d'agrafes est également plus compliquée que la pose de clous ou de vis, l'appareillage étant moins courant dans les deux premiers cas. Enfin, la résistance au temps est également un facteur important : les colles et les éléments métalliques sont particulièrement sujets au vieillissement. La réversibilité, c'est-à-dire la capacité à démonter un objet sans causer de dommages, est aussi à prendre en compte : le collage, la soudure, le chevillage, le montage en force et le rivetage sont

des systèmes plus ou moins irréversibles. Une erreur lors du montage peut se révéler catastrophique. D'autre part, le démontage d'un meuble, par exemple lors d'un déménagement, est compliqué ou impossible.

Un bilan comparatif des différents procédés d'assemblages classiques permet d'attribuer à chaque système des qualités propres mais également des inconvénients. Aucun des systèmes existants n'est idéal ni ne présente de supériorité complète sur les autres.

Le second groupe est constitué par les tables non solidaires, leur plateau étant simplement posé sur le piétement. La plupart des tables en verre appartiennent à ce groupe, ce matériau étant difficile à couper et à assembler à d'autres éléments. Le verre étant un matériau très dense, c'est le poids du plateau qui le maintient, plus ou moins efficacement, au niveau de son emplacement.

D'une façon générale, il est préférable que les éléments d'une table soient solidaires entre eux, d'une part pour faciliter les déplacements de celle-ci, et d'autre part pour éviter que le plateau ne glisse, voire ne tombe. Notamment, le glissement ou le basculement d'un plateau jusqu'à sa chute peut tre provoqué par un enfant, mettant en jeu sa sécurité. Une table non solidaire peut ne présenter ce danger que dans une mesure réduite si le plateau est suffisamment lourd pour ne pas pouvoir tre manipulé facilement par un enfant. Ces contraintes de poids limitent fortement le choix des matériaux.

La solidarité des éléments permet d'éliminer ce risque de glissement ou de basculement du plateau. La présente invention ne concerne que la réalisation de tables solidaires.

Les tables « en kit » selon l'art antérieur sont constituées d'un piétement composé le plus souvent de plusieurs éléments, et d'un plateau. Lorsque la table est solidaire, ce qui correspond à la majorité des cas, ces éléments doivent tre assemblés entre eux au moyen de l'un des systèmes d'assemblage classiques, tels que clous, vis, chevilles... Chaque système d'assemblage présente ses inconvénients propres : complexité de montage, nécessité d'utiliser un outillage particulier, irréversibilité, résistance imparfaite au vieillissement...

L'objet de l'invention est un système de construction de tables autobloquantes, c'est-à-dire constituées d'éléments simples dont le montage conduit à l'obtention d'une table solidaire, sans qu'il soit nécessaire d'utiliser aucun des systèmes classiques d'assemblages. Les tables selon l'invention sont basées sur l'utilisation exclusive d'un plateau et de tasseaux, c'est-à-dire d'éléments d'utilisation courante et particulièrement économiques.

Les tables selon l'invention peuvent faire partie de chacune des familles de tables telles que table à manger, table de salon, bureau ou table de chevet. Le plateau de ces tables peut adopter toute forme possible, mais préférentiellement soit une forme rectangulaire soit une forme circulaire, de façon à correspondre à l'usage habituel.

Les tables selon l'invention sont caractérisées par la concomitance de trois propriétés, retrouvées au maximum par deux dans les tables selon l'art antérieur.

Premièrement, elles sont solidaires. Cette caractéristique facilite le déplacement et la manipulation, et élimine également le risque de voir le plateau basculer ou glisser latéralement, ce qui peut résulter en sa chute.

Deuxièmement, le montage des tables selon l'invention ne nécessite pas l'utilisation de clous, agrafes, vis, chevilles, mortaises, colles, ou soudures, et ne repose pas de façon principale sur la friction des différentes pièces entre elles (aucun des éléments n'est rentré en force dans un autre). Tous ces éléments, classiquement utilisés pour la construction de meubles, constituent des points faibles qui sont à l'origine de cassures, de décollements, d'arrachages, ou d'éclatement des différents éléments. D'autre part, ils compliquent le montage des meubles par l'utilisateur final et présentent éventuellement des inconvénients additionnels (irréversibilité, sensibilité au vieillissement, nécessité d'utiliser un appareillage spécifique...). Le fait de s'en affranchir constitue donc un avantage manifeste.

Troisièmement, elles sont construites à partir de plaques et tasseaux de section de préférence carrée, c'est-à-dire des matériaux particulièrement courants et bon marché, les différents éléments pouvant tre regroupés dans un paquet plat, ce qui correspond aux caractéristiques standard des meubles en kit.

L'objet de l'invention repose sur l'utilisation d'une ou de plusieurs « croix » pour constituer le piétement, et d'un plateau percé d'encoches permettant le passage en biais de certains des tasseaux constituant la croix, de façon à rendre solidaires le plateau et le piétement.

Une « croix » est ici définie comme un ensemble de 6 tasseaux, de préférence en bois, ayant tous une section identique et de préférence carrée, emboîtés entre eux au niveau d'encoches de façon à constituer un emboîtement d'apparence symétrique. Ces croix sont constituées de trois séries de deux tasseaux parallèles et en contact sur l'une de leurs faces. Elles sont largement connues pour leur aspect décoratif et ludique, et ont une existence très ancienne (Figure 1). Elles sont nommées « 6-pieces Burr » en anglais et « Teufelsknoten » (noeuds du diable) en allemand. Bien que le terme « Clé de Jupiter » ait été utilisé, aucune appellation officielle n'existe en français à ce jour. Elles font partie de l'ensemble de jeux regroupés sous l'appellation « casse-tte chinois », probablement en raison de l'importance de la production chinoise de ces jeux à la fin du 19mme siècle.

Au niveau de chacun d'au moins cinq des six tasseaux, des encoches sont réalisées. Ces encoches sont constituées par le retrait, par fraisage ou par n'importe quel autre moyen, d'un ou de plusieurs cubes de côté a/2, avec a défini comme le côté de la section carrée des tasseaux.

Ces encoches permettent aux différents tasseaux de s'imbriquer les uns dans les autres.

Ces encoches sont toutes comprises dans un espace délimité par deux plans perpendiculaires à l'axe du tasseau et distants de a, de part et d'autre centre du tasseau. Le nombre d'encoches est variable. Un maximum de 10 cubes de a/2 de côté peuvent tre retirés.

Les proportions de ces croix telles qu'utilisées dans l'art antérieur peuvent tre décrites selon un seul paramètre : le rapport entre la longueur des tasseaux et le côté de leur section. Ce rapport est classiquement compris entre 3 et 6. La Figure 1 présente une croix avec un rapport d'environ 3,5.

Depuis longtemps, plusieurs modèles différents de croix ont été utilisés comme casse-tte.

L'avènement de l'informatique a permis de réaliser de façon exhaustive la liste de toutes les pièces utilisables et de toutes les croix réalisables. En utilisant une approche systématique, tous les schémas de découpe possibles afin de réaliser les pièces constitutives d'une croix ont été étudiés. II a été distingué en premier lieu deux types de schémas de découpe des tasseaux. Les premiers schémas de découpe sont dits « faisables », c'est-à-dire que les encoches peuvent tre réalisées de façon simple au moyen d'une fraiseuse munie d'une lame de largeur a/2, en réalisant des traits de découpe perpendiculairement à la longueur du tasseau, et sur toute sa largeur. Les autres contiennent des angles internes et sont de ce fait de nature non faisable ; ils sont plus compliqués à réaliser, et nécessitent le recours à des outils sophistiqués.

Parmi tous les schémas de découpe de nature faisable, on distingue encore les schémas de nature « emboîtable », définis par le fait qu'ils peuvent tre emboîtés de façon à former une croix avec d'autres tasseaux de nature faisable uniquement. Certains schémas de découpe sont donc fraisables, mais non emboîtables (Figure 2). II a été démontré que 25 schémas de découpe seulement sont de nature emboîtable. Les tasseaux correspondant à ces 25 schémas différents sont représentés en Figure 3.

En n'utilisant que des tasseaux appartenant à cette série de 25 tasseaux emboîtables, on peut réaliser 314 montages différents ne laissant pas de vide interne. Pour qu'il n'existe pas de vide interne, il est nécessaire que le volume retiré au niveau des encoches des six tasseaux représente un total de quarante cubes de côté a/2. Ces croix ne laissant pas de vide interne et constituées uniquement de tasseaux emboîtables seront appelées par la suite « croix parfaites ».

Tous ces résultats ont été réunis et complétés par W. Cutler (Cutler W, Journal of Recreational Mathematics 1977-78 10 (4) p241-250). La liste de ces 314 croix parfaites est fournie en Figure 4.

Certaines croix peuvent utiliser plusieurs tasseaux identiques : ainsi par exemple la croix n°070 nécessite l'utilisation pour sa construction de trois tasseaux J ; la croix n°285 ne nécessite l'utilisation que de trois tasseaux différents (B, Y, et J), chacun en deux exemplaires. Pour pouvoir construire la totalité de ces croix, il est donc nécessaire de pouvoir disposer de certaines pièces en plusieurs exemplaires : Au total, 42 pièces sont nécessaires (dont treize doublons et deux « triplons » (un triplon défini ici comme une pièce présente en trois exemplaires)). Des coffrets

contenant l'ensemble de ces 42 pièces, et permettant donc de reconstituer chacune de ces 314 croix sont disponibles dans le commerce.

Parmi les 314 croix parfaites, on peut distinguer trois groupes : dans le premier groupe (158 croix parfaites différentes), un tasseau A (exempt d'encoches) est utilisé. Dans tous ces cas, les tasseaux doivent tre apposés individuellement. Le dernier tasseau à tre ajouté au montage est le tasseau A : il est coulissé dans l'espace laissé libre par le montage des cinq premiers tasseaux.

Ce dernier tasseau du montage est aussi le premier tasseau du démontage.

Les 136 croix constituant le second groupe ne peuvent pas tre montées en ajoutant individuellement chacun des tasseaux : les quatre premiers tasseaux sont assemblés individuellement, mais le montage des deux derniers tasseaux est fait à part. L'emboîtement complet est ensuite réalisé par coulissement d'un des tasseaux du groupe de deux dans l'espace carré laissé libre dans le groupe de quatre.

Les 20 croix du dernier groupe nécessitent le montage à part de deux groupes de trois tasseaux, et leur emboîtement par coulissement mutuel dans des espaces carrés laissés libres de part et d'autre.

La complexité rencontrée lors du montage d'une croix parfaite (ou non) repose sur l'identification des trois groupes de deux pièces parallèles, sur la disposition des pièces parallèles entre elles (identification de leur face de contact), et enfin sur l'ordre dans lequel les pièces doivent tre apposées.

Parmi ces 25 tasseaux, certains présentent un plan de symétrie. C'est le cas des tasseaux de nature A, F, H, J, M, V et Y. Parmi ces tasseaux contenant un plan de symétrie au niveau du schéma d'encoches, certains en contiennent un second, perpendiculaire (ce qui équivaut à une symétrie centrale par rapport au centre de l'encoche) : A, F, H, et J. Ces tasseaux simplement ou doublement symétriques diminuent la complexité de montage des croix en réduisant le nombre d'essais nécessaires pour arriver à positionner correctement les tasseaux.

D'autre part, les croix contenant des doublons ou des triplons ont une complexité de montage réduite : Chaque doublon réduit cette complexité d'un facteur deux, et chaque triplon d'un facteur 4. Les croix n°285 et n°289, exemples extrmes de croix contenant des doublons puisque constituées chacune de trois fois deux tasseaux identiques, sont les plus simple à construire.

Ces croix contenant des doublons/triplons ou des pièces simplement ou doublement symétriques sont particulièrement peu appréciées des amateurs de casse-tte. Au contraire, dans le cadre de l'invention, la complexité de montage des croix n'est pas recherchée, et l'utilisation de doublons comme celle de pièces symétriques peut correspondre à un mode de réalisation préféré.

Si la liste précédente regroupe de façon exhaustive les croix utilisant les tasseaux de nature emboîtable et ne laissant pas de vide interne, il faut signaler qu'un grand nombre de montages supplémentaires peuvent tre réalisés en laissent des vides internes. Les vides internes sont

utilisés par les créateurs de jeux pour compliquer encore le montage ou le démontage de leurs modèles, car ils permettent d'intégrer la nécessité d'effectuer un ou plusieurs déplacements de pièce préalables au retrait d'un premier tasseau d'une croix. Ces vides internes ne présentent pas d'intért particulier dans le cadre de la réalisation de tables selon l'invention, et sont au contraire susceptibles d'intégrer des points de faiblesse indésirables.

L'objet de l'invention est une table caractérisée par l'utilisation d'une ou plusieurs croix comme éléments constitutifs de son piétement. L'utilisation de croix parfaites est préférable : D'une part les pièces de nature emboîtable peuvent tre produites économiquement (au moyen d'une simple fraiseuse) ; d'autre part les pièces sont jointives entre elles, c'est-à-dire que la croix ne contient pas de vide interne, ce qui évite d'intégrer des points de faiblesse.

Chaque croix est constituée de trois séries de deux tasseaux, chaque groupe de deux tasseaux étant par la suite appelé soit a pied » s'il entre en contact avec le sol d'une part et le plateau d'autre part, soit « traverse », s'il n'entre en contact ni avec l'un ni avec l'autre.

D'une façon générale le rapport entre la longueur et le côté de la section des tasseaux constitutifs des pieds ou des traverses est ici compris entre 10 et 30 environ, et est donc très largement supérieur au mme rapport observé dans le cas des croix à vocation ludique et décorative (entre 3 et 6).

De chacun des pieds, un des deux tasseaux traverse le plateau en biais au niveau d'encoches prévues à cet effet jusqu'à en affleurer la surface supérieure : une surface continue au niveau de la face supérieure du plateau est ainsi reconstituée. Le passage des tasseaux en biais dans les encoches du plateau est à l'origine du caractère solidaire des tables. Le second tasseau de chaque pied s'arrte au niveau de la face inférieure du plateau, de façon à constituer une butée.

Le principe de construction des tables selon l'invention peut tre développé en plusieurs modes de réalisation distincts, correspondant à des formes et à des architectures différentes. Trois modes de réalisation sont détaillées ici. Ils ne constituent pas une liste exhaustive.

Les trois modes de réalisation détaillés ici correspondent à des tables constituées d'un piétement composé d'une, de deux ou de quatre croix respectivement, et d'un plateau soit circulaire soit rectangulaire. Dans tous les cas, le piétement est totalement inscrit dans le volume compris entre le plateau et sa projection au sol, c'est-à-dire qu'aucun des éléments du piétement ne dépasse latéralement du plateau, de façon à correspondre aux standards habituels.

Dans un premier mode de réalisation, le piétement est constitué d'une seule croix, et le plateau est de préférence circulaire.

Dans le second mode de réalisation, le piétement est constitué de deux croix, jointives au niveau d'une traverse horizontale, et le plateau est de préférence rectangulaire.

Dans le troisième mode de réalisation, le piétement est constitué de quatre croix réparties en quatre traverses et quatre pieds. Si les traverses étaient droites et horizontales, les pieds seraient verticaux et ne pourraient tenir au plateau de façon solidaire. De façon à ce que les pieds soient inclinés par rapport à la verticale, au moins deux des quatre traverses sont courbes.

Une vue d'ensemble des tables selon chacun de ces modes de réalisation est décrite dans les Figures 5 à 7. Les caractéristiques de chacun de ces modes de réalisation sont détaillées dans les paragraphes suivants.

Les croix selon l'invention sont caractérisées par le fait que l'extrémité inférieure des pieds est coupée de façon à créer une facette offrant une surface de contact avec le sol suffisante pour éviter que le sol d'une part et le tasseau d'autre part ne se détériorent. Une possibilité est de couper avec un angle adéquat la pointe ou l'arte du tasseau entrant en contact avec le sol.

Alternativement, les extrémités des deux tasseaux constituant le pied peuvent tre coupées totalement de façon à offrir une surface de contact maximale avec le sol. Cette surface de contact est alors au moins égale à a2 pour chacun des tasseaux, et dépend de l'angle d'inclinaison des pieds avec la verticale ; elle est d'autant plus importante que cet angle est grand. Toutes les options intermédiaires, correspondant à des surfaces de contact pied/sol différentes, peuvent tre réalisées.

Dans le premier mode de réalisation où une seule croix est utilisée pour créer un piétement, l'extrémité inférieure des tasseaux constituant les pieds est coupée sur l'arte avec un angle de 35, 25° environ (Figure 8a, c et e). La découpe sur l'arte peut concemer la totalité de la section de chaque tasseau du pied, comme représenté en Figure 8a. La facette est alors de grande taille (surface supérieure à a2) et a la forme d'un losange. A l'opposé, cette découpe sur l'arte peut ne concerner qu'une petite partie de la section d'un seul des deux tasseaux (Figure 8c). La facette est alors de petite taille et de forme triangulaire. La découpe sur l'arte ne peut pas se faire en utilisant une boite à onglet classique. Elle doit se faire en utilisant une table de découpe. Cet angle fixe de 35, 25° correspond à l'angle par rapport au sol des artes d'une pyramide triangulaire dont les artes se rejoignent perpendiculairement au niveau du sommet. Son cosinus est égal à 51613, et son sinus à 71313.

Dans le second mode de réalisation, où deux croix sont utilisées, jointives par un groupe de deux tasseaux formant une traverse, les pieds forment avec le sol un angle de 45°. Ils sont découpés sur une face à leurs extrémités avec cet angle de 45° (Figure 8b, d, et f), et non sur une arte comme dans le premier mode de réalisation. De mme que dans le cas précédent, la totalité de la section de chacun des deux tasseaux d'un pied peut tre coupée (Figure 8b). Alternativement, une petite partie seulement peut tre engagée dans cette découpe à 45° (Figure 8d).

Dans le troisième mode de réalisation, les pieds adoptent par rapport au sol un angle variable dépendant du rayon de courbure des traverses, et de préférence compris entre 30 et 60° ; les extrémités des tasseaux constitutifs des pieds sont découpées selon ce mme angle, sur une face

si un jeu de deux traverses est courbe, et dans ce cas les facettes sont des rectangles ; sur une arte si les deux jeux sont courbes et de mme rayon de courbure, et dans ce cas les facettes sont des losanges ; dans le cas où les deux jeux traverses sont courbes et de rayon de courbure différents, les tasseaux ne sont coupés ni sur une arte (Figure 8 e), ni sur une face (Figure 8 f), mais dans une configuration intermédiaire (Figure 8 g). Les facettes sont alors des parallélogrammes ni losanges ni rectangles. La découpe peut là encore tre complète ou incomplète.

L'invention est encore caractérisée par le fait que chaque pied est constitué de deux tasseaux de longueur différente, appelés « tasseau court » et « tasseau long ». Au niveau de leur extrémité supérieure, les tasseaux constituant les pieds sont coupés de façon à créer une facette en contact avec l'extrémité inférieure du plateau pour le plus court des deux tasseaux, et affleurant le plan de la surface supérieure du plateau pour le plus long. De cette façon, le tasseau inférieur constitue une butée qui empche le plateau de glisser le long du tasseau long.

La création d'une facette au niveau du tasseau servant de butée a pour objectif de créer une surface de contact importante entre le tasseau et la face inférieure du plateau ; de cette façon, les angles ou les artes aiguës, susceptibles, à l'usage, d'entraîner une usure des pièces l'une contre l'autre, voire une cassure des angles saillants, sont supprimés.

La facette de l'extrémité supérieure du tasseau long a pour fonction de reconstituer, au niveau de la face supérieure du plateau, une surface plane.

Les modes de découpe sont identiques à ceux abordés précédemment dans le cas de l'extrémité inférieure des tasseaux constitutifs des pieds. Dans un mode de réalisation préféré, les facettes sont complètes, comme représenté dans les Figures 8a et 8b dans le contexte des premier et deuxième modes de réalisation respectivement.

Dans tous les modes de réalisation, le mode de découpe des extrémités des traverses n'a aucune importance technique, cette extrémité n'étant pas en contact avec un autre élément. Le plus simple est d'effectuer ces découpes perpendiculairement à l'axe du tasseau.

La différence de longueur entre les tasseaux longs et les tasseaux courts est égale à l'épaisseur e du plateau divisée par le sinus de l'angle formé entre le pied et le sol. Ces deux tasseaux sont positionnés dans différentes configurations : ils peuvent en effet tre positionnés « côtes à côtes », c'est à dire que les deux tasseaux sont en contact au niveau d'une de leurs faces latérales (la face de contact est verticale). Alternativement, ils peuvent tre positionnés « en ligne », c'est à dire que les deux tasseaux sont en contact au niveau de leur face supérieure pour l'un et inférieure pour l'autre. Le plan contenant la face de contact est incliné par rapport au sol avec l'angle d'inclinaison du pied. Enfin, ils peuvent tre dans une configuration intermédiaire : dans ce denier cas leur face de contact est inscrite dans un plan faisant avec le sol un angle

compris entre la verticale et l'angle du pied par rapport au sol. Cette configuration est notamment retrouvée dans le contexte du premier mode de réalisation de l'invention.

Dans le premier mode de réalisation, la différence de taille entre les deux tasseaux formant un pied est égale à [e/sin (35, 25°)], soit encore [e x 1. La longueur TI des tasseaux longs utilisés dans ce mode de réalisation est égale à [H/sin (35, 25°)], soit Haß13. La longueur Tc des tasseaux courts est égale à [ (H-e)/sin (35, 25°)], soit (H-e) 13. Cette longueur peut tre mesurée sur chacune des quatre artes du tasseau. Les pieds ne sont ni en configuration « côtes à côtes » ni « en ligne », mais dans une configuration intermédiaire telle que décrite en figure 9. Le tasseau court peut tre situé soit à l'intérieur soit à l'extérieur du tasseau long d'une part, et soit à sa droite soit à sa gauche d'autre part, ce qui représente quatre positionnements différents. Cependant, il a été testé que la configuration « tasseau court à l'intérieur du tasseau long » conduit à un obstacle au niveau du montage de la table dans ce mode de réalisation. En effet, les tasseaux longs étant toujours assemblés au plateau en premier lieu, l'ajout des tasseaux courts n'est possible,-en l'absence d'encoches supplémentaires spécifiquement dessinées pour permettre leur passage-, que s'ils sont situés à l'extérieur du faisceau formé par les tasseaux longs. Le mode réalisation préféré est donc celui où le tasseau court est à l'extérieur du long (Figure 9 c ou d).

Dans le second mode de réalisation, la différence de longueur entre les tasseaux court et long constitutifs d'un mme pied est égale à [e/sin (45°)], soit encore [e x-42 1. La longueur Tl des tasseaux longs est égale à Hn12, et la longueur des tasseaux courts est égale à (H-e) ß12. Chaque pied peut adopter l'une ou l'autre de quatre configurations : le tasseau court peut tre à l'intérieur du long, à son extérieur, ou dans une configuration côte à côte droite ou gauche (Figure 10).

Chacune des deux croix peut tre constituée, en plus de la traverse, soit d'un pied côtes à côtes et d'un pied en ligne avec petit tasseau externe, soit d'un pied côtes à côtes et d'un pied en ligne avec petit tasseau interne.

Les contraintes d'obstruction qui rendent difficiles l'utilisation de pieds en configuration « tasseaux court à l'intérieur des tasseaux longs » selon le premier mode de réalisation ne sont pas retrouvées ici ; la rigidité des pieds en ligne étant légèrement plus importante quand le tasseau court est interne que quand le tasseau court est externe, il est légèrement préférable dans le contexte de ce mode de réalisation que le tasseau court soit interne.

Dans le troisième mode de réalisation, la différence de longueur entre les deux tasseaux constitutifs d'un pied dépend de l'angle y d'inclinaison des pieds par rapport au sol ; cet angle est lui-mme fonction du rayon de courbure des traverses et de la distance entre les pieds. D'une façon générale, les tasseaux longs constituant chaque pied ont une longueur TI = H/sin y, et les tasseaux courts ont une longueur Tc = (H-e) l sin y.

Trois cas doivent tre distingués correspondant chacun à un positionnement différent des tasseaux constituant les pieds dans ce troisième mode de réalisation. Dans le premier cas, les traverses courbes sont constituées de deux tasseaux superposés. Les pieds sont alors tous constitués de deux tasseaux en configuration côtes à côtes. Dans le second cas, les traverses FEUILLE DE REMPLACEMENT (REGLE 26)

courbes sont dans une configuration côtes à côtes. Les pieds sont alors tous dans une configuration en ligne (avec encore deux possibilités : le tasseau court peut tre interne ou externe). Dans le troisième cas, les deux jeux de traverses sont courbes. Les pieds sont alors constitués de deux tasseaux ni en ligne ni côtes à côtes, mais dans une disposition intermédiaire pouvant tre similaire à celle décrite dans le cas du premier mode de réalisation.

Dans tous les modes de réalisation impliquant l'utilisation d'au moins une traverse, les tasseaux constituant les traverses sont de préférence de longueur identique.

Dans le cas du second mode de réalisation, la traverse est positionnée à une hauteur pouvant tre variable, et de préférence à mi-hauteur. Les deux tasseaux constitutifs de la traverse sont en contact au niveau de la totalité d'une de leur face. Les deux tasseaux ne sont ni superposés ni côtes à côtes, mais orientés par rapport au sol avec un angle de 45° (voir en Figure 22 une vue latérale permettant de visualiser cette disposition).

Dans le cas du troisième mode de réalisation, on définit deux jeux de deux traverses : d'une part les « traverses de longueur », et d'autre part les « traverses de largeur ». Les traverses de longueur sont parallèles entre elles. Les traverses de largeur sont également parallèles entre elles, et perpendiculaires aux traverses de longueur. Un seul ou les deux jeux de traverses sont courbes ; Les rayons de courbure sont identiques pour les deux traverses constituant un jeu. Les rayons de courbure des jeux de deux traverses peuvent encore tre identiques ou différents.

Dans le cas où un seul jeu de traverses est courbe, les traverses sont dans une disposition soit côtes à côtes (un jeu de deux traverses) soit superposée (l'autre jeu). Dans le cas où les deux jeux de traverses sont courbes, les traverses sont composées de deux tasseaux ni côtes à côtes ni superposés, mais inclinés par rapport à la verticale avec un angle variable pouvant aller de 0 à 90°.

L'invention est encore caractérisée par le fait qu'au niveau de chacun des tasseaux constituant les pieds est réalisée une série d'encoches de préférence de nature emboîtable, et qu'au niveau de chacun des tasseaux constituant les traverses sont réalisées deux séries d'encoches, là encore de préférence de nature emboîtable.

Ces encoches sont réalisées de préférence au moyen d'une fraiseuse munie d'une mèche droite de largeur a/2. D'autres procédés, comme la découpe au laser ou au jet d'eau, le moulage ou l'extrusion peuvent également tre employés pour aboutir à des résultats similaires.

Les tasseaux constituant les pieds sont asymétriques du fait de la découpe angulaire de leurs extrémités. De ce fait, ils sont difficiles à représenter dans l'espace, et il devient indispensable d'adopter des conventions de représentation nouvelles pour pouvoir indiquer précisément l'emplacement des encoches. Par convention, il est établi que tous les tasseaux constituant les pieds sont représentés avec leur facette d'extrémité inférieure visible et, le cas échéant, la pointe de cette facette située vers le bas (Figure 11).

Une fois cette orientation fixée, il n'est plus possible de retourner le tasseau de façon à rendre visible en un seul schéma l'intégralité des encoches réalisées. Les conventions de représentation établies pour la Figure 2 deviennent insuffisantes, et doivent alors tre complétées : les traits de fraiseuse sont représentés en grisé s'ils ont eu lieu sur la face antérieure, en hachuré s'ils ont eu lieu sur la face postérieure, et en noir s'ils ont eu lieu sur la face supérieure ou la face inférieure (Figure 12).

Les tasseaux constitutifs des traverses sont symétriques par rapport à un plan perpendiculaire central, et ne sont pas orientés pas leurs extrémités. Leur représentation ne pose pas les mmes complications que dans le cas des tasseaux constitutifs des pieds.

Les traverses sont composées de deux tasseaux possédant chacun deux séries d'encoches correspondant à l'un des schémas de la Figure 3. Ces encoches sont de préférence situées de façon symétrique, c'est-à-dire à la mme distance de l'extrémité du tasseau. Avantageusement, les croix constituant le piétement sont de nature identique ou symétrique, de façon à simplifier l'étape de montage. Les deux encoches d'un mme tasseau de traverse sont alors identiques entre elles.

On définit par « point de centrage » le point indiquant le centre des encoches, celles-ci s'étendant de-a à +a de part et d'autre de ce point. Le point de centrage est mesuré à partir de l'extrémité inférieure du tasseau quand celui-ci appartient à un pied, et à partir de l'extrémité la plus proche quand il appartient à une traverse. Les points de centrage sont associés dans la suite à la lettre C.

Dans le premier mode de réalisation, où une seule croix est utilisée pour constituer le piétement, le point de centrage des encoches doit tre établi en prenant compte principalement de deux facteurs : Le premier facteur est une conséquence de l'analyse de la stabilité de la table. En effet, si le point d'intersection de la croix est situé au centre du piétement, on observe une forte instabilité de la table, explicable par le fait que l'extrémité supérieure de chaque pied, qui constitue le point d'appui du plateau, est de l'autre côté du plan vertical et passant par les emplacements au sol des deux pieds adjacents (Figure 13a). Toute force portée sur l'extrémité supérieure de ce pied exercera donc un moment déstabilisateur sur la table. L'existence de ce moment déstabilisateur est mise en évidence en Figure 13b. Dans un mode de réalisation préféré, l'emplacement de l'extrémité supérieure des pieds se situe dans ce plan vertical formé par l'emplacement au sol des deux pieds adjacents (Figure 13c et 13d, et voir aussi le chapitre dédié au plateau). Dans ce cas, les points de centrage Cc et CI des tasseaux courts et longs respectivement ne se situent pas au milieu du tasseau, mais sont décalés vers la partie supérieure du tasseau.

Le second facteur est la différence de positionnement du point de centrage entre les tasseaux courts et les tasseaux longs constituant chaque pied. Du fait de leur positionnement non pas côtes à côtes mais décalé, ces points de centrages ne sont en effet pas identiques : Dans le cas où le

tasseau court est à l'extérieur du tasseau long (mode de réalisation préféré), Cc est inférieur à CI d'une différence de longueur égale à a.

Ces deux éléments (positionnement non centré et décalé entre les deux tasseaux constitutifs d'un mme pied) sont schématisés en Figure 14. Un exemple de schéma de découpe de chacun des six pieds constituant le piétement selon le premier mode de réalisation est schématisé en Figure 15. Les schémas d'encoches pour les tasseaux longs 1,2 et 3 sont respectivement de nature V, T, et O, centrées au niveau de CI. Les schémas d'encoches pour les tasseaux courts 4,5 et 6 sont respectivement de nature J, Y et A, centrée au niveau de Cc.

Dans cet exemple, la croix appartient au premier groupe (associé à l'existence d'un tasseau sans encoches). Une croix du second ou du troisième groupe peut lui tre indifféremment substituée.

Dans le second mode de réalisation, le piétement est constitué de deux croix, c'est-à-dire de quatre pieds et d'une traverse. Les deux pieds intervenant au niveau d'une mme croix sont constitués de quatre tasseaux différents : un tasseau long et un tasseau court « en ligne » d'une part, et un tasseau long et un tasseau court « côtes à côtes » d'autre part.

Dans ce second mode de réalisation, les contraintes de stabilité observées dans le premier mode de réalisation ne sont pas retrouvées, et l'emplacement des croix peut parfaitement se situer à mi- hauteur. Si l'on souhaite que la croix se situe effectivement à la moitié de la hauteur, et si la configuration des pieds en ligne est « tasseau long externe », il faut choisir le point de centrage du tasseau en ligne long (Cet-t) à la moitié de sa longueur par rapport à son arte aiguë inférieure.

Le centrage du tasseau en ligne court, Cel-c, est alors supérieur de a à Cet-t. Les deux tasseaux côtes à côtes ont un point de centrage Ccc égal, et intermédiaire entre Cet-t et Cel-c (supérieur à Cet-t de a/2). Ces éléments sont repris dans la Figure 16.

Un exemple de schémas de découpe correspondant effectivement à une table selon le second mode de réalisation est schématisé en Figure 17. Cet exemple correspond à l'une des nombreuses possibilités d'assemblages dans le cadre de ce second mode de réalisation.

Dans cet exemple, les croix sont identiques et appartiennent au premier groupe. Des croix du second ou du troisième groupe peuvent leur tre substituées. D'autre part, si des croix du premier groupe sont utilisées, deux tasseaux constitutifs des pieds peuvent tre substitués au tasseau de traverse sans encoche dans le rôle de derniers tasseaux à apposer.

Dans le troisième mode de réalisation, le piétement est constitué de quatre croix, divisées en quatre pieds et quatre traverses.

On peut distinguer dans ce mode de réalisation quatre types de tasseaux : ceux constituant les traverses de longueur ; ceux constituant les traverses de largeur ; et ceux, longs ou courts, constituant les pieds.

De façon à simplifier le montage des tables selon ce troisième mode de réalisation, il est préférable que la table soit totalement symétrique par rapport à deux plans verticaux passant par le milieu de la longueur d'une part le milieu de la largeur d'autre part. De cette façon, les deux

encoches réalisées au niveau de la mme traverse sont identiques. Les traverses sont également totalement identiques deux à deux.

Les tasseaux constituant les pieds sont également identiques deux à deux. Dans certains cas, si les schémas d'encoches comportent deux axes de symétrie (schémas de découpe A, F, H ou J), les tasseaux constituant les pieds peuvent tre identiques quatre à quatre, ce qui diminue encore la complexité du montage.

Si un seul jeu de deux traverses est courbe et de configuration superposée, les points de centrage des encoches des tasseaux constituant les pieds sont tous identiques : les pieds sont dans ce cas dans une configuration « côtes à côtes ». Ce cas est décrit dans la Figure 18 comme le cas n°1.

Le cas n°2 de la Figure 18 correspond à l'utilisation de deux traverses courbes en configuration côtes à côtes ; elles rejoignent des pieds en configuration en ligne. Dans ce cas les points de centrage des tasseaux courts d'une part et longs d'autre part sont décalés d'une valeur dépendant de leur inclinaison et de leur configuration (tasseau court à l'intérieur ou à l'extérieur du tasseau long).

Dans le cas où les deux jeux de traverses sont courbes, la disposition des points de centrage est présentée comme le cas n°3 de la Figure 18. Les pieds sont dans une configuration intermédiaire voisine de celle décrite dans le cas du premier mode de réalisation. Les points de centrage des encoches sont décalés, et leur décalage dépend de l'angle et du positionnement choisis (tasseau court interne ou externe).

Un exemple de schémas de découpes correspondant effectivement à une table selon le troisième mode de réalisation est dessiné en Figure 19. Cet exemple correspond à l'une des nombreuses possibilités d'assemblages dans le cadre de ce troisième mode de réalisation. Dans ce cas, un seul des deux jeux de traverses est courbe, et ces traverses courbes sont en configuration côtes à côtes (cas n°2).

Dans cet exemple, les croix sont identiques et appartiennent au premier groupe. Des croix du second ou du troisième groupe peuvent leur tre substituées. D'autre part, si des croix du premier groupe sont utilisées, des tasseaux constitutifs des pieds peuvent tre substitués aux tasseaux de traverse sans encoches dans le rôle de derniers tasseaux à apposer.

Les proportions des croix selon l'invention sont très différentes des proportions mesurées pour les croix selon l'art antérieur, à vocation ludique et décorative. Ces croix selon l'art antérieur ont un rapport généralement compris entre 3 et 6. De telles croix ne pourraient tre utilisées dans le cadre de l'invention : agrandies de façon à pouvoir correspondre aux dimensions habituelles de tables de salon ou de tables à manger, ces croix selon l'art antérieur seraient d'un encombrement et d'un poids tels qu'incompatibles avec une utilisation économique.

Les tasseaux utilisés dans le cadre de la présente invention pour réaliser pieds et traverses ont un rapport plus important et de préférence compris entre 10 et 200. Selon les matériaux utilisés pour le piétement et selon les modes de réalisation, ce rapport décrivant les proportions de la croix est

différent. Plus le matériau est résistant, et plus le rapport peut tre important. Si le piétement est en métal, le rapport peut atteindre 100 voire 200. Si le piétement est réalisé en bois, le rapport est de préférence compris entre 10 et 30 pour les tasseaux constitutifs des pieds et entre 10 et 50 pour les tasseaux constitutifs des traverses. De tels rapports permettent d'obtenir une table de rigidité comparable à celle des tables en kit selon l'art antérieur.

Vingt-cinq pièces différentes seulement correspondent à des schémas de découpe de nature emboîtable, tels que définis précédemment et schématisés dans la Figure 3. Mais ces schémas ont été obtenus pour des tasseaux non orientés, avec des encoches positionnées au centre du tasseau. Dans le cadre de la présente invention, les tasseaux sont orientés par leurs extrémités, et l'on peut décliner chaque schéma de découpe en quatre pièces différentes, selon que les encoches sont réalisées sur l'une ou l'autre des quatre faces (à l'exclusion du schéma A, qui correspond à une absence d'encoches). Dans le premier mode de réalisation, par exemple, ce ne sont plus 25 pièces qui sont réalisables, mais 24 x 4 + 1, soit 97 pièces. Ces 97 pièces peuvent tre assemblées en un nombre d'emboîtements qui peut tre estimé en imaginant que chacun des 314 emboîtements peut tre posé sur n'importe laquelle de ses six faces. De cette manière, on aboutit à 6 x 314, soit 1884 assemblages différents possibles. (En réalité, ce nombre est légèrement surestimé parce que certains des assemblages, comme le n° 285, ont un voire plusieurs plans de symétrie, et ne peuvent donc mener qu'à trois ou deux assemblages différents, et non six).

Une analyse similaire peut tre faite pour les autres modes de réalisation de l'invention, le nombre d'assemblages possibles étant alors bien plus important en raison du facteur combinatoire lié à la pluralité des croix.

Les tables selon l'invention sont encore caractérisées par le fait que le plateau de la table est percé d'encoches permettant au tasseau le plus long de chaque pied de s'y encastrer en biais jusqu'à en affleurer la face supérieure.

Cet affleurement a pour effet de reconstituer une surface plane au niveau de la surface supérieure du plateau. Au niveau de la jointure entre la facette d'extrémité des tasseaux et la surface supérieure du plateau, l'espace doit tre minimal afin que petits objets ne puissent s'y engager et s'y coincer. De mme, il est essentiel que l'affleurement soit parfait : la facette du tasseau doit tre rigoureusement au mme niveau que la surface supérieure du plateau ; dans le cas contraire, un objet posé à cheval sur ces deux éléments n'adopterait pas un positionnement vertical, et serait susceptible de se trouver en déséquilibre. Ces remarques illustrent la nécessité de précision dans les découpes des extrémités des tasseaux et des encoches du plateau.

Dans le premier mode de réalisation, correspondant à l'utilisation d'une seule croix, le plateau est de préférence circulaire. Les encoches à réaliser dans le plateau prennent la forme d'un parallélépipède losange non droit, l'angle de décalage entre la face supérieure et la face

inférieure étant égale à 35, 25° environ, dirigé de la face supérieure à l'extérieur vers la face inférieure à l'intérieur. Le losange est équilatéral, avec la longueur de chacun de ses côtés égale à aßl2. Sa longueur est égale à aßl6, et sa largeur à ai2 (Figure 20a).

Dans le second mode de réalisation, le plateau est de préférence rectangulaire. Les encoches du plateau sont des parallélépipèdes rectangles non droits, l'angle de décalage entre la face supérieure et la face inférieure étant égal à 45°, dirigé de la face supérieure à l'extérieur vers la face inférieure à l'intérieur. Le rectangle a une largeur de a et une longueur de ai2 (Figure 20b).

Dans le troisième mode de réalisation, le plateau est à nouveau de préférence rectangulaire. Les encoches du plateau sont des parallélogrammes : Dans le cas particulier où seul un jeu de traverses est courbe, le parallélogramme est un rectangle. Dans le cas où les deux jeux de traverses sont courbes avec un rayon de courbure identique, le parallélogramme est un losange (figure 20c). L'angle de décalage entre les surfaces supérieure et inférieure des encoches du plateau peut varier entre 30 et 60° environ par rapport à la verticale. Le sens d'inclinaison peut tre soit de l'extérieur sur la face supérieure vers l'intérieur sur sa face inférieure, comme dans le cas des deux premiers modes de réalisation, soit au contraire de l'intérieur sur la face supérieure vers l'extérieur sur la face inférieure (dans ce cas, la convexité des traverses est orientée vers le bas). Cet angle ne doit pas tre trop faible, les tasseaux imbriqués dans les encoches du plateau risqueraient sinon de glisser lorsqu'on soulève la table par son plateau. Au contraire, si un angle trop grand était choisi, l'effort porté par les tasseaux des pieds au niveau des encoches serait trop important.

Dans tous ces modes de réalisation, les encoches comportent des angles à la fois aigus et internes ; il est impossible de les réaliser au moyen d'une fraiseuse ou d'outils tels que scies circulaires ou scies à lame. Ces encoches peuvent par contre tre réalisés en utilisant une scie à chantourner (scie à fil), ou par découpe au laser ou jet d'eau. La découpe inclinée au jet d'eau ou au laser existe depuis plusieurs années et, en raison de leur efficacité et de leur qualité, constituent des modes préférés de réalisation.

Le positionnement des encoches au niveau du plateau doit permettre aux tasseaux constituant les pieds de s'y emboîter parfaitement. L'espacement entre elles doit tre calculé en fonction de l'espacement des tasseaux constituant le piétement.

Dans le cas des tables construites selon le premier mode de réalisation, utilisant une seule croix pour réaliser le piétement, la contrainte de stabilité, précédemment décrite, doit tre prise en compte : Le positionnement de l'angle interne des encoches doit tre de préférence inscrit dans le plan vertical passant par l'emplacement au sol des deux pieds adjacents pour assurer une stabilité maximale (Figure 21). II a été calculé que cette ligne est perpendiculaire au rayon du plateau et passe par son milieu. Un positionnement plus externe entraînerait des zones d'instabilité (Figure 13). Un positionnement plus interne est également nuisible : si un objet pesant était posé de façon FEUILLE DE REMPLACEMENT (REGLE 26)

décentrée sur le plateau, les contraintes au niveau des encoches du plateau seraient alors très importantes.

Les encoches du plateau sont en outre décalées d'une parallaxe par rapport au rayon (Figure 21).

En effet, le grand axe des encoches losangiques n'est pas rigoureusement positionnée sur le rayon ; c'est l'axe du pied, constitué des deux tasseaux, qui est centré sur ce rayon, et non l'axe du seul tasseau long. La parallaxe par rapport au rayon, qui peut tre soit droite soit gauche lorsqu'on regarde le plateau du dessus, a été calculée comme étant de façon fixe égale à [ (-214) xa].

Dans le second mode de réalisation, quatre encoches correspondant à des parallélépipèdes rectangles non droits doivent tre positionnées au niveau du plateau : Les encoches du plateau sont éloignées deux à deux d'une distance égale à la hauteur de la table dans le cas où les croix sont positionnées à mi-hauteur (Figure 22), ce positionnement correspondant à un mode de réalisation préféré. Les différentes distances entre les encoches sont par ailleurs schématisées en Figure 23 : on peut y retrouver que la distance entre deux encoches dans le sens de la largeur est fixe et égale à H. Par contre, dans le sens de la longueur, les encoches sont décalées d'une parallaxe de a/2. Cette parallaxe est due au fait que les pieds se faisant face de part et d'autre de l'axe de la longueur ne sont pas dans la mme configuration : l'un est en configuration en ligne tandis que l'autre est en configuration côtes à côtes. Le tasseau du pied en ligne choisi pour traverser le tasseau est centré par rapport à la croix, tandis que celui de son vis-à-vis, côtes à côtes, ne l'est pas.

Dans le troisième mode de réalisation, correspondant à l'utilisation de quatre croix pour réaliser le piétement, quatre encoches correspondant à des parallélogrammes, éventuellement rectangle, ou éventuellement losange, doivent tre positionnées au niveau du plateau. La liberté de positionnement des encoches est dans ce mode de réalisation beaucoup plus libre que dans le cas des deux modes de réalisation précédents, la distance entre les encoches pouvant tre modulée à loisir en choisissant la taille des traverses de longueur et des traverses de largeur. Il n'existe pas ici de parallaxe ou de décalage entre les encoches, comme dans le cas des deux modes de réalisation précédents. Les encoches sont de préférence réparties symétriquement par rapport à deux plans perpendiculaires passant respectivement par le milieu de la longueur et de la largeur de la table.

Les Figures 24 et 25 présentent deux exemples de tables avec un seul jeu de deux traverses courbes, correspondant à ce troisième mode de réalisation. Les encoches du plateau sont dans ces deux cas des parallélépipèdes rectangles, disposés symétriquement aux quatre coins du plateau de la table.

Le tableau I récapitule certains des éléments décrits dans le cadre de chacun des trois modes de réalisation décrits. MMle Nombre nombre Nombre Nombre Inclinaison Utilisation Fortiie'Formé ; des de de de total de des de traverses'préférée. encoàhes du featisation croix pieds traverses tasseaux pieds/sol courbes du plateau pli" premier 1 3 O 6 35, 25 ° non Cercle parallélépipède losange second 2 4 1 10 45° non Rectangle parallélépipède rectangle troisième 4 4 4 16 variable oui Rectangle parallélépipède parafléiogramme

Tableau I : Comparaison des différentes caractéristiques des tables selon les trois modes de réalisation préférés. (*) : des traverses courbes peuvent éventuellement tre utilisées dans ces modes de réalisation, à des fins esthétiques. Dans le cadre du troisième mode de réalisation, par contre, l'utilisation de traverses courbes est une nécessité technique : si des traverses droites sont utilisées, la solidarité des éléments de la table n'est pas assurée.

Le montage des tables selon l'invention, c'est-à-dire des différents éléments constituant le piétement et le plateau, peut paraître complexe au premier regard ; en effet, le système repose sur l'utilisation d'éléments préalablement valorisés pour leur complexité de montage (casse-tte chinois).

Pourtant, le montage est plus simple qu'il n'y paraît : le simple fait d'insérer l'extrémité supérieure des tasseaux longs dans les encoches du plateau suffit à les positionner correctement les uns par rapport aux autres. L'ajout des derniers tasseaux est lui aussi rendu quasiment évident du fait de l'orientation des tasseaux par leurs facettes d'extrémités.

L'existence de plans de symétrie dans les second et troisième modes de réalisation tend également à éliminer de la complexité.

L'utilisation de doublons et de pièces symétriques diminue encore la complexité de montage des tables selon l'invention.

Enfin, le fait de s'affranchir de tout système d'assemblage (clous, vis, chevilles...) permet de diminuer le temps nécessaire au montage d'une table à partir de ses éléments séparés. En effet, l'essentiel du temps et de la complexité de montage des tables en kit selon l'art antérieur est associé à la pose des éléments d'assemblage.

En conclusion, le montage d'une table selon l'invention est au moins aussi rapide et aussi simple que le montage d'une table en kit selon l'art antérieur.

Les étapes de montage d'une table selon l'invention dépendent des choix précis sur l'architecture des croix : le groupe d'appartenance de la ou des croix (premier groupe, avec une pose indépendante de chaque tasseau ; second, avec les deux derniers tasseaux obligatoirement assemblés préalablement ; troisième, avec deux groupes de trois tasseaux préalablement bâtis séparément) est un élément majeur. Dans le cas où la ou les croix sont du premier groupe, le choix de faire participer le dernier tasseau (sans encoches), à la constitution d'un pied, ou à celle d'une traverse, intervient également dans les étapes du montage.

Les étapes suivantes sont explicitées pour tous les modes de réalisation mais correspondent uniquement au cas où les croix sont du premier groupe, et où le dernier tasseau participe, lorsque possible, à la constitution d'une traverse : La première étape consiste à poser le plateau avec sa face supérieure en contact avec le sol. Dans un second temps les tasseaux longs de chaque pied sont insérés dans les encoches du plateau. La troisième étape est consacrée à la pose d'un premier tasseau de chaque traverse, dans le cas des modes de réalisation utilisant une ou plusieurs traverses. Le tasseau court de chaque pied est posé dans un quatrième temps. Les derniers tasseaux constitutifs des traverses sont ajoutés dans un cinquième temps. La table est enfin retournée.

Dans le premier mode de réalisation, une fois le plateau retourné face supérieure contre le sol, les trois longs tasseaux (chacun appartenant à un pied différent), sont insérés dans chacune des trois encoches du plateau, de façon à ce que la facette d'extrémité supérieure du tasseau affleure la surface supérieure du plateau. La complexité liée à la construction d'une croix est ici éliminée en grande partie par le fait que l'insertion de l'extrémité supérieure de chaque tasseau dans une encoche positionne et oriente automatiquement celui-ci : lorsque les trois tasseaux sont insérés dans les encoches du plateau, leurs encoches se retrouvent automatiquement à proximité. Seul l'ordre d'insertion des trois tasseaux conserve une certaine part de complexité : Cette complexité peut tre chiffrée à deux possibilités seulement. En effet, pour un ordre de rotation donné (par exemple sens horaire), il n'existe que deux solutions d'agencer les trois tasseaux : 1,2, 3 ou 1,3, 2. L'une de ces deux solutions est la bonne : dans ce cas, les encoches des trois tasseaux se retrouvent non seulement à proximité, mais dans une configuration qui permet leur emboîtement mutuel parfait. Dans un deuxième temps, les tasseaux courts constitutifs de chacun des trois pieds sont ajoutés. Là encore, un nombre d'essais limités (six) conduit automatiquement à la réalisation parfaite de la croix. Une fois le montage de la croix réalisé, la table est retournée afin d'adopter sa position définitive.

Dans le second mode de réalisation de tables selon l'invention, le processus est similaire : le plateau est posé à l'envers sur le sol, puis les quatre tasseaux longs de chacun des pieds sont insérés au niveau des encoches ménagées à cet effet dans le plateau. Le nombre de possibilités est là encore limité. Une seconde étape consiste en le montage d'un premier tasseau constitutif de <BR> <BR> la traverse, -celui comportant deux séries d'encoches-. La troisième étape consiste à ajouter le deuxième tasseau à chacun des pieds. Enfin, dans une quatrième étape, le second tasseau constitutif de la traverse est glissé dans l'emplacement restant libre. La table peut ensuite tre retournée de façon à adopter sa position d'utilisation.

Le montage des tables selon le troisième mode de réalisation reprend les éléments décrits dans les deux premiers modes de réalisation, mais est cependant compliqué par la présence des quatre croix. Toutefois, dans un mode de réalisation préféré, ces quatre croix sont identiques ou symétriques, le montage restant alors relativement simple. Dans une première étape, le plateau est posé face contre le sol. Les quatre longs tasseaux constitutifs de chacun des quatre pieds sont

insérés dans les encoches du plateau. Deux tasseaux identiques, constitutifs d'un des deux jeux de traverses, sont ajoutés, puis deux tasseaux constitutifs du deuxième jeu. Le second tasseau de chacun des quatre pieds est ajouté au montage. Les deux derniers tasseaux du premier jeu de traverses sont ajoutés. Enfin, les deux derniers tasseaux constitutifs du dernier jeu de traverses sont coulissés dans les espaces restés vacants.

Le principe mécanique expliquant que les tables selon l'invention constituent un montage solidaire peut tre qualifié d' « autoblocage ». Les pièces sont bloquées les unes par les autres, empchant tout mouvement de se produire.

Lorsqu'on soulève les tables selon l'invention, des forces s'exercent au niveau des faces extérieures des encoches du plateau. La ou les croix constituant le piétement ne peuvent pas glisser hors de ces encoches : en effet, la distance entre ces encoches au niveau de la face inférieure du plateau est insuffisante pour laisser passer les pointes extérieures des tasseaux longs, l'éloignement entre ces tasseaux au niveau de leur pointe supérieure étant plus importante (et égal à l'éloignement des bords extérieurs des encoches du plateau au niveau de sa face supérieure). D'autre part, les différents tasseaux constituant le piétement ne peuvent pas se désolidariser : Un seul ordre est possible pour démonter une croix dans le procédé selon l'invention. Cet ordre implique le glissement d'un tasseau ou d'un groupe de deux ou trois tasseaux sur une longue distance.

Dans le premier mode de réalisation, où le premier tasseau à retirer participe à la constitution d'un pied, et n'est donc pas horizontal, le glissement de ce premier tasseau est empché simplement par la friction générée par le contact sur une importante surface (toute une face) entre ce premier tasseau à enlever et le tasseau à son contact. Cette friction est naturellement supérieure au poids du tasseau lorsque ceux-ci sont réalisés en bois. Cette force est très minime en regard des autres forces présentes aux différents points d'emboîtement de la table (encoches du plateau et encoches des tasseaux). Elle doit tre distinguée de la friction constituant le mécanisme central d'assemblage de certains meubles : par exemple dans le cas de tabourets traditionnels à trois pieds où chacun de ceux-ci est rentré en force à l'aide d'un maillet. Dans ce cas, la friction de chaque pied dans son encoche constitue une force très importante, la liaison du pied étant destinée à tre suffisamment solide pour supporter des manipulations brutales, voire à tre quasiment irréversible.

Dans le cas des deuxième et troisième modes de réalisation, le premier tasseau à enlever est de préférence un tasseau de traverse. Lorsque la table est soulevée verticalement, aucune force n'agit dans le sens du retrait de ce premier tasseau du fait de son horizontalité. Lorsque la table est soulevée sur un côté, la mme analyse que celle développée dans le cas du premier mode de réalisation s'applique.

EXEMPLES Exemple 1 : montage d'une croix parfaite La croix n°33 (selon la nomenclature de la Figure 4) est un exemple de croix parfaite. Elle est réalisée au moyen des tasseaux A, J, 0, R, X, et Y, tels que schématisés dans la Figure 3. Les trois premiers tasseaux R, X, et O doivent tre montés perpendiculairement dans un premier temps. J est ensuite placé le long de O, puis Y le long de R. A est ensuite glissé dans l'espace carré ménagé par les autres éléments.

Exemple 2 : Table à manger ronde avec une seule croix La hauteur H de la table est fixée à 72 cm, de façon à correspondre aux standards établis. On choisit par ailleurs : <BR> <BR> a=6cm<BR> e = 2, 2 cm Le plateau circulaire de 135,8 cm diamètre est découpé dans une plaque de bois d'épaisseur 2,2 cm. Trois rayons espacés de 120° sont tracés sur la face du plateau destinée à devenir la face supérieure. Pour chacun des trois rayons, une parallèle Pa distante de 2,1 cm, est tracée à la droite du rayon lorsqu'on regarde de l'extérieur vers le centre. Une droite Pe perpendiculaire au rayon et passant par son milieu est également tracée. L'intersection de Pa et Pe fixe le point correspondant à l'angle le plus interne du losange délimitant l'encoche. Le grand axe du losange est superposé à Pa (voir Figure 21). Les encoches sont dessinées en traçant des losanges de grand axe égal à 14,7 cm, et de petit axe égal à 8, 5 cm. Les encoches sont découpées en utilisant un système de découpe par jet d'eau incliné à 35, 25° par rapport à l'horizontale, de l'extérieur sur la face supérieure vers l'intérieur sur la face inférieure. Le faisceau est initialement positionné sur le point interne, la droite formée par le faisceau étant incluse dans le plan perpendiculaire au plateau contenant Pa. Le faisceau est ensuite déplacé par translation sur tout le contour du losange. La mme opération est répétée pour chacune des trois encoches.

Deux séries de trois tasseaux de section carrée de 6 cm de côté sont découpés sur l'arte avec un angle de 35, 25°, tel que décrit en Figure 8a. La longueur de ces tasseaux est de 124,7 cm pour la première série, et 120,9 cm pour la seconde. Les points de centrage de la première série de tasseaux (longs) sont placés à 78,6 cm à partir de la pointe de l'extrémité inférieure. Ceux de la seconde série de tasseaux (courts) sont placés à 72,6 cm à partir de la pointe de l'extrémité inférieure. Des encoches sont réalisées sur ces tasseaux, correspondant aux modèles de découpe O, T, et V pour les longs, et O, J, et A (aucune encoche) pour les courts. Le positionnement des encoches sur les faces des tasseaux est représenté en Figure 15. Les tasseaux y sont numérotés de 1 à 3 pour les longs et de 4 à 6 pour les courts. Les encoches sont réalisées au moyen d'une fraiseuse munie d'une lame de largeur 3 cm (ou en plusieurs passages au moyen d'une lame de plus petite largeur).

Le plateau est posé de façon à ce que sa face supérieure (face où les losanges sont les plus éloignés) soit en contact avec le sol. L'extrémité supérieure du tasseau 1 est insérée dans une des encoches du plateau. Le tasseau 2 est inséré au niveau de l'encoche suivante dans le sens horaire. Le tasseau 3 est inséré dans la dernière encoche. Ces trois tasseaux s'encastrent automatiquement au niveau de leurs encoches respectives. Le tasseau 4 est inséré dans le montage de façon à tre en contact avec une des faces du tasseau 3. Le tasseau 5 est inséré dans le montage de façon à tre en contact avec une des faces du tasseau 2. Le tasseau 6 est finalement glissé dans l'espace carré laissé libre au centre de la croix, le long du tasseau 1. La table est ensuite retournée de façon à adopter sa position d'utilisation.

Exemple 3 : Table de salon ronde avec une seule croix Cet exemple est identique au précédent, exceptions faites des dimensions : la hauteur de la table est de 42 cm, le diamètre du plateau de 79,2 cm, son épaisseur de 1,5 cm. Le point correspondant à l'extrémité interne des losanges est déterminé au moyen d'une parallaxe de 1,4 cm. Le côté de la section carrée des tasseaux est de 4 cm. La longueur des tasseaux est de 72,7 cm pour les longs et de 70,1 cm pour les courts, avec un point de centrage respectif des encoches à 45,5 et à 41,5 cm. Les schémas de découpe et le procédé de montage sont ensuite identiques à ceux de l'exemple précédent.

Exemple 4 : Table de salon rectangulaire avec deux croix Un plateau rectangulaire d'une largeur de 66 cm et d'une longueur de 120 cm est découpée dans une planche de bois d'une épaisseur de 2 cm. La hauteur de la table est fixée à 41 cm.

Dix tasseaux d'une section carrée de 2,8 cm de côté sont découpés. Deux premiers tasseaux d'une longueur de 120 cm sont découpés avec des extrémités à angle droit. Ces deux premiers tasseaux A et B sont destinés à constituer la traverse. Quatre tasseaux d'une longueur de 58,0 cm sont découpés avec des extrémités en biseau à 45°. Ils seront les tasseaux longs de chacun des quatre pieds. Quatre tasseaux d'une longueur de 55,2 cm sont taillés de la mme façon. Ils seront les tasseaux courts de chacun des pieds.

Deux séries d'encoches sont réalisées dans l'un des deux tasseaux constituant la traverse. Ces encoches sont centrées à 20 cm de chacune des deux extrémités de la traverse, c'est-à-dire qu'elles occupent la région allant de 17,2 à 22,8 cm à partir de chacune des extrémités. La distance entre ces deux séries d'encoches, baptisée Z sur la Figure 23, est égale à 80 cm. Ces deux encoches sont de nature V selon la nomenclature décrite en Figure 3. Le second tasseau constituant la traverse est exempt de toute encoche (schéma A dans la nomenclature décrite en Figure 3).

Au niveau de chacun des huit tasseaux constituant les quatre pieds est réalisée une série d'encoches. Le centrage de ces encoches est réalisé de telle façon que les croix soient situées à la moitié de la hauteur de la table. Trois centrages différents sont distingués selon que les tasseaux ont un positionnement « côtes à côtes » ou « en ligne » (avec, dans cet exemple, le

tasseau court interne). Pour les tasseaux longs « en ligne », le centrage se fait à la moitié, c'est-à- dire à 29 cm à partir de son extrémité inférieure. Le centrage du tasseau court « en ligne » se fait à 31,8 cm de son extrémité inférieure. Le centrage des tasseaux courts et longs « côtes à côtes » se fait à 30,4 cm de leur extrémité inférieure. Les schémas de découpe des tasseaux sont précisés dans la Figure 17. Le tableau 2 récapitule la nature de chacun des tasseaux utilisés pour la construction de cette table, et en précise certaines caractéristiques. Tasseau N° Appartenance Extrémités Longueur Point de centrage Nature des (cm) (cm à partir de encoches ('extrémité inférieure) A traverse droites 120 V V B traverse droites 120 A A 1 pied 1 (côtes à côtes) biseau 45° 58 30,4 T 2 pied 2 (côtes à côtes) biseau 45° 58 30,4 O 3 pied 3 (en ligne) biseau 45° 58 29 O 4 pied 4 (en ligne) biseau 45° 58 29 T 5 pied 1 (en ligne) biseau 45° 55, 2 31,8 J 6 pied 2 (en ligne) biseau 45° 55,2 31, 8 J 7 pied 3 (côtes à côtes) biseau 45° 55, 2 30,4 Y 8 pied 4 (côtes à côtes) biseau 45° 55, 2 30, 4 Y Tableau 2 : caractéristiques des tasseaux utilisés.

Les encoches du plateau prennent chacune la forme d'un parallélépipède rectangle non droit, les dimensions du rectangle étant de. 2,8 cm sur 4,0 cm, la longueur du rectangle de l'encoche étant parallèle à la largeur du plateau. L'angle de décalage entre la face supérieure de l'encoche et sa face inférieure est de 45°, de l'extérieur sur la face supérieure vers l'intérieur sur la face inférieure.

Les encoches sont positionnées comme indiqué sur la Figure 23. Les deux encoches destinées à s'emboîter avec un des tasseaux provenant d'un pied a en ligne » sont distantes d'une distance égale à (Z-a) dans le sens de la longueur de la table, c'est-à-dire de 77,2 cm (Z étant l'espacement entre les centres des deux séries d'encoches au niveau de la traverse). Les deux encoches destinées à recevoir un tasseau des pieds « côtes à côtes » sont distantes de Z, c'est-à- dire de 80 cm. Elles sont distantes de H dans le sens de la largeur de la table (H : hauteur de la table), c'est-à-dire de 41 cm. Les valeurs de x et y,-les marges autour des encoches comme indiqué en Figure 23-, sont respectivement de 18, 6 et 8,5 cm.

Dans une première étape, le plateau est posé de sorte que sa surface supérieure soit en contact avec le sol. Les tasseaux 1 et 2 sont encastrés dans les encoches prévues pour recevoir les pieds « côtes à côtes », c'est-à-dire les deux encoches les plus éloignées entre elles dans le sens de la longueur. Puis les tasseaux 3 et 4 sont ajoutés, s'encastrant à la fois dans les encoches du plateau restant libres et dans celles des tasseaux déjà insérés. Le tasseau de traverse A est ensuite

assemblé, de façon à s'encastrer dans les encoches des tasseaux 1,2, 3 et 4. Les tasseaux 5 et 6 sont ensuite ajoutés au montage, de façon à tre en contact avec les tasseaux 3 et 4 respectivement au niveau de toute une face. Les tasseaux 7 et 8 sont enfin ajoutés de façon à tre en contact avec les tasseaux 1 et 2 respectivement au niveau de toute une face. Enfin, le tasseau de traverse B est coulissé dans l'espace resté libre au niveau de chacune des deux croix.

La table est ensuite retournée de façon à adopter sa position d'utilisation.

Exemple 6 : Table à manger rectangulaire avec deux croix Cet exemple est calqué sur le précédent ; les dimensions sont toutefois largement modifiées. La table décrite dans ce présent exemple est destinée à tre utilisée comme table à manger. Les différents paramètres sont les suivants : Longueur de la table : 180 cm Largeur de la table : 120 cm Hauteur de la table : 72 cm Epaisseur du plateau : 2,5 cm Côté de la section carrée des tasseaux : 5 cm Longueur des traverses : 180 cm Z = 120 cm Longueur des longs tasseaux des pieds : 101, 8 cm Longueur des tasseaux courts des pieds : 98,3 cm Centrage des encoches des tasseaux des pieds (à partir de l'extrémité inférieure) : respectivement 50,9 ; 53,4 ; et 55,9 cm pour les tasseaux, « en ligne » longs, « côtes à côtes », et « en ligne » courts.

Format des encoches du plateau : 5 x 7,1 cm Valeur des marges autour des encoches : x = 27,5 ; y = 17 cm.

Exemple 7 : Table de chevet carrée avec deux croix Cet exemple est calqué sur l'exemple 5, mais les dimensions sont également largement modifiées. La table décrite dans l'exemple présent est destinée à tre utilisée comme table de chevet. Les différents paramètres sont les suivants : Longueur de la table : 40 cm Largeur de la table : 40 cm Hauteur de la table : 30 cm Epaisseur du plateau : 1,5 cm Côté de la section carrée des tasseaux : 2 cm Longueur des traverses : 40 cm Z = 33, 6 cm Longueur des longs tasseaux des pieds : 42,4 cm Longueur des tasseaux courts des pieds : 40,3 cm

Centrage des encoches des tasseaux des pieds (à partir de l'extrémité inférieure) : respectivement 21,2 ; 22,2 ; et 23,2 cm pour les tasseaux « en ligne » longs, « côtes à côtes », et « en ligne » courts.

Format des encoches du plateau : 2 x 2,8 cm Valeur des marges autour des encoches : x = 2 cm ; y = 2,2 cm.

Exemple 8 : Table rectangulaire avec quatre croix La table est réalisée en utilisant seize tasseaux de section 3 x 3 cm, huit d'entre eux étant destinés à la constitution de quatre pieds, et les huit derniers à la constitution de quatre traverses. Chaque traverse intervient dans la constitution de deux croix, et chaque pied dans la constitution d'une seule. Les deux traverses de longueur sont courbes, avec un rayon de courbure de 100 cm. Elles ont une longueur de 104,7 cm environ (avec une projection droite de 100 cm). Les traverses de largeur sont droites et ont une longueur de 50 cm.

Les pieds sont inclinés par rapport à la verticale d'un angle de 30° de l'intérieur en bas vers l'extérieur en haut. Leurs extrémités sont coupées avec ce mme angle. Chaque pied est constitué de deux tasseaux de longueur différente, la différence entre les deux étant égale à l'épaisseur du plateau (1,5 cm) divisée par le sinus de leur angle d'inclinaison par rapport au sol, soit environ 1,75 cm. Dans cet exemple, la disposition choisie pour les pieds est une disposition en ligne avec le tasseau court interne. La traverse est en configuration côtes à côtes. La longueur des tasseaux longs des pieds est de 48,5 cm. La hauteur de la table est égale à 42 cm (soit la longueur de ces tasseaux longs multipliée par le cosinus de l'angle d'inclinaison par rapport à la verticale). La longueur des tasseaux courts est de 46, 75 cm.

Le plateau est rectangulaire, avec une largeur de 50 cm et une longueur de 100 cm. II est percé de quatre encoches en forme de parallélépipèdes rectangles non droits. Les dimensions du rectangle sont de a = 3 cm pour la largeur et a/cos (30°) = 3,5 cm environ pour la longueur. Les encoches sont disposées à 10 cm de chacun des bords.

Les encoches des traverses de largeur sont centrées à 11,5 cm de chaque extrémité.

Les encoches des tasseaux constituant les pieds sont centrées à 25,7 cm pour les tasseaux court et 24,2 cm pour les tasseaux longs à partir de l'arte aiguë inférieure. De cette façon, il a été calculé que les croix sont situées à mi-hauteur.

Les points de centrage des encoches des tasseaux courbes constituant les traverses de longueur sont espacées d'une distance de 51,1 cm. Ils sont situés à 26,8 cm des extrémités.

Le montage de cette table implique que le plateau soit posé avec sa face supérieure en contact avec le sol. Les tasseaux longs de chaque pied sont insérés dans les encoches du plateau. Un tasseau de chaque traverse est ensuite ajouté au montage. L'étape suivante consiste en l'ajout du second tasseau de chacun des quatre pieds. Dans une dernière étape, le deuxième tasseau constitutif de chacune des traverses est ajouté. La table est ensuite retournée pour adopter sa position d'utilisation.

LEGENDES DES FIGURES Figure 1 : Représentation photographique d'une croix à vocation ludique et décorative.

Figure 2 : Mise en évidence de trois catégories de schémas de découpe.

Représentation schématique de trois tasseaux de nature respectivement non faisable (a), faisable mais non emboîtable (b), et faisable et emboîtable (c). Conventions : un carré noirci signifie que la totalité de l'épaisseur du tasseau a été retirée. Un carré grisé signifie que l'encoche s'arrte à mi-épaisseur.

Figure 3 : Liste exhaustive et schémas des 25 tasseaux de nature emboîtable.

Figure 4 : Liste des 314 croix parfaites possibles réalisées à partir de 6 tasseaux choisis parmi les 25 tasseaux emboîtables. La liste est divisée en trois groupes, selon que le dernier tasseau peut tre ajouté individuellement, en association avec un autre tasseau, ou en association avec deux autres tasseaux.

Figure 5 : Vue d'ensemble d'une table selon le premier mode de réalisation de l'invention.

Figure 6 : Vue d'ensemble d'une table selon le second mode de réalisation de l'invention.

Figure 7 : Vue d'ensemble d'une table selon le troisième mode de réalisation de l'invention.

Figure 8 : Schéma expliquant les plans de découpe des extrémités des tasseaux dans les premier, second, et troisième modes de réalisation. a, c, e : schémas expliquant la découpe avec un angle a = 35, 35° sur l'arte, utilisée dans le premier mode de réalisation de l'invention (a : coupe totale ; b : coupe de la pointe ; c : vue en tranche de la disposition du tasseau pendant la coupe). b, d, f : schémas expliquant la découpe avec un angle, = 45° sur une face, utilisée dans le second mode de réalisation de l'invention (a : coupe totale ; b : coupe de l'arte ; c : vue en tranche de la disposition du tasseau pendant la coupe). g : schéma expliquant la découpe avec un angle y, le tasseau étant alors, pendant la coupe, dans une position intermédiaire entre celles décrites dans le cadre des deux premiers modes de réalisation.

Figure 9 : Représentation des différences de taille et des possibilités de disposition relative des deux tasseaux constitutifs d'un mme pied dans le premier mode de réalisation. a : Le tasseau court se trouve à l'intérieur du tasseau long, dans une configuration droite. b : Le tasseau court se trouve à l'intérieur du tasseau long, dans une configuration gauche. c : Le

tasseau court se trouve à l'extérieur du tasseau long, dans une configuration droite. d : Le tasseau court se trouve à l'extérieur du tasseau long, dans une configuration gauche.

La flèche indique la différence de taille entre le tasseau court et le tasseau long, égale à ei3.

Figure 10 : Représentation des différences de taille et des possibilités de disposition relative des deux tasseaux d'un mme pied dans le second mode de réalisation.

Représentation de face en haut et de côté en bas.

Les deux tasseaux ont une disposition a) côtes à côtes droite. b) côtes à côtes gauche. c) en ligne avec le tasseau court interne. d) en ligne avec le tasseau court externe.

La flèche indique la différence de taille entre le tasseau court et le tasseau long, égale à eau2.

Figure 11 : Convention de représentation des tasseaux.

Les tasseaux sont représentés de façon à ce que leur facette d'extrémité inférieure, visible, placée à gauche et, le cas échéant, la pointe positionnée vers le bas. a : premier mode de réalisation. b : second mode de réalisation. c : troisième mode de réalisation.

Figure 12 : Convention de représentation des encoches des tasseaux.

Les traits de fraiseuse sont représentés en grisé s'ils ont eu lieu sur la face antérieure, en hachuré s'ils ont eu lieu sur la face postérieure, et en noir s'ils ont eu lieu sur la face supérieure ou la face inférieure. Pour une meilleure compréhension, quatre schémas ont été réalisés ; entre chacune de ces représentations, le tasseau est tourné d'un quart de tour dans le sens horaire pour un observateur situé à sa droite.

Figure 13 : Illustration de la nécessité d'avoir des points de centrage décalés par rapport au centre des tasseaux dans le premier mode de réalisation. Mise en évidence d'un déséquilibre structurel dans le cas contraire.

Les conventions adoptées sont les suivantes (et celles classiquement utilisées dans le domaine de la chimie) : un triangle grisé plein représente un barreau allant vers l'avant de la feuille. Un triangle hachuré noir représente un barreau allant vers l'arrière de la feuille. Un trait noir représente un barreau dans le plan de la feuille. a : vue de dessus du piétement d'une table selon le premier mode de réalisation avec des points de centrage au milieu des tasseaux constituant les pieds. b : vue de profil de cette mme table sous l'angle de vue indiqué par la flèche dans le schéma a. c : vue de dessus d'une table selon le premier mode de réalisation de l'invention avec des points de centrage des tasseaux calculés de façon à ce que l'extrémité supérieure des pieds soit dans le plan vertical passant par l'emplacement au sol des deux pieds adjacents. d : vue de profil de cette mme table sous l'angle de vue indiqué par la flèche dans le schéma c.

MD : moment déstabilisateur.

Figure 14 : Représentation schématique de l'emplacement des encoches sur les tasseaux courts (en haut) et longs (en bas) dans le cadre du premier mode de réalisation. Cc : point de centrage des tasseaux courts. CI : point de centrage des tasseaux longs. La différence de longueur entre les deux tasseaux est égale à end3.

Figure 15 : Exemple de schémas de découpe des tasseaux longs (1,2, et 3) et courts (4,5, et 6) constituant les pieds dans le premier mode de réalisation.

Figure 16 : Représentation schématique de l'emplacement des encoches sur les tasseaux court et long des pieds en ligne (deux tasseaux du haut) et côtes à côtes (deux tasseaux du bas) utilisés dans le second mode de réalisation. Cel-c : point de centrage des tasseaux courts appartenant à un pied en configuration en ligne. Cet-t : point de centrage des tasseaux longs appartenant à un pied en configuration en ligne. Ccc : point de centrage des tasseaux appartenant à un pied en configuration côtes à côtes. La différence de longueur entre les deux tasseaux est égale à e-2.

Figure 17 : Exemple de schémas de découpe des tasseaux constituant les pieds et la traverse dans le second mode de réalisation.

Figure 18 : Représentation schématique de l'emplacement des encoches sur les tasseaux court ou long des pieds dans le troisième mode de réalisation. Cc : point de centrage des tasseaux courts.

CI : point de centrage des tasseaux longs.

Cas 1 (en haut) : cas où les traverses courbes sont en configuration superposée, et où les pieds sont en configuration côtes à côtes.

Cas 2 (au milieu) : cas où les traverses courbes sont en configuration côtes à côtes, et où les pieds sont en configuration en ligne.

Cas 3 (en bas) : cas où les deux jeux de traverses sont courbes, et les pieds en configuration intermédiaire.

La différence de longueur entre les deux tasseaux est égale à e/siny.

Figure 19 : Exemple de schémas de découpe des tasseaux constituant les pieds et les traverses dans le troisième mode de réalisation, et plus précisément dans le cas n° 2 de ce mode de réalisation. Le rayon de courbure des traverses est indiqué par la lettre r. Les tasseaux constitutifs des traverses sont indiqués par des lettres. Les tasseaux constitutifs des pieds sont indiqués par des chiffres.

Figure 20 : Représentation schématique de la forme et des dimensions des encoches du plateau dans les premier (a), second (b), et troisième (c) modes de réalisation. Dans ce dernier cas l'angle y est le plus souvent différent de 45°, et l'angle n'est le plus souvent pas droit.

Figure 21 : Positionnement des encoches sur le plateau dans le premier mode de réalisation. Vue supérieure.

Les encoches losangiques sont décalées d'une parallaxe droite dans cet exemple (1). Leur angle interne est positionné à mi-rayon (2) Les flèches indiquent la position au sol des pieds.

Figure 22 : Vue de côté de la table selon le second mode de réalisation de l'invention.

Figure 23 : Vue supérieure du positionnement des encoches sur le plateau dans le second mode de réalisation Les encoches rectangulaires sont éloignées d'une distance H dans le sens de la largeur. Dans le sens de la longueur, les encoches sont éloignées d'un côté d'une distance définie comme Z, et de l'autre d'une distance égale à Z-a. Les deux encoches destinées à voir s'emboîter des tasseaux provenant d'une mme croix sont décalées d'une parallaxe de a/2.

Figure 24 : Vue supérieure, et en transparence, d'une table selon le troisième mode de réalisation (cas n° 1). Les traverses courbes sont ici symbolisées en grisé dégradé. Les traverses sont en configuration superposée, et les pieds en configuration côtes à côtes. Par convention, un des deux tasseaux de chaque pied a été coloré en gris au niveau de sa facette d'extrémité supérieure : il s'agit de celui s'arrtant au niveau de la face inférieure du plateau de façon à constituer une butée.

Figure 25 : Vue supérieure, et en transparence, d'une table selon le troisième mode de réalisation (cas n° 2). Les traverses courbes sont ici symbolisées en grisé dégradé. Les traverses sont en configuration côtes à côtes, et les pieds en configuration en ligne avec tasseau court interne.




 
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