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Title:
MONOMER 5,6-DIPHENYL-1,2,4-TRIAZINIC DERIVATIVES AND THE USE THEREOF
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2005/121108
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to the use of 5,6-diphenyl-1,2,4-triazinic compounds of general formula (I), wherein cycle penetrating bonds display an ortho, meta or para indifferent substitution position, identical or different R1 and R2 represent a hydrogen, fluoride, chloride or bromine atom, C1 to C12 linear or branched alkyl, C1 A C18 linear or branched hydroxy, alkoxy poly(ethoxy)-alkoxy with a C1 to C4 alkyl fragment and an ethoxy number ranging from 1 to 4, amino or mono or di-alkylamino with a C1 to C4 alkyl fragment group, R3 represents a chlorine atom, a hydroxy, amino, a phenyl possibly 1 to 3 times substituted by a hydroxy radical situated at least in a para or phenyl position possibly 1 to 3 times substituted in an ortho, meta or para position by a C1 to C12 alkoxy or cyano or alkymino group with a C1 to C7 alkyl fragment in the form of active sun filters or light-protective agents and to cosmetic composition containing said compounds.

Inventors:
REY JEROME (FR)
BORDAT PASCAL (FR)
TARROUX ROGER (FR)
Application Number:
PCT/FR2005/001129
Publication Date:
December 22, 2005
Filing Date:
May 04, 2005
Export Citation:
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Assignee:
FABRE PIERRE DERMO COSMETIQUE (FR)
REY JEROME (FR)
BORDAT PASCAL (FR)
TARROUX ROGER (FR)
International Classes:
A61K8/49; C07D253/065; C07D253/07; (IPC1-7): C07D253/065; C07D253/07; A61K7/42
Foreign References:
FR2477873A11981-09-18
Attorney, Agent or Firm:
Martin, Jean-jacques (20 rue de Chazelles, Paris Cedex 17, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Utilisation de composés 5,6diphényll,2,4triaziniques de formule générale (I) : dans laquelle : les liaisons pénétrantes dans le cycle indiquent une position de substitution indifférente en ortho, meta ou para, R1 et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, de fluor, de chlore ou de brome, un groupe alkyle linéaire ou ramifié en Ci à C12, hydroxy, alcoxy linéaire ou ramifié en C1 à Ci8, poly(éthoxy)alcoxy avec un fragment alkyle en C1 à C4 et le nombre de motif éthoxy compris entre 1 et 4, amino, ou mono ou di alkylamino avec un fragment alkyle en C1 à C4, R3 représente un atome de chlore, un groupe hydroxy, amino, phényle éventuellement substitué 1 à 3 fois par un radical hydroxy situé au moins en position para ou phényle éventuellement substitué 1 à 3 fois en position ortho, meta ou para, par un alcoxy en C1 à C12 ou un cyano et un groupe alkylimino avec un fragment alkyle en C1 à C7, comme filtres solaires actifs dans et/ou et/ou pour la peau humaine et/ou les cheveux. l'l'l' .
2. Utilisation des composés tels que définis à la revendication 1, comme agents protecteurs de la lumière actifs dans UVA et/ou UVB et/ou UVC, utiles dans l'industrie des matériaux synthétiques.
3. Utilisation selon la revendication 2, comme agents protecteurs de la lumière entrant dans la composition de matières plastiques, de verre ou de matières textiles.
4. Composés 5,6diphényll,2,4triaziniques de formule générale (Ia) : dans laquelle : R1 et R2 représente un groupe CH3O, et R3 représente : un phényle substitué une ou plusieurs fois par un radical hydroxy situé au moins en position para, un phényle substitué en position ortho, meta ou para, par un radical choisi parmi un alcoxy en C1 ou C12 ou un cyano, ou un groupe alkylimino avec un fragment alkyle en C1 à C7.
5. Composés 5,6diphényll,2,4triaziniques selon la revendication 4 de formule (Ia), dans laquelle : R1 et R2 représentent un groupe CH3O situé en position para, et R3 représente un groupe phényle substitué par un radical hydroxy en position para, ou par un cyano ou un alcoxy en C1 à C12 en position ortho, meta ou para. l'l'l'l'l' .
6. Composés 5,6diphényll,2,4triaziniques selon les revendications 4 ou 5, choisis parmi : JRl8 :3hydroxy5,6bis(4diéthylaminophényl)l,2,4triazine JR65 :3(4riydroxypliényl)5,6bis(4méthoxypliényl)l,2,4triazme JR70:3(4méthoxypb.ényl)5,6bis(4méthoxyphényl)l,2,4triazine JR89:3(2hydroxyphényl)5,6bis(4mémoxyphényl)l,2,4triazine JRl07:3(4cyanophényl)5,6bis(4méthoxyphényl)l,2,4triazine JRl13 :3(3cyanophényl)5,6bis(4méthoxyphényl)l,2,4triazine JRl14:3(2cyanophényl)5,6bis(4méthoxyphényl)l,2,4triazine JRl15 : 3(3,4,5hydroxyphényl)5,6bis(4métlioxypliényl)l,2,4triazme JRl17: [5,6bis(4méthoxyphényl)[l,2,4]triazm3yl]heptylidmearnine JR144:3(2cyanophényl)5,6diphényll,2,4triazine JR145 :3(2cyanophényl)5,6diphényll,2,4triazine JRl73 :3(4dodécyloxyphényl)5,6bis(4méthoxypliényl)l,2,4triazine.
7. Composition cosmétique antisolaire active dans UVA et/ou UVB et/ou 1'UVC contenant une quantité efficace d'au moins un des composés 5,6diphényl 1,2,4triaziniques selon les revendications 4 ou 5 en association avec un excipient cosmétiquement acceptable, comprise de préférence entre de 0,1 % et 20 % en poids par rapport au poids total de la composition.
8. Composition cosmétique antisolaire selon la revendication 7, caractérisée en ce qu'elle contient en outre un ou plusieurs autres filtres solaires complémentaires actifs dans UVA et/ou dans UVB et/ou dans UVC.
Description:
Dérivés monomériques de 5,6-diphényl-l,2,4-triazine et leurs utilisations

La présente invention se rapporte à des dérivés de 556-diphényl-l,2,4-triazine, et en particulier à leur utilisation comme filtres solaires sur la peau humaine et les cheveux ou comme agents protecteurs de la lumière dans l'industrie de matériaux synthétiques tels que les plastiques, les verres, les textiles. La présente invention a également pour objet les compositions cosmétiques contenant lesdits dérivés. On rappellera brièvement que l'action du rayonnement solaire sur la peau dépend essentiellement de l'énergie des radiations qui atteignent les différentes couches cutanées. De façon générale, les radiations les plus énergétiques, i.e. possédant la longueur d'onde la plus faible (E≈hc/λ), provoquent des érythèmes ou « coup de soleil », alors que les radiations moins énergétiques n'engendrent qu'un simple brunissage de la peau. On considère donc qu'un filtre solaire, destiné à entrer Hans la composition des préparations cosmétologiques dites « anti-solaires » doit absorber au maximum les radiations de faible longueur d'onde, tout en restant transparent aux radiations de plus grande longueur d'onde. Les photobiologistes ont -pour habitude de diviser le spectre ultra- violet en trois portions appelées UV-A, UV-B et UV-C correspondant aux gammes de longueurs d'ondes décroissantes respectivement comprises entre 400 nm et 320 nm, entre 320 nm et 280 nm et entre 280 nm et 200 nm. Les UV-B et UV-A permettent le brunissement de Pépiderme humain. Les UV-B provoquent des érythèmes et des brûlures cutanées qui peuvent nuire au développement du bronzage naturel. Pour ces raisons, ainsi que pour des raisons esthétiques, il existe une demande constante de moyens de contrôle de ce bronzage naturel en vue de contrôler la couleur de la peau. Il convient donc de filtrer ce rayonnement UV-B. On sait également- que les rayons UV-A5 sont susceptibles d'induire une altération de la peau, notamment dans le cas des peaux sensibles ou des peaux continuellement exposées au rayonnement solaire. Les rayons UV-A provoquent en particulier une perte d'élasticité de la peau et l'apparition de rides conduisant à un vieillissement prématuré. Us provoquent le déclenchement de réaction érythémateuse l'l'

ou amplifient cette réaction chez certains sujets et peuvent même être à l'origine de réactions phototoxiques ou photoallergiques. Il est donc souhaitable de filtrer aussi le rayonnement UV-A. Les UV-C, les plus fortement énergétiques créent des photokératites. L'ozone formé dans la stratosphère absorbe généralement une grande partie de ce rayonnement UV-C que l'on retrouve en revanche en quantité importante dans les rayonnements émis par les lampes artificielles, souvent responsables de graves accidents cutanés. Les UV-B qui pénètrent dans la couche de la peau et en particulier dans le corps muqueux de l'épiderme, provoquent des érythèmes solaires. Par suite, l'ensemble des radiations (UV-B + UV-C) constitue ce que l'on appelle la bande érythémale à l'égard de laquelle les filtres solaires doivent jouer le rôle d'écran. Les UV-A produisent la pigmentation directe de la peau (mélanogénèse), i.e. le brunissement de la peau. Des composés dérivés de benzotriazoles et/ou benzothiazoles sont connus en tant que filtres UV, notamment dans le domaine cosmétique. La demande de brevet FR 2 803 194 décrit ainsi des dérivés de S-triazines portant des groupements phénylbenzothiazoles ou benzothiazoles utiles en tant que filtres UV sous forme particulaire. Ces composés couvrent le domaine de UV-A et de UV-B mais ils présentent l'inconvénient majeur d'absorber dans le visible (longueurs d'onde supérieure à 400 nm). Ces produits sont donc fortement colorés, ce qui limite leur utilisation dans les produits cosmétiques. La présente invention propose de nouveaux dérivés de 5,6-diphényl-l,2,4- triazine capables d'absorber dans le domaine des UV-A et/ou des UV-B et/ou des UV-C, sans absorber dans le domaine du visible. Ces composés présentent donc l'avantage d'être peu colorés. Ils présentent aussi l'avantage de pouvoir être spécifiques de l'un de ces domaines spectraux. Ceci est intéressant lorsque l'on souhaite filtrer un domaine UV précis (UV-A, UV-B ou UV-C), pour compléter par exemple l'efficacité spectrale d'un filtre UV qui présente une lacune sur ce domaine particulier. Ces nouveaux dérivés offrent ainsi une gamme variée de filtres UV spécifiques et qui peuvent aussi présenter différents degrés d'absorbance. La combinaison de plusieurs de ces filtres sélectionnés en fonction de leur spécificité et leur degré d'absorbance, permet donc de préparer toute sorte de filtres UV agissant dans le spectre et avec l'absorbance désirés. Ces nouveaux dérivés présentent aussi l'avantage d'être solubles dans divers excipients pharmaceutiquement acceptables, et de présenter une photostabilité meilleure que certains filtres commerciaux, ce qui les rend particulièrement utiles dans les produits cosmétiques, notamment les protections solaires. La présente invention a pour objet l'utilisation comme filtres solaires actifs dans PUV-A et/ou PUV-B et/ou PUV-C pour la peau humaine et/ou les cheveux, de composés 5,6-diphényl-l,2,4-triaziniques de formule générale (I) :

dans laquelle : - les liaisons pénétrantes dans le cycle indiquent une position de substitution indifférente en ortho, meta ou para, - R1 et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, de fluor, de chlore ou de brome, un groupe alkyle linéaire ou ramifié en C1 à C12, hydroxy, alcoxy linéaire ou ramifié en C1 à C18, poly(éthoxy)-alcoxy avec un fragment alkyle en C1 à C4 et le nombre de motif éthoxy compris entre 1 et 4, amino, ou mono- ou di- alkylamino avec un fragment alkyle en C1 à C4, - R3 représente un atome de chlore, un groupe hydroxy, amino, phényle éventuellement substitué 1 à 3 fois par un radical hydroxy situé au moins en position para ou phényle éventuellement substitué 1 à 3 fois en position ortho, meta ou para, par un alcoxy en C1 à C12 ou un cyano et un groupe alkylimino avec un fragment alkyle en C1 à C7. La présente invention a également pour objet l'utilisation des composés tels que précédemment définis comme agents protecteurs de la lumière actifs dans PUV- A et/ou PUV-B et/ou PUV-C, utiles dans l'industrie des matériaux synthétiques, notamment comme agents protecteurs de la lumière entrant dans la composition de matières plastiques, de verre ou de matières textiles. Ces composés objets de la présente invention peuvent ainsi être utilisés pour protéger les matériaux photosensibles. L'agent de protection contre la lumière peut-être incorporé dans un substratum dans le but de protéger ce substratum contre l'attaque des rayons ultraviolets, pour empêcher la modification d'une ou de plusieurs propriétés physiques de ce substratum, comme par exemple la décoloration, une modification de la résistance au déchirage, une augmentation de la fragilité, etc.... et/ou des réactions chimiques provoquées par les rayons ultraviolets, par exemple dans un processus d'oxydation. Dans ce cas, on peut incorporer l'agent de protection avant et pendant la préparation du substratum, ou ultérieurement par un procédé convenable, par exemple un procédé de fixage analogue à une opération de teinture. L'agent de protection contre la lumière peut aussi être incorporé dans un substratum pour protéger une ou plusieurs autres substances incorporées dans ledit substratum, par exemple des colorants, des agents auxiliaires, etc... L'agent de protection contre la lumière peut aussi être incorporé dans une couche filtrante pouvant être solide (film, feuille) ou demi-solide (crème, huile, cire), que l'on applique sur un substratum, dans le but de protéger celui-ci des rayons ultraviolets. - Les composés de la présente invention conviennent non seulement comme agents de protection contre la lumière pour des matières incolores, mais également pour des matières pigmentées. Dans ce cas, la protection contre la lumière s'exerce aussi sur les colorants, permettant ainsi dans bien des cas une amélioration tout à fait notable de la stabilité à la lumière. La présente invention a également pour objet les composés 5,6-diphényl- 1,2,4-triaziniques de formule générale (Ia) :

dans laquelle : - R1 et R2 représentent un groupe CH3O-, et - R3 représente : - un phényle substitué une ou plusieurs fois par un radical hydroxy situé au moins en position para, - un phényle substitué en position ortho, meta ou para, par un radical choisi parmi un alcoxy en C1 ou C12 ou un cyano, - ou un groupe alkylimino avec un fragment alkyle en C1 à C7. Parmi les composés de formule générale (Ia), les composés suivants ont conduit à des résultats pratiques tout particulièrement intéressants : - R1 et R2 représentent un groupe CH3O- situé en position para, et - R3 représente un groupe phényle substitué par un radical hydroxy en position para, ou par un cyano ou un alcoxy en C1 à C12 en position ortho, meta ou para. La présente invention a également pour objet les compositions cosmétiques anti-solaires contenant une quantité efficace d'au moins un composé de formule (Ia) en association avec un excipient cosmétiquement acceptable, de préférence entre 0,1 et 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions cosmétiques anti-solaires selon l'invention peuvent contenir en outre un ou plusieurs filtres solaires complémentaires actifs dans et/ou dans PUV-B et/ou dans PUV-C (absorbeurs), hydrophiles ou lipophiles. Ces filtres complémentaires peuvent être notamment choisis parmi des dérivés cinnamiques, des dérivés dibenzoylméthane, des dérivés salicyliques, des dérivés du camphre et des dérivés de triazine autres que ceux précédemment cités dans la présente invention. Les composés de formule générale (I) peuvent être préparés à partir de 1,2- dicétones de formule (II), par des méthodes conventionnelles connues de l'homme de l'art, comme celles décrites dans les exemples qui suivent.

dicétone (II) où R1 et R2 ont les mêmes significations que celles données précédemment. Les dicétones de formule (II) sont disponibles dans le commerce (comme par exemple le benzil (diphényléthan-l,2-dione), 4,4'-diméthylbenzil, 4,4'- dibromobenzil, 4,4'-diflurorobenzil ou 4,4'-dichlorobenzil) ou peuvent être synthétisées par des méthodes conventionnelles bien connues de l'homme du métier. Par exemple, on peut utiliser la voie de synthèse suivante :

(H) Les exemples qui suivent donnent d'autres exemples de synthèses des dicétones de formule (II). On illustrera ci-après la présente invention en mentionnant quelques exemples non limitatifs de préparation de dérivés représentatifs répondant aux formules générales (I). Les composés préparés sont rassemblés dans le tableau 1. TABLEAU 1

(D (où Rl et R2 sont en position para)

Les composés de formule (I) du tableau 1 peuvent être synthétisés de la façon suivante :

dicétone (II) où Rl , R2 = hydrogène , halogène -OH, alcoxy linéaire ou ramifié en C1 à C18 (tel que -OMe), alkyle linéaire ou ramifié en C1 à C12, mono ou dialkylamino avec un fragment alkyle en C1 à C4 (tel que -N(Et)2). dicétone (II)

où R' = chlore amino, -OH, phényle éventuellement substitué 1 à 3 fois par un radical -OH situé au moins en position para, phényle éventuellement substitué 1 à 3 fois en position ortho, meta, ou para par un radical choisi parmi un alcoxy en Ci à C12 (tel que -OMe ou - OC12H25) ou un cyano, alkylimino avec un fragment alkyle en C1 à C7 (tel que - NCH(CH2)5CH3).

FIGURES :

DBM = Parsol 1789® (Laboratoires ROCHE) MCX = Parsol MCX® (Laboratoires ROCHE)

La figure 1 représente le spectre d'absorption dans PUVA et l'UVB du Parsol 1789®. La figure 2 représente le spectre d'absorption dans l'UVA et l'UVB des composés JRl 8, JR70 et JR65 en comparaison avec celui du Parsol MCX®. La figure 3 représente le spectre d'absorption dans l'UVA et l'UVB des composés JR89, JRl 15, JR63, JR67, JR68 et JR77. La figure 4 représente le spectre d'absorption dans l'UVA et l'UVB des composés JRl 07, JRl 13 et JRl 14 en comparaison avec ceux du Tinosorb S® et du Tinosorb M®.

Exemple 1 : Synthèse de la 1.2-bis(4-méthoxyphénylVéthane-l,2-dione(1)

-1 C16H14O4 M=270,28 g.mol A un mélange d'anisole (10,8 g, 100 mmol) et de chlorure d'aluminium (33,33 g, 250 mmol) est ajouté lentement du chlorure d'oxalyle (4,71 ml, 55,2 mmol) à O0C. Le mélange est agité à température ambiante pendant 4 heures. Après refroidissement, il est jeté dans de l'eau glacée et extrait au dichlorométhane. Les phases organiques rassemblées sont lavées par HCl 2N puis par de la saumure et séchées sur sulfate de magnésium. Après filtration et concentration sous pression réduite, le résidu est recristallisé dans de l'éthanol. Le précipité résultant est filtré, lavé plusieurs fois à l'éthanol et séché pour donner 9,80 g (66%) de produit pur sous la forme d'un solide jaune. δH (200 MHz, CDCl3) 3,93 (s ; 6H), 6,99 (d; J 7,8 ; 4H), 7,99 (d; J 7,8; 4H).

Exemple 2 : Synthèse de la l,2-bis(4-diéthylaminophényl)-éthane-1.2-dione ^2'

C22H28N2O2 M=352,48 g.mol"1 A un mélange de N,N'-diéthylaniline (60 g, 382.1 mmol) et de chlorure d'aluminium (30.57 g, 229.3 mmol) est ajouté lentement du chlorure d'oxalyle (44.1 mL, 191.1 mmol) à 0°C. Le mélange est agité à température ambiante pendant 4 heures. Après refroidissement, il est jeté dans de l'eau glacée et extrait au dichlorométhane. Les phases organiques rassemblées sont lavées par HCl 2N puis par de la saumure et séchées sur sulfate de magnésium. Après filtration et concentration sous pression réduite, le résidu est recristallisé dans de l'éthanol. Le précipité résultant est filtré, lavé plusieurs fois à l'éthanol et séché pour donner 13,55 g (70%) de produit pur sous la forme d'un solide jaune. δH (200 MHz5 CDCl3), 1,25 (t, 12H)5 3,45 (q5 8H)5 6,65 (d; J 7,8 ; 4H), 7,87 (d; J 7,8; 4H). Exemple 3 : Synthèse de la 3-hvdroxy-5,6-bis(4-diéthyIammophényr)-l,2,4- triazine (JR 18)

C23H29N5O M=391.52 g.mol"1 A une solution de l,2-bis(4-diéthylaminophényl)-éthane-l,2-dione préparée selon l'exemple 2 (5 g, 14,2 mmol) dans de l'acide acétique (20 mL) est ajouté le chlorydrate de semicarbazide (1,57 g, 14,2 mmol) et de l'acétate de sodium (1,41 g,, 17,3 mmol). Le milieu est chauffé à reflux pendant 12 heures. Après retour à température ambiante, le mélange réactionnel est versé dans de l'eau. Le solide brut est recueilli par filtration et lavé à l'eau. Le résidu est recristallisé dans de l'acide acétique. Après filtration et lavage à l'eau, 3 g (54%) d'un solide jaune sont obtenus après séchage. δH (200 MHz, CDCl3), 1,18 (t ; 12H), 3,45 (q ; 8H), 6,65 (d; J 7,8 ; 4H), 7,87 (d; J 7,8; 4H), 10,4 (s ;1H)

Exemple 4 : Synthèse de la 3-(2-hydroxyphényl)-5,6-bis(4-méthoxyphénylVl,2,4- triazine (JR89)

C23H19N3O3 M=385,42 g.mol -1 A une solution de l,2-bis(4-méthoxyphényl)-éthane-l,2-dione préparée selon l'exemple 1 (4 mg, 14,8 mmol) dans de l'acide acétique (20 mL) en présence d'acétate d'ammonium est ajouté du 2-hydroxyphénylhydrazide ( 2,23 g, 14,8 mmol). Le milieu est chauffé à reflux pendant 5 heures. Après retour à température ambiante, le précipité obtenu est filtré, lavé successivement à l'acide acétique puis à Péthanol et séché pour donner un solide jaune. Le résidu est recristallisé dans un mélange diméthylformamide/ éthanol (95/5) pour donner 2,90 g (51%) d'un solide jaune. δH (200 MHz, CDCl3), 3,86 (s ; 6H), 7,02 (m; 4H), 7,58 (d; J 7,8; 2H), 7,71 (m ; 4H), 8,77 (d; J 8, 7; 2H) , 12,3 (s ;1H), MS (Electrospray) m/z 386 (MH+, 100%).

Exemple 5 : Synthèse de la 3-(4-hvdroxyphénylV5.6-bis(4-méthoxyphényl)-l,2,4- triazine (JR65)

A une solution de l,2-bis(4-méthoxyphényl)-éthane-l,2-dione préparée selon l'exemple 1 (4 g, 14,8 mmol) dans de l'acide acétique (20 mL) en présence d'acétate d'ammonium est ajouté du 4-hydroxyphénylhydrazide (2,23 g, 14,8 mmol). Le milieu est chauffé à reflux pendant 6 heures. Après retour à température ambiante, le précipité obtenu est filtré, lavé successivement à l'acide acétique puis à l' éthanol et séché pour donner un solide jaune. Le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/ éthanol : 95/ 5) pour donner 2,56 g (45 %) d'un solide jaune. δH (200 MHz, CDCl3), 3,86 (s ; 6H), 7,02 (m; 4H), 7,58 (d; J 7,8; 2H), 7,71 (m; 4H) ,8,77 (d; J 8, 7; 2H), 11,79 (s ;1H), MS (Electrospray) m/z 386 (MH+ ; 100%). Exemple 6 : Synthèse de Ia 3-(2-hvdroxyphénylV5,6-diphényl-l,2,4-triazine (JR67>3)

C21Hi5N3O M=325,37 g.mol"1 A une solution de benzil (4 mg, 19 mmol) dans de l'acide acétique (20 mL) en présence d'acétate d'ammonium est ajouté du 2-hydroxyphénylhydrazide ( 3,17 g, 20,9 mmol). Le milieu est chauffé à reflux pendant 4h30 heures. Après retour à température ambiante, le précipité obtenu est filtré, lavé successivement à l'acide acétique puis à l'éthanol et séché pour donner un solide jaune. Le résidu est recristallisé dans un mélange diméthylforrnamide/ éthanol (90/10) pour donner 3,15 g (51%) d'un solide jaune. δH (200 MHz, CDCl3), 7,02 (m; 5H), 7,58 (d; J 7,8; 2H), 7,71 (m; 4H), 8,77 (d; J 5, 7; 2H), 12,6 (s ;1H), MS (Electrospray) m/z 359 (MH+ ; 100%), 673 (2M+Na+ ; 21%).

Exemple 7 : Synthèse de la 3-(4-hvdroxyphénviy5,6-diphényl-1.2.4-triazine (JR68)

C21H15N3O M=325,37 g.mor -1 A une solution de benzil (4 g, 19 mmol) dans de l'acide acétique (20 mL) en présence d'acétate d'ammonium est ajouté du 4-hydroxyphénylhydrazide (3,17 mg, 20,9 mmol). Le milieu est chauffé à reflux pendant 3 heures. Après retour à température ambiante, le précipité obtenu est filtré, lavé successivement à l'acide acétique puis à l'éthanol et séché pour donner un solide jaune. Le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/ éthanol : 94/ 6) pour donner 3,46 g (56%) d'un solide jaune. δH (200 MHz5 CDCl3), 7,02 (m; 5H), 7,58 (d; J 7,8; 2H), 7,71 (m; 4H), 8,77 (d; J 8,7; 2H), 11,79 (s ;1H), MS (Electrospray) mlz 326 (MH+, 100%).

Exemple 8 : Synthèse de la 3-(4-méthoxyphénvIV5,6-bis(4-méthoxyphénvIV 1.2.4-triazine- (JR70)

C24H21N3O3 . M= 399,45 g.mor1

A une solution de l,2-bis(4-méthoxyphényl)-éthane-l,2-dione préparée selon l'exemple 1 (4 g, 14,8 mmol) dans de l'acide acétique (20 mL) en présence d'acétate d'ammonium est ajouté du 4-méthoxyphénylhydrazide (2,23 g, 14,8 mmol). Le milieu est chauffé à reflux pendant 5 heures. Après retour à température ambiante, le précipité obtenu est filtré, lavé successivement à l'acide acétique puis à l'éthanol et séché pour donner un solide jaune. Le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/ éthanol : 95/ 5) pour donner 2,42 g (41 %) d'un solide jaune. (200 MHz, CDCl3), 3,86 (s; 6H),3?90 (s,3 H), 7,02 (m; 4H), 7,58(d; J 7,8; 2H), 7,71 (m; 4H), 8,63 (d; J 8,7; 2H)5 MS (Electrospray) m/z 460 (MH+, 100%). Exemple 9 : Synthèse de la 3-(3,4,5-hydroxyphénviy5,6-bis(4-méthoxyphényD- 1.2,4-triazine (JR115)

C23H19N3O5 M- 417,42 g.mol"1 A une solution de l,2-bis(4-méthoxyphényl)-éthane-l,2-dione préparée selon l'exemple 1 (3 g, 11 mmol) dans de l'acide acétique (20 mL) en présence d'acétate d'ammonium est ajouté du 3,4,5-trihydroxyphénylhydrazide ( 2,5g, 11 mmol). Le milieu est chauffé à reflux pendant 5h30 min. Après retour à température ambiante, le précipité obtenu est filtré, lavé successivement à l'acide acétique puis à l'éthanol et séché pour donner un solide jaune. Le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/ éthanol 90/ 10) pour donner 200 mg (5%) d'un solide jaune. ÔH (200 MHz5 CDCl3, 3,86 (s, 6H), 7,02 (m; 4H), 7,58 (d; J 7,8; 2H), 7,71 (d; J 8, 7; 2H), 8,70 (s; 2H), 7,71 (m; 4H), 8,77(d; J 5, 7; 2H), 11,79 (s ;1H), 11,90 (2H ; s), MS (Electrospray) mlz 418 (MH+, 100%).

Exemple 10 : Synthèse de la 3-(4-dodécyloxyphénylV5,64>is(4-niéthoxyphénylV 1.2.4-triazine OR173)

- C35H43N3O3 M= 553,74 g.mol -1 A une solution d'hydroxyde de sodium (872 mg, 21,8 mmol) dans Péthanol (50 mL) est ajouté JR65 préparé selon l'exemple 5 (7 g, 18,1 mmol). Le milieu est agité une demi-heure. A la solution est ajoutée le 1-bromododécane (9,473 g, 38 mmol). Le tout est porté à reflux dans Péthanol pendant 12 heures. Après retour à température ambiante, le précipité obtenu est filtré et recristallisé par deux fois dans du cyclohexane pour donner 5,2g ( 52%) d'un solide jaune, δπ (200 MHz, CDCl3), 0,92 (m; 3H), 1,20-1,40 (m; 19 H), 1,50-1,87 (m ; 2H), 3,91 (s ; 6H), 4,00 (t; J 7,5, 2H) 6,95 (m; 4H), 7,65 (d; J 7,8; 2H), 7,82 (m; 4H),. 8,63 (d; J 8,7; 2H), MS (Electrospray) m/z 554 (MH+, 100%).

Exemple 11 : Synthèse de Ia 3-amino-5.,6-bis(4-méthoxyphényl)-1.2.4-triazine (JR7T)

C17H16N4O2 M=308,34 g.mol"1 A une solution de l,2-bis(4-méthoxyphényl)-éthane-l,2-dione préparée selon l'exemple 1 (5 g, 18,5 mmol) dans de l'éthanol (50 mL) est ajouté l'aminoguanidine (2,450 g, 2,21 mmol). Le milieu est chauffé à reflux pendant 12 heures. Après retour à température ambiante, le précipité obtenu est filtré, lavé à l'éthanol et séché pour donner un solide jaune. Le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/ triéthylamine 0,5%) pour donner 3,7g (65%) d'un solide jaune. δH (200 MHz, CDCl3), 3,88 (s ; 6H), 5,51 (s ; 2H), 6,92 (m; 4H), 7,41 (m; 4H). Exemple 12 : [5.,6-bis-(4-méthoxyphénvI)-[l.,2,41-triazin-3-yl]heptylid ine-amine (JR117)

JR77 préparée selon l'exemple 11 ( 2 g, 6,5 mmol) et l'heptaldéhyde ( 0,907 ml, 6,5 mmol) sont mis en solution dans de l'acide acétique glacial et chauffés à reflux à pendant lh30 min. Après refroidissement, le brut réactionnel est précipité sur de la glace pilée. Le solide obtenu est remis en solution dans du dichlorométhane et filtré. Le solvant est évaporé à sec, 2 g d'une huile jaune sont obtenus, δπ (200 MHz, CDCl3), 0,92 (m; 3H), 1,29 (m; 6 H), 1,59 (m ; 2H), 2,34 (t; J 7,5, 2H) 3,86 (s ; 6H), 6,77 (d ; 2H) 6,89 (d ; 2H), 7,44 (m; 4H), MS (Electrospray) m/z 405 (MH+, 100%).

Exemple 13 : Synthèse de la 2-cyanophénylcarboxamidehydrazone

Un mélange de 1,2-dicyanobenzène (10 g, 78,1 mmol) et d'hydrazine monohydrate (50 ml) est mis sous atmosphère d'azote. Le mélange est agité à température ambiante pendant 12 heures. Le précipité jaune obtenu est alors filtré et mis à recristalliser dans de l'éthanol pour donner 5 g (40%) d'un solide de couleur jaune. δH (200 MHz, acétone-^, 3,53 (m ; 4H), 7,72 (m; IH), 8,05 (m; 2H), 8,58 (s ; IH). Exemple 14 : Synthèse de la 3-cyanophényIcarboxamidehydrazone

C8H8N4 M=I 60, 18 g.mol"1 Un mélange de 1,3-dicyanobenzène (10 g, 78,1 mmol) et d'hydrazine monohydrate (50 ml) est mis sous atmosphère d'azote. Le mélange est agité à température ambiante pendant 12 heures. Le précipité jaune obtenu est alors filtré et mis à recristalliser dans de Péthanol pour donner 5,62 g (45%) d'un solide de couleur jaune. δH (200 MHz, CDCl3), 3,53 (m ; 4H), 7,50 (t; J 7,3; IH), 7,67 (d ; J 7,3; 2H), 7,95 (m ; IH).

Exemple 15 : Synthèse de la 4-cyanophénylamidrazone

C8H8N4 M=IoO5IS g-HiOi"1 Un mélange de 1,4-dicyanobenzène (10 g, 78,1 mmol) et d'hydrazine monohydrate (50 ml) est mis sous atmosphère d'azote. Le mélange est agité à température ambiante pendant 12 heures. Le précipité jaune obtenu est alors filtré et mis à recristalliser dans de Péthanol. Pour donner 5,75 g (46%) d'un solide de couleur jaune. δH (200 MHz, CDCl3) 3,51 (m ; 4H) 7,70 (d ; J 7,3 ; 2H), 7,95 (J; 7,3 ; 2H). Exemple 16 : Synthèse de la 3-(2-cyanophényl)-5,6-diphényl-l,2,4-triazine (JR144)

C22H14N4 M= 334,00 g-mol'1 A une solution de benzil (2,14g, 10,2 mmol) dans du diméthylsulfoxyde (DMSO) (100ml) est ajoutée le 3-cyanophénylcarboxamidehydrazone préparé selon l'exemple 14 (1 g, 6,25 mmol). Le milieu est chauffé à reflux pendant 15h30 min à 13O0C. Après retour à température ambiante, le brut réactionnel est précipité dans l'eau, le précipité obtenu est filtré, puis séché. Le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane) pour donner 1,2 g ( 57%) d'un solide jaune. δH (200 MHz, CDCl3), 7,35 (m; 5H), 7,65 (d; J 7,8; 2H), 7,82 (d; J 8, 7; 2H), 8,63 (s; 4H), MS (Electrospray) m/z 335 (MH+, 100%).

Exemple 17 : Synthèse de la 3-(2-cyanophényD -5,6-diphényl-l.,2,4-triazine (JR145)

C22H14N4 M= 334,00 g-mol"1 A une solution de benzil (2,142 g, 10,2 mmol) dans du diméthylsulfoxyde (DMSO) (100ml) est ajoutée le 2-cyanophénylcarboxamidehydrazone préparé selon l'exemple 13 (1 g, 6,25 mmol). Le milieu est chauffé à reflux pendant 15h30 min à 13O0C. Après retour à température ambiante, le brut réactionnel est précipité dans l'eau, le précipité obtenu est filtré, puis séché. Le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane) pour donner 1,1 g (55%) d'un solide jaune. δH (200 MHz, CDCl3), 7,34 (m; 5H), 7,65 (m; 3H), 7,82 (s; IH), 8,63 (s; 4H), MS (Electrospray) m/z 335 (MH+, 100%).

Exemple 18 : Synthèse de la 3-(2-cvanophényl)-5,6-bis(4-méthoxyphényl)-l,2,4- triazine (JRl 14)

C24H18N4O2 M= 394,43 g.mol"1 A une solution de l,2-bis(4-méthoxyphényl)-éthane-l,2-dione préparée selon l'exemple 1 (2,75 g, 10,2 mmol) dans l'éthanol (20 mL) est ajoutée le 2- cyanophénylcarboxamidehydrazone préparé selon l'exemple 13 (Ig, 6,25 mmol). Le milieu est chauffé à reflux pendant 9h30min. Après retour à température ambiante, le solvant est évaporé et le solide est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/ éthanol : 95/5). Nous obtenons 1,653g (40%) d'un produit jaune orange. δH (200 MHz, CDCl3), 3,86 (s ; 6H), 6,88 (m; 4H), 7,58 (d; J 7,8; 2H), 7,82 (m; 4H), 8,77 (d; J 8, 7; 2H), MS (Electrospray) m/z 395 (MH+, 100%). Exemple 19 : Synthèse de Ia 3-(3-cyanophénylV5,6-bis(4-méthoxyphénvIVl.,2,4- triazine (JRl 13)

C24H18N4O2 M=394,43 g.mol"1 A une solution de l52-bis(4-méthoxyphényl)-éthane-l,2-dione préparée selon l'exemple 1 (4,2 g, 15,6 mmol) dans Péthanol (20 mL) est ajoutée le 3- cyanophénylcarboxamideliydrazone préparé selon l'exemple 14 (1,5 g, 9,37 mmol). Le milieu est chauffé à reflux pendant 10 heures. Après retour à température ambiante, le solvant est évaporé et le solide est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorométhane/ éthanol : 96/4). Après évaporation du solvant, nous obtenons 963 mg (37%) d'un solide jaune. δH (200 MHz, CDCl3), 3,91 (s ; 6H), 6,95 (m; 4H), 7,65 (m; 3H), 7,82 (m; 4H), 8,63 (m; 2H), MS (Electro spray) m/z 395 (MH+, 100%).

Exemple 20 : Synthèse de la 3-(4-cvanophénylV5,6-bis(4-méthoxyphénvI)-l,2,4- triazine ( JR107)

C24H18N4O2 M=394,43 g.mol"1 A une solution de l,2-bis(4-méthoxyphényl)-éthane-l,2-dione préparée selon l'exemple 1 (2,81 g, 10,41 mmol) dans l'éthanol (20 mL) est ajoutée le 4- cyanophénylcarboxamidehydrazone préparé selon l'exemple 15 (1 g, 6,25 mmol). Le milieu est chauffé à reflux pendant 12 heures. Après retour à température ambiante, le solvant est évaporé et le solide est purifié par chromatographie sur gel de silice (dichlorornéthane/ éthanol : 96/4). Après évaporation du solvant, nous obtenons 1,92 g (78%) d'un solide jaune. δH (200 MHz, CDCl3), 3,91 (s ; 6H), 6,95 (m; 4H), 7,65 (d; J 7,8; 2H), 7,82 (m; 4H), 8,63 (d; J 8, 7; 2H) MS (Electrospray) mlz 395 (MH+, 100%).

Exemple 21 : Synthèse de la 3-hvdroxy-5,6-bis(4-méthoxyphényl)-l«2.4-triazine (,ΠR99)(4)

CnH15N3O3 M=309,32 g.mol'1 A une solution de l,2-bis(4-méthoxyphényl)-éthane-l,2-dione préparée selon l'exemple 1 (5,4 g, 20 mmol) dans de l'acide acétique (25 mL) est ajouté le chlorydrate de semicarbazide (2,22 g, 20 mmol) et de l'acétate de sodium (1.80 g, 22 mmol). Le milieu est chauffé à reflux pendant 12 heures. Après retour à température ambiante, le mélange réactionnel est versé dans de l'eau. Le solide brut est recueilli par filtration et lavé à l'eau. Le résidu est recristallisé dans de l'acide acétique. Après filtration et lavage à l'eau, 5,9 g (95%) d'un solide jaune est obtenu après séchage, δπ (200 MHz, CDCl3), 3,86 (s ; 6H), 6,94 (m; 4H), 7,67 (s; 4H). Exemple 22 : Synthèse de Ia 3-chIoro-5,6-bis(4-méthoxyphénylVl,2,4-triazine (JR98)(4)

C17H14ClN3O2 M=327,77 g.mol'1 JR99 préparé selon l'exemple 21 (4,57 g, 14,8 mmol) en solution dans 23 ml d'oxychlorure de phosphore est porté à reflux pendant Ih 50 min. Le mélange refroidi est versé sur de la glace pilée et extrait avec de l'éther diéthylique. L'extrait est lavé successivement avec une solution à 2% d'hydroxyde de sodium et de l'eau jusqu'à ce que les produits de lavage soient neutres. L'extrait éthéré est séché sur sulfate de sodium anhydre et évaporé. Le résidu est repris dans l'éther et filtré. Le filtrat est évaporé et donne 3,5 g (72%) d'un solide jaune marron, δπ (200 MHz, CDCl3), 3,86 (s ; 6H), 6,94 (m; 4H), 7,67 (s; 4H).

Références bibliographiques des synthèses :

(1) G. Pitet, H. Cousse, G. Mouzin, BoIl. Chim. Farm., 1980,119, 469 (2) C. Tuzin, M. Ogliaruso, E. I. Becker, Org. Syn.,1961, 41, 3 (3) E. C. Taylor, L. G. French, J. Org. Chem, 1989, 54, 1245 (4) US Patent 1976 n° 3948894.

On trouvera ci-après les études physico-chimiques réalisées sur les composés objets de la présente invention, en comparaison avec les filtres commerciaux suivants : PARSOL 1789® :

PARSOL MCX' ®

TINOSORB S® : TINOSORB M <1s> Exemple 23 : Caractéristiques spectrales des produits : coefficient d'extinction molaire et l'absorbance spécifique

Le calcul du coefficient d'extinction molaire (ε) se fait à partir de la loi de Beer-Lambert :

Où : A= absorbance I0=intensité de la lumière incidente I= intensité de la lumière transmise ε= coefficient d'extinction molaire ( ou absorbance molaire ) en M"1, cm"1 1= longueur de la cuve en cm c= concentration en mol. L" Le coefficient d'extinction molaire peut-être exprimé par rapport à une masse donnée de produit. Il permet alors de pouvoir comparer les coefficients d'extinction entre eux pour une même quantité de produit donné. Cette quantité est de 1% en poids. Le coefficient d'extinction molaire devient alors V absorbance spécifique ( Aï% ) II s'exprime comme il suit : Δ% Acm ~ M Où : AlJjn = l'absorbance spécifique ε=coefficient d'extinction molaire M= masse molaire

Les caractéristiques spectrales des composés en comparaison avec des filtres comme srrcciaux à une concentration de 10 μg.ml"1 sont regroupées dans les tableaux 2- 1 et 2-2. Mode opératoire : Les produits sont dissous dans de l'acétate d'éthyle à une

concentration de 10 μg.ml"1. Les spectres sont effectués à l'aide d'un

spectrophotomètre (Varian CARY 50 Scan) à double faisceau entre 290 nm et 400

nm.

TABLEAU 2-1

TABLEAU 2-2

Exemple 24 : Les produits testés sont classés suivant la répartition spectrale dans l'UVA et l'UVB dans un domaine allant de 290 à 400nm. Il est possible de les différencier en fonction de leur répartition spectrale : Produits à spectre étroit : • Les produits absorbant dans la zone comprise entre 280 nm et 320 nm (UVB) • Les produits absorbant dans la zone comprise entre 320 nm et 400 nm (UVA)

Produits à large spectre : • Les produits absorbant dans l'UVB (280 nm - 320 nm) et PUVA-II (380 nm - 360 nm) • Les produits couvrant l'UVB et l'UVA ( 280 nm - 400 nm).

Exemple 24-1 : Répartition spectrale des composés de formule (T)

Parsol 1789® n'absorbe que dans l'UVA (voir figure 1). JRl 8, JR70, JR65, JRl 73 absorbent dans l'UVB (voir figure 2). JR89, JRl 15, JR63, JR68 et JR77 absorbent dans l'UVB (280 nm - 320 nm) et l'UVA-II (280 nm - 340 nm) (voir figure 3). JRl 07, JRl 13, JRl 14, Tinosorb S® et Tinosorb M® absorbent dans l'UVB et l'UVA (voir figure 4).

Exemple 24-2 :

Le tableau 3 résume les répartitions spectrales des composés testés. TABLEAU 3

Exemple 25 ; Evaluation du facteur de protection solaire ( FPS) in vitro dans un

solvant chimique ou dans une formule primaire

Les méthodes in vitro de détermination de l'efficacité protectrice des produits

solaires consistent à mesurer par spectrophotométrie de transmission le spectre

d'absorption du filtre en solution ou du produit appliqué sur un substrat visant à

simuler le relief de la peau. L'efficacité contre les rayons UVB, UVA ou les deux, ou

leurs effets sur la réponse cutanée, sont ensuite déterminés par le calcul, prenant en

compte ou non le spectre d'action des radiations UV pour le dommage considéré. Exemple 25-1 : Evaluation du facteur de protection solaire (FPS) in vitro dans un solvant chimique

La méthode de Sayre/ Agin et Diffey/ Robson, pratiquée depuis les années 1990, préconise une mesure comparative, à l'aide d'un spectroradiomètre à sphère intégratrice, de la transition de 290 nm à 400 nm par bandes de 5 nm, l'échantillon étant soumis au rayonnement UV d'une source stable et connue couvrant la totalité du spectre UV ( xénon non filtré).

Diffey et Robson pour évaluer par le calcul est la réponse érythèmale. La formule est la suivante :

E(λ)= Irradiation spectrale en W.m^.nm"1 à 400N soleil au zénith angle 20° ε= Capacité érythémateuse

N(λ)= nombre de valeurs pour une longueur d'onde déterminée La formule de Diffey et Robson a permis de déterminer le FPS à partir de la mesure de la transmittance entre 290 nm et 400 nm. La transmittance est mesurée en solution dans de l'acétate d'éthyle à une concentration de lOμg.ml"1 à l'aide d'un spectrophotomètre UV-visible (Varian CARY 50 Scan).

FPM(X) = — !— T(X) T(λ)= la transmitance à une longueur d'onde λ Les résultats des mesures effectuées sont rassemblés dans le tableau 4. TABLEAU 4

Exemple 25-2 : Evaluation du facteur de protection solaire (FPS) in vitro dans une formule primaire pour des mélanges comprenant des composés de formule (Ia) et des produits de référence

Nous avons utilisé des plaques de PMMA (polymethylmethacrylate) (50x50 mm, fournisseur : Europlast) La dose appliquée dans les protocoles d'évaluation des produits solaires in vivo (2mg/cm2) est trop élevée pour le type de substrat employé ici. Une étude a montré que les meilleures corrélations avec le FPS étaient obtenues par application de l,2 mg/cm2. Des gels ont été formulés à partir des triazines objets de la présente invention et de certains filtres de référence. Les molécules sont solubilisées dans le Transcutol® CG au bain-marie. La solution est ensuite placée sous agitation magnétique et un gélifiant, le Klucel HF (hydroxypropyl cellulose), est ajouté à la concentration de 2%. L'agitation est maintenue pendant 30 minutes. La mesure du FPS est effectuée à l'aide du spectrophotomètre Labsphère UV-1000 S Transmittance Analyser (Labsphère, North Sutton, USA). Les résultats des mesures effectuées sont rassemblés dans le tableau 5. TABLEAU 5

Exemple 26 : Etude de la photostabilité en solution dans un solvant chimique

Nous avons utilisé un Suntest CPS+ (ATLAS, Linsengenicht/Altenhasslan, Germany). Le Suntest permet de reproduire le spectre solaire et donc de réaliser des expositions en section intérieure en temps voulu et sans contraintes météorologiques.

Réglage de la DEM (Dose Erythémale Minimale) : L'irradiance du simulateur solaire a été soigneusement mesurée avec un spectroradiomètre (MSS 2044, Bielefeld, Germany). Les intensités des UVB et des UVA étaient respectivement de 0.49 mW/cm2 et 6.32 mW/cm2. La valeur de la DEM définie par le COLIPA est de 5,6 J/cm2 en UV totaux (22). Les UV totaux (UVA+UVB) représentent 14,8% de l'énergie délivrée par la lampe (puissance 460W/m2). Une dose d'irradiation équivalente à 1 DEM correspond à 37,83 J/cm2 (en spectre total) délivrés par la lampe. La durée d'essai avec le Suntest se calcule grâce à la formule suivante :

avec E : Eclairement énergétique en W/m2 H : Dose d'irradiation en J/m2 t : Durée de l'essai en s. Le réglage de la DEM sur le Suntest et la correspondance avec l'ensoleillement

de 3 stations balnéaires sont indiqués au Tableau 6.

TABLEAU 6

Mode opératoire :

Les solutions de composés sont préparées en une concentration de 500 μg/mL

dans le méthanol. 50 μL (soit 25 μg) de chacune des solutions sont déposés dans des

cristallisoirs, puis irradiés dans le Suntest à 5, 10 et/ou 20DEM. Un témoin non

irradié est préparé (dépôt de 50 μL de solution et ajout de 2,450 mL de méthanol). Le

solvant s'évaporant lors de l'irradiation, les produits sont repris dans 2,5 ml de

méthanol. Après l'irradiation, Pâbsorbance de chaque solution est mesurée au

spectrophotomètre U V- visible (Varian CARY 50 Scan).

Les résultats de mesure de la photostabilité des composés de formule (I) sont

regroupés dans le tableau 7. Exemple 27 : Etude de solubilité

Les résultats de solubilité dans des solvants ou excipients utilisés en

cosmétique sont regroupés dans le tableau 8.

TABLEAU 8

Arlasolve DMI® = Diméthyl Isosorbide

Cétiol SN®= Cétéaryl Isononanoate

Cétiol V® = Décyl Oléate

Finsol V NT®= C12-C15 alkyl benzoate

Myritol 318®= Caprilic/ Capric Triglycérides

PEG400® = Polyéthylèneglycol ( n=400)

Exemple 28 : Exemple de formulation