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Title:
MOSAIC TILES HAVING HOOKING TABS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2011/027040
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to tiles (10) to be attached onto a mounting (20) using an adhesive (21) with a view to forming a mosaic, said tiles (10) having a top surface (11) that is visible on the mosaic and a bottom surface (12), as well as side edges (13). The invention is characterized in that said side edges (13) have, at the bottom portion thereof, at least one hooking tab (17), and in that the adhesive (21) forms a solidified retaining cluster (22) on top of said hooking tab (17) in the gap between the mosaic tiles (10). The invention can in particular, but not exclusively, be used in glass tile mosaics.

Inventors:
CASSINI DIDIER (FR)
Application Number:
PCT/FR2009/001064
Publication Date:
March 10, 2011
Filing Date:
September 04, 2009
Export Citation:
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Assignee:
CASSINI DIDIER (FR)
International Classes:
B44C1/28; B44C3/12; B44C5/04
Domestic Patent References:
WO2003086780A12003-10-23
Foreign References:
FR2543597A11984-10-05
DE9313999U11993-12-23
DE4204588A11993-08-19
DE806486C1951-06-14
JP2005015249A2005-01-20
DE19729772A11999-01-14
Attorney, Agent or Firm:
MACQUET, Christophe (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Carreaux (10) destinés à être fixés sur un support (20) au moyen d'une colle (21) en vue de former une mosaïque, lesdits carreaux (10) présentant, d'une part, une face de dessus (11) apparente de la mosaïque, ainsi qu'une face de dessous (12), et, d'autre part, des bords latéraux (13) , caractérisés en ce que lesdits bords latéraux (13) présentent, en leur partie inférieure, au moins un talon d'accroché (17), et en ce que la colle (21) forme un amas solidifié de retenue (22) au-dessus dudit talon d'accroché (17), dans l'interstice entre les carreaux (10) de la mosaïque.

2. Carreaux (10) selon la revendication 1, caractérisés en ce que ce sont des carreaux (10) de verre, qui comprennent une première couche inférieure (14) de verre, une seconde couche supérieure (15) de verre, une feuille métallique (16) étant intercalée entre lesdites couches de verre, et l'épaisseur de la première couche (14) de verre étant sensiblement supérieure à l'épaisseur de la seconde couche (15) de verre.

3. Carreaux (10) selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisés en ce que la hauteur du talon d'accroché (17) est inférieure à un tiers environ de la hauteur des bords latéraux (13) , et en ce que la largueur dudit talon d'accroché (17) est inférieure à 1 mm environ.

4. Carreaux (10) selon l'une des revendications précédentes, caractérisés en ce que, une fois fixés sur le support (20) au moyen d'une colle (21) en vue de former la mosaïque, un joint (23) est formé dans l'interstice entre les carreaux (10), à la verticale et au-dessus de l'amas solidifié de retenue (22) formé par la colle (21) .

5. Carreaux (10) selon l'une des revendications précédentes, caractérisés en ce que le support (20) est un support composite du type comprenant une résine polymérique, et en ce que la colle (21) est une colle comprenant une résine polymérique, susceptible de présenter un retrait lors de la polymérisation de la résine.

6. Carreaux (10) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le support (20) est un support ciment, ou encore des supports en fibre de verre, en verre, en bois, en céramique, en métaux et alliages ferreux ou non ferreux, ou en grès.

7. Carreaux (10) selon l'une des revendications précédentes, caractérisés en ce que le talon d'accroché (17) est présent sur au moins un bord latéral du carreau mais il peut être présent sur l'entièreté de la périphérie des bords latéraux (13) .

8. Carreaux (10) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisés en ce qu'ils comportent une pluralité de talons d'accroché (17) répartis le long de la périphérie des bords latéraux (13) de manière que les talons d'un premier carreau (10) ne soient pas situés au regard d'un talon d'un second carreau (10) placé adjacent au premier carreau dans la mosaïque.

9. Carreaux (10) selon l'une des revendications précédentes, caractérisés en ce qu'ils se présentent sensiblement sous la forme d'un parallélépipède rectangle à bords sensiblement verticaux ou légèrement inclinés dont les faces de dessus (11) et de dessous (12) sont carrées de 10 à 100 mm de côté, et en ce que l'épaisseur desdits carreaux (10) est comprise entre 2 et 12 mm. 10. Carreaux (10) selon l'une des revendications 1 à

8, caractérisé en ce que les carreaux peuvent présenter toutes formes géométriques .

Description:
CARREAUX DE MOSAÏQUE A TALON D'ACCROCHE

La présente invention concerne des carreaux destinés à être fixés sur un support au moyen d'une colle en vue de former une mosaïque, lesdits carreaux présentant, d'une part, une face de dessus apparente de la mosaïque, ainsi qu'une face de dessous, et, d'autre part, des bords latéraux. Ces carreaux sont des carreaux susceptibles d'être formés de tous types de matériaux, par exemple de grès, de céramique, de marbre, de pierre, ou de verre, et dont les chants sont par exemple verticaux ou inclinés.

A la figure 1, on a présenté, en coupe, un carreau 1 selon l'art antérieur. Un tel carreau selon l'art antérieur est, dans ce cas précis, un carreau de verre, obtenu par laminage ou pressage, qui présente une face inférieure et une face supérieure. Dans le cas où ledit carreau présente une feuille de métal comme par exemple une feuille d'or 2, alors ce carreau présente une première couche inférieure 3 et une seconde couche supérieure 4. L'épaisseur de la première couche 3 est sensiblement supérieure à celle de la seconde couche 4. Dans un exemple, l'épaisseur de la seconde couche 4 est de l'ordre de 0,2 mm, tandis que celle de la première couche 3 est de l'ordre de 4 mm. La feuille de métal 2 est intercalée entre les couches supérieure et inférieure .

Ainsi que cela est montré à la figure 2, des tels carreaux 1 selon l'art antérieur sont susceptibles d'être fixés à un support 5 au moyen d'une colle 6 en vue de former une mosaïque . La couche supérieure 4 des carreaux 1 forme la surface de la mosaïque .

La prise de la colle, par exemple, lorsqu'il s'agit d'une colle polymérique à base époxy, sa polymérisation, s'accompagne d'un léger retrait. Un tel retrait est susceptible d'occasionner des décollements de carreaux de la mosaïque .

En outre, la mosaïque est bien souvent soumise à diverses contraintes extérieures et, en particulier, des contraintes en température. De telles contraintes en température sont particulièrement importantes lors des cycles jours/nuits dans les pays dits chauds. En effet, compte tenu de l'effet conjugué des rayonnements du soleil sur la mosaïque et de la température extérieure, la température d'une mosaïque positionnée face aux rayonnements du soleil peut atteindre, en journée, dans un pays chaud, 70°C, alors que, la nuit, cette température peut descendre en-dessous de 0°C. Ces contraintes sont susceptibles de causer des dilatations/contractions des matériaux constitutifs de la mosaïque, à savoir du carreau de verre, de la colle et des joints, y compris du support 5. De ce fait, certains carreaux 1 sont susceptibles de se désolidariser dudit support 5 et de tomber, ou de se craqueler. La présence de craquelures 7 sur la couche supérieure des carreaux 1 conduit à des défauts d'aspect importants de la mosaïque. Un pelliculage de la couche supérieure peut être engendré : cette couche se désolidarise et tombe. La feuille d'or est endommagée.

De plus, le profil en V de tels carreaux de mosaïque, avec des chants obliques autorise également un décollement de la mosaïque.

Un tel décollement peut ainsi avoir de multiples origines telles que, par exemple, un retrait de la colle lors du séchage, une mauvaise application de la mosaïque sur la colle due à d'éventuels vides d'air entre la mosaïque et la colle, à un gonflement de la colle dans le cas des mortiers colle ou à un gonflement du support en raison de la péremption de la colle ou d'un défaut de 2009/001064 structure du support, ou encore à une dilatation de l'ensemble support, colle, joint et mosaïque.

Les carreaux qui tombent ou qui présentent des craquelures doivent être remplacés, ce qui occasionne des frais et s'avère parfois difficile, notamment lorsque la mosaïque est placée à grande hauteur.

Considérant l'état de la technique ainsi exposé, un problème que se propose de résoudre l'invention est de réaliser des mosaïques dont les carreaux ne sont pas susceptibles de se désolidariser de leur support.

La solution de l'invention à ce problème a pour objet des carreaux destinés à être fixés sur un support au moyen d'une colle en vue de former une mosaïque, lesdits carreaux présentant, d'une part, une face de dessus apparente de la mosaïque, ainsi qu'une face de dessous, et, d'autre part, des bords latéraux, caractérisés en ce que lesdits bords latéraux présentent, en leur partie inférieure, au moins un talon d'accroché, et en ce que la colle forme un amas solidifié de retenue au-dessus dudit talon d'accroché, dans l'interstice entre les carreaux de la mosaïque .

De manière avantageuse, - les carreaux sont des carreaux de verre qui comprennent une première couche inférieure de verre, une seconde couche supérieure de verre, une feuille métallique étant intercalée entre lesdites couches de verre, et l'épaisseur de la première couche de verre étant sensiblement supérieure à l'épaisseur de la seconde couche de verre ; - la hauteur du talon d'accroché est inférieure à un tiers environ de la hauteur des bords latéraux, et la largueur dudit talon d'accroché est inférieure à 1 mm environ ; - une fois les carreaux fixés sur le support au moyen d'une colle en vue de former la mosaïque, un joint est formé dans l'interstice entre les carreaux, à la verticale et au- dessus de l'amas solidifié de retenue formé par la 001064 colle ; - le support est un support composite du type comprenant une résine polymérique, et la colle est une colle comprenant une résine polymérique, susceptible de présenter un retrait lors de la polymérisation de la résine ; - le support est un support ciment, ou encore des supports en fibre de verre, en verre, en bois, en céramique, en métaux et alliages ferreux ou non ferreux ou en grès ; - le talon d'accroché est présent sur au moins un bord latéral du carreau mais il peut être présent sur l'entièreté de la périphérie des bords latéraux ; - les carreaux comportent une pluralité de talons d'accroché répartis le long de la périphérie des bords latéraux de manière que les talons d'un premier carreau ne soient pas situés au regard d'un talon d'un second carreau placé adjacent au premier carreau dans la mosaïque ; - les carreaux se présentent sensiblement sous la forme d'un parallélépipède rectangle à bords sensiblement verticaux ou légèrement inclinés dont les faces de dessus et de dessous sont carrées de 10 à 100 mm de côté, et l'épaisseur desdits carreaux est comprise entre 2 et 12 mm ; et - les carreaux peuvent présenter toutes formes géométriques.

L' invention sera mieux comprise à la lecture de la description non limitative qui suit, rédigée au regard des dessins annexés, dans lesquels :

la figure 3 montre, en coupe, un carreau selon l'invention et détaille un mode de réalisation d'un talon d'accroché ;

les figures 4A, 4B, 4C et 4D montrent, en coupe, différents modes de réalisation de talons d'accroché de carreaux selon l'invention ;

les figure 5A, 5B, 5C et 5D, illustrent un autre mode de réalisation encore, desdits carreaux, dit à talon dentelé ; et la figure 6 schématise, en coupe, le principe selon 1' invention.

Ainsi que cela est plus particulièrement montré à la figure 3, les carreaux 10 selon l'invention présentent, d'une part, une face de dessus 11 apparente de la mosaïque, ainsi qu'une face de dessous 12, et, d'autre part, des bords latéraux 13.

Dans un exemple, ces carreaux sont des carreaux de verre. Dans d'autres exemples, les carreaux sont des carreaux de grès, de céramique, de marbre, ou pierre, ou tous autres matériaux couramment utilisés pour la fabrication de mosaïques. Lorsqu'il s'agit de carreaux de verre, les carreaux comprennent préférentiellement une première couche inférieure 14 de verre et une seconde couche supérieure 15 de verre. Une feuille métallique 16, notamment d'or, est intercalée entre les couches 14, 15 de verre. Dans ce mode de réalisation, l'épaisseur de la première couche 14 est sensiblement inférieure à l'épaisseur de la seconde couche 15. Dans un exemple, l'épaisseur de la première couche 14 est de l'ordre de 0,2 mm, l'épaisseur de la seconde couche 15 est de l'ordre de 4 mm, et l'épaisseur de la feuille métallique 16 est de quelques microns ou dizaines de microns.

De manière courante, les carreaux se présentent sensiblement sous la forme de parallélépipèdes rectangles à bords sensiblement verticaux ou légèrement inclinés dont les faces de dessus et de dessous sont carrées de 10 à 100 mm de côté. L'épaisseur desdits carreaux est comprise entre 2 et 12 mm. Toutefois, dans d'autres exemples de réalisation, les dimensions desdits carreaux sont susceptibles d'être relativement plus importantes, ou alors, sensiblement plus restreintes.

Les bords latéraux 13 des carreaux 10 selon l'invention présentent, en leur partie inférieure, au moins un talon d'accroché 17 en saillie desdits bords. La hauteur du talon d'accroché 17 est inférieure à un tiers environ de la hauteur des bords latéraux 13 , préfèrentiellement de l'ordre du quart de cette hauteur. La largueur du talon d'accroché est inférieure à 1 mm environ. Un tel talon d'accroché offre une accroche mécanique entre les carreaux selon l'invention.

Dans un mode de réalisation de l'invention, les talons d'accroché 17 sont présents sur l'entièreté de la périphérie des bords latéraux 13. Ainsi que cela est plus particulièrement montré aux figures 4A, 4B, 4C et 4D, le profil des talons d'accroché 17 peut alors être divers. A la figure 4A, ce profil est sensiblement en U. A la figure 4B, le profil est du type en queue d'aronde. Aux figures 4C et 4D, le profil du talon d'accroché 17 présente une gouttière 17A. Bien entendu, d'autres profils pourront être mis en œuvre, par exemple, des profils en V, carrés, ou triangulaires.

Dans d'autres modes de réalisation, les bords latéraux 13 présentent une pluralité de talons d'accroché 17 répartis le long de la périphérie desdits bords 17 de manière que les talons d'un premier carreau ne soient pas situés au regard d'un talon d'un second carreau placé adjacent au premier carreau dans la mosaïque. Ces carreaux sont dits à talon dentelé . La forme à talon dentelé permet une pose de la mosaïque en joint aligné et/ou en joint croisé. Dans ces autres modes de réalisation, le profil des talons 17 peut être divers. Aux figures 5A, 5B, 5C et 5D, chaque bord latéral 17 comporte deux talons d'accroché 17. Ces talons d'accroché présentent un profil sensiblement en queue d'aronde. Ainsi que cela apparaît plus particulièrement aux figures 5B, 5C et 5D, les talons sont disposés de telle sorte que les talons d'un premier carreau ne soient pas situés au regard d'un talon d'un second carreau placé adjacent au FR2009/001064 premier carreau dans la mosaïque. Ainsi, l'espace qui sépare les carreaux est minimisé.

Les carreaux selon l'invention sont fabriqués selon différentes techniques connues de l'homme du métier. Ils peuvent être fabriqués par pressage, ou en utilisant des moyens de découpe, de laminage, moulage ou autres.

Les carreaux, une fois fabriqués, sont généralement disposés sur une grille, étape appelée la mise en grille, du type de la grille 18 montrée à la figure 5D. Cette grille 18 est munie de croisillons 19, qui facilitent le positionnement des carreaux 1, de sorte que ceux-ci soient régulièrement espacés les uns des autres. Dans le cas où les carreaux sont des carreaux de verre comportant une feuille d'or intercalaire, la couche supérieure est disposée en haut sur la grille.

Dans une étape ultérieure, un film plastique adhésif, ou alors, un papier du type papier kraft encollé, est positionné sur les carreaux, plus particulièrement sur la face supérieure des carreaux. Des plaques de carreaux sont alors constituées sur un support temporaire, que l'on peut appliquer sur un support définitif. Cette étape permet de faciliter les opérations de manipulation et de conditionnement ultérieures, les carreaux étant regroupés en plaques et non plus à l'unité. Elle permet ainsi un gain de temps lors de la pose des carreaux par rapport à une pose carreau par carreau .

A la figure 6, on a présenté une mosaïque munie de carreaux 10 selon l'invention. Ainsi que cela apparaît sur cette figure, les carreaux 10 sont fixés collés sur le support 20 au moyen d'une colle 21. La face inférieure des carreaux et une partie des chants est en contact avec la colle. Le support est par exemple un support composite du type comprenant une résine polymérique. Dans d'autres exemples, il s'agit de supports ciment, ou encore des 1064 supports en fibre de verre, en verre, en bois, en céramique, en métaux et alliages ferreux ou non ferreux ou en grès. La colle 21 est par exemple une colle comprenant une résine polymérique, susceptible de présenter un retrait lors de la polymérisation de la résine. La résine polymérique est par exemple une résine époxy.

Au moment de la pose des carreaux 10, la colle 21 aura flué entre les interstices des carreaux 10 et aura formé un amas solidifié de retenue 22 au-dessus des talons d'accroché, dans l'interstice entre les bords latéraux desdits carreaux. On applique par exemple une pression de 50 à 100 g/cm 2 pendant 30 secondes sur la face supérieure des carreaux de sorte à garantir l'adhésion lors de la pose. Une fois fixés sur le support au moyen d'une colle en vue de former la mosaïque, et après séchage de la colle, par exemple 24 heures après son application, le support temporaire est éliminé et la surface visible des carreaux de mosaïque est alors nettoyée avec une éponge humide. Un joint 23 est appliqué entre les mosaïques collées après séchage des carreaux, et est formé dans l'interstice entre les carreaux, à la verticale et au-dessus de l'amas solidifié de retenue formé par la colle. Le temps de séchage du joint est en moyenne de 24 heures. La colle et le joint peuvent être identiques, par exemple une résine époxy, ou différents, par exemple un mortier colle et un joint de nature différente .

Le léger retrait, qui peut survenir lors de la polymérisation de la colle aura pour conséquence d'améliorer encore l'attachement des carreaux au support 20. La prise de la colle au dessus du talon d'accroché et son éventuel retrait a ainsi pour conséquence de renforcer mécaniquement la tenue des carreaux de mosaïque sur le support. Par ailleurs, les contraintes extérieures, notamment les contraintes en température, auxquelles serait soumise la mosaïque, et qui conduisent à des légères dilatations/contractions des matériaux constitutifs de la mosaïque, y compris du support 20, ne conduiront pas, en particulier, à une désolidarisation des carreaux 10. Ceux-ci restent retenus par accroche mécanique, par l'amas de retenue 22 coopérant avec les talons d'accroché 17.

En outre, lorsque les carreaux 10 sont en verre, et comprennent une feuille intercalaire métallique, la couche supérieure épaisse étant disposée à l'extérieur sur la mosaïque, la couche fine inférieure, du côté du support 20, est protégée. Les carreaux ne subissent pas de craquelures. En effet, la parfaite homogénéité entre la couche inférieure, la feuille métallique et la couche supérieure n'offre qu'un pourcentage infime de carreaux défectueux et la fine couche de verre sur la face inférieure de la mosaïque se trouve emprisonnée dans la colle. Aucun pelliculage n'est alors possible et aucun résidu de verre ou de feuille métallique ne peut se détacher de la mosaïque et tomber du support avec des carreaux selon l'invention.