FORMER LA STRUCTURE

DOMAINE DE L'INVENTION

L'invention concerne une structure modulaire de bateau, ainsi que des modules destinés à former la structure modulaire.

ETAT DE LA TECHNIQUE

On connaît différents types d'embarcations destinées à différents usages : navigation en eau douce ou en mer, à voile (pour les loisirs) ou à moteur (pour la pêche ou la promenade), monocoque ou multicoque, etc.

Chaque type d'embarcation est généralement adapté à un usage particulier et il n'est pas possible de modifier la structure de ces embarcations pour les adapter à différents usages.

Le document US 3,438,073 décrit une structure de bateau comprenant un pont avant amovible qui empêche le bateau d'être inondé par la proue lorsque la mer est agitée, le pont avant pouvant être enlevé pour obtenir un cockpit s'étendant sur toute la longueur du bateau lorsque le bateau est à l'ancre ou lorsque la mer est calme. A cet effet, le pont avant comprend des panneaux amovibles pouvant être disposés en appui sur les bords du cockpit, les panneaux étant maintenus par des dispositifs d'attache à crochet.

Une telle structure n'autorise que des modifications limitées (ajout ou retrait des panneaux du pont avant), mais ne permet pas d'adapter véritablement ou de personnaliser le bateau pour différents usages.

En particulier, une telle structure ne permet pas changer les parties structurelles du bateau (c'est à-dire les parties du bateau qui supportent les efforts principaux et qui forment l'ossature sur laquelle sont fixés les accessoires et les équipements), car les dispositifs d'attache ne sont pas prévus pour résister à des efforts importants.

FEU I LLE DE REM PLACEM ENT (RÈG LE 26) RESUME DE L'INVENTION

Un but de l'invention est de proposer une structure modulaire de bateau permettant à chaque utilisateur de créer son propre bateau ou de le modifier, en fonction de l'usage envisagé.

Ce but est atteint dans le cadre de la présente invention grâce à une structure modulaire de bateau, comprenant :

- un premier module comprenant une première surface d'appui et deux renfoncements situés de part et d'autre de la première surface d'appui, - un deuxième module comprenant une deuxième surface d'appui et une protubérance propre à être emboîté dans l'un des renfoncements du premier module, moyennant quoi la deuxième surface d'appui se trouve en contact avec la première surface d'appui, et

- un dispositif de verrouillage comprenant un crochet présentant une première extrémité reliée au deuxième module et une deuxième extrémité recourbée propre à venir s'engager dans l'autre des renfoncements du premier module, de manière à maintenir la deuxième surface d'appui en appui contre la première surface d'appui.

La première surface d'appui se trouve ainsi maintenue en appui contre la deuxième surface d'appui d'un premier côté grâce à l'emboitement de la protubérance dans l'un des renfoncements et d'un deuxième côté grâce à l'engagement du crochet dans l'autre renfoncement.

De cette manière, le crochet s'oppose à tout mouvement relatif des modules qui tendrait à désemboiter le deuxième module du premier module.

Tout en étant facilement démontable, la structure proposée permet ainsi un maintien particulièrement robuste des modules entre eux.

La structure modulaire proposée peut présenter en outre les caractéristiques suivantes :

- la protubérance est propre à être emboîtée dans le renfoncement par un emboîtement conique,

- le premier module comprend un rail longitudinal ayant une surface supérieure formant la première surface d'appui, et deux gorges latérales formant les renfoncements,

FEUILLE DE REMPLACEMENT (RÈGLE 26) - le rail longitudinal présente une section transversale de forme symétrique, les gorges latérales s'étendant symétriquement de part et d'autre du rail longitudinal,

- le premier module comprend une pluralité de nervures de rigidification s'étendant transversalement à l'intérieur des gorges latérales,

- la structure comprend une pluralité de gorges transversales formées dans l'une de la première surface d'appui et de la deuxième surface d'appui et une pluralité de bourrelets transversaux formés sur l'autre de la première surface d'appui et de la deuxième surface d'appui, les bourrelets transversaux venant s'engager dans les gorges transversales lorsque la deuxième surface d'appui est en contact avec la première surface d'appui,

- le premier module et/ou le deuxième module est (sont) formé(s) en matière plastique par rotomoulage,

- le premier module est un flotteur.

- le dispositif de verrouillage comprend une pièce de support fixée sur le deuxième module et un levier monté à rotation sur la pièce de support autour d'un premier axe de rotation, le crochet étant monté à rotation sur le levier autour d'un deuxième axe de rotation, différent du premier axe de rotation, de manière à former un dispositif de verrouillage à genouillère,

- le dispositif de verrouillage comprend une pièce de support fixée sur le deuxième module, le crochet étant monté coulissant par rapport à la pièce de support entre une position déverrouillée dans laquelle la deuxième extrémité du crochet est désengagée du renfoncement du premier module et une position verrouillée dans laquelle la deuxième extrémité du crochet est engagée dans le renfoncement,

- le crochet présente un alésage et la pièce de support présente un alésage situé en regard de l'alésage du crochet, les alésages étant propres à recevoir une vis de fixation pour fixer le crochet sur la pièce de support en position verrouillée,

- le dispositif de verrouillage comprend une pièce de support fixée sur le deuxième module, un levier monté à rotation sur la pièce de support autour d'un premier axe de rotation, et un ensemble de liaison mécanique

FEUILLE DE REMPLACEMENT (RÈGLE 26) reliant le crochet au levier de sorte qu'une rotation du levier par rapport à la pièce de support entraine, via l'ensemble de liaison mécanique, un déplacement du crochet entre une position déverrouillée dans laquelle la deuxième extrémité du crochet est désengagée du renfoncement du premier module et une position verrouillée dans laquelle la deuxième extrémité du crochet est engagée dans le renfoncement,

- l'ensemble de liaison mécanique reliant le crochet au levier comprend une pièce de guidage montée fixe sur le deuxième module, et une bielle présentant une première extrémité reliée au crochet, et une deuxième extrémité montée rotative sur le levier autour d'un deuxième axe de rotation différent du premier axe de rotation,

- l'ensemble de liaison mécanique comprend une tige reliant le crochet à la bielle, la tige comprenant une première extrémité montée rotative sur le crochet et une deuxième extrémité montée rotative sur la bielle,

- la pièce de guidage présente une gorge de guidage et la bielle est montée rotative par rapport à la tige par l'intermédiaire d'un troisième axe de rotation, le troisième axe de rotation étant monté coulissant dans la gorge de guidage, le crochet étant entraîné en déplacement entre la position verrouillée et la position déverrouillée par l'intermédiaire de la tige lors du coulissement de du troisième axe de rotation dans la gorge de guidage,

- la tige est reliée au crochet par le biais d'un quatrième axe de rotation,

- le deuxième module est un canot,

- le deuxième module est un bras de liaison transversal destiné à relier deux flotteurs formant les coques d'un catamaran,

- le premier module présente un renfoncement propre à recevoir le bras de liaison.

L'invention concerne en outre un premier module pour une structure de bateau, destiné à coopérer avec un deuxième module complémentaire pour former la structure de bateau, le premier module comprenant :

FEUILLE DE REMPLACEMENT (RÈGLE 26) - une première surface d'appui propre à venir en contact avec une deuxième surface d'appui du deuxième module, et

- deux renfoncements situés de part et d'autre de la première surface d'appui, l'un des renfoncements étant adapté pour recevoir une protubérance du deuxième module et l'autre des renfoncements étant adapté pour recevoir une extrémité recourbée d'un crochet relié au deuxième module, de manière à maintenir la deuxième surface d'appui en appui contre la première surface d'appui.

L'invention concerne également un ensemble comprenant :

- un deuxième module pour une structure de bateau, le deuxième module étant destiné à coopérer avec un premier module complémentaire pour former la structure de bateau, le deuxième module comprenant une deuxième surface d'appui propre à venir en contact avec une première surface d'appui du premier module, et une protubérance propre à être emboîtée dans l'un des renfoncements du premier module, moyennant quoi la deuxième surface d'appui se trouve en contact avec la première surface d'appui, et

- un dispositif de verrouillage comprenant un crochet présentant une première extrémité reliée au deuxième module et une deuxième extrémité recourbée propre à venir s'engager dans l'autre des renfoncements du premier module, de manière à maintenir la deuxième surface d'appui en appui contre la première surface d'appui.

PRESENTATION DES DESSINS

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront encore de la description qui suit, laquelle est purement illustrative et non limitative et doit être lue en regard des figures annexées, parmi lesquelles :

- la figure 1 représente de manière schématique un premier exemple de bateau formé à partir d'une structure modulaire conforme à un mode de réalisation possible de l'invention,

- la figure 2 représente de manière schématique un deuxième exemple de bateau formé à partir de la structure modulaire,

FEUILLE DE REMPLACEMENT (RÈGLE 26) - la figure 3 représente de manière schématique un troisième exemple de bateau formé à partir de la structure modulaire

- la figure 4 représente de manière schématique un exemple de premier module faisant partie de la structure modulaire,

- les figures 5 et 6 représentent de manière schématique un exemple de deuxième module faisant partie de la structure modulaire,

- les figures 7 et 8 représentent de manière schématique un dispositif de verrouillage permettant d'assembler le module de la figure 4 avec le module des figures 5 et 6, conformément à un premier mode de réalisation possible de l'invention,

- les figures 9A et 9B représente de manière schématique, en coupe, le dispositif de verrouillage en position déverrouillée et en position verrouillée,

- la figure 10 représente de manière schématique un autre exemple de deuxième module faisant partie de la structure modulaire,

- les figures 1 1A et 1 1 B représentent de manière schématique un dispositif de verrouillage permettant d'assembler le module de la figure 4 avec le module de la figure 10, conformément à un deuxième mode de réalisation possible de l'invention, le dispositif étant représenté en position déverrouillée et en position verrouillée respectivement,

- les figures 12A et 12B représentent de manière schématique un dispositif de verrouillage permettant d'assembler le module de la figure 4 avec le module de la figure 10, conformément à un troisième mode de réalisation possible de l'invention, le dispositif étant représenté en position déverrouillée et en position verrouillée respectivement,

- les figures 12C et 12D représentent de manière schématique, en vue de face et en vue de dos, le dispositif de verrouillage des figures 12A et 12B en position déverrouillée,

- les figures 13A, 13B et 13C représentent de manière schématique, en coupe, le dispositif de verrouillage des figures 12A et 12B, en position déverrouillée, en position intermédiaire et en position verrouillée.

DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION

FEUILLE DE REMPLACEMENT (RÈGLE 26) Les figures 1 à 3 illustrent de manière schématique trois exemples de bateaux formés à partir d'une structure modulaire conforme à un mode de réalisation possible de l'invention.

Les trois exemples de bateaux illustrés sur ces figures sont obtenus à partir de trois configurations différentes possibles de la structure modulaire.

Dans ces trois configurations, le bateau est formé à partir d'un module unique ou de plusieurs modules assemblés entre eux.

Dans la première configuration illustrée sur la figure 1 , le bateau est formé à partir d'un module unique 100. Dans cet exemple, le module 100 est un canot.

En outre, dans cette première configuration, le canot 100 peut être utilisé avec un petit gréement dédié pour l'apprentissage de la voile (à la manière d'un optimist), ou avec des rames, ou encore avec un moteur de petite puissance pour réaliser des trajets courts (par exemple, pour assurer une liaison avec un bateau au mouillage, pour pratiquer la pêche de proximité ou une promenade de proximité).

Dans la deuxième configuration illustrée sur la figure 2, le bateau est formé à partir de trois modules assemblés entre eux. Les trois modules comprennent deux flotteurs 200 et un canot 100.

Plus précisément, le bateau comprend deux flotteurs longitudinaux 200 et un canot 100. Le canot 100 est identique au canot de la figure 1 .

Chaque flotteur 200 s'étend le long d'un côté longitudinal respectif du canot 100, à bâbord et à tribord. Les deux flotteurs 200 sont identiques entre eux, de sorte qu'ils peuvent être placés indifféremment à bâbord ou à tribord par rapport au canot 100. Chaque flotteur 200 est fixé au canot 100 par des dispositifs de verrouillage 400.

La structure peut comprendre en outre un module avant complémentaire 500, faisant office de rangement et de passerelle d'accès.

Dans cette deuxième configuration, le bateau obtenu peut être utilisé comme dériveur avec un gréement dédié pour une navigation intermédiaire, ou comme barque pour la pêche ou pour la promenade.

FEUILLE DE REMPLACEMENT (RÈGLE 26) En utilisation, les deux flotteurs 200 sont en contact avec l'eau tandis que le canot 100 est suspendu au-dessus de la surface de l'eau en appui sur les deux flotteurs. Toutefois, lors de la navigation, ou en cas de chargement important du canot 100, le canot peut venir en contact avec l'eau.

Dans la troisième configuration illustrée sur la figure 3, le bateau est formé à partir de quatre modules assemblés entre eux. Les quatre modules comprennent deux flotteurs 200 et deux bras de liaison transversaux 300.

Plus précisément, le bateau comprend deux flotteurs longitudinaux 200 et deux bras de liaison transversaux 300 reliant les flotteurs 200 entre eux. Les flotteurs 200 sont identiques aux flotteurs de la figure 2.

Dans cette configuration, le bateau obtenu peut être utilisé comme catamaran de sport avec un gréement dédié pour une navigation sportive. Le gréement comprend par exemple un mât, une grand voile, un foc, un étai, deux haubans et un trampoline, ainsi que l'accastillage nécessaire à la manœuvre du bateau.

En utilisation, les deux flotteurs 200 sont en contact avec l'eau tandis que les bras de liaison transversaux 300 s'étendent au-dessus de la surface de l'eau en appui sur les deux flotteurs.

Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 3, la structure modulaire proposée comprend ainsi trois types de modules, à savoir : un canot 100, un flotteur 200 et un bras de liaison 300, permettant d'adapter le bateau à différents usages (dériveur/barque de pêche, catamaran, optimist/annexe). De manière facultative, la structure modulaire peut en outre comprendre un module avant complémentaire 500.

Toutefois, il est à noter que la structure modulaire pourrait comprendre d'autres types de modules, permettant d'adapter le bateau obtenu à d'autres usages.

La figure 4 représente de manière schématique un premier module 200 faisant partie de la structure modulaire. Le premier module 200 est un flotteur destiné à être utilisé dans la deuxième configuration (figure 2) et dans la troisième configuration (figure 3).

FEUILLE DE REMPLACEMENT (RÈGLE 26) Le flotteur 200 présente une forme générale allongée selon une direction longitudinale.

Le flotteur 200 comprend un corps creux 201 formé en matière plastique, tel qu'en polyéthylène moyenne densité par exemple. Le corps 201 présente des parois délimitant une cavité intérieure remplie d'air. Le corps 201 est de préférence formé en une seule pièce de matière, par exemple par rotomoulage.

Le corps 201 du flotteur est symétrique par rapport à un plan longitudinal, de sorte qu'il peut être utilisé indifféremment à bâbord ou à tribord.

Le corps 201 du flotteur présente une partie avant 202 (ou « étrave ») et une partie arrière 203 (ou « poupe »).

Le corps 201 du flotteur présente également une partie inférieure 204 destinée à être partiellement immergée dans l'eau et une partie supérieure 205 sur laquelle peut être fixé un autre module de la structure modulaire (par exemple un canot ou un ou plusieurs bras de liaison).

Comme illustré sur la figure 4, la partie supérieure 205 du corps 201 comprend un rail longitudinal 206 et deux gorges latérales 207, 208 s'étendant symétriquement de part et d'autre du rail longitudinal 206.

Le rail longitudinal 206 présente une surface supérieure 209 généralement plane formant une première surface d'appui. La première surface d'appui 209 s'étend dans un plan perpendiculaire au plan de symétrie du corps 201 du flotteur.

La partie supérieure 205 du corps 201 comprend en outre une série de gorges transversales 21 1 formées à intervalle régulier dans la première surface d'appui 209.

La partie supérieure 205 du corps 201 comprend également une série de nervures de rigidification 212 s'étendant transversalement à l'intérieur des gorges latérales 207 et 208.

Les gorges transversales 21 1 et les nervures 212 permettent de rigidifier la partie supérieure 205 du corps 201 du flotteur sur laquelle viennent se fixer les autres modules de la structure.

FEUILLE DE REMPLACEMENT (RÈGLE 26) Par ailleurs, la partie supérieure 205 du corps 201 comprend également deux renfoncements 213, chaque renfoncement 213 étant prévu pour recevoir un bras de liaison respectif.

Comme illustré sur la figure 4, la partie inférieure 204 du corps 201 du flotteur présente une portion amincie 214 formant un aileron anti-dérive.

Le corps 201 du flotteur présente également des redans longitudinaux 215 et 216 agencés sur les parois latérales au niveau de l'étrave 202 et de la poupe 203 respectivement. Les redans longitudinaux 215 et 216 permettent de générer des efforts de portance supplémentaires liés à la vitesse et qui permettent d'aider à sustenter le flotteur 200, notamment lors d'enfournements ou de navigation dans du clapot.

Le corps 201 du flotteur présente en outre des renfoncements 217 situés en extrémité d'étrave des renfoncements 222 situés au milieu du flotteur. Les renfoncements 217 et 222 sont destinés à loger des platines de fixation du gréement. Plus précisément, les renfoncements 217 sont destinés à loger des platines de fixation de l'étai. Les renfoncements 222 sont destinés à loger des platines de fixation des haubans.

Le corps 201 présente également des ouvertures 218 et 219 formant des poignées de manutention. Le corps 201 comprend une première ouverture 218 située à l'avant du flotteur et une deuxième ouverture 219 située à l'arrière du flotteur.

Enfin, la partie supérieure 205 du corps 201 présente des orifices 221 dont la surface interne est filetée, pour permettre de fixer un module avant complémentaire 500.

Les figures 5 et 6 représentent de manière schématique un deuxième module 100. Le deuxième module 100 est un canot destiné à être utilisé dans la première configuration (figure 1 ) et dans la deuxième configuration (figure 2).

Le canot 100 est formé en matière plastique, tel qu'en polyéthylène moyenne densité par exemple. Il est de préférence formé en une seule pièce, par exemple par rotomoulage.

FEUILLE DE REMPLACEMENT (RÈGLE 26) Le canot 100 comprend une coque 101 présentant des parois 103 délimitant un cockpit 102 dans lesquels peuvent prendre place des utilisateurs.

La coque 101 présente en outre deux rebords longitudinaux 104 et 105 s'étendant en saillie des parois 103, à bâbord et à tribord, de part et d'autre du cockpit 102.

Chaque rebord 104, 105 présente une surface inférieure 109 formant une deuxième surface d'appui.

Le canot 100 comprend des bourrelets transversaux 1 1 1 s'étendant en saillie de la deuxième surface d'appui 109. Les bourrelets transversaux 1 1 1 sont propres s'engager dans les gorges transversales 21 1 d'un flotteur, 200 lors de l'assemblage du canot 100 avec le flotteur 200.

La coque 101 comprend en outre une série de protubérances 107 s'étendant en saillie des parois latérales du canot, en dessous de chaque rebord 104, 105.

Par ailleurs, chaque rebord 104, 105 présente des renfoncements dans lesquels sont fixés des dispositifs de verrouillage 400 permettant d'attacher le canot 100 sur deux flotteurs 200.

Le canot 100 comprend un puits de dérive 123 pouvant accueillir une dérive, un puits de mât 124 pouvant recevoir un mât et un tableau arrière 125 sur lequel peut être fixé un moteur ou un safran.

Les figures 7, 8, 9A et 9B représentent de manière schématique un dispositif de verrouillage 400 permettant d'assembler un flotteur 200 avec le canot 100, conformément à un premier mode de réalisation possible de l'invention.

Le dispositif de verrouillage 400 comprend une pièce de support 410, un levier 420 et un crochet 430.

La pièce de support 410 est fixée sur le canot 100.

Plus précisément, la pièce de support 410 comprend une plaque de fixation 41 1 et une nervure 412 s'étendant perpendiculairement à la plaque de fixation 41 1 . La plaque de fixation 41 1 est fixée à l'intérieur d'un renfoncement 122 ménagé dans le rebord 104 du canot 100, par exemple

FEUILLE DE REMPLACEMENT (RÈGLE 26) au moyen de vis. La nervure 412 présente un bord libre 413 formant une dépression 414.

Le levier 420 est monté à rotation sur la pièce de support 410 autour d'un premier axe de rotation parallèle à la direction longitudinale du canot. A cet effet, le dispositif 400 comprend un premier axe 440 s'étendant à travers la nervure 412 transversalement à celle-ci. Le levier 420 présente une première extrémité 421 et une deuxième extrémité 422. Le levier 420 est monté rotatif sur la pièce de support 410 au niveau de sa première extrémité 421 par l'intermédiaire du premier axe 440. La deuxième extrémité 422 du levier 420 est prévue pour pouvoir être saisie par un utilisateur pour manœuvrer le levier.

Par ailleurs, le crochet 430 est monté à rotation sur le levier 420 autour d'un deuxième axe de rotation, différent du premier axe de rotation. A cet effet, le dispositif 400 comprend un deuxième axe 450 s'étendant à travers le levier 420 transversalement à celui-ci. Le crochet 430 présente une première extrémité 431 et une deuxième extrémité 432. Le crochet 430 est monté rotatif sur le levier 420 au niveau de sa première extrémité 431 par l'intermédiaire du deuxième axe 450. La deuxième extrémité 432 du crochet 430 présente une forme recourbée.

La pièce de support 410, le crochet 430 et les axes 440 et 450 peuvent être formés en métal, par exemple en acier inoxydable. Le levier 420 peut être formé en matière plastique.

L'assemblage du flotteur 200 avec le canot 100 est réalisé comme suit.

Le flotteur 200 est disposé le long d'une paroi latérale du canot 100.

Les protubérances 107 du canot 100 sont emboîtées dans la gorge latérale 208 du flotteur 200. Comme illustré sur les figures 9A et 9B, les protubérances 107 et la gorge latérale 208 sont formées de manière à procurer un emboîtement conique des protubérances dans la gorge.

Par « emboîtement conique », on entend que la largeur de la gorge va en diminuant progressivement dans le sens d'enfoncement de la protubérance dans la gorge (flèche A). De même, la protubérance présente une épaisseur qui va en diminuant progressivement dans ce sens.

FEUILLE DE REMPLACEMENT (RÈGLE 26) Autrement dit, la gorge 208 présente des parois latérales qui sont inclinée relativement à la direction d'emboîtement.

Un tel emboîtement permet de guider la protubérance 107 lors de son emboîtement dans la gorge 208, et facilite ainsi le positionnement correct et le blocage du flotteur 200 par rapport au canot 100. De plus, l'emboitement obtenu est sans jeu, ce qui assure une bonne rigidité de l'assemblage.

Une fois les protubérances 107 du canot emboîtées dans la gorge latérale 208, la deuxième surface d'appui 109 se trouve en contact avec la première surface d'appui 209. Autrement dit, le canot 100 est mis en appui sur le flotteur 200.

De plus, les bourrelets transversaux 1 1 1 du canot 100 viennent s'engager dans les gorges transversales 21 1 du flotteur 200, empêchant ainsi tout mouvement relatif du canot 100 par rapport au flotteur 200 selon la direction longitudinale du flotteur.

Puis, le dispositif de verrouillage 400 peut être actionné pour verrouiller le canot 100 en position sur le flotteur 200.

Sur la figure 9A, le dispositif de verrouillage 400 est représenté en position déverrouillée.

Dans cette position, le crochet 430 est désengagé de la gorge latérale 207 du flotteur 200, et la deuxième extrémité 422 du levier 420 est éloignée de la plaque de fixation 410.

Pour verrouiller le dispositif 400, l'utilisateur commence par engager la deuxième extrémité recourbée 432 du crochet 430 dans la gorge latérale 207 puis exerce une pression sur le levier 420, de manière à faire pivoter le levier 420 autour de l'axe 440 vers la plaque de fixation 410 (flèche B).

Sur la figure 9B, le dispositif de verrouillage 400 est représenté en position verrouillée.

Dans cette position, le crochet 430 est engagé avec la gorge latérale 207 du flotteur 200, et la deuxième extrémité 422 du levier 420 est rapprochée la plaque de fixation 410.

FEU I LLE DE REM PLACEM ENT (RÈG LE 26) La rotation du levier 420 de la position déverrouillée à la position verrouillée a pour effet de tirer le crochet 430 de manière à engager plus avant le crochet 430 à l'intérieur de la gorge 207 (flèche C).

De plus, la rotation du levier 420 a également pour effet de venir positionner le premier axe 450 dans la dépression 414 formée dans la nervure 412. L'engagement du premier axe 450 dans la dépression 414 a pour effet d'empêcher une rotation du levier 420 qui tendrait à déverrouiller le dispositif 400 (flèche D).

Le levier 420 vient en butée contre un bossage 126 formé dans le renfoncement 122. Le fait que le levier 420 vienne en butée contre le bossage 126 permet de ménager un espace 127 entre l'extrémité 422 du levier 420 et le fond du renfoncement 122 permettant à un utilisateur d'introduire les doigts de la main pour pouvoir soulever le levier afin de déverrouiller le dispositif.

Le dispositif de verrouillage 400 forme ainsi un dispositif de verrouillage à genouillère, permettant de bloquer le canot 100 sur le flotteur 200.

Une fois le dispositif de verrouillage 400 en position verrouillée, la première surface d'appui 209 se trouve maintenue en appui contre la deuxième surface d'appui 109, d'un premier côté grâce à l'emboîtement de la protubérance 107 dans le renfoncement 208 et d'un deuxième côté grâce à l'engagement du crochet 430 dans le renfoncement 207.

Le crochet 430 s'oppose ainsi à tout mouvement relatif des modules 100 et 200 qui tendrait à désemboiter le deuxième module 100 du premier module 200.

De plus, une fois le dispositif de verrouillage 400 en position verrouillée, les efforts s'exerçant entre le flotteur 200 et le canot 100 ne transitent plus par le levier 420, mais uniquement pas le crochet 430, le deuxième axe 440 et la pièce de fixation 410.

Le dispositif 400 peut être facilement déverrouillé par un utilisateur, en soulevant le levier en le faisant pivoter en l'éloignant de la plaque de fixation (flèche D).

FEUILLE DE REMPLACEMENT (RÈGLE 26) Les mêmes opérations sont réalisées pour assembler le canot 100 avec un deuxième flotteur 200.

La figure 10 représente de manière schématique un autre exemple de deuxième module 300 faisant partie de la structure modulaire. Dans cet exemple, le deuxième module 300 est un bras de liaison transversal destiné à relier deux flotteurs 200 formant les coques d'un catamaran. Le bras de liaison 300 est destiné à être utilisé dans la troisième configuration (figure 3).

Le bras de liaison 300 comprend un profilé 301 allongé présentant une première extrémité 302 et une deuxième extrémité 303.

Le bras de liaison 300 comprend en outre une première pièce de blocage 307 fixée sur le profilé 301 à proximité de la première extrémité 302 et une deuxième pièce de blocage 308 fixée sur le profilé 301 à proximité de la deuxième extrémité 303.

Le profilé 301 présente une forme générale tubulaire. Le profilé 301 peut être formé en métal, de préférence en aluminium. De plus, le profilé 301 présente une surface inférieure plane 309 formant une deuxième surface d'appui.

Chaque pièce de blocage 307, 308 comprend une plaque de fixation 31 1 propre à être fixée sur le profilé 301 , par exemple au moyen de vis, et plaque de blocage 312 s'étendant en saillie de la plaque de fixation 31 1 . Chaque plaque de blocage 312 présente une forme recourbée.

La plaque de blocage 312 de la première pièce de blocage 307 est recourbée vers la première extrémité 302 du profilé 301 . La plaque de blocage 312 de la deuxième pièce de blocage 308 est recourbée vers la deuxième extrémité 303 du profilé 301 . Chaque plaque de blocage 312 forme ainsi une protubérance destinée à être emboîtée dans l'un des renfoncements 207, 208 du flotteur 200.

Par ailleurs, un premier dispositif de verrouillage 400 est fixé sur le bras de liaison 300 au niveau de la première extrémité 302 du profilé 301 , et un deuxième dispositif de verrouillage 400, identique au premier dispositif de verrouillage, est fixé sur le bras de liaison 300 au niveau de la deuxième extrémité 303 du profilé 301 .

FEUILLE DE REMPLACEMENT (RÈGLE 26) Comme illustré sur les figures 1 1A et 1 1 B, chaque dispositif de verrouillage 400 comprend une pièce de support 410 disposée à l'intérieur du profilé 301 et un crochet 430 monté coulissant par rapport à la pièce de support 410.

Le dispositif de verrouillage 400 représenté sur les figures 1 1A et

1 1 B permet d'assembler un flotteur 200 avec un bras de liaison 300, conformément à un deuxième mode de réalisation possible de l'invention.

La pièce de support 410 du dispositif de verrouillage 400 comprend une glissière 415.

Le crochet 430 présente une première extrémité 431 et une deuxième extrémité 432. Le crochet 430 est monté coulissant sur la pièce de support 410 au niveau de sa première extrémité 431 . La deuxième extrémité 432 du crochet 430 présente une forme recourbée.

Plus précisément, le crochet 430 présente une portion droite 433, formant une tige, et une portion d'extrémité recourbée 434. La tige 433 est propre à coulisser à l'intérieur de la glissière 415 selon une direction longitudinale du bras de liaison 300, entre une position déverrouillée (illustrée sur la figure 1 1 A) et une position verrouillée (illustrée sur la figure 1 1 B).

Par ailleurs, la pièce de support 410 comprend un alésage 416 et le crochet 430 comprend un alésage 436 ménagé en regard de l'alésage 416 de la pièce de support 410. Ainsi, lorsque le dispositif 400 est en position verrouillée, l'alésage 436 du crochet 430 est disposé dans le prolongement de l'alésage 416 de la pièce de support 410 et une vis de fixation peut être vissée dans les alésages 416, 436 pour fixer le crochet 430 sur la pièce de support 410 en position et empêcher son déverrouillage.

L'assemblage du flotteur 200 avec le bras de liaison 300 est réalisé comme suit.

L'une des extrémités 302 du bras de liaison 300 est disposée dans un renfoncement 213 du flotteur 200, la protubérance 312 du bras de liaison 300 étant emboîtée dans la gorge latérale 208 du flotteur 200.

Dans cette position, le bras de liaison 300 s'étend perpendiculairement à la direction longitudinale du flotteur 200. De plus, la

FEUILLE DE REMPLACEMENT (RÈGLE 26) deuxième surface d'appui 309 du bras de liaison 300 se trouve en contact avec la première surface d'appui 209 du flotteur 200.

Puis, le dispositif de verrouillage 400 peut être actionné pour verrouiller le bras de liaison 300 en position sur le flotteur 200.

Sur la figure 1 1 A, le dispositif de verrouillage 400 est en position déverrouillée.

Dans cette position, le crochet 430 est désengagé de la gorge latérale 207. La portion d'extrémité recourbée 434 du crochet 430 s'étend à distance de la gorge 207.

Pour verrouiller le dispositif 400, l'utilisateur fait coulisser la tige 433 du crochet 430 dans la glissière 415 de la pièce de support 410 vers l'intérieur du bras (flèche E), de sorte que la portion recourbée 434 du crochet 430 vienne s'engager dans la gorge latérale 207.

Sur la figure 1 1 B, le dispositif de verrouillage 400 est en position verrouillée.

Dans cette position, le crochet 430 est engagé avec la gorge latérale 207 du flotteur 200.

Puis, l'utilisateur visse le crochet 430 sur la pièce de support 410 à l'aide d'un outil, de manière à maintenir le dispositif 400 en position verrouillée.

Le dispositif 400 peut être facilement déverrouillé par un utilisateur, en dévissant la vis et en faisant coulisser la tige 433 du crochet 430 dans la glissière 415 de la pièce de support 410 en l'éloignant du bras de liaison 300 (flèche F). Toutefois, le déverrouillage nécessite l'utilisation d'un outil pour dévisser la vis.

Un tel dispositif de verrouillage 400 est plus robuste qu'un dispositif de verrouillage sans outil tel que celui qui est illustré sur les figures 9A et 9B.

Les mêmes opérations sont réalisées pour fixer l'extrémité 303 du bras de liaison à un deuxième flotteur 200, ainsi que pour fixer un deuxième bras de liaison 300 aux deux flotteurs.

FEU I LLE DE REM PLACEM ENT (RÈG LE 26) Le dispositif de verrouillage 400 représenté sur les figures 12A à 12D permet d'assembler un flotteur 200 avec un bras de liaison 300, conformément à un troisième mode de réalisation possible de l'invention.

Le dispositif de verrouillage 400 comprend une pièce de support 410, un levier 420, un crochet 430, une pièce de guidage 460, une tige 470 et deux bielles 480.

La pièce de support 410 est fixée sur le bras de liaison 300. Plus précisément, la pièce de support 410 est disposée à l'intérieur du profilé 301 et est fixé au profilé, par exemple au moyen de vis. La pièce de support 410 comprend une plaque de fixation 41 1 et deux ailes 417 s'étendant perpendiculairement à la plaque de fixation 41 1 .

Le levier 420 est monté à rotation sur la pièce de support 410 autour d'un premier axe de rotation perpendiculaire au bras de liaison 300. A cet effet, le dispositif 400 comprend un premier axe 440 s'étendant à travers les deux ailes, transversalement à celles-ci. Le levier 420 présente une première extrémité 421 et une deuxième extrémité 422. Le levier 420 est monté rotatif sur la pièce de support 410 au niveau de sa première extrémité 421 par l'intermédiaire du premier axe 440. La deuxième extrémité 422 du levier 420 est prévue pour pouvoir être saisie par un utilisateur pour manœuvrer le levier.

Chaque bielle 480 présente une première extrémité 481 et une deuxième extrémité 482. Les bielles 480 sont montées rotatives par rapport au levier 420 autour d'un deuxième axe de rotation, perpendiculaire au bras de liaison 300. Le deuxième axe de rotation est différent du premier axe de rotation. Le deuxième axe de rotation est situé entre le premier axe 440 et la deuxième extrémité 422 du levier 420. A cet effet, le dispositif comprend ainsi un deuxième axe 450 s'étendant à travers les deux bielles 480 et le levier 420.

La première extrémité 481 de chaque bielle 480 est reliée à la deuxième extrémité 472 de la tige 470. Chaque bielle 480 est montée rotative par rapport à la tige 470 par le biais d'un troisième axe de rotation. A cet effet, le dispositif comprend un troisième axe 490 s'étend à travers les deux bielles 480 et auquel est raccordée la tige 470.

FEUILLE DE REMPLACEMENT (RÈGLE 26) Le crochet 430 présente une première extrémité 431 et une deuxième extrémité 432. La deuxième extrémité 432 du crochet 430 présente une forme recourbée.

La tige 470 présente une première extrémité 471 et une deuxième extrémité 472. La première extrémité 471 de la tige 470 est reliée au crochet 430 par le biais d'un quatrième axe 4100. La deuxième extrémité 472 de la tige est reliée aux bielles 480 par l'intermédiaire du troisième axe 490.

De cette manière, la tige 470 est montée rotative sur le crochet au niveau de sa première extrémité 471 . La tige 470 est également montée rotative sur les bielles 480 au niveau de sa deuxième extrémité 472.

La pièce de guidage 460 est emmanchée à l'intérieur du profilé 301 . A cet effet, la pièce de guidage 460 présente une forme extérieure lui permettant de coulisser à l'intérieur du profilé 301 . La pièce de guidage 460 présente en outre un épaulement 461 propre à venir en butée contre le bord d'extrémité du profilé 301 pour bloquer la pièce de guidage 460 par rapport au bras de liaison 300 lors de l'actionnement du dispositif de verrouillage 400.

La pièce de guidage 460 présente deux gorges de guidage 462 s'étendant selon une direction longitudinale du profilé 301 , une fois la pièce de guidage 460 emmanchée à l'intérieur du profilé 301 .

Par ailleurs, le troisième axe 490 est monté coulissant à l'intérieur des deux gorges de guidage 462.

L'assemblage du flotteur 200 avec le bras de liaison 300 est réalisé comme suit.

L'une des extrémités 302 du bras de liaison 300 est disposée dans un renfoncement 213 du flotteur 200, la protubérance 312 du bras de liaison 300 étant emboîtée dans la gorge latérale 208 du flotteur 200.

Dans cette position, le bras de liaison 300 s'étend perpendiculairement à la direction longitudinale du flotteur 200. De plus, la deuxième surface d'appui du bras de liaison 300 se trouve en contact avec la première surface d'appui 209 du flotteur 200.

FEUILLE DE REMPLACEMENT (RÈGLE 26) Puis, le dispositif de verrouillage 400 peut être actionné pour verrouiller le bras de liaison 300 en position sur le flotteur 200.

Sur la figure 13A, le dispositif de verrouillage 400 est en position déverrouillée.

Dans cette position, le crochet 430 est désengagé de la gorge latérale 207. La portion d'extrémité recourbée 434 du crochet 430 s'étend à distance de la gorge 207.

Pour verrouiller le dispositif 400, l'utilisateur commence par engager la deuxième extrémité recourbée 432 du crochet 430 dans la gorge latérale 207 puis exerce une pression sur le levier 420, de manière à faire pivoter le levier 420 par rapport à la pièce de support 410, autour de l'axe 440, vers le crochet 430 (flèche G).

La rotation du levier 420 a pour effet d'abaisser le deuxième axe 450 reliant le levier 420 aux bielles 480.

Comme illustré sur la figure 13B, l'abaissement du deuxième axe

450 a pour effet de faire coulisser le troisième axe 490 à l'intérieur des gorges de guidage 462. Les gorges de guidage 462 guident le troisième axe 490 en translation le long du profilé 301 . Plus précisément, le troisième axe 490 est déplacé en translation selon un premier sens (flèche H), vers l'intérieur du bras 300.

Dans son déplacement, le troisième axe 490 entraine avec lui le crochet 430 auquel il est relié par l'intermédiaire de la tige 470.

De cette manière, la portion recourbée 434 du crochet 430 vient s'engager dans la gorge latérale 207.

Lors du passage de la position déverrouillée (figure 13A) à la position verrouillée (figure 13C), le deuxième axe 450 passe d'un côté à l'autre du segment reliant les axes 490 et 4100.

De cette manière, le dispositif de verrouillage 400 forme un dispositif de verrouillage à genouillère, permettant de bloquer le bras 300 sur le flotteur 200.

Sur la figure 13C, le dispositif de verrouillage 400 est en position verrouillée.

FEUILLE DE REMPLACEMENT (RÈGLE 26) Dans cette position, le crochet 430 est engagé avec la gorge latérale 207 du flotteur 200.

De plus, le levier 420 obture l'extrémité 302 du profilé 301 . Cette caractéristique permet de protéger l'utilisateur des bords coupant du profilé 301 .

Le dispositif 400 peut être facilement déverrouillé par un utilisateur, en soulevant le levier 420 en le faisant pivoter en l'éloignant du crochet 430 (flèche I).

La rotation du levier 420 a pour effet de soulever le deuxième axe 450 reliant le levier 420 aux bielles 480.

Le soulèvement du deuxième axe 450 a pour effet de faire coulisser le troisième axe 490 à l'intérieur des gorges de guidage 462. Le troisième axe 490 est déplacé en translation selon un deuxième sens (flèche J), opposé au premier sens, vers l'extrémité 302 du bras 300.

Dans son déplacement, le troisième axe 490 entraine avec lui le crochet 430 auquel il est relié par l'intermédiaire de la tige 470.

De cette manière, la portion recourbée 434 du crochet 430 est désengagée de la gorge latérale 207.

Le verrouillage et le déverrouillage ne nécessitent pas l'utilisation d'un outil.

Les mêmes opérations sont réalisées pour fixer l'extrémité 303 du bras de liaison à un deuxième flotteur 200, ainsi que pour fixer un deuxième bras de liaison 300 aux deux flotteurs.

Les dispositifs de verrouillage 400 assurent un assemblage particulièrement fiable des flotteurs 200 et des bras de liaison transversaux 300.

En outre, l'encastrement des extrémités 302 et 303 des bras de liaison 300 dans les renfoncements 213 des flotteurs 200 permet une tenue en torsion améliorée de la structure, ainsi qu'un abaissement des bras de liaison 300 par rapport à la surface de l'eau.

FEU I LLE DE REM PLACEM ENT (RÈG LE 26)