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Title:
LIGHT-EMITTING GLAZING FOR A VEHICLE, AND VEHICLE COMPRISING SUCH LIGHT-EMITTING GLAZING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/003498
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to light-emitting laminated glazing (100) for a vehicle, comprising, between the two sheets of glass (1, 2), an intermediate layer (3) forming a light guide surrounded by layers (31, 32) which have a lower refractive index and at least one of which is adhesive and is made of a cross-linked polymer.

Inventors:
MAILLAUD LAURENT (FR)
DAVIS CLAIRE (FR)
Application Number:
PCT/FR2023/050973
Publication Date:
January 04, 2024
Filing Date:
June 27, 2023
Export Citation:
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Assignee:
SAINT GOBAIN (FR)
International Classes:
B32B7/023; B32B7/12; B32B17/10
Domestic Patent References:
WO2005054915A12005-06-16
WO2014009630A12014-01-16
WO2005054915A12005-06-16
WO2013167832A12013-11-14
WO2010049638A12010-05-06
Foreign References:
EP3858611A12021-08-04
Attorney, Agent or Firm:
SAINT-GOBAIN RECHERCHE (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Vitrage lumineux de véhicule notamment routier (100 à 1300) comprenant un vitrage feuilleté, de préférence bombé, comportant :

- une première feuille (1 ), en verre minéral ou organique, avec une première face principale (11 ) et une deuxième face principale (12)

- une deuxième feuille (2), en verre minéral ou organique, avec une troisième face principale (13) et une quatrième face principale (14),

- un intercalaire de feuilletage polymère (31 à 36),

- une première couche supérieure (31 ) avec un indice de réfraction n1 dans le visible,

- une première couche inférieure (32) avec un indice de réfraction n’1 dans le visible,

- entre les premières couches inférieure et supérieure, et en contact avec, une couche intermédiaire (3) avec un indice de réfraction nO dans le visible, avec n0-n1 qui est d’au moins 0,04 dans le visible, et n0-n’1 qui est d’au moins 0,04 dans le visible, la première couche supérieure étant entre la deuxième face et la couche intermédiaire la première couche inférieure étant entre la couche intermédiaire et la troisième face

- une source de lumière (4) en couplage optique avec la couche intermédiaire formant guide de lumière,

- des moyens d’extraction de lumière (6, 6’), lumière guidée dans la couche intermédiaire, la couche intermédiaire est un film thermoplastique ou de verre ou un film adhésif thermoplastique, faisant partie de l’intercalaire de feuilletage, la couche intermédiaire est d’épaisseur E0 d’au plus 2mm et d’au moins 200pm, caractérisé en ce que l’une au moins des premières couches inférieure et supérieure (31 , 32) est adhésive et en matière polymère réticulé, faisant partie de l’intercalaire de feuilletage.

2. Vitrage lumineux de véhicule selon la revendication précédente caractérisé en ce que la couche intermédiaire (3) est un film thermoplastique ou de verre.

3. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que l’autre des premières couches inférieure ou supérieure (31 , 32) est adhésive, en polymère réticulé de préférence ou thermoplastique, faisant partie de l’intercalaire de feuilletage notamment premières couches inférieure ou supérieure à base du même polymère.

4. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que les premières couches adhésives inférieures et supérieure (31 , 32) sont des couches polymère réticulé, notamment à base du même polymère, n1 et n’1 est d’au plus 1 ,48 et même d’au plus 1 ,4 et de préférence l’écart en valeur absolue entre n’1 et n1 est d’au plus 0,04, la couche intermédiaire est de préférence un film thermoplastique ou du verre avec nO d’au moins 1 ,5 et même d’au moins 1 ,52.

5. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que la première couche supérieure et/ou inférieure (31 , 32) est adhésive en matière polymère réticulé, la matière polymère réticulé est choisie parmi les polymères à base de polyacrylate, notamment d’uréthane acrylate ou de fluoro uréthane acrylate ou de fluoro-silicone acrylate, de polysiloxanes, de silicone, notamment de polydiméthylsiloxane, de polymère époxy ou de polyépoxydes, de polyuréthane, d’acétate de polyvinyle, de polyester et en particulier la matière polymère réticulé de la première couche supérieure et/ou inférieure est choisie parmi un polymère à base d’acrylate, notamment d’uréthane acrylate ou de silicone acrylate ou à base de silicone, et le polymère ayant en outre une fonction fluorée.

6. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que la première couche adhésive inférieure et/ou supérieure (31 , 32) est un film polymère réticulé autoportant notamment choisi parmi :

- film sensible à la pression, de préférence avec acrylate, notamment à base de polyacrylate ou silicone acrylate ou uréthane acrylate, la matière polymère réticulé ayant en outre un polymère avec de préférence une fonction fluorée

- ou un film dit post adhésif de polymère partiellement photoréticulé avant assemblage, et photoréticulé, et de préférence avec acrylate, notamment à base de polyacrylate ou silicone acrylate ou uréthane acrylate, la matière polymère réticulé ayant en outre un polymère avec de préférence une fonction fluorée.

7. Vitrage lumineux de véhicule notamment routier selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que la première couche adhésive inférieure et/ou la première couche adhésive supérieure est un revêtement adhésif polymère réticulé qui est sur la couche intermédiaire notamment qui est un film thermoplastique ou de verre ou sur un support notamment film thermoplastique.

8. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comprend entre la deuxième face et la première couche supérieure, de préférence adhésive, une couche adhésive supplémentaire supérieure qui est un film adhésif thermoplastique notamment teinté et en contact avec la deuxième face nue ou revêtue d’un revêtement fonctionnel, de préférence électroconducteur, en particulier chauffant ou athermique.

9. Vitrage lumineux de véhicule notamment routier selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comprend entre la deuxième face et la troisième face l’empilement suivant au choix:

- (premier feuillet PVB ou EVA)/première couche supérieure adhésive polymère réticulé/couche intermédiaire qui est film thermoplastique ou de verre/ première couche inférieure adhésive polymère réticulé / (PVB ou EVA ou TPU) - (premier feuillet PVB ou EVA)/première couche supérieure adhésive polymère réticulé/couche intermédiaire qui est film thermoplastique ou de verre/ première couche inférieure adhésive / (PVB ou EVA ou TPU)

- (premier feuillet PVB ou EVA)/première couche supérieure adhésive polymère réticulé /couche intermédiaire qui est film thermoplastique ou de verre/ première couche inférieure / (PVB ou EVA ou TPU) notamment PVB)/première couche supérieure adhésive polymère réticulé /couche intermédiaire qui est film de verre/ première couche inférieure silice notamment poreuse / (deuxième feuillet PVB ou EVA ou TPU),

- (premier feuillet PVB ou EVA)/première couche supérieure adhésive /couche intermédiaire qui est film thermoplastique ou de verre/ première couche inférieure adhésive polymère réticulé / (deuxième feuillet PVB ou EVA ou TPU),

- (premier feuillet PVB ou EVA)/première couche supérieure /couche intermédiaire qui est film thermoplastique ou de verre/ première couche inférieure adhésive polymère réticulé / (deuxième feuillet PVB ou EVA ou TPU), notamment (premier feuillet PVB/EVA)/ première couche supérieure silice notamment poreuse /couche intermédiaire qui est film de verre/ première couche inférieure adhésive polymère réticulé / (deuxième feuillet PVB ou EVA ou TPU), et de préférence la première couche supérieure et/ou la première couche inférieure est un film adhésif notamment PSA.

10. Vitrage lumineux de véhicule notamment routier selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce qu’entre la couche intermédiaire et la troisième face, le vitrage est exempt de couche adhésive thermoplastique et/ou entre la couche intermédiaire et la deuxième face le vitrage est exempt de couche adhésive thermoplastique.

11. Vitrage lumineux de véhicule notamment routier selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que la première feuille est teintée et/ou la première couche supérieure est teintée et/ou une couche adhésive supplémentaire supérieure est teintée, et en ce que de préférence la deuxième feuille de verre est incolore et/ou la première couche inférieure est incolore.

12. Vitrage lumineux de véhicule selon la revendication 1 caractérisé en ce que la première couche supérieure est adhésive en matière polymère réticulé et la première couche inférieure est un film polymère thermoplastique d’épaisseur submillimétrique ou un revêtement, notamment de silice éventuellement poreuse, la première couche inférieure est en contact avec la couche intermédiaire qui est ledit film adhésif thermoplastique et avec une couche supplémentaire adhésive inférieure adhésive, polymère réticulé ou thermoplastique, sur la troisième face ou en ce que la première couche inférieure est adhésive en matière polymère réticulé et la première couche supérieure est un film polymère thermoplastique d’épaisseur submillimétrique ou un revêtement, notamment de silice éventuellement poreuse, la première couche supérieure est en contact avec la couche intermédiaire qui est ledit film adhésif thermoplastique et avec une couche supplémentaire adhésive supérieure adhésive, polymère réticulé ou thermoplastique, sur la deuxième face.

13. Vitrage lumineux de véhicule selon la revendication précédente caractérisé en ce que la première couche supérieure est un film thermoplastique éventuellement fluropolymère, d’épaisseur d’au moins 30pm et submillimétrique, lié à la deuxième face par au moins une couche adhésive, supplémentaire, supérieure en matière polymère réticulé ou thermoplastique ou deux couches adhésives supérieures, une première en matière polymère réticulé et une deuxième en matière polymère thermoplastique lié à la deuxième face, de préférence film thermoplastique choisi parmi :

- film localement diffusant notamment texturé coté couche intermédiaire

- film fonctionnel : athermique ou chauffant, comportant un revêtement électroconducteur , bas émissif , chauffant, revêtement électroconducteur côté deuxième face

- film teinté.

14. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce qu’au moins un film optique est entre la couche intermédiaire et l’une des premières couches supérieure ou inférieure, notamment couche adhésive polymère réticulé, et même film optique en contact avec la couche intermédiaire, et en ce que le film optique, notamment polymère, est choisi parmi :

- film dit extracteur, formant moyen d’extraction de lumière guidée

- et/ou film redirecteur, local, en particulier un film prismatique réflecteur notamment entre la couche intermédiaire et la première couche supérieure ou film prismatique transparent de préférence entre première couche inférieure et la couche intermédiaire, formant moyens de redirection de lumière dans la couche intermédiaire issue d’une source de lumière (4) coté quatrième face voire décalée du vitrage.

15. Vitrage lumineux de véhicule notamment routier selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que les moyens d’extraction de lumière (6, 6’) comprennent :

- une texturation d’un élément dit texturé choisi parmi la couche intermédiaire, ou au moins l’une des premières couches supérieure ou inférieure, de préférence couche adhésive notamment polymère réticulé, ou encore un film extracteur inséré entre l’une au moins des premières couches supérieure et inférieure, de préférence couche adhésive notamment polymère réticulé, et la couche intermédiaire

- ou une couche diffusante comportant un liant et des particules diffusantes et/ou des pores, insérée entre l’une au moins des premières couches supérieure et inférieure et la couche intermédiaire

- une zone locale diffusante de la couche intermédiaire comportant des particules diffusantes et/ou des pores, notamment gravure laser d’un film de verre.

16. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce une injection de lumière issue de la source de lumière dans la couche intermédiaire, notamment film thermoplastique ou de verre, de préférence source de lumière comportant un ensemble de diodes électroluminescentes (4) sur un support de diodes (5), est :

1 ) par une tranche de la couche intermédiaire ou une paroi délimitant un trou fermé de la couche intermédiaire, la source de lumière étant de préférence sous la deuxième face et même entre la deuxième face et la troisième face,

2) ou par un élément de redirection de lumière (9), local comme un film optique redirecteur, en particulier un film prismatique réflecteur notamment entre la couche intermédiaire adhésive et la première couche supérieure ou film prismatique transparent de préférence entre première couche inférieure et la couche intermédiaire, la source de lumière étant alors en regard ou décalée de la quatrième face principale, notamment source de lumière et élément de redirection de lumière décalés d’un clair de vitre.

17. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que la source de lumière comporte un ensemble de diodes (4) sur un support de diodes (5), notamment support de diodes tout ou partie entre les deuxième et troisième faces, support de diodes de préférence courbé et/ou dépassant de la tranche du vitrage.

18. Vitrage lumineux de véhicule selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce qu’une couche dite de cadrage entoure le pourtour de la tranche de couche intermédiaire et/ou des premières couches inférieure et supérieure de préférence adhésives polymère réticulé, de préférence couche de cadrage qui est adhésive thermoplastique ou polymère réticulé et en contact avec la couche intermédiaire et/ou avec la ou les premières couches inférieure et supérieure et même éventuellement est en contact adhésif avec la troisième face et même avec la deuxième face, notamment couche de cadrage décalée d’un clair de vitre.

19. Vitrage lumineux de véhicule automobile selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce qu’il comprend une couche de masquage interne, périphérique, opaque, entre la troisième face et la deuxième face, et même couvrant le pourtour de la couche intermédiaire, notamment en contact avec la deuxième face principale, notamment définissant un clair de vitre et en ce qu’il comprend éventuellement en particulier lorsque la deuxième feuille est un vitrage intérieur, une couche de masquage intérieure, périphérique, opaque, sur la quatrième face principale, notamment congruente ou de largeur inférieure à la largeur de la couche de masquage interne.

20. Vitrage lumineux de véhicule notamment routier selon l’une des revendications précédentes caractérisé en ce que la première feuille est la feuille externe en particulier, le vitrage est choisi parmi un toit, un pare-brise, une vitre latérale, ou en ce que la première feuille est la feuille interne en particulier, le vitrage est choisi parmi un pare-brise, une vitre latérale une lunette arrière, un vitrage de porte arrière, en particulier la feuille externe est en verre minéral.

21. Véhicule notamment routier incorporant au moins un vitrage lumineux selon l’une des revendications précédentes.

22. Procédé de fabrication du vitrage lumineux de véhicule notamment routier selon l’une des revendications 1 à 20 comportant un assemblage de la première feuille de verre, la première couche inférieure, la couche intermédiaire, la première couche supérieure et la deuxième feuille de verre, et la première couche inférieure et/ou supérieure est un film PSA ou un film dit post adhésif en matière polymère partiellement (photo)réticulée avant assemblage ou est un revêtement sur un support polymère ou verre notamment formant ladite couche intermédiaire.

23. Procédé de fabrication du vitrage lumineux de véhicule notamment routier selon l’une des revendications 1 à 20 comportant un assemblage de la première feuille de verre, la première couche inférieure, la couche intermédiaire, la première couche supérieure et la deuxième feuille de verre, le procédé comporte avant assemblage le dépôt par voie liquide d’un adhésif réticulable, notamment photoréticulable, de la première couche adhésive, inférieure et/ou supérieure.

Description:
DESCRIPTION

TITRE : VITRAGE LUMINEUX DE VEHICULE, ET SA FABRICATION, VEHICULE AVEC UN TEL VITRAGE LUMINEUX

La présente invention est relative à un vitrage lumineux, pour véhicule, notamment un vitrage de véhicule routier à diodes électroluminescentes.

Les diodes électroluminescentes ou DEL (LED en anglais) assurent depuis quelques années l'éclairage de dispositifs de signalisation (feux de signalisation,..), de clignotants ou feux de position de véhicules automobiles. L'intérêt des diodes est leur longue durée de vie, leur efficacité lumineuse, leur robustesse, leur faible consommation énergétique et leur compacité, rendant les appareillages les employant davantage pérennes, et nécessitant un entretien réduit. Plus récemment, les diodes électroluminescentes ont été utilisées pour les toits automobiles, notamment des toits feuilletés panoramiques à éclairage par diodes électroluminescentes. La lumière émise par les diodes est introduite par la tranche dans le vitrage intérieur formant guide, la lumière étant extraite du vitrage par une couche diffusante sur le vitrage.

Le document W02005054915 propose, dans son deuxième exemple, un vitrage de voiture lumineux qui comprend deux feuilles de verres et entre les deuxième et troisième faces internes une couche centrale polymère intercalaire, en poly(butyral de vinyle) dit PVB ou copolymère d’éthylène et d’acétate de vinyle dit EVA, qui est entre deux couches de plus bas indice de réfraction que la couche centrale qui sont en particulier MgF2 ou téflon. Des centres de diffusion pour l’extraction de lumière sont sur la couche centrale intercalaire.

La présente invention a cherché à mettre au point un vitrage lumineux de véhicule alternatif en particulier robuste et performant optiquement.

A cet effet, la présente invention a pour objet un vitrage lumineux de véhicule notamment routier (voiture, camion, transport en commun: bus, car etc) ou ferroviaire (train, métro, tramway), de préférence bombé, en particulier un pare-brise, ou encore une lunette arrière, voire un vitrage latéral, de préférence un toit, comprenant un vitrage feuilleté (bombé) - transparent au moins dans un clair de vitre- comportant :

- une première feuille (courbée, bombée, transparente), en verre minéral ou organique, éventuellement teintée et même surteintée, notamment gris ou vert, avec une première face principale et une deuxième face principale -nue ou revêtue avec un revêtement fonctionnel (transparent) notamment d’au plus 200nm-, (notamment première face orientée vers l’extérieur du véhicule et même étant la face extérieure, souvent dite face F1 et la deuxième face étant la face F2) ou encore première feuille destinée à être la feuille intérieure, première feuille par exemple d’indice de réfraction (nv) d’au moins 1 ,5 dans le visible

- une deuxième feuille (courbée, bombée, transparente), en verre minéral ou organique, de préférence clair ou extraclair (incolore), avec une troisième face principale nue voire revêtue avec un revêtement fonctionnel (transparent) d’au plus 200nm et une quatrième face principale (nue voire revêtue avec un revêtement fonctionnel (transparent) d’au plus 200nm,) deuxième feuille notamment destinée à être la feuille intérieure, (notamment troisième face orientée vers l’intérieur souvent dite face F3 du véhicule et quatrième face vers l’habitacle dite face F4), ou encore deuxième feuille destinée à être la feuille extérieure, par exemple deuxième feuille d’indice de réfraction (n’v) d’au moins 1 ,5 dans le visible,

- un intercalaire de feuilletage polymère (transparent), notamment multicouches adhésives (par exemple 2, 3, 4, 5 couches et même films), comportant une partie supérieure (mono ou multicouches par exemple 1 ou 2 ou 3 couches adhésives en particulier même films adhésifs) et une partie inférieure (mono ou multicouches par exemple 1 ou 2 ou 3 couches adhésives et en particulier films adhésifs), en contact adhésif avec la troisième face (nue ou déjà revêtue),

- une première couche supérieure avec un indice de réfraction n1 dans le visible, de préférence faisant partie de l’intercalaire de feuilletage (de la partie supérieure)

- une première couche inférieure avec un indice de réfraction n’1 dans le visible, de préférence faisant partie de l’intercalaire de feuilletage (de la partie inférieure)

- entre les première couches inférieure et supérieure, et en contact avec, une couche intermédiaire avec un indice de réfraction nO dans le visible, avec n0-n1 qui est d’au moins 0,04 dans le visible voire d’au moins 0,1 ou d’au moins 0,15 ou 0,2 ou 0,25, et n0-n’1 qui est d’au moins 0,04 dans le visible voire d’au moins 0,1 ou d’au moins 0,15 ou 0,2 ou 0,25, la première couche supérieure étant entre la deuxième face et la couche intermédiaire la première couche inférieure étant entre la couche intermédiaire et la troisième face l’une au moins (de préférence les deux) des premières couches inférieure ou supérieure est adhésive est en matière polymère réticulé, faisant partie de l’intercalaire de feuilletage

- une source de lumière (dans le visible) en couplage optique avec la couche intermédiaire formant guide de lumière (de préférence guide de lumière monocouche et même film), en particulier couche intermédiaire claire ou même extraclaire

- des moyens d’extraction de lumière, lumière guidée dans la couche intermédiaire.

Selon l’invention, la couche intermédiaire est d’épaisseur E0 d’au plus 2mm (et même au plus 1 mm) et d’au moins 200pm ou même 400pm. La couche intermédiaire est (de préférence) un film thermoplastique (non adhésif au verre, par exemple polyester, polycarbonate) ou de verre (notamment verre ultrafin ou UTG ou ultrathin glass en anglais) voire est un film adhésif thermoplastique, faisant partie de l’intercalaire de feuilletage (partie intermédiaire).

L’invention réside dans le choix d’au moins une première couche adhésive en matière polymère réticulé pour favoriser le guidage. Il n’est plus nécessaire que le guide soit le feuillet intercalaire thermoplastique comme dans l’art antérieur. De préférence, c’est un film de verre ou un film thermoplastique non adhésif dont on peut choisir nO en fonction de n1 et n’1 ou vice versa.

La première couche supérieure peut isoler optiquement efficacement la couche intermédiaire de la première feuille en particulier (sur)teintée - et/ou d’une partie éventuellement teintée d’intercalaire de feuilletage et/ou de tout élément (teinté ou absorbant ou qui serait perturbé par de la lumière ou perturberait le guidage de la lumière).

La première couche inférieure peut isoler optiquement efficacement la couche intermédiaire de la deuxième feuille et/ou de tout élément qui serait perturbé par de la lumière ou perturberait le guidage de la lumière.

Pour favoriser le guidage :

-de préférence la première couche supérieure (notamment adhésive, et même polymère réticulé) est d’épaisseur d’au moins 500nm mieux d’au moins 800nm ; avantageusement la première couche supérieure est même d’au moins 1 pm (en particulier si revêtement notamment polymère réticulé) ou 30pm (en particulier si film notamment polymère réticulé), et est de préférence submillimétrique.

-et/ou de préférence la première couche inférieure (notamment adhésive, et même polymère réticulé) est d’épaisseur d’au moins 500nm mieux d’au moins 800nm ; avantageusement la première couche inférieure est même d’au moins 1 pm (en particulier si revêtement notamment polymère réticulé) ou 30pm (en particulier si film notamment polymère réticulé) et est de préférence submillimétrique.

On peut adapter (augmenter) l’épaisseur de la première couche supérieure et/ou inférieure pour une contribution mécanique.

La première couche supérieure et/ou inférieure est une colle optique (OCA pour optically clear adhésive en anglais, LOCA si par voie liquide formant alors un revêtement) d’indice n1 ou n’1 ad hoc. L’avantage de la colle optique est sa transparence, son faible flou et de pouvoir choisir à façon son épaisseur et son indice de réfraction n1 ou n’1 le plus bas possible.

En particulier pour la première couche supérieure, n1 est inférieur à l’indice de réfraction de la couche adjacente (transparente, teintée ou claire, incolore) en contact avec elle à l’opposé de la couche intermédiaire, couche adjacente choisie parmi: couche adhésive (supérieure) polymère réticulée (film adhésif thermoplastique (PVB etc), film thermoplastique, ou la première feuille de verre de préférence minéral (souvent d’indice de réfraction d’environ 1 ,51 à 1 ,53) ou organique (polycarbonate PC ou poly(méthacrylate de méthyle) PMMA)..

De préférence au moins l’une des première et deuxième feuilles de verre destinée à être le vitrage extérieur est en verre minéral, en particulier la première feuille (notamment teintée) pour un toit ou la deuxième feuille (notamment claire) pour une lunette, la première ou la deuxième feuille pour un parebrise, un vitrage latéral (avant ou arrière, custode comprise).

L’épaisseur de couche(s) entre deuxième face et troisième face est de préférence d’au plus 1 ,1 mm ou 0,9mm et en particulier l’épaisseur d’intercalaire de feuilletage (d’une ou plusieurs couches adhésives thermoplastique et/ou polymère réticulé) étant d’au plus 1 ,1 mm ou 0,9mm, de préférence le verre et/ou toute autre couche est incolore du côté de l’observateur de lumière extraite (intérieur dans l’habitacle, ou extérieur hors du véhicule). L’épaisseur entre première face et quatrième face est de préférence d’au plus 9mm ou 7mm, notamment pour un véhicule routier.

La couche intermédiaire n’absorbe pas significativement la lumière de la source. En particulier la couche intermédiaire est de préférence claire, extraclaire.

De préférence, la deuxième feuille de verre et/ou toute couche inférieure qui est entre les moyens d’extraction de lumière et l’observateur de lumière extraite est claire, incolore (intérieur dans l’habitacle, ou extérieur hors du véhicule) plutôt que teintée (et même surteintée). On préfère éviter toute couche absorbant significativement la lumière extraite (mono ou polychromatique).

Inversement, la première feuille et/ou une ou plusieurs couches supérieures peuvent être teintées (en particulier surteintées).

Par simplicité, les premières couches supérieure et inférieure sont de même matière (et même de même teinté) et/ou de même épaisseur. L’une et/ou l’autre des couches supérieure et inférieure peuvent être alignées ou dépasser des bords de la couche intermédiaire (sur tout ou partie du pourtour).

Dans la présente invention, l’expression polymère réticulé concerne la famille des polymères thermodurcissables (autrement dit thermodurcis) au sens large (tout type de réticulation).

En particulier pour la première couche inférieure, n’1 est inférieur à l’indice de réfraction d’une couche inférieure (transparente, de préférence claire, incolore à (sur)teintée) en contact avec elle à l’opposé de la couche intermédiaire choisie parmi : couche adhésive (inférieure) polymère réticulée, film adhésif thermoplastique (PVB ou EVA ou thermoplastique polyuréthane (dit TPU) surtout si deuxième feuille en verre organique tel que PC ou PMMA), film thermoplastique ou la deuxième feuille de verre minéral (d’indice de réfraction d’environ 1 ,51 à 1 ,53) ou organique (PC ou PMMA).

En général, le PVB est d’indice de réfraction de 1 ,48, le PC est d’indice de réfraction d’environ 1 ,56 à 1 ,59 ou le PMMA est d’indice de réfraction d’environ 1 ,47 à 1 ,49.

La source de lumière (périphérique, de préférence décalée du clair de vitre) peut être démontable, ajoutée, vendue séparément ou en kit. Naturellement, la couche intermédiaire est un guide de lumière opérationnel une fois leur montage de la source de lumière.

La couche intermédiaire a une épaisseur EO suffisante pour favoriser l’injection de lumière, le guidage et est limitée pour éviter surépaisseur complexifiant l’assemblage. On préfère un film autoportant à un revêtement par voie liquide sur un support.

La couche intermédiaire est de préférence monocouche, et même est un film par simplicité.

La couche intermédiaire est si nécessaire multicouche comportant des couches de guidage toutes d’indice(s) de réfraction supérieur à n1 et n’1. La couche de guidage supérieure en contact avec la première couche supérieure présente un indice de réfraction nOa avec n0a-n1 qui est d’au moins 0,04 dans le visible, et n0a-n’1 qui est d’au moins 0,04 dans le visible. La couche de guidage inférieure en contact avec la première couche inférieure présente un indice de réfraction nOb avec n0b-n1 qui est d’au moins 0,04 dans le visible, et n0b-n’1 qui est d’au moins 0,04 dans le visible.

On préfère que l’écart entre indices de réfraction entre couches de guidage formant la couche intermédiaire multicouches soit inférieure à 0,1 et même à 0,04. Par exemple une couche médiane de guidage entre les couches de guidage supérieure et inférieure présente un indice de réfraction nOc supérieure à nOa et/ou nOb. Par exemple la couche médiane est un film thermoplastique (PET etc) ou verre (PSA etc) et les couches de guidage supérieure et inférieure un revêtement sur ledit film.

L’épaisseur E0 correspond à l’épaisseur totale multicouches. Le film peut être plus épais qu’un revêtement. On peut aussi avoir un film adhésif (l’une des couches inférieure ou supérieur) avec deux revêtements adhésifs de guidage (médiane et l’autre des couches de guidage supérieure ou inférieur).

On peut insérer une ou des couches de guidage alternatives notamment adhésive thermoplastique dans la couche intermédiaire formant guide multicouches, toutes d’indice(s) de réfraction supérieur à n1 et n’1 .

L’épaisseur de couche(s) de guidage alternative(s) est inférieure à E0 notamment même à EO/2. On préfère que l’écart entre indices de réfraction entre couches de guidage formant la couche intermédiaire multicouches soit inférieure à 0,1 et même à 0,04 ou même nul.

De préférence l’indice de réfraction de toute couche selon l’invention est défini pour une valeur de référence dans une gamme allant de 550 et 600nm.

De préférence tout film adhésif polymère réticulé selon l’invention est d’au moins 30pm et de préférence submillimétrique.

De préférence toute couche adhésive thermoplastique selon l’invention est un film.

De préférence tout film adhésif thermoplastique selon l’invention est d’épaisseur d’au plus 1 mm et même d’au plus 0,5mm.

De préférence tout film en verre ultrafin (UTG pour « ultra thin glass » en anglais) selon l’invention est d’épaisseur d’au plus 0,6mm et notamment d’au moins 0,1 pm.

De préférence tout film thermoplastique non adhésif selon l’invention est d’épaisseur d’au plus 1 mm et même d’au plus 0,5mm ou d’au plus 0,3mm.

De préférence tout film selon l’invention est flexible et donc courbé suivant la courbure du vitrage.

De préférence, une couche dite non adhésive selon l’invention, est non adhésive au verre minéral, donc ne faisant pas partie de l’intercalaire de feuillage (liant les première et deuxième feuilles de verres, l’une au moins étant minéral), présente une résistance au pelage inférieure à 1 N/cm et même 2N/cm et même nulle. Une couche supérieure (première couche supérieure ou de préférence couche supplémentaire supérieure) peut être un film de PVB (clair, teinté) anti UV et/ou acoustique et/ou même en coins, ou wedge en anglais, (pour un parebrise notamment avec une fonction affichage tête haute).

Une couche inférieure (première couche inférieure ou de préférence couche supplémentaire inférieure) peut être un film de PVB (clair) anti UV et/ou acoustique et/ou même en coins (pour un parebrise notamment avec une fonction affichage tête haute).

La couche intermédiaire peut être un film de PVB (clair) anti UV et/ou acoustique et/ou même en coins (pour un parebrise notamment avec une fonction affichage tête haute).

De préférence toute couche adhésive à base de PVB (intermédiaire, inférieure et/ou supérieure, en feuillet, de présence couche supplémentaire inférieure et/ou supérieure) comprend de 70% à 75% de PVB, 20% ou 25 à 30% de plastifiant et moins de 1% d’adjuvants. Il existe aussi des feuillet PVB avec peu ou sans plastifiant (moins de 10% ou 5% ou même 1% notamment) comme le film « MOWITAL LP BF » de la société KURARAY.

Dans le présent texte, on entend par teinté l’aspect coloré en transmission, caractérisé notamment par les coordonnées colorimétriques L*a*b*, calculées à partir du spectre en transmission entre 380 et 780 nm en prenant en considération l’illuminant D65 ainsi que l’observateur CIE 1964 (10°).

Tout film (fonctionnel) thermoplastique selon l’invention (couche intermédiaire, film optique : extracteur, redirecteur, film barrière), notamment non adhésif au verre, est par exemple : polyester, notamment polytéréphtalate d'éthylène (PET), poly(téréphtalate de butylène) PBT, poly(naphtalate d’éthylène) (PEN), polyimide (PI), polyétherimide (PEI), polyuréthane (PU) ou triacétate de cellulose (TAC), acrylique, polyoléfine notamment polypropylène (PP) polycarbonate (PC) ou polyméthacrylate de méthyle (PMMA), film (coextrudé) en PET-PMMA, poly(chlorure de vinyle) PVC, polyétheréthercétone (PEEK).

Avec un film thermoplastique (couche intermédiaire, film optique : extracteur, redirecteur, film barrière) en PC ou PMMA, on préfère (pour davantage de compatibilité chimique) comme couche adhésive thermoplastique éventuelle inférieure ou supérieure le polyuréthane thermoplastique (TPU) ou encore EVA. On peut choisir un EVA thermoplastique ou thermodurci. Concernant les propriétés optiques, la couche intermédiaire peut présenter une transmission lumineuse d’au moins 85% ou 90% et/ou un flou inférieur à 6 %, à 5 %, à 4 %, à 3 %, à 2 %, à 1 %, à 0,5%.

Toute couche adhésive polymère réticulé (couche adhésive inférieure et/ou supérieure, notamment première couche inférieure et/ou supérieure) ou l’empilement de couches entre deuxième et troisième face peut présenter une transmission lumineuse d’au moins 85% ou 90% (ou plus bas si teinté) et/ou un flou inférieur à 6 %, à 5 %, à 4 %, à 3 %, à 2 %, à 1 %, à 0,5%. Le vitrage peut présenter une transparence adaptée à son utilisation et/ou un flou inférieur à 6%, à 5 %, à 4 %, à 3 %, à 2 %, à 1 %, à 0,5%.

On entend par film une couche autoportante tandis qu’un revêtement est obtenu par dépôt (voie liquide surtout pour les couches polymères et/ou dépôt physique ou chimique en phase vapeur). Selon l’invention on entend par couche supérieure une couche entre la deuxième face (nue ou avec revêtement fonctionnel) et la couche intermédiaire. Ce peut être la première couche supérieure ou une ou plusieurs couches sus-jacentes dites couches supplémentaires supérieures.

Selon l’invention on entend par couche inférieure une couche entre la couche intermédiaire et la troisième face (nue ou avec revêtement fonctionnel). Ce peut être la première couche inférieure ou une ou plusieurs couches sous-jacentes dites couches supplémentaires inférieures.

L’intercalaire de feuilletage peut avoir une épaisseur (en microns) d’au moins 250, 300, 350, 400, 450, 500, 550, 600, 650, 700, 750, 800, 850, 900, 950, 1000, et d’au plus 1100.

Par exemple l’indice nO est supérieur ou égal à 1,41, à 1,42, à 1,43, à 1,44, à 1,45, à 1,46, à 1,47, à 1,48, à 1,49, à 1,5, à 1,51, à 1,52, à 1,53, à 1,54, à 1,55, à 1,56, à 1,57, à 1,59, à 1,6, à 1,61, à 1,61, à 1,62, à 1,63, à 1,64, à 1,65.

En particulier avec nO d’au moins 1,55 dans le visible, l’indice de réfraction n1 (et/ou n’1) dans le visible en particulier à 550nm et de préférence de 500nm à 750nm et même de 380nm à 750nm peut également être inférieur ou égal à 1,51, 1 ,50, à 1 ,49, à 1 ,48, à 1 ,47, à 1 ,46, à 1 ,45, à 1,44, à 1,43, à 1,42, à 1,41, à 1,40, à 1,39, à 1,38, à 1,37, à 1,36, à 1,35, à 1,34, à 1,33, à 1,32, à 1,31, à 1,30, à 1,29, à 1,28, à 1,27, à 1,26, à 1,25.

La première feuille de verre (minéral de préférence) peut avoir un indice de réfraction nv d’au plus 1,55 et même 1,53 notamment de 1,51 à 1,53 on peut alors préférer avoir la première couche supérieure (notamment adhésive) d’indice de réfraction n1 inférieur à nv.

La deuxième feuille de verre (notamment minéral) peut avoir un indice de réfraction n’v inférieur à 1,55 et même d’au plus 1,53 (notamment de 1,51 à 1,53 pour un verre minéral) et on peut alors préférer avoir la première couche inférieure (notamment adhésive) d’indice de réfraction n1 inférieure à n’v.

Il est préférable et même généralement indispensable que le vitrage comporte au moins une zone transparente, appelée « clair de vitre » ou clair de jour, non couverte par une couche de masquage opaque (interne), périphérique. Le clair de vitre est ainsi une zone centrale.

Ce clair de vitre peut représenter généralement au moins 20 %, de préférence au moins 50 % et en particulier au moins 70 % ou 80% ou 90% ou 95% de la surface totale du vitrage, y compris les zones couvertes par une encapsulation ou des joints. Autrement dit, la couche opaque couvre une zone qui représente généralement au plus 80 %, de préférence au plus 50 % et en particulier au plus 30 % ou 20 ou 10% ou 5% de la surface totale du vitrage. La densité optique de la couche opaque (interne) est de préférence d’au moins 2 et même jusqu’à 5.

La couche intermédiaire peut occuper au moins 70%, 80%, 90%, 95% de la surface du vitrage. La première couche (de préférence adhésive et même polymère réticulé) supérieure et /ou la première couche (de préférence adhésive et même polymère réticulé) inférieure peut occuper au moins 70%, 80%, 90%, 95% de la surface du vitrage.

La première couche adhésive supérieure (de préférence adhésive et même polymère réticulé) et la première couche adhésive inférieure (de préférence adhésive et même polymère réticulé) peuvent occuper au moins 90 % ou 95% et mieux 100% de la surface de la couche intermédiaire.

Dans une réalisation préférée, n1 est d’au plus 1 ,48 (n1 est au plus ou inférieur à l’indice de réfraction du PVB) et même d’au plus 1 ,45 ou 1 ,4. La première couche supérieure de préférence adhésive (en particulier matière polymère réticulé), est un film ou un revêtement. Et n’1 est d’au plus 1 ,48 (n’1 est au plus ou inférieur à l’indice de réfraction du PVB) et même d’au plus 1 ,45 ou 1 ,4. La première couche inférieure de préférence adhésive (en particulier matière polymère réticulé), est un film ou un revêtement.

De préférence, l’écart en valeur absolue entre n’1 et n1 est d’au plus 0,04 et même d’au plus 0,02 et même n’1 est égal à n1 .

Lorsque la couche intermédiaire est un film thermoplastique adhésif (PVB, TPU, EVA etc), l’autre des premières couches inférieure ou supérieure peut être non adhésive par exemple une couche de silice notamment poreuse ou MgF2.

De manière avantageuse, l’autre des premières couches inférieure ou supérieure est adhésive, en polymère réticulé de préférence ou thermoplastique (PVB, EVA, TPU etc), faisant partie de l’intercalaire de feuilletage.

A nouveau si on choisit les deux couches supérieure et inférieure adhésives de type OCA on a plus de choix sur l’indice de réfraction n1 ou n’1 et l’ajout de feuillets intercalaires n’est pas obligatoire pour feuilleter aux verres. On peut élargir le choix de la couche intermédiaire.

On peut préférer une solution avec trois films : film OCA/film guide/film OCA. Par simplicité on peut avoir première couche supérieure et inférieure de même matière et même épaisseur. Le film supérieur peut être teinté par un agent colorant.

Dans une réalisation, les premières couches supérieure et inférieure sont des couches adhésives polymère réticulé, avec n1 et/ou n’1 d’au plus 1 ,46 ou 1 ,4 ou 1 ,35 ou 1 ,3 avec l’écart en valeur absolue entre n’1 et n1 qui est d’au plus 0,04 et même d’au plus 0,02 ou nul. La couche intermédiaire (de préférence monocouche) est de préférence un film thermoplastique (polyester notamment PET ou polycarbonate) ou du verre, avec nO d’au moins 1 ,5 et même au moins 1 ,52 ou 1 ,54. La matière polymère réticulée de la première couche inférieure et/ou supérieure (ou même toute autre couche adhésive inférieure et/ou supérieure supplémentaire) peut être de préférence choisi parmi un polymère à base (ou essentiellement constitué) de polyacrylate (par exemple pour avoir un indice de réfraction n1 ou n’1 d’au plus 1 ,46 ou 1 ,4), notamment de fluoro uréthane acrylate (pour avoir un indice de réfraction n1 ou n’1 le plus bas possible) ou d’uréthane acrylate ou de fluoro-silicone acrylate, de polysiloxanes ou silicone (par exemple d’indice de réfraction n1 ou n’1 d’au plus 1 ,4 ou 1 ,3) notamment de polydiméthylsiloxane, de polyuréthane, d’acétate de polyvinyle, de polyester voire de de polymère époxy, de polyépoxydes

En particulier la matière polymère réticulé de la première couche adhésive supérieure et/ou inférieure est choisie parmi un polymère à base d’acrylate, notamment d’uréthane acrylate ou de silicone acrylate ou à base de silicone, et le polymère ayant en outre une fonction fluorée Une couche adhésive polymère réticulé selon l’invention (toute couche adhésive inférieure et/ou supérieure etc) peut contenir au moins 50%, 60%, 70%, 80%, 90%, 95% en poids de polymère(s) et même au plus 20%, 10% 5%, 2%, 1% d’additifs

Une couche adhésive polymère réticulé selon l’invention (toute couche adhésive inférieure et/ou supérieure) peut contenir un polymère principal (ou polymère de base) au moins 50%, 60%, 70%, 80%, 90%, 95% en poids de polymère(s).

Une couche adhésive polymère réticulé selon l’invention (toute couche adhésive inférieure et/ou supérieure) peut comprendre d’autres additifs (de préférence moins de 10% ou 5% ou 1% en poids de couche) tels que l’un au moins des suivants :

- agent de réticulation par exemple des photoinitiateurs (résiduels),

- des plastifiants (pour plus de souplesse)

- des promoteurs d’adhésion

- des additifs pour la durabilité.

Le taux de polymérisation ou même de réticulation d’une couche adhésive polymère réticulé selon l’invention n’est pas nécessairement de 100%, la matière peut donc comporter des prépolymères, monomères, oligomères résiduels. On peut analyser en RMN (Résonance Magnétique Nucléaire) la couche e après réticulation afin de déterminer le taux de polymérisation. On peut avoir un mélange de polymères.

On préfère la ou les couches adhésive polymère réticulé (film et/ou revêtement, (toute couche adhésive inférieure et/ou supérieure)) selon l’invention peut avoir une épaisseur (en microns) d’au moins 250, 300, 350, 400, 450, 500, 550, 600, 650, 700, 750, 800, 850, 900, 950, 1000, et d’au plus 1100.

On préfère une épaisseur totale ou de couche(s) adhésive(s) thermoplastique(s) selon l’invention peut avoir une épaisseur (en microns) d’au plus 800, 750, 700, 650, 600, 550, 500, 450, 400, 350. La couche intermédiaire sous forme de film de préférence ou de revêtement peut avoir une épaisseur (en microns) d’au moins 200, 250, 300, 350, 400, 450, 500, 550, 600, 650, 700, 750, 800, 850, 900, 950, 1000, et d’au plus 1100.

La première couche supérieure (et/ou inférieure), notamment adhésive et polymère réticulé, sous forme de revêtement sur la première feuille de verre courbée (sur la deuxième feuille de verre courbée) peut avoir une épaisseur (en microns) d’au moins 1 , 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 95, 100, 150, 200, 250, 300, 350, 400, 450, 500, 550, 600, 650, 700, 750, 800, 850, 900, 950, 1000pm et d’au plus 1100pm.

Une couche polymère réticulé selon l’invention (film ou revêtement, notamment première couche adhésive supérieure ou inférieure) peut être polyacrylate qui désigne tout polymère contenant des unités répétitives dérivées de l’acrylate. L’unité répétitive peut être substituée ou non substituée dans la plage de valence autorisée. Le polymère acrylate peut être homopolymère et/ou copolymère. Le polyacrylate peut comprendre un ou plusieurs acrylates de polyméthyle, acrylate de polyéthylène, méthacrylate de polypropyle, polyméthacrylate de méthyle, méthacrylate de polyéthylène, méthacrylate de polyéthyle, méthacrylate de polypropyle.

Une couche polymère réticulé selon l’invention (film ou revêtement, notamment première couche adhésive supérieure ou inférieure) peut être polymère époxy désigne par exemple le polymère obtenu après polymérisation de substances contenant des liaisons époxy. Le polymère époxy peut comprendre un ou plusieurs époxy bisphénol A, bisphénol A époxy, époxy phénolique halogéné, époxy phénolique, époxy cycloaliphatique, résine époxy bisphénol S.

De manière avantageuse, la première couche inférieure et/ou supérieure est un film polymère réticulé autoportant - qui est en contact adhésif avec la troisième face (ou avec une première couche inférieure notamment adhésive thermoplastique ou matière polymère réticulé)- notamment choisi parmi :

- film sensible à la pression, de préférence choisi parmi les polymères de préférence avec acrylate, notamment à base de polyacrylate ou silicone acrylate ou uréthane acrylate, le polymère ayant en outre de préférence une fonction fluorée

-ou un film dit post adhésif de polymère partiellement (photo)réticulé avant assemblage et de préférence totalement (photo)réticulé après assemblage, et de préférence film post adhésif photoréticulé et de préférence avec acrylate, notamment à base de polyacrylate ou silicone acrylate ou uréthane acrylate, le polymère ayant en outre de préférence une fonction fluorée. Ce film (PSA ou post adhésif) peut être texturé localement pour l’extraction de la lumière (film extracteur).

De la même façon toute couche adhésive polymère réticulé selon l’invention peut être un film PSA ou post adhésif de préférence, à fonction secondaire acrylate, ou polyacrylate. La mise en contact adhésif résulte de la poursuite de la photoréticulation. Avant la poursuite de la réticulation, le vitrage assemblé est mis sous vide pour un dégazage, puis mis en autoclave sous pression -pression positive 2-4 bars-par exemple et éventuellement à une température supérieure à l’ambiante.

En particulier le film sensible à la pression (PSA en anglais pour pressure sensitive adhesive) colle par contact après application d’une pression mécanique.

La première couche inférieure et/ou supérieure peut être un revêtement adhésif polymère réticulé sur la couche intermédiaire, notamment couche intermédiaire qui est un film thermoplastique ou de verre, ou sur un support notamment qui est un film (non adhésif) thermoplastique ou de verre. Ledit support a de préférence une autre couche adhésive en polymère réticulé sur une face principale opposée et/ou étant en contact adhésif avec une couche adhésive thermoplastique ou polymère réticulé de l’intercalaire de feuilletage.

Ce support de la première couche supérieure est par exemple teinté.

Ce support de la première couche inférieure est de préférence clair (incolore) pour plus de lumière extraite visible côté quatrième face (F1 ou F4 suivant les configurations d’utilisation).

La matière polymère réticulé d’une couche adhésive polymère réticulé selon l’invention (couche adhésive inférieure ou supérieure, notamment première couche inférieure et/ou supérieure, couche supplémentaire, couche de cadrage, etc) est à base de polymère réticulé (un ou plusieurs polymères réticulés), notamment essentiellement constitué de polymère réticulé. On préfère une matière polymère réticulé sans agent Cancérigène, Mutagène et Repro-toxique dit agent CMR.

Toute couche adhésive inférieure ou supérieure notamment première couche inférieure et/ou supérieure peut avoir une bonne adhésion au verre (minéral voire organique). La couche intermédiaire ou toute autre couche adhésive inférieure ou supérieure par exemple atteint une résistance au pelage pour le verre minéral (ou le verre organique) supérieure à 2N / cm, à 3N / cm, à 4N / cm, à 5N / cm, à 6N / cm, à 7N / cm, à 8N/cm, à 9N/cm, à 10N/cm.

La couche adhésive polymère réticulé selon l’invention (dépôt par voie liquide sur première et/ou deuxième feuille ou sur support) peut être réticulée tout ou partiellement avant, pendant ou après le procédé de feuilletage entre les première et deuxième feuilles (notamment feuilles de verre minéral).

La couche intermédiaire (en film) peut être réticulée tout ou partiellement avant pendant ou après le procédé de feuilletage entre les première et deuxième feuilles de verre.

Le feuilletage en l’absence de matière thermoplastique est réalisé par au moins une mise sous vide sous pression.

Pour la fabrication d’une couche adhésive polymère réticulé selon l’invention (couche adhésive inférieure ou supérieure notamment première couche inférieure et/ou supérieure;ou couche supplémentaire, couche de cadrage), on peut utiliser des adhésifs réticulables qui durcissent lorsque leurs composants réagissent (photoréticulable notamment sous ultraviolet, thermoréticulable etc) ou lorsqu’un solvant s’évapore. Dans tous les cas il y a réaction chimique afin de créer des liaisons chimiques pour la réticulation, polymère réticulé défini alors par la formation d’un réseau 3D de chaînes polymériques liées par des liaisons chimiques.

Ainsi la manière dont l’adhésif réticulable durcit dépend de sa nature, certains (photo)réticulant notamment par apport d’énergie du type ultraviolets (UVA) ou visible (400-405nm) d’autres réticulant à température ambiante avec l’ajout d’un durcisseur par réaction chimique. D’autres adhésifs réticulables sont réticulés par réaction chimique initiée et favorisé grâce à l’apport d’énergie thermique.

Un dépôt par voie liquide de l’adhésif réticulable (couche adhésive inférieure ou supérieure notamment première couche inférieure et/ou supérieure; couche supplémentaire, couche de cadrage) peut se faire par pulvérisation (spray coating), par application au rideau (curtain coating), par aspersion (flow coating), par application au rouleau (roller coating), par écoulement laminaire à travers une fente (slot die), par trempage ou par coulée (dip coating), à la lame (blade coating), par sérigraphie (screen printing) ou par jet d’encre (inkjet) ou par coulée (drop casting) ou par remplissage d’une cavité.

De préférence, la couche adhésive polymère réticulé selon l’invention (couche adhésive inférieure ou supérieure; notamment première couche inférieure ou supérieure, couche supplémentaire, couche de cadrage etc) peut être de préférence photo-réticulée par ultraviolet, par exemple comporte une matrice polymère photo-réticulée par ultraviolet..

La matière polymère réticulée selon l’invention (couche adhésive inférieure et/ou supérieure notamment première couche inférieure et/ou supérieure, couche supplémentaire etc) peut être de préférence à base (ou essentiellement constitué) d’un polymère associé à une ou d’autres fonctions telles que :

- la fonction (principale ou secondaire) acrylate pour la photo-réticulation (matière polymère réticulée à base d’uréthane acrylate ou à base de silicone acrylate)

- et/ou la fonction (chimique) fluorée principale pour faire chuter l’indice de réfraction (matière polymère réticulée à base de fluoro-uréthane acrylate ou fluoro-silicone acrylate) ou la fonction (chimique) fluorène principale pour augmenter l’indice de réfraction.

Selon les propriétés recherchées, la fonction acrylate peut servir pour la photo-réticulation (pour un uréthane acrylate ou un silicone acrylate etc). La fonction acrylate permet la photoréticulation du polymère, le squelette de celui peut être constitué d’autres fonctions tel qu’uréthane ou fluorène. En particulier toute couche adhésive polymère réticulé selon l’invention est avec fonction acrylate ou est un polyacrylate.

Dans un premier exemple de couche adhésive inférieure ou respectivement supérieure (première couche inférieure ou couche adhésive supplémentaire) sous forme de revêtement, on dépose une résine UV réticulable sur la deuxième feuille ou respectivement la première feuille (de verre minéral ou organique). On peut déposer l’une ou les couches sur un support polymère ou verre ultrafin.

Ce peut être comme résine LIV réticulable, une résine à base d’acrylate, d’uréthane acrylate, à base de silicone, de fluoro uréthane acrylate.

On peut citer comme adhésif liquide réticulable bas indice de réfraction (pour la première couche inférieure et/ou supérieure de préférence) les résines suivantes :

- à base d’uréthane acrylate par exemple de la société Norland, notamment le produit dénommé LOCA Norland NOA 1315 (indice de réfraction 1 ,315) qui est un uréthane acrylate aliphatique,

- à base de fluoro uréthane acrylate par exemple de la société Shin-A, notamment le produit dénommé SFA 335 (indice de réfraction 1 ,335-1 ,339) ou SFA 387 (indice de réfraction 1 ,385- 1 ,389),

- à base d’acrylate par exemple notamment le produit dénommé LIZ181A (indice de réfraction 1 ,47) de la société AKChemTeck, ou encore le produit dénommé UVEKOL S15 (indice de réfraction 1 ,44) de la société Allnex.

On peut citer les LOCA à base de fluoro uréthane acrylate par exemple de la société Shin-A, notamment le produit dénommé LOCA Shin-A 335 (indice de réfraction 1 ,335-1 ,339) ou 387 (indice de réfraction 1 ,385-1 ,389).

Un adhésif sensible à la pression, abrégé PSA et communément appelé auto-adhésif, est un adhésif qui forme une liaison mécanique lorsqu’une pression lui est appliquée de manière à solidariser l'adhésif avec la surface à coller. Aucun solvant, ni d'eau, ou de chaleur n’est nécessaire pour activer l'adhésif.

Comme son nom l'indique "sensible à la pression", le degré de liaison entre une surface donnée et le liant autoadhésif est influencée par la quantité de pression utilisée pour appliquer l'adhésif sur la surface cible et la nature et la densité des liaisons physiques formées entre l’adhésif et le substrat (feuille de verre minéral ou organique).

Les PSA sont généralement conçus pour former une liaison et maintenir celle-ci à la température ambiante.

Les PSA peuvent être en caoutchouc, en polyuréthane, en polymère d’ester acrylique, en polysiloxane.

Les PSA sont généralement à base d’élastomère couplé avec un agent adhésif supplémentaire approprié ou agent « tackifiant » (par exemple, une résine ester).

Les élastomères peuvent être de préférence à base::

- d’acrylates, qui peuvent être suffisamment collant pour ne pas exiger un agent tackifiant supplémentaire.

- de silicone, requérant des agents tackifiants spéciaux telles que des résines de silicate de type « MQ », composées de triméthyle silane monofonctionnel ("M") qui a réagi avec tétrachlorure de silicium quadrifonctionnel ("Q"), les PSA à base de silicone sont par exemple des gommes et résines de polydiméthylsiloxane dispersées dans du xylène ou un mélange de xylène et toluène ou éventuellement :

- des copolymères blocs à base de styrène tel que des copolymères blocs Styrène butadiène- styrène (SBS), styrène-éthylène / butylène-styrène (SEBS), styrène-éthylène / propylène (SEP), styrène isoprène -styrène (SIS),

- les éthers vinyliques.

- les nitriles.

Des adhésifs PSA sont commercialisés sous forme de rouleaux d’adhésifs double face avec un liner sur chaque face pour protéger le film PSA.

On peut citer comme PSA à base de silicone (pour la première couche inférieure ou supérieure) les adhésifs de Dow Corning® tel que le 2013 Adhesive, 7657 Adhesive, Q2-7735 Adhesive, Q2-7406 Adhesive, Q2-7566 Adhesive, 7355 Adhesive, 7358 Adhesive, 280A Adhesive, 282 Adhesive, 7651 Adhesive, 7652 Adhesive, 7356 Adhesive ou les adhésifs de Taica tel que I’OPT alpha GEL® tel que le K120E, K90E ou les adhésifs de MRK tel que le MR3050, MR3080.

On peut citer comme PSA à base d’acrylate les adhésifs de Nitto tel que le CS98210U, CS98210UK ou les adhésifs de Tesa® tel que le OCA 69206, OCA 69208, OCA 69405.

Comme film PSA à base d’acrylate, on peut citer le produit dénommé CS986 (indice de réfraction 1 ,47) de la société Nitto.

Comme film PSA à base de silicone (pour la première couche inférieure et/ou supérieure de préférence), on peut citer le produit dénommé Opt Alpha Gel de la société Taica (indice de réfraction 1 ,41 ).

Concernant le silicone, on préfère le polydiméthylsiloxane, PDMS ou diméthicone, qui est un polymère organominéral de la famille des siloxanes.

Dans un exemple de couche adhésive polymère réticulé (première couche inférieure ou supérieure, toute autre couche adhésive supplémentaire supérieure ou inférieure, de cadrage etc), sous forme de film PSA à base acrylate, on peut citer le produit dénommé CS986 de Nitto d’indice de réfraction de 1 ,49.

Dans un exemple de couche adhésive polymère réticulé (première couche inférieure ou supérieure, ou encore toute autre couche adhésive supplémentaire supérieure ou inférieure, de cadrage etc) sous forme de revêtement, on dépose une résine UV réticulable à base mercapto ester le produit dénommé-NOA 65 de la société Norland d’indice de réfraction égal à 1 ,524.

Dans un exemple de de couche adhésive polymère réticulé haut indice (première couche inférieure ou supérieure couche adhésive supplémentaire supérieure ou inférieure, de cadrage etc) sous forme de revêtement, on dépose une résine UV réticulable monocomposant à base de polyfluorène à fonction acrylate le produit dénommé-Shin-A SBPF-022 d’indice de réfraction égal à 1 ,60.

Le vitrage selon l’invention peut comprendre entre la deuxième face et la première couche supérieure (de préférence adhésive, polymère réticulé voire film adhésif thermoplastique) une couche supplémentaire supérieure qui est un film adhésif thermoplastique notamment teinté et en contact avec la deuxième face nue ou revêtue d’un revêtement fonctionnel, de préférence électroconducteur, en particulier chauffant ou athermique.

Et/ou le vitrage selon l’invention comprend entre la troisième face et la première couche inférieure (de préférence adhésive, polymère réticulé voire film adhésif thermoplastique) une couche supplémentaire inférieure qui est un film adhésif thermoplastique et en contact avec la troisième face de préférence nue ou revêtue d’un revêtement fonctionnel.

Le vitrage peut comprend entre la deuxième face et la troisième face l’empilement suivant au choix (les couches entre parenthèses sont optionnelles):

- (premier feuillet PVB ou EVA)/première couche supérieure adhésive polymère réticulé/couche intermédiaire qui est film thermoplastique (non adhésif notamment PET ou PC) ou de verre/ première couche inférieure adhésive polymère réticulé / (deuxième feuillet PVB ou EVA ou TPU), en particulier premier et deuxième feuillet à base de même polymère et même de même épaisseur

- (premier feuillet PVB ou EVA)/première couche supérieure adhésive polymère réticulé/couche intermédiaire qui est film thermoplastique (non adhésif notamment PET ou PC) ou de verre/ première couche inférieure adhésive / (deuxième feuillet PVB ou EVA ou TPU)

- (premier feuillet PVB ou EVA)/première couche supérieure adhésive polymère réticulé /couche intermédiaire qui est film thermoplastique notamment PET ou PC ou de verre/ première couche inférieure / (PVB ou EVA ou TPU) notamment PVB)

- première couche supérieure adhésive polymère réticulé /couche intermédiaire qui est un film de verre/ première couche inférieure silice notamment poreuse / (deuxième feuillet PVB ou EVA ou TPU),

- (premier feuillet PVB ou EVA)/première couche supérieure adhésive /couche intermédiaire qui est film thermoplastique notamment PET ou PC ou de verre/ première couche inférieure adhésive polymère réticulé / (deuxième feuillet PVB ou EVA ou TPU),

- (premier feuillet PVB ou EVA)/première couche supérieure /couche intermédiaire qui est film thermoplastique notamment PET ou PC ou de verre/ première couche inférieure adhésive polymère réticulé / (PVB ou EVA ou TPU), notamment première couche supérieure silice notamment poreuse /couche intermédiaire qui est un film de verre/ première couche inférieure adhésive polymère réticulé / (deuxième feuillet PVB ou EVA ou TPU), et de préférence la première couche supérieure et/ou inférieure est un film adhésif notamment PSA. La silice notamment (nano)poreuse peut être une couche sol-gel et en particulier avec n1 et/ou n’1 d’au plus 1 ,4 ou 1 ,3 et même d’épaisseur d’au moins 800nm..

Les couches de l’empilement au-dessus de la couche intermédiaire peuvent être teintées et/ou la première feuille de verre (minéral de préférence). En particulier la première feuille de verre est le vitrage extérieur. La deuxième face est alors la face F2.

Comme déjà dit, la deuxième face (par exemple d’un verre clair ou extraclair peut être en contact direct avec l’empilement ou être revêtue d’un revêtement fonctionnel notamment électroconducteur (non adhésif). La troisième face peut être en contact direct avec l’empilement ou être revêtue d’un revêtement fonctionnel notamment électroconducteur (non adhésif).

La séquence peut être stricte ou on peut insérer une ou d’autres couches.

En particulier pour les empilements précédents, entre la couche intermédiaire et la troisième face, le vitrage peut être exempt de couche adhésive thermoplastique et/ou entre la deuxième face et la couche intermédiaire et le vitrage peut être exempt de couche adhésive thermoplastique.

Dans une configuration, la première couche supérieure peut être adhésive en matière polymère réticulé et la première couche inférieure (non adhésive) est un film polymère thermoplastique d’épaisseur submillimétrique ou un revêtement, notamment de silice poreuse, la première couche inférieure est en contact avec la couche intermédiaire qui est ledit film adhésif thermoplastique (PVB etc) et avec une couche supplémentaire adhésive inférieure, polymère réticulé ou thermoplastique, sur la troisième face ou la première couche inférieure est adhésive en matière polymère réticulé et la première couche supérieure est un film polymère thermoplastique d’épaisseur submillimétrique ou un revêtement, notamment de silice poreuse, la première couche supérieure est en contact avec la couche intermédiaire qui est ledit film adhésif thermoplastique (PVB etc) et avec une couche supplémentaire adhésive supérieure adhésive, polymère réticulé ou thermoplastique, sur la deuxième face.

Dans cette dernière configuration, la première couche supérieure peut être un film thermoplastique (notamment non adhésif) éventuellement fluoropolymère, d’épaisseur d’au moins 30pm et submillimétrique, lié à la deuxième face par au moins une couche adhésive supplémentaire supérieure (de liaison) en matière polymère réticulé ou thermoplastique (PVB par exemple) ou deux couches adhésives supplémentaire (de liaison) supérieures , une première couche supplémentaire (de liaison) en matière polymère réticulé et une deuxième couche supplémentaire (de liaison) en matière polymère thermoplastique (PVB par exemple) lié à la deuxième face.

De préférence le film thermoplastique est choisi parmi :

-film localement diffusant notamment texturé coté couche intermédiaire - film fonctionnel : athermique ou chauffant, comportant un revêtement électroconducteur,, bas émissif , chauffant, revêtement électroconducteur coté deuxième face

- film fluoropolymère, avec n1 d’au plus 1 ,5 ou d’au plus 1 ,45, 1 ,4 ou 1 ,3

- film teinté (en masse etc).

Comme film bas indice (notamment d’indice d’au plus 1,45 dans le visible, on peut donc choisir un film fluoropolymère (thermoplastique). Le film en fluoropolymère peut être à base voire en l’une des matières suivantes :

- le perfluoroalkoxy PFA, notamment d’indice de réfraction d’environ 1 ,3

- le poly(vinylidène fluoride) PVDF, notamment d’indice de réfraction d’environ 1 ,4

- l’éthylène Chlorotrifluoroéthylène l’ECTFE

- l’éthylène tétraflu oroéthylène l’ETFE , plus précisément poly(éthylène-co- tétrafluoroéthyléne, notamment d’indice de réfraction d’environ 1,4

- le copolymère éthylène propylène perfluoré FEP ou (Fluorinated Ethylene Propylene en anglais) notamment d’indice de réfraction d’environ 1,3

- le polytétrafluoroéthylène PTFE notamment de n2 d’environ 1,3, mais qui est le plus difficile à laminer

- le fluorure de polyvinyle (Polyvinyl Fluoride ou PVF).

On préfère qu’il ait un flou d’au plus 2%. Un film fluoropolymère est aisément disponible à partir de 30 ou 50pm. Pour un meilleur assemblage, le film fluoropolymère peut présenter une ou deux surfaces principales traitées par traitement de surface promoteur d’adhésion, de préférence un traitement corona.

Dans une configuration, la première feuille (de préférence verre minéral) est teintée et/ou la première couche supérieure, notamment couche adhésive polymère réticulé supérieure est teintée et/ou une couche adhésive supplémentaire supérieure en matière thermoplastique de préférence ou polymère réticulé est teintée. Et la deuxième feuille de verre (organique ou minéral) peut être claire (incolore) et/ou la première couche inférieure claire (incolore).

Par ailleurs, la première feuille peut être teintée et/ou une ou toute couche (film athermique, support polymère, film barrière, couche adhésive supérieure notamment) au-dessus de la couche intermédiaire peut être teintée.

Pour ce faire toute couche polymère teintée selon l’invention peut comporter (dans une matrice polymère) un agent colorant (organique ou inorganique) notamment colorant moléculaire ou pigment inorganique.

Un film teinté (film athermique, support polymère, film barrière, couche adhésive supérieure) peut avoir une transmission lumineuse d’au plus 50% ou 40% ou 30% ou 20% et d’au moins 5%.

La première couche supérieure, notamment adhésive et même polymère réticulé, teintée peut avoir une transmission lumineuse d’au plus 50% ou 40% ou 30% ou 20% et d’au moins 5%. La première feuille peut alors être teintée ou incolore et/ou toute autre couche adhésive supérieure teintée ou incolore.

Pour un toit de véhicule automobile on choisit par exemple une première couche supérieure (notamment couche supplémentaire sur la première couche adhésive supérieure ou première couche adhésive supérieure) teinté avec une transmission lumineuse de moins de 100% à 2% mieux de 28% à 8%. Par exemple c’est un film thermoplastique par exemple PVB teinté ou la couche adhésive et même polymère réticulé teintée.

La tranche ou bord extérieur de la couche intermédiaire et même de l’intercalaire de feuilletage etc, est décalée du clair de vitre, notamment couche intermédiaire s’étendant sous une couche de masquage périphérique interne entre la deuxième face et la couche intermédiaire.

Le vitrage peut incorporer un ou plusieurs éléments fonctionnels (non adhésifs) qui ne participent pas (notablement) à la « cohésion » du vitrage.

Un ou plusieurs éléments fonctionnels peuvent être entre la deuxième face et la couche intermédiaire ou au sein de la première couche supérieure ou d’une couche supplémentaire supérieure (notamment au sein d’une couche adhésive thermoplastique ou matière réticulé). Par exemple, le vitrage (mono ou multicouche) peut incorporer un ou plusieurs éléments fonctionnels (de préférence films fonctionnels) notamment d’épaisseur subcentimétrique et même d’au plus 0,6mm ou 0,5mm ou 0,3 ou 0,2mm, et de préférence d’au moins 30 ou 40 ou 50pm, choisis de préférence parmi l’un au moins des films fonctionnels suivants:

- film fonctionnel (transparent, flexible, incolore ou teinté), notamment polymère, choisi parmi :

- film athermique, réfléchissant les infrarouges, et/ou chauffant par exemple substrat polymère avec un revêtement électroconducteur (transparent), notamment d’épaisseur d’au plus 0,4mm, notamment local ou s’étendant sur la quasi-totalité du vitrage, éventuellement distinct de la première couche adhésive inférieure ou étant la première couche adhésive inférieure, avec le revêtement électroconducteur côté opposé à la couche intermédiaire,

- dispositif électronique (plus ou moins étendu) choisi parmi au moins l’un des dispositifs suivants : capteurs ; dispositif électrocommandable à teinte et/ou à diffusion variable, diodes additionnelles (émettant vers la première ou deuxième feuille), notamment local ou s’étendant sur la quasi-totalité du vitrage, notamment en face ou décalé de la zone de propagation, des moyens d’extraction de lumière, dispositif entre la deuxième face et la première couche supérieure.

En particulier, une couche adhésive supérieure selon l’invention peut comporter deux films adhésifs thermoplastiques -ou feuillets- par exemple à base de PVB (ou d’adhésif thermoréticulé par exemple sensible à la pression) et plus grands, que l’élément fonctionnel (notamment dispositif électronique ou film athermique) et l’élément fonctionnel est entre ces deux feuillets. En particulier pour un élément fonctionnel (film polymère, dispositif électronique etc) d’épaisseur d’au moins 0,4mm, un feuillet intermédiaire périphérique en même nature de matière que les deux feuillets, notamment à base de PVB (ou d’adhésif thermoréticulé par exemple sensible à la pression), entoure et touche la tranche de l’élément fonctionnel et est entre ces deux feuillets dépassant et en contact avec eux. Ce feuillet intermédiaire périphérique fait partie de l’intercalaire de feuilletage. Pour un élément fonctionnel d’épaisseur inférieure ou égale à 0,4mm et même 0,3mm ou 0,2mm la matière thermoplastique peut fluer suffisamment.

De préférence pour tout élément fonctionnel (film notamment polymère) selon l’invention on préfère une épaisseur d’au moins 30 ou 40pm ou 50pm pour la manipulation facile lors de l’assemblage et de préférence d’au plus 500pm ou 400pm ou 300pm.

En particulier un élément fonctionnel (film notamment polymère, dispositif électronique) d’épaisseur d’au plus 0,4mm ou 0,3mm ou 0,2mm n’a pas besoin d’un feuillet intermédiaire périphérique.

On peut utiliser pour le film athermique, par exemple un film clair de PET revêtu, par exemple XIR de la société Eastman, un film coextrudé en PET-PMMA, par exemple du type SRF 3M®. Naturellement un film fonctionnel polymère peut être multifonctions (support, barrière, optique etc).

Le film extracteur peut avoir une étendue à façon. Il peut être local ou couvrir au moins 50% du clair de vitre. Le film extracteur peut avoir une ou plusieurs zones d’extraction locales (texturées etc)

Dans une réalisation, au moins un film optique est entre la couche intermédiaire et l’une des premières couches supérieure ou inférieure notamment adhésives polymère réticulé, et même en contact avec la couche intermédiaire, et en ce que le film optique, notamment polymère (thermoplastique, non adhésif), est choisi parmi :

- film dit extracteur, formant moyen d’extraction de lumière guidée (dans la couche intermédiaire)

- et/ou film redirecteur, local, en particulier un film prismatique (polymère, en particulier polyester, notamment PET, ou PC), notamment réflecteur entre la couche intermédiaire et la première couche supérieure (notamment adhésive polymère réticulé) ou film prismatique transparent entre la couche intermédiaire et la première couche inférieure (notamment adhésive polymère réticulé), formant moyens de redirection de lumière dans la couche intermédiaire issue d’une source de lumière coté quatrième face voire décalée du vitrage.

On peut avoir plusieurs films extracteurs disjoints (répartis dans le clair de vitre et/ou décalé du clair de vitre etc) coté troisième face et/ou coté deuxième face. Le film extracteur peut être un film polymère thermoplastique ou polymère réticulé (thermodurci).

On préfère que le film optique (extracteur ou redirecteur) selon l’invention soit local notamment pour augmenter la surface de contact des premières couches inférieure et supérieure avec la couche intermédiaire, notamment contact adhésif si les premières couches inférieure et supérieure sont adhésives, polymère réticulé de préférence toutes deux. De préférence le film optique redirecteur local (film prismatique de préférence réflecteur et entre première couche supérieure et la couche intermédiaire ou film prismatique transparent entre première couche inférieure et la couche intermédiaire) est de largeur d’au plus 10cm ou au plus 5cm ou même au plus 2cm et notamment de longueur similaire à celle de la source de lumière linéaire (à façon). Ce peut être une bande rectangulaire, par exemple avec des coins arrondis. L’étendue du (de chaque) film extracteur (local) peut être significativement inférieure à celle de la couche intermédiaire. Elle représente avantageusement moins de 30 %, de préférence d’au plus 25 %, en particulier entre 1 et 10 % de l’étendue de la couche intermédiaire.

Le film extracteur peut avoir toute forme. Plusieurs films extracteurs peuvent avoir des formes distinctes.

Le film optique (local, extracteur ou redirecteur) peut être en contact adhésif avec la première couche inférieure ou supérieure adhésive, polymère réticulé de préférence.

On peut également utiliser pour le film extracteur un polymère thermoplastique et chauffer ce polymère, avant mise en contact avec la couche intermédiaire, au moins localement jusqu’à son point de ramollissement pour le positionner sur la première couche inférieure ou supérieure, qui est choisie adhésive thermoplastique.

Encore une autre possibilité consiste à former le film extracteur par RIM (reaction injectionmolding) d’un mélange de monomères aboutissant à la formation d’un polymère thermodurci in situ.

Dans une réalisation, les moyens d’extraction de lumière (locaux de préférence, dans le clair de vitre ou non (sous une couche de masquage interne) en fonction des besoins) comprennent : -une texturation d’un élément dit texturé choisi parmi la couche intermédiaire, ou au moins l’une des premières couches supérieure et inférieure qui est de préférence couche adhésive notamment polymère réticulé,

- ou encore un film extracteur inséré entre l’une des premières couches supérieure et inférieure, qui est de préférence couche adhésive notamment polymère réticulé, et la couche intermédiaire

- ou une couche diffusante comportant un liant et des particules diffusantes et/ou des pores, insérée entre l’une des premières couches supérieure et inférieure et la couche intermédiaire.

- une zone locale diffusante de la couche intermédiaire comportant des particules diffusantes et/ou des pores, notamment gravure laser d’un film de verre.

Les moyens d’extraction de lumière (guidé dans la couche intermédiaire) peuvent comprendre un film extracteur qui est un film optique à reliefs réfléchissants.

On peut utiliser un film à reliefs réfléchissants notamment de film plastique d’indice de réfraction supérieur ou égal à nO avec des reliefs (prismes) réfléchissants formant extraction de lumière comme celui qui est décrit dans le brevet WO2013/167832.

Le relief réfléchissant de préférence a une faible rugosité de façon à ce que la réflexion soit essentiellement de type spéculaire. Le relief et rugosité de l’interface réfléchissante sont choisis de manière à ce que les largeurs totales à mi-hauteur de la distribution angulaire de l’intensité lumineuse émise par le système soient comprises de préférence entre 30° et 60°.

Indépendamment de la rugosité de l’interface réfléchissante, on peut définir une hauteur ou profondeur du relief qui est égale à la distance entre le point le plus haut et le plus bas dudit relief. La hauteur du relief réfléchissant est par exemple comprise entre 5 pm et 1 mm, de préférence entre 10 pm et 500 pm, en particulier entre 20 et 100 pm.

De tels films polymères texturés par un relief sont disponibles sur le marché et l’on peut citer par exemple le film Vikuiti® Image Directing Film II commercialisé par la société 3M.

Le film optique extracteur peut comprendre une pluralité de prismes individuels, constitués chacun d’une surface oblique et d’une surface essentiellement perpendiculaire au plan général de la deuxième feuille.

On peut citer à titre d’exemple de relief régulier un relief de type lentille de Fresnel ou un relief de type prisme de Fresnel.

Le relief peut être réfléchissant par une couche ayant un indice de réfraction inférieur d’au moins 0,04, de préférence d’au moins 0,1 à l’indice no (comme n1 ) ou à l’indice de réfraction du film optique à reliefs. Le relief peut être ainsi réfléchissant par la première couche supérieure ou inférieure notamment adhésive polymère réticulé. Les creux des reliefs peuvent être comblés par la première couche supérieure ou inférieure notamment adhésive polymère réticulé Alternativement ou cumulativement, les moyens d’extraction de lumière guidée peuvent comporter une couche diffusante. Cette couche diffusante comprend des éléments diffusants dans un liant ou une matrice (transparente et même diffusante), notamment définissant au moins une première zone diffusante par exemple de largeur d’au moins 0,5mm, notamment première zone diffusante pleine et/ou comportant un ensemble de motifs discontinus.

Les moyens d’extraction de la lumière guidée peuvent être également une zone texturé dépolie du film de verre formant couche intermédiaire ou bien un revêtement diffusant.

Les particules diffusantes peuvent avoir une taille de l’ordre du micromètre, notamment d’au moins 600nm, dans un liant organique ou minéral. Les particules peuvent être en métal ou en oxyde métallique.

Les moyens d’extraction côté deuxième face peuvent être totalement opaques ou transparents, côté troisième face, les moyens d’extraction ont une transmission lumineuse non nulle.

La source de lumière comporte de préférence un ensemble de diodes électroluminescentes sur un support de diodes, par exemple flexible, notamment à circuit imprimé (comme un PCB pour « printed circuit board » en anglais), notamment support allongé, linéaire, une barrette droite ou courbée. On peut prévoir plusieurs barrettes, connectées entre elles etc, le long d’un bord etc .

La source de lumière peut être entre les deuxième et troisième faces. Le support de diodes peut être tout ou partie entre les deuxième et troisième faces, courbé (flexible) pour s’adapter à la courbure du vitrage et même le support de diodes (en particulier si diodes à émission latéral et/ou support le long de la deuxième ou troisième face) dépasser de la tranche du vitrage.

Le support de diodes et les diodes peuvent être dans un profilé en L ou en II qui est tout ou partie entre les deuxième et troisième faces (dans une gorge, au sein d’une couche de cadrage te) notamment profilé courbé (flexible) pour s’adapter à la courbure du vitrage.

La source de lumière peut comprendre une fibre optique extractrice couplée avec source primaire de lumière (diode(s) électroluminescente(s) etc).

De préférence les diodes sont des composants montés en surface sur la face avant d’un support de diodes qui est d’une carte de circuit imprimé dit carte PCB (avec pistes conductrices).

Les diodes ont par exemple une émission lambertienne ou quasi lambertienne. La largeur (ou longueur) d’une diode avec une seule puce semi conductrice, généralement diode de forme carrée, est de préférence d’au plus 5mm.

La largeur du support de diodes (de la carte PCB), notamment barrette, est de préférence d’au plus 5cm, mieux d’au plus 2cm, et même d’au plus 1cm.

On peut avoir une ou plusieurs sources de lumière (périphériques, de préférence décalées du clair de vitre), plusieurs ensembles de diodes. La ou les sources sont allongées, linéaires sur au moins 10cm et/ou plus locales notamment dans un trou ou plusieurs trous disjoints de la couche intermédiaire ou d’une couche périphérique (couche de cadrage).

On peut utiliser une ou plusieurs sources de lumière (identiques ou non), par exemple électriques et/ou constituées de dispositif(s) électroluminescent(s) (DEL, ...). La ou les sources de lumière peuvent être mono- (émettant dans le bleu, vert, rouge, etc) ou polychromatiques, ou être adaptées ou combinées pour produire par exemple une lumière blanche, etc; elles peuvent être continues ou discontinues, etc.

La source de lumière peut être étendue linéairement (bande rectangulaire comme une barrette de diodes) le long d’un côté du vitrage (bords longitudinaux) ou dédoublée (avec lumière similaire ou distincte par exemple autre couleur intensité, piloté indépendamment ou simultanément) le long des deux côtés (bords longitudinaux).

La source de lumière, de préférence un ensemble de diodes électroluminescentes (sur un support de diodes), peut être sous la deuxième face :

- liée à la deuxième face (par une couche adhésive supérieure ou non, si couche adhésive supérieure plus en retrait)

-et même entre la deuxième face et la troisième face notamment liée à la deuxième face ou à la troisième face et/ou lié à la couche intermédiaire.

La source de lumière peut être couplée à la tranche de la couche intermédiaire et tout ou partie être extérieure à la tranche du vitrage. La source de lumière (les diodes et même le support de diodes) peut être logée dans une encapsulation polymère comme celle décrite dans la demande WO2010049638 notamment en figure 15 ou en figure 16 et même ayant un évidement pour retrait, remplacement de la source.

L’injection de lumière, issue de la source de lumière qui de préférence comporte un ensemble de diodes électroluminescentes sur un support de diodes, dans la couche intermédiaire (notamment film thermoplastique ou de verre, non adhésif) est de préférence :

1 ) par une tranche de la couche intermédiaire (notamment film thermoplastique ou de verre, non adhésif) ou paroi délimitant un trou fermé (borgne ou traversant) de la couche intermédiaire, source de lumière en contact ou distante de ladite tranche ou paroi (espace ou matière notamment adhésive), la source de lumière étant de préférence sous la deuxième face et même entre la deuxième face et la troisième face.

Eventuellement, la source de lumière est dans une encoche de la tranche de la couche intermédiaire (notamment film thermoplastique ou de verre, non adhésif) ou bien est liée ou noyée ou dans une paroi délimitant un trou fermé (ou au voisinage) d’une couche de cadrage transparente (pour le couplage optique par la tranche) éventuellement adhésive sur le pourtour de la tranche de la couche intermédiaire.

Ou l’injection est :

2) par un élément de redirection de lumière, local comme un film optique redirecteur, de préférence coté deuxième face principale (ou troisième face principale), en particulier film prismatique en contact avec la couche intermédiaire et entre la couche intermédiaire et l’une des premières couches supérieure ou inférieure, la source de lumière étant alors en regard ou décalée de la quatrième face principale, notamment source de lumière et élément de redirection de lumière décalés d’un clair de vitre.

Le faisceau de la source de lumière peut être normal ou incliné.

Notamment le couplage optique est direct ou par l’intermédiaire d’une optique, notamment source de lumière et élément de redirection de lumière décalés d’un clair de vitre et faisant face à une couche de masquage interne.

L’alimentation en électricité de la source de lumière (des diodes) peut se faire par une amenée de courant intégrée dans le vitrage feuilleté, par exemple un fil électrique incorporé dans l’intercalaire de feuilletage, ou bien ce fil électrique peut être appliqué sur la quatrième face principale de la deuxième feuille (feuille intérieure, côté habitacle), et éventuellement être protégé par un cache.

La source de lumière peut être côté quatrième face, sous (en vis-à-vis) de la couche de masquage interne, et est couplée à la couche intermédiaire via un film optique redirecteur comme déjà décrit.

La source de lumière côté quatrième face peut être associée à une optique de collimation. La source de lumière avec un collimateur éventuel peut être fixée sur la quatrième face, par collage direct ou en étant espacé et sur un support périphérique fixé sur la quatrième face. La couche de masquage périphérique intérieure éventuelle (en face F4) peut comporter une épargne pour ne pas bloquer le couplage optique notamment pour laisser passer les rayons de la source de lumière vers l’élément de redirection de lumière.

Ce film redirecteur (transparent) est par exemple de forme longitudinal le long du vitrage ou arrondi dans les coins, par exemple de la longueur du clair de vitre. Ce film redirecteur peut être d’épaisseur ‘d’au plus 0,5mm ou 0,4mm et notamment d’au moins 0,1 mm.

Le film redirecteur et/ou la source de lumière est par exemple à au plus 100mm du clair de vitre et/ou de préférence au moins 10 ou 20mm.

Par ce film redirecteur entre la deuxième face et la troisième face, la lumière traversant la deuxième feuille, tout ou partie de la couche intermédiaire est redirigé dans la couche intermédiaire de verre par réflexion, voire diffusion..

Le film optique redirecteur peut être un film texturé et même prismatique (entre la face F2 et F3). Le film prismatique présente une surface principale lisse (non texturée, non fonctionnelle) et une surface opposée texturée, fonctionnelle., Le film prismatique est flexible donc courbé s’adaptant à la courbure du vitrage. Le film prismatique peut comporter un film plastique transparent partiellement structuré formant des (micro)prismes ou un film plastique (plan) transparent (par exemple polyester, notamment PET ou PC) avec sur une surface principale une couche transparente (organique par exemple, résine) avec un arrangement de (micro)prismes. Les (micro)prismes sont orientés vers la troisième face ou vers la deuxième face.

Le film prismatique côté deuxième face (entre la face F2 et F3), entre la couche intermédiaire et la première couche supérieure, peut être réflecteur, avec une couche réfléchissante (métallique etc) sur les (micro)prismes et les (micro)prismes réflecteurs sont orientés vers la deuxième face ou la troisième face.

De préférence, le film prismatique (de préférence) réflecteur est entre la couche intermédiaire et la première couche supérieure, et même collé ou en contact avec la couche intermédiaire (prismes orientés vers la deuxième face ou la troisième face), En particulier le film prismatique (de préférence) réflecteur est d’épaisseur de 100 à 300pm de préférence d’au plus 150pm. Le film prismatique coté troisième face (entre la face F2 et F3, entre la couche intermédiaire et la première couche supérieure) peut être avec les (micro)prismes orientés vers la deuxième face ou la troisième face.

De préférence, le film prismatique, transparent, est entre la couche intermédiaire et la première couche inférieure, et même en contact avec la couche intermédiaire (prismes orientés vers la deuxième face ou la troisième face), En particulier le film prismatique (transparent) est d’épaisseur de 100 à 300pm de préférence d’au plus 150pm.

La couche intermédiaire peut être protégée si nécessaire de l’humidité, de poussières, de l’environnement extérieur pour une meilleure durabilité. Dans une réalisation, une couche dite de cadrage entoure le pourtour de la couche intermédiaire, de préférence couche adhésive thermoplastique ou polymère réticulé et en contact avec la couche intermédiaire et même éventuellement en contact adhésif avec la troisième face (nue ou revêtue) ou avec la première couche inférieure et/ou supérieure et/ou en contact avec la deuxième face (nue ou revêtue ) ou avec la première couche supérieure, notamment couche de cadrage décalée d’un clair de vitre.

La couche (adhésive) de cadrage périphérique peut être sur le pourtour de la couche intermédiaire et même sur le pourtour d’une ou d’autres couches sous ou sur la couche intermédiaire.

La couche de cadrage peut entourer le pourtour de la tranche de la couche intermédiaire et même d’une ou des premières couches inférieure et supérieure (de préférence adhésives polymère réticulé et même de toutes les couches entre deuxième et troisième faces), de préférence couche adhésive thermoplastique (notamment PVB) ou polymère réticulé.

La couche de cadrage est de préférence d’épaisseur au moins égale à l’épaisseur de la couche intermédiaire. La couche de cadrage est par exemple de largeur d’au moins 1 mm et d’au plus 5cm ou 1 cm (et décalée d’un clair de vitre, sous une couche de masquage interne).

La couche de cadrage peut être un mastic thermodurcissable (photo réticulé bicomposant, thermoréticulé), formant joint de scellement, et même espacé ou accolé aux premières couches inférieure et supérieure (elle-même en retrait des tranches des feuilles). La couche de cadrage peut être en contact adhésif avec la deuxième face et la troisième face. La couche de cadrage peut être par exemple polyuréthane, époxy, butyle etc.

La couche de cadrage peut être de même matière que la première couche adhésive supérieure et/ou inférieure.

La couche de cadrage peut encadrer la zone de propagation de lumière guidée et/ou elle est de préférence hors zone clair de vitre.

Dans le cas où la première couche adhésive supérieure et/ou inférieure (en film) s’étend au- delà des bords de la couche intermédiaire, la couche de cadrage peut servir à compenser en épaisseur la couche intermédiaire. Elle peut combler la gorge entre première couche adhésive supérieure et/ou inférieure dépassantes.

La première couche adhésive supérieure et/ou inférieure notamment thermoplastique et même PVB peut dépasser de la couche intermédiaire et même sans interface discernable avec une couche de cadrage notamment thermoplastique et même PVB sur le pourtour de la couche intermédiaire.

La matière polymère réticulé d’une couche adhésive supplémentaire polymère réticulé (sous ou sur la première couche supérieure ou inférieure) ou d’une couche de cadre peut comprendre (essentiellement) un polymère choisi parmi les polymères à base de polyacrylate, notamment à base d’uréthane acrylate, ou encore de polymère époxy (résine etc) ou de polyépoxydes, de polyester, de polyuréthane, d’acétate de polyvinyle.

Concernant l’étendue des éléments, plusieurs configurations sont possibles, notamment la tranche de la couche intermédiaire, de la première couche (adhésive) inférieure et/ou supérieure ou même couche adhésive de cadrage) n’est pas forcément alignée avec la tranche des première et/ou deuxième feuilles. Les tranches des couches entre deuxième et troisième face même ne sont pas forcément alignées entre elles.

La couche intermédiaire peut être en retrait de la tranche de la première feuille. La largeur du retrait peut dépendre de l‘ injection de lumière

-par exemple le retrait est au moins 10mm pour placer la source de lumière (diodes) sous la deuxième face distante ou en contact avec la tranche de la couche intermédiaire, tranche avec encoche etc) et même entre deuxième face et troisième face

- retrait à façon notamment d’au plus 10mm voire d’au plus 2mm en particulier si la source est dans un trou fermé de la couche intermédiaire.

La première couche supérieure et/ou inférieure (adhésive polymère réticulé toutes deux de préférence) peut être en retrait de la tranche de la première feuille d’au plus 10mm voire d’au plus 2mm. La tranche de la première couche supérieure et/ou inférieure (adhésive polymère réticulé toutes deux de préférence) peut être alignée avec la tranche de la couche intermédiaire ou dépasser de la couche intermédiaire.

Dans une réalisation le vitrage comprend une couche de masquage interne, périphérique, opaque, entre la troisième face et la deuxième face, et même couvrant le pourtour de la couche intermédiaire, notamment en contact avec la deuxième face principale, notamment définissant un clair de vitre. Et il comprend éventuellement en particulier lorsque la deuxième feuille est un vitrage intérieur, une couche de masquage intérieure, périphérique, opaque, sur la quatrième face principale, notamment congruente ou de largeur inférieure à la largeur de la couche de masquage interne.

Le vitrage peut donc comporter entre la deuxième face (notamment F2) et la troisième face (notamment F3), une couche de masquage périphérique opaque, interne, notamment un émail (noir etc) sur la deuxième face. Ce peut être un revêtement opaque sur une couche adhésive thermoplastique (notamment couche adhésive supplémentaire supérieure) en particulier PVB, par exemple revêtement opaque à base de PVB et avec agent colorant sur une face principale d’une couche PVB (notamment couche adhésive supplémentaire supérieure) face orientée deuxième ou troisième face.

La couche de masquage interne peut être à 2mm ou 3mm (moins de 5 mm) de la tranche du vitrage ou même jusqu’à la tranche. La couche de masquage peut être un bandeau encadrant le vitrage (pare-brise, toit, etc) notamment noir. On opacifie sur toute la périphérie pour cacher des éléments de carrosserie ou joints ou protéger une colle pour le montage sur le véhicule. Cette couche de masquage interne délimite le clair de vitre. Il peut être avantageux que le bord externe de la couche intermédiaire (et même première couche inférieure ou supérieure, ou supplémentaires ou encore couche de cadrage) soient masquées par la couche de masquage interne, ne soit pas dans le clair de vitre.

La largeur de la couche de masquage interne le long des côtés d’un toit de véhicule automobile est généralement inférieure à celle à l’avant ou même à l’arrière.

Dans le cas où la première feuille est le vitrage extérieur, une autre couche de masquage, dite intérieure, peut être en quatrième face dite F4 côté habitacle notamment faisant face à la couche de masquage interne (et même de nature identique par exemple un émail notamment noir sur deuxième feuille en verre minéral). Elle peut être adjacente à un revêtement fonctionnel éventuel transparent notamment athermique qui est au moins dans le clair de vitre.

En particulier pour un toit automobile (première feuille est le vitrage extérieur):

- la largeur de la couche de masquage interne (et même intérieure) le long des bords longitudinaux peut être d’au plus 30cm notamment de 10 à 20cm,

- la largeur de la couche de masquage interne (et même intérieure) le long du bord latéral arrière peut être d’au plus 30cm notamment d’au moins 1 ou 5cm et le long du bord latéral avant d’au plus 60cm notamment d’au moins 1 ou 5cm.

La largeur de la couche de masquage interne est de préférence plus grande que celle de la couche de masquage intérieure.

La couche de masquage interne et/ou intérieure peut être un liant organique ou minéral (fritte de verre fondue) avec un agent colorant organique ou inorganique notamment colorant moléculaire ou pigment inorganique.

La couche de masquage interne et/ou intérieure est de préférence une couche continue (aplat avec un bord plein ou en variante un bord en dégradé (ensemble de motifs).

L’épaisseur de couche(s) entre deuxième face et troisième face est de préférence d’au plus 1 ,1 mm ou 0,9mm et en particulier l’épaisseur d’intercalaire de feuilletage (d’une ou plusieurs couches adhésives thermoplastique et/ou polymère réticulé) étant d’au plus 1 ,1 mm ou 0,9mm, au moins dans la zone de guidage

L’épaisseur entre première face et quatrième face est de préférence d’au plus 9mm ou 7mm, notamment pour un véhicule routier,

La première feuille est de préférence en verre minéral éventuellement trempé notamment si destinée à être la feuille extérieure et si la deuxième feuille est en verre organique. En particulier pour un vitrage routier la première feuille (extérieure) est d’épaisseur de préférence d’au plus 2,5mm, même d’au plus 2,2mm - notamment 1 ,9mm, 1 ,8mm, 1 ,6mm et 1 ,4mm- et même d’épaisseur d’au moins 0,7mm.

En particulier, la première feuille est la feuille externe et même en verre minéral et le vitrage est choisi parmi un toit, un pare-brise, une vitre latérale. La première feuille peut être alternativement la feuille interne et en particulier, le vitrage est choisi parmi un pare-brise, une vitre latérale, une lunette arrière, un vitrage de porte arrière, et en particulier la feuille externe est en verre minéral notamment trempé.

La deuxième feuille peut être la deuxième feuille destinée à être la feuille intérieure, notamment d’épaisseur d’au moins 0,7mm, éventuellement inférieure à celle de la première feuille de verre extérieure, même d’au plus 2,2mm - notamment 1 ,9mm, 1 ,8mm, 1 ,6mm et 1 ,4mm- ou même d’au plus 1 ,3mm ou d’au plus 1 mm/

L’épaisseur totale des première et deuxième feuilles de verre est de préférence strictement inférieure à 5 ou 4mm, même à 3,7mm.

Les première et deuxième feuilles de verre peuvent être de taille notamment sensiblement identiques, par exemple forme générale rectangulaire. La première feuille (si extérieure) peut avoir une taille plus importante que la deuxième feuille (si intérieure), dépassant ainsi cette deuxième feuille sur au moins une partie de son pourtour, éventuellement deuxième feuille (côté habitacle) plus petite avec une tranche en retrait notamment d’au plus 10 ou 5cm de la tranche de la première feuille de verre, sur un bord ou plusieurs bords (longitudinaux et/ou latéraux) notamment ou sur tout le pourtour.

La première feuille peut être un verre clair avec un revêtement fonctionnel athermique sur la deuxième face et la première couche supérieure (adhésive, thermoplastique ou polymère réticulé) est teintée ou claire.

La première feuille en verre minéral peut être à base de silice, sodocalcique, de préférence silicosodocalcique, voire aluminosilicate, ou encore borosilicate. Elle peut présenter une teneur pondérale en oxyde de fer total (exprimé sous la forme Fe2Os) d’au moins 0,4% et de préférence d’au plus 1 ,5 %.

La deuxième feuille en verre minéral peut être notamment à base de silice, sodocalcique, silicosodocalcique, ou aluminosilicate, ou borosilicate. Pour limiter l’absorption présente une teneur pondérale en oxyde de fer total (exprimé sous la forme Fe2Os) d’au plus 0,05% (500ppm), de préférence d’au plus 0,03% (300ppm) et d’au plus 0,015% (150ppm) et notamment supérieure ou égale à 0,005%. Le rédox de la deuxième feuille de verre est de préférence supérieur ou égal à 0,15.

Dans le présent texte, la transmission lumineuse est calculée à partir du spectre en transmission entre 380 et 780 nm en prenant en compte l’illuminant A et l’observateur de référence CIE 1964 (10°).

La transmission lumineuse et la teinte de chacune des feuilles de verre sont ajustées grâce à la composition chimique du verre et l’épaisseur de la feuille de verre. La composition chimique du verre comprend une base incolore, de préférence silico-sodo-calcique (mais d’autres verres peuvent être utilisés, notamment des verres borosilicates ou aluminosilicates), ainsi qu’une partie colorante. La partie colorante comprend notamment un ou plusieurs colorants choisis parmi les oxydes de métaux de transition - notamment les oxydes de fer (ferreux et ferrique), l’oxyde de cobalt, l’oxyde de chrome, l’oxyde de nickel, les oxydes de terres rares, notamment l’oxyde d’erbium, et le sélénium.

Une feuille de verre clair est une feuille ayant par exemple une transmission lumineuse d’au moins 85%, voire d’au moins 90%. Elle ne comprend généralement pas de partie colorante à l’exception d’impuretés inévitables, en particulier les oxydes de fer, en une teneur totale comprise entre 0,005 et 0,200% en poids, notamment entre 0,010 et 0,150% en poids, voire entre 0,030 et 0,120% en poids.

Une feuille de verre teinté est une feuille de verre ayant par exemple une transmission lumineuse entre 50 et 80%, notamment entre 60 et 75%. Elle comprend une partie colorante par exemple constituée d’oxydes de fer, en une teneur totale comprise entre 0,4 et 1 ,2% en poids, notamment entre 0,6 et 1 ,1 % en poids. Les verres obtenus sont alors verts, éventuellement vers-jaunes ou verts-bleus selon la proportion de fer ferreux. Selon d’autres exemples, de l’oxyde de cobalt, du sélénium et/ou de l’oxyde d’erbium sont ajoutés afin de conférer une teinte, par exemple bleue ou grise.

Une feuille de verre surteinté est une feuille de verre ayant par exemple une transmission lumineuse entre 5 et 50%, notamment entre 8 et 40%. Elle comprend une partie colorante par exemple constituée d’oxydes de fer, en une teneur totale comprise entre 1 ,0 et 2,3 en poids, notamment entre 1 ,1 et 2,0% en poids, ainsi que des oxydes de cobalt et de chrome et/ou du sélénium. La partie colorante comprend par exemple les colorants suivants, dans les teneurs pondérales ci-après définies : Fe2Os (fer total) de 1 ,2 à 2,3%, notamment de 1 ,5 à 2,2%, CoO de 50 à 400 ppm, notamment de 200 à 350 ppm, Se de 0 à 35 ppm, notamment de 10 à 30 ppm. Le rédox est de préférence compris entre 0,1 et 0,4, notamment entre 0,2 et 0,3. On entend par rédox le rapport pondéral entre la teneur en fer ferreux (exprimée en FeO) et la teneur en fer total (exprimée en Fe2Os). Les verres obtenus sont notamment verts ou gris.

La deuxième feuille peut être en verre organique en particulier à base de polyuréthane (PU) typiquement avec n’v de 1 ,47 environ, de polycarbonate (PC) typiquement avec n’v de 1 ,59 environ, de poly(méthacrylate de méthyle) (PMMA) typiquement avec n’v de 1 ,47 environ, de poly(chlorure de vinyle) (PVC) avec n’v de 1 ,54 environ.

La deuxième feuille en verre organique peut être flexible pour suivre la courbure de la première feuille bombée ou la deuxième feuille verre organique peut être préformée.

Avec un verre organique comme le PC ou le PMMA, on préfère (pour davantage de compatibilité chimique) au PVB comme couche adhésive thermoplastique inférieure le polyuréthane thermoplastique (TPU) ou encore une matière polymère réticulé. On peut choisir aussi un EVA thermoplastique ou thermodurci.

La première feuille de verre peut être de préférence en verre trempé si la deuxième feuille est en verre organique. Dans la présente invention, l’expression verre trempé signifie verre trempé thermiquement en l’absence de toute précision, et de préférence verre trempé pendant une opération de bombage du verre.

La deuxième face (en particulier avec une première feuille de verre incolore et une couche adhésive teintée supérieure, première couche additionnelle ou autre couche) peut avoir un revêtement fonctionnel (empilement de couches minces etc) athermique ou chauffant, comportant un revêtement électroconducteur, (bas émissif, chauffant). Le revêtement électroconducteur peut être un empilement de couches minces, avec une couche ou plusieurs couches métalliques (argent etc) entre des couches, par exemple d’oxyde ou nitrure ou oxynitrure métalliques. Le revêtement électroconducteur est d’épaisseur inférieure à 200nm et même à 160nm. Le revêtement électroconducteur peut être en contact avec une couche éventuellement teintée qui est :

-la première couche supérieure de préférence adhésive (thermoplastique ou polymère réticulé) -- une couche supplémentaire adhésive, thermoplastique (PVB etc) ou polymère réticulé, film thermoplastique non adhésif (PET etc).

En particulier la première feuille est en verre minéral clair ou extraclair et le revêtement électroconducteur est en contact avec une couche teintée qui est adhésive polymère réticulé (première couche adhésive supérieure) ou adhésive thermoplastique (PVB, EVA etc) par exemple couche adhésive supérieure supplémentaire sur la première couche adhésive supérieure polymère réticulé.

Un revêtement est à faible émissivité, en particulier avec l’émissivité normale est de préférence inférieure à 0,50, notamment à 0,30 et même à 0,20 ou encore à 0,10. Il s’agit de préférence d’un empilement de couches minces comprenant au moins une (notamment deux, trois ou quatre) couche d’argent (en deuxième face de préférence ou sur un film entre deuxième face et première couche additionnelle supérieure) ou une couche d’un oxyde transparent conducteur (en face F4 de préférence), notamment choisi parmi les oxydes d’étain et d’indium, les oxydes de zinc dopé à l’aluminium ou au gallium ou les oxydes d’étain dopé au fluor ou à l’antimoine. Ces couches fonctionnelles sont généralement interposées entre des couches diélectriques à base d’oxydes, de nitrures et/ou d’oxyde nitrures. Le confort thermique des occupants est encore amélioré par la présence d’un tel empilement en particulier pour un toit, empilement en face F4 à base d’ITO.

L’invention porte aussi sur un véhicule notamment routier ou automobile, incorporant le vitrage lumineux défini précédemment.

En position montée dans le véhicule automobile, dans le cas d’un toit feuilleté la quatrième face est de préférence la face intérieure du véhicule automobile classiquement dénommée face F4. Le toit peut être ouvrant ou fixe. La première feuille peut être la feuille externe en particulier, le vitrage est choisi parmi un toit, un pare-brise, une vitre latérale, ou la première feuille est la feuille interne en particulier, le vitrage est choisi parmi un pare-brise, une vitre latérale, une lunette arrière, un vitrage de porte arrière.

Les vitrages feuilletés sont généralement bombés, notamment selon une ou deux directions, afin de s’intégrer parfaitement à la carrosserie du véhicule.

L’invention vise aussi un procédé. La fabrication du vitrage lumineux selon l’invention peut comprendre :

- un assemblage de la première feuille de verre (de préférence minéral), la première couche inférieure, la couche intermédiaire (de préférence film non adhésif thermoplastique ou verre), la première couche supérieure et la deuxième feuille de verre, la première couche inférieure et/ou supérieure est un film PSA ou un film dit post adhésif en matière polymère partiellement photoréticulée avant assemblage ou un revêtement sur support polymère (thermoplastique, non adhésif) ou verre (ultrafin) notamment support formant la première couche supérieure ou inférieure ou encore ladite couche intermédiaire.

La fabrication du vitrage lumineux (feuilleté) selon l’invention peut comprendre :

- un assemblage de la première feuille de verre (de préférence minéral), la première couche inférieure, la couche intermédiaire (de préférence film non adhésif thermoplastique ou verre), la première couche supérieure et de la deuxième feuille de verre (minéral ou organique), le procédé comporte avant assemblage le dépôt par voie liquide d’un adhésif réticulable, notamment photoréticulable, de la première couche, adhésive, inférieure et/ou supérieure (sur la deuxième et/ou première feuille de verre ou la couche intermédiaire et de préférence le procédé comporte une photoréticulation de la première couche inférieure et/ou supérieure, notamment par UV(A) .

L’assemblage désigne l’empilement des différents éléments.

Le feuilletage du vitrage lumineux selon l’invention peut comporter une opération qui permet la mise en contact adhésif de couche(s) adhésive(s) polymère réticulé selon l’invention de l’intercalaire de feuilletage (première couche adhésive inférieure et/ou supérieure, couche supplémentaire adhésive inférieure et/ou supérieure) avec les deuxième et troisième faces, par exemple. Si couche(s) adhésive(s) polymère réticulé est de type PSA la mise en contact adhésif s’opère par simple mise en contact (avec l’une ou les deuxième et troisième faces ou avec l’une ou les premières couches inférieure et/ou supérieure).

De préférence le feuilletage du vitrage lumineux selon l’invention comporte à minima un dégazage des éléments assemblés (déjà en contact adhésif ou en contact non adhésif) pour éviter le bullage et on applique une pression aux éléments assemblés.

Après assemblage, le feuilletage du vitrage lumineux selon l’invention peut impliquer ainsi par exemple un dégazage (étuve etc) et un autoclavage (pression positive). Le feuilletage peut impliquer une étape de (photo)réticulation de couche(s) adhésive(s) polymère réticulé (première couche adhésive inférieure et/ou supérieure, couche supplémentaire adhésive inférieure et/ou supérieure), éventuellement déjà partiellement photoréticulé(es) avant l’assemblage, par exemple à l’aide d’une source UVA.

Le cycle d’autoclave peut être à une température ambiante, à une température dans une gamme allant de 30-50°C à une pression dans une gamme allant de 2 à 5bars et pendant une durée d’au plus 1 h notamment d’au moins 15min.

Lorsque le vitrage lumineux selon l’invention comporte une couche adhésive thermoplastique, telle que PVB, le feuilletage du vitrage selon l’invention comporte une mise sous vide, et une mise sous pression avec un chauffage, l’étape de feuilletage conduisant à la mise en contact adhésif de la couche adhésive thermoplastique avec la couche attenant par exemple deuxième face (et de l’autre coté en contact avec couche intermédiaire ou première couche supérieure). Une couche adhésive polymère réticulé selon l’invention ( première couche adhésive inférieure et/ou supérieure, couche supplémentaire adhésive inférieure et/ou supérieure) peut être obtenue à partir d’un adhésif réticulable (par UV ou alors bi composant réticulable par réaction chimique) qui est déposé sur une surface. Une étape de pré -réticulation (UV ou avancement de la réaction chimique) est avantageuse afin de gélifier l’adhésif réticulable. Puis le vide est fait afin d’évacuer l’air emprisonné et terminer la réticulation afin d’obtenir une bonne adhésion.

En somme :

- dans le cas d’un intercalaire de feuilletage comportant un ou plusieurs films OCA et exempt de film adhésif thermoplastique, le procédé de fabrication du vitrage lumineux selon l’invention peut comprendre un feuilletage par calandrage ou à l’aide d’une presse sous vide, suivi d’un traitement en autoclave (pour éliminer les bulles d’air résiduelles et optimiser l’adhésion).

- dans le cas d’un intercalaire comportant au moins un film adhésif thermoplastique (en plus d’un film OCA voire d’un revêtement OCA), le procédé de fabrication du vitrage lumineux selon l’invention peut comprendre un feuilletage par un traitement en autoclave, par exemple à des températures de 110 à 160°C et sous une pression allant de 10 à 15 bars; et même, préalablement au traitement en autoclave, l’air emprisonné entre les feuilles de verre et l’intercalaire de feuilletage est éliminé par calandrage ou par dépression.

D’autres détails et caractéristiques avantageuses de l’invention apparaitront à la lecture des exemples selon l’invention illustrés par les figures suivantes.

[Fig. 1] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile selon l’invention dans un premier mode de réalisation.

[Fig. 1 ’] représente une vue schématique de face du vitrage de la figure 1 .

[Fig. 2] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un deuxième mode de réalisation. [Fig. 2’] représente une vue schématique en coupe du vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile qui est un toit monté dans un véhicule.

[Fig. 3] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un troisième mode de réalisation.

[Fig. 3’] représente une vue schématique de face du vitrage de la figure 3.

[Fig. 4] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un quatrième mode de réalisation.

[Fig. 5] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un cinquième mode de réalisation.

[Fig. 5’] représente une vue schématique de face du vitrage de la figure 5.

[Fig. 6] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un sixième mode de réalisation.

[Fig. 7] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un septième mode de réalisation. [Fig. 7’] représente une vue schématique de face du vitrage de la figure 7.

[Fig. 8] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un huitième mode de réalisation. [Fig. 8’] représente une vue schématique de face du vitrage de la figure 8.

[Fig. 9] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un neuvième mode de réalisation.

[Fig. 10] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un dixième mode de réalisation.

[Fig. 11] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un onzième mode de réalisation.

[Fig. 12] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un douzième mode de réalisation par injection de lumière périphérique.

[Fig. 13] représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un treizième mode de réalisation.

On précise que par un souci de clarté les différents éléments des objets représentés ne sont pas nécessairement reproduits à l’échelle.

La figure 1 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 100 selon l’invention dans un premier mode de réalisation (par injection de lumière périphérique). La figure l ’ représente une vue schématique de face du vitrage 100 de la figure 1. Il s’agit ici d’un vitrage feuilleté 100 qui est ici par exemple un toit de voiture, rectangulaire et bombé, qui comporte :

- une première feuille de verre 1 , formant ici feuille externe, par exemple rectangulaire (de dimensions 300X300 mm par exemple), avec une composition pour une fonction de contrôle solaire teintée (verre VENUS VG10 ou TSA 4+ commercialisée par la société Saint-Gobain Glass) par exemple d’épaisseur égale à 2,1 mm, ou est un verre clair, avec une première face principale 11 correspondant ici à la face F1 une deuxième face principale 12 coté intérieure correspondant ici à F2, revêtue d’un revêtement athermique (si verre clair)16’ ou encore chauffant etc, et un chant (tranches longitudinales 10 et 10’), d’indice de réfraction nv par exemple d’au moins 1 ,5 dans le visible

- un intercalaire de feuilletage 3, multicouches (mulitfeuillets), polymère (transparent) notamment multicouches adhésives (par exemple ici 2 couches),

- une deuxième feuille de verre 2, ici de même dimensions que le verre 1 , formant vitrage interne, côté habitacle, en verre ici minéral, présentant une troisième face principale 11 correspondant à la face F3 et une quatrième face principale 12 qui est ici la face F4, et un chant (tranches longitudinales 21 et 22) - d’épaisseur égale par exemple à 2,1 mm ou même plus mince, d’indice de réfraction n’v par exemple d’au moins 1 ,5 dans le visible

La deuxième face 12 comporte une couche de masquage interne 7 formant un cadre de masquage par exemple un émail noir (déposé sur la deuxième face 12), délimitant un clair de vitre 16 (clair de jour) ici rectangulaire (cf figure 1 ’). On peut souhaiter avoir une couche de masquage intérieure 7’ périphérique, opaque, sur la quatrième face principale 14, notamment congruente ou de largeur inférieure à la largeur de la couche de masquage interne 7 et adjacente à l’éventuelle couche athermique 15.

La deuxième feuille de verre 2 est de préférence silicosodocalcique,, notamment incolore, en même clair ou extraclair comme verre Diamant commercialisée par la société Saint-Gobain Glass, n’v étant de l’ordre de 1 ,52 à 550nm ou le verre Optiwhite de 1 ,95mm.

La deuxième feuille de verre 2 comporte éventuellement avec un empilement athermique à l’ITO 15 en quatrième face 14 ici F4.

L’intercalaire de feuilletage comporte une partie supérieure ici monocouche (ou multicouches par exemple 1 ou 2 ou 3 couches adhésives et même films adhésifs) et une partie inférieure (ici monocouche (ou multicouches par exemple 1 ou 2 ou 3 couches adhésives et même films adhésifs), en contact adhésif avec la troisième face (nue ou déjà revêtue).

Ainsi il comporte :

- une première couche supérieure 31 qui une couche adhésive polymère, thermoplastique (PVB, EVA , TPU) ou en polymère réticulé (type OCA) notamment en film ou revêtement déposé sur la deuxième face revêtue, première couche supérieure 31 (éventuellement teintée) d’indice de réfraction n1 dans le visible, - une première couche inférieure 32 qui est une couche adhésive polymère, thermoplastique (PVB, EVA , TPU) ou en polymère réticulé (type OCA), notamment en film ou revêtement déposé sur la troisième face, première couche inférieure 32 (de préférence claire) d’indice de réfraction n’1 dans le visible.

La première couche supérieure 31 est d’au moins 1 pm (en particulier si revêtement OCA) ou 30pm (en particulier si film OCA), en particulier la première couche supérieure est de préférence submillimétrique.

La première couche inférieure 32 est d’au moins 1 pm (en particulier si revêtement OCA) ou 30pm (en particulier si film OCA), en particulier la première couche inférieure est de préférence submillimétrique.

On peut adapter l’épaisseur de la première couche supérieure et/ou inférieure pour une contribution mécanique. Par simplicité ce sont des couches 31 , 32 de même polymère et même de même épaisseur. La couche 31 peut être teinté, par un agent colorant supplémentaire.

La première couche supérieure 31 et/ou supérieure 32 a des bords qui s’étendent par exemple jusqu’aux bords 10 à 22 des verres 1 ,2. Par exemple l’intercalaire de feuilletage et même le vitrage feuilleté présente un flou d’au plus 1%.

Entre (et en contact avec) les première couche supérieure 31 et/ou supérieure 32, il existe une couche intermédiaire 3, avec des première et deuxième tranches 30, 30’ ici longitudinales éventuellement décalées des tranches longitudinales 10, 10’ vers le centre du verre (donc en retrait). La couche intermédiaire 3 est d’épaisseur E0 d’au plus 2mm ou même 1 mm et d’au moins 200pm avec un indice de réfraction nO dans le visible, avec n0-n1 qui est d’au moins 0,04 dans le visible voire d’au moins 0,1 ou d’au moins 0,15 ou 0,2 ou 0,25 et en particulier n1 <nv, et n0-n’1- qui est d’au moins 0,04 voire d’au moins 0,1 ou d’au moins 0,15 ou 0,2 ou 0,25 et en particulier n’1 <n’v.

Cette couche 3 est un film thermoplastique (polyester, PET, PC etc) ou de verre (UTG etc) ou un film adhésif thermoplastique (PVB etc), faisant partie (centrale) de l’intercalaire de feuilletage. On choisit n1 , n’1 en fonction de nO ou vice versa. Par exemple si n1 est d’au plus 1 ,43 on choisit nO d’au moins 1 ,47, si n1 est d’au plus 1 ,4 on choisit nO d’au moins 1 ,44.

Pour former la première couches inférieure et/ou supérieure sous forme de revêtement OCA 31 , 32, on peut citer comme adhésif liquide (photo)réticulable bas indice de réfraction les résines suivantes :

- à base d’uréthane acrylate par exemple de la société Norland, notamment le produit dénommé LOCA Norland NOA 1315 (indice de réfraction 1 ,315) qui est un uréthane acrylate aliphatique,

- à base de fluoro uréthane acrylate par exemple de la société Shin-A, notamment le produit dénommé SFA 335 (indice de réfraction 1 ,335-1 ,339) ou SFA 387 (indice de réfraction 1 ,385- 1 ,389), - à base d’acrylate par exemple notamment le produit dénommé UZ181A (indice de réfraction 1 ,47) de la société AKChemTeck, ou encore le produit dénommé UVEKOL S15 (indice de réfraction 1 ,44) de la société Allnex.

Comme film PSA à base d’acrylate, on peut citer le produit dénommé CS986 (indice de réfraction 1 ,47) de la société Nitto.

Comme film PSA à base de silicone, on peut citer le produit dénommé Opt Alpha Gel de la société Taica (indice de réfraction 1 ,41 ).

On peut avoir comme configurations deux couches OCA de part et d’autre de la couche 3 (film 3 notamment non adhésif (polyester, PET, PC) notamment toutes à base d’acrylate de préférence pour éviter des pollutions chimiques:

-revêtement 31/ film 3 notamment non adhésif/revêtement 32

- film OCA 31/ film 3 notamment non adhésif /revêtement OCA 32

- revêtement OCA 31/ film 3 notamment non adhésif / film OCA 32

- film OCA 31/ film 3 notamment non adhésif / film OCA 32

-film OCA 31/ film 3 notamment non adhésif / film OCA 32.

On peut avoir comme configurations alternatives :

- revêtement OCA 31/ film 3 notamment non adhésif /PVB ou EVA 32

- film PVB 31/ film 3 notamment non adhésif / revêtement OCA 32

- film PVB 31/ film 3 notamment non adhésif / film PVB 32

- film PVB ou EVA 31/ film 3 notamment non adhésif / film EVA 32.

L’EVA a un indice de réfraction inférieur à celui du TPU on peut le préférer pour feuilleter à une feuille de verre notamment organique.

Comme film OCA ce peut être un film polymère réticulé autoportant notamment choisi parmi :

- film sensible à la pression, de préférence avec acrylate,

- ou un film dit post adhésif de polymère partiellement photoréticulé avant assemblage et photoréticulé, et de préférence avec acrylate,

Avec un film dit post adhésif, la mise en contact adhésif résulte de la poursuite de la photoréticulation. Avant la poursuite de la réticulation, le vitrage assemblé est mis sous vide pour un dégazage, puis mis en autoclave sous pression -pression positive 2-4 bars-par exemple et éventuellement à une température supérieure à l’ambiante.

En particulier le film sensible à la pression (PSA en anglais pour pressure sensitive adhesive) colle par contact après application d’une pression mécanique.

Ce film OCA (PSA ou post adhésif) 31 et/ou 32 peut être texturé localement pour l’extraction (film extracteur) comme décrit ultérieurement.

Par ailleurs, si nécessaire, une couche dite de cadrage en PVB (non représentée) peut entourer le pourtour de la tranche de la couche intermédiaire . L’une ou les deux premières couches inférieure et supérieure 31 et 32 peuvent être des couches PVB dépassantes des bord 30’, 30 de la couche 3 et même sans interface discernable avec la couche de cadrage entre ces bords dépassants des couches 31 et 32.

Le vitrage est de conception simple en particulier si couches OCA 31 ,32 et par le choix d’une seule couche intercalaire inférieure 32 et supérieure 31 moins il y a moins de risque d’incompatibilité chimique entre différentes matières polymère intercalaire ou non adhésive.

Une source de lumière 4 est en couplage optique avec la couche intermédiaire formant guide de lumière. Le rayon lumineux (après réfraction sur la tranche de couplage 30) se propage par réflexion totale interne dans la couche intermédiaire guide de lumière de par les choix de nO, n1 et n’1.

Des diodes électroluminescentes 4 s’étendent le long du bord longitudinal de couplage 30 de la couche intermédiaire 3. L’injection de lumière est périphérique et par la tranche de la couche intermédiaire 3. Il s’agit ici de diodes à émission frontale. Ainsi ces diodes 4 sont alignées sur un support PCB 5, par exemple une barrette en parallélépipède. Le support PCB 5 est espacé ou en contact avec le bord 30 de la couche intermédiaire 3 et/ou fixé par exemple par de la colle (ou un adhésif double face) au vitrage via la tranche 10 ou 21 ou au bord 21 et/ou même à la face F4.

L’injection de lumière issue de la source de lumière dans la couche intermédiaire 3 est ici par une tranche de la couche intermédiaire 3 ou en variante via une paroi d’un trou fermé de la couche intermédiaire 3. La tranche 30 peut avoir encoche.

Les bords 310 et 320 des couches 31 et 32 peuvent être alignés ou non (dépassant notamment) du bord de couplage 30

Alternativement la source de lumière peut être une ou des sources primaires (diodes etc) couplées directement à un guide, le long de la tranche de couplage 30, par exemple fibre optique extractrice avec zone de sortie de lumière (texturation de la fibre optique etc).

Le vitrage lumineux 100 peut avoir une pluralité de zones d’extraction 6 de la lumière guidée, notamment de géométrie donnée (rectangulaire, carré, rond ...).

Les moyens d’extraction de lumière sont par exemple :

- une texturation d’un élément dit texturé choisi parmi la couche intermédiaire, ou au moins l’une des premières couches supérieure et inférieure 31 , 32, ou encore un film extracteur inséré entre l’une des premières couches supérieure et inférieure 31 , 32, et la couche intermédiaire 3

- ou une couche diffusante comportant un liant et des particules diffusantes et/ou des pores, insérée entre l’une des premières couches supérieure ou inférieure 31 , 32 et la couche intermédiaire.

Par exemple pour les moyens d’extraction de lumière, il s’agit ici d’une couche diffusante 6 (sérigraphiée par exemple un émail sur verre 3 ou une encre sur PET 3) coté deuxième face et/ou troisième face. La couche 6 est ici dans le clair de vitre 16. Alternativement ce peut être un film extracteur local posé ou collé localement sur la couche 3 (à reliefs ou avec couche diffusante ou diffusant en masse).

Les moyens d’extraction sont dans le clair de vue 16 mais pourraient être périphériques, sous la couche de masquage interne 7 et visible de l’habitacle avec une épargne d’une couche éventuelle de masquage intérieure 7’ sur la quatrième face.

Par exemple la distance entre l’extraction 6 et les diodes 4 est d’au moins 10 ou 40mm. Par exemple l’extraction 6 occupe de 10 à 100% du clair de vitre 16. Comme montré en figure 1 ’, on peut avoir un ensemble de motifs diffusants 6 disjoints par exemple de forme rectangulaire. On peut prévoir plusieurs séries de diodes 4 (un bord, deux bords, trois bords, sur toute la périphérie) pilotées indépendamment et même de couleur différente. On peut choisir des diodes émettant en lumière blanche ou colorée pour un éclairage d’ambiance, de lecture... On peut choisir une lumière rouge pour de la signalisation éventuellement en alternance avec de la lumière verte. Le support de diodes 5 peut être collé à la tranche 30.

Par ailleurs, si nécessaire à des fins de protections, une couche dite de cadrage (non représentée) peut entourer le pourtour de la tranche la couche intermédiaire 3, de préférence couche adhésive thermoplastique ou polymère réticulé et en contact avec la couche intermédiaire 3 et en contact adhésif avec la troisième face et avec la deuxième face, notamment couche de cadrage décalée du clair de vitre. Si tel est le cas on peut préférer pour limiter les pertes que l’injection soit directement par la tranche de couplage sans réfraction dans la couche de cadrage. Pour ce faire la couche de cadrage 3 peut être localement absente (évidée) dans la zone de couplage. De préférence la face émettrice des diodes et la tranche de couplage 30 est d’au plus 5cm ou même 5mm ou même en contact adhésif ou non.

On peut avoir alternativement comme source de lumière un ensemble comportant une diode primaire et un guide ou une fibre optique avec zone(s) extractrice(s) en vis-à-vis du bord de couplage 30.

De préférence la deuxième feuille 2 et/ou toute autre couche étant incolore du côté de l’observateur de lumière extraite (intérieur dans l’habitacle ici, ou extérieur hors du véhicule).

L’épaisseur entre première face et quatrième face est de préférence d’au plus 9mm ou 7mm, notamment pour ce véhicule routier.

Les bords latéraux avant et arrière 3’, 3” de la couche intermédiaire 3 peuvent être en retrait des bords latéraux avant 20 et arrière 20’ de la première ou deuxième feuille de verre.

Les bords longitudinaux 30, 30’ de la couche intermédiaire 3 peuvent être en retrait des bords longitudinaux 10, 21 , 10’, 22 des première ou deuxième feuilles de verre.

De préférence la couche intermédiaire 3 occupe au moins 90%"de la surface principale du vitrage.

Alternativement au verre pour la deuxième feuille on peut utiliser un verre organique par exemple un PC et de préférence la première feuille de verre est alors trempé. Le toit 100 peut former par exemple un toit panoramique lumineux fixe de véhicule automobile comme une voiture, monté par l’extérieur sur une carrosserie.

Ce vitrage lumineux feuilleté 100 peut former alternativement un pare-brise à signalisation lumineuse interne (pictogramme etc) notamment d’aide à la conduite. La couche diffusante 6 (ou toute autre moyen d’extraction) forme par exemple un signal anti collisions notamment le long du bord longitudinal inférieur. Par exemple, la lumière s’allume (rouge) lorsqu’un véhicule de devant est trop proche.

Ce vitrage lumineux feuilleté 100 peut former alternativement une custode avant ou arrière ou encore un pare-brise avant à décor lumineux ou signalisation lumineuse externe. La couche diffusante 6 forme par exemple un répétiteur de clignotant ou un LOGO. Dans ces derniers cas, la deuxième feuille de verre incolore (minérale de préférence) est le vitrage extérieur (quatrième face est la face F1 , troisième face est la face F2) et la première feuille de verre est le vitrage intérieur (teinté ou incolore) avec la première face qui est la face F4, et la deuxième face qui est la face F3.

La figure 2 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 200 dans un deuxième mode de réalisation (par injection de lumière périphérique ici via une tranche). La figure 2’ représente une vue schématique en coupe du vitrage feuilleté 200 lumineux de véhicule automobile qui est un toit monté dans un véhicule.

Ce vitrage 200 diffère du vitrage 100 en ce que :

- les diodes 4 sont à émission latérale sous une partie 121 périphérique de la deuxième face 12 et masqué de l’extérieur par la couche de masquage interne 7, et même collé à la partie 121 par une colle 60 (ruban double face etc)

- la deuxième feuille de verre 2 est éventuellement plus petite que la première feuille (bord 21 en retrait du bord 10

-il est encapsulé par une encapsulation polymérique 8 notamment flush avec la première feuille 1 qui peut être troué (trou vers l’habitacle etc) pour démonter la source de lumière 4.

Le toit peut former par exemple un toit panoramique lumineux fixe 200 de véhicule automobile comme une voiture, monté par l’extérieur sur la carrosserie 8’ via un adhésif 61 ’ comme montré en figure 2’.

La figure 3 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 300 dans un troisième mode de réalisation (par injection de lumière périphérique). La figure 3’ représente une vue schématique de face du vitrage de la figure 3.

Ce vitrage 300 (notamment un toit) diffère du vitrage 100 en ce qu’on a inséré la source de lumière (diodes 4 à émission latérale ici et support PCB 5) entre la deuxième face 12 et la troisième face 13 par exemple dans une cavité de la couche intermédiaire 3. La face arrière du support 5 peut être collée, en contact adhésif avec la première couche adhésive supérieure 31 . On peut avoir alternativement (ou cumulativement) à une source de lumière linéaire de type barrette de diodes 4 des sources de lumières plus locales dans des trous périphériques 17 de la couche intermédiaire 3 par exemple le long du bord latéral arrière 20’ (ou avant) du vitrage. Le support diodes 5 peut être en saillie de la tranche de verre 10 et/ou 21 en gardant les diodes en contact avec le guide 3 .

Alternativement le bord de couplage 30 est en retrait suffisant pour placer tout ou partie de la source de lumière (diodes et support de diodes).

On peut avoir aussi des moyens d’extraction entre la couche 3 et la deuxième face, extraction de lumière pour l’intérieur ou l’extérieur (suivant le vitrage).

Les moyens d’extraction 6 ou 6’ sont dans le clair de vue mais pourraient être périphériques, sous la couche de masquage interne dans une zone sans couche de masquage intérieur 7’.

La figure 4 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 400 dans un quatrième mode de réalisation (par injection de lumière périphérique). Ce vitrage 400 (par exemple un toit) diffère du vitrage 100 en ce que :

- les diodes 4 sont à émission latérale sous une partie 121 périphérique de la deuxième face 12 et masqué de l’extérieur par la couche de masquage interne 7, et même collé à la partie 121 par une colle 60 (ruban double face etc)

Par exemple la deuxième feuille de verre 2 est éventuellement plus petite que la première feuille 1 (bord 21 en retrait du bord 10).

La figure 5 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 500 dans un cinquième mode de réalisation (par injection de lumière périphérique). La figure 5’ représente une vue schématique de face du vitrage de la figure 5.

Ce vitrage 500 (par exemple un toit) diffère du vitrage 100 en ce que le bord de couplage 30 est en retrait suffisant pour placer tout ou partie de la source de lumière (diodes 4 et support de diodes 5) entre les deuxième et troisième faces 12, 13.

En outre à des fins de protections et/ou de maintien, une couche dite de cadrage 9 entoure le pourtour de la tranche de la couche 3 formant guide est en contact adhésif avec la couche 3 et en contact adhésif les premières couches inférieure et supérieure 31 , 32 dépassantes du bord 30 ou en variante avec la troisième face et avec la deuxième face.

La couche de cadrage 90 est par exemple en PVB.

Le bord interne de la couche de cadrage 90 est décalé du clair de vitre, sous la couche de masquage interne 7. En outre, la source de lumière (diodes 4 et support de diodes 5 sont logés dans un profilé de section en II (ou en L), avec une base 80 et des retours 81 , 82 plaqués ou collés aux premières couches inférieure et supérieure 31 , 32 dépassantes du bord 30 ou en variante avec la troisième face et avec la deuxième face. Ici le module profilé et source de lumière 4, est lié à la couche de cadrage 90 si bien qu’entre le bord de couplage 30 et les diodes il y a une zone avec la couche de cadrage 90.

On peut préférer pour limiter les pertes que l’injection de lumière soit directement par la tranche de couplage sans réfraction dans la couche de cadrage 90. Pour ce faire la couche de cadrage 90 peut être localement évidée dans la zone de couplage.

La figure 6 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 600 dans un sixième mode de réalisation (par injection de lumière périphérique via la tranche de couplage 30).

Ce vitrage (par exemple un toit) 600 diffère du vitrage 100 principalement en ce que :

- le bord 30 de couplage est en retrait ménageant une gorge 41 entre les couches 31 et 32, les diodes 4 et le support 5 logés dans un profilé avec une base 80, et un retour 81 dans la gorge 41

- dans la partie supérieure de l’intercalaire, une (première et ici seule) couche adhésive supplémentaire supérieure 33 est ajouté entre la deuxième face et la première couche supérieure 31 adhésive (de préférence OCA) par exemple pour un renfort mécanique, en particulier couche 33 qui est un film thermoplastique de PVB par exemple de 0,38 ou 0,76mm ou TPU ou encore un EVA (thermoplastique ou thermodurci).

Cumulativement ou alternativement on peut ajouter une (première) couche adhésive supplémentaire inférieure entre la première couche inférieure 32 polymère (adhésive, OCA ou thermoplastique) et la troisième face 13 par exemple pour un renfort mécanique. En particulier la (première) couche adhésive supplémentaire inférieure est un film thermoplastique de PVB par exemple de 0,38 ou 0,76mm ou TPU ou encore un EVA (thermoplastique ou thermodurci). En particulier on choisit EVA si la deuxième feuille est un verre organique.

La figure 7 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 700 dans un septième mode de réalisation. La figure 7’ représente une vue schématique de face du vitrage 700.

Ce vitrage (par exemple un toit) 700 diffère principalement du vitrage précédent 600 en ce que les diodes sont noyées dans la couche intermédiaire 3 ou dans une cavité du bord de couplage 30. On a ajouté une autre source de lumière 4’ sur autre support PCB 5’ (ici en deux morceaux disjoints ou éventuellement reliés), sur une bord le long du bord longitudinal 22 opposé au premier bord 21 . On peut par exemple varier les couleurs ou les déclenchements on/off. Dans le cas où la couche de masquage interne 7 n’est pas suffisamment opaque pour masquer les diodes 4 on peut ajouter un élément opaque entre les diodes et la couche de masquage interne 7.

Le support diodes 5 (ou 5’) peut être en saillie de la tranche 10 et/ou 21 de verre en gardant les diodes en contact avec le guide 3.

On peut avoir alternativement (ou cumulativement) à une source de lumière linéaire de type barrette de diodes 4 des sources de lumières plus locales dans des trous périphériques 17 de la couche intermédiaire 3 par exemple le long du bord latéral avant 20 du vitrage.

La figure 8 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 800 dans un huitième mode de réalisation. La figure 8’ représente une vue schématique de face du vitrage 800.

Ce vitrage (par exemple un toit) 800 diffère principalement du vitrage 100 en ce que le bord 30 de couplage est en retrait ménageant une gorge 41 , les diodes 4 à émission latérale et le support 5 sont dans la gorge 41 . Le bord 320 de la première couche inférieure 32 est en retrait ici, par exemple comporte une encoche, pour insérer support de diodes.

La figure 9 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 900 dans un neuvième mode de réalisation.

Ce vitrage (par exemple un toit) 900 diffère ainsi du vitrage 100 par l’injection de lumière et la localisation de la source de lumière 4.

Des diodes 4 (ici à émission frontale) sur un support de diodes 5 sont en regard (ou décalés) de la quatrième face principale 14 et le couplage optique avec la couche intermédiaire 3 (de préférence film thermoplastique, par exemple polyester, PET, PC ou verre ultrafin) se fait via un élément de redirection de lumière pour le guidage, local comme un film optique redirecteur 9, faisant face à la couche de masquage interne 7 entre la couche guide 3 et la première couche supérieure 31 de préférence adhésive et même OCA.

Par exemple, c’est un film prismatique polymère 9 (polyester, notamment PET, PC) avec des prismes de préférence réflecteurs 91 et une partie (surface opposée à la surface texturée) plane 92, par exemple film d’épaisseur de 100 à 300pm, de préférence d’au plus 150 pm. Le film prismatique 9 forme une bande longitudinale comme la source de lumière linéaire à diodes 4 le long d’un bord longitudinal 21 du toit par exemple.

Ce film prismatique 9 comporte par exemple des prismes formés par texturation du polymère ou en variante par texturation d’une couche (résine etc) -sur un film plan polymère-, prismes revêtus d’une couche conforme réfléchissante (métallique etc). Le film prismatique 9 est posé ou collé sur la couche 3 formant guide, prismes orientés vers la deuxième face 12 et par exemple prismes comblés par la colle OCA 31 (LOCA ou film). C’est un film flexible donc courbé s’adaptant à la courbure du vitrage.

Ce film prismatique 9 et/ou la source de lumière 4 est par exemple à au plus 100 mm du clair de vitre et/ou de préférence au moins 10 ou 20mm.

En variante les prismes 91 sont orientés vers la troisième face 13 au lieu de la deuxième face 12.

En variante la première couche supérieure 31 est en retrait (ne couvre pas le film prismatique 9) et même les prismes sont espacés ou contre ou collés à la couche de masquage 7.

En variante, le film prismatique 9 est transparent, entre la première couche inférieure 32 et la couche intermédiaire 3, prismes orientés vers la face F3 (face plane en contact avec la couche intermédiaire 3) ou prismes orientés vers la face F2 en contact avec la couche intermédiaire 3 (face plane en contact avec la première couche inférieure 32).

La figure 10 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 1000 dans un dixième mode de réalisation.

Ce vitrage (par exemple un toit) 1000 diffère ainsi du vitrage 900 principalement en ce que dans le cas où la couche de masquage interne 7 n’est pas suffisamment opaque pour masquer les diodes 4 on ajoute un élément opaque 83 entre le film prismatique 9 et la couche de masquage interne 7.

Si présente, la couche à base d’ITO 15 a par exemple une épargne 15’ au droit de la source de lumière 4.

En variante, le film prismatique 9 est transparent, entre la première couche inférieure 32 et la couche intermédiaire 3, prismes orientés vers la face F3 (face plane en contact avec la couche intermédiaire 3) ou prismes orientés vers la face F2 en contact avec la couche intermédiaire 3 (face plane en contact avec la première couche inférieure 32).

La figure 11 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un onzième mode de réalisation.

Ce vitrage ( par exemple un toit) 1100 diffère ainsi du vitrage précédent 1000 en ce que dans la partie supérieure de l’intercalaire, une (première et ici seule) couche adhésive supplémentaire supérieure 33 est ajouté entre la deuxième face 12 et la première couche supérieure 31 adhésive (de préférence OCA) par exemple pour un renfort mécanique, en particulier couche adhésive supplémentaire supérieure 33 qui est un film adhésif thermoplastique de PVB par exemple de 0,38 ou 0,76mm ou TPU ou encore un EVA (thermoplastique ou thermodurci).

Cumulativement ou alternativement on peut ajouter une (première) couche adhésive supplémentaire inférieure entre la première couche inférieure 32 polymère (adhésive, OCA ou thermoplastique) et la troisième face 13 par exemple pour un renfort mécanique. En particulier la (première) couche adhésive supplémentaire inférieure est un film adhésif thermoplastique de PVB par exemple de 0,38 ou 0,76mm ou TPU ou encore un EVA (thermoplastique ou thermodurci). En particulier on choisit EVA si la deuxième feuille 2 est un verre organique.

En variante, le film prismatique 9 est transparent, entre la première couche inférieure 32 et la couche intermédiaire 3, prismes orientés vers la face F3 (face plane en contact avec la couche intermédiaire 3) ou prismes orientés vers la face F2 en contact avec la couche intermédiaire 3 (face plane en contact avec la première couche inférieure 32).

La figure 12 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile 1200 dans un douzième mode de réalisation

Ce vitrage 1200 diffère principalement des vitrages précédents en ce qu’est ajouté entre la couche inférieure 32 polymère et la troisième face 13, une première (et unique) couche adhésive supplémentaire inférieure 34, polymère. Par exemple la couche adhésive supplémentaire inférieure 34 fournit un renfort mécanique en particulier c’est un film de PVB par exemple de 0,38 ou 0,76mm ou EVA ou TPU.

La couche inférieure 32 peut être alors adhésive OCA ou thermoplastique.

On a par exemple l’empilement suivant entre les faces 12 et 13 :

- PVB 33 / film thermoplastique (athermique etc) ou film OCA (film PSA etc) 31/ film 3 / film thermoplastique 3 ou film OCA 32/ PVB 34

- PVB ou EVA ou TPU 33 / film thermoplastique ou film OCA (film PSA etc) 31/ film ou revêtement LOCA 3 / film thermoplastique ou film OCA 32/ EVA ou TPU 34 (si feuille 2 organique).

La figure 13 représente une vue schématique en coupe d’un vitrage feuilleté lumineux de véhicule automobile dans un treizième mode de réalisation

Ce vitrage 1300 diffère du vitrage précédent en ce que sont ajoutées entre la couche supérieure 31 et la deuxième face 12 dans cet ordre :

- une première couche supplémentaire supérieure 33, polymère qui est adhésive, OCA (notamment film) ou thermoplastique, ou un film thermoplastique (non adhésif) comme un PET ou de verre (film non adhésif support de LOCA ou athermique, teinté, film barrière entre OCA et thermoplastique adhésif etc), notamment teintée,

- une deuxième couche adhésive supplémentaire supérieure 35 polymère, OCA ou thermoplastique (PVB etc) notamment teintée.

Par exemple on a la séquence de couches suivante : PVB 35/ film thermoplastique (barrière ou athermique ou support de LOCA etc) tq PET 33/film ou revêtement OCA (éventuellement teinté) 31.

Et sont ajoutées entre la couche inférieure 32 et la troisième face dans cet ordre : - une première couche supplémentaire inférieure 34, polymère (adhésive, OCA ou thermoplastique, ou un film thermoplastique (non adhésif))

- une deuxième couche adhésive supplémentaire inférieure 36 polymère.

Par exemple on a la séquence suivante : revêtement ou film OCA (éventuellement teinté) 32/ film thermoplastique (barrière ou support LOCA etc) tq PET 34/ PVB 36.

On pourrait avoir une structure dissymétrique avec trois couches 31 ,33,35 et deux couches 32 34 ou l’inverse : trois couches 32, 34,36 et deux couches 31 ,33.

Dans tous les modes de réalisations illustrés :

- l’une au moins des couches 31 ,33, 35 peuvent être teintés

- et/ou la première feuille 1 être teintée et/ou incolore avec un revêtement athermique (empilement à l’argent etc).

Lorsque le support de diodes (la barrette de diodes) 5 est entre deuxième et troisième face il peut être monté en force et/ou calé au moyen d’entretoises, d’espaceurs entre la deuxième face 12 et le support 5 ou un profilé logeant le support et/ou entre la troisième face 13 et le support 5 ou un profilé logeant le support.

La deuxième feuille de verre (intérieur) peut être en verre organique par exemple PC, PMMA.