Titre de L’invention : Verrou avec serrure à goupilles et cassettes

Domaine technique

L’invention concerne une serrure à goupille avec au moins un boîtier de serrure, au moins un bras de tirage traversant le boîtier de serrure de manière déplaçable linéairement entre une position de blocage et une position de libération et au moins un dispositif de blocage pouvant être débloqué par un actionnement d’une clé, le bras de tirage étant précontraint dans le sens de sa position de blocage. Les puits de goupilles sont compris dans des cassettes interchangeables de telle sorte que l’on puisse changer la clef et la combinaison sans changer toute la serrure.

État de la technique

Les dispositifs de verrouillage sont apparus pratiquement en même temps que la civilisation humaine au cours de la sédentarisation au néolithique. Initialement, les portes étaient fixées avec des verrous qui se présentaient sous la forme de simples tiges de bois qui étaient enfoncées dans des ouvertures dans des montants de la porte. Les Égyptiens ont découvert la serrure à verrou qui est apparue à peu près avant l'an 7000. Comme cette serrure est facile à manipuler, on a eu l'idée de la bloquer avec une goupille mobile en bois. La serrure était née. Afin de déverrouiller cette goupille en bois, un outil en fer a été fabriqué avec une dent au moyen de laquelle la goupille en bois pouvait être soulevée. Il en a découlé que l'outil, s'il présentait plusieurs dents, pourrait soulever plusieurs goupilles en bois. C'est ainsi qu'on a créé la clé.

Il existe de nombreux types de serrures à clé. Une serrure à garnitures utilise des parois métalliques stationnaires avec des ouvertures de clé dont la configuration doit correspondre à une configuration du panneton de la clé afin que le panneton de la clé puisse être introduit dans la serrure à garniture. Un cadenas est muni de pièces métalliques qui sont montées de manière à pouvoir tourner autour d'un axe de rotation et qui sont amenées à une certaine hauteur par une rotation d'un panneton de clé introduit dans le cadenas. Une serrure à goupilles utilise une rangée de goupilles de blocage de longueurs différentes afin de bloquer une ouverture de la serrure à goupilles sans l'introduction d'une clé adaptée aux goupilles de blocage. Une serrure tubulaire est un type de serrure dans laquelle les goupilles de blocage sont disposées en cercle par rapport à un cylindre. La serrure à pompe est un mécanisme cylindrique qui est muni de plusieurs ailettes indépendantes qui coulissent le long d'un axe du cylindre.

Toutes les serrures à clé sont basées sur le principe qu'une clé introduite dans celles- ci, qui peut tourner autour d'un axe orienté perpendiculairement à une direction de déplacement des goupilles, entraîne un rotor sur lequel une dent déplace une goupille de blocage.

Pour protéger contre les intrusions, la goupille de blocage est verrouillée. La clé libère la goupille de blocage lors de l'actionnement du rotor. Comme dans le cas d'un cadenas, la clé actionne un rotor qui verrouille ou déverrouille à nouveau un élément de ressort.

De nombreux brevets ont été déposés pour rendre des serrures de plus en plus sécurisées contre des cambriolages et des tentatives d'effraction. Certains systèmes sont extrêmement exigeants ce qui les rend presque inviolables, mais très coûteux.

Dans le cas de l'ouverture d'un verrouillage à goupilles avec un passe-partout, les goupilles de blocage sont orientées de telle sorte que des espaces entre des goupilles de blocage disposées en une rangée à l'intérieur d'un logement de goupilles de blocage coïncident avec des lignes d'espacement entre le rotor et un stator adjacent. Un cambrioleur utilise un système de serrage pour exercer une force de rotation sur le rotor, et un palpeur pour actionner progressivement les goupilles en utilisant les défauts et les intervalles qui se créent lors de la fabrication d'une pièce mécanique. Des méthodes d'effraction plus brutales consistent à percer le cylindre ou à l'arracher pour accéder à la goupille de blocage ou pour forcer la rotation du rotor afin de pouvoir casser les goupilles de blocage et faire ainsi tourner le rotor.

Ces méthodes d'effraction se concentrent donc sur l'axe de rotation, le principe de fonctionnement d'un verrouillage à clé.

La sécurité de serrures visant à empêcher des effractions est basée sur le nombre des goupilles de blocage et/ou leur agencement sur plusieurs plans. Cette complexité conduite souvent à une longueur considérable d'un cylindre de serrure, ce qui exige une grande épaisseur d'une porte qui reçoit une telle serrure, ou une taille considérable d'un cadenas.

Des traitements de surface, par exemple un cimentage, et l'utilisation d'alliages très durs ou de rondelles mobiles ralentissent une opération d'effraction par perçage. Toutefois, une combinaison de coups de burin, de perçage et de patience permet le plus souvent de percer le cylindre.

L'utilisation de matériaux très résistants permet de ralentir l'entraînement d'un rotor avec une force de rotation élevée, où une pièce métallique est enfoncée dans la cavité de la clé afin de faire tourner progressivement le rotor en détruisant progressivement les goupilles, mais dans ce cas également la patience et la force du manipulateur sont souvent couronnées de succès.

Une invention récente concerne un verrou comprenant au moins une serrure à goupilles qui présente un boîtier de serrure, au moins un verrou tournant disposé à l'intérieur du boîtier de serrure de manière à pouvoir tourner autour d'un axe de rotation entre une position de verrouillage et une position de libération et au moins un dispositif de blocage pouvant être débloqué par un actionnement de la clé, qui présente des goupilles de blocage disposées de manière déplaçable axialement pour bloquer une rotation du verrou tournant se trouvant dans la position de verrouillage.

Une autre invention récente concerne une serrure à goupille avec au moins un boîtier de serrure, au moins un bras de tirage traversant le boîtier de serrure de manière déplaçable linéairement entre une position de verrouillage et une position de libération et au moins un dispositif de blocage pouvant être débloqué par un actionnement d’une clé, le bras de tirage étant précontraint dans le sens de sa position de verrouillage.

Ce dernier dispositif présente l’inconvénient que la combinaison de hauteurs de goupille supérieure et de choix des puits dans lesquels sont insérées les goupilles permettant le blocage et la clef adaptée à cette combinaison sont fixés en usine. Ainsi, si l’utilisateur veut changer de clef et de combinaison, il lui faut changer de serrure. Le dispositif selon l’invention permet la même souplesse d’utilisation que les systèmes de barillet. Cette invention permet notamment la mise en place d’organigramme et de clef passe-partout tout en conservant les qualités des dispositifs de serrure avec blocage du bras de tirage par des goupilles. Divulgation de l'invention

Un objet de l'invention est de fournir un dispositif de blocage avec les goupilles entièrement contenues dans le puits supérieur du bloc supérieur et le puits inférieur du bras de tirage

Cet objet est réalisé par un mode de réalisation . Des configurations avantageuses sont indiquées, la description suivante et les figures, ces configurations pouvant constituer, en soi ou en combinaison d'au moins deux de ces configurations l'une avec l'autre, un perfectionnement avantageux ou préféré de l'invention.

Un dispositif de verrouillage selon l’invention présente au moins une serrure à goupilles qui présente un boitier de serrure composé d’un couvercle, d’un bloc supérieur et d’un fond, un alésage dans le bloc supérieur ou dans le fond permet de guider et faire coulisser un bras de tirage, le fond du boitier permet de maintenir le bras de tirage contre le bloc supérieur. Le boitier de serrure est destiné à être fixé sur une porte et constitue la partie fixe de la serrure dans laquelle le bras de tirage peut glisser entre une position de verrouillage et une position de libération et au moins un dispositif de blocage pouvant être débloqué par un actionnement de la clé, qui présente au moins une goupille de blocage disposée de manière déplaçable linéairement transversalement à un sens de la translation du bras de tirage, goupille de blocage qui, dans une position de verrouillage, dans laquelle la goupille de blocage engage en partie un alésage sur le boîtier de serrure et en partie un alésage sur le bras de tirage disposé à fleur de l’alésage du boîtier de serrure avec le bras de tirage se trouvant en position de verrouillage, verrouille la translation linéaire du bras de tirage se trouvant en position de verrouillage et, dans une position de libération, dans laquelle la goupille de blocage est disposée entièrement à l’intérieur de l’alésage sur le bras de tirage, libère la translation linéaire du bras de tirage.

La serrure à goupilles est constituée d’un boitier de serrure à goupilles traversé par un bras de tirage coulissant dans un alésage du boitier formant une glissière. Ce bras de tirage qui peut translater longitudinalement dans cette glissière est bloqué directement par un système de goupilles

Le bras de tirage se prolonge directement ou est fixé de manière débrayable ou non à un pêne qui vient s’engager dans la gâche. Le bras de tirage est actionnable de l’extérieur par le coté avant grâce à une tirette externe ou grâce à un fouillot débrayable ou non venant crocheter ce bras.

Cette serrure a goupille est prévue pour être fixée en applique sur une porte ou en feuillure à l’intérieur de celle-ci par un système choisi par l’homme de l’art.

Par convention, nous appellerons la face avant de la serrure, la face dans laquelle on introduit la clef et du coté de laquelle l’utilisateur peut actionner le bras de tirage. Cette face avant correspond le plus souvent au côté extérieur d’une porte. La face arrière est la face opposée par laquelle l’utilisateur peut actionner directement le pêne si une telle option est choisie. Cette face arrière correspond le plus souvent au côté intérieur d’une porte. La face latérale est la face vers le pêne. La face médiale est la face vers les gonds de la porte. Il est convenu que le bras de tirage est horizontal. Bien évidemment, le système de serrure peut être installé dans toutes les positions adaptées à son usage.

Selon un premier mode de réalisation , chaque puits est formé d’un puits supérieur et d’un puits inférieur de telle sorte qu’en position fermée chaque puits contient au moins une goupille supérieure, une goupille inférieure et un ressort de goupille. Le puits supérieur est foré dans le bloc supérieur et est partiellement occlus dans sa partie supérieure par une saillie de blocage qui empêche la sortie des goupilles vers le haut et bloque la goupille supérieure dans une position maximale, tout en permettant le passage de la ou des saillies de la clef destinées à appuyer sur la ou les goupilles et de débloquer la serrure. Cette saillie de blocage peut provenir d’un usinage du bloc supérieur ou de tout autre moyen préféré par l’homme de l’art. Le puits inférieur est foré de part en part dans le bras de tirage en regard du puits supérieur quand la serrure est en position fermée. Un bouchon est inséré dans chaque puits inférieur par sa face inférieure et vient occlure ce puits inférieur dans sa partie inférieure. Ce bouchon est maintenu en place par vissage dans le puits inférieur ou introduit en force ou par tout moyen préféré par l’homme de l’art. Le ressort de goupille est placé en compression entre ce bouchon et la goupille inférieure. Le puits inférieur contient le bouchon, le ressort de goupille et au moins une goupille quand le bras de tirage est tiré dans une position d’ouverture.

Selon une configuration avantageuse, un dispositif de blocage est composé d’un puits qui peut contenir de haut en bas une goupille supérieure, une goupille intermédiaire, une goupille inférieure, un ressort de goupille et un bouchon. Toutes les goupilles présentent les caractéristiques de taille et de résistance notamment qui permettent le bon fonctionnement d’une serrure à goupilles, comme il est bien connu par l’homme de l’art. Cette goupille intermédiaire permet l’utilisation de clef passe-partout et la création d’organigrammes avec des clefs maîtres dans un ensemble de serrures pour un bâtiment ou des coffres par exemple, à l’instar de ce qui est connu par l’homme de l’art avec les systèmes de barillet dans les serrures à barillet.

Selon une autre configuration avantageuse, l’ensemble des puits supérieurs terminés dans leur partie supérieure par une saillie de blocage est contenu dans une partie amovible du bloc supérieur pour former une cassette supérieure. Chaque puits supérieur contient une goupille supérieure ou une goupille supérieure et une goupille intermédiaire quand le bras de tirage est tiré dans une position d’ouverture, cette ou ces goupilles étant maintenues dans ce puits supérieur par la saillie de blocage vers le haut et par la face supérieure du bras de tirage vers le bas. Cette cassette supérieure est introduite ou extraite de son logement dans le bloc supérieur par l’arrière afin d’en empêcher l’accession par l’avant.

Selon une autre configuration avantageuse, l’ensemble des puits inférieurs est contenu dans une partie amovible du bras de tirage pour former une cassette de tirage. Quand le bras de tirage est tiré dans une position d’ouverture, chaque puits inférieur contient une goupille inférieure ou une goupille intermédiaire et une goupille inférieure, un bouchon et un ressort de goupille en compression entre la goupille inférieure et le bouchon. La ou les goupilles et le ressort sont maintenus dans ce puits par la face inférieure du bloc supérieur vers le haut et par le bouchon vers le bas. L’alésage complet du puits inférieur permet également d’introduire tous les éléments que chaque puits doit contenir pour un bon fonctionnement avant que le bouchon ne soit mis en place et solidement fixé dans la partie basse de chaque puits inférieur. Un passage est alésé vers l’arrière dans le boitier de la serrure afin de donner accès à la partie arrière de la cassette de tirage quand le bras de tirage est en position bloquée. Cette cassette de tirage est introduite ou extraite de son logement dans le bras de tirage par l’arrière afin d’en empêcher l’accession par l’avant.

Selon une autre configuration avantageuse, et grâce à un usinage précis du bloc supérieur et de la cassette supérieure, la cassette supérieure est fixée au bloc supérieur de manière stable et rigide dans la position permettant un bon fonctionnement de la serrure tout en permettant le retrait de la cassette supérieure. Ceci peut être par exemple obtenu grâce à une ou plusieurs tenons de la cassette venant rentrer dans une ou plusieurs mortaises du bloc supérieur et à une ou plusieurs vis accessibles de l’arrière de la serrure venant fixer la cassette supérieure sur le bloc supérieur.

Selon une autre configuration avantageuse, et grâce à un usinage précis du bras de tirage et de la cassette de tirage, la cassette de tirage est fixée au bras de tirage de manière stable et rigide dans la position permettant un bon fonctionnement de la serrure tout en permettant le retrait de la cassette de tirage par le passage pratiqué dans le boitier de serrure. Ceci peut être par exemple obtenu grâce à une ou plusieurs tenons de la cassette venant rentrer dans une ou plusieurs mortaises du bras de tirage et à une ou plusieurs vis accessibles de l’arrière de la serrure venant fixer la cassette de tirage sur le bras de tirage.

Selon une autre configuration avantageuse, un dispositif appelé kit de pose et composé d’une plaque de pose et de systèmes de fixation de cette plaque aux cassettes et se présentant au moins en partie sous la forme d’une plaque est usiné de telle sorte qu’il puisse se plaquer contre les faces internes des cassettes quand celles- ci sont en position de serrure bloquée à travers le passage du boitier, avec possibilité de solidariser solidement celles-ci sur cette plaque de pose tout en maintenant la position relative des cassettes entre elles de telle sorte que ce kit permet d’extraire en même temps la cassette supérieure de son logement dans le bloc supérieur et la cassette de tirage de son logement dans le bras de tirage tout en maintenant les puits inférieurs et les puits supérieurs alignés entre eux afin de maintenir ce qu’ils contiennent bloqué en bas par les bouchons et en haut par les saillies de blocage. La combinaison de hauteurs de goupilles et de disposition des puits étant spécifiques de la clef, il est ainsi possible de changer aisément les cassettes et les clefs à l’instar de ce qui se pratique dans les serrures à barillet.

L'invention va être expliquée à titre d'exemple ci-dessous en référence aux figures annexées à l'aide de formes de réalisation préférées, les caractéristiques expliquées ci-dessous pouvant à chaque fois, individuellement ou en combinaison d'au moins deux de ces caractéristiques, constituer un perfectionnement avantageux ou préféré de l'invention.

Brève description des figures La Figure 1 illustre une représentation schématique et en perspective par l’arrière d'un exemple de réalisation pour un système de verrouillage selon l'invention avec un en position fermée,

La Figure 2 est une coupe longitudinale verticale passant par un puits du dispositif en position bloquée

La Figure 3 est une coupe transversale verticale passant par plusieurs puits du dispositif avec sa clef en position débloquée mais fermée

La Figure 4 illustre une représentation schématique et en perspective par l’arrière d'un exemple de réalisation en position ouverte,

La Figure 5 illustre un gros plan d’une représentation schématique et en perspective par l’arrière d'un exemple de réalisation d’un kit interchangeable

La Figure 6 illustre une représentation schématique et en perspective par l’arrière d'un exemple de réalisation auquel on a enlevé le couvercle pour montrer la serrure et les cassettes fixées sur le kit de pose.

Les Figures 2, 3 et 5 sont agrandies pour faciliter la lecture.

Description détaillée des figures

Dans les figures, les composants identiques ou de mêmes fonctions ont été munis des mêmes numéros de référence. Une description répétée de tels composants peut être omise dans la description suivante des figures.

Dans cet exemple de réalisation du dispositif selon l’invention, les pièces le composant peuvent être réalisées dans le matériau conseillé par l’homme de l’art pour l’usage auquel il est destiné. Il peut être utilisé du métal, des matières composites ou plastiques ou mixtes, même si le métal sera probablement préféré pour la majorité des cas.

Par convention, nous appellerons la face avant (35) de la serrure, la face par laquelle on introduit la clef (32) et du coté de laquelle l’utilisateur peut actionner le bras de tirage (9) par exemple en actionnant la tirette extérieure (4). Cette face avant (35) correspond le plus souvent au côté extérieur d’une porte. La face arrière (12) est la face opposée par laquelle l’utilisateur peut actionner directement le pêne (3) si une telle option est choisie, notamment et sans limitation par l’utilisation d’une tirette intérieure. Cette face arrière correspond le plus souvent au côté intérieur d’une porte. La face latérale (15) est la face vers le pêne (3). La face médiale (13) est la face vers les gonds de la porte. Il est convenu que le bras de tirage (9) est horizontal. Bien évidemment, le système de serrure peut être installé dans toutes les positions adaptées à son usage.

La figure 1 illustre une vue de l’ensemble du dispositif selon l’invention en position fermée. Il est composé d’un bras de tirage (9) pouvant coulisser dans le boitier de serrure selon un sens de translation (42) médio-latéral. Le boitier de serrure est composé d’un couvercle (1), d’un bloc supérieur (5) et d’un fond (7) solidement fixés ensemble par exemple par quatre boulons et écrous ou des vis (non représentés ici) passant par des trous (2) traversant ces trois éléments ou par tout autre moyen préféré par l’homme de l’art. Le boitier de serrure forme la partie fixe du dispositif et est destiné à être fixé sur la porte qu’il est destiné à sécuriser par le moyen préféré par l’homme de l’art, par exemple en utilisant une équerre fixée d’une part aux vis de fixation du boitier et à la porte d’autre part.

Le bloc supérieur (5) est alésé pour former une gouttière dans laquelle vient s’ajuster le bras de tirage (9) afin de le guider précisément tout en permettant sa translation entre sa position bloquée, le pêne (3) étant engagé dans la gâche, et une position d’ouverture par traction de l’utilisateur de la tirette extérieur (4) ou d’une clenche ou poignée reliée à un fouillot par exemple. Cette gouttière pouvant être au choix de l’homme de l’art réalisée par alésage du fond (7) sans que cela ne change en rien les caractéristiques de l’invention.

Le fond (7) est alésé pour venir plaquer le bras de tirage (9) contre la face inférieure du bloc supérieur (5) et participer à la gouttière dans laquelle ce bras de tirage (9) vient coulisser. Ce fond (7) peut être constitué d’une plaque avec une partie médiale (36) et une partie latérale (37) ou dans une autre configuration, il peut être préféré afin d’alléger le dispositif qu’il soit constitué uniquement d’une barre latérale (37) et d’une barre médiale (36) venant plaquer le bras de tirage (9) contre le bloc supérieur (5) sans recouvrir la partie inférieure centrale du bras de tirage (9).

Un système élastique permettant au dispositif d’avoir une position de repos dans la position bloquée peut être par exemple réalisé grâce à un ressort principal (6) en traction entre la face médiale de la partie médiale du fond (36) et une partie médiale du bras de tirage (9), l’homme de l’art effectuant ces liaisons de la manière la plus judicieuse.

Le bloc supérieur (5) est alésé sur sa partie arrière pour former un passage des cassettes (17) en regard des cassettes supérieure (11 ) et de tirage (8) quand celles-ci sont en position bloquée, afin de pouvoir les insérer ou les extraire de la serrure. Il peut être également nécessaire d’aléser par endroit la partie arrière inférieure du couvercle (1 ) en regard des saillies de blocage (29) si celles-ci ou d’autres parties de la cassette supérieure (11) dépassait vers le haut de la surface supérieure du bloc supérieur (5), afin de permettre l’extraction ou l’insertion des cassettes supérieures (11) par ce passage (17)

Sur cette vue en perspective arrière, on peut apercevoir par le passage des cassettes (17) la cassette supérieure (11 ) fixée au bloc supérieure (5) par deux vis (18) et la cassette de tirage (8) fixée au bras de tirage (9) par deux vis (10).

La Figure 2 montre une représentation schématique en coupe verticale longitudinale latéro-médiale passant par l’axe d’un puits, la serrure étant en position bloquée et fermée.

La serrure comprend au moins un dispositif de blocage (41) et il en est représenté six sur les schémas de cet exemple de réalisation. Chaque dispositif de blocage (41 ) est constitué d’un puits formé par la superposition d’un puits supérieur (30) sur un puits inférieur (21), les deux puits étant faiblement discontinus, le puits supérieur (30) étant partiellement occlus dans son extrémité supérieure par la saillie de blocage (29), le puits inférieur (21 ) étant occlus par un bouchon (19) introduit dans la partie basse du puits inférieur (21 ). Chaque dispositif de blocage (41) comprend au moins une goupille de blocage supérieure (25), une goupille inférieure (24), éventuellement une goupille intermédiaire intercalée entre les deux précédentes goupilles (25, 24) et un ressort de goupille (20) placé en compression entre la face supérieure du bouchon (19) et la face inférieure de la goupille inférieure (24). La goupille inférieure (24) peut être alésée dans sa partie inférieure pour mieux maintenir le ressort de goupille (20).

Le couvercle est alésé pour former le logement de clef (28) dans lequel viendra s’insérer la clef (32) non représentée ici. Le couvercle (1) est fixé sur le bloc supérieur (5). La cassette supérieure (11 ) est en position dans le bloc supérieur (5) et engagée dans le logement (39) alésé dans le bloc supérieur (5) avec les tenons de la cassette supérieure (27) insérés dans les mortaises (28) du bloc supérieur (5), la cassette supérieure (27) fixée grâce à des vis de fixation (18) dans le bloc supérieur. Sa face inférieure est positionnée en continuité avec la face inférieure du bloc supérieur (5). Sa hauteur comprenant la saillie de blocage (29) est telle que la goupille supérieure (25) dans sa position la plus haute corresponde à la position la plus haute souhaitée de la surface d’actionnement de la dent de la clef (32), et en tout état de cause que la goupille supérieure (25) puisse être insérée sous le plafond du logement de clef (28) et que la clef (32) puisse rentrer dans son logement (28) et repousser vers le bas cette goupille supérieure (25).

Dans la cassette supérieure (11 ), au moins un puits supérieur (30) contient une goupille supérieure (25) en appui contre la saillie de blocage (29) usinée dans la cassette supérieure (27). La saillie de blocage (29) est usinée de telle sorte qu’elle bloque la sortie de la goupille supérieure (25) vers le haut tout en permettant le passage du ou des éléments de la clef (32) destinés à venir enfoncer la ou les goupilles supérieures (25) pour débloquer la serrure. Ceci peut être réalisé par exemple et sans limitation par la création d’un profilé qui forme une rainure laissant un passage à la ou aux saillies d’actionnement de la clef (32), ce passage étant trop étroit pour laisser sortir la ou les goupilles supérieures (25). La serrure étant en position bloquée, la goupille inférieure (24), poussée vers le haut contre la goupille supérieure (25) par le ressort de goupille (20), est en partie engagée dans le puits supérieur (30) et dans le puits inférieur (21 ) et bloque toute translation (42) du bras de tirage (9) par rapport au bloc supérieur (5).

Dans une autre configuration, une goupille intermédiaire (non représentée) peut être intercalée entre les deux goupilles (25, 24) et autorise ainsi deux positions permettant le déblocage de la serrure et l’usage de clef passe-partout ou de systèmes par organigramme avec des clefs maîtres par exemple. La réalisation de telles combinaisons est bien connue de l’homme de l’art.

Le bras de tirage (9) peut être usiné par exemple et sans limitation de telle sorte que sa partie centrale soit plus épaisse et que son bord latéral vienne buter contre le bord médial de la partie latérale du fond (37) quand la serrure est en position bloquée et fermée et que son bord médial vienne buter contre le bord latéral de la partie médiale du fond (36) quand la serrure est débloquée et en position ouverte maximale. L’homme de l’art peut préférer une autre forme de limitation des translations (42) du bras de tirage (9) dans le boitier de serrure comme par exemple et sans limitation des saillies localisées, des encoches ou autres déformations.

La cassette de tirage (8) est en position dans le logement (40) alésé dans la barre de tirage (9) avec les tenons de la cassette de tirage (22) insérés dans les mortaises du bras de tirage (23) usinés de telle sorte que la face supérieure de la cassette de tirage (22) soit très proche de la face inférieure de la cassette supérieure (11 ) et en continuité avec la face supérieure du bras de tirage (9), les puits supérieurs (30) et inférieurs (21 ) formant alors des puits faiblement discontinus et permettant la translation des goupilles de l’un à l’autre. Les vis de fixation (10) de la cassette de tirage (22) permettent de fixer celle-ci sur le bras de tirage (9).

La cassette de tirage (8) contient au moins un puits inférieur (21 ) dans lequel une goupille inférieure (24) est poussée vers le haut par le ressort de goupille (20), lui- même posé sur la face supérieure du bouchon (19) inséré dans la partie basse du puits inférieur (21 ) et étant fixé par tout moyen conseillé par l’homme de l’art par exemple en force ou vissé dans le puits inférieur (21). La goupille inférieure (24) poussé par le ressort de goupille (20) est engagée dans le puits supérieur (30) et empêche la translation (42) du bras de tirage (9) par rapport au bloc supérieur (5).

Les goupilles (24, 25), l’éventuelle goupille intermédiaire et le ressort de goupille (20) sont introduits en usine par la face inférieure de la cassette de tirage (8), celle-ci étant solidarisée avec la cassette supérieure (11 ) afin que les puits (21 , 30) forment un puits faiblement discontinu, la saillie de blocage (24) empêchant la sortie de ces éléments par le haut du puits supérieur (30). Le puits inférieur (21) est alors occlus par le bouchon (19).

La Figure 3 représente une coupe verticale transversale passant par plusieurs axes de goupilles (24, 25), la clef (32) étant dans son logement (28), la serrure étant débloquée et fermée.

Le couvercle (1) est alésé pour former le logement de clef (28) de telle sorte que la clef (32) se place naturellement quand elle est poussée à fond contre le fond de son logement (28) dans la position permettant de débloquer la serrure. Une autre configuration intéressante de la clef (32) peut être par exemple un usinage de celle-ci réalisé de telle sorte qu’une saillie de la clef (32) vienne buter contre la face avant du logement (28) de clef et limite l’enfoncement de celle-ci.

Les dents ou alésages de la clef (32), par leur surface d’actionnement, permettent de pousser les goupilles supérieures (25) de telle sorte que leur partie inférieure affleure la face inférieure de la cassette supérieure (11 ). Les goupilles inférieures (24) sont repoussées dans leur puits inférieur (21 ) et leur face supérieure affleure la face supérieure de la cassette de tirage (8). Le bras de tirage (9) peut ainsi être libéré et translater (42) vers une position d’ouverture.

On peut voir sur cette coupe une configuration intéressante concernant les dimensions des cassettes (11 , 8) et de leur logement (39, 40) qui peuvent avoir la même longueur antéro-postérieure. La cassette supérieure (11 ) doit avoir une longueur inférieure à la largeur du bloc supérieur (5) afin que celle-ci ne soit pas accessible de l’avant (35) pour obtenir une bonne solidité du boitier de la serrure et empêcher une effraction en atteignant la cassette supérieure (11). De même, la cassette de tirage (8) doit avoir une longueur inférieure à la largeur du bras de tirage (9) à l’endroit où la cassette de tirage (8) est fixée afin de conserver une continuité du bras de tirage (9) et donc une solidité du bras de tirage (9).

Le passage des cassettes (17) est alésé dans la partie verticale arrière du bloc supérieure (5) afin de permettre l’accès aux cassettes (11 , 8) par l’arrière (12). Cet alésage peut être légèrement prolongé vers le haut (14) dans la partie arrière (12) du couvercle (1) afin de permettre le passage de la cassette supérieure (11 ).

La Figure 4 montre une vue en perspective par l’arrière de la serrure en position ouverte.

Le bras de tirage (9) a été tiré médialement (42) par une traction sur la tirette externe (4) et le ressort principal (6) est étiré.

On peut apercevoir par le passage des cassettes (17) le bras de tirage (9) et la cassette de tirage (8) tirés médialement (42) ainsi que le pêne (3) en partie rentré dans le boitier de serrure.

La clef (32) dont une partie est visible a été introduite dans son logement (28) et a permis le déblocage de la serrure. La Figure 5 montre un gros plan en perspective arrière du kit interchangeable (31 ) qui est composé du kit de pose (38) composé lui-même de la plaque de pose (33), des vis du kit de pose (34), de la cassette supérieure (11 ), de la cassette de tirage (8) et de la clef (32) correspondant à la combinaison de goupilles et de puits contenus dans les cassettes (11 , 8) et formant les dispositifs de blocage (41 ). La fixation de la plaque de pose (33) aux cassettes (11 , 8) en position bloquée de la cassette supérieure (11 ) sur la cassette de tirage (8) permet de maintenir le ou les puits supérieurs (30) parfaitement alignés avec le ou les puits inférieurs (21 ) qui leur correspondent. Ainsi, même sorties de la serrure, les goupilles (24, 25) et les ressorts de goupille (20) restent enfermés dans les puits. Ces éléments sont maintenus en haut par les saillies de blocage (29) et en bas par les bouchons (19). Les tenons (22, 27) des cassettes (11 , 8) sont visibles et permettront un parfait positionnement des cassettes (11 , 8) dans leur logement (39, 40) respectif de la serrure.

Il a été dessiné ici pour exemple une combinaison de 6 dispositifs de blocage (41 ) alignés contenant chacun un puits supérieur (30), un puits inférieur (21) une goupille supérieure (25), une goupille inférieure (26), un ressort de goupille (20) et un bouchon (19). Sans rien changer au principe du dispositif selon l’invention, il aurait été possible de choisir d’autres combinaisons, par exemple des dispositifs de blocage (41) non alignés ou alignés sur plusieurs lignes et l’ajout dans certains puits (30, 21) ou dans tous d’une goupille intermédiaire permettant l’utilisation de clef (32) passe partout et la mise en place d’organigrammes dans des installations complexes avec plusieurs niveaux d’autorisations pour les utilisateurs.

La Figure 6 montre une vue en perspective par l’arrière de l’ensemble du dispositif selon l’invention sans la clef (32) et le couvercle supérieur (1) retiré. La cassette supérieure (11) et la cassette de tirage (8) sont fixées à la plaque de pose (33) au moyen de quatre vis (34), l’ensemble étant hors de la serrure.

On peut distinguer le logement (39) de la cassette supérieure (11) alésé dans le bloc supérieur (5) ainsi que le passage des cassettes (17) alésé dans la partie verticale arrière du bloc supérieur (5). Le logement (40) de la cassette de tirage (8) est alésé dans le bras de tirage (9), une partie de ce bras étant visible à travers le passage des cassettes (17). Les tenons (22, 27) des cassettes (11 , 8) sont prévus pour aller glisser dans les mortaises (23, 26) et les trous des vis (10,18) permettant de fixer les cassettes (11 , 8) sont visibles sur la partie arrière du bloc supérieur (5) et du bras de tirage (9).

Le dispositif selon l’invention est particulièrement destiné à équiper les portes.

Liste des numéros de référence

1- Couvercle

2- Trous des vis de fixation du boitier

3- Pêne

4- Tirette externe

5- Bloc supérieur

6- Ressort principal

7- Fond

8- Cassette de tirage

9- Bras de tirage

10- Vis de fixation de la cassette dans le bras de tirage

11- Cassette supérieure

12- Face arrière

13- Face médiale

14- Face supérieure

15- Face latérale

16- Face inférieure

17- Passage des cassettes 18- Vis de fixation de la cassette dans le bloc supérieur

19- Bouchon de puits

20- Ressort de goupille

21- Puits inférieur

22- Tenon de la cassette de tirage

23- Mortaise du bras de tirage

24- Goupille inférieure

25- Goupille supérieure

26- Mortaise du bloc supérieur

27- Tenon de la cassette supérieure

28- Logement de clef

29- Saillie de blocage des goupilles

30- Puits supérieur

31- Kit interchangeable

32- Clef

33- Plaque de pose

34- Vis de kit de pose

35- Face avant

36- Partie médiale du fond

37- Partie latérale du fond

38- Kit de pose

39- Logement de cassette supérieure - Logement de cassette de tirage- Dispositif de blocage - Sens de translation