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Title:
MECHANISM FOR A STRIKING TIMEPIECE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/038199
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a mechanism (100) for a striking timepiece, comprising: - a first cannon pinion (1); - a second cannon pinion (2); - a geared connection (14, 15, 21) between the first cannon pinion (1) and the second cannon pinon (2); and - a device (16) for compensating clearance in the geared connection. The geared connection (14, 15, 21) between the first cannon pinion (1) and the second cannon pinon (2) comprises: - a first gear (15) attached to the first cannon pinion (1); - a second gear (14) mounted pivotably relative to the first cannon pinion; and - a third gear (21) attached to the second cannon pinion (2), wherein the first and second gears mesh with the third gear, and the clearance compensation device (16) in the geared connection is arranged so as to exert a return force from the first and second gears against: - the opposing faces of at least one tooth of the third gear (21); and/or - the adjacent faces of at least two consecutive teeth of the third gear (21).

More Like This:
JP2008304301CLOCK
Inventors:
ROCHAT FABRICE (CH)
BEHRA JULIEN (FR)
Application Number:
PCT/EP2023/072857
Publication Date:
February 22, 2024
Filing Date:
August 18, 2023
Export Citation:
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Assignee:
BULGARI HORLOGERIE SA (CH)
International Classes:
G04B19/02; G04B21/02; G04B33/08; G04B35/00; G04B13/02
Foreign References:
EP0633514B11999-11-24
EP2843482A12015-03-04
EP3492997A12019-06-05
CH701201B12014-05-15
Attorney, Agent or Firm:
MOREAU, Stéphane et al. (CH)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Mécanisme (100) pour mouvement horloger (200) à sonnerie, comprenant :

- une première chaussée (1 ),

- une deuxième chaussée (2),

- une liaison (14, 15, 21 ) par engrenage entre la première chaussée (1 ) et la deuxième chaussée (2), et

- un dispositif (16) de rattrapage du jeu de la liaison par engrenage, la liaison (14, 15, 21 ) par engrenage entre la première chaussée (1 ) et la deuxième chaussée (2) comprenant :

- une première roue (15) fixée sur la première chaussée (1 ),

- une deuxième roue (14) montée en liaison pivot relativement à la première chaussée, et

- une troisième roue (21 ) fixée sur la deuxième chaussée (2), les première et deuxième roues engrenant avec la troisième roue, et le dispositif (16) de rattrapage du jeu de la liaison par engrenage étant agencé de sorte à exercer un effort de rappel des première et deuxième roues contre :

- les flancs opposés d’au moins une dent de la troisième roue (21 ), et/ou

- les flancs adjacents d’au moins deux dents consécutives de la troisième roue (21 ).

2. Mécanisme (100) selon la revendication 1 , caractérisé en ce que le dispositif (16) de rattrapage du jeu comprend un élément (131 ) de réglage de l’effort de rappel, l’élément (131 ) de réglage comprenant par exemple un crantage de préhension (131 ) pour entraîner en rotation la deuxième roue dentée (14) relativement à la première chaussée (1 ). Mécanisme (100) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif (16) de rattrapage du jeu comprend un ressort (16), notamment un ressort lame (16), fixé :

- d’une part, notamment à l’une de ses extrémités, à la première chaussée (1 ), et

- d’autre part, notamment à l’autre de ses extrémités, à la deuxième roue (14). Mécanisme (100) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le ressort (16) est fixé :

- à l’une de ses extrémités via une goupille (163) à la deuxième roue (14), et

- à l’autre de ses extrémités via un anneau (161 ) du ressort (16) sur la première chaussée (1 ). Mécanisme (100) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la première chaussée (1 ) est destinée à recevoir un premier indicateur des minutes, comme une aiguille des minutes (61 ). Mécanisme (100) selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la deuxième chaussée (2) est destinée à recevoir au moins une came de sonnerie (22, 23, 24), notamment un limaçon des minutes (22) et/ou une surprise (23) et/ou un limaçon des quarts (24). Mouvement horloger (200) comprenant :

- un mécanisme (100) selon l’une des revendications précédentes, et

- une rouage de finissage (99) entraînant l’une des première et deuxième chaussées (1 , 2). Mouvement horloger (200) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le mouvement comprend un bâti (90), notamment une platine (91 ), en ce que la première chaussée (1 ) est montée sur le bâti côté cadran et en ce que la deuxième chaussée (2) est montée sur le bâti côté pont. Pièce d'horlogerie (300), notamment montre-bracelet (300) à sonnerie, comprenant :

- un mécanisme (100) selon l’une des revendications 1 à 6, et/ou - un mouvement horloger (200) selon l’une des revendications 7 et 8.

Description:
DESCRIPTION

TITRE : Mécanisme pour pièce d’horlogerie à sonnerie.

Domaine Technique de l'invention

L’invention concerne un mécanisme pour mouvement horloger. L'invention concerne encore un mouvement horloger comprenant un tel mécanisme. L'invention concerne enfin une pièce d'horlogerie comprenant un tel mécanisme et/ou un tel mouvement.

Etat de la technique antérieure

Un mécanisme de sonnerie d'horlogerie est de grande complication. Il est complexe par le nombre et la nature des cinématiques de ses composants.

De manière habituelle, dans les mécanismes de sonnerie, notamment dans les mécanismes de sonnerie à répétition classiques, un limaçon des minutes, c'est-à-dire une came portant des entailles pour régler la sonnerie des minutes qui coopère avec un palpeur d’une pièce des minutes, est directement fixé sur une chaussée qui porte à son extrémité une aiguille des minutes. Un tel arrangement garantit un mécanisme sans décalage entre la position de l'aiguille des minutes en regard de l'échelle des minutes du cadran et le nombre de coups des minutes sonnés. Il en est de même pour un limaçon des quarts, c'est-à-dire une came portant des entailles pour régler la sonnerie des quarts d’heure qui coopère avec un palpeur d’une pièce des quarts.

Une telle architecture pose des problèmes de montage et de réglage des limaçons afin que les sonneries soient parfaitement synchronisées avec les positions des aiguilles. Présentation de l'invention

Le but de l’invention est de fournir un mécanisme remédiant aux inconvénients évoqués ci-dessus et améliorant les mécanismes connus de l’art antérieur. En particulier, l’invention propose un mécanisme simple et permettant de faciliter le montage des cames d’un mécanisme de sonnerie et la synchronisation du mécanisme de sonnerie à l’affichage de la pièce d’horlogerie.

Résumé de l'invention

Selon un premier aspect de l’invention, un mécanisme est défini par la revendication 1 .

Selon le premier aspect de l’invention, différents modes de réalisation du mécanisme sont définis par les revendications 2 à 6.

Selon le premier aspect de l’invention, un mouvement horloger est défini par la revendication 7.

Selon le premier aspect de l’invention, un mode de réalisation du mouvement est défini par la revendication 8.

Selon le premier aspect de l’invention, une pièce d'horlogerie est définie par la revendication 9.

Selon un deuxième aspect de l’invention, des objets sont définis par les propositions qui suivent :

1. Mécanisme (100) pour mouvement horloger (200) à sonnerie, comprenant :

- une première chaussée (1 ), - une deuxième chaussée (2),

- une liaison (14, 15, 21 ) par engrenage entre la première chaussée (1 ) et la deuxième chaussée (2), et

- un dispositif (16) de rattrapage du jeu de la liaison par engrenage. Mécanisme (100) selon la proposition 1 , caractérisé en ce que la liaison (14, 15, 21 ) par engrenage entre la première chaussée (1 ) et la deuxième chaussée (2) comprend :

- une première roue (15) fixée sur la première chaussée (1 ),

- une deuxième roue (14) montée en liaison pivot relativement à la première chaussée, et

- une troisième roue (21 ) fixée sur la deuxième chaussée (2), les première et deuxième roues engrenant avec la troisième roue, et le dispositif (16) de rattrapage du jeu de la liaison par engrenage étant agencé de sorte à exercer un effort de rappel des première et deuxième roues contre :

- les flancs opposés d’au moins une dent de la troisième roue (21 ), et/ou

- les flancs adjacents d’au moins deux dents consécutives de la troisième roue (21 ). Mécanisme (100) selon la proposition 2, caractérisé en ce que le dispositif (16) de rattrapage du jeu comprend un élément (131 ) de réglage de l’effort de rappel, l’élément (131 ) de réglage comprenant par exemple un crantage de préhension (131 ) pour entraîner en rotation la deuxième roue dentée (14) relativement à la première chaussée (1 ). Mécanisme (100) selon l’une des propositions 1 à 3, caractérisé en ce que le dispositif (16) de rattrapage du jeu comprend un ressort (16), notamment un ressort lame (16), fixé : - d’une part, notamment à l’une de ses extrémités, à la première chaussée (1 ), et

- d’autre part, notamment à l’autre de ses extrémités, à la deuxième roue (14). Mécanisme (100) selon les propositions 2 et 4, caractérisé en ce que le ressort (16) est fixé :

- à l’une de ses extrémités via une goupille (163) à la deuxième roue (14), et

- à l’autre de ses extrémités via un anneau (161 ) du ressort (16) sur la première chaussée (1 ). Mécanisme (100) selon l’une des propositions 1 à 5, caractérisé en ce que la première chaussée (1 ) est destinée à recevoir un premier indicateur des minutes, comme une aiguille des minutes (61 ). Mécanisme (100) selon l’une des propositions 1 à 6, caractérisé en ce que la deuxième chaussée (2) est destinée à recevoir au moins une came de sonnerie (22, 23, 24), notamment un limaçon des minutes (22) et/ou une surprise (23) et/ou un limaçon des quarts (24). Mouvement horloger (200) comprenant :

- un mécanisme (100) selon l’une des propositions 1 à 7, et

- une rouage de finissage (99) entraînant l’une des première et deuxième chaussées (1 , 2). Mouvement horloger (200) selon la proposition 8, caractérisé en ce que le mouvement comprend un bâti (90), notamment une platine (91 ), en ce que la première chaussée (1 ) est montée sur le bâti côté cadran et en ce que la deuxième chaussée (2) est montée sur le bâti côté pont. 10. Pièce d'horlogerie (300), notamment montre-bracelet (300) à sonnerie, comprenant :

- un mécanisme (100) selon l’une des propositions 1 à 7, et/ou

- un mouvement horloger (200) selon l’une des propositions 8 et 9.

Présentation des figures

Les objets, caractéristiques et avantages de la présente invention sont exposés en détail dans la description suivante d’un mode de réalisation particulier fait à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes.

La figure 1 est une vue en coupe partielle d’un mode de réalisation d'une pièce d’horlogerie selon l’invention.

La figure 2 est une vue schématique en coupe et en perspective du mode de réalisation de la pièce d’horlogerie.

La figure 3 est une vue schématique en perspective du mode de réalisation de la pièce d’horlogerie.

La figure 4 est une vue en perspective d’une partie du mode de réalisation de la pièce d’horlogerie.

Description détaillée

Un mode de réalisation d’une pièce d’horlogerie 300 est décrit ci-après en détail en référence aux figures 1 à 4. La pièce d’horlogerie 300 est par exemple une montre, en particulier une montre-bracelet et/ou une pièce d’horlogerie à sonnerie. La pièce d’horlogerie 300 comprend un mouvement horloger 200 à sonnerie, destiné à être monté dans un boîtier ou une boîte de pièce d’horlogerie afin de le protéger de l’environnement extérieur. Le mouvement horloger 200 peut être un mouvement mécanique, notamment un mouvement automatique.

Le mouvement horloger 200 comprend :

- un bâti 90, notamment une ébauche ou une platine 91 ,

- un mobile de première chaussée 19,

- un mobile de deuxième chaussée 29,

- une rouage de finissage 99 entraînant l’un des mobiles de première et deuxième chaussées.

Le mobile de première chaussée 19 comprend une première chaussée 1 . Le mobile de première chaussée, en particulier la première chaussée 1 , est pivoté sur le bâti 90, notamment pivoté sur un premier axe 18 monté, notamment chassé, par exemple au niveau de son extrémité 93, dans le bâti 90. Le premier axe 18 peut être un tube de centre. Le mobile de première chaussée 19 comprend différents éléments 1 1 , 12, 13, 14, 15, 16, 17 montés sur la première chaussée 1. Le mobile de première chaussée 19 est avantageusement monté côté cadran sur le bâti 90.

Le mobile de deuxième chaussée 29 comprend une deuxième chaussée 2. Le mobile de deuxième chaussée, en particulier la deuxième chaussée 2, est pivoté sur le bâti 90, notamment pivoté sur un deuxième axe 28 monté, notamment chassé, par exemple au niveau de son extrémité 92, dans le bâti 90. Le mobile de deuxième chaussée 29 peut comprendre différents éléments 21 , 22, 23, 24, montés sur la deuxième chaussée 2. Le mobile de deuxième chaussée 29 est avantageusement monté côté ponts sur le bâti 90.

En d’autres termes, le mouvement horloger 200 comprend un mécanisme 100 comprenant : - la première chaussée 1 ou le mobile 19 de première chaussée, et

- la deuxième chaussée 2 ou le mobile 29 de deuxième chaussée.

Le mécanisme 100 comprend aussi :

- une liaison 14, 15, 21 par engrenage, notamment par engrenage direct (ou sans renvoi), entre la première chaussée 1 et la deuxième chaussée 2, et

- un dispositif 16 de rattrapage du jeu dans la liaison par engrenage.

Comme représenté sur les figures, le mobile 19 de première chaussée est avantageusement monté sur l’axe 18 chassé dans le bâti 90 et définissant un premier axe A1 de rotation du mobile 19 de première chaussée relativement au bâti 90.

De préférence, le mobile 19 de première chaussée comprend :

- la première chaussée 1 ,

- une première roue dentée de chaussée 1 1 montée à friction sur la chaussée 1 et agencée pour engrener avec le rouage de finissage 99 (comme représenté sur la figure 4 avec la roue des heures 17 déposée) ou pour faire partie du rouage de finissage 99,

- un pignon de chaussée 12 monobloc avec la première chaussée 1 ou fixé, notamment chassé, sur la première chaussée 1 , ce pignon 12 étant agencé pour engrener avec une roue de minuterie 98 d’un mobile de minuterie (comme représenté sur la figure 4 avec la roue des heures 17 déposée),

- une deuxième roue dentée 14 montée mobile en rotation sur la première chaussée 1 autour de l’axe A1 , la deuxième roue dentée 14 comprenant une denture 141 et un plateau 13, la denture 141 étant agencée pour engrener avec une roue dentée 21 de la deuxième chaussée,

- une troisième roue dentée 15 monobloc avec la première chaussée 1 ou fixée, notamment chassée, sur la première chaussée 1 , cette roue 15 étant agencée pour engrener avec la roue 21 de deuxième chaussée 2,

- une roue des heures 17 montée mobile en rotation sur la première chaussée 1 autour de l’axe A1 , la roue des heures 17 étant agencée pour engrener avec un pignon de minuterie 97 du mobile de minuterie,

- une aiguille des heures 62 fixée, notamment chassée, sur la roue des heures, et

- une aiguille des minutes 61 fixée, notamment chassée, sur la première chaussée 1 .

De préférence, le mobile 29 de deuxième chaussée comprend :

- la deuxième chaussée 2,

- une quatrième roue dentée 21 monobloc avec la deuxième chaussée 1 ou fixée, notamment chassée, sur la deuxième chaussée 2, cette roue 21 étant agencée pour engrener avec les roues 14 et 15 mentionnées précédemment.

De préférence, la liaison 14, 15, 21 par engrenage entre la première chaussée 1 et la deuxième chaussée 2 comprend :

- la troisième roue dentée 15 fixée sur la première chaussée 1 ,

- la deuxième roue dentée 14 montée en liaison pivot relativement à la première chaussée 1 , et

- une quatrième roue dentée 21 fixée sur la deuxième chaussée 2.

Les deuxième et troisième roues dentées 14, 15 engrènent avec la quatrième roue 21 .

De préférence, le dispositif 16 de rattrapage du jeu dans la liaison par engrenage est agencé de sorte à exercer un effort de rappel des deuxième et troisième roues 14, 15 contre :

- les flancs opposés d’au moins une dent de la quatrième roue 21 , et/ou

- les flancs adjacents d’au moins deux dents consécutives de la quatrième roue 21 . Avantageusement, le dispositif 16 de rattrapage de jeu peut comprendre un ressort 16, notamment un ressort lame 16, fixé :

- d’une part, notamment à l’une de ses extrémités, à la première chaussée 1 , et

- d’autre part, notamment à l’autre de ses extrémités, à la deuxième roue 14.

Plus précisément, le ressort 16 peut être fixé à une première de ses extrémités via une goupille 163 à la deuxième roue 14.

En complément, le ressort 16 peut être fixé à une deuxième de ses extrémités à la première chaussée, via un anneau 161 chassé sur la chaussée.

Le dispositif 16 de rattrapage de jeu comprend un élément 131 de réglage de l’effort de rappel. Pour ce faire, le plateau 13 peut présenter un crantage 131 permettant d’entraîner en rotation la deuxième roue 14 relativement à la première chaussée. Ce crantage peut être manipulé à l’aide d’un outil. La manipulation peut être réalisée dans un sens ou dans l’autre autour de l’axe A1 . Une fois le ressort 16 déformé de sorte à obtenir l’intensité d’effort de rappel désirée :

- la deuxième roue dentée 14 et la troisième roue dentée 15, d’une part, et

- la quatrième roue dentée 21 , d’autre part, sont mises en place en situation d’engrènement précontraint. La deuxième roue est alors en contact d’engrenage avec la quatrième roue et la troisième roue est alors en contact d’engrenage avec la quatrième roue. Les dentures sont alors précontraintes. Il est à noter que l’effort de rappel doit être réglé à une valeur juste nécessaire pour éviter tout ébat des première et deuxième chaussées, l’une par rapport à l’autre, dans des conditions normales d’utilisation de la pièce d’horlogerie. En effet, une intensité élevée d’effort de rappel entraîne des pertes énergétiques et, en conséquence, une perte d’autonomie énergétique de la pièce d’horlogerie.

Dans le mode de réalisation décrit plus haut, on utilise un élément de rappel angulaire de deux dentures l’une par rapport à l’autre pour réaliser un engrenage sans jeu. Toutefois, en variante, d’autres moyens de réaliser un engrenage sans jeu peuvent être utilisés. Notamment, il est possible d’utiliser sur la première chaussée et/ou sur la deuxième chaussée des dentures à dents flexibles, notamment des dentures à dents fendues dans le sens de leur hauteur.

Dans le mode de réalisation décrit plus haut, le dispositif 16 de rattrapage de jeu, soit de précontrainte, est disposé sur la première chaussée. En alternative, quel que soit le mode de réalisation ou la variante, le dispositif 16 de rattrapage de jeu peut être disposé sur la deuxième chaussée.

Quel que soit le mode de réalisation ou la variante, le rapport de transmission de l’engrenage liant les première et deuxième chaussées est avantageusement de 1 .

Quel que soit le mode de réalisation ou la variante, la deuxième chaussée peut ne porter qu’un seul limaçon.

Dans le mode de réalisation décrit plus haut, le rouage de finissage entraîne la première chaussée qui elle-même entraîne la deuxième chaussée. En alternative, quel que soit le mode de réalisation ou la variante, le rouage de finissage peut entraîner la deuxième chaussée qui elle-même entraîne la première chaussée.

Grâce à l’invention, il est possible de monter :

- des aiguilles d’indication de l’heure autour d’un premier axe A1 , et - une ou plusieurs cames de sonnerie autour d’un deuxième axe A2, les premier et deuxième axes étant :

- distincts et/ou distants l’un de l’autre, et

- parallèles (comme dans le mode de réalisation représenté) ou non parallèles.

Cette solution procure une grande souplesse architecturale pour disposer les différents moyens de la pièce d’horlogerie en différents lieu du mouvement horloger.

Grâce à l’invention, il est aussi possible de monter une première chaussée d’un côté du mouvement horloger et une deuxième chaussée de l’autre côté du mouvement. Ceci permet de faciliter le montage et les réglages du mouvement horloger.

Les première et deuxième chaussées sont montées de sorte qu’elles engrènent directement l’une avec l’autre, c’est-à-dire sans renvoi intermédiaire. Ainsi, la chaîne de cotes de positionnement des première et deuxième chaussées l’une par rapport à l’autre est extrêmement réduite. Par ailleurs, les éventuels jeux pouvant exister entre les première et deuxième chaussées sont rattrapés par les solutions décrites. Il s’ensuit que grâce aux solutions décrites les première et deuxième chaussées peuvent être finement synchronisées en rotation autour de leurs axes respectifs A1 , A2.