Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
LIGHT-EMITTING GLAZING FOR A VEHICLE, MANUFACTURE THEREOF, AND VEHICLE COMPRISING SUCH LIGHT-EMITTING GLAZING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/003497
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to light-emitting laminated glazing (100) for a vehicle, comprising an intermediate adhesive layer (3) that is made of a cross-linked polymer and forms a light guide between the two glass sheets (1, 2).

Inventors:
MAILLAUD LAURENT (FR)
DAVIS CLAIRE (FR)
Application Number:
PCT/FR2023/050972
Publication Date:
January 04, 2024
Filing Date:
June 27, 2023
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
SAINT GOBAIN (FR)
International Classes:
B32B7/12; B32B7/023; B32B17/10
Domestic Patent References:
WO2005054915A12005-06-16
WO2014009630A12014-01-16
WO2005054915A12005-06-16
WO2013167832A12013-11-14
WO2010049638A12010-05-06
Foreign References:
EP3858611A12021-08-04
Attorney, Agent or Firm:
SAINT-GOBAIN RECHERCHE (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1 . Vitrage lumineux de véhicule notamment routier (100 à 1600) comprenant un vitrage feuilleté, de préférence bombé, comportant :

- une première feuille (1 ), en verre minéral ou organique, avec une première face principale (11 ) et une deuxième face principale (12)

- une deuxième feuille (2), en verre minéral ou organique, avec une troisième face principale (13) et une quatrième face principale (14),

- un intercalaire de feuilletage polymère (3, 31 à 36),

- une première couche supérieure avec un indice de réfraction n1 dans le visible,

- une première couche inférieure avec un indice de réfraction n’1 dans le visible, la première couche supérieure étant la première feuille ou une première couche additionnelle supérieure (31 ), entre la première feuille et une couche intermédiaire, la première couche inférieure étant la deuxième feuille ou une première couche additionnelle inférieure (32), entre la deuxième feuille et la couche intermédiaire

- entre les premières couches inférieure et supérieure, et en contact avec, la couche intermédiaire avec un indice de réfraction nO dans le visible, avec n0-n1 qui est d’au moins 0,04 dans le visible, et n0-n’1 qui est d’au moins 0,04 dans le visible,

- une source de lumière (4) en couplage optique avec la couche intermédiaire formant guide de lumière,

- des moyens d’extraction de lumière, extraction de lumière guidée (6, 6’) dans la couche intermédiaire, caractérisé en ce que la couche intermédiaire est une couche intermédiaire adhésive (3) en matière polymère réticulé, d’épaisseur E0 d’au plus 2mm et d’au moins 200pm, formant tout ou partie de l’intercalaire de feuilletage.

2. Vitrage lumineux de véhicule selon la revendication précédente caractérisé en ce que la matière polymère réticulé de la couche intermédiaire adhésive, comporte un polymère choisi parmi les polymères à base de polyacrylate, notamment d’uréthane acrylate, ou à base d’époxy ou polyépoxydes, ou de polyfluorène avec fonction acrylate.

3. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que nO est d’au moins 1 ,5 ou 1 ,53, la couche intermédiaire adhésive est de préférence à base de polyfluorène avec fonction acrylate ou à base d’époxy, et/ou à base de polymère, de préférence polyacrylate ou silicone acrylate ou uréthane acrylate, chargé de nanoparticules d’indice de réfraction d’au moins 1 ,8.

4. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que n1 est d’au plus 1 ,48 et même d’au plus 1 ,45 ou 1 ,4 et la première couche additionnelle supérieure de préférence adhésive, en particulier matière polymère réticulé, est un film ou un revêtement, et n’1 est d’au plus 1 ,48 et même d’au plus 1 ,45 ou 1 ,4 et la première couche additionnelle inférieure de préférence adhésive, en particulier matière polymère réticulé, est un film ou un revêtement.

5. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que la couche intermédiaire adhésive (3) est un film polymère réticulé autoportant notamment choisi parmi :

- film sensible à la pression, de préférence avec acrylate, notamment à base de polyfluorène avec ladite fonction acrylate ou encore film à base de polyacrylate ou silicone acrylate ou uréthane acrylate

- ou un film dit post adhésif, de polymère partiellement réticulé avant assemblage, et, de préférence photoréticulé et avec acrylate, notamment à base de polyfluorène avec ladite fonction acrylate ou à base de polyacrylate ou silicone acrylate ou uréthane acrylate.

6. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que la couche intermédiaire adhésive (3) est un revêtement adhésif sur un support non adhésif qui est la première couche additionnelle supérieure ou inférieure, et ledit support ayant de préférence une autre couche adhésive en polymère réticulé sur une face principale opposée et/ou étant en contact avec une couche adhésive thermoplastique de l’intercalaire de feuilletage.

7. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que la première couche additionnelle supérieure (31 ) est un revêtement sur la deuxième face, notamment silice en particulier poreuse et/ou la première couche additionnelle inférieure est un revêtement sur la troisième face, notamment silice en particulier poreuse

8. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que la première couche additionnelle supérieure (31 ) est une couche adhésive en matière thermoplastique ou polymère réticulé ou est un film thermoplastique et/ou la première couche additionnelle inférieure (32) est une couche adhésive en matière thermoplastique ou polymère réticulé ou est un film thermoplastique d’épaisseur d’au moins 30pm et submillimétrique.

9. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que la première couche additionnelle supérieure (31 ) est adhésive en matière polymère réticulé et/ou la première couche additionnelle inférieure (32) est adhésive en matière polymère réticulé, la matière polymère réticulé est choisie parmi les polymères à base de polyacrylate, notamment d’uréthane acrylate ou de fluoro uréthane acrylate ou de fluoro-silicone acrylate, de polysiloxanes, de silicone, notamment de polydiméthylsiloxane, de polymère époxy ou de polyépoxydes, de polyuréthane, d’acétate de polyvinyle, de polyester et en particulier la matière polymère réticulé de la première couche additionnelle adhésive supérieure et/ou inférieure est choisie parmi un polymère à base d’acrylate, notamment d’uréthane acrylate ou de silicone acrylate ou à base de silicone, et le polymère ayant en outre une fonction fluorée.

10. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comprend côté deuxième face une couche adhésive thermoplastique (31 ) qui est la première couche additionnelle supérieure ou une couche supplémentaire (33) entre la deuxième face et la première couche additionnelle supérieure, notamment film thermoplastique non adhésif ou verre, et coté troisième face, sous la couche intermédiaire adhésive, le vitrage est de préférence exempt de couche adhésive thermoplastique.

11. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comprend à partir de la deuxième face (12) une couche supplémentaire adhésive supérieure thermoplastique (35), un film thermoplastique (33), la première couche additionnelle supérieure en matière polymère réticulé (31 ) et/ou en ce qu’il comprend à partir de la troisième face une couche supplémentaire adhésive inférieure, thermoplastique (35), un film thermoplastique (33) , la première couche additionnelle inférieure en matière polymère réticulé.

12. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comprend entre la deuxième face et la troisième face l’empilement, éventuellement strict, qui est au choix:

- (premier feuillet PVB ou EVA)/première couche additionnelle supérieure adhésive polymère réticulé/couche intermédiaire adhésive / première couche additionnelle inférieure adhésive polymère réticulé (/ deuxième feuillet PVB ou EVA ou TPU)

- ou premier feuillet PVB ou EVA/première couche additionnelle supérieure adhésive polymère réticulé/couche intermédiaire adhésive / première couche additionnelle inférieure adhésive polymère réticulé /

- ou premier feuillet adhésif PVB /(film thermoplastique/) première couche additionnelle supérieure adhésive /couche intermédiaire adhésive / première couche additionnelle inférieure adhésive polymère réticulé /(film thermoplastique/) (deuxième feuillet adhésif PVB)

- ou premier feuillet adhésif PVB ou EVA/(film thermoplastique/) première couche additionnelle supérieure adhésive /couche intermédiaire adhésive / première couche additionnelle inférieure adhésive polymère réticulé /(film thermoplastique/) (deuxième feuillet adhésif PVB ou EVA)

- ou premier feuillet adhésif PVB /(film thermoplastique/) première couche additionnelle supérieure adhésive polymère réticulé/couche intermédiaire adhésive / première couche additionnelle inférieure adhésive polymère réticulé /(film thermoplastique/) (deuxième feuillet adhésif PVB)

- ou premier feuillet adhésif EVA/(film thermoplastique/) première couche additionnelle supérieure adhésive polymère réticulé/couche intermédiaire adhésive / première couche additionnelle inférieure adhésive polymère réticulé /(film thermoplastique/) (deuxième feuillet adhésif EVA) et en ce que de préférence la première couche additionnelle supérieure et/ou la première couche additionnelle inférieure est un film polymère réticulé notamment PSA et même l’empilement est composé de films.

13. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que la première couche additionnelle supérieure (31 ) est un film thermoplastique, d’épaisseur d’au moins 30pm et submillimétrique, lié à la deuxième face par au moins une couche adhésive supplémentaire (33) supérieure en matière polymère réticulé ou thermoplastique ou deux couches adhésives supplémentaires supérieures, une première en matière polymère réticulé et une deuxième en matière polymère thermoplastique lié à la deuxième face.

14. Vitrage lumineux de véhicule selon la revendication précédente caractérisé en ce que le film thermoplastique est choisi parmi :

- film localement diffusant notamment texturé coté couche intermédiaire adhésive

- film fonctionnel : athermique ou chauffant, comportant un revêtement électroconducteur, notamment bas émissif , chauffant, notamment revêtement électroconducteur coté deuxième face

- film fluoropolymère, avec n1 d’au plus 1 ,5

- film teinté film éventuellement support de la couche intermédiaire adhésive sous forme d’un revêtement.

15. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce qu’au moins un film optique est entre la couche intermédiaire adhésive et l’une des premières couches additionnelles supérieure ou inférieure, et même en contact avec la couche intermédiaire adhésive, et en ce que le film optique, notamment polymère, est choisi parmi :

- film dit extracteur, formant moyen d’extraction de lumière guidée

- et/ou film redirecteur, local, en particulier un film prismatique réflecteur notamment entre la couche intermédiaire adhésive et la première couche additionnelle supérieure ou film prismatique transparent de préférence entre première couche additionnelle inférieure et la couche intermédiaire, formant moyens de redirection de lumière dans la couche intermédiaire adhésive issue d’une source de lumière (4) coté quatrième face voire décalée du vitrage.

16. Vitrage lumineux de véhicule notamment routier selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que la première feuille est teintée et/ou la première couche additionnelle supérieure est teintée et/ou une couche adhésive supplémentaire supérieure est teintée.

17. Vitrage lumineux de véhicule notamment routier selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que les moyens d’extraction de lumière (6,6’) comprennent :

- une texturation d’un élément dit texturé choisi parmi la couche intermédiaire adhésive, ou au moins l’une des premières couches supérieure et inférieure, notamment l’une au moins des premières couches additionnelles supérieure et inférieure ou l’une au moins des deuxième et troisième faces, ou encore un film extracteur inséré entre l’une des premières couches supérieure et inférieure, notamment l’une au moins des premières couches additionnelles supérieure et inférieure ou l’une au moins des deuxième et troisième faces, et la couche intermédiaire adhésive

- ou une couche diffusante comportant un liant et des particules diffusantes et/ou des pores, insérée entre l’une des premières couches supérieure et inférieure et la couche intermédiaire adhésive.

18. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce qu’une injection de lumière issue de la source de lumière dans la couche intermédiaire adhésive, de préférence source de lumière comportant un ensemble de diodes électroluminescentes (4) sur un support de diodes (5), est :

1 ) par une tranche de la couche intermédiaire adhésive ou une paroi délimitant un trou fermé de la couche intermédiaire adhésive, la source de lumière étant de préférence sous la deuxième face et même entre la deuxième face et la troisième face,

2) ou par un élément de redirection de lumière (9), local comme un film optique redirecteur, en particulier un film prismatique réflecteur entre la couche intermédiaire adhésive et la première couche supérieure ou film prismatique transparent entre la couche intermédiaire adhésive et la première couche inférieure, la source de lumière étant alors en regard ou décalée de la quatrième face principale, notamment source de lumière et élément de redirection de lumière décalés d’un clair de vitre.

19. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que la source de lumière comporte un ensemble de diodes (4) sur un support de diodes (5), notamment support de diodes tout ou partie entre les deuxième et troisième faces, support de diodes de préférence courbé et/ou dépassant de la tranche du vitrage.

20. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce qu’une couche dite de cadrage entoure le pourtour de la couche intermédiaire adhésive voire même d’une ou des premières couches additionnelles inférieure et supérieure, de préférence couche de cadrage qui est adhésive thermoplastique ou polymère réticulé et en contact avec la couche intermédiaire adhésive et même éventuellement en contact adhésif avec la troisième face et/ou la deuxième face, notamment couche de cadrage décalée d’un clair de vitre.

21. Vitrage lumineux de véhicule automobile selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comprend une couche de masquage interne, périphérique, opaque, entre la troisième face et la deuxième face, et même couvrant le pourtour de la couche intermédiaire adhésive, notamment en contact avec la deuxième face principale, notamment définissant un clair de vitre et en ce qu’il comprend éventuellement en particulier lorsque la deuxième feuille est un vitrage intérieur, une couche de masquage intérieure, périphérique, opaque, sur la quatrième face principale, notamment congruente ou de largeur inférieure à la largeur de la couche de masquage interne.

22. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que la première feuille est la feuille externe en particulier, le vitrage est choisi parmi un toit, un pare-brise, une vitre latérale, ou en ce que la première feuille est la feuille interne en particulier, le vitrage est choisi parmi un pare-brise, une vitre latérale une lunette arrière, un vitrage de porte arrière, en particulier la feuille externe est en verre minéral.

23. Véhicule notamment routier incorporant au moins un vitrage lumineux selon l’une des revendications précédentes.

24. Procédé de fabrication du vitrage lumineux de véhicule notamment routier selon l’une des revendications 1 à 22 comportant un assemblage de la première feuille de verre, de l’intercalaire de feuilletage comportant au moins la couche intermédiaire adhésive et de la deuxième feuille de verre, la couche intermédiaire adhésive est un film PSA ou un film dit post adhésif en matière polymère partiellement photoréticulée avant assemblage ou est un revêtement adhésif sur un support polymère ou verre ultrafin formant la première couche additionnelle supérieure ou inférieure.

25. Procédé de fabrication du vitrage lumineux de véhicule notamment routier selon l’une des revendications 1 à 22 comportant un assemblage de la première feuille de verre, de l’intercalaire de feuilletage comportant au moins la couche intermédiaire adhésive et de la deuxième feuille de verre, le procédé comporte avant assemblage le dépôt par voie liquide d’un adhésif réticulable, de préférence photoréticulable, de la couche intermédiaire adhésive.

Description:
DESCRIPTION

TITRE : VITRAGE LUMINEUX DE VEHICULE, ET SA FABRICATION, VEHICULE AVEC UN TEL VITRAGE LUMINEUX

La présente invention est relative à un vitrage lumineux, pour véhicule, notamment un vitrage de véhicule routier à diodes électroluminescentes.

Les diodes électroluminescentes ou DEL (LED en anglais) assurent depuis quelques années l'éclairage de dispositifs de signalisation (feux de signalisation,..), de clignotants ou feux de position de véhicules automobiles. L'intérêt des diodes est leur longue durée de vie, leur efficacité lumineuse, leur robustesse, leur faible consommation énergétique et leur compacité, rendant les appareillages les employant davantage pérennes, et nécessitant un entretien réduit. Plus récemment, les diodes électroluminescentes ont été utilisées pour les toits automobiles, notamment des toits feuilletés panoramiques à éclairage par diodes électroluminescentes. La lumière émise par les diodes est introduite par la tranche dans le vitrage intérieur formant guide, la lumière étant extraite du vitrage par une couche diffusante sur le vitrage.

Le document W02005054915 propose, dans son deuxième exemple, un vitrage de voiture lumineux qui comprend deux feuilles de verres et entre les deuxième et troisième faces internes une couche centrale polymère intercalaire, en poly(butyral de vinyle) dit PVB ou copolymère d’éthylène et d’acétate de vinyle dit EVA, qui est entre deux couches de plus bas indice de réfraction que la couche centrale qui sont en particulier MgF2 ou téflon. Des centres de diffusion pour l’extraction de lumière sont sur la couche centrale intercalaire.

La présente invention a cherché à mettre au point un vitrage lumineux de véhicule alternatif en particulier simple et performant optiquement.

A cet effet, la présente invention a pour objet un vitrage lumineux de véhicule notamment routier (voiture, camion, transport en commun: bus, car etc) ou ferroviaire (train, métro, tramway), de préférence bombé, en particulier un pare-brise, ou encore une lunette arrière, voire un vitrage latéral, de préférence un toit, comprenant un vitrage feuilleté (bombé) - transparent au moins dans un clair de vitre - comportant :

- une première feuille (courbée, bombée, transparente), en verre minéral ou organique (polymère), éventuellement teintée et même surteintée, notamment gris ou vert, avec une première face principale et une deuxième face principale nue ou revêtue avec un revêtement fonctionnel (transparent) notamment d’au plus 200nm, (notamment première face orientée vers l’extérieur du véhicule et même étant la face extérieure, souvent dite face F1 et la deuxième face étant la face F2) ou encore première feuille destinée à être la feuille intérieure, par exemple première feuille d’indice de réfraction (nv voire correspondant à n1 ) d’au moins 1 ,5 dans le visible

- une deuxième feuille (courbée, bombée, transparente), en verre minéral ou organique , de préférence clair ou extraclair (incolore), avec une troisième face principale nue voire revêtue avec un revêtement fonctionnel (transparent) d’au plus 200nm et une quatrième face principale (nue voire revêtue avec un revêtement fonctionnel (transparent) d’au plus 200nm,) deuxième feuille notamment destinée à être la feuille intérieure (notamment troisième face orientée vers l’intérieur souvent dite face F3 du véhicule et quatrième face vers l’habitacle dite face F4) ou encore deuxième feuille destinée à être la feuille extérieure, deuxième feuille d’indice de réfraction n’v (voire correspondant à n’1 ) d’au moins 1 ,5 dans le visible

- un intercalaire de feuilletage polymère (transparent) notamment en contact adhésif avec la deuxième face (nue ou déjà revêtue) et avec la troisième face (nue ou déjà revêtue),

- une première couche supérieure avec un indice de réfraction n1 dans le visible, notamment faisant partie de l’intercalaire

- une première couche inférieure avec un indice de réfraction n’1 dans le visible, notamment faisant partie de l’intercalaire

- entre les premières couches inférieure et supérieure, et en contact avec, une couche intermédiaire avec un indice de réfraction nO dans le visible, avec n0-n1 qui est d’au moins 0,04 dans le visible voire d’au moins 0,1 ou d’au moins 0,15 ou 0,2 ou 0,25, et n0-n’1 qui est d’au moins 0,04 dans le visible voire d’au moins 0,1 ou d’au moins 0,15 ou 0,2 ou 0,25,

- une source de lumière (dans le visible) en couplage optique avec la couche intermédiaire formant guide de lumière (de préférence guide de lumière monocouche et même film), en particulier couche intermédiaire claire ou même extraclaire

- des moyens d’extraction de lumière, extraction de lumière guidée dans la couche intermédiaire, la première couche supérieure étant la première feuille ou une première couche additionnelle supérieure, entre la première feuille et la couche intermédiaire, la première couche inférieure étant la deuxième feuille ou une première couche additionnelle inférieure, entre la deuxième feuille et la couche intermédiaire.

Selon l’invention, la couche intermédiaire est une couche intermédiaire adhésive en matière polymère réticulé, d’épaisseur E0 d’au plus 2mm (et même au plus 1 mm) et d’au moins 200pm ou même 400pm, formant tout ou partie de l’intercalaire de feuilletage.

L’invention réside dans le choix pour le guide de lumière d’une couche adhésive en matière polymère réticulé ayant ainsi une adhésion avec les feuilles de verre et/ou avec d’autres couches, adhésives intercalaire si nécessaire, selon ses performances mécaniques et sa capacité d’adhésion aux feuilles de verre etc. On peut choisir nO en fonction de n1 et n’1 ou vice versa.

La première couche additionnelle supérieure peut isoler optiquement la couche intermédiaire adhésive de la première feuille en particulier (sur)teintée - et/ou d’une partie éventuellement teintée d’intercalaire de feuilletage et/ou de tout élément (teinté ou absorbant ou qui serait perturbé par de la lumière ou perturberait le guidage de la lumière). La première couche additionnelle inférieure peut isoler optiquement la couche intermédiaire adhésive de la deuxième feuille et/ou de tout élément qui serait perturbé par de la lumière ou perturberait le guidage de la lumière).

Pour favoriser le guidage de préférence la première couche supérieure (notamment additionnelle adhésive, et même polymère réticulé) est d’épaisseur d’au moins 500nm mieux d’au moins 800nm. Avantageusement la première couche additionnelle supérieure est même d’au moins 1 pm (en particulier si revêtement notamment polymère réticulé) ou 30pm (en particulier si film notamment polymère réticulé), et de préférence submillimétrique.

Pour favoriser le guidage de préférence la première couche inférieure (notamment additionnelle adhésive, et même polymère réticulé) est d’épaisseur d’au moins 500nm mieux d’au moins 800nm. Avantageusement la première couche additionnelle inférieure est même d’au moins 1 pm (en particulier si revêtement notamment polymère réticulé) ou 30pm (en particulier si film notamment polymère réticulé), et de préférence submillimétrique.

On peut adapter (augmenter) l’épaisseur de la première couche additionnelle supérieure et/ou inférieure pour une contribution mécanique.

En particulier pour la première couche additionnelle supérieure, n1 est inférieur à l’indice de réfraction d’une éventuelle couche supérieure (transparente, teintée ou claire) en contact avec elle à l’opposé de la couche intermédiaire adhésive: couche adhésive (supérieure) polymère réticulée, film adhésif thermoplastique (PVB, EVA etc), film thermoplastique, ou même la première feuille de verre de préférence minéral (d’indice de réfraction nv d’environ 1 ,51 à 1 ,53) ou organique (polycarbonate PC ou poly(méthacrylate de méthyle) PMMA). Cela permet d’avoir plus de liberté dans le choix du guide.

En particulier pour la première couche additionnelle inférieure, n’1 est inférieur à l’indice de réfraction d’une couche inférieure (transparente, de préférence claire) en contact avec elle à l’opposé de la couche intermédiaire adhésive couche inférieure choisie parmi: couche adhésive (inférieure) polymère réticulée., film adhésif thermoplastique (PVB ou EVA ou thermoplastique polyuréthane (dit TPU) surtout si deuxième feuille en verre organique tel que PC ou PMMA), film thermoplastique ou la deuxième feuille de verre minéral (souvent d’indice de réfraction d’environ 1 ,51 à 1 ,53) ou organique (PC ou PMMA). Cela permet d’avoir plus de liberté dans le choix du guide.

En général, le PVB est d’indice de réfraction de 1 ,48, le PC d’indice de réfraction d’environ 1 ,56 à 1 ,59 ou PMMA d’indice de réfraction d’environ 1 ,47 à 1 ,49.

De préférence au moins l’une des première et deuxième feuilles de verre destinée à être le vitrage extérieur est en verre minéral, en particulier la première feuille (notamment teintée) pour un toit ou la deuxième feuille (notamment claire, incolore) pour une lunette, la première ou la deuxième feuille pour un parebrise, un vitrage latéral (avant ou arrière, custode comprise). La couche adhésive intermédiaire n’absorbe pas significativement la lumière de la source. En particulier la couche adhésive intermédiaire est claire, extraclaire.

De préférence la deuxième feuille de verre et/ou toute couche inférieure qui est entre les moyens d’extraction et l’observateur de lumière extraite est claire, incolore (intérieur dans l’habitacle, ou extérieur hors du véhicule) plutôt que teintée (et même surteintée). On préfère éviter toute couche absorbant significativement la lumière extraite (mono ou polychromatique).

Inversement, la première feuille et/ou une ou plusieurs couches supérieures peut être teinté (en particulier surteinté)

Par simplicité les premières couches additionnelles supérieure et inférieure sont de même polymère (éventuellement teinté avec un agent colorant en plus pour la première couche addtionnelle supérieure) voire de même épaisseur. L’une et/ou l’autre peuvent être alignées ou dépasser des bords de la couche intermédiaire (sur tout ou partie du pourtour) notamment créant une gorge notamment pour loger tout ou partie de la source de lumière (des diodes de préférence).

La source de lumière (périphérique, de préférence décalée du clair de vitre, des diodes de prééférence) peut être démontable, ajoutée, vendue séparément ou en kit. Naturellement, la couche intermédiaire adhésive est un guide de lumière opérationnel une fois leur montage de la source de lumière.

La couche intermédiaire adhésive est une colle optique (OCA pour optically clear adhesive en anglais, LOCA si par voie liquide formant alors un revêtement) d’indice nO ad hoc. L’avantage de cette couche est sa transparence, son faible flou et de pouvoir choisir à façon son épaisseur et son indice de réfraction nO. La couche intermédiaire a une épaisseur EO à la fois suffisante pour favoriser l’injection de lumière, le guidage et limitée pour éviter surépaisseur complexifiant l’assemblage. Elle ne nécessite pas obligatoirement de couche(s) supplémentaire(s) pour son adhésion.

La couche intermédiaire adhésive peut être une monocouche qui est un film autoportant ou un revêtement sur la deuxième et/ou troisième face (nue ou revêtue déjà d’un revêtement fonctionnel) ou un revêtement adhésif sur un support (par exemple thermoplastique, notamment non adhésif au verre).

Dans la présente invention, l’expression polymère réticulé concerne la famille des polymères thermodurcissables (autrement dit thermodurcis) au sens large (tout type de réticulation).

La couche intermédiaire adhésive est de préférence monocouche (revêtement ou film) et même est un film par simplicité.

La couche intermédiaire adhésive est si nécessaire multicouche polymère réticulé comportant des couches adhésives de guidage toutes d’indice(s) de réfraction supérieur à n1 et n’1. La couche adhésive de guidage supérieure (en contact avec la première couche supérieure) présente alors un indice de réfraction nOa avec n0a-n1 qui est d’au moins 0,04 dans le visible, et n0a-n’1 qui est d’au moins 0,04 dans le visible.

La couche adhésive de guidage inférieure (en contact avec la première couche inférieure) présente un indice de réfraction nOb avec n0b-n1 qui est d’au moins 0,04 dans le visible, et nOb- n’1 qui est d’au moins 0,04 dans le visible. Par exemple l’une des couches adhésives de guidage supérieure ou inférieure est une revêtement et l’autre un film.

On préfère que l’écart entre indices de réfraction entre couches adhésives de guidage formant la couche intermédiaire adhésive multicouches soit inférieure à 0,1 et même à 0,04. Par exemple une couche médiane adhésive de guidage entre les couches adhésives de guidage supérieure et inférieure présente un indice de réfraction nOc supérieure à nOa et/ou nOb. Par exemple la couche médiane est un film adhésif (PSA etc) et les couches adhésives de guidage supérieure et inférieure un revêtement sur ledit film adhésif.

L’épaisseur E0 correspond alors à l’épaisseur totale multicouches du guide. Le film peut être plus aisément épais qu’un revêtement. On peut aussi avoir un film adhésif (l’une des couches de guidage inférieure ou supérieure) avec deux revêtements adhésifs de guidage (médiane et l’autre des couches de guidage supérieure ou inférieur).

On peut insérer une ou des couches de guidage alternatives non adhésives et/ou adhésive thermoplastique dans la couche intermédiaire adhésive formant guide multicouches, toutes d’indice(s) de réfraction supérieur à n1 et n’1 .

L’épaisseur de couche(s) de guidage alternatives est de préférence inférieure à E0 notamment même à EO/2.

On préfère que l’écart entre indices de réfraction entre couches adhésives de guidage formant la couche intermédiaire adhésive multicouches soit inférieure à 0,1 et même à 0,04 ou même nul.

La couche intermédiaire adhésive monocouche ou multicouches adhésives peut former seule l’intercalaire de feuilletage. On peut alternativement avoir un intercalaire de feuilletage comportant une ou plusieurs autres couches adhésives thermoplastique et/ou polymère réticulé entre deuxième et troisième face, tout en conservant un intercalaire de feuilletage le plus compact, performant mécaniquement, et le plus transparent possible si nécessaire et par exemple le moins diffusant possible, en particulier :

- 1 ou 2 ou 3 couches adhésives supérieures (éventuellement teintées) entre la deuxième face (éventuellement revêtue) et la couche intermédiaire adhésive notamment la première couche additionnelle supérieure est une couche adhésive supérieure (thermoplastique ou polymère réticulé)

- et/ou 1 ou 2 ou 3 couches adhésives inférieures entre la couche intermédiaire adhésive et la troisième face (éventuellement revêtue), notamment la première couche additionnelle inférieure est une couche adhésive inférieure (thermoplastique ou polymère réticulé). De préférence, l’indice de réfraction de toute couche selon l’invention est défini pour une valeur de référence dans une gamme allant de 550 à 600nm.

De préférence, tout film adhésif polymère réticulé selon l’invention distinct de la couche intermédiaire adhésive est d’au moins 30pm et de préférence submillimétrique.

De préférence, toute couche adhésive thermoplastique selon l’invention est un film.

De préférence, tout film adhésif thermoplastique selon l’invention est d’épaisseur d’au plus 1 mm et même d’au plus 0,5mm.

De préférence, tout film en verre ultrafin (UTG pour « ultra thin glass » en anglais) selon l’invention est d’épaisseur d’au plus 0,6mm et notamment d’au moins 0,1 mm.

De préférence, tout film thermoplastique non adhésif selon l’invention est d’épaisseur d’au plus 1 mm et même d’au plus 0,5mm ou d’au plus 0,3mm.

De préférence, tout film selon l’invention est flexible et donc courbé suivant la courbure du vitrage.

De préférence, l’écart en valeur absolue entre n’1 et n1 est d’au plus 0,04 ou 0,02 ou même nul. De préférence, une couche dite non adhésive selon l’invention, est non adhésive au verre minéral, donc ne faisant pas partie de l’intercalaire de feuillage (liant les première et deuxième feuilles de verres, l’une au moins étant minéral), présente une résistance au pelage inférieure à 1 N/cm et même 2N/cm et même nulle.

Une couche supérieure (première couche supérieure ou de préférence couche supplémentaire supérieure) peut être un film de PVB (clair, teinté) anti UV et/ou acoustique et/ou même en coins, ou « wedge » en anglais, (pour un parebrise notamment avec une fonction affichage tête haute).

Une couche inférieure (première couche inférieure ou de préférence couche supplémentaire inférieure) peut être un film de PVB (clair) anti UV et/ou acoustique et/ou même en coins (pour un parebrise notamment avec une fonction affichage tête haute).

De préférence, toute couche adhésive à base de PVB (inférieure et/ou supérieure, en feuillet, de préférence couche supplémentaire inférieure et/ou supérieure) comprend de 70% à 75% de PVB, 20 % ou 25 à 30% de plastifiant et moins de 1 % d’adjuvants. Il existe aussi des feuillet PVB avec peu ou sans plastifiant (moins de 10% ou 5% ou 1% notamment) comme le film « MOWITAL LP BF » de la société KURARAY.

Dans le présent texte, on entend par teinté l’aspect coloré en transmission, caractérisé notamment par les coordonnées colorimétriques L*a*b*, calculées à partir du spectre en transmission entre 380 et 780 nm en prenant en considération l’illuminant D65 ainsi que l’observateur CIE 1964 (10°)

Tout film fonctionnel polymère thermoplastique selon l’invention (support polymère, film optique : extracteur, redirecteur, film barrière), notamment non adhésif au verre (ne faisant pas partie de l’intercalaire donc), est par exemple : polyester, notamment polytéréphtalate d'éthylène (PET), poly(téréphtalate de butylène) PBT, poly(naphtalate d’éthylène) (PEN), polyétheréthercétone (PEEK), polyétherimide (PEI), polyimide (PI), polyuréthane (PU) ou triacétate de cellulose (TAC), acrylique, polyoléfine notamment polypropylène (PP) polycarbonate (PC) ou polyméthacrylate de méthyle (PMMA), film (coextrudé) en PET-PMMA, poly(chlorure de vinyle) PVC.

Avec un film fonctionnel polymère en PC ou PMMA, on préfère (pour davantage de compatibilité chimique) comme couche adhésive thermoplastique inférieure ou supérieure le polyuréthane thermoplastique (TPU) ou encore EVA. On peut choisir un EVA thermoplastique ou thermodurci. Concernant les propriétés optiques, la couche intermédiaire adhésive peut présenter une transmission lumineuse d’au moins 85% ou 90% et/ou un flou inférieur à 6 %, à 5 %, à 4 %, à 3 %, à 2 %, à 1 %, à 0,5%.

Toute couche adhésive polymère réticulé (couche adhésive inférieure et/ou supérieure, notamment première couche additionnelle inférieure et/ou supérieure) ou l’empilement de couches entre deuxième et troisième face peut présenter une transmission lumineuse d’au moins 85% ou 90% (ou plus bas si teinté) et/ou un flou inférieur à 6 %, à 5 %, à 4 %, à 3 %, à 2 %, à 1 %, à 0,5%.

Le vitrage peut présenter une transparence adaptée à son utilisation et/ou un flou inférieur à 6%, à 5 %, à 4 %, à 3 %, à 2 %, à 1 %, à 0,5%.

Selon l’invention on entend par couche supérieure une couche entre la deuxième face (deuxième face nue ou avec revêtement fonctionnel) et la couche intermédiaire adhésive. Ce peut être la première couche additionnelle ou une ou plusieurs couches sus-jacentes dites couches supplémentaires supérieures.

Selon l’invention on entend par couche inférieure une couche entre la couche intermédiaire adhésive et la troisième face (troisième face nue ou avec revêtement fonctionnel). Ce peut être la première couche additionnelle ou une ou plusieurs couches sous jacentes dites couches supplémentaires inférieures.

On entend par film une couche autoportante tandis qu’un revêtement est obtenu par dépôt (voie liquide surtout pour les couches polymères et/ou dépôt physique ou chimique en phase vapeur). Par exemple l’indice nO est supérieur ou égal à 1 ,41 , à 1 ,42, à 1 ,43, à 1 ,44, à 1 ,45, à 1 ,46, à 1 ,47, à 1 ,48, à 1 ,49, à 1 ,5, à 1 ,51 , à 1 ,52, à 1 ,53, à 1 ,54, à 1 ,55, à 1 ,56, à 1 ,57, à 1 ,59, à 1 ,6, à 1 ,61 , à 1 ,61 , à 1 ,62, à 1 ,63, à 1 ,64, à 1 ,65.

En particulier avec nO d’au moins 1 ,55 dans le visible, l’indice de réfraction n1 (et/ou n’1 ) dans le visible en particulier à 550nm et de préférence de 500nm à 750nm et même de 380nm à 750nm peut également être inférieur ou égal à 1 ,51 , 1 ,50, à 1 ,49, à 1 ,48, à 1 ,47, à 1 ,46, à 1 ,45, à 1 ,44, à 1 ,43, à 1 ,42, à 1 ,41 , à 1 ,40, à 1 ,39, à 1 ,38, à 1 ,37, à 1 ,36, à 1 ,35, à 1 ,34, à 1 ,33, à 1 ,32, à 1 ,31 , à 1 ,30, à 1 ,29, à 1 ,28, à 1 ,27, à 1 ,26, à 1 ,25. Dans une réalisation préférée, n1 est d’au plus 1 ,48 (n1 est au plus ou inférieur à l’indice de réfraction du PVB) et même d’au plus 1 ,45 ou 1 ,4 et la première couche additionnelle supérieure de préférence adhésive (en particulier matière polymère réticulé), est un film ou un revêtement, et n’1 est d’au plus 1 ,48 (n’1 est au plus ou inférieur à l’indice de réfraction du PVB) et même d’au plus 1 ,45 ou 1 ,4 la première couche additionnelle inférieure de préférence adhésive (en particulier matière polymère réticulé), est un film ou un revêtement.

A nouveau si on choisit les couches additionnelles supérieure et inférieure adhésives de type OCA on a plus de choix sur l’indice de réfraction n1 ou n’1 et l’ajout de feuillets intercalaires n’est pas obligatoire pour feuilleter au verre. On peut préférer une solution trois films OCA. Par simplicité on peut avoir couches additionnelles supérieure et inférieure de même matière et même épaisseur.

La couche intermédiaire adhésive peut occuper au moins 70%, 80%, 90%, 95% de la surface du vitrage.

La première couche additionnelle (adhésive ou non) supérieure et/ou la première couche additionnelle (adhésive ou non) inférieure peut occuper au moins 70%, 80%, 90%, 95% de la surface du vitrage. La première couche additionnelle (adhésive ou non) supérieure et la première couche additionnelle adhésive inférieure (adhésive ou non) peuvent occuper au moins 90% ou 95% et mieux 100% de la surface de la couche adhésive intermédiaire.

On peut avoir une première couche additionnelle notamment teintée (revêtement adhésif ou non, ou film adhésif ou non) et la première couche inférieure qui est la deuxième feuille de verre. On peut avoir une deuxième couche additionnelle de préférence incolore et la première couche inférieure qui est la deuxième feuille de verre notamment teintée.

La première feuille de verre (minéral de préférence) peut avoir un indice de réfraction nv d’au plus 1 ,55 et même 1 ,53 notamment de 1 ,51 à 1 ,53 on peut alors préférer avoir la première couche additionnelle supérieure (notamment adhésive) d’indice de réfraction n1 inférieure à nv. La deuxième feuille de verre (notamment minéral) peut avoir un indice de réfraction n’v inférieure à 1 ,55 et même d’au plus 1 ,53 (notamment de 1 ,51 à 1 ,53 pour un verre minéral) et on peut alors préférer avoir la première couche additionnelle inférieure (notamment adhésive) d’indice de réfraction n1 inférieure à n’v.

La deuxième feuille de verre organique (rigide, souple) peut avoir un indice de réfraction n’v d’au plus 1 ,52 et même former la première couche inférieure. La deuxième feuille de verre organique peut être un PC, PMMA.

Il est préférable et même généralement indispensable que le vitrage comporte au moins une zone transparente, appelée « clair de vitre » ou clair de jour, non couverte par une couche de masquage opaque (interne), périphérique. Le clair de vitre est ainsi une zone centrale.

Ce clair de vitre peut représenter au moins 20 %, de préférence au moins 50 % et en particulier au moins 70 % ou 80% ou 90% ou 95% de la surface totale du vitrage, y compris les zones couvertes par une encapsulation ou des joints. Autrement dit, la couche opaque couvre une zone qui représente généralement au plus 80 %, de préférence au plus 50 % et en particulier au plus 30 % ou 20 ou 10% ou 5% de la surface totale du vitrage.

La densité optique de la couche opaque (interne) est de préférence d’au moins 2 et même jusqu’à 5.

La matière polymère réticulé de la couche intermédiaire adhésive, peut comprendre (essentiellement) un polymère choisi parmi les polymères à base de polyacrylate, notamment à base d’uréthane acrylate, ou encore de polymère époxy (résine etc) ou de polyépoxydes, de polyester, voire de polyuréthane, d’acétate de polyvinyle.

Le polyacrylate d’une matière polymère réticulée selon l’invention, film ou revêtement, notamment couche intermédiaire adhésive ou couche adhésive supérieure et/ou inférieure, désigne tout polymère contenant des unités répétitives dérivées de l’acrylate. L’unité répétitive peut être substituée ou non substituée dans la plage de valence autorisée. Le polymère acrylate peut être homopolymère et/ou copolymère. Le polyacrylate peut comprendre un ou plusieurs acrylates de polyméthyle, acrylate de polyéthylène, méthacrylate de polypropyle, polyméthacrylate de méthyle, méthacrylate de polyéthylène, méthacrylate de polyéthyle, méthacrylate de polypropyle.

Le polymère époxy d’une matière polymère réticulée selon l’invention, film ou revêtement, notamment couche intermédiaire adhésive ou couche adhésive supérieure ou inférieure, désigne par exemple le polymère obtenu après polymérisation de substances contenant des liaisons époxy. Le polymère époxy peut comprendre un ou plusieurs époxy bisphénol A, bisphénol A époxy, époxy phénolique halogéné, époxy phénolique, époxy cycloaliphatique, résine époxy bisphénol S.

La matière polymère réticulé de la couche intermédiaire adhésive peut être chargée de nanoparticules à (haut) indice de réfraction d’au moins 1 ,8 voire au moins ou 2 ou 2,2 notamment d’oxydes métalliques (par exemple oxydes de titane) de préférence de taille d’au plus 300nm.

La taille limitée des nanoparticules fait augmenter l’indice de réfraction nO sans augmenter le flou.

La matière polymère réticulé de la couche intermédiaire adhésive peut être en particulier choisie parmi les polymères avec nO d’au moins 1 ,5 ou même au moins 1 ,53 ou au moins 1 ,55, ou au moins 1 ,58, à base de polyfluorène de préférence avec fonction (secondaire) acrylate et/ou à base d’époxy et/ou à base de polymère, de préférence polyacrylate ou silicone acrylate ou uréthane acrylate, chargée de nanoparticules à (haut) indice de réfraction d’au moins 1 ,8 voire au moins ou 2 ou 2,2, notamment d’oxydes métalliques (par exemple oxydes de titane) de préférence de taille d’au plus 300nm. On préfère une matière à base de polyfluorène avec fonction acrylate qui permet de photoréticuler le polyfluorène (sous UV).

De manière avantageuse, la couche intermédiaire adhésive est un film polymère réticulé autoportant - qui est en contact adhésif avec la troisième face (ou avec une première couche additionnelle inférieure notamment adhésive thermoplastique ou matière polymère réticulé) - notamment choisi parmi ;

- film sensible à la pression, de préférence choisi parmi les polymères de préférence avec acrylate, éventuellement à base de polyfluorène avec ladite fonction acrylate, ou encore film à base de polyacrylate, silicone acrylate, uréthane acrylate, éventuellement chargé desdites nanoparticules haut indice précitées,

-ou un film dit post adhésif de polymère partiellement (photo)réticulé avant assemblage -et totalement (photo)réticulé après assemblage-, et de préférence un film dit post adhésif de préférence (photoréticulé et) avec acrylate, éventuellement à base de polyfluorène avec ladite fonction acrylate, ou encore film à base de polyacrylate éventuellement chargé desdites nanoparticules haut indice précitées.

Ce film (PSA ou post adhésif) peut être texturé localement pour l’extraction (film extracteur) comme décrit ultérieurement.

De la même façon toute couche adhésive polymère réticulé selon l’invention peut être un film PSA ou post adhésif de préférence, à fonction secondaire acrylate, ou polyacrylate.

Avec un film dit post adhésif, la mise en contact adhésif résulte de la poursuite de la photoréticulation. Avant la poursuite de la réticulation, le vitrage assemblé est mis sous vide pour un dégazage, puis mis en autoclave sous pression -pression positive de 2 à4 barspar exemple- et éventuellement à une température supérieure à l’ambiante.

En particulier le film sensible à la pression (PSA en anglais pour pressure sensitive adhesive en anglais) colle par contact après application d’une pression mécanique.

La couche intermédiaire adhésive peut être un revêtement adhésif (colle, dépôt par voile liquide) sur un support (polymère ou même verre ultrafin) non adhésif qui est la première couche additionnelle supérieure ou inférieure (liée à la première ou deuxième feuille de verre), et ledit support ayant de préférence sur une face principale opposée une autre couche adhésive en polymère réticulé (de l’intercalaire de feuilletage) et/ou étant en contact adhésif avec une couche adhésive thermoplastique de l’intercalaire de feuilletage.

Ce support peut être la première couche additionnelle supérieure par exemple teintée.

Ce support peut être la première couche additionnelle inférieure, de préférence incolore pour plus de lumière extraite visible côté quatrième face (F1 ou F4 suivant les configurations d’utilisation).

La matière polymère réticulé d’une couche adhésive polymère réticulé selon l’invention (couche intermédiaire adhésive, couche adhésive inférieure ou supérieure, notamment première couche additionnelle inférieure et/ou supérieure ou même couche de cadrage) est à base de polymère réticulé (un ou plusieurs polymères réticulés), notamment essentiellement constitué de polymère réticulé. On préfère une matière polymère réticulé sans agent Cancérigène, Mutagène et Repro-toxique dit agent CMR.

La couche intermédiaire adhésive ou toute autre couche adhésive inférieure ou supérieure notamment première couche adhésive additionnelle inférieure et/ou supérieure peut avoir une bonne adhésion au verre (minéral voire organique). La couche intermédiaire adhésive ou toute autre couche adhésive inférieure ou supérieure par exemple atteint une résistance au pelage pour le verre minéral (ou le verre organique) supérieure à 2N / cm, à 3N / cm, à 4N / cm, à 5N / cm, à 6N / cm, à 7N / cm, à 8N/cm, à 9N/cm, à 10N/cm.

Selon une caractéristique, la couche intermédiaire adhésive seule (film notamment) ou en combinaison avec couche adhésive polymère réticulé inférieure et/ou supérieure, présente une dureté allant de 20 shoreOOO à 70 shoreA, tout particulièrement si l’intercalaire de feuilletage (de préférence comportant au moins un film adhésif polymère réticulé, et même d’au moins 30pm ou 40 ou 50pm) ne comporte pas de couche adhésive thermoplastique inférieure et/ou supérieure. Ainsi la couche adhésive polymère réticulé n’est alors ni trop molle ni trop dure pour éviter la propagation des fissures du verre d’une ou des feuilles en cas d’accident, de casse.

La dureté de la couche intermédiaire adhésive est mesurée selon la norme ASTM-D2240 sur un échantillon de référence présentant une épaisseur de 10 mm, l’échantillon consistant en la matière adhésive polymère réticulé (de préférence photoréticulé aux UVA) après avoir été coulé de manière liquide dans un moule creux.

Selon une autre caractéristique de préférence cumulative à la précédente, ladite couche intermédiaire adhésive (film notamment) ou en combinaison avec une couche adhésive polymère réticulé inférieure et/ou supérieure (notamment première couche additionnelle inférieure et/ou supérieure) possède un allongement à la rupture entre 100% ou 200% et 1000%, notamment entre 250% et 1000%, de préférence entre 300% et 1000%.

La couche intermédiaire adhésive (dépôt par voie liquide sur première et/ou deuxième feuille ou sur support) peut être réticulée tout ou partiellement avant, pendant ou après le procédé de feuilletage entre les première et deuxième feuilles (notamment feuilles de verre minéral).

La couche intermédiaire adhésive (en film) peut être, réticulée tout ou partiellement avant pendant ou après le procédé de feuilletage entre les première et deuxième feuilles de verre.

Le feuilletage en l’absence de matière thermoplastique est réalisé par au moins une mise sous vide sous pression.

Pour la fabrication d’une couche adhésive polymère réticulé selon l’invention (la couche intermédiaire adhésive ou plus largement toute autre couche adhésive polymère réticulé selon l’invention couche adhésive inférieure ou supérieure notamment première couche additionnelle inférieure et/ou supérieure; couche de cadrage etc), on peut utiliser des adhésifs réticulables qui durcissent lorsque leurs composants réagissent (photoréticulable notamment sous ultraviolet, thermoréticulable etc) ou lorsqu’un solvant s’évapore. Dans tous les cas il y a réaction chimique afin de créer des liaisons chimiques pour la réticulation, polymère réticulé défini alors par la formation d’un réseau 3D de chaînes polymériques liées par des liaisons chimiques.

Ainsi la manière dont l’adhésif réticulable durcit dépend de sa nature, certains (photo)réticulant notamment par apport d’énergie du type ultraviolets (UVA) ou visible (400-405nm) d’autres réticulant à température ambiante avec l’ajout d’un durcisseur par réaction chimique. D’autres adhésifs réticulables sont réticulés par réaction chimique initiée et favorisé grâce à l’apport d’énergie thermique.

Un dépôt par voie liquide de l’adhésif réticulable (la couche intermédiaire adhésive ou plus largement toute autre couche adhésive polymère réticulé selon l’invention couche adhésive inférieure ou supérieure notamment première couche additionnelle inférieure et/ou supérieure; couche de cadrage etc) peut se faire par pulvérisation (spray coating), par application au rideau (curtain coating), par aspersion (flow coating), par application au rouleau (roller coating), par écoulement laminaire à travers une fente (slot die), par trempage ou par coulée (dip coating), à la lame (blade coating), par sérigraphie (screen printing) ou par jet d’encre (inkjet) ou par coulée (drop casting) ou par remplissage d’une cavité.

De préférence, la couche intermédiaire adhésive ou même plus largement toute autre couche adhésive polymère réticulé selon l’invention (couche adhésive inférieure ou supérieure; notamment première couche additionnelle inférieure ou supérieure, couche de cadrage etc) peut être de préférence photo-réticulée par ultraviolet, par exemple comporte une matrice polymère photo-réticulée par ultraviolet.

La matière polymère réticulée selon l’invention (de la couche intermédiaire adhésive ou même toute autre couche adhésive polymère réticulée, inférieure et/ou supérieure notamment première couche additionnelle inférieure et/ou supérieure) peut être de préférence à base (ou essentiellement constitué) d’un polymère associé à une ou d’autres fonctions telles que

- la fonction (principale ou secondaire) acrylate pour la photo-réticulation (matière polymère réticulée à base d’uréthane acrylate ou à base de silicone acrylate)

- et/ou la fonction (chimique) fluorée principale pour faire chuter l’indice de réfraction (matière polymère réticulée à base de fluoro-uréthane acrylate ou fluoro-silicone acrylate) ou la fonction (chimique) fluorène principale pour augmenter l’indice de réfraction.

Selon les propriétés recherchées, la fonction acrylate peut servir pour la photo-réticulation (pour un uréthane acrylate ou un silicone acrylate etc). La fonction acrylate permet la photoréticulation du polymère, le squelette de celui peut être constitué d’autres fonctions tel qu’uréthane ou fluorène. En particulier toute couche adhésive polymère réticulé selon l’invention est avec fonction acrylate ou est un polyacrylate. Dans un premier exemple de couche adhésive inférieure ou respectivement supérieure (première couche additionnelle ou couche adhésive supplémentaire) sous forme de revêtement, on dépose une résine UV réticulable sur la deuxième feuille ou respectivement la première feuille (de verre minéral ou organique). On peut déposer l’une ou les couches sur un support polymère ou verre ultrafin.

Ce peut être comme résine UV réticulable, une résine à base d’acrylate, d’uréthane acrylate, à base de silicone, de fluoro uréthane acrylate.

On peut citer comme adhésif liquide réticulable bas indice de réfraction (pour la première couche additionnelle inférieure et/ou supérieure voire même la couche intermédiaire adhésive) les résines suivantes :

- à base d’uréthane acrylate par exemple de la société Norland, notamment le produit dénommé LOCA Norland NOA 1315 (indice de réfraction 1 ,315) qui est un uréthane acrylate aliphatique,

- à base de fluoro uréthane acrylate par exemple de la société Shin-A, notamment le produit dénommé SFA 335 (indice de réfraction 1 ,335-1 ,339) ou SFA 387 (indice de réfraction 1 ,385- 1 ,389),

- à base d’acrylate par exemple notamment le produit dénommé UZ181A (indice de réfraction 1 ,47) de la société AKChemTeck, ou encore le produit dénommé UVEKOL S15 (indice de réfraction 1 ,44) de la société Allnex.

On peut citer les LOCA à base de fluoro uréthane acrylate par exemple de la société Shin-A, notamment le produit dénommé LOCA Shin-A 335 (indice de réfraction 1 ,335-1 ,339) ou 387 (indice de réfraction 1 ,385-1 ,389).

Un adhésif sensible à la pression, abrégé PSA et communément appelé auto-adhésif, est un adhésif qui forme une liaison mécanique lorsqu’une pression lui est appliquée de manière à solidariser l'adhésif avec la surface à coller. Aucun solvant, ni d'eau, ou de chaleur n’est nécessaire pour activer l'adhésif.

Comme son nom l'indique "sensible à la pression", le degré de liaison entre une surface donnée et le liant autoadhésif est influencée par la quantité de pression utilisée pour appliquer l'adhésif sur la surface cible et la nature et la densité des liaisons physiques formées entre l’adhésif et le substrat (feuille de verre minéral ou organique).

Les PSA sont généralement conçus pour former une liaison et maintenir celle-ci à la température ambiante.

Les PSA peuvent être en caoutchouc, en polyuréthane, en polymère d’ester acrylique, en polysiloxane.

Les PSA sont généralement à base d’élastomère couplé avec un agent adhésif supplémentaire approprié ou agent « tackifiant » (par exemple, une résine ester).

Les élastomères peuvent être de préférence à base: - d’acrylates, qui peuvent être suffisamment collant pour ne pas exiger un agent tackifiant supplémentaire.

- de silicone, requérant des agents tackifiants spéciaux telles que des résines de silicate de type « MQ », composées de triméthyle silane monofonctionnel ("M") qui a réagi avec tétrachlorure de silicium quadrifonctionnel ("Q"), les PSA à base de silicone sont par exemple des gommes et résines de polydiméthylsiloxane dispersées dans du xylène ou un mélange de xylène et toluène ou éventuellement :

- des copolymères blocs à base de styrène tel que des copolymères blocs Styrène butadiène- styrène (SBS), styrène-éthylène / butylène-styrène (SEBS), styrène-éthylène / propylène (SEP), styrène isoprène -styrène (SIS),

- les éthers vinyliques

- les nitriles.

Des adhésifs PSA sont commercialisés sous forme de rouleaux d’adhésifs double face avec un liner sur chaque face pour protéger le film PSA.

On peut citer comme PSA à base de silicone (pour la première couche inférieure ou supérieure) les adhésifs de Dow Corning® tel que le 2013 Adhesive, 7657 Adhesive, Q2-7735 Adhesive, Q2-7406 Adhesive, Q2-7566 Adhesive, 7355 Adhesive, 7358 Adhesive, 280A Adhesive, 282 Adhesive, 7651 Adhesive, 7652 Adhesive, 7356 Adhesive ou les adhésifs de Taica tel que I’OPT alpha GEL® tel que le K120E, K90E ou les adhésifs de MRK tel que le MR3050, MR3080.

On peut citer comme PSA à base d’acrylate les adhésifs de Nitto tel que le CS98210U, CS98210UK ou les adhésifs de Tesa® tel que le OCA 69206, OCA 69208, OCA 69405.

Comme film PSA à base d’acrylate, on peut citer le produit dénommé CS986 (indice de réfraction 1 ,47) de la société Nitto.

Comme film PSA à base de silicone (pour la première couche additionnelle inférieure et/ou supérieure de préférence car bas indice de réfraction), on peut citer le produit dénommé Opt Alpha Gel de la société Taica (indice de réfraction 1 ,41 ).

Concernant le silicone, on préfère le polydiméthylsiloxane, PDMS ou diméthicone, qui est un polymère organominéral de la famille des siloxanes.

Dans un exemple de couche adhésive polymère réticulé, de préférence pour la couche intermédiaire adhésive (ou encore toute autre couche adhésive supplémentaire supérieure ou inférieure, de cadrage etc), sous forme de film PSA à base acrylate, on peut citer le produit dénommé CS986 de Nitto d’indice de réfraction de 1 ,49.

Dans un exemple de couche adhésive polymère réticulé de préférence pour la couche intermédiaire adhésive (ou encore toute autre couche adhésive supplémentaire supérieure ou inférieure, de cadrage etc) sous forme de revêtement, on dépose une résine UV réticulable à base mercapto ester le produit dénommé-NOA 65 de la société Norland d’indice de réfraction égal à 1 ,524.

Dans un exemple de de couche adhésive polymère réticulé de préférence pour la couche intermédiaire adhésive (ou encore toute autre couche adhésive supplémentaire supérieure ou inférieure, de cadrage etc) sous forme de revêtement, on dépose une résine UV réticulable monocomposant à base de polyfluorène à fonction acrylate le produit dénommé-Shin-A SBPF- 022 d’indice de réfraction n2 égal à 1 ,60.

Dans une réalisation, la première couche additionnelle supérieure est un revêtement sur la deuxième face, notamment silice en particulier poreuse (en contact avec la couche intermédiaire adhésive) ou MgF2, et/ou la première couche additionnelle inférieure est un revêtement sur la première face, notamment silice en particulier poreuse ou MgF2 (en contact adhésif avec la couche intermédiaire). On préfère la silice en particulier poreuse et en particulier avec n1 (n’1 ) d’au plus 1 ,4 ou 1 ,3.

Dans une réalisation, la première couche additionnelle supérieure est une couche adhésive supérieure en matière thermoplastique ou polymère réticulé ou est un film thermoplastique (non adhésif), et/ou la première couche additionnelle inférieure est une couche adhésive inférieure en matière thermoplastique ou polymère réticulé ou est un film thermoplastique (non adhésif) d’épaisseur d’au moins 30pm et submillimétrique.

Par exemple si la deuxième feuille de verre est organique (PC, PMMA) on choisit du TPU ou encore EVA (thermodurci ou thermoplastique).

Le film thermoplastique peut être support de couche adhésif intermédiaire (revêtement) ou film barrière avec une première couche additionnelle adhésive en cas de manque de comptabilité chimique entre couche intermédiaire adhésive et cette première couche additionnelle adhésive. La couche adhésive supérieure (ou inférieure) peut être une colle optique (OCA pour optically clear adhesive en anglais, LOCA si liquide) choisie bas indice.

Dans une réalisation, la première couche additionnelle supérieure est adhésive polymère réticulé par exemple d’indice de réfraction n1 d’au plus 1 ,46 ou 1 ,4 ou 1 ,35 ou 1 ,3 et/ou la première couche additionnelle inférieure est adhésive polymère réticulé par exemple d’indice de réfraction n’1 d’au plus 1 ,46 ou 1 ,4 ou 1 ,35 ou 1 ,3.

La matière polymère réticulée de la première couche additionnelle inférieure et/ou supérieure (ou même toute autre couche inférieure et/ou supérieure supplémentaire adhésive) peut être de préférence choisi parmi un polymère à base (ou essentiellement constitué) de polyacrylate (par exemple pour avoir un indice de réfraction n1 ou n’1 d’au plus 1 ,46 ou 1 ,4), notamment de fluoro uréthane acrylate (pour avoir un indice de réfraction n1 ou n’1 le plus bas possible) ou d’uréthane acrylate ou de fluoro-silicone acrylate, de polysiloxanes ou silicone (par exemple d’indice de réfraction n1 ou n’1 d’au plus 1 ,4 ou 1 ,3) notamment de polydiméthylsiloxane, , de polyuréthane, d’acétate de polyvinyle, de polyester voire de polymère époxy, de polyépoxydes. En particulier la matière polymère réticulé de la première couche additionnelle adhésive supérieure et/ou inférieure est choisie parmi un polymère à base d’acrylate, notamment d’uréthane acrylate ou de silicone acrylate ou à base de silicone, et le polymère ayant en outre une fonction fluorée.

Une couche adhésive polymère réticulé selon l’invention (couche intermédiaire adhésive, couche adhésive inférieure et/ou supérieure notamment additionnelle ou supplémentaire etc) peut contenir au moins 50%, 60%, 70%, 80%, 90%, 95% en poids de polymère(s) et même au plus 20%, 10% 5% 2% 1% d’additifs.

Une couche adhésive polymère réticulé selon l’invention (couche intermédiaire adhésive, couche adhésive inférieure et/ou supérieure, notamment additionnelle ou supplémentaire) peut contenir un polymère principal (ou polymère de base) au moins 50%, 60%, 70%, 80%, 90%, 95% en poids de polymère(s).

Une couche adhésive polymère réticulé selon l’invention (couche intermédiaire adhésive, couche adhésive inférieure et/ou supérieure, notamment additionnelle ou supplémentaire) peut comprendre d’autres additifs (de préférence moins de 1%0 ou 5% ou 1% en poids de couche) tels que l’un au moins des suivants :

- agent de réticulation par exemple des photoinitiateurs (résiduels),

- des plastifiants (pour plus de souplesse)

- des promoteurs d’adhésion

- des additifs pour la durabilité.

Le taux de polymérisation ou même de réticulation d’une couche adhésive polymère réticulé selon l’invention n’est pas nécessairement de 100%, la matière selon l’invention peut donc comporter des prépolymères, monomères, oligomères résiduels. On peut analyser en RMN (Résonance Magnétique Nucléaire) la couche e après réticulation afin de déterminer le taux de polymérisation. On peut avoir un mélange de polymères.

Indépendamment de la couche intermédiaire adhésive, on préfère une épaisseur totale de couche(s) adhésive(s) polymère réticulé selon l’invention (en microns) d’au moins 250, 300, 350, 400, 450, 500, 550, 600, 650, 700, 750, 800, 850, 900, 950, 1000, et d’au plus 1100.

Indépendamment de la couche intermédiaire adhésive, on préfère une épaisseur totale ou de couche(s) adhésive(s) thermoplastique selon l’invention (en microns) d’au plus 800, 750, 700, 650, 600, 550, 500, 450, 400, 350.

La couche intermédiaire adhésive sous forme de film (de préférence) ou revêtement peut avoir une épaisseur (en microns) d’au moins 200, 250, 300, 350, 400, 450, 500, 550, 600, 650, 700, 750, 800, 850, 900, 950, 1000, et d’au plus 1100.

La première couche additionnelle supérieure (et/ou inférieure) sous forme de revêtement sur la première feuille de verre courbée (sur la deuxième feuille de verre courbée) peut avoir une épaisseur (en microns) d’au moins 1 , 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 95, 100, 150, 200, 250, 300, 350, 400, 450, 500, 550, 600, 650, 700, 750, 800, 850, 900, 950, 1000pm et d’au plus 1100pm.

Une couche adhésive de cadrage périphérique peut être sur le pourtour de la (tranche de la) couche intermédiaire adhésive, notamment film adhésif thermoplastique en matière de la première couche additionnelle adhésive supérieure et/ou inférieure (thermoplastique PVB, EVA etc).

L’intercalaire de feuilletage de préférence comprend principalement voire est la séquence de couches adhésives suivantes entre les deuxième et troisième faces (avec ou sans élément fonctionnel au-dessus de la première couche additionnelle supérieure) :

- première couche additionnelle adhésive supérieure PVB (ou PVB/élément fonctionnel/PVB) / couche intermédiaire adhésive / première couche additionnelle adhésive inférieure PVB

- ou première couche additionnelle adhésive supérieure PVB (ou PVB/élément fonctionnel/PVB) / couche intermédiaire adhésive / première couche additionnelle adhésive inférieure de préférence thermoplastique polyuréthane TPU ou EVA (thermoplastique ou thermodurci) en particulier si deuxième feuille en verre organique

-ou première couche additionnelle adhésive supérieure PVB (ou PVB/élément fonctionnel/PVB) / couche intermédiaire adhésive / première couche additionnelle adhésive inférieure polymère réticulé

-ou première couche additionnelle adhésive supérieure polymère réticulé/ couche intermédiaire adhésive / première couche additionnelle adhésive inférieure PVB

-ou première couche additionnelle adhésive supérieure polymère réticulé / couche intermédiaire adhésive / première couche additionnelle adhésive inférieure TPU ou EVA (thermoplastique ou thermodurci) si deuxième feuille en verre organique

-ou première couche additionnelle adhésive supérieure polymère réticulé / couche intermédiaire adhésive / première couche additionnelle adhésive inférieure polymère réticulé.

Plus simplement, l’intercalaire peut comprendre principalement la couche intermédiaire adhésive (de préférence film ou couche sur support) et au plus une couche adhésive thermoplastique ou polymère réticulé (de préférence film(s)), notamment de PVB ou EVA (thermoplastique ou thermodurci), entre la deuxième et la troisième face. L’intercalaire de feuilletage de préférence comprend principalement voire est la séquence de couches adhésives suivantes (avec ou sans élément fonctionnel au-dessus de la première couche additionnelle adhésive supérieure) entre les deuxième et troisième faces:

- première couche additionnelle adhésive supérieure PVB (ou PVB/élément fonctionnel/PVB)/ couche intermédiaire adhésive

- première couche additionnelle adhésive supérieure polymère réticulé / couche intermédiaire adhésive - couche intermédiaire adhésive / première couche additionnelle adhésive inférieure TPU ou EVA (thermoplastique ou thermodurci) si verre organique

- couche intermédiaire adhésive / première couche additionnelle adhésive inférieure PVB

- couche intermédiaire adhésive / première couche additionnelle adhésive inférieure polymère réticulé.

L’intercalaire de feuilletage peut être dénuée de couche adhésive thermoplastique (en pleine surface) comme PVB ou EVA ou encore TPU en particulier en contact adhésif avec deuxième et/ou troisième face. L’intercalaire de feuilletage notamment comprend la séquence de couches adhésives suivantes entre la deuxième et troisième face :

- première couche additionnelle adhésive supérieure polymère réticulé / couche intermédiaire adhésive

-ou couche intermédiaire adhésive / première couche additionnelle adhésive inférieure polymère réticulé.

- première couche additionnelle adhésive supérieure polymère réticulé /couche intermédiaire adhésive/ première couche additionnelle adhésive inférieure polymère réticulé.

L’intercalaire de feuilletage (mono ou multicouches) peut avoir une épaisseur (en microns) d’au moins 250, 300, 350, 400, 450, 500, 550, 600, 650, 700, 750, 800, 850, 900, 950, 1000, et d’au plus 1100.

Dans une configuration, le vitrage comprend côté deuxième face une couche adhésive thermoplastique (PVB notamment teinté) qui est la première couche additionnelle supérieure ou une couche supplémentaire entre la deuxième face et la première couche additionnelle supérieure (qui est notamment film thermoplastique non adhésif (PET etc) ou verre ultrafin), et de préférence coté troisième face, sous la couche intermédiaire adhésive, le vitrage est exempt de couche adhésive thermoplastique et même la première couche additionnelle inférieure est la deuxième feuille de verre (notamment organique) avec n1 de préférence d’au moins 1 ,55, par exemple PC.

Dans une réalisation le vitrage comprend à partir de la deuxième face une couche supplémentaire adhésive supérieur thermoplastique (PVB, EVA, TPU) éventuellement teintée, un film thermoplastique notamment formant film barrière (éventuellement teinté) et/ou athermique, la première couche additionnelle supérieure en matière polymère réticulé (éventuellement teintée) et/ou il comprend à partir de la troisième face une couche supplémentaire adhésive inférieure, thermoplastique, un film thermoplastique , la première couche additionnelle inférieure en matière polymère réticulé.

On peut choisir les mêmes matériaux (et même épaisseurs) de part et d’autre de la couche intermédiaire adhésive ou dissymétriser si nécessaire par exemple si deuxième feuille organique et première feuille minérale ou si un seul PVB est nécessaire en plus d’une première couche additionnelle inférieure ou supérieure. En particulier dans une réalisation le vitrage selon l’invention comprend entre la deuxième face (nu ou revêtue) et la troisième face (nue ou revêtue) l’empilement éventuellement strict, qui est au choix:

- (premier feuillet PVB ou EVA (thermoplastique ou thermodurci))/première couche additionnelle supérieure adhésive polymère réticulé/couche intermédiaire adhésive / première couche additionnelle inférieure adhésive polymère réticulé / (deuxième feuillet PVB ou TPU ou EVA(thermoplastique ou thermodurci))

- ou premier feuillet PVB ou EVA (thermoplastique ou thermodurci))/première couche additionnelle supérieure adhésive polymère réticulé/couche intermédiaire adhésive / première couche additionnelle inférieure adhésive polymère réticulé /

- ou premier feuillet adhésif PVB /(film thermoplastique/) première couche additionnelle supérieure adhésive polymère réticulé/couche intermédiaire adhésive / première couche inférieure adhésive polymère réticulé /(film thermoplastique/) (deuxième feuillet adhésif PVB)

- ou premier feuillet adhésif PVB ou EVA(thermoplastique ou thermodurci))/(film thermoplastique/) première couche additionnelle supérieure adhésive polymère réticulé/couche intermédiaire adhésive / première couche additionnelle inférieure adhésive polymère réticulé /(film thermoplastique/) (deuxième feuillet adhésif PVB ou EVA)

- ou premier feuillet adhésif EVA (thermoplastique ou thermodurci))/(film thermoplastique/) première couche additionnelle supérieure adhésive polymère réticulé/couche intermédiaire adhésive / première couche additionnelle inférieure adhésive polymère réticulé /(film thermoplastique/) (deuxième feuillet adhésif ou EVA (thermoplastique ou thermodurci))).

Et de préférence la première couche additionnelle supérieure et/ou la première couche inférieure additionnelle est un film polymère réticulé notamment PSA et même l’empilement est composé de films, au moins 2, 3 ou 4, 5 ou 6 films.

La première couche additionnelle supérieure peut être un film thermoplastique (notamment non adhésif), d’épaisseur d’au moins 30pm et submillimétrique, lié à la deuxième face par au moins une couche adhésive (de liaison) supérieure en matière polymère réticulé ou thermoplastique (PVB par exemple) ou deux couches adhésives (de liaison) supérieures, une première en matière polymère réticulé et une deuxième en matière polymère thermoplastique (PVB par exemple) lié à la deuxième face.

De préférence le film thermoplastique est choisi parmi :

- film localement diffusant notamment texturé coté couche intermédiaire adhésive

- film fonctionnel : athermique ou chauffant, comportant un revêtement électroconducteur , bas émissif , chauffant, revêtement électroconducteur coté deuxième face

- film fluoropolymère, avec n1 d’au plus 1 ,5 ou d’au plus 1 ,45, 1 ,4 ou 1 ,3

- film teinté (en masse etc) film éventuellement support de la couche intermédiaire adhésive sous forme d’un revêtement. Comme film bas indice (support bas indice notamment d’indice d’au plus 1 ,45 dans le visible, on peut donc choisir un film fluoropolymère (thermoplastique).

Le film en fluoropolymère peut être à base voire en l’une des matières suivantes :

- le perfluoroalkoxy PFA, notamment d’indice de réfraction d’environ 1 ,3

- le poly(vinylidène fluoride) PVDF, notamment d’indice de réfraction d’environ 1 ,4

- l’éthylène Chlorotrifluoroéthylène l’ECTFE

- l’éthylène tétraflu oroéthylène l’ETFE , plus précisément poly(éthylène-co- tétrafluoroéthyléne, notamment d’indice de réfraction d’environ 1 ,4

- le copolymère éthylène propylène perfluoré FEP ou (Fluorinated Ethylene Propylene en anglais) notamment d’indice de réfraction d’environ 1 ,3

- le polytétrafluoroéthylène PTFE notamment de n2 d’environ 1 ,3, mais qui est le plus difficile à laminer

- le fluorure de polyvinyle (Polyvinyl Fluoride ou PVF).

On préfère qu’il ait un flou d’au plus 2%. Un film fluoropolymère est aisément disponible à partir de 30ou 50pm. Pour un meilleur assemblage, le film fluoropolymère peut présenter une ou deux surfaces principales traitées par traitement de surface promoteur d’adhésion, de préférence un traitement corona.

Le vitrage peut incorporer un ou plusieurs éléments fonctionnels (non adhésifs) qui ne participent pas (notablement) à la « cohésion » du vitrage.

Un ou plusieurs éléments fonctionnels peuvent être entre la deuxième face et la couche intermédiaire adhésive ou au sein de la première couche additionnelle supérieure ou d’une couche supplémentaire (notamment au sein d’une couche adhésive thermoplastique ou matière réticulé).

Par exemple, le vitrage (mono ou multicouche) peut incorporer un ou plusieurs éléments fonctionnels (de préférence films fonctionnels) notamment d’épaisseur subcentimétrique et même d’au plus 0,6mm ou 0,5mm ou 0,3 ou 0,2mm, et de préférence d’au moins 30 ou 40 ou 50pm, choisis de préférence parmi l’un au moins des films fonctionnels suivants:

- film fonctionnel (transparent, flexible, incolore ou teinté), notamment polymère, choisi parmi :

- film athermique, réfléchissant les infrarouges, et/ou chauffant par exemple substrat polymère avec un revêtement électroconducteur (transparent), notamment d’épaisseur d’au plus 0,4mm, notamment local ou s’étendant sur la quasi-totalité du vitrage, éventuellement distinct de la première couche additionnelle adhésive inférieure ou étant la première couche adhésive additionnelle inférieure support de la couche intermédiaire adhésive qui est un revêtement, avec le revêtement électroconducteur côté opposé à la couche intermédiaire adhésive (coté deuxième face), dispositif électronique (plus ou moins étendu) choisi parmi au moins l’un des dispositifs suivants : capteurs ; dispositif électrocommandable à teinte et/ou à diffusion variable, diodes additionnelles (émettant vers la première ou deuxième feuille), notamment local ou s’étendant sur la quasi-totalité du vitrage, notamment en face ou décalé de la zone de propagation de la lumière guidée, des moyens d’extraction de lumière, dispositif entre la deuxième face et la première couche additionnelle supérieure.

En particulier, une couche adhésive supérieure selon l’invention peut comporter deux films adhésifs thermoplastiques -ou feuillets- par exemple à base de PVB (ou d’adhésif thermoréticulé par exemple sensible à la pression) et plus grands, que l’élément fonctionnel (notamment dispositif électronique ou film athermique) et l’élément fonctionnel est entre ces deux feuillets. En particulier pour un élément fonctionnel (film polymère, dispositif électronique etc) d’épaisseur d’au moins 0,4mm, un feuillet intermédiaire périphérique (cadre) en même nature de matière que les deux feuillets, notamment à base de PVB (ou d’adhésif thermoréticulé par exemple sensible à la pression), entoure et touche la tranche de l’élément fonctionnel et est entre ces deux feuillets dépassant et en contact avec eux. Ce feuillet intermédiaire périphérique fait partie de l’intercalaire de feuilletage. Pour un élément fonctionnel d’épaisseur inférieure ou égale à 0,4mm et même 0,3mm ou 0,2mm la matière thermoplastique peut fluer suffisamment pour ne pas ajouter de feuillet intermédiaire périphérique.

De préférence pour tout élément fonctionnel (film notamment polymère) selon l’invention on préfère une épaisseur d’au moins 30 ou 40pm ou 50pm pour la manipulation facile lors de l’assemblage et de préférence d’au plus 500pm ou 400pm ou 300pm.

En particulier un élément fonctionnel (film notamment polymère, dispositif électronique) d’épaisseur d’au plus 0,4mm ou 0,3mm ou 0,2mm n’a pas besoin d’un feuillet intermédiaire périphérique.

On peut utiliser pour le film athermique, par exemple un film clair de PET revêtu, par exemple XIR de la société Eastman, un film coextrudé en PET-PMMA, par exemple du type SRF 3M®. Naturellement un film fonctionnel polymère peut être multifonctions (support , barrière, optique etc).

Le film extracteur peut avoir une étendue à façon. Il peut être local ou couvrir au moins 50% du clair de vitre. Le film extracteur peut avoir une ou plusieurs zones d’extraction locales (texturées etc)

Dans une configuration, la première feuille (de préférence verre minéral) est teintée et/ou la première couche additionnelle supérieure, notamment couche adhésive supérieure, en matière thermoplastique ou polymère réticulé, est teintée. Et la deuxième feuille de verre (organique ou minéral) peut être claire et/ou la première couche additionnelle inférieure claire.

Par ailleurs, la première feuille peut être teintée et/ou une ou toute couche (film athermique, support polymère, film barrière, couche adhésive supérieure notamment) au-dessus de la couche intermédiaire adhésive peut être teintée. Pour ce faire toute couche polymère teintée peut comporter (dans une matrice polymère) un agent colorant (organique ou inorganique) notamment colorant moléculaire ou pigment inorganique.

Un film teinté (film athermique, support polymère, film barrière, couche adhésive supérieure) peut avoir une transmission lumineuse d’au plus 50% ou 40% ou 30% ou 20% et d’au moins 5%.

La première couche additionnelle supérieure, notamment adhésive et même polymère réticulé, teintée peut avoir une transmission lumineuse d’au plus 50% ou 40% ou 30% ou 20% et d’au moins 5%. La première feuille peut alors être teintée ou incolore et/ou toute autre couche adhésive supérieure teintée ou incolore.

Pour un toit de véhicule automobile on choisit par exemple une première couche supérieure (en film par exemple PVB teinté) et toute autre couche adhésive supérieure (en film par exemple PVB teinté) teinté avec une transmission lumineuse de moins de 100% à 2% mieux de 28% à 8%.

La tranche ou bord extérieur de la couche intermédiaire adhésive et même de l’intercalaire de feuilletage etc, est décalée du clair de vitre, notamment couche intermédiaire adhésive s’étendant sous une couche de masquage périphérique interne entre la deuxième face et la couche intermédiaire adhésive.

Dans une réalisation, au moins un film optique est au sein de la couche intermédiaire adhésive ou mieux entre la couche intermédiaire adhésive et l’une des premières couches supérieure ou inférieure, et même en contact avec la couche intermédiaire adhésive, et en ce que le film optique, notamment polymère, est choisi parmi :

- film dit extracteur, formant moyen d’extraction de lumière guidée (dans la couche intermédiaire)

- et/ou film redirecteur, local, en particulier un film prismatique, notamment réflecteur entre la couche intermédiaire adhésive et la première couche (additionnelle) supérieure ou film prismatique transparent entre la couche intermédiaire adhésive et la première couche (additionnelle) inférieure, formant moyens de redirection de lumière dans la couche intermédiaire adhésive issue d’une source de lumière coté quatrième face voire décalée du vitrage.

On peut avoir plusieurs films extracteurs disjoints (répartis dans le clair de vitre et/ou décalé du clair de vitre etc) coté troisième face et/ou coté deuxième face. Le film extracteur peut être un film polymère thermoplastique ou polymère réticulé (thermodurci).

On préfère que le film optique (extracteur ou redirecteur) selon l’invention soit local pour augmenter la surface de contact adhésif de la couche intermédiaire adhésive.

De préférence le film optique redirecteur local (film prismatique de préférence réflecteur et entre première couche (additionnelle) supérieure et la couche intermédiaire ou film prismatique transparent de préférence entre première couche (additionnelle) inférieure et la couche intermédiaire) est de largeur d’au plus 10cm ou au plus 5cm ou même au plus 2cm et notamment de longueur similaire à celle de la source de lumière linéaire (à façon). Ce peut être une bande rectangulaire, par exemple avec des coins arrondis.

L’étendue du film extracteur (local) peut être significativement inférieure à celle de la couche intermédiaire adhésive. Elle représente avantageusement moins de 30%, de préférence d’au plus 25 %, en particulier entre 1 et 10 % de l’étendue de la couche intermédiaire adhésive.

Le film extracteur peut avoir toute forme. Plusieurs films extracteurs peuvent avoir des formes distinctes.

Le film optique (local, extracteur ou redirecteur) peut être en contact adhésif avec la couche intermédiaire adhésive et avec la première couche additionnelle inférieure ou supérieure notamment adhésive.

On peut également utiliser pour le film extracteur un polymère thermoplastique et chauffer ce polymère, avant mise en contact avec la couche intermédiaire adhésive, au moins localement jusqu’à son point de ramollissement pour le positionner sur la première couche additionnelle inférieure, qui est choisie adhésive thermoplastique.

Encore une autre possibilité consiste à former le film extracteur par RIM (reaction injectionmolding en anglais) d’un mélange de monomères aboutissant à la formation d’un polymère thermodurci in situ.

Dans une réalisation, les moyens d’extraction de lumière ((locaux de préférence, dans le clair de vitre ou non (sous une couche de masquage interne) en fonction des besoins) comprennent :

- une texturation d’un élément choisi parmi la couche intermédiaire adhésive, ou au moins l’une des premières couches supérieure et inférieure notamment l’une au moins des premières couches additionnelles supérieure et inférieure ou l’une au moins des deuxième et troisième faces

- ou encore un film extracteur inséré entre l’une des premières couches supérieure et inférieure notamment l’une au moins des premières couches additionnelles supérieure et inférieure ou l’une au moins des deuxième et troisième faces et la couche intermédiaire adhésive

- ou une couche diffusante comportant un liant et des particules diffusantes et/ou des pores, insérée entre l’une des premières couches supérieure et inférieure et la couche intermédiaire adhésive.

Les moyens d’extraction de lumière (guidé dans la couche intermédiaire adhésive) peuvent comprendre un film extracteur qui est un film optique à reliefs réfléchissants.

On peut utiliser un film à reliefs réfléchissants notamment de film plastique d’indice de réfraction supérieur ou égal à nO avec des reliefs (prismes) réfléchissants formant extraction de lumière comme celui qui est décrit dans le brevet WO2013/167832. Le relief réfléchissant de préférence a une faible rugosité de façon à ce que la réflexion soit essentiellement de type spéculaire. Le relief et rugosité de l’interface réfléchissante sont choisis de manière à ce que les largeurs totales à mi-hauteur de la distribution angulaire de l’intensité lumineuse émise par le système soient comprises de préférence entre 30° et 60°.

Indépendamment de la rugosité de l’interface réfléchissante, on peut définir une hauteur ou profondeur du relief qui est égale à la distance entre le point le plus haut et le plus bas dudit relief. La hauteur du relief réfléchissant est par exemple comprise entre 5 pm et 1 mm, de préférence entre 10 pm et 500 pm, en particulier entre 20 et 100 pm.

De tels films polymères texturés par un relief sont disponibles sur le marché et l’on peut citer par exemple le film Vikuiti® Image Directing Film II commercialisé par la société 3M.

Le film optique extracteur peut comprendre une pluralité de prismes individuels, constitués chacun d’une surface oblique et d’une surface essentiellement perpendiculaire au plan général de la deuxième feuille.

On peut citer à titre d’exemple de relief régulier un relief de type lentille de Fresnel ou un relief de type prisme de Fresnel.

Le relief peut être réfléchissant par une couche ayant un indice de réfraction inférieur d’au moins 0,04, de préférence d’au moins 0,1 à l’indice no (comme n1 ) ou à l’indice de réfraction du film optique à reliefs. Le relief peut être ainsi réfléchissant par la première couche additionnelle supérieure ou inférieure notamment adhésive. Les creux des reliefs peuvent être comblés par la première couche additionnelle supérieure ou inférieure notamment adhésive.

Alternativement ou cumulativement, les moyens d’extraction de lumière peuvent comporter une couche diffusante. Cette couche diffusante comprend des éléments diffusants dans un liant ou une matrice (transparente et même diffusante), notamment définissant au moins une première zone diffusante par exemple de largeur d’au moins 0,5mm, notamment première zone diffusante pleine et/ou comportant un ensemble de motifs discontinus.

Les moyens d’extraction de lumière peuvent être également une zone texturée de la première couche supérieure ou inférieure, additionnelle ou non (deuxième ou troisième face éventuellement) ou bien un revêtement diffusant.

Les particules diffusantes peuvent avoir une taille de l’ordre du micromètre, notamment d’au moins 600nm, dans un liant organique ou minéral. Les particules peuvent être en métal ou en oxyde métallique.

Les moyens d’extraction côté deuxième face peuvent être totalement opaques ou transparents, côté troisième face, les moyens d’extraction ont une transmission lumineuse non nulle.

La source de lumière comporte de préférence un ensemble de diodes électroluminescentes sur un support de diodes, par exemple flexible, notamment à circuit imprimé (comme un PCB pour « printed circuit board » en anglais), notamment support allongé, linéaire, une barrette droite ou courbée. On peut prévoir plusieurs barrettes, connectées entre elles etc, le long d’un bord etc.

La source de lumière peut être entre les deuxième et troisième faces. Le support de diodes peut être tout ou partie entre les deuxième et troisième faces, courbé (flexible) pour s’adapter à la courbure du vitrage et même le support de diodes (en particulier si diodes à émission latéral et/ou support le long de la deuxième ou troisième face) dépasser de la tranche du vitrage.

Le support de diodes et les diodes peuvent être dans un profilé en L ou en U qui est tout ou partie entre les deuxième et troisième faces (dans une gorge, au sein d’une couche de cadrage te) notamment profilé courbé (flexible) pour s’adapter à la courbure du vitrage.

La source de lumière peut comprendre une fibre optique extractrice couplée avec source primaire de lumière (diode(s) électroluminescente(s) etc).

De préférence les diodes sont des composants montés en surface sur la face avant d’un support de diodes qui est une carte de circuit imprimé dit carte PCB (avec pistes conductrices).

Les diodes ont par exemple une émission lambertienne ou quasi lambertienne.

La largeur (ou longueur) d’une diode avec une seule puce semi conductrice, généralement diode de forme carrée, est de préférence d’au plus 5mm.

La largeur du support de diodes (de la carte PCB), notamment barrette, est de préférence d’au plus 5cm, mieux d’au plus 2cm, et même d’au plus 1cm.

On peut avoir une ou plusieurs sources de lumière (périphériques, de préférence décalées du clair de vitre), plusieurs ensembles de diodes. La ou les sources sont allongées, linéaires sur au moins 10cm et/ou plus locales notamment dans un trou ou plusieurs trous disjoints de la couche intermédiaire adhésive ou d’un trou d’une couche périphérique (couche de cadrage).

On peut utiliser une ou plusieurs sources de lumière (identiques ou non), par exemple électriques et/ou constituées de dispositif(s) électroluminescent(s) (DEL, ...). La ou les sources de lumière peuvent être mono- (émettant dans le bleu, vert, rouge, etc) ou polychromatiques, ou être adaptées ou combinées pour produire par exemple une lumière blanche, etc; elles peuvent être continues ou discontinues, etc.

La source de lumière peut être étendue linéairement (bande rectangulaire comme une barrette de diodes) le long d’un côté du vitrage (bords longitudinaux) ou dédoublée (avec lumière similaire ou distincte par exemple autre couleur intensité, piloté indépendamment ou simultanément) le long des deux côtés.

La source de lumière, de préférence comportant un ensemble de diodes électroluminescentes, peut être sous la deuxième face :

- liée à la deuxième face (par une couche adhésive supérieure ou non, si couche adhésive supérieure plus en retrait)

- et même entre la deuxième face et la troisième face notamment liée à la deuxième face ou à la troisième face et/ou lié à la couche intermédiaire adhésive. La source de lumière peut être couplée à la tranche de la couche intermédiaire adhésive et tout ou partie être extérieure à la tranche du vitrage. La source de lumière (les diodes et même le support de diodes) peut être logée dans une encapsulation polymère comme celle décrite dans la demande WO2010049638 notamment en figure 15 ou en figure 16 et même ayant un évidement pour retrait, remplacement de la source.

L’injection de lumière, issue de la source de lumière qui de préférence comporte un ensemble de diodes électroluminescentes sur un support de diodes, dans la couche intermédiaire adhésive est de préférence :

1 ) par une tranche de la couche intermédiaire adhésive ou paroi délimitant un trou fermé (borgne ou traversant) de la couche intermédiaire adhésive, source de lumière en contact ou distante de ladite tranche ou paroi (espace ou matière notamment adhésive), la source de lumière étant de préférence sous la deuxième face et même entre la deuxième face et la troisième face.

Eventuellement, la source de lumière est dans une encoche de la tranche de la couche intermédiaire adhésive ou bien est liée ou noyée ou dans une paroi délimitant un trou fermé (ou au voisinage) d’une couche de cadrage transparente (pour le couplage optique par la tranche) éventuellement adhésive sur le pourtour de la tranche de la couche intermédiaire adhésive.

Ou :

2) par un élément de redirection de lumière, local comme un film optique redirecteur (film prismatique) et coté deuxième face principale (ou troisième face principale), en particulier en contact avec la couche intermédiaire adhésive et entre la couche intermédiaire adhésive et l’une des premières couches (additionnelle) supérieure ou (additionnelle) inférieure, la source de lumière étant alors en regard ou décalée de la quatrième face principale, notamment source de lumière et élément de redirection de lumière décalés d’un clair de vitre.

Le faisceau de la source de lumière peut être normal ou incliné.

Notamment le couplage optique est direct ou par l’intermédiaire d’une optique, notamment source de lumière et élément de redirection de lumière décalés d’un clair de vitre et faisant face à une couche de masquage interne.

L’alimentation en électricité de la source de lumière (des diodes) peut se faire par une amenée de courant intégrée dans le vitrage feuilleté, par exemple un fil électrique incorporé dans l’intercalaire de feuilletage, ou bien ce fil électrique peut être appliqué sur la quatrième face principale de la deuxième feuille (feuille intérieure, côté habitacle), et éventuellement être protégé par un cache.

La source de lumière peut être côté quatrième face, sous (en vis-à-vis) de la couche de masquage interne, et est couplée à la couche intermédiaire adhésive via un film optique redirecteur comme déjà décrit. La source de lumière côté quatrième face peut être associée à une optique de collimation. La source de lumière avec un collimateur éventuel peut être fixée sur la quatrième face, par collage direct ou en étant espacé et sur un support périphérique fixé sur la quatrième face.

La couche de masquage périphérique intérieure éventuelle (en face F4) peut comporter une épargne pour ne pas bloquer le couplage optique notamment pour laisser passer les rayons de la source de lumière vers l’élément de redirection de lumière.

Ce film redirecteur (prismatique, notamment réflecteur) est par exemple de forme longitudinal le long du vitrage ou arrondi dans les coins, par exemple de la longueur du clair de vitre. Ce film redirecteur peut être d’épaisseur ‘d’au plus 0,5mm ou 0,4mm et notamment d’au moins 0,1 mm. Le film redirecteur et/ou la source de lumière est par exemple à au plus 100mm du clair de vitre et/ou de préférence au moins 10 ou 20mm.

Par ce film redirecteur entre la deuxième face et la troisième face, la lumière traversant la deuxième feuille, -(tout ou partie de) la couche intermédiaire adhésive est redirigé dans la couche intermédiaire adhésive de verre par réflexion, voire diffusion..

Le film optique redirecteur peut être un film texturé et même prismatique (entre la face F2 et F3). Le film prismatique présente une surface principale lisse (non texturée, non fonctionnelle) et une surface opposée texturée (fonctionnelle). Le film prismatique est flexible donc courbé s’adaptant à la courbure du vitrage. Le film prismatique peut comporter un film plastique transparent partiellement structuré formant des (micro)prismes ou un film plastique (plan) transparent (par exemple polyester, PET ou polycarbonate) avec sur une surface principale une couche transparente (organique par exemple, résine) avec un arrangement de (micro)prismes. Les (micro)prismes sont orientés vers la troisième face ou vers la deuxième face.

Le film prismatique côté deuxième face (entre la face F2 et F3, entre la couche intermédiaire adhésive et la première couche additionnelle supérieure ou la première feuille) peut être réflecteur, avec une couche réfléchissante (métallique etc) sur les (micro)prismes et les (micro)prismes réflecteurs sont orientés vers la deuxième face ou la troisième face. De préférence, le film prismatique (de préférence) réflecteur est entre la couche intermédiaire adhésive et la première couche additionnelle supérieure ou la première feuille, et même en contact avec la couche intermédiaire adhésive. Les prismes sont orientés vers la deuxième face (face plane en contact avec la couche intermédiaire adhésive) ou vers la troisième face, en contact avec la couche intermédiaire adhésive. En particulier le film prismatique (de préférence) réflecteur est d’épaisseur de 100 à 300pm de préférence d’au plus 150pm.Le film prismatique coté troisième face (entre la face F2 et F3, entre la couche intermédiaire adhésive et la première couche additionnelle inférieure ou la deuxième feuille) peut être avec les (micro)prismes orientés vers la deuxième face (face plane en contact avec la première couche additionnelle inférieure ou la deuxième feuille) ou vers la troisième face (prismes en contact avec la première couche additionnelle inférieure ou la deuxième feuille). De préférence, le film prismatique, transparent, est entre la couche intermédiaire adhésive et la première couche additionnelle inférieure, et même en contact avec la couche intermédiaire adhésive (prismes orientés vers la deuxième face ou la troisième face). En particulier le film prismatique (transparent) est d’épaisseur de 100 à 300pm de préférence d’au plus 150pm.

La couche intermédiaire adhésive (voir d’autres éléments) peut être protégée si nécessaire de l’humidité, de poussières, de l’environnement extérieur pour une meilleure durabilité.

Dans une réalisation, une couche dite de cadrage entoure le pourtour (de la tranche) de la couche intermédiaire adhésive, de préférence couche adhésive thermoplastique ou polymère réticulé et en contact avec la couche intermédiaire adhésive et même éventuellement en contact adhésif avec la troisième face (nue ou revêtue) ou avec la première couche additionnelle inférieure et/ou supérieure et/ou en contact avec la deuxième face (nue ou revêtue ) ou avec la première couche additionnelle supérieure, notamment couche de cadrage décalée d’un clair de vitre.

La couche (adhésive) de cadrage périphérique peut être sur le pourtour de la couche intermédiaire et même sur le pourtour d’une ou d’autres couches sous ou sur la couche intermédiaire.

La couche de cadrage peut entourer le pourtour de la tranche de la couche intermédiaire et même des premières couches inférieure et supérieure (de préférence adhésives polymère réticulé et même de toutes les couches entre deuxième et troisième faces), de préférence couche adhésive thermoplastique (notamment PVB) ou polymère réticulé.

La couche de cadrage est de préférence d’épaisseur au moins égale à l’épaisseur de la couche intermédiaire adhésive. Elle est par exemple de largeur d’au moins 1 mm et d’au plus 5cm ou 1 cm (et décalée d’un clair de vitre, sous une couche de masquage interne).

La couche de cadrage peut être un mastic thermodurcissable (photo réticulé bicomposant, thermoréticulé), formant joint de scellement, espacé ou accolé aux couches déjà décrites de l’intercalaire de feuilletage (elle-même en retrait des tranches des feuilles). Elle peut être en contact adhésif avec la deuxième face et la troisième face. La couche de cadrage peut être par exemple polyuréthane, époxy, butyle etc.

Dans le cas où une couche additionnelle adhésive supérieure et/ou inférieure (en film) s’étend au-delà des bords de la couche intermédiaire adhésive, la couche de cadrage peut servir à compenser en épaisseur la couche intermédiaire adhésive. Elle peut combler la gorge entre première couche additionnelles adhésive supérieure et/ou inférieure dépassantes.

La couche de cadrage peut être de même matière que la première couche additionnelle adhésive supérieure et/ou inférieure.

On peut avoir par exemple :

- première couche additionnelle supérieure adhésive en PVB (clair ou teinté) avec un taux nul ou plus ou moins important de plastifiants (par exemple au moins 30%) - (sous la périphérie de la première couche additionnelle supérieure) couche de cadrage en PVB avec un taux nul ou plus ou moins important de plastifiants, d’épaisseur au moins égale à l’épaisseur de la couche intermédiaire adhésive ,

- éventuellement première couche additionnelle adhésive inférieure en PVB (clair) avec un taux nul ou plus ou moins important de plastifiants.

La couche de cadrage peut encadrer la zone de propagation de lumière guidée et/ou elle est de préférence hors zone clair de vitre.

Concernant l’étendue des éléments, plusieurs configurations sont possibles, notamment la tranche de la couche intermédiaire adhésive, de la première couche additionnelle (adhésive) inférieure et/ou supérieure ou même couche adhésive de cadrage) n’est pas forcément alignée avec la tranche des première et/ou deuxième feuilles.

Les tranches des couches entre deuxième et troisième face même ne sont pas forcément alignées entre elles.

La couche intermédiaire adhésive peut être en retrait de la tranche de la première feuille. La largeur du retrait peut dépendre de l'injection de lumière

- par exemple le retrait est au moins 10mm pour placer la source de lumière (diodes) sous la deuxième face (distante ou en contact avec la tranche de la couche intermédiaire, tranche avec encoche etc) et même entre deuxième face et troisième face

- retrait à façon notamment d’au plus 10mm voire d’au plus 2mm en particulier si la source est dans un trou fermé de la couche intermédiaire adhésive.

La première couche additionnelle (adhésive) supérieure et/ou inférieure peut être en retrait de la tranche de la première feuille d’au plus 10mm voire d’au plus 2mm.

La tranche de la première couche additionnelle supérieure et/ou inférieure peut être alignée avec la tranche de la couche intermédiaire adhésive ou dépasser de la couche intermédiaire adhésive.

La première couche additionnelle supérieure et/ou inférieure notamment thermoplastique et même PVB peut dépasser de la couche intermédiaire adhésive et même sans interface discernable avec une couche de cadrage notamment thermoplastique et même PVB sur le pourtour de la couche intermédiaire adhésive.

Dans une réalisation le vitrage comprend une couche de masquage interne, périphérique, opaque, entre la troisième face et la deuxième face, et même couvrant le pourtour de la couche intermédiaire adhésive, notamment en contact avec la deuxième face principale, notamment définissant un clair de vitre. Et il comprend éventuellement en particulier lorsque la deuxième feuille est un vitrage intérieur, une couche de masquage intérieure, périphérique, opaque, sur la quatrième face principale, notamment congruente ou de largeur inférieure à la largeur de la couche de masquage interne. Le vitrage peut donc comporter entre la deuxième face (notamment F2) et la troisième face (notamment F3), une couche de masquage périphérique opaque, interne, notamment un émail (noir etc) sur la deuxième face. Ce peut être un revêtement opaque sur une couche adhésive thermoplastique (notamment couche adhésive supplémentaire supérieure) en particulier PVB, par exemple revêtement opaque à base de PVB et avec agent colorant sur une face principale d’une couche PVB (notamment couche adhésive supplémentaire supérieure) face orientée deuxième ou troisième face.

La couche de masquage interne peut être à 2mm ou 3mm (moins de 5 mm) de la tranche du vitrage ou même jusqu’à la tranche. La couche de masquage peut être un bandeau encadrant le vitrage (pare-brise, toit, etc) notamment noir. On opacifie sur toute la périphérie pour cacher des éléments de carrosserie ou joints ou protéger une colle pour le montage sur le véhicule. Cette couche de masquage interne délimite le clair de vitre. Il peut être avantageux que le bord externe de la couche intermédiaire adhésive (et même première couche inférieure ou supérieure, additionnelles ou supplémentaires, ou encore couche de cadrage) soient masquées par la couche de masquage interne, ne soit pas dans le clair de vitre.

La largeur de la couche de masquage interne le long des côtés d’un toit de véhicule automobile est généralement inférieure à celle à l’avant ou même à l’arrière.

Dans le cas où la première feuille est le vitrage extérieur, une autre couche de masquage, dite intérieure, peut être en quatrième face dite F4 côté habitacle notamment faisant face à la couche de masquage interne (et même de nature identique par exemple un émail notamment noir sur deuxième feuille en verre minéral). Elle peut être adjacente à un revêtement fonctionnel éventuel transparent notamment athermique qui est au moins dans le clair de vitre.

En particulier pour un toit automobile (première feuille est le vitrage extérieur):

- la largeur de la couche de masquage interne (et même intérieure) le long des bords longitudinaux peut être d’au plus 30cm notamment de 10 à 20cm,

- la largeur de la couche de masquage interne (et même intérieure) le long du bord latéral arrière peut être d’au plus 30cm notamment d’au moins 1 ou 5cm et le long du bord latéral avant d’au plus 60cm notamment d’au moins 1 ou 5cm.

La largeur de la couche de masquage interne est de préférence plus grande que celle de la couche de masquage intérieure.

La couche de masquage interne et/ou intérieure peut être un liant organique ou minéral (fritte de verre fondue) avec un agent colorant organique ou inorganique notamment colorant moléculaire ou pigment inorganique.

La couche de masquage interne et/ou intérieure est de préférence une couche continue (aplat avec un bord plein ou en variante un bord en dégradé (ensemble de motifs).

L’épaisseur de couche(s) entre deuxième face et troisième face est de préférence d’au plus 1 ,1 mm ou 0,9mm et en particulier l’épaisseur d’intercalaire de feuilletage (d’une ou plusieurs couches adhésives thermoplastique et/ou polymère réticulé) étant d’au plus 1 ,1 mm ou 0,9mm, au moins dans la zone de guidage

L’épaisseur entre première face et quatrième face est de préférence d’au plus 9mm ou 7mm, notamment pour un véhicule routier.

La première feuille est de préférence en verre minéral éventuellement trempé notamment si destinée à être la feuille extérieure et si la deuxième feuille est en verre organique. En particulier pour un vitrage routier la première feuille (extérieure) est d’épaisseur de préférence d’au plus 2,5mm, même d’au plus 2,2mm - notamment 1 ,9mm, 1 ,8mm, 1 ,6mm et 1 ,4mm- et même d’épaisseur d’au moins 0,7mm/

En particulier, la première feuille est la feuille externe et même en verre minéral et le vitrage est choisi parmi un toit, un pare-brise, une vitre latérale.

La première feuille peut être alternativement la feuille interne et en particulier, le vitrage est choisi parmi un pare-brise, une vitre latérale, une lunette arrière, un vitrage de porte arrière, et en particulier la feuille externe est en verre minéral notamment trempé.

La deuxième feuille peut être la deuxième feuille destinée à être la feuille intérieure, notamment d’épaisseur d’au moins 0,7mm, éventuellement inférieure à celle de la première feuille de verre extérieure, même d’au plus 2,2mm - notamment 1 ,9mm, 1 ,8mm, 1 ,6mm et 1 ,4mm- ou même d’au plus 1 ,3mm ou d’au plus 1 mm.

L’épaisseur totale des première et deuxième feuilles de verre est de préférence strictement inférieure à 5 ou 4mm, même à 3,7mm.

Les première et deuxième feuilles de verre peuvent être de taille notamment sensiblement identiques, par exemple forme générale rectangulaire. La première feuille (si extérieure) peut avoir une taille plus importante que la deuxième feuille (si intérieure), dépassant ainsi cette deuxième feuille sur au moins une partie de son pourtour, éventuellement deuxième feuille (côté habitacle) plus petite avec une tranche en retrait notamment d’au plus 10 ou 5cm de la tranche de la première feuille de verre, sur un bord ou plusieurs bords (longitudinaux et/ou latéraux) notamment ou sur tout le pourtour.

La première feuille peut être un verre clair avec un revêtement fonctionnel athermique sur la deuxième face et l’éventuelle première couche supérieure (adhésive, thermoplastique ou polymère réticulé) est teintée ou claire.

La première feuille en verre minéral peut être à base de silice, sodocalcique, de préférence silicosodocalcique, voire aluminosilicate, ou encore borosilicate. Elle peut présenter une teneur pondérale en oxyde de fer total (exprimé sous la forme Fe2Os) d’au moins 0,4% et de préférence d’au plus 1 ,5 %.

La deuxième feuille en verre minéral peut être notamment à base de silice, sodocalcique, silicosodocalcique, ou aluminosilicate, ou borosilicate. Pour limiter l’absorption présente une teneur pondérale en oxyde de fer total (exprimé sous la forme Fe2C>3) d’au plus 0,05% (500ppm), de préférence d’au plus 0,03% (300ppm) et d’au plus 0,015% (150ppm) et notamment supérieure ou égale à 0,005%. Le rédox de la deuxième feuille de verre est de préférence supérieur ou égal à 0,15.

Dans le présent texte, la transmission lumineuse est calculée à partir du spectre en transmission entre 380 et 780 nm en prenant en compte l’illuminant A et l’observateur de référence CIE 1964 (10°).

La transmission lumineuse et la teinte de chacune des feuilles de verre sont ajustées grâce à la composition chimique du verre et l’épaisseur de la feuille de verre. La composition chimique du verre comprend une base incolore, de préférence silico-sodo-calcique (mais d’autres verres peuvent être utilisés, notamment des verres borosilicates ou aluminosilicates), ainsi qu’une partie colorante. La partie colorante comprend notamment un ou plusieurs colorants choisis parmi les oxydes de métaux de transition - notamment les oxydes de fer (ferreux et ferrique), l’oxyde de cobalt, l’oxyde de chrome, l’oxyde de nickel, les oxydes de terres rares, notamment l’oxyde d’erbium, et le sélénium.

Une feuille de verre clair est une feuille ayant par exemple une transmission lumineuse d’au moins 85%, voire d’au moins 90%. Elle ne comprend généralement pas de partie colorante à l’exception d’impuretés inévitables, en particulier les oxydes de fer, en une teneur totale comprise entre 0,005 et 0,200% en poids, notamment entre 0,010 et 0,150% en poids, voire entre 0,030 et 0,120% en poids.

Une feuille de verre teinté est une feuille de verre ayant par exemple une transmission lumineuse entre 50 et 80%, notamment entre 60 et 75%. Elle comprend une partie colorante par exemple constituée d’oxydes de fer, en une teneur totale comprise entre 0,4 et 1 ,2% en poids, notamment entre 0,6 et 1 ,1 % en poids. Les verres obtenus sont alors verts, éventuellement vers-jaunes ou verts-bleus selon la proportion de fer ferreux. Selon d’autres exemples, de l’oxyde de cobalt, du sélénium et/ou de l’oxyde d’erbium sont ajoutés afin de conférer une teinte, par exemple bleue ou grise.

Une feuille de verre surteinté est une feuille de verre ayant par exemple une transmission lumineuse entre 5 et 50%, notamment entre 8 et 40%. Elle comprend une partie colorante par exemple constituée d’oxydes de fer, en une teneur totale comprise entre 1 ,0 et 2,3 en poids, notamment entre 1 ,1 et 2,0% en poids, ainsi que des oxydes de cobalt et de chrome et/ou du sélénium. La partie colorante comprend par exemple les colorants suivants, dans les teneurs pondérales ci-après définies : Fe2Û3 (fer total) de 1 ,2 à 2,3%, notamment de 1 ,5 à 2,2%, CoO de 50 à 400 ppm, notamment de 200 à 350 ppm, Se de 0 à 35 ppm, notamment de 10 à 30 ppm. Le rédox est de préférence compris entre 0,1 et 0,4, notamment entre 0,2 et 0,3. On entend par rédox le rapport pondéral entre la teneur en fer ferreux (exprimée en FeO) et la teneur en fer total (exprimée en Fe2Os). Les verres obtenus sont notamment verts ou gris. La deuxième feuille peut être en verre organique en particulier à base de polyuréthane (PU) typiquement avec n’v (ou n’1 ) de 1 ,47 environ, de polycarbonate (PC) typiquement avec n’v de 1 ,59 environ, de poly(méthacrylate de méthyle) (PMMA) typiquement avec n’v (ou n1 ) de 1 ,47 environ, de poly(chlorure de vinyle) (PVC) avec n’v (ou n1 ) de 1 ,54 environ.

La deuxième feuille en verre organique peut être flexible pour suivre la courbure de la première feuille bombée ou la deuxième feuille verre organique peut être préformée.

Avec un verre organique comme le PC ou le PMMA, on préfère (pour davantage de compatibilité chimique) au PVB comme couche adhésive thermoplastique inférieure le polyuréthane thermoplastique (TPU) ou encore une matière polymère réticulé. On peut choisir aussi un EVA thermoplastique ou thermodurci.

La première feuille de verre peut être de préférence en verre trempé si la deuxième feuille est en verre organique.

Dans la présente invention, l’expression verre trempé signifie verre trempé thermiquement en l’absence de toute précision, et de préférence verre trempé pendant une opération de bombage du verre.

La deuxième face (en particulier avec une première feuille de verre incolore et une couche adhésive teintée supérieure, première couche additionnelle ou autre couche) peut avoir un revêtement fonctionnel (empilement de couches minces etc) athermique ou chauffant, comportant un revêtement électroconducteur, (bas émissif, chauffant). Le revêtement électroconducteur peut être un empilement de couches minces, avec une couche ou plusieurs couches métalliques (argent etc) entre des couches, par exemple d’oxyde ou nitrure ou oxynitrure métalliques. Le revêtement électroconducteur est d’épaisseur inférieure à 200nm et même à 160nm. Le revêtement électroconducteur peut être en contact avec une couche éventuellement teintée qui est :

-la première couche additionnelle supérieure adhésive (thermoplastique ou polymère réticulé) - - une couche supplémentaire adhésive, thermoplastique (PVB etc) ou polymère réticulé, film thermoplastique non adhésif (PET etc).

En particulier la première feuille est en verre minéral clair ou extraclair et le revêtement électroconducteur est en contact avec une couche teintée (comme celles précitées).

Un revêtement est à faible émissivité, en particulier avec l’émissivité normale est de préférence inférieure à 0,50, notamment à 0,30 et même à 0,20 ou encore à 0,10. Il s’agit de préférence d’un empilement de couches minces comprenant au moins une (notamment deux, trois ou quatre) couche d’argent (en deuxième face de préférence ou sur un film entre deuxième face et première couche additionnelle supérieure) ou une couche d’un oxyde transparent conducteur (en face F4 de préférence), notamment choisi parmi les oxydes d’étain et d’indium, les oxydes de zinc dopé à l’aluminium ou au gallium ou les oxydes d’étain dopé au fluor ou à l’antimoine. Ces couches fonctionnelles sont généralement interposées entre des couches diélectriques à base d’oxydes, de nitrures et/ou d’oxyde nitrures. Le confort thermique des occupants est encore amélioré par la présence d’un tel empilement en particulier pour un toit, empilement en face F4 à base d’ITO.

L’invention porte aussi sur un véhicule notamment routier ou automobile incorporant le vitrage lumineux défini précédemment.

En position montée dans le véhicule automobile, dans le cas d’un toit feuilleté la quatrième face est de préférence la face intérieure du véhicule automobile classiquement dénommée face F4. Le toit peut être ouvrant ou fixe.

La première feuille peut être la feuille externe en particulier, le vitrage est choisi parmi un toit, un pare-brise, une vitre latérale, ou la première feuille est la feuille interne en particulier, le vitrage est choisi parmi un pare-brise, une vitre latérale, une lunette arrière, un vitrage de porte arrière.

Les vitrages feuilletés sont généralement bombés, notamment selon une ou deux directions, afin de s’intégrer parfaitement à la carrosserie du véhicule.

L’invention vise aussi un procédé de fabrication du vitrage feuilleté selon l’invention. La fabrication du vitrage feuilleté selon l’invention peut comprendre :

-un assemblage de la première feuille de verre (de préférence minéral), de l’intercalaire de feuilletage comportant au moins la couche intermédiaire adhésive et de la deuxième feuille de verre, en particulier la couche intermédiaire adhésive est un film PSA ou un film dit post adhésif en matière polymère partiellement photoréticulée avant assemblage ou un revêtement adhésif sur support polymère ou verre (ultrafin) formant la première couche additionnelle supérieure ou inférieure.

La fabrication du vitrage lumineux (feuilleté) selon l’invention peut comprendre :

-un assemblage de la première feuille de verre (de préférence minéral), de l’intercalaire de feuilletage comportant au moins la couche intermédiaire adhésive et de la deuxième feuille de verre, en particulier le procédé comporte avant assemblage le dépôt par voie liquide d’un adhésif réticulable de la couche intermédiaire adhésive (sur la deuxième et/ou première feuille de verre ou encore sur la première ou deuxième couche additionnelle supérieure ou inférieure) et de préférence le procédé comporte une photoréticulation de la couche intermédiaire adhésive, notamment par UV(A) .

L’assemblage désigne l’empilement des différents éléments.

Le feuilletage du vitrage lumineux selon l’invention peut comporter une opération qui permet la mise en contact adhésif de couche(s) adhésive(s) polymère réticulé (de l’intercalaire de feuilletage) selon l’invention avec les deuxième et troisième faces, par exemple au moins de la couche intermédiaire adhésive, et éventuellement première couche additionnelle adhésive inférieure et/ou supérieure, couche supplémentaire adhésive inférieure et/ou supérieure. Si la couche intermédiaire adhésive est de type PSA la mise en contact adhésif s’opère par simple mise en contact (avec l’une ou les deuxième et troisième faces ou avec l’une ou les premières couches additionnelles inférieure et/ou supérieure).

De préférence le feuilletage du vitrage lumineux selon l’invention comporte à minima un dégazage des éléments assemblés (déjà en contact adhésif ou en contact non adhésif) pour éviter le bullage et on applique une pression aux éléments assemblés.

Après assemblage, le feuilletage du vitrage lumineux selon l’invention peut impliquer ainsi par exemple un dégazage (étuve etc) et un autoclavage (pression positive).

Le feuilletage peut impliquer une étape de (photo)réticulation de couche(s) adhésive(s) polymère réticulé (couche intermédiaire adhésive, et éventuellement première couche additionnelle adhésive inférieure et/ou supérieure, couche supplémentaire adhésive inférieure et/ou supérieure), éventuellement déjà partiellement photoréticulé(es) avant l’assemblage, par exemple à l’aide d’une source UVA

Le cycle d’autoclave peut être à une température ambiante, à une température dans une gamme allant de 30-50°C à une pression dans une gamme allant de 2 à 5bars et pendant une durée d’au plus 1 h notamment d’au moins 15min.

Lorsque le vitrage lumineux selon l’invention comporte une couche adhésive thermoplastique, telle que PVB, le feuilletage du vitrage selon l’invention comporte une mise sous vide et une mise sous pression avec un chauffage, l’étape de feuilletage conduisant à la mise en contact adhésif de la couche adhésive thermoplastique avec la face de la couche attenant par exemple deuxième face (et de l’autre coté en contact avec couche intermédiaire adhésive ou première couche additionnelle supérieure).

La couche intermédiaire adhésive (ou toute autre couche adhésive polymère réticulé selon l’invention) peut être obtenue à partir d’un adhésif réticulable (par UV ou alors bi composant réticulable par réaction chimique) qui est déposé sur une surface.

Une étape de pré réticulation (UV ou avancement de la réaction chimique) est avantageuse afin de gélifier l’adhésif réticulable. Puis le vide est fait afin d’évacuer l’air emprisonné et terminer la réticulation afin d’obtenir une bonne adhésion.

En somme :

- dans le cas d’un intercalaire de feuilletage comportant un ou plusieurs films OCA et exempt film adhésif thermoplastique, le procédé de fabrication du vitrage lumineux selon l’invention peut comprendre un feuilletage par calandrage ou à l’aide d’une presse sous vide, suivi d’un traitement en autoclave (, pour éliminer les bulles d’air résiduelles et optimiser l’adhésion).

- dans le cas d’un intercalaire comportant au moins un film adhésif thermoplastique (en plus d’un film OCA voire d’un revêtement OCA), le procédé de fabrication du vitrage lumineux selon l’invention peut comprendre un feuilletage par un traitement en autoclave, par exemple à des températures de 110 à 160°C et sous une pression allant de 10 à 15 bars et même. préalablement au traitement en autoclave, l’air emprisonné entre les feuilles de verre et l’intercalaire de feuilletage est éliminé par calandrage ou par dépression.

D’autres détails et caractéristiques avantageuses de l’invention apparaitront à la lecture des exemples selon l’invention illustrés par les figures suivantes.

[Fig. 1] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile selon l’invention dans un premier mode de réalisation.

[Fig. 1 ’] représente une vue schématique de face du vitrage de la figure 1.

[Fig. 2] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un deuxième mode de réalisation.

[Fig. 2’] représente une vue schématique en coupe du vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile qui est un toit monté dans un véhicule.

[Fig. 3] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un troisième mode de réalisation.

[Fig. 3’] représente une vue schématique de face du vitrage de la figure 3.

[Fig. 4] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un quatrième mode de réalisation.

[Fig. 4’] représente une vue schématique de face du vitrage de la figure 4.

[Fig. 5] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un cinquième mode de réalisation.

[Fig. 5’] représente une vue schématique de face du vitrage de la figure 5.

[Fig. 6] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un sixième mode de réalisation.

[Fig. 7] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un septième mode de réalisation. [Fig. 7’] représente une vue schématique de face du vitrage de la figure 7.

[Fig. 8] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un huitième mode de réalisation.

[Fig. 9] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un neuvième mode de réalisation.

[Fig. 10] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un dixième mode de réalisation.

[Fig. 10’] représente une vue schématique de face du vitrage de la figure 10.

[Fig. 11] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un onzième mode de réalisation.

[Fig. 12] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un douzième mode de réalisation par injection de lumière périphérique.

[Fig. 12’] représente une vue schématique de face du vitrage de la figure 12. [Fig. 13] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un treizième mode de réalisation.

[Fig. 14] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un quatorzième mode de réalisation.

[Fig. 15] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un quinzième mode de réalisation.

[Fig. 16] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un seizième mode de réalisation.

On précise que par un souci de clarté les différents éléments des objets représentés ne sont pas nécessairement reproduits à l’échelle.

La figure 1 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 100 selon l’invention dans un premier mode de réalisation (par injection de lumière périphérique). La figure l ’ représente une vue schématique de face du vitrage 100 de la figure 1.

Il s’agit ici d’un vitrage feuilleté 100 qui est ici par exemple un toit de voiture, rectangulaire et bombé, qui comporte :

- une première feuille de verre 1 , formant ici feuille externe, par exemple rectangulaire (de dimensions 300X300 mm par exemple), avec une composition pour une fonction de contrôle solaire teintée (verre VENUS VG10 ou TSA 4+ commercialisée par la société Saint-Gobain Glass) ou encore un verre clair, première feuille 1 par exemple d’épaisseur égale à 2, 1 mm avec une première face principale 11 correspondant à la face F1 une deuxième face principale 12 coté intérieure dite F2 revêtue éventuellement d’un revêtement athermique, de contrôle solaire (si verre 1 clair ou extraclair) ou encore chauffant etc, et un chant (tranches longitudinales 10 et 10’), d’indice de réfraction nv par exemple d’au moins 1 ,5 dans le visible

- un intercalaire de feuilletage 3, polymère (transparent), mono ou multicouches (films etc)

- une deuxième feuille de verre 2, ici de même dimensions que le verre 1 , formant vitrage interne, côté habitacle, en verre ici minéral, présentant une troisième face principale 13 correspondant à la face F3 et une quatrième face principale 14 qui est la face F4, et un chant (tranches longitudinales 21 et 22 - d’épaisseur égale par exemple à 2,1 mm ou même plus mince, d’indice de réfraction n’v par exemple d’au moins 1 ,5 dans le visible.

La deuxième face 12 comporte une couche de masquage interne 7 formant un cadre de masquage par exemple un émail noir (déposé sur la deuxième face 12), délimitant un clair de vitre 16 (clair de jour) ici rectangulaire (cf figure 1 ’).

La deuxième feuille de verre 2 est de préférence silicosodocalcique, notamment clair ou extraclair comme verre Diamant commercialisée par la société Saint-Gobain Glass, n’v étant de l’ordre de 1 ,52 à 550nm ou le verre Optiwhite de 1 ,95mm. De préférence l’écart en valeur absolue entre n’v et nv est d’au plus 0,04 ou 0,02 ou même nul.

La deuxième feuille de verre 2 comporte éventuellement avec un empilement athermique à l’ITO 15 en quatrième face 14 ici F4.

L’intercalaire de feuilletage 3 s’étend par exemple jusqu’aux bords des verres 1 ,2.

Par exemple l’intercalaire de feuilletage et même le vitrage feuilleté présente un flou d’au plus 1 %.

Plus précisément dans une version compacte du vitrage selon l’invention, l’intercalaire de feuilletage comporte et même ici est constitué d’une couche intermédiaire adhésive 3 en matière polymère réticulé, d’épaisseur E0 d’au plus 2mm ou même 1 mm et d’au moins 200pm. Elle a un indice de réfraction nO dans le visible, avec nO-nv qui est d’au moins 0,04 et même d’au moins 0,1 dans le visible, et n0-n’v qui est d’au moins 0,04 et même d’au moins 0,1 dans le visible.

La couche intermédiaire adhésive 3 présente des première et deuxième tranches 30, 30’ ici longitudinales éventuellement décalées des tranches longitudinales 10, 10’ vers le centre du verre (donc en retrait)

Une source de lumière 4 est en couplage optique avec la couche intermédiaire adhésive 3 formant guide de lumière. Le rayon lumineux (après réfraction sur la tranche de couplage 30) se propage par réflexion totale interne au niveau de la deuxième face F2 et de la troisième face F3 dans la couche intermédiaire adhésive guide de lumière de par les choix de nO, nv et n’v.

En considérant n’v et nv de l’ordre de 1 ,52 on préfère nO d’au moins 1 ,56 et même 1 ,62 ou plus. Non seulement le vitrage est de conception simple de par le choix d’une seule couche intercalaire moins il y a moins de risque d’incompatibilité chimique entre différentes matières polymère intercalaire ou non adhésive.

La valeur minimale de E0 permet de faciliter l'injection la lumière et E0 est même d’au moins 0,4mm ou 0,8mm (pour faciliter encore l’injection). Pour renforcer la mécanique on peut augmenter encore E0. De préférence E0 est d’au plus 1 mm (si trop épais moins aisé à assembler).

La matière polymère réticulé de la couche intermédiaire adhésive 3, comporte un polymère choisi parmi les polymères à base de polyacrylate, notamment d’uréthane acrylate, ou à base d’époxy ou polyépoxydes, ou de polyfluorène avec fonction acrylate.

La matière polymère réticulé est par exemple à base de polyfluorène avec fonction acrylate ou à base d’époxy, et/ou à base de polymère, de préférence polyacrylate ou silicone acrylate ou uréthane acrylate, chargé de nanoparticules d’indice de réfraction d’au moins 1 ,8 voire au moins ou 2 ou 2,2 notamment d’oxydes métalliques (par exemple oxydes de titane) de préférence de taille d’au plus 300nm. Dans une première réalisation, ce peut être un dépôt d’adhésif photo réticulable sur l’une des faces F2 ou F3 (ou encore par remplissage dans une cavité entre F2 et F3) et une photo réticulation par UVA.

Dans un exemple de couche intermédiaire adhésive polymère réticulé sous forme de revêtement, on dépose une résine LIV réticulable monocomposant à base de polyfluorène à fonction acrylate notamment le produit dénommé-Shin-A SBPF-022 d’indice de réfraction nO égal à 1 ,60. Ce revêtement adhésif (ou l’une au moins des faces F2 ou F3) peut être texturé localement pour l’extraction de la lumière guidée (comme décrit ultérieurement)

Dans une deuxième réalisation, la couche intermédiaire adhésive 3 peut être un film polymère réticulé autoportant notamment choisi parmi :

- film sensible à la pression, de préférence avec acrylate, notamment à base de polyfluorène avec ladite fonction acrylate ou encore film à base de polyacrylate ou silicone acrylate ou uréthane acrylate éventuellement chargé desdites nanoparticules haut indice précitées

- ou un film dit post adhésif; de polymère partiellement réticulé avant assemblage; et de préférence photoréticulé, et même de préférence avec acrylate, notamment à base de polyfluorène avec ladite fonction acrylate ou à base de polyacrylate ou silicone acrylate ou uréthane acrylate ou encore film à base de polyacrylate éventuellement chargé desdites nanoparticules haut indice précitées.

Avec un film dit post adhésif, la mise en contact adhésif résulte de la poursuite de la photoréticulation. Avant la poursuite de la réticulation, le vitrage assemblé est mis sous vide pour un dégazage, puis mis en autoclave sous pression -pression positive 2-4 bars-par exemple et éventuellement à une température supérieure à l’ambiante.

En particulier le film sensible à la pression (PSA en anglais pour pressure sensitive adhesive) colle par contact après application d’une pression mécanique.

Ce film OCA (PSA ou post adhésif) peut être texturé localement pour l’extraction (film extracteur) comme décrit ultérieurement.

Lorsque la couche intermédiaire adhésive 3 est un film réticulé PSA., on a appliqué une pression par rouleau et puis mis en autoclave.

On peut utiliser un film partiellement photoréticulé par exemple à base d’acrylate et on assemble avec les verres. On termine la photo réticulation par UVA.

Des diodes électroluminescentes 4 s’étendent le long du bord longitudinal de couplage 30 de la couche intermédiaire 3. L’injection de lumière est périphérique et par la tranche de la couche intermédiaire adhésive 3. Il s’agit ici de diodes à émission frontale. Ainsi ces diodes 4 sont alignées sur un support PCB 5, par exemple une barrette en parallélépipède. Le support PCB 5 est espacé ou en contact avec le bord 30 de la couche intermédiaire adhésive 3 et/ou fixé par exemple par de la colle (ou un adhésif double face) au vitrage via la tranche 10 ou 21 ou au bord 21 et/ou même à la face F4. L’injection de lumière issue de la source de lumière dans la couche intermédiaire adhésive est ici par une tranche de la couche intermédiaire adhésive 3 ou en variante via une paroi d’un trou fermé de la couche intermédiaire adhésive 3 . La tranche 30 peut avoir encoche.

Alternativement la source de lumière peut être une ou des sources primaires (diodes etc) couplées directement à un guide, le long de la tranche de couplage 30, par exemple fibre optique extractrice avec zone de sortie de lumière (texturation de la fibre optique etc).

Le vitrage lumineux 100 peut avoir une pluralité de zones d’extraction 6 de la lumière guidée, notamment de géométrie donnée (rectangulaire, carré, rond ...).

Les moyens d’extraction de lumière sont par exemple :

- une texturation d’un élément dit texturé choisi parmi la couche intermédiaire adhésive, ou au moins l’une des premières couches supérieure et inférieure, notamment l’une au moins des premières couches additionnelles supérieure et inférieure ou l’une au moins des deuxième et troisième faces, ou encore un film extracteur inséré entre l’une des premières couches supérieure et inférieure, notamment l’une au moins des premières couches additionnelles supérieure et inférieure ou l’une au moins des deuxième et troisième faces, et la couche intermédiaire adhésive

- ou une couche diffusante comportant un liant et des particules diffusantes et/ou des pores, insérée entre l’une des premières couches supérieure ou inférieure et la couche intermédiaire adhésive.

Par exemple pour les moyens d’extraction de lumière, il s’agit ici d’une couche diffusante 6 (sérigraphiée par exemple un émail etc) sur la troisième face 13 F3 et même alternativement ou cumulativement sur la deuxième face 12 F2, couche de préférence dans le clair de vitre 16. Alternativement ce peut être un film extracteur local posé ou collé localement sur la troisième ou deuxième face (à reliefs ou avec couche diffusante ou diffusant en masse).

Les moyens d’extraction sont dans le clair de vue mais pourraient être périphériques, sous la couche de masquage interne 7 et visible de l’habitacle.

Par exemple la distance entre l’extraction 6 et les diodes 4 est d’au moins 10 ou 40mm. Par exemple l’extraction 6 occupe de 10 à 100% du clair de vitre 16. Comme montré en figure 1 ’, on peut avoir un ensemble de motifs diffusants 6 disjoints par exemple de forme rectangulaire. On peut prévoir plusieurs séries de diodes 4 (un bord, deux bords, trois bords, sur toute la périphérie) pilotées indépendamment et même de couleur différente. On peut choisir des diodes émettant en lumière blanche ou colorée pour un éclairage d’ambiance, de lecture... On peut choisir une lumière rouge pour de la signalisation éventuellement en alternance avec de la lumière verte. Le support de diodes 5 peut être collé à la tranche 30.

Par ailleurs, si nécessaire à des fins de protections, une couche dite de cadrage (non représentée) peut entourer le pourtour de la tranche la couche intermédiaire 3, de préférence couche adhésive thermoplastique ou polymère réticulé et en contact avec la couche intermédiaire 3 et en contact adhésif avec la troisième face et avec la deuxième face, notamment couche de cadrage décalée du clair de vitre. Si tel est le cas on peut préférer pour limiter les pertes que l’injection soit directement par la tranche de couplage sans réfraction dans la couche de cadrage. Pour ce faire la couche de cadrage 3 peut être localement absente (évidée) dans la zone de couplage. De préférence la face émettrice des diodes et la tranche de couplage 30 est d’au plus 5cm ou même 5mm ou même en contact adhésif ou non.

On peut avoir alternativement comme source de lumière un ensemble comportant une diode primaire et un guide ou une fibre optique avec zone(s) extractrice(s) en vis-à-vis du bord de couplage 30.

De préférence la deuxième feuille 2 et/ou toute autre couche étant incolore du côté de l’observateur de lumière extraite (intérieur dans l’habitacle ici, ou extérieur hors du véhicule) L’épaisseur entre première face et quatrième face est de préférence d’au plus 9mm ou 7mm, notamment pour ce véhicule routier.

Les bords latéraux avant et arrière 3’, 3” de la couche intermédiaire adhésive 3 peuvent être en retrait des bords latéraux avant 20 et arrière 20’ de la première ou deuxième feuille de verre.

Les bords longitudinaux 30,30’ de la couche intermédiaire adhésive 3 peuvent être en retrait des bords longitudinaux 10, 21 , 10’, 22 des première ou deuxième feuilles de verre.

De préférence la couche intermédiaire adhésive 3 occupe au moins 90%"de la surface principale du vitrage.

Alternativement au verre extraclair pour la deuxième feuille on peut utiliser un verre organique par exemple un PC et de préférence la première feuille de verre est alors trempé.

Le toit 100 peut former par exemple un toit panoramique lumineux fixe de véhicule automobile comme une voiture, monté par l’extérieur sur une carrosserie

Ce vitrage lumineux feuilleté 100 peut former alternativement un pare-brise à signalisation lumineuse interne (pictogramme etc) notamment d’aide à la conduite. La couche diffusante 6 (ou toute autre moyen d’extraction) forme par exemple un signal anti collisions notamment le long du bord longitudinal inférieur. Par exemple, la lumière s’allume (rouge) lorsqu’un véhicule de devant est trop proche.

Ce vitrage lumineux feuilleté 100 peut former alternativement une custode avant ou arrière ou encore un pare-brise avant à décor lumineux ou signalisation lumineuse externe. La couche diffusante 6 forme par exemple un répétiteur de clignotant ou un LOGO. Dans ces derniers cas, la deuxième feuille de verre claire (minérale de préférence) est le vitrage extérieur (quatrième face est la face F1 , troisième face est la face F2) et la première feuille de verre est le vitrage intérieur (teinté ou claire, incolore) avec la première face qui est la face F4, et la deuxième face qui est la face F3. La figure 2 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 200 dans un deuxième mode de réalisation (par injection de lumière périphérique ici via une tranche). La figure 2’ représente une vue schématique en coupe du vitrage feuilleté 200 lumineux de véhicule automobile qui est un toit monté dans un véhicule.

Ce vitrage 200 diffère d’abord du vitrage 100 en ce que sont ajoutées :

- entre la deuxième face 12 et la couche intermédiaire 3 une première couche additionnelle supérieure 31 a qui est par exemple un revêtement non adhésif déposé sur la deuxième face 12, par exemple de la silice poreuse sol gel, d’épaisseur de préférence d’au moins 400nm ou 800nm et d’indice de réfraction n1 avec n0-n1 qui est d’au moins 0,04 dans le visible voire d’au moins 0,1 ou d’au moins 0,15 ou 0,2 ou 0,25 et en particulier n1 <nv,

- entre la couche intermédiaire 3 et la troisième face 12 une première couche additionnelle inférieure 31 b qui est par exemple un revêtement non adhésif déposé sur la troisième face, par exemple de la silice poreuse sol gel, d’épaisseur de préférence d’au moins 400nm ou 800nm et d’indice de réfraction n’1 avec n0-n’1 qui est d’au moins 0,04 dans le visible voire d’au moins 0,1 ou d’au moins 0,15 ou 0,2 ou 0,25 et en particulier n1 <nv.

Grace à ces couches 31 a et 31 b on peut choisir une couche intermédiaire adhésive 3 avec nO plus bas que 1 ,56 (exemple de la figure 1 ). Par exemple si n1 est d’au plus 1 ,43 on choisit nO d’au plus 1 ,47, si n1 est d’au plus 1 ,4 on choisit nO d’au plus 1 ,44.

La couche intermédiaire adhésive 3 peut être à base d’acrylate par exemple notamment le produit dénommé UZ181A (indice de réfraction 1 ,47) de la société AKChemTeck, ou encore le produit dénommé UVEKOL S15 (indice de réfraction 1 ,44) de la société Allnex.

Dans un autre exemple de couche intermédiaire adhésive 3 sous forme de revêtement, on dépose une résine UV réticulable à base mercapto ester le produit dénommé-NOA 65 de la société Norland d’indice de réfraction égal à 1 ,524.

Comme film PSA à base d’acrylate, on peut citer le produit dénommé CS986 (indice de réfraction 1 ,47) de la société Nitto.

Ce vitrage 200 diffère aussi du vitrage 100 en ce que :

- les diodes 4 sont à émission latérale sous une partie 121 périphérique de la deuxième face 12 et masqué de l’extérieur par la couche de masquage interne 7, et même collé à la partie 121 par une colle 60 (ruban double face etc)

- la deuxième feuille de verre est éventuellement plus petite que la première feuille (bord 21 en retrait du bord 10)

- il est encapsulé par une encapsulation polymérique 8 notamment flush avec la première feuille 1 qui peut être troué (trou vers l’habitacle etc) pour démonter la source de lumière 4.

Le toit 200 peut former par exemple un toit panoramique lumineux fixe 200 de véhicule automobile comme une voiture, monté par l’extérieur sur la carrosserie 8’ via un adhésif 61 ’ comme montré en figure 2’. Il en est de même pour tous les autres exemples. La figure 3 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 300 dans un troisième mode de réalisation (par injection de lumière périphérique). La figure 3’ (par exemple un toit) représente une vue schématique de face du vitrage de la figure 3.

Ce vitrage 300 diffère du vitrage 100 en ce qu’on a inséré la source de lumière (diodes 4 à émission latérale ici et sur son support PCB 5) entre la deuxième face et troisième face. La face arrière du support 5 peut être plaquée ou collée sur la couche de masquage interne 7. On peut souhaiter avoir une couche de masquage intérieure 7’ périphérique, opaque, sur la quatrième face principale 14, notamment congruente ou de largeur inférieure à la largeur de la couche de masquage interne 7 et adjacente à l’éventuelle couche athermique 15.

On peut avoir alternativement (ou cumulativement) à une source de lumière linéaire de type barrette de diodes 4 une ou des sources de lumières 40 plus locales dans des trous périphériques 17 de la couche intermédiaire adhésive 3 par exemple le long du bord latéral arrière 20’ (ou avant) du vitrage.

Le support diodes 5 peut être en saillie de la tranche de verre 10 et/ou 21 en gardant les diodes en contact avec le guide 3 . Le contact peut être adhésif entre diodes (face émettrice, ou optique de collimation ou autre élément optique) et la couche guide OCA 3 ce qui permet une bon positionnement et maintien.

Alternativement le bord de couplage 30 est en retrait suffisant pour placer tout ou partie de la source de lumière (diodes et support de diodes).

On peut avoir aussi des moyens d’extraction 6’ entre la couche 3 et la deuxième face 12, (extraction de lumière pour l’intérieur ou l’extérieur suivant le vitrage).

Les moyens d’extraction 6 ou 6’ sont dans le clair de vue mais pourraient être périphériques, sous la couche de masquage interne dans une zone sans couche de masquage intérieur 7’.

Par exemple les moyens d’extraction 6 sont des bandes diffusantes 6 dans le clair de vue 16 ici.

La figure 4 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 400 dans un quatrième mode de réalisation (par injection de lumière périphérique). La figure 4’ représente une vue schématique de face du vitrage 400.

Ce vitrage 400 (par exemple un toit) diffère du vitrage précédent 300 en ce que les diodes 4 sont à émission frontale. Le support de diodes (la barrette de diodes) 5 peut être calé au moyen d’entretoises, d’espaceurs (non représentés) entre la deuxième face 12 et le support 5 et et/ou entre le support 5 et la troisième face 13. On a ajouté une autre source de lumière 4’ sur un autre support PCB 5’ le long du bord longitudinal 22 opposé au premier bord 21. On peut par exemple varier les couleurs ou les déclenchements on/off. Dans le cas où la couche de masquage interne 7 n’est pas suffisamment opaque pour masquer les diodes 4 on peut ajouter un élément opaque entre les diodes et la couche de masquage interne 7.

Le support diodes 5 (ou 5’) peut être en saillie de la tranche 10 et/ou 21 de verre en gardant les diodes en contact avec le guide 3. Le contact peut être adhésif entre diodes (face émettrice, ou optique de collimation ou autre élément optique) et couche guide OCA 3 ce qui permet une bon positionnement et maintien.

Par exemple les moyens d’extraction 6 sont des bandes diffusantes 6 dans le clair de vue 16 ici. La couche de masquage intérieure a été par exemple omise tout comme les moyens d’extraction sur la face F2 12.

Alternativement le bord de couplage 30 est en retrait suffisant pour placer tout ou partie de la source de lumière (diodes et support de diodes) entre les deuxième et troisième faces.

La figure 5 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 500 dans un cinquième mode de réalisation (par injection de lumière périphérique). La figure 5’ représente une vue schématique de face du vitrage 500.

Ce vitrage 500 (par exemple un toit) diffère du vitrage 100 en ce que le bord de couplage 30 est en retrait suffisant pour placer tout ou partie de la source de lumière (diodes 4 et support de diodes 5) entre les deuxième et troisième faces 12, 13.

En outre à des fins de protections, une couche dite de cadrage 90 entoure le pourtour de la tranche de la couche adhésive 3 formant guide est en contact adhésif avec la couche intermédiaire 3 et en contact adhésif avec la troisième face et avec la deuxième face.

La couche de cadrage 90 est de préférence en PVB.

Le bord interne de la couche de cadrage 90 est décalé du clair de vitre, sous la couche de masquage interne 7.

En outre la source de lumière (diodes et support sont logés dans un profilé 80 de section en U (ou en L), avec une base 80 et des retours 81 ,82 plaqués ou collés aux deuxième et troisième faces 12,13. Ici le module profilé et source de lumière 4, est lié à la couche de cadrage 90 si bien qu’entre le bord de couplage 30 et les diodes il y a une zone avec la couche de cadrage 90.

On peut préférer pour limiter les pertes que l’injection de lumière soit directement par la tranche de couplage sans réfraction dans la couche de cadrage 90. Pour ce faire la couche de cadrage 90 peut être localement évidée dans la zone de couplage.

La figure 6 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 600 dans un sixième mode de réalisation (par injection de lumière périphérique via la tranche de couplage 30). Ce vitrage 600 (par exemple un toit) diffère du vitrage 100 en ce que la source de lumière diodes 4 (à émission latérale) sur support de diodes 5 sont fixés via un collage 60 dans une zone périphérique 121 de la deuxième face 12, dépassante du bord 30.

Par exemple, le deuxième verre 2 est plus petit que le premier verre 1 ou a une encoche.

La figure 7 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 700 dans un septième mode de réalisation par injection de lumière traversant un verre. La figure T représente une vue schématique de face du vitrage de la figure 7.

Ce vitrage 700 (par exemple un toit) diffère ainsi du vitrage 100 par l’injection de lumière en particulier la localisation de la source de lumière 4. Le faisceau des diodes peut être incliné plutôt que perpendiculaire.

Des diodes 4 (ici à émission frontale) sur un support de diodes 5 sont en regard (ou décalés) de la quatrième face principale 14 et le couplage optique avec la couche 3 se fait via un élément de redirection de lumière pour le guidage, local comme un film optique redirecteur 9, faisant face à la couche de masquage interne 7.

Par exemple, c’est un film prismatique polymère (polyester dont PET, PC) avec une face texturée comportant des prismes de préférence réflecteurs 91 (prismes revêtus d’une couche réfléchissante, conforme, par exemple métallique) et une partie (face) plane 92 (opposée à la face texturée, film d’épaisseur de 100 à 300pm de préférence d’au plus 150pm. Le film prismatique 9 forme une bande longitudinale comme la source de lumière linéaire à diodes 4 le long d’un bord longitudinal 21 du toit par exemple. Ici les prismes sont orientés vers la deuxième face.

Le film prismatique 9 est ici tout ou partie au sein de la couche adhésive 3 formant guide, par exemple plus proche de la deuxième face que de la troisième face. Les prismes 91 peuvent être en saillie de la couche adhésive 3 formant guide et être en contact avec la couche de masquage interne 7 ou avec interposition d’une colle ou d’une autre couche. Le film prismatique réflecteur 9 peut être aussi en surface de la couche adhésive 3 formant guide, avec les prismes en contact avec la couche interne 7 ou avec interposition d’une colle ou d’une couche. Le film prismatique notamment réflecteur 9 peut être aussi en surface de la couche adhésive 3 formant guide, avec les prismes orientés vers la face F3 en contact avec la couche guide ,3 notamment avec la face plane 92 en contact avec la couche de masquage interne 7 avec interposition d’une colle ou d’une couche. Ce film prismatique 9 ici est d’épaisseur inférieure à l’épaisseur de la couche adhésive guide 3 qui est par exemple d’au plus 0,5mm ou 0,4mm et notamment d’au moins 100pm. C’est un film flexible donc courbé s’adaptant à la courbure du vitrage, par exemple un film plastique transparent avec une éventuelle couche réfléchissante sur les prismes ou un verre ultrafin avec une éventuelle couche réfléchissante sur les prismes. Le faisceau de la diode peut être incliné plutôt que perpendiculaire. Ce film prismatique 9 et/ou la source de lumière 4 est par exemple à au plus 100 mm du clair de vitre et/ou de préférence au moins 10 ou 20 mm.

La figure 8 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 800 dans un huitième mode de réalisation par injection de lumière traversant un verre

Ce vitrage 800 (par exemple un toit) diffère du vitrage précèdent 700 en ce que les prismes 91 , éventuellement réflecteurs, sont orientés vers la troisième face 13 au lieu de la deuxième face 12.

La face plane opposée aux prismes peut être espacée (séparée par une autre couche) ou collée ou en contact avec la couche interne de masquage 7.

Si nécessaire, la couche à base d’ITO a une épargne 15’ au droit de la source de lumière 4.

La figure 9 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 900 dans un neuvième mode de réalisation (par injection de lumière périphérique). Ce vitrage 900 (par exemple un toit) diffère d’abord du vitrage 100 en ce que sont ajoutées :

- entre la deuxième face 12 et la couche intermédiaire 3 une première couche additionnelle supérieure 31 qui une couche adhésive polymère, thermoplastique (PVB, EVA , TPU) ou en polymère réticulé (type OCA) notamment en film ou revêtement déposé sur la deuxième face, et d’indice de réfraction n1 avec n0-n1 qui est d’au moins 0,04 dans le visible voire d’au moins 0,1 ou d’au moins 0,15 ou 0,2 ou 0,25 et en particulier n1 <nv,

- entre la couche intermédiaire 3 et la troisième face 12 une première couche additionnelle inférieure 32 qui est une couche adhésive polymère, thermoplastique (PVB, EVA , TPU) ou en polymère réticulé (type OCA), notamment en film ou revêtement déposé sur la troisième face, d’indice de réfraction n’1 avec n0-n’1 qui est d’au moins 0,04 dans le visible voire d’au moins 0,1 ou d’au moins 0,15 ou 0,2 ou 0,25 et en particulier n1 <nv.

La première couche additionnelle supérieure 31 est d’au moins 1 pm (en particulier si revêtement) ou 30pm (en particulier si film OCA), et est de préférence submillimétrique.

La première couche additionnelle inférieure 32 est d’au moins 1 pm (en particulier si revêtement) ou 30pm (en particulier si film OCA), et est de préférence submillimétrique.

On peut adapter l’épaisseur de la première couche additionnelle supérieure et/ou inférieure pour une contribution mécanique.

Grace à ces couches 31 et 32 on peut choisir une couche intermédiaire adhésive 3 avec nO plus bas que 1 ,56 (cas de l’exemple 100). Par exemple si n1 est d’au plus 1 ,43 on choisit nO d’au plus 1 ,47, si n1 est d’au plus 1 ,4 on choisit nO d’au plus 1 ,44.

Pour former les revêtements OCA 31 , 32, on peut citer comme adhésif liquide réticulable bas indice de réfraction les résines suivantes : - à base d’uréthane acrylate par exemple de la société Norland, notamment le produit dénommé LOCA Norland NOA 1315 (indice de réfraction 1 ,315) qui est un uréthane acrylate aliphatique,

- à base de fluoro uréthane acrylate par exemple de la société Shin-A, notamment le produit dénommé SFA 335 (indice de réfraction 1 ,335-1 ,339) ou SFA 387 (indice de réfraction 1 ,385- 1 ,389),

- à base d’acrylate par exemple notamment le produit dénommé LIZ181A (indice de réfraction 1 ,47) de la société AKChemTeck, ou encore le produit dénommé UVEKOL S15 (indice de réfraction 1 ,44) de la société Allnex.

Comme film PSA à base d’acrylate, on peut citer le produit dénommé CS986 (indice de réfraction 1 ,47) de la société Nitto.

Comme film PSA à base de silicone (pour la première couche additionnelle inférieure et/ou supérieure de préférence car bas indice de réfraction), on peut citer le produit dénommé Opt Alpha Gel de la société Taica (indice de réfraction 1 ,41 ).

La couche intermédiaire adhésive 3 peut toujours être à base d’acrylate par exemple notamment le produit dénommé UZ181 A (indice de réfraction 1 ,47) de la société AKChemTeck, ou encore le produit dénommé UVEKOL S15 (indice de réfraction 1 ,44) de la société Allnex.

Dans un autre exemple de couche intermédiaire adhésive 3 sous forme de revêtement, on dépose une résine UV réticulable à base mercapto ester le produit dénommé-NOA 65 de la société Norland d’indice de réfraction égal à 1 ,524.

Pour la couche intermédiaire adhésive 3 on peut citer film PSA à base d’acrylate, on peut citer le produit dénommé CS986 (indice de réfraction 1 ,47) de la société Nitto.

On peut avoir comme configurations tri couches OCA notamment tous à base d’acrylate de préférence pour éviter des pollutions chimiques:

- revêtement 31/ film 3 /revêtement 32

- film 31/ revêtement 3 /revêtement 32

- revêtement 31/ revêtement 3 / film 32

- film 31/ revêtement 3 / film 32

- film 31/ film 3 / film 32.

On peut avoir comme configurations tri couches avec adhésif thermoplastiques voire OCA :

- revêtement OCA 31/ film 3 /PVB ou EVA 32

- film PVB 31/ film 3 / revêtement OCA 32

- film PVB 31/ film 3 / film PVB 32

- film PVB ou EVA 31/ film 3/ film EVA 32.

L’EVA a un indice de réfraction inférieur à celui du TPU on peut le préférer pour feuilleter à une feuille de verre notamment organique. Par ailleurs, si nécessaire, une couche dite de cadrage en PVB (non représentée) peut entourer le pourtour de la tranche de la couche intermédiaire adhésive. L’une ou les deux couches 31 et 32 peuvent être des couches PVB dépassantes des bord 30’, 30 de la couche 3 et même sans interface discernable avec la couche de cadrage entre ces bords dépassants des couches 31 et 32.

La première couche inférieure et/ou supérieure peut être une couche dépassante des bords de la couche 3 et même sans interface discernable avec la couche de cadrage Ce vitrage 900 diffère aussi du vitrage 100 en ce que :

- les diodes 4 sont à émission latérale sous une partie 121 périphérique de la deuxième face 12 et masqué de l’extérieur par la couche de masquage interne 7, et même collé à la partie 121 par une colle 60 (ruban double face etc)

- la deuxième feuille de verre 2 est éventuellement plus petite que la première feuille 1 (bord 21 en retrait du bord 10.

La figure 10 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 1000 dans un dixième mode de réalisation. La figure 10’ représente une vue schématique de face du vitrage de la figure 10.

Ce vitrage 1000 (par exemple un toit) diffère du vitrage précédent 900 en ce que les diodes 4 sont à émission frontale. Le support de diodes (la barrette de diodes) 5 peut être calé au moyen d’entretoises, d’espaceurs (non représentés) entre la deuxième face 12 et le support 5 et et/ou entre le support 5 et la troisième face 13. On a ajouté une autre source de lumière 4’ sur autre support PCB 5’ (ici en deux morceaux disjoints ou éventuellement reliés) le long du bord longitudinal 22 opposé au premier bord 21. On peut par exemple varier les couleurs ou les déclenchements on/off.

Dans le cas où la couche de masquage interne 7 n’est pas suffisamment opaque pour masquer les diodes 4 on peut ajouter un élément opaque entre les diodes et la couche de masquage interne 7.

Le support diodes 5 (ou 5’) peut être en saillie de la tranche 10 et/ou 21 de verre en gardant les diodes en contact avec le guide 3. Le contact peut être adhésif entre diodes (face émettrice, ou optique) et couche 3 formant guide.

On peut avoir alternativement (ou cumulativement) à une source de lumière linéaire de type barrette de diodes 4 des sources de lumières plus locales dans des trous périphériques 17 de la couche intermédiaire 3 par exemple le long du bord latéral avant 20 du vitrage.

La figure 11 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 1100 dans un onzième mode de réalisation

Ce vitrage 1100 (par exemple un toit) diffère du vitrage 1000 principalement en ce que : - le bord 30 de couplage est en retrait ménageant une gorge 41 , les diodes 4 et le support 5 logés dans un profilé en L avec une base 80, et un retour 81 dans la gorge 41

- une (première et ici seule) couche adhésive supplémentaire supérieure 33 est ajouté entre la deuxième face et la couche additionnelle supérieure 31 adhésive (thermoplastique ou OCA) comme précité ou même thermoplastique non adhésive par exemple pour un renfort mécanique, en particulier couche 33 qui est un film thermoplastique de PVB par exemple de 0,38 ou 0,76mm ou TPU ou encore un EVA (thermoplastique ou thermodurci).

La couche additionnelle supérieure 31 est par exemple un film thermoplastique (suffisamment bas indice, et par exemple d’au moins 30pm) par exemple formant film barrière entre couche OCA guide 3 et la couche adhésive supplémentaire supérieure 33 choisie PVB. Le film thermoplastique 31 peut avoir une autre fonctionnalité (extracteur, athermique etc)

La couche additionnelle supérieure 31 est par exemple une couche OCA comme déjà décrite et la couche adhésive supplémentaire supérieure 33 choisie PVB ou encore l’inverse si l’indice de réfraction du PVB est suffisament bas .

On peut avoir aussi des moyens d’extraction 6’ entre la couche 3 et la couche additionnelle supérieure 31 , extraction de lumière pour l’intérieur (ou l’extérieur pour d’autres vitrages).

Les moyens d’extraction 6 ou 6’ sont dans le clair de vue mais pourraient être périphériques, sous la couche de masquage interne dans une zone sans couche de masquage intérieur 7’. Cumulativement ou alternativement on peut ajouter une (première) couche adhésive supplémentaire inférieure entre la couche additionnelle inférieure 32 polymère (adhésive, OCA ou thermoplastique ou non adhésive, notamment film thermoplastique) et la troisième face 13 par exemple pour un renfort mécanique. En particulier la (première) couche adhésive supplémentaire inférieure est un film thermoplastique de PVB par exemple de 0,38 ou 0,76mm ou TPU ou encore un EVA (thermoplastique ou thermodurci). En particulier on choisit EVA si la deuxième feuille est un verre organique.

La figure 12 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 1200 dans un douzième mode de réalisation par injection de lumière périphérique. La figure 12’ représente une vue schématique de face du vitrage de la figure 12. Ce vitrage 1200 (par exemple un toit) diffère du vitrage 1000 en ce que le bord 30 de couplage est en retrait ménageant une gorge, les diodes 4 à émission latérale et le support 5 sont dans la gorge 41 .

Le bord 30 de couplage peut comporter une encoche pour insérer diodes et support.

La figure 13 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 1300 dans un treizième mode de réalisation par injection de lumière traversant un verre. Ce vitrage 1300 (par exemple un toit) diffère du vitrage 1000 par l’injection de lumière et la localisation de la source de lumière 4.

Des diodes 4 (ici à émission frontale) sur un support de diodes 5 sont en regard (ou décalés) de la quatrième face principale 14 et le couplage optique avec la couche 3 se fait via un élément de redirection de lumière pour le guidage, local comme un film optique redirecteur 9, faisant face à la couche de masquage interne 7.

Par exemple c’est un film prismatique polymère (polyester, PET par exemple, ou PC) avec des prismes de préférence réflecteurs 91 et une partie plane 92, film par exemple d’épaisseur de 100 à 300pm de préférence d’au plus 150pm. Le film prismatique 9 forme une bande longitudinale comme la source de lumière linéaire à diodes 4 le long d’un bord longitudinal 21 du toit par exemple. Le faisceau des diodes peut être incliné plutôt que perpendiculaire.

Le film prismatique 9 est ici en surface de la couche adhésive 3 formant guide.

Les prismes sont en saillie de la couche adhésive 3 formant guide et en contact avec la couche additionnelle supérieure 31 (OCA ou en variante adhésive thermoplastique). Sinon le film prismatique 9 est tout ou partie au sein de la couche adhésive 3 formant guide, par exemple plus proche de la deuxième face que de la troisième face.

Ce film prismatique 9 ici est d’épaisseur inférieure à l’épaisseur de la couche adhésive guide 3 et par exemple d’au plus 0,5mm ou 0,4mm. C’est un film flexible donc courbé s’adaptant à la courbure du vitrage, par exemple un film plastique transparent avec couche réfléchissante ou un verre ultrafin avec couche réfléchissante.

Ce film prismatique 9 et/ou la source de lumière 4 est par exemple à au plus 100 mm du clair de vitre et/ou de préférence au moins 10 ou 20 mm.

Dans le cas où la couche de masquage interne 7 n’est pas suffisamment opaque pour masquer les diodes 4 on ajoute un élément opaque 83 entre le film 9 et la couche de masquage interne 7.

On peut en variante orienter les prismes vers la couche guide OCA 3. En variante, le film prismatique est transparent et entre la couche inférieure 32 et la couche guide 3

La figure 14 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 1400 dans un quatorzième mode de réalisation.

Ce vitrage 1400 (par exemple un toit) diffère du vitrage précédent 1300 en ce qu’une première couche adhésive supplémentaire 33, polymère, est ajouté entre la deuxième face et la couche additionnelle supérieure 31 polymère. Par exemple la couche adhésive supplémentaire 33 fournit un renfort mécanique en particulier un film de PVB par exemple de 0,38 ou 0,76mm.

La couche additionnelle supérieure 31 peut être alors adhésive (OCA ou thermoplastique) ou un film thermoplastique (non adhésif). La couche additionnelle supérieure 31 peut être un film thermoplastique (suffisamment bas indice, et par exemple d’au moins 30pm) par exemple formant film barrière entre couche OCA guide 3 et première couche adhésive supplémentaire PVB 33. Le film thermoplastique 31 peut avoir une autre fonctionnalité (extracteur, athermique etc).

On peut avoir aussi des moyens d’extraction 6’ entre la couche 3 et la couche additionnelle supérieure 31 , extraction de lumière pour l’intérieur ou l’extérieur (suivant le type de vitrage). Les moyens d’extraction 6 ou 6’ sont dans le clair de vue mais pourraient être périphériques, sous la couche de masquage interne dans une zone sans couche de masquage intérieur 7’.

On peut en variante orienter les prismes vers la couche guide OCA 3. En variante, le film prismatique est transparent et entre la couche inférieure 32 et la couche guide 3.

La figure 15 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 1500 dans un quinzième mode de réalisation.

Ce vitrage 1500 (par exemple un toit) diffère d’abord du vitrage précédent 1400 par l’injection de lumière périphérique (comme le vitrage 900).

Ce vitrage 1500 diffère du vitrage précédent 1400 en ce qu’est ajouté entre la couche additionnelle inférieure 32 polymère et la troisième face 13, une première (et unique) couche adhésive supplémentaire inférieure 34, polymère. Par exemple la couche adhésive supplémentaire inférieure 34 fournit un renfort mécanique en particulier c’est un film de PVB par exemple de 0,38 ou 0,76mm ou EVA ou TPU.

La couche additionnelle inférieure 32 peut être alors adhésive (OCA ou thermoplastique) ou un film thermoplastique (non adhésif). La couche additionnelle inférieure 32 peut être un film thermoplastique (suffisamment bas indice, et par exemple d’au moins 30pm) par exemple formant film barrière entre couche OCA guide 3 et première couche adhésive supplémentaire 33 (PVB etc).

On a par exemple l’empilement suivant entre les faces 12 et 13 :

- PVB 33 / film thermoplastique (barrière, support de LOCA 3, athermique etc) ou film OCA (film PSA etc) 31/ film ou revêtement LOCA 3 / film thermoplastique 3 (barrière, support de LOCA 3) ou film OCA 32/ PVB 34

- PVB ou EVA ou TPU 33 / film thermoplastique (barrière, support de LOCA 3, athermique etc), ou film OCA (film PSA etc) 31/ film ou revêtement LOCA 3 / film thermoplastique (barrière, support de LOCA 3) ou film OCA 32/ EVA ou TPU 34 (si feuille 2 organique).

La figure 16 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 1600 dans un seizième mode de réalisation.

Ce vitrage 1500 (par exemple un toit) diffère du vitrage 900 en ce que sont ajoutées entre la couche additionnelle supérieure 31 et la deuxième face 12 dans cet ordre : - une première couche supplémentaire supérieure 33, polymère qui est adhésive, OCA (notamment film) ou thermoplastique, ou un film thermoplastique (non adhésif) comme un PET ou de verre (film non adhésif support de LOCA ou athermique, teinté, film barrière entre OCA et thermoplastique adhésif etc), notamment teintée,

- une deuxième couche adhésive supplémentaire supérieure 35 polymère, OCA ou thermoplastique (PVB etc) notamment teintée

Par exemple on a la séquence de couches suivante : PVB 35/ film thermoplastique (barrière ou athermique ou support de LOCA etc) tq PET 33/film ou revêtement OCA (éventuellement teinté) 31.

Et sont ajoutées entre la couche additionnelle inférieure 32 et la troisième face dans cet ordre :

- une première couche supplémentaire inférieure 34, polymère (adhésive, OCA ou thermoplastique, ou un film thermoplastique (non adhésif))

- une deuxième couche adhésive supplémentaire inférieure 36 polymère.

Par exemple on a la séquence suivante : film OCA (éventuellement teinté) 32/ film thermoplastique (barrière etc) tq PET 34/ PVB 36.

On pourrait avoir une structure dissymétrique avec trois couches 31 ,33,35 (adhésives) et deux couches 32 (éventuellement adhésive), 34 (adhésive) ou l’inverse : trois couches 32 (éventuellement adhésives), 34 (éventuellement adhésive), 36 (adhésive) et deux couches 31 ,33 (adhésive).

Dans tous les modes de réalisations illustrés :

- l’une au moins des couches supérieures 31 ,33, 35 peuvent être teintées

- et/ou la première feuille 1 être teintée et/ou claire avec un revêtement athermique (empilement à l’argent etc).

Les indices nv et n’v peuvent être distincts notamment n’v>nv (feuille plastique etc) on peut bien sur avoir aussi n’1 et n1 distincts. En particulier si n’v est assez élevé on peut avoir une couche additionnelle supérieure OCA et pas de couche additionnelle inférieure (n’v=n’1 ), la réflexion totale interne étant assuré par la deuxième feuille.

Lorsque le support de diodes (la barrette de diodes) 5 est entre deuxième et troisième face il peut être monté en force et/ou calé au moyen d’entretoises, d’espaceurs entre la deuxième face 12 et le support 5 ou un profilé logeant le support et/ou entre la troisième face 13 et le support 5 ou un profilé logeant le support.

La deuxième feuille de verre (intérieur) peut être en verre organique par exemple PC, PMMA.