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Patent Searching and Data


Title:
METHOD FOR EASILY LOCATING AN ELECTRODE AMONG ALL THE ELECTRODES OF A NETWORK AND ELECTRODE NETWORK FOR IMPLEMENTING SAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1999/039362
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a method for easily locating an electrode among all the electrodes of a network (R), which consists in subdividing the network (R) into several successive base groups (Zb) comprising the same number of m electrodes (e, m), in assigning a serial number (Q) to each base group (Zb), in assigning a position (I) to each electrode (e, em) in its base group (Zb), in attributing to each electrode (e, em) a code (C) consisting of a serial number (Q) of the base group (Zb) in which it is located and the position (I) it occupies in its base group (Z). The invention is particularly useful for locating faulty electrodes in a display panel.

Inventors:
SALAVIN SERGE (FR)
CIPRELLI CHRISTIAN (FR)
Application Number:
PCT/FR1999/000057
Publication Date:
August 05, 1999
Filing Date:
January 14, 1999
Export Citation:
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Assignee:
THOMSON TUBES ELECTRONIQUES (FR)
SALAVIN SERGE (FR)
CIPRELLI CHRISTIAN (FR)
International Classes:
H01J9/02; H01J9/14; H01J9/50; H01J11/02; (IPC1-7): H01J9/00; H01J17/00
Other References:
No relevant documents disclosed
Attorney, Agent or Firm:
Ruellan-lemonnier, Brigitte (quai Alphonse Le Gallo Boulogne Cédex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé de repérage d'une électrode (e, em) dans un réseau (R) formé d'électrodes (e, em) côte à côte, caractérisé en ce qu'il consiste : à subdiviser le réseau (R) en plusieurs groupes de base (Zb) successifs, chaque groupe de base (Zb) comportant un mme nombre m d'électrodes (e, em), les groupes de base (Zb) étant matérialisés par un marquage approprié (L'), à donner un numéro d'ordre (Q) à chaque groupe de base (Zb), à donner une position (I) à chaque électrode (e, em) dans son groupe de base (Zb) à attribuer à chaque électrode (e, em) du réseau (R), un code (C) pour la repérer, ce code (C) étant formé du numéro d'ordre (Q) du groupe de base (Zb) dans lequel elle se trouve et de la position (I) qu'elle occupe dans son groupe de base (Zb).
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que, dans le code (C) le numéro d'ordre (Q) du groupe de base (Zb) précède la position (I).
3. Procédé selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il consiste : à créer plusieurs groupes (Z1) de niveau 1 successifs, tous les groupes (Z1) de niveau 1 comportant un mme nombre r de groupes de base (Zb), les groupes (Z1) de niveau 1 étant matérialisés par un marquage approprié (L"), à attribuer à chacun des groupes (Z1) de niveau 1 un numéro d'ordre (S1), à intégrer dans le code (C) attribué à chaque électrode (e, em) le numéro d'ordre (S1) du groupe (Z1) de niveau 1 dans lequel elle se trouve, le numéro d'ordre (Q) du groupe de base (Zb) dans lequel elle se trouve correspondant à la position que ce groupe (Zb) de base occupe dans le groupe (Z1) de niveau 1 qui le contient.
4. Procédé seton la revendication 3, caractérisé en ce que, dans le code (C) le numéro d'ordre (S1) du groupe de niveau 1 précède le numéro d'ordre (Q) du groupe de base (Zb).
5. Procédé selon l'une des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce qu'il consiste : à créer, par itération, une ou plusieurs séries de groupes (Zi) de niveau i successifs (i entier compris entre 2 et n), ces séries étant imbriquées les unes dans les autres, les groupes (Zi) de niveau i comportant un mme nombre de groupes (Zi1) de niveau i1, les groupes (Z2) de niveau 2 comportant (r) groupes (Z1) de niveau 1, les groupes (Zi) de niveau i étant matérialisés par un marquage approprié (7), à attribuer à chaque groupe (Zi) de niveau i un numéro d'ordre (Si), à intégrer dans le code (C) d'une électrode à repérer, le numéro d'ordre (Si) de chacun des groupes (Zi) dans lesquels elle se trouve, un groupe (Zi1) de niveau i1 contenu dans ledit groupe (Zi) de niveau i ayant un numéro d'ordre (Si1) correspondant à la position que ce groupe (Zi1) occupe dans ledit groupe (Zi) de niveau i.
6. Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que, dans le code (C) le numéro d'ordre (Si) du groupe de niveau i précède le numéro d'ordre (Si1) du groupe de niveau i1, le numéro d'ordre (S2) du groupe de niveau 2 précédant le numéro d'ordre (S1) du groupe de niveau 1.
7. Procédé selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il consiste à limiter le nombre d'électrodes m dans un groupe de base (Zb) à une valeur tenant dans le champ visuel d'un opérateur lui permettant un comptage individuel de chaque électrode.
8. Réseau d'électrodes (e, em) pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que des électrodes marquées (em) contribuent à matérialiser des groupes (Zb, Z1, Zi).
9. Réseau d'électrodes (e, em) selon la revendication 8, caractérisé en ce que les électrodes sont interdigitées.
10. Réseau d'électrodes (e, em) selon l'une des revendications 8 ou 9, caractérisé en ce qu'une électrode marquée (em) comporte au moins une marque (L', L", x, x') au niveau de l'une de ses extrémités (11,12).
11. Réseau d'électrodes (e, em) selon l'une des revendications 8 à 10, caractérisé en ce qu'au moins une électrode marquée (em) comporte au moins un repere supplementaire (21) situé dans une zone centrale (3) du réseau (R).
12. Réseau d'électrodes (e, em) selon la revendication 11, caractérisé en ce que le repère supplémentaire (21) est formé par au moins une modification sensiblement ponctuelle de la largeur de l'électrode marquée.
13. Réseau d'électrodes (e, em) selon l'une des revendications 8 à 12, caractérisé en ce que les électrodes possèdent une extrémité (11) avec une partie (20) prévue pour une connexion électrique, la partie (20) d'une électrode marquée (em) ayant une longueur (L', L") différente de celle (L) de la partie (20) d'une électrode (e) non marquée.
14. Réseau d'électrodes (e, em) selon l'une des revendications 8 à 13, caractérisé en ce que d'un côté du réseau, un décalage (x, x') est aménagé entre l'extrémité (11) d'une électrode marquée (em) et l'extrémité (11) d'une électrode non marquée (e).
15. Réseau d'électrodes (e, em) selon l'une des revendications 8 à 14, caractérisé en ce que les électrodes (e, em) du réseau se regroupent à au moins une de leurs extrémités en paquets (7) en vue d'une connexion à un mme connecteur électrique, les paquets (7) matérialisant des groupes (Zb, Z1, Z2) d'électrodes.
16. Réseau d'électrodes selon l'une des revendications 8 à 15, caractérisé en ce qu'il appartint à un panneau de visualisation.
Description:
PROCEDE DE REPERAGE AISE D'UNE ELECTRODE PARMI TOUTES LES ELECTRODES D'UN RESEAU ET RESEAU D'ELECTRODES POUR LA MISE EN OEUVRE DU PROCEDE La présente invention est relative à un procédé de repérage d'une électrode appartenant à un réseau d'électrodes. Ce procédé s'applique à tout réseau d'électrodes et particulièrement à ceux des écrans plats de visualisation tels que les panneaux à plasma.

Les panneaux à plasma comportent sur chacune de leurs faces un réseau de plusieurs milliers d'électrodes côte à côte séparées par un pas de tordre de la centaine de micromètres. La largeur de ces électrodes est de l'ordre de la dizaine de micromètres. On sait qu'il est très difficiie de fabriquer de telles électrodes, dont la longueur totale cumulée est supérieure au kilomètre, sans coupure.

Plusieurs technologies peuvent tre utilisées pour réaliser les électrodes comme par exemple l'évaporation, la pulvérisation, la sérigraphie, la photogravure.... Lorsqu'une électrode est coupée, comme son alimentation ne se fait généralement que par une de ses extrémités, tout ou partie de l'électrode ne reçoit pas de signal de commande. Les pixels situés au niveau de la partie non alimentée ne peuvent s'allumer.

11 est difficilement envisageable de repérer par transparence, à travers la dalle de verre sur laquelle sont déposées les électrodes, au stade du dépôt de telles coupures. De plus, d'éventuelles réparations par ajout de matière sont des opérations peut contrôlables.

Le réseau d'électrodes est ensuite recouvert, dans les panneaux plasma de type alternatif, d'une couche d'un matériau diélectrique recuit à haute température. Cette étape de recuit est elle-mme génératrice de coupures sur les électrodes présentant des faiblesses. Ces faiblesses consistent par exemple en une zone d'épaisseur moindre et peuvent ne pas tre détectables visuellement. Aucune intervention au niveau d'une coupure ne peut plus intervenir après le dépôt de la couche de matériau diélectrique.

Afin de ne pas trop faire chuter le rendement de tels panneaux, les industriels ont adopté l'option d'effectuer les réparations une fois les deux dalles du panneau assemblées l'une à l'autre.

Une dalle 1 de panneau de visualisation comportant un réseau R d'électrodes 2 côte à côte, selon l'art antérieur, est représentée partiellement à la figure 1. Les électrodes 2 sont sensiblement rectilignes et parallèles dans la zone centrale 3 de la dalle 1. Sur la figure 1, on suppose qu'on les voit par transparence à travers la dalle 1. Elles s'étendent jusqu'à deux bords 4,5 opposés de la dalle 1. Un joint de scellement 6, utilisé pour assembler cette dalle 1 avec une autre (non représentée) est figuré en traits gras. A l'intérieur du périmètre qu'il délimite, les électrodes 2 ne sont plus accessibles lorsque les dalles sont assemblées. De plus, dans les panneaux à plasma de type alternatif, elles sont recouvertes de matériau diélectrique à l'intérieur du périmètre. Le joint de scellement 6 a généralement plusieurs millimètres de large et il masque ies électrodes localement.

Les électrodes 2 sont destinées à tre alimentées par une seule de ieur extrémité 11 et pour cela, on relie cette extrémité 11 à un connecteur électrique (non représenté). Leur autre extrémité 12 non alimentée est libre et est destinée notamment à servir pour la réparation.

Les électrodes 2, sur au moins un des bords 4,5 de la dalle 1, se regroupent en plusieurs paquets 7 de j électrodes 2 G = 128 par exemple).

Un connecteur (non représenté) est associé à chacun des paquets 7. La dalle 1 peut ne présenter des paquets 7 que sur un seul bord 4,5 mais dans le cas de réseaux avec de nombreuses électrodes 2, il est préférable de les disposer de manière interdigitée pour gagner de la place au niveau des connexions.

La figure 1 illustre le cas d'un réseau R d'électrodes 2 interdigitées. Les extrémités 11 à alimenter de deux électrodes 2 successives sont situées sur des bords opposés 4,5 de la dalle 1 et c'est pour cela qu'il existe des paquets sur les deux bords 4,5. En bord 4,5 de dalle 1 dans un paquet 7, il ne reste plus que les extrémités 11 à alimenter, les extrémités iibres 12 sont situées en retrait. Un paquet 7 de 128 électrodes ne comportera plus que 64 extrémités 11 à alimenter par le mme connecteur. Le pas des électrodes au niveau du connecteur est plus grand que celui des électrodes en zone centrale 3.

Les paquets 7 sont espacés les uns des autres par des espaces libres 8 et en suivant deux électrodes 2 appartenant à des paquets 7 voisins, depuis le bord 4,5 de la dalle 1 vers la zone centrale 3, on voit qu'elles se

rapprochent l'une de I'autre. Ces paquets 7 sont situés dans une zone dite de connexion 9. Entre la zone centrale 3 et la zone de connexion 9, on traverse une zone intermédiaire 10 d'évasements plus ou moins irréguliers et c'est dans cette zone que passe le joint de scellement 6.

Les panneaux à plasma subissent un test de vieillissement après l'assemblage des dalles 1. Pour cela on alimente les électrodes 2 d'un mme réseau R, par leur extrémité 11 à alimenter avec des signaux visant à l'allumage de tous les pixels du panneau. Une coupure d'électrode 2 empche l'allumage de plusieurs pixels et une telle électrode 2 coupée est aisément répérable dans la zone centrale 3 car il apparaît un tronçon éteint.

La réparation de l'électrode 2 coupée s'effectuant au niveau de son extrémité 12 non alimentée, il faut pouvoir identifier cette extrémité 12 non alimentée en bord 4,5 de dalle 1 pour intervenir. La réparation consiste à appliquer à l'extrémité non alimentée 12 de l'électrode 2 défectueuse le mme signal que celui reçu par I'extremite 11 à alimenter.

11 est quasi impossible de suivre visuellement ladite électrode 2 coupée à partir de la coupure. jusqu'à son extrémité non alimentée 12 en bord 4,5 de dalle 1. Cette impossibilité provint notamment de la densité des électrodes et de la présence du joint de scellement 6 qui peut masquer les électrodes 2 entre la zone centrale 3 et la zone de connexion 9.

Pour pouvoir identifier une électrode coupée, on commence par cerner, en bord de dalle 4,5 un groupe d'électrodes 2 susceptible de la contenir. Après avoir éteint le panneau, on vient appliquer à chacune des électrodes du groupe, successivement, une tension d'allumage. On passe ainsi d'électrodes en électrodes jusqu'à ce qu'on aperçoie le tronçon éteint.

Cette opération de test, si elle est manuelle est très délicate et fastidieuse. Elle doit avoir lieu par exemple sous loupe binoculaire avec une aiguille conductrice très fine dont la pointe est portée à la tension d'allumage. On vient toucher chacune des électrodes l'une après l'autre en zone de connexion 9.11 n'est pas aisé d'établir un contact avec une éiectrode précise, sous loupe binoculaire, puis de regarder en zone centrale 3 si un défaut apparaît surtout si le panneau est de grandes dimensions. De plus, le champ de vision de la loupe peut tre inférieur à la taille du groupe d'électrodes à tester, ce qui nécessite son déplacement en cours de

manipulation. D'autre part, cette opération peut détériorer certaines électrodes par frottement mécanique intempestif de l'aiguille ou par création d'arcs électriques lors de la mise sous tension. Ce test peut tre réalisé semi-automatiquement par une machine pourvue d'un outil de prise de contact, assurant un déplacement mécanique relatif de l'outil de prise de contact par rapport à la dalle et une mise sous tension à des instants appropriés.

Une fois une électrode coupée repérée une autre difficulté consiste à la marquer de manière durable et sans ambiguïté par rapport à ses voisines pour pouvoir intervenir sur elle au niveau de son extrémité non alimentée 12, au moment de l'étape de réparation.

La recherche des électrodes coupées et leur identification en vue de leur réparation sont des étapes qui nécessitent un investissement important en homme, machine et temps. Selon le nombre d'électrodes et le nombre de coupures détectées, plusieurs heures peuvent tre nécessaires pour tester un panneau. Ces machines spécifiques sont coûteuses et occupent une place non négligeable dans un atelier de montage.

La présente invention vise à supprimer les inconvénients cités ci- dessus apparaissant dans le repérage et l'identification des électrodes coupées.

Pour y parvenir, la présente invention concerne un procédé de repérage d'une électrode dans un réseau formé d'électrodes côte à côte consistant : -à subdiviser le réseau en plusieurs groupes de base successifs, chaque groupe de base comprenant un mme nombre m d'électrodes, les groupes de base étant matérialisés par un marquage approprié, -à donner un numéro d'ordre à chaque groupe de base, -à donner une position à chaque électrode dans son groupe de base, -à attribuer à chaque électrode du réseau un code pour la repérer, ce code étant formé du numéro d'ordre du groupe de base dans lequel elle se trouve et de la position qu'elle occupe dans son groupe de base.

Dans le code, le numéro d'ordre du groupe de base précède, de préférence la position.

Dans les réseaux comportant un grand nombre d'électrodes, il est préférable pour que le procédé puisse tre appliqué aisément, de créer plusieurs groupes de niveau 1 successifs, tous les groupes de niveau 1 comportant un mme nombre r de groupes de base, -de créer plusieurs groupes de niveau 1 successifs, tous les groupes de niveau 1 comportant un mme nombre r de groupes de base, les groupes de niveau 1 étant matérialisés par un marquage approprié, -d'attribuer à chacun des groupes de niveau 1 un numéro d'ordre, _ -d'intégrer dans le code attribué à chaque électrode le numéro d'ordre du groupe de niveau 1 dans lequel elle se trouve, le numéro d'ordre du groupe de base dans lequel elle se trouve correspondant à la position que ce groupe de base occupe dans le groupe de niveau 1 qui le contient.

Dans le code, le numéro d'ordre du groupe de niveau 1 précède, de préférence le numéro d'ordre du groupe de base.

Lorsque le nombre d'électrodes du réseau est encore plus grand, il est préférable de créer, par-itération, une ou plusieurs séries de groupes de niveau i successifs (i entier compris entre 2 et n), ces séries étant imbriquées les unes dans les autres, les groupes de niveau i comportant un mme nombre de groupes de niveau i-1, les groupes de niveau 2 comportant r groupes de niveau 1, -de créer, par itération, une ou plusieurs séries de groupes de niveau i successifs (i entier compris entre 2 et n), ces séries étant imbriquées les unes dans les autres, les groupes de niveau i comportant un mme nombre de groupes de niveau i-1, les groupes de niveau 2 comportant les groupes de niveau 1, les groupes de niveau i étant matériaiisés par un marquage approprié, -d'attribuer à chaque groupe de niveau i un numéro d'ordre, -d'intégrer dans le code d'une électrode à repérer, le numéro d'ordre de chacun des groupes dans lesquels elle se trouve, un groupe de niveau i-1 ayant un niveau d'ordre correspondant à la position que ce groupe occupe dans le groupe de niveau i dans lequel il est contenu.

Dans le code, le numéro d'ordre du groupe de niveau i précède, de préférence, le numéro d'ordre du groupe de niveau i-1, le numéro d'ordre du groupe de niveau 2 précédant le numéro d'ordre du groupe de niveau 1.

Pour pouvoir appliquer ce procédé de manière fiable, un groupe de base contiendra un nombre d'électrodes permettant un comptage individuel de chaque électrode, les électrodes du groupe tenant dans le champ visuel de l'opérateur.

La présente invention est aussi relative à un réseau d'électrodes pour la mise en oeuvre du procédé de repérage.

Les électrodes marquées contribuent à matérialiser des groupes.

Pour cela, une électrode marquée pourra comporter au moins une marque au niveau de l'une de ses extrémités.

On pourra placer sur au moins une électrode marquée, au moins un repère supplémentaire situé dans une zone centrale du réseau. Cette caractéristique est intéressånte notamment dans l'application panneaux à plasma dans lesquels les électrodes défectueuses à repérer sont visualisées dans la zone centrale du panneau. Le repère supplémentaire peut tre formé par au moins une modification sensiblement ponctuelle de la largeur de l'électrode marquée.

Lorsque les électrodes du réseau possèdent une extrémité avec une partie prévue pour tre connectée électriquement, la marque peut se situer au niveau de cette partie. La partie d'une électrode marquée peut avoir une longueur differente de celle de la partie d'une électrode non marquee.

11 est aussi possible que la marque se situe simplement au niveau d'une extrémité de l'électrode, la marque peut consister en un décalage entre une extrémité d'une électrode marquée et une extrémité d'une électrode non marquée, ces extrémités étant situées d'un mme côté du réseau.

Pour simplifier le marquage dans les réseaux d'électrodes dans lesquels les électrodes se regroupent à au moins l'une de leurs extrémités pour former des paquets, il est possible que les paquets matérialisent des groupes qu'ils soient de niveau ou de base.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante illustrée par les figures annexées qui représentent : -la figure 1, déjà décrite, un réseau d'électrodes interdigitées, de type connu pour panneau de visualisation à plasma ;

-la figure 2, une vue partielle d'un exemple de réseau d'électrodes conforme à l'invention ; -la figure 3, une vue partielle d'un exemple de réseau d'électrodes conforme à l'invention avec des repères supplémentaires ; -la figure 4, une vue partielle d'un exemple de réseau d'électrodes conforme à l'invention avec des groupes de niveau 1 ; -la figure 5, une vue partielle d'un exemple de réseau d'électrodes conforme à l'invention avec une série de groupes de niveau 2.

Le procédé de repérage selon l'invention consiste à subdiviser les électrodes e, em d'un réseau R d'électrodes en groupes de base Zb successifs, chacun contenant un mme nombre m d'électrodes e, em. Ce nombre m est choisi de préférence suffisamment petit pour que le procédé soit aisément utilisable. Ce nombre m est de préférence inférieur à dix et peut correspondre au nombre d'électrodes visibles en mme temps dans le champ d'un appareil d'optique utilisé pour le repérage. II est alors aisé de compter individuellement chaque électrode. Dans l'exemple non limitatif représenté à la figure 2, le nombre m d'électrodes dans un groupe de base Zb est de huit.

Chaque groupe de base Zb est affecté d'un numéro d'ordre Q allant de 1 à p, si p groupes de base Zb ont été créés. On donne à chaque électrode e, em une position I dans son groupe de base Zb. On suppose, dans l'exemple non limitatif illustré à la figure 2, que dans un groupe de base Zb l'électrode de position I = 1 est à gauche et celle de position I = 8 à droite. Sur la figure 2, on voit cinq groupes de base Zb dont les numéros d'ordre Q vont de 1 à 5 en croissant de gauche à droite.

Une électrode particulière e peut alors tre repérée par un code C formé par le numéro d'ordre Q du groupe de base Zb dans lequel elle se trouve et par la positon I qu'elle possède dans ce groupe de base Zb : C = (Q, I) Dans le code C, le numéro d'ordre du groupe de base Zb peut précéder la position 1. L'électrode e représentée à la figure 2 porte le code C = (1,6).

Les groupes de base Zb successifs sont matérialisés par un marquage approprié, par exemple, des électrodes marquées em, une électrode étant marquée toutes les m électrodes. Cette électrode marquée

em contribue à borner le groupe de base Zb qui la contient. Ce marquage est porté par au moins une des extrémités 11,12 de l'électrode em et de préférence par l'extrémité non alimentée 12 puisque c'est à cet endroit que la réparation va avoir lieu. Le marquage peut consister en un décalage x entre l'extrémité 12 non alimentée de l'électrode em marquée et l'extrémité 12 non alimentée d'une électrode e non marquée. Sur la figure 2, le décalage x est un retrait mais on aurait pu envisager qu'il soit une avancée.

Dans ce genre d'application avec des électrodes interdigitées, il est préférable que les électrodes em soient marquées à ieurs deux extrémités 11,12 puisqu'une intervention en vue d'une réparation se fait soit sur un bord 4 soit sur l'autre bord 5 de la dalle 1 et ce en fonction de l'orientation de l'électrode à réparer.

Dans le cas d'un réseau R d'électrodes e, em pour panneau de visualisation à plasma, les extrémités à alimenter 11 des électrodes e, em possèdent généralement une partie 20 prévue pour tre connectée electriquement, de largeur différente de celle du reste de l'électrode et en particulier de l'extrémité 12 non alimentee. II s'agit souvent d'une partie élargie. Cette partie 20 que lton suppose élargie facilite la liaison avec le connecteur utilisé pour l'alimentation. On peut bien sûr envisager que la partie 20 soit configurée différemment de celle représentée.

Sur la figure 2, on a représenté de manière partielle les bords 4,5 opposés d'une dalle 1 de panneau à plasma. Le réseau R d'électrodes e, em est interdigite. Pour réaliser le marquage d'une électrode em à son extrémité à alimenter 11, on peut donner à sa partie 20 une longueur L' différente de celle L d'une électrode e sans marque.

Sur la figure 2, la longueur L'est inférieure à la longueur L. On aurait pu envisager que la longueur L'soit supérieure à la longueur L. Une différence entre les deux longueurs L et L'de l'ordre de 200 micromètres est aisément repérable et n'entraîne ni difficulté de réalisation, ni préjudice à la qualité des électrodes ou de la connexion.

Dans l'application panneau à plasma, le repérage d'une coupure se fait toujours visuellement en alimentant toutes les électrodes, par leur extrémité 11 à alimenter, en parallèle, par un signal visant à l'allumage des pixels du panneau. On se réfère à la figure 3. Une défaillance peut donc tre visualisée dans la zone centrale 3 (représentée partiellement) de la dalle 1 à

I'interieur du joint de scellement 6 par un tronçon éteint. Un test consistant à alimenter les électrodes chacune à leur tour n'est absolument plus nécessaire. il suffit, lorsqu'on a repéré une telle défaillance d'attribuer à l'électrode e, em en cause son code C. il est avantageux surtout dans les panneaux à haute résolution que les électrodes marquées em possèdent au moins un repère supplémentaire 21 dans la zone centrale 3. Ce repère supplémentaire 21 est situé, de préférence, pour ntapporter aucune gne, sur au moins un côté de la zone centrale 3, à l'intérieur du périmètre délimité par le joint de scellement 6 et de préférence du côté de l'extrémité non alimentée 12.

Ce repère supplémentaire 21 peut consister en au moins une modification sensiblement ponctuelle de la largeur de l'électrode marquée em. Ces modifications de la largeur peuvent tre des élargissements ou des rétrécissements. II est préférable dans le cas d'un réseau R à électrodes e, em interdigitées de placer un repère supplémentaire 21 de chaque côté de la zone centrale 3. Des élargissements sensiblement ponctuels situés comme on vient de le décrire, ne gnent ni la réalisation des électrodes voisines e non marquées, ni la qualité de l'image affichée. Dans cette configuration, les deux repères supplémentaires 21 peuvent tre de mme nature puisque dans la zone centrale 3 ies électrodes em conservent la mme largeur. On aurait pu envisager bien sûr qu'ils soient de nature différente. Sur la figure 3, une électrode marquée em ne comporte qu'un unique élargissement sensiblement ponctuel de chaque côté de la zone centrale 3.

On peut immédiatement attribuer à une électrode e, em son code C en scrutant la zone centrale 3. Dans notre exemple, 1'61ectrode référencée e a pour code C = (6,2) si la position I = 1 est donnée à une électrode marquée em qui borne la zone de base Zb contenant l'électrode e à repérer. Ce code C est alors très facilement reportable sur le bord 5 de la dalle 1 du côté de l'extrémité 12 non alimentée de l'électrode repérée e.

Dans les réseaux R d'électrodes comportant un grand nombre d'électrodes, un code C avec seulement deux variables Q et I peut ne pas tre satisfaisant car le nombre m de groupes de base Zb est très supérieur à dix. L'identification du numéro d'ordre Q du groupe de base concerné peut nécessiter un comptage long, fastidieux et source d'erreurs.

11 est alors possible de créer plusieurs groupes Z1 de niveau 1 successifs, chacun des groupes Z1 de niveau 1 regroupant un mme nombre r de groupes de base Zb. On attribue à chaque groupe Z1 de niveau 1 un numéro d'ordre S1.

Sur la figure 4, on suppose qu'un groupe Z1 de niveau 1 regroupe cinq groupes de base Zb et qu'un groupe de base Zb possède quatre électrodes e, em. Le numéro d'ordre Q du groupe de base Zb dans lequel se trouve une électrode à repérer correspond à la position que ce groupe Zb de base occupe dans le groupe Z1 de niveau 1 qui le contient. Les numéros d'ordre Q et S1 des groupes de base Zb et Z1 de niveau 1 sont indiqués sur la figure 4. On suppose que la position I d'une électrode dans un groupe de base Zb est comptée croissante à partir d'une électrode marquée em servant de borne à ce groupe de base Zb.

Le code C d'une électrode e, em comporte alors une variable supplémentaire qui correspond au numéro d'ordre S1 du groupe Z1 de niveau 1 dans lequel elle se trouve. Le numéro d'ordre S1 du groupe de niveau 1 précède de préférence le numéro d'ordre Q du groupe de base Zb.

L'électrode notée e sur la figure 4 porte le code C = (S1, Q, I) soit (2,2,4).

Les groupes Z1 de niveau 1 sont matérialisés par des électrodes marquées em, une électrode em est marquée toutes les m x r électrodes.

Cette électrode marquée em borne d'un côté un groupe Z1 de niveau 1.

Le marquage propre aux électrodes contribuant à matérialiser les groupes Z1 de niveau 1 peut tre réalisé avec la mme philosophie que celui propre aux électrodes contribuant à matérialiser ies groupes de base Zb.

Une électrode em contribuant à matérialiser un groupe Z1 de niveau 1 contribue à matérialiser également un groupe de base Zb puisque un groupe Z1 de niveau 1 est formé de r de groupes de base Zb. Une électrode em contribuant à matérialiser à la fois un groupe de base Zb et un groupe Z1 de niveau 1 portera de préférence un marquage propre aux groupes Z1 de niveau 1.

Dans notre exemple illustré à la figure 4, chaque électrode em contribuant à matérialiser un groupe Z1 de niveau 1 est marquée à ses deux extrémités 11,12 et dans la zone centrale 3 au niveau de ses deux côtés. La partie 20 d'une électrode em marquée, contribuant à matérialiser un groupe

Z1 de niveau 1, a une longueur L"supérieure à celle L d'une électrode e non marquée. Le décalage x'de leur extrémité 12 non alimentée est une avancée. Le marquage supplémentaire 21 consiste en une paire d'élargissements sensiblement ponctuels alors que le marquage supplémentaire d'une électrode contribuant à matérialiser seulement un groupe de base Zb ne comporte qu'un seul élargissement sensiblement ponctuel.

Si le nombre d'électrodes e, em du réseau R est encore plus grand, par exemple s'il nécessite plus de neuf groupes de base Zb et plus de neuf groupes Z1 de niveau 1, il est possible de créer de la mme manière, par itération, une ou plusieurs séries de groupes Zi de niveau i successifs (i entier compris entre 2 et n), chacun des groupes Zi de niveau i d'une série comportant un mme nombre de groupes Zi-1 de niveau i-1.

Ces séries sont imbriquées les unes dans les autres, du niveau le plus bas (i=2) au niveau le plus fort (i=n). Un numéro d'ordre Si est attribué à chacun des groupes d'une série.

Le code C attribué à une électrode e, em comportera alors, en plus, autant de variables que séries créées. Les variables ajoutées dans le code C d'une électrode correspondent à tous les numéros d'ordres Si des groupes Zi de niveau i dans lesquels elle se trouve. De préférence, dans le code C, le numéro d'ordre Si du groupe de niveau i précède le numéro d'ordre Si-1 du groupe de niveau i-1 et le numéro d'ordre S2 du groupe de niveau 2 précède le numéro d'ordre S1 du groupe de niveau 1. En effet, il est plus facile de repérer ces numéros d'ordres Si en commençant par le groupe contenant le plus d'électrodes puis de continuer successivement jusqu'au groupe Z2 de niveau 2.

Les groupes Zi ainsi créés sont matérialisés au moins partiellement par des électrodes marquées, les marquages des électrodes em bornant ces groupes seront réalisés avec la mme philosophie que ce qui a été décrit précédemment. Toutefois, plus le nombre de séries est important, plus le marquage devient difficile à imaginer car il est souhaitable qu'il ne gne ni ne complique la mise en place des connexions et la réalisation du réseau d'électrodes.

Pour éviter des marques correspondant à un niveau sur des électrodes, il est envisageable que les paquets 7 d'électrodes e, em tels que

décrits à la figure 1 matérialisent des groupes d'électrodes. Sur la figure 5 il s'agit des groupes Z2 de niveau 2. Chaque paquet 7 peut donc tre affecté d'un numéro d'ordre comme décrit précédemment. Dans cette configuration, il peut ne pas tre nécessaire d'ajouter des repères supplémentaires pour contribuer à matérialiser les paquets 7 dans la zone centrale 3. En effet si les paquets 7 sont suffisamment espaces les uns des autres en bord 4,5 de dalle 1, il est aisé visuellement d'affecter le numéro d'ordre S2 du paquet 7 à une électrode à repérer mme si elle est visualisée dans la zone centrale 3.

Cette matérialisation à l'aide des paquets 7 peut s'appliquer à n'importe quels autres groupes et donc mme aux groupes Zb de base.

La figure 5 montre un bord de dalle 1 de panneau à plasma avec un réseau d'électrodes interdigitées. Seuis sont repérés les paquets 7, les groupes Z1 de niveau 1 et les groupes de bases Zb. La zone de connexion, celle intermédiaire et la zone centrale sont référencées respectivement 9, 10 et 3. Les repères supplémentaires n'ont pas été représentés pour ne pas charger inutilement la figure.

Dans le cadre des panneaux de visualisation à plasma, il est tout à fait aisé de subdiviser les électrodes e, em du réseau R en groupes Zb de base de huit électrodes chacun, de regrouper quatre groupes Zb de base pour formaliser un groupe Z1 de niveau 1 (soit 32 électrodes) et de regrouper quatre groupes Z1 de niveau 1 pour formaliser un paquet 7 de 128 électrodes. On attribue à chaque électrode une position I dans son groupe Zb de base. On attribue à chaque groupe de base Zb un numéro d'ordre Q dans son groupe Z1 de niveau 1, à chaque groupe Z1 de niveau 1 un numéro d'ordre S1 dans son paquet 7 et à chaque paquet 7 un numéro d'ordre S2. Le code C d'une électrode à repérer comportera alors quatre variables soit C = (S2, S1, Q, I).

A l'aide de ces quatre variables dont la détermination est immédiate et facile chaque électrode est repérée aisément, sans ambiguïté de manière fiable. Une électrode défectueuse ainsi repérée peut tre traitée directement par une opération de connexion en bord de dalle 1 en vue de la réparation.

Le fait de pouvoir repérer une électrode parmi toutes celles d'un réseau peut aussi tre intéressant à posteriori pour faciliter des étapes de diagnostic en cas de panne qui ne serait pas provoquée par une coupure.

Un réseau dont les électrodes sont repérables selon le procédé de repérage de l'invention peut tre testé en un temps beaucoup plus court que ceux de l'art antérieur. Plusieurs heures peuvent tre gagnées et le gain en main d'oeuvre qui en découle est appréciable.

Un gain en qualité peut aussi tre obtenu par absence de risque de détérioration des électrodes puisque l'allumage d'électrodes une à une est supprimé.

Une électrode coupée peut tre repérée de manière durable en archivant son code.