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Title:
MOBILE MODULAR ROAD BARRIER AND MODULE FOR SAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2003/008713
Kind Code:
A1
Abstract:
The technical field of the invention is the manufacture of mobile modular road barriers; the invention concerns a mobile modular road barrier and a module for same. The invention is characterised in that the mobile road barrier (1a, 1b) comprises a plurality of mutually integral modules (4 to 8); said barrier comprises unfolding means (5, 7, 11 to 13) for shifting said plurality of modules from a first so-called retracted configuration into a second so-called extended configuration wherein the barrier has a second length with a value higher than that of said first length.

Inventors:
POZIN FRANCOIS-XAVIER (DE)
VERDIERE PIERRE (FR)
Application Number:
PCT/FR2002/002576
Publication Date:
January 30, 2003
Filing Date:
July 18, 2002
Export Citation:
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Assignee:
POZIN FRANCOIS-XAVIER (DE)
VERDIERE PIERRE (FR)
International Classes:
E01F15/00; E01F15/08; E01F15/12; (IPC1-7): E01F15/08
Foreign References:
FR2721044A11995-12-15
EP0997582A12000-05-03
FR2756302A11998-05-29
US5217318A1993-06-08
DE4038538A11992-06-04
Attorney, Agent or Firm:
Herard, Paul (avenue du Prado Marseille cedex 8, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Module (5a, 5b, 7a, 7b, 11,12, 13) de barrière routière mobile, caractérisé en ce qu'il est extensible.
2. Module selon la revendication 1, qui est apte à tre posé au sol, qui comporte une première structure (45) d'extrémité munie d'organes (49) de liaison mâle avec un autre module de barrière mobile, et qui comporte une deuxième structure (46) d'extrémité munie d'organes de liaison femelle complémentaire des organes de liaison mâle et qui comporte deux structures tubulaires (14 à 19,23 à 34,53 à 70) longitudinales coulissant l'une dans l'autre.
3. Module selon la revendication 1 ou 2, qui comporte des moyens (81,82) formant butée en position d'extension maximale.
4. Module selon la revendication 1, 2 ou 3, qui comporte des moyens (41, 42,44, 77 à 80) de blocage de son extensibilité dans n'importe quelle position d'extension.
5. Module selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, qui comporte deux structures tubulaires (14 à 19,23 à 34,53 à 70) longitudinales coulissant l'une dans l'autre.
6. Module selon la revendication 5, dans lequel le contour transversal fermé de chacune des deux structures tubulaires est de forme polygonale.
7. Module selon la revendication 6, dans lequel ladite forme polygonale est carrée, rectangulaire ou trapézoïdale isocèle.
8. Module selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, dans lequel les longueurs des structures tubulaires mâle et femelle sont sensiblement égales, la longueur de chaque structure tubulaire étant située dans une plage allant de 1 à 4 mètres.
9. Module selon l'une quelconque des revendications 2 à 8, dans lequel les faces des portions des structures tubulaires en regard les unes des autres en position d'emboîtement, ont un coefficient de frottement mutuel qui est inférieur à 0,3.
10. Module selon l'une quelconque des revendications 2 à 9, dans lequel les structures tubulaires sont en acier revtu de zinc.
11. Module selon l'une quelconque des revendications 2 à 10, dans lequel les structures tubulaires mâle et femelle présentent un jeu transversal situé dans une plage allant de 1 % à 20 % du diamètre externe équivalent de la structure mâle.
12. Module selon les revendications 2 et 3, dans lequel les moyens de blocage comportent deux pluralités d'orifices (41,43, 77 à 80) espacés selon deux pas (E1, E2) constants de valeurs différentes, qui sont percés dans des parois horizontales (39, 40, 73, 75,76) des structures tubulaires mâle et femelle, et comportent en outre une clavette (44) apte à traverser les orifices.
13. Module selon l'une quelconque des revendications 2 à 12, qui comporte plusieurs couples de structures tubulaires coulissantes superposées, et au moins deux entretoises (50 à 52) reliant rigidement deux structures tubulaires femelles superposées.
14. Module selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, qui comporte une première structure (45) d'extrémité munie de plusieurs organes (49) allongés de liaison mâle avec un autre module par emboîtement transversal, et qui comporte une deuxième structure (46) d'extrémité munie de plusieurs organes de liaison femelle complémentaires des organes de liaison mâle.
15. Barrière (la, 1 b) routière mobile comportant une pluralité de modules (4 à 8) solidaires les uns des autres, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (5, 7,11 à 13) de déploiement permettant à ladite pluralité de modules de passer d'une première configurationdite ramasséedans laquelle la barrière présente une première longueur, à au moins une deuxième configurationdite d'extensiondans laquelle la barrière présente une deuxième longueur dont la valeur est supérieure à celle de ladite première longueur.
16. Barrière selon la revendication 15, dans laquelle lesdits moyens de déploiement comportent un module selon l'une quelconque des revendications 1 à 14.
Description:
Barrière routière modulaire mobile et module pour une telle barrière La présente invention est relative à une barrière routière modulaire mobile et à un module pour une telle barrière.

Le domaine technique de l'invention est celui de la fabrication de barrières routières modulaires mobiles.

L'invention s'applique particulièrement, c'est-à-dire non limitativement, aux barrières constituées d'une pluralité d'éléments-ou tronçons ou modules- séparateurs sensiblement identiques réalisés en tôle d'acier, qui sont placés bout à bout et solidarisés entre eux deux à deux pour former temporairement une barrière de sécurité servant à séparer une voie de circulation routière d'un chantier ou d'un terrain ; ces barrières ont pour fonction principale d'empcher le sortie de route d'un véhicule, et doivent par conséquent présenter une résistance suffisante pour résister au choc d'un véhicule contre la barrière, étant entendu que fréquemment la barrière n'est pas fixée au sol.

Le brevet EP 452 893 décrit des tronçons de barrière qui sont reliés entre eux par emboîtement d'une première extrémité mâle d'un tronçon et d'une extrémité femelle d'un deuxième tronçon adjacent au premier.

Le brevet FR 2 788 287 décrit des modules de barrière aptes à tre posés ou fixés au sol, dont une première extrémité comporte plusieurs organes intégrés allongés de liaison mâle, et dont une deuxième extrémité comporte plusieurs organes intégrés de liaison femelle-complémentaires des organes mâles ; des plaques ou socles épais prévus à chaque extrémité d'un tronçon servent à résister aux efforts longitudinaux de compression en cas de choc ; les organes mâles et femelles de liaison sont conçus et conformés pour s'emboîter les uns dans les autres par un déplacement transversal relatif de deux modules consécutifs d'une barrière.

L'invention a notamment pour objet d'améliorer les barrières constituées de modules tels que décrits dans ces brevets.

Notamment, dans le cas d'une barrière séparant un chantier de travaux d'une voie de circulation routière, il est fréquent de devoir déplacer au moins une portion de

la barrière, d'une première position à une deuxième position différente de la première position, au cours de l'avancement des travaux ; un tel déplacement peut tre rendu nécessaire pour modifier la largeur disponible de la voie de circulation.

Pour la mise en place ou le déplacement de ces barrières temporaires, on évite de désolidariser tous les modules les uns des autres, et par conséquent il est souhaitable de mettre en place ou bien de déplacer une pluralité de modules reliés entre eux, en particulier une ou plusieurs dizaines de ces modules préalablement reliés entre eux, généralement à l'aide d'un ou plusieurs engins automoteurs prévus à cet effet ; un tel déplacement présente des difficultés importantes dues essentiellement à la rigidité des liaisons des modules et des modules eux-mmes, ainsi qu'à la masse importante de ces pluralités de modules ; ces déplacements peuvent occasionner l'endommagement ou la destruction d'un module ou d'une liaison entre deux modules, ou bien d'une partie des engins utilisés pour effectuer ce déplacement.

Ces déplacements sont généralement effectués sur une courte course d'un ou plusieurs mètres, et selon une direction essentiellement transversale ou oblique, par référence à l'axe longitudinal des modules.

Ces déplacements sont généralement rendus impossibles lorsque les tronçons de ladite pluralité de tronçons s'étendent le long d'une courbe.

Un objectif de l'invention est de permettre d'effectuer un tel déplacement par ripage sur le sol, ou par roulement sur le sol, après avoir soulevé un module d'une hauteur suffisante pour intercaler des roulettes d'un chariot (ou autre engin) entre le module et le sol.

La présente invention a pour objectif de proposer des barrières routières déplaçables modulaires et des modules pour de telles barrières, qui soient amélioré (e) s et/ou qui remédient en partie au moins aux inconvénients des barrières mobiles connues.

Un objectif de l'invention est de proposer des modules de telles barrières facilitant le déplacement simultané d'une pluralité de modules reliés entre eux par des liaisons rigides.

Selon un premier aspect, l'invention consiste à proposer une barrière routière mobile comportant une pluralité de modules identiques solidaires les uns des autres, et des moyens de déploiement permettant à ladite pluralité de modules de passer d'une première configuration-dite ramassée-dans laquelle la barrière présente une première longueur, à au moins une deuxième configuration-dite d'extension-dans laquelle la barrière présente une deuxième longueur dont la valeur est supérieure à celle de ladite première longueur.

A cet effet, la barrière comporte de préférence au moins un module de barrière mobile qui est extensible.

Grâce à la capacité d'extension dudit module extensible et/ou de ladite barrière, il est possible de déplacer celle-ci sans désolidariser les tronçons et sans provoquer de contraintes mécaniques internes susceptibles d'endommager la barrière ou l'engin utilisé pour effectuer le déplacement.

Afin de conférer au module extensible une résistance mécanique voisine de celle des autres modules de la barrière, dans une pluralité de configurations différentes d'extension, le module extensible comporte de préférence deux structures tubulaires longitudinales aptes à coulisser l'une dans l'autre ; bien qu'il puisse tre circulaire, le contour transversal fermé de chacune des deux structures tubulaires est, de préférence encore, de forme polygonale, en particulier de forme carrée, rectangulaire ou trapézoïdale isocèle.

Afin de conférer au module extensible une capacité d'extension suffisante pour autoriser le déplacement d'une barrière dans une courbe, il est préférable que la longueur de chaque structure tubulaire coulissante soit au moins égale à un mètre, en particulier située dans une plage allant de 2 à 4 mètres ; de préférence également, la longueur de la structure tubulaire femelle (de plus grande dimensions transversales) est égale à (ou voisine de) celle de la structure tubulaire mâle (de plus petites dimensions transversales) qui peut coulisser dans la structure femelle ; ceci permet de faire varier la longueur d'emboîtement mutuel des structures mâles et femelles entre une valeur minimale voisine de la longueur commune aux deux structures, ce qui correspond à une position dans laquelle la longueur du module extensible est minimale (par exemple voisine de 3 mètres), et une valeur minimale correspondant à une position d'extension maximale (dans laquelle la longueur du module est par exemple voisine de 6 mètres) ; de préférence, cette valeur minimale de recouvrement (et

emboîtement) est au moins égale au double du diamètre équivalent du profil (contour) transversal de la structure tubulaire mâle, et le module comporte des moyens formant une butée en position d'extension maximale pour empcher que la longueur d'emboîtement puisse prendre une valeur inférieure à ladite valeur minimale, et pour empcher à fortiori le déboîtement des structures coulissantes.

Afin de favoriser le coulissement des structures tubulaires, on choisit de préférence, pour réaliser les faces des portions des structures tubulaires qui sont en regard les unes des autres dans la position d'emboîtement, deux matériaux, identiques ou non, ayant un coefficient de frottement (l'un sur l'autre) inférieur à 0,3, de préférence inférieur ou égal à 0,2 ou 0,15 ; de préférence on réalise les structures tubulaires en acier revtu de zinc.

A cet effet, on choisit en outre de préférence des structures mâle et femelle présentant un jeu transversal dont le rapport au diamètre équivalent externe de la structure tubulaire mâle, est situé dans une plage allant de 1 % à 20 %, en particulier allant de 3 % à 15 %.

Le module selon l'invention comporte de préférence des moyens de liaison permettant la solidarisation des structures mâle et femelle dans n'importe quelle position d'extension (partielle) du module ; ceci permet de rigidifier (en interdisant l'extension et le raccourcissement) le module extensible, de sorte que le module participe pleinement à la résistance de la barrière dont il fait partie.

Selon une première variante de réalisation, ces moyens de liaison comportent une rainure longitudinale prévue dans une face de la structure mâle et apte à recevoir une portion d'un organe de liaison par vissage telle qu'un écrou, à l'immobiliser en rotation selon son axe de vissage tout en lui permettant de coulisser le long de la rainure ; de façon complémentaire, une pluralité d'orifices alignés longitudinalement sont prévus dans une paroi de la structure femelle, en regard de ladite rainure ; ces orifices permettent le passage au travers de cette paroi de la partie filetée d'une vis apte à s'engager dans l'écrou et à assurer, après serrage, par appui sous pression des faces concernées des structures tubulaires, l'immobilisation mutuelle de ces dernières.

Selon une deuxième variante de réalisation, le blocage en extension et en raccourcissement du module est obtenu par engagement d'une clavette dans deux orifices respectivement prévus dans deux faces en regard des structures tubulaires ;

afin de permettre le verrouillage du coulissement mutuel des structures dans n'importe quelle position d'extension du module, la distribution des orifices peut tre réalisée selon le principe de construction d'un vernier ; à cet effet, on prévoit de préférence une première pluralité de premiers orifices (circulaires ou non) identiques espacés d'une premier pas (Ei) constant le long d'un premier axe parallèle à l'axe longitudinal du module et/ou des structures tubulaires, dans une première desdites faces en regard ; on réalise en outre une deuxième pluralité (P) de deuxièmes orifices (circulaires ou non) identiques espacés d'un deuxième pas constant (E2) le long d'un deuxième axe parallèle audit premier axe, dans une deuxième desdites faces en regard, lesdits pas (E1, E2) et ladite deuxième pluralité (P) vérifiant la relation : E2 = Ei x (P-1)/P.

Le diamètre de la clavette est choisi à une valeur sensiblement inférieure à celle du diamètre théorique DT d'une clavette apte à traverser les orifices avec un jeu nul, qui est donné par la formule : DT = D-0,5 x Ei/P, D étant le diamètre commun des premiers et deuxièmes orifices.

De préférence, le module extensible comporte au moins deux couples de structures tubulaires définies ci-avant qui sont superposées verticalement et qui sont solidaires de deux structures d'extrémité munies pour l'une d'organes mâles de liaison avec un premier module-extensible ou non-de la barrière, et pour l'autre d'organes femelles de liaison avec un deuxième module-extensible ou non-de la barrière.

Dans ce cas notamment, les structures tubulaires mâle et femelle situées en partie basse du module extensible présentent de préférence une face plane horizontale de largeur et de rigidité suffisantes pour supporter-sans déformation irréversible-le poids du module extensible et de plusieurs autres modules reliés au module extensible ; ceci facilite le déplacement simultané d'une pluralité de modules en faisant reposer ladite face plane horizontale sur des roulettes ou galets d'un chariot ou plateau roulant inséré entre le sol et cette face, et servant à effectuer le déplacement.

Lorsque le module extensible comporte plusieurs couples de structures tubulaires parallèles superposées, le module comporte au moins deux entretoises de liaison reliant rigidement deux structures tubulaires femelles superposées ; de préférence en outre, chaque couple de structures tubulaires coulissantes comporte lesdits moyens de verrouillage en position d'extension partielle ou totale ; dans le cas

du verrouillage par clavette, il est avantageux d'utiliser une clavette d'axe vertical commune à au moins deux couples superposés de structures tubulaires coulissantes.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaissent dans la description suivante qui se réfère aux dessins annexés, qui illustrent sans aucun caractère limitatif des modes préférentiels de réalisation de l'invention.

Sauf indication contraire, des éléments ou organes identiques ou similaires sont désignés par des repères identiques.

La figure 1 illustre schématiquement, en vue en plan, une barrière selon l'invention, dans deux configurations courbes concentriques.

La figure 2 illustre schématiquement, en vue en perspective, un mode préféré de réalisation d'un module extensible selon l'invention, dont les structures d'extrémité sont équipées d'organes de liaison rigide à emboîtement transversal avec un autre module, comme décrit dans le brevet FR 2.788. 287.

Les figures 3 et 4 illustrent schématiquement (en perspective) les structures tubulaires coulissantes d'un module extensible selon deux autres modes de réalisation de l'invention.

La figure. 5 est une vue schématique en perspective d'une structure tubulaire mâle et d'une structure tubulaire femelle selon un quatrième mode de réalisation de l'invention.

Les figures 6 et 7 illustrent, respectivement en coupe transversale et en coupe longitudinale, des portions d'extrémité libre de structures tubulaires mâle et femelle emboîtées l'une dans l'autre et bloquées en coulissement par une clavette.

La figure 6 est une vue selon VI-VI de la figure 7.

Les figures 8 et 9 sont des vues respectivement similaires aux figures 6 et 7 illustrant des moyens de butée en position d'extension maximale d'un module selon l'invention.

La figure 9 est une vue selon IX-IX de la figure 8.

La figure 10 est une vue similaire à la figure 5 illustrant une variante de réalisation des moyens de blocage en position.

Les figures 11 à 13 illustrent en perspective trois autres variantes de réalisation de structures tubulaires coulissantes d'un module selon l'invention.

La barrière 1a, 1b figure 1 comporte dix modules disposés bout à bout et reliés rigidement entre eux deux à deux par leurs extrémités ; dans une première configuration, la barrière 1a s'étend le long d'un demi-cercle de centre 2 et de rayon 3a, par exemple égal à 400 mètres ; la barrière comporte successivement-de gauche à droite sur la figure-deux modules 4 inextensibles, un premier module 5a extensible, quatre modules 6 inextensibles, un deuxième module 7a extensible, et deux modules 8 inextensibles.

Dans une deuxième configuration, la mme barrière-repérée 1b-s'étend le long d'un demi-cercle de mme centre 2 mais de rayon 3b supérieur au rayon précédent 3a ; le rayon 3b est par exemple voisin de 403 mètres.

Afin de faire passer la barrière de la première configuration à la deuxième configuration, trois engins 9 exercent sur celle-ci des efforts radiaux centripètes, jusqu'à provoquer des déplacements transversaux 10 des modules, par roulement ou glissement sur le sol, dont l'amplitude est de trois mètres environ ; ce déplacement nécessite l'allorigement de la barrière d'une longueur voisine de 9, 4 mètres ; cet allongement est obtenu par le déploiement des deux modules extensibles de la barrière qui passent d'une configuration ramassée 5a, respectivement 7a, à une configuration d'extension 5b, respectivement 7b.

Pour clarifier le dessin, seuls dix modules ont été représentés ; en pratique, lorsque la longueur de chaque module inextensible 4,6, 8 est de quatre mètres, on peut prévoir un module extensible 5,7 intercalé entre deux groupes de dix modules de longueur fixe, et on procèdera à un déplacement simultané de quelques dizaines de modules seulement.

Par référence aux figures 2 à 4, trois couples de structures tubulaires coulissantes superposées sont utilisés pour former un module 11,12, 13 extensible.

Un premier couple de structures disposé en partie inférieure du module comporte un tube mâle 14,15, 16 monté coulissant dans un tube femelle 17,18, 19,

selon l'axe longitudinal 20 commun aux tubes mâle et femelle ; deux autres couples de structures tubulaires coulissantes s'étendent au-dessus du premier couple, le long d'axes 21,22 parallèles à l'axe 20 et à l'axe longitudinal horizontal du module ; dans les modes de réalisation des figures 3 et 4, les tubes mâles 23,24 (respectivement 25, 26) sont identiques au tube mâle inférieur 16 (respectivement 15), et il en est de mme des tubes femelles 27 à 30 complémentaires des tubes 23 à 26 ; à titre d'exemple les tubes métalliques mâles 16,23, 24 ont une section externe carrée de 130 millimètres de côté et une épaisseur de 4 millimètres, tandis que les tubes femelles 19,27, 28 ont une section externe carrée de 150 millimètres et une épaisseur de 4 millimètres également ; le jeu-théorique de 12 millimètres-correspondant facilite le coulissement des tubes mâles dans les tubes femelles, en particulier en position d'emboîtement maximum des tubes, et permet un désalignement des tubes se traduisant par une capacité de rotation relative-selon un axe vertical-des deux structures d'extrémité du module extensible.

Par référence à la figure 2, les tubes carrés inférieurs 14 et 17 sont de plus grande section que les tubes 31 à 34 formant les couples de structures coulissantes supérieures qui s'étendent selon les axes horizontaux 21, 22 ; la surface de contact entre le module 11 et le sol, qui correspond sensiblement à la surface de la face inférieure horizontale 35,36 (et 37,38 figure 4) des tubes 14,17 (16,19, figure 4), est ainsi augmentée, ce qui augmente la contribution du module extensible à la résistance de ta barrière en cas de choc d'un véhicule contre celle-ci, et facilite en outre le glissement ou roulement du module extensible sur des rouleaux d'un engin insérés entre cette face horizontale d'appui et le sol.

Les tubes 14 à 19 et 23 à 34 sont réalisés en acier galvanisé et présentent un coefficient de frottement mutuel voisin de 0,15.

Chacune des faces horizontales inférieure et supérieure de chacun des tubes- telles que les faces 39 et 40 du tube 28 figure 4-est percée d'orifices, tels que 41,42, espacés d'un pas constant ; le pas E1 des orifices percés dans un tube mâle tel que 14, figure 2 est choisi d'une valeur différente de celle du pas E2 des orifices percés dans les parois du tube femelle tel que 34, figure 2 ; les tubes mâles sont percés sur toute leur longueur tandis que les tubes femelles peuvent tre percés sur une partie seulement de leur longueur, à proximité de leur extrémité libre telle que l'extrémité 43 du tube 34 figure 2 ; les orifices 41 et 42 sont alignés deux à deux verticalement et

sont alignés avec des orifices identiques percés dans les tubes inférieurs tels que 27, 19 afin de permettre à une clavette 44 rectiligne de verrouillage de s'étendre verticalement au travers des trois couples d'orifices respectivement prévus dans trois tubes superposés tels que les tubes 28,27, 19 figure 4.

Sur la figure 2, les orifices percés dans les tubes 17,31 à 33 ne sont pas représentés pour augmenter la lisibilité de la figure.

Les tubes mâles superposés 14,31, 32 sont rigidement solidaires d'une première structure métallique 45 d'extrémité longitudinale, tandis que les tubes femelles 17,33, 34 correspondants sont rigidement solidaires d'une deuxième structure métallique 46 d'extrémité.

Chacune de ces structures d'extrémité peut comporter, comme illustré figure 4, une plaque métallique verticale 47,48 de contour trapézoïdal isocèle, à laquelle sont fixés des organes allongés de liaison avec un autre module de barrière.

Les structures d'extrémité 45 et 46 figure 2 comportent respectivement plusieurs (au moins trois, en particulier six) organes mâles 49 de liaison avec un autre module de barrière ; ces organes sont allongés selon l'axe longitudinal du séparateur, sont proéminents à l'extrémité du module 11, et sont conformés pour s'emboîter transversalement avec des organes femelles tels que ceux prévus (non représentés) à la deuxième extrémité 46 du module 11 ; ces organes spot'de préférence conformes au brevet FR 2. 788. 287 suscité.

Les tubes femelles 17,33, 34 sont en outre rigidement solidarisés entre eux, deux à deux, au voisinage de leur extrémité libre, par deux entretoises 50,51 tubulaires d'axe vertical rigidifiant le demi-module femelle essentiellement constitué par ces tubes et la structure 46 ; deux autres entretoises tubulaires 52 relient ces tubes à leur deuxième extrémité.

Contrairement aux figures 2 et 4, les structures tubulaires illustrées figures 3 et 5 à 13 présentent un contour transversal de forme sensiblement trapézoïdale isocèle, dont la grande base est horizontale et disposée en partie inférieure du profilé tubulaire ; ceci augmente la surface d'appui sur le sol ou sur un engin, notamment dans le cas illustré figures 5 à 13 où chacun des demi-modules extensibles mâles 53 à 61 et des demi-modules extensibles femelles 62 à 70 comporte une seule structure tubulaire.

Bien que la base 71,72 des tubes 60,61, 69,70 puisse tre entièrement plane (figures 12 et 13), elle est de préférence munie d'une rainure centrale longitudinale comme illustré figures 3 et 5 à 10 ; de ce fait le profil transversal de la base des tubes présente un profil en Q qui augmente la résistance du tube ; la paroi horizontale 73 formant le fond de cette rainure 74, ainsi que la paroi supérieure horizontale 75,76 des tubes (tels que 53,62 figure 5), sont percés d'orifices 77 à 80 régulièrement espacés longitudinalement, qui permettent le passage d'une clavette 44 verticale de blocage, comme déjà décrit plus haut ; la clavette cylindrique comporte une extrémité inférieure effilée 440 et une tte saillante 441 à son extrémité supérieure.

Comme illustré figures 8 et 9, deux portions coudées 81,82 respectives de la paroi 73 des tubes mâle 56 et femelle 65, qui sont prévues à distance de l'extrémité libre des tubes, peuvent venir en contact mutuel lorsque le module est en position d'extension maximale ; dans cette position, la longueur de la zone 83 d'emboîtement mutuel des tubes 56,65 est minimale.

Lorsque les structures tubulaires sont réalisées par pliage d'une flanc de tôle, comme c'est le cas en particulier pour les structures de section trapézoïdale illustrées figures 10 à 13, la fermeture du contour de la section transversale peut tre obtenue en soudant une pluralité de plaques ou barrettes 84 à 87 (figures 10 et 12), de façon régulièrement espacée le long de l'axe longitudinal des tubes 58,67, 60,69, entre les portions 88 à 91 de paroi formant la base de. ces structures tubulaires.

Comme illustré figures 3 et 10, la structure tubulaire mâle 15,25, 26,58 comporte, sur chacune de ses deux faces latérales planes 92 à 95, une rainure longitudinale 96,97 prévue pour recevoir un écrou (non représenté) de dimensions adaptées pour pouvoir coulisser le long de la rainure sans pouvoir pivoter à l'intérieur de celle-ci ; comme illustré figure 10 en partie, l'embouchure de chaque rainure 96,97 sur la face 92,93 est rétrécie pour éviter l'extraction de l'écrou hors de la rainure par cette embouchure ; en outre, une pluralité d'orifices 98 est prévue dans chacune des parois latérales de la structure femelle 67, le long de deux axes longitudinaux 99 s'étendant en regard des embouchures des rainures 96,97 lorsque les structures sont emboîtées l'une dans l'autre ; ceci permet de placer une vis (non représentée) au travers d'un orifice 98 ; le vissage d'une telle vis dans un écrou logé dans la rainure correspondante provoque le serrage des parois latérales 100,101 de la structure

femelle contre les parois 92,93 de la structure mâle et par conséquent leur solidarisation par friction.

Selon une variante de réalisation des structures tubulaires illustrées figure 4, la clavette 44 est de longueur inférieure à celle représentée sur cette figure et ne s'étend pas au travers de la paroi inférieure 37,38 des tubes inférieurs 16 et 19 ; dans ce cas, le perçage de ces parois 37,38 peut tre évité.