1- Domaine technique :

La présente invention concerne le procédé d’obtention du composite d’un mortier sec à base de l’argile destiné à être utilisé comme enduit pour le revêtement des murs intérieurs et le plancher d’un bâtiment en général, ainsi que la mise en œuvre des briques.

2- Technique antérieure :

La consommation d’énergie dans les bâtiments au niveau national représente un taux de 40 % de la consommation globale d’énergie, et qui est responsable d’un taux de 25% des émissions de CO2.

Par ailleurs, on peut réaliser des économies si les matériaux utilisés dans la construction et le revêtement des murs intérieurs de ces bâtiments possèdent des propriétés thermiques permettant de réduire la consommation d’énergie due à la climatisation, et qui n’ayant pas des impacts négatifs sur l’environnement.

L’argile est un matériau local de construction est l’une des solutions à envisager pour obtenir un mortier sec prêt à l’emploi. Celui-ci présente l’avantage d’être disponible et peut être mélangé avec un ciment pour garantir les propriétés physiques de revêtement en enduit et avoir une bonne isolation thermique.

Cependant, ce matériau d’argile a plusieurs avantages et possède certaines contraintes pour son utilisation, notamment sa faible résistance mécanique. Pour exploiter ses avantages et faire face à ses faiblesses, plusieurs techniques et méthode ont vu le jour, et ont l’objet d’une multitude de brevets :

• CH115059A : "Procédé de préparation d'un mortier à l'aide d'argile", selon ce procédé, on mélange de l’argile, de la chaux et au moins une matière protéique. Ce procédé peut être exécuté par exemple comme suit : On prépare, en diluant de l’argile dans de l’eau, une pâte très malléable, laquelle est additionnée ensuite d’un mélange de chaux et de matières protéiques, telles par exemple que la caséine, l'albumine, d'origine animale ou végétale, la fibrine ou autres matières analogues, dans des proportions qui varient suivant les cas d’application spéciaux.

• EP1044940B1 : " Mortier léger", mortier léger, contenant du ciment en tant que seul liant, un granulé d’argile expansé, un granulé de verre expansé sous la forme de grains ronds avec une structure échelonnée des grains, un ester de cellulose et un polymère d’acétate de vinyle, caractérisé en ce qu’il est prévu pour une utilisation en tant que mortier en lit mince et la grandeur des particules est au maximum de 1 mm, en ce que le granulé d'argile expansé est cassé et a 40 - 70% en moles (du granulé d’argile expansé) < 0,25 mm et en ce que le granulé de verre expansé a 85 - 95% en moles (du granulé de verre expansé) à 0,5 - 1 mm et 5 - 15% en moles (du granulé de verre expansé) à 0,25 - 0,5 mm. • EPI 172344B1 : " Mortier sec à base d'argile", mortier d'usine sec à bas de poudre d'argile, de granulats et d'autres additifs courants, caractérisé en ce qu'il contient : 20 à 60% en poids de gypse apte à la prise et 20 à 40% en poids de poudre d’argile.

• FR2942795A1 : " Mortier d'isolation thermique et acoustique respirant et naturel", L’invention concerne le procédé de fabrication et l’obtention de produits, sous forme de mortier à projeter, à base de granulat de liège, fibres végétales, de caseïne et d'argile, très performant en temps qu'isolant phonique et thermique, respirant, léger et naturel permettant la pose en épaisseur importante et sans conséquences sur la santé et l'environnement. Le procédé et les produits en résultant sont utilisables dans les métiers du bâtiment pour les murs tant intérieurs que extérieurs ainsi qu'en chape pour l'intérieur.

L’invention du composite d’un mortier sec à base de l’argile est l’une de ces solutions inventées. Celle-ci permet d’augmenter les performances mécaniques du matériau argile, par la formation des liaisons entre les particules de la poudre d’argile, le mélange d’un ciment et en outre des fibres de paille hachée afin de fournir un enduit pour le revêtement des murs et qui présente une isolation thermique améliorée.

3- Description de l’invention :

La présente invention porte sur un composite d’un mortier sec à base de l’argile qui est obtenue par le mélange idéal d’une poudre d’argile ayant une dimension de particules ne dépassant pas 1,0 mm et d'un ciment, l’obtention du composite d’un mortier sec à base de l’argile selon la présente invention étant une composition dans laquelle 75 à 55 pour cent en poids de poudre d’argile est mélangée à 25 à 45 pour cent en poids d’un mélange de ciment consistant en 30 à 50 pour cent en poids de ciment à durcissement ultrarapide et jusqu'à 1 à 3 pour cent en poids de fibres de paille hachée peuvent être ajoutés.

Une caractéristique de la présente invention est qu'elle peut maximiser les effets de l'action de la poudre d’argile tout en satisfaisant simultanément les besoins d'une action de liant à haute résistance et d'une action de durcissement rapide grâce au fait que le mélange de ciment contient le ciment à durcissement ultrarapide, alors qu'une seconde caractéristique est qu'un enduit peut être fabriqué par ajout de 25 à 33 pour cent en poids d’eau au composite d’un mortier sec à base de l’argile et peut être appliqué sur une surface du mur intérieur. Ainsi, il est possible de fournir un revêtement en enduit qui est facile à utiliser, qui est utile dans des environnements de mode de vie écologique en faisant ressortir au maximum l'utilité de la poudre de l’argile, même lorsque le caractère lisse du mur est uniforme, et qui satisfait les exigences physiques recherchées dans des revêtements des murs intérieurs.

Le procédé de production du composite d’un mortier sec en utilisant la poudre d’argile, permet d’obtenir un produit caractérisé par un aspect esthétique d’enduit pour les murs intérieurs des bâtiments qui offre une bonne isolation thermique. Après avoir effectué un prélèvement de la matière d’argile brute (Figure 1-1) et l’essai d’identification (Figure 1-5) afin de faire un bon choix de la matière d’argile (Figure 1-6), le choix d’un ciment (Figure 1-2) et d’un ciment à durcissement ultrarapide (Figure 1-3), ainsi que l’ajout des fibres de paille hachée (Figure 1-4), la production de ce produit se passe par plusieurs étapes :

> Etape 1 - Séchage (Figure 1-7) :

L’étape de séchage permet d’éliminer l’humidité, le but est d’obtenir la matière d’argile brute avec un taux inférieur à 0,3% d’humidité.

> Etape 2 - Broyage (Figure 1-8) :

L’étape de broyage consiste à broyer la matière d’argile sous forme des particules de petites dimensions.

> Etape 3 - Tamisage (Figure 1-9) :

Cette étape consiste à tamiser la matière d’argile afin d’obtenir une poudre d’argile ayant une dimension de particules ne dépassant pas 1 ,0 mm.

> Etape 4 - Détermination des dosages correspondants (Figure 1-10) :

Cette étape a pour objet de déterminer les dosages correspondants pour les différents composants du produit : poudre de l’argile, ciment, ciment à durcissement ultrarapide et les fibres de paille hachée.

> Etape 5 - Malaxage (Figure 1-11) :

C’est l’étape qui permet le malaxage de la poudre d’argile avec un mélange de ciment et les fibres de paille hachée, dont le but est d’obtenir un mélange idéal du produit.

> Etape 6 - Obtention du composite (Figure 1-12) :

Après avoir obtenir un mélange idéal du produit, ce produit est prêt à l’emploi et peut être emballé afin de le protéger contre l’humidité et les impuretés de l’air.

Cette composition pour ce composite d’un mortier sec à base de l’argile présente plusieurs avantages et qui vise à créer un environnement utile au sein des bâtiments en général pour la santé écologique et respectueuse de l'environnement en l’utilisant comme revêtement pour les murs intérieurs par traitement sous une forme de mélange d’enduit, pour satisfaire les propriétés physiques requises par les murs intérieurs du bâtiment et qui exprime au maximum un effet utile de l’argile.

Ce produit selon cette invention a une conductivité thermique considérablement inférieure à 0,70 W/mK et présente une solution économique et écologique, et qui est prêt à l’emploi et permet une manipulation simple et rapide. - Description sommaire des dessins :

Dans le dessin qui illustre l’invention :

■ La figure 1 est une présentation détaillée sous forme d’organigramme des étapes d’obtention du composite d’un mortier sec à base de l’argile :

(1) : Prélèvement de la matière d’argile brute.

(2) : Choix d’un ciment.

(3) : Choix d’un ciment à durcissement ultrarapide.

(4) : Fibres de paille hachée.

(5) : Essai d’identification.

(6) : Choix de l’argile.

(7) : Séchage.

(8) : Broyage.

(9) : Tamisage.

(10): Détermination des dosages correspondants.

(11): Malaxage.

(12): Obtention du composite.

■ La figure 2 est une vue en perspective du procédé d’obtention du composite d’un mortier sec à base de l’argile :

(1) : La matière de l’argile brute séchée.

(2) : La matière de l’argile après broyage.

(3) : La poudre d’argile.

(4) : Le mélange de ciment.

(5) : Les fibres de paille hachée.

(6) : Le produit final "composite d’un mortier sec à base de l’argile".