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Title:
MOVING ELEMENT FOR ELECTROMAGNETIC RELAY SWITCH AND ASSOCIATED ELECTROMAGNETIC POWER RELAY SWITCH
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2011/117514
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention essentially relates to a movable element (100) for an electromagnetic power relay switch, notably for an internal combustion engine electric starter motor, comprising a control rod (15) made of electrically insulating material, a moving contact (21) made of electrically conducting material borne by the control rod and provided with a through-opening, a positioning shoulder (33) on the rear end side (15.1) of the control rod (15), a limit stop (36) positioned on the front end side (15.2) of the control rod (15), and a compression spring (32) installed between the shoulder (33) and the moving contact (21). According to the invention, the limit stop (36) adopts the form of an annular flange secured to the control rod (15), the shoulder (33) is formed of components (33.1, 33.2, 34, 39, 44, 45) that are removable in relation to the control rod (15), the through-opening of the rod is circular and the rod comprises a central part (42) that has a cylindrical portion for guiding the moving contact.

More Like This:
WO/2017/002330ELECTROMAGNETIC RELAY
Inventors:
PLAIDEAU STEPHANE (FR)
Application Number:
PCT/FR2011/050556
Publication Date:
September 29, 2011
Filing Date:
March 18, 2011
Export Citation:
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Assignee:
VALEO EQUIP ELECTR MOTEUR (FR)
PLAIDEAU STEPHANE (FR)
International Classes:
H01H51/06
Foreign References:
FR2895143A12007-06-22
FR1555072A1969-01-24
EP0324262A11989-07-19
FR2795884A12001-01-05
FR2895143A12007-06-22
FR2895143A12007-06-22
FR1555072A1969-01-24
FR2843427A12004-02-13
EP0960276B12002-03-27
Attorney, Agent or Firm:
MARTIN, JOAQUIM (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Equipage mobile (100) pour contacteur électromagnétique de puissance, notamment pour un moteur électrique d'un démarreur de moteur à combustion interne, comportant :

- une tige de commande (15) en matériau électriquement isolant ayant un axe (X-X), une extrémité arrière (15.1 ) destinée à venir en contact avec un noyau mobile (3) du contacteur, une extrémité avant (15.2) destinée à venir s'engager dans un capot avant (30) du contacteur et, entre ces deux extrémités (15.1 , 15.2), une partie arrière (40, 41 ), une partie centrale (42) et une partie avant (47),

- un contact mobile (21 ) en matériau électriquement conducteur et étant porté à coulissement par un tronçon (46) appartenant à la partie centrale (42) de la tige de commande (15) par l'intermédiaire d'une ouverture traversante (21 .2) ménagée dans l'épaisseur du contact mobile (21 ),

- un épaulement (33) positionné du côté de l'extrémité arrière (15.1 ) de la tige de commande (15),

- une butée (36) positionnée du côté de l'extrémité avant (15.2) de la tige de commande (15) et ayant une face arrière (36.3) et une face avant (36.4) opposée à la face arrière (36.3)

- le contact mobile (21 ) étant positionné entre la face arrière (36.3) de la butée (36) constituant une butée avant pour le contact mobile (21 ) et l'épaulement (33),

- un ressort d'écrasement (32) installé entre l'épaulement (33) et le contact mobile (21 ) et pour pousser axialement le contact mobile (21 ) vers la face arrière (36.3) de la butée (36) en prenant appui sur l'épaulement (33),

- la face avant (36.4) de la butée (36) étant destinée à être un appui pour un ressort de rappel (38) monté sur la partie avant (47) de la tige de commande, le ressort d'écrasement (32) ayant une raideur supérieure au ressort de rappel (38),

caractérisé en ce que :

- la butée (36) prend la forme d'une collerette annulaire, qui est solidaire de la tige de commande (15) et qui s'étend radialement par rapport à la tige de commande (15), en ce que - l'épaulement (33) est formé par des pièces amovibles (33.1 , 33.2, 34, 39, 44, 45) par rapport à la tige de commande (15), en ce que

- l'ouverture (21 .2) traversante du contact mobile (21 ) est une ouverture circulaire (21 .2) ayant un diamètre inférieur au diamètre externe de la collerette annulaire (36) et en ce que

- le tronçon (46) de la partie centrale (42) de la tige de commande (15) se raccorde à la face arrière (36.3) de la butée et est cylindrique pour guidage du contact mobile (21 ). 2. Equipage selon la revendication 1 , caractérisé en ce que le contact mobile (21 ) est en forme de plaque, telle qu'une plaque globalement de forme rectangulaire, en ce que la tige de commande (15) est en matière plastique électriquement isolante et en ce que la plaque (21 .1 ) du contact mobile (21 ) est métallique, notamment en cuivre.

3. Equipage mobile selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la collerette (36) vient de matière avec la tige de commande (15).

4. Equipage mobile selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la collerette présente une forme d'anneau continu de forme cylindrique.

5. Equipage mobile selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'ouverture circulaire (21 .2) du contact mobile présente le même diamètre, au jeu de montage près, que le tronçon (46) cylindrique de la partie centrale (42) de la tige de commande (15) se raccordant à la face arrière (36.3) de la butée (36).

6. Equipage mobile selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'épaulement amovible (33) est formé par un ensemble composé d'une rondelle (33.2) et d'une goupille (33.1 ), la goupille (33.1 ) étant destinée à être positionnée dans une ouverture radiale (33.3) ménagée dans la tige de commande (15), la rondelle (33.2) étant positionnée entre le ressort d'écrasement (32) et la goupille (33.1 ), cette rondelle (33.2) prenant appui sur la goupille (33.1 ) par pression du ressort d'écrasement (32) sur la rondelle (33.2).

7. Equipage mobile selon la revendication 6, caractérisé en ce que la goupille (33.1 ) est une goupille cannelée.

8. Equipage mobile selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'épaulement amovible (33) est réalisé par une rondelle à griffes (34) de diamètre supérieur au ressort d'écrasement (32), cette rondelle à griffes (34) comportant un anneau (34.1 ) ayant des pattes (34.2) attachées par une extrémité à l'anneau (34.1 ) et orientées vers l'intérieur de l'anneau (34.1 ), la deuxième extrémité de ces pattes (34.2) située à la périphérie interne de la rondelle (34) étant adaptée pour s'ancrer dans le corps de la tige de commande (15).

9. Equipage mobile selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'épaulement amovible (33) est formé par une bague de blocage (39) venant se fixer sur la tige de commande (15) par des moyens d'assemblage du type baïonnette permettant d'accoupler la bague (39) avec la tige de commande (15) et en ce que.

10. Equipage mobile selon la revendication 9, caractérisé en ce que les moyens d'assemblage du type baïonnette sont formés par

- un premier tronçon (44), un deuxième tronçon (45) de la tige de commande (15) appartenant à la partie centrale (42) de la tige de commande

(15) et

- l'orifice central (49) de la bague de blocage (39),

- le deuxième tronçon (45) est un tronçon, dit tronçon de rotation, permettant une rotation de la bague (39), tandis que le premier tronçon (44) est un tronçon dit tronçon de passage et de blocage de la bague de blocage (39) et en ce que

- le tronçon (46) de la partie centrale (42) de la tige (15), se raccordant à la face arrière (36.3) de la butée (36), appartient aux moyens d'assemblage du type baïonnette et est configuré pour autoriser de l'arrière vers l'avant, un enfilage du contact mobile (21 ) du ressort d'écrasement (32) et de la bague (39) sur ce tronçon (46).

1 1 . Equipage mobile selon la revendication 10, caractérisé en ce que le premier tronçon (44) comporte

- une portion avant (44.1 ) de section carrée à coins arrondis, cette portion avant (44.1 ) présentant un diamètre D au niveau de ces coins et une largeur D1 entre ces coins, et

- une portion arrière (44.2) avec deux méplats (53) parallèles séparés l'un de l'autre par une distance D1 égale à celle des côtés D1 du carré de sa portion arrière (44.2), ces deux méplats (53) étant raccordés entre eux par deux portions cylindriques (52) de diamètre D égal à celui sur lequel sont situés les coins arrondis de la portion avant (44.1 ) et en ce que

- le diamètre D des portions cylindriques (52) est égal, au jeu de près, à celui du diamètre interne du ressort d'écrasement (32) et à celui du tronçon cylindrique (46) de la partie centrale (42) de la tige (15).

12. Equipage selon la revendication 1 1 , caractérisé en ce que l'orifice central (49) de la bague de blocage (39) a une forme complémentaire à celle de la portion arrière (44.2) du tronçon (44), cette ouverture (49) étant délimitée par deux méplats (53') parallèles séparés l'un de l'autre par une distance D'1 égale au jeu de montage près à la largeur D1 du carré de la portion avant (44.1 ) du tronçon (44), ces deux méplats (53') étant raccordés entre eux par deux portions cylindriques (52') diamétralement opposées de diamètre D' égal au jeu de montage prés à celui D sur lequel sont situés les coins arrondis de la portion arrière (44.2) du premier tronçon (44).

13. Equipage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le ressort d'écrasement (32) est hélicoïdal de forme cylindrique et en ce que le tronçon (46) de la partie centrale (42) de la tige de commande (15) est cylindrique pour montage et guidage de l'extrémité avant du ressort d'écrasement (32)

14. Contacteur électromagnétique, notamment pour un moteur électrique d'un démarreur de moteur à combustion interne comportant un équipage mobile comprenant un contact mobile (21 ) porté par une tige de commande (15) et un noyau fixe (4) troué pour montage coulissant de la partie arrière (40, 41 ) de la tige de commande (15) comportant un tronçon (41 ) destiné à coopérer de manière intime avec la périphérie interne du noyau fixe (4) délimitant le trou (16) de celui-ci, caractérisé en ce qu'il comporte un équipage mobile selon l'une des revendications 1 à 13 et en ce que la.

15. Contacteur pour un moteur électrique d'un démarreur de combustion interne selon la revendication 14, caractérisé en ce qu'il comporte un capot avant (30) portant des bornes de contact fixes (26, 27), un noyau fixe (4) destiné à agir sur l'extrémité arrière (15.1 ) de la tige de commande (15), un noyau mobile (3) et au moins une bobine (8) destinée, lorsqu'elle est activée électriquement, à déplacer le noyau mobile (3) agissant sur l'extrémité arrière de la tige de commande (15) pour établir un contact électrique entre le contact mobile (21 ) et les bornes de contact fixes.

Description:
EQUIPAGE MOBILE POUR CONTACTEUR ELECTROMAGNETIQUE ET CONTACTEUR ELETROMAGNETIQUE DE PUISSANCE ASSOCIE

Domaine de l'invention

[01 ] L'invention concerne un équipage mobile pour contacteur électromagnétique et un contacteur électromagnétique de puissance comportant un tel équipage mobile.

[02] La présente invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine des contacteurs électromagnétiques pour circuit de puissance, notamment pour un moteur électrique d'un démarreur de moteur à combustion interne, en particulier de véhicule automobile.

Etat de la technique

[03] Selon une conception connue, un contacteur électromagnétique pour un circuit de puissance comporte un équipage mobile comprenant un contact mobile monté sur une tige de commande. [04] Le contact mobile est destiné à venir en contact avec des bornes électriques de contact fixes, agencées dans une chambre de contact à l'avant du contacteur. Ce contacteur est par exemple utilisé pour commander l'actionnement d'un moteur électrique d'un démarreur de moteur à combustion interne. [05] La Figure 1 , qui est une vue partielle en coupe axiale, illustre un tel contacteur 1 de l'état de la technique pour un moteur électrique d'un démarreur de moteur à combustion interne, doté d'un noyau mobile 3, d'un noyau fixe 4, tous deux en matériau ferromagnétique, et d'un carter métallique 6, appelé également cuve, dans lequel est agencée au moins une bobine 8 montée sur un support annulaire isolant (non référencé). Le support est engagé sur une portée annulaire (non référencée) du noyau fixe 4.

[06] Ce support et l'extrémité arrière de la cuve 6 sont dotés centralement d'un passage pour le noyau mobile 3. La bobine 8, lorsqu'elle est activée électriquement suite par exemple à l'actionnement de la clé de contact, commande le déplacement axial du noyau mobile 3 en direction du noyau fixe 4.

[07] Une extrémité du noyau mobile 3 est reliée à un levier pivotant (non représenté) qui agit par exemple sur le lanceur du démarreur comme décrit dans le document FR A 2 795 884 et c'est pour cette raison que l'on voit partiellement en 10 dans la figure 1 le ressort dents contre dents qui est comprimé en cas de non pénétration directe du pignon du lanceur (non représenté) dans la couronne de démarrage reliée au moteur thermique et en 12 la tige de liaison au levier pivotant. L'autre extrémité avant 13 du noyau mobile 3 est destinée à agir sur une tige de commande 15 par poussée à travers un trou 16 central du noyau fixe 4 dans lequel la partie arrière de la tige 15 est montée coulissante.

[08] La tige 12 et le ressort 10 sont montés à l'intérieur d'une cavité fermée par l'extrémité avant 13, en forme de rondelle, du noyau mobile 3, qui commande les déplacements axiaux de la tige de commande 15, en matière électriquement isolante.

[09] Cette tige 15 est donc poussée par son extrémité arrière 15.1 et elle porte à son extrémité opposée avant 15.2 un contact mobile 21 , monté coulissant sur la tige de commande 15. Le contact mobile 21 est sensiblement en forme de plaque en matériau électriquement conducteur. Ce contact 21 s'étend transversalement pour coopérer avec deux têtes 23 et 24 de bornes électriques 26 et 27 d'un circuit électrique de puissance et établir entre elles un contact électrique par sa face avant 28.

[010] Les deux bornes 26 et 27 sont fixes et sont portées par un capot avant 30 en matériau électriquement isolant, qui est fixé par sertissage dans une partie avant du carter 6. Le capot 30 délimite une chambre de contact pour les têtes 23, 24 et pour le contact mobile 21 . Ce capot 30 sert également à la fixation du noyau fixe 4, calé axialement entre un épaulement du capot 30 et le noyau fixe 4. [01 1 ] Une des bornes 26, 27 est destinée à être reliée à la borne positive de la batterie, tandis que l'autre borne est destinée à être reliée au moteur électrique du démarreur comme décrit par exemple dans le document FR A 2 795 884 précité.

[012] La tige 15 porte un ressort axial d'écrasement 32 agencé entre un épaulement axial arrière 33 de la tige 15 et une face arrière 35 du contact mobile 21 . Le ressort 32 est prévu pour maintenir le contact mobile 21 en appui vers l'avant sur une butée 36 axiale avant lorsque le contact mobile 21 n'est pas en contact avec les têtes 23, 24. Cette butée 36 est constituée par une rondelle 36.1 de butée immobilisée axialement par une rondelle 36.2 à griffes, qui est élastique et consiste en une rondelle Belleville présentant à sa périphérie interne des pattes adaptées à s'ancrer dans la partie avant en matière plastique de la tige 15.

[013] Le contacteur 1 comporte également un ressort de rappel 38 agencé entre le capot avant 30 et la tige de commande 15 pour rappeler cette dernière, et par conséquent le contact mobile 21 , en arrière. Ce ressort 38 prend appui sur la rondelle à griffes et sur le capot 30.

[014] Le ressort de rappel 38, appelé également ressort de coupure, a une raideur inférieure au ressort d'écrasement 32 permettant lors d'une dernière phase au noyau mobile 3 de venir au contact du noyau fixe 4 et à la tige 15 de se déplacer après venue en contact du contact mobile 21 avec les têtes 23, 24. Lors de cette dernière phase, le ressort 32 est comprimé et le contact mobile 21 occupe en final une position active légèrement reculée par rapport à la rondelle 36.1 .

[015] Ainsi, lors de la mise sous tension, la bobine 8 crée un champ magnétique, qui permet l'entraînement axialement vers l'avant du noyau mobile 3, qui déplace alors la tige de commande 15 et le contact mobile 21 , ce dernier étant amené au contact des têtes 23, 24 pour opérer un contact électrique entre les bornes 26, 27 et alimenter électriquement le moteur électrique du démarreur. La tige 15 se trouve alors dans la position représentée sur la Figure 1 . [016] Lors de la mise hors tension de la bobine 8, le noyau mobile 3 n'est plus entraîné vers l'avant et le ressort de rappel 38 repousse la tige de commande 15 vers l'arrière jusqu'à ce que le contact mobile 21 soit en butée sur le noyau fixe 4.

[017] Le contact mobile 21 est donc monté coulissant sur la tige 15 entre une position avancée de repos et une position reculée active. Le ressort 32 sollicite axialement le contact mobile 21 vers sa position de repos dans laquelle il est en contact avec la butée 36. Dans sa position reculée, le contact mobile 21 est en contact avec les têtes 23, 24 et le ressort 32 est comprimé en sorte qu'un jeu j existe entre le contact 21 et les moyens de butée 36 (voir figure 1 ). [018] En conséquence, à chaque retour au repos du contact mobile 21 , on rattrape le jeu j entre le contact mobile 21 et la rondelle 36.1 de butée coincée par la rondelle à griffes 36.2. On observe alors des chocs entre le contact mobile 21 et la rondelle 36.1 , qui ont pour effet de faire glisser la rondelle à griffe sur l'axe, ce qui crée des copeaux de matière isolante qui risquent de nuire au contact entre les têtes 23, 24. En outre, la butée 36 a tendance à s'affaiblir suite aux nombreux chocs reçus, et finit par casser.

[019] Le document FR A 2 895 143, conforme au préambule de la revendication 1 , décrit un système dans lequel la butée 36 est formée par un tronçon comportant deux arrêts de forme cylindrique diamétralement opposés reliés entre eux par deux méplats et par une ouverture ménagée dans le contact ayant une forme complémentaire du tronçon de la tige dans lequel sont réalisés les arrêts. Un tel système, bien que permettant d'éviter, grâce à la présence des arrêts solidaires de la tige en matériau électriquement isolant, le glissement de la butée lors du passage de la position reculée à la position avancée de repos de la tige 15, reste néanmoins fragile puisqu'il fait appel à des arrêts peu solides qui n'empêchent donc pas la casse de la butée 36 suite aux nombreux chocs subis par ces arrêts. En outre, le contact mobile présente une ouverture non standardisée, ce qui le rend difficile à réaliser. [020] Dans le document FR 1 55 072, la tige de l'équipage mobile est en matériau électriquement conducteur et est dotée d'une collerette périphérique pour appui d'un support électriquement isolant porté par cette tige. Le support isolant présente un alésage central traversé par la tige et porte le contact mobile. A cet effet le support présente, d'une part, à l'avant un épaulement avec une face incliné pour appui de la face avant du contact mobile et d'autre part, un corps non circulaire. Le contact mobile est monté sur le support avec jeu et ce sans possibilité de rotation. En outre il est prévu une rondelle électriquement isolante pour appui d'un ressort sollicitant le contact mobile en appui sur l'épaulement à face inclinée du support. Dans ce document le contact mobile présente également une ouverture non standardisée.

Objet de l'invention [021 ] L'invention part de la constatation qu'il existe un choc du côté de la butée 36 lors du passage de la position reculée active à la position avancée de repos de la plaque 21 et un contact continu du côté de l'épaulement 33 entre le ressort d'écrasement 32 et l'épaulement 33, quel que soit l'état de la tige 15. L'invention propose donc d'inverser la nature de la butée 36 et de l'épaulement 33 par rapport au document FR A 2 895 143 en réalisant une butée rigide pour supporter les chocs et une liaison amovible du côté de l'épaulement où l'on dispose d'un contact continu. L'invention n'est pas une simple inversion par rapport au système décrit dans ce document FR A 2 895 143, car on s'aperçoit en outre que l'invention permet d'utiliser un contact mobile standardisé ayant une ouverture circulaire ménagée dans la plaque facile à réaliser et non pas un contact mobile ayant une ouverture présentant des méplats parallèles reliés entre eux par des parties circulaires qui était difficile à réaliser.

[022] Plus précisément, dans l'invention, on réalise une butée formée par une collerette ménagée dans la tige radialement par rapport à l'axe de la tige, c'est-à-dire transversalement par rapport à l'axe de la tige. De préférence, cette collerette vient de matière avec la tige et pourra avoir une forme cylindrique. Cette collerette pourra être continue ou en plusieurs parties séparées entre elles par des fentes radiales. On tire partie du fait que la tige est réalisée en matière plastique pour mouler en même temps la collerette et la tige et donner à la collerette toutes les formes souhaitées. Le ressort d'écrasement prendra appui contre la face transversale arrière de la collerette, tandis que le ressort de rappel prendra appui contre la face transversale avant de la collerette. Ainsi lors du passage du contact de la position reculée active à la position avancée de repos, la plaque du contact mobile viendra en contact d'une butée résistante solidaire de la tige, ce qui permettra d'éviter son glissement sur la tige. En outre, grâce à la présence des deux faces de la butée qui offrent une grande surface ou portée de contact au contact mobile et au ressort de rappel, la butée aura moins tendance à casser.

[023] Par ailleurs, dans l'invention, on réalise un épaulement formé par des pièces amovibles pour permettre le montage par le côté arrière de la plaque et du ressort d'écrasement. Ainsi, une fois la plaque du contact mobile enfilée sur l'arbre par le côté arrière jusqu'à ce que sa face avant entre en contact avec la face arrière de la butée, et que le ressort d'écrasement a été enfilé sur l'arbre jusqu'à ce que son extrémité avant, il est possible tout en compressant le ressort d'écrasement (s'il y a lieu à l'aide d'un outillage dédié) d'installer l'épaulement amovible du côté arrière de la tige. Puis en relâchant le ressort d'écrasement, ce dernier pourra exercer, en prenant appui sur l'épaulement ainsi réalisé, un effort axial ayant tendance à pousser la plaque du contact mobile vers la butée lorsque ce contact mobile est en position avancée de repos. [024] Par pièces amovibles, on entend des pièces rapportées par rapport à la tige qui pourront être fixées solidairement sur l'arbre pour former l'épaulement. Ces pièces pourront être montées sur l'arbre de manière réversible ou non, c'est-à-dire qu'il sera possible, si elles sont montées de manière réversible (comme pour la liaison de type crémaillère par exemple) de démonter l'épaulement pour avoir accès au ressort d'écrasement et au contact mobile afin d'en effectuer sa maintenance si nécessaire. En revanche, si ces pièces amovibles ne sont pas montées sur l'arbre de manière réversible, il faudra détruire l'épaulement pour avoir accès au contact mobile. Cet épaulement pourra être réalisé, comme on va le décrire plus précisément ci-après, par un ensemble formé d'une goupille et d'un anneau, d'une rondelle à griffes ou d'un ensemble à crémaillère formé d'une bague et d'une portion de tige ayant des formes complémentaires. [025] En outre, on remarque que, contrairement au système du document FR 2 895 143, l'invention permet d'utiliser un contact mobile formé par une plaque ayant une ouverture standardisée. Cela est dû notamment à l'épaulement amovible qui permet d'assurer le montage de la plaque mobile sur la tige par l'extrémité arrière de la tige afin qu'elle puisse entrer en contact avec la butée en forme de collerette.

[026] L'invention concerne donc un équipage mobile pour contacteur électromagnétique de puissance, notamment pour un moteur électrique d'un démarreur de moteur à combustion interne, comportant :

- une tige de commande en matériau électriquement isolant ayant un axe, une extrémité arrière destinée à venir en contact avec un noyau mobile du contacteur, une extrémité avant destinée à venir s'engager dans un capot avant du contacteur et, entre ces deux extrémités, une partie arrière, une partie centrale et une partie avant,

- un contact mobile en matériau électriquement conducteur et étant porté à coulissement par un tronçon appartenant à la partie centrale de la tige de commande par l'intermédiaire d'une ouverture traversante ménagée dans l'épaisseur du contact mobile,

- un épaulement positionné du côté de l'extrémité arrière de la tige de commande,

- une butée positionnée du côté de l'extrémité avant de la tige de commande et ayant une face arrière et une face avant opposée à la face arrière

- le contact mobile étant positionné entre la face arrière de la butée, constituant une butée avant pour le contact mobile, et l'épaulement,

- un ressort d'écrasement installé entre l'épaulement et le contact mobile pour pousser axialement le contact mobile vers la face arrière de la butée en prenant appui sur l'épaulement,

- la face avant de la butée étant destinée à être un appui pour un ressort de rappel monté sur la partie avant de la tige de commande, le ressort d'écrasement ayant une raideur supérieure au ressort de rappel,

caractérisé en ce que :

- la butée prend la forme d'une collerette annulaire, qui est solidaire de la tige de commande et qui s'étend radialement par rapport à la tige de commande,

- en ce que l'épaulement est formé par des pièces amovibles par rapport à la tige de commande ; - en ce que l'ouverture traversante du contact mobile est une ouverture circulaire ayant un diamètre inférieur au diamètre externe de la collerette et en ce que le tronçon de la partie centrale de la tige de commande se raccorde à la face arrière de la butée et est cylindrique pour guidage du contact mobile.

[027] Selon une réalisation, la collerette vient de matière avec la tige de commande.

[028] Selon une réalisation, la collerette présente une forme d'anneau continu de forme cylindrique. [029] Selon une réalisation, le contact mobile ayant sensiblement la forme d'une plaque présente un orifice circulaire ayant un diamètre inférieur à une dimension radiale de la butée.

[030] Dans un mode de réalisation la plaque est de forme globalement rectangulaire. [031 ] Le tronçon de la partie centrale de la tige est cylindrique pour montage de l'extrémité avant du ressort d'écrasement.

[032] Selon une réalisation, l'épaulement amovible est formé par un ensemble composé d'une rondelle et d'une goupille, la goupille étant destinée à être positionnée dans une ouverture radiale ménagée dans la tige de commande, la rondelle étant positionnée entre le ressort d'écrasement et la goupille, cette rondelle prenant appui sur la goupille par pression du ressort d'écrasement sur la rondelle.

[033] Selon une réalisation, la goupille est une goupille cannelée.

[034] Selon une réalisation, l'épaulement amovible est réalisé par une rondelle à griffes de diamètre supérieur au ressort d'écrasement, cette rondelle à griffes comportant un anneau ayant des pattes attachées par une extrémité à l'anneau et orientées vers l'intérieur de l'anneau, la deuxième extrémité de ces pattes située à la périphérie interne de la rondelle étant adaptée pour s'ancrer dans le corps de la tige de commande. [035] Selon une réalisation, l'épaulement amovible est formé par une bague de blocage venant se fixer sur la tige de commande par des moyens d'assemblage du type baïonnette permettant d'accoupler la bague avec la tige de commande. [036] Selon une réalisation, les moyens d'assemblage du type baïonnette sont formés par

- un premier tronçon et un deuxième tronçon de la tige de commande et

- l'orifice central de la bague de blocage,

- le deuxième tronçon est un tronçon, dit tronçon de rotation, permettant une rotation de la bague, tandis que le premier tronçon est un tronçon dit tronçon de passage et de blocage de la bague de blocage.

[037] Selon une réalisation, le premier tronçon comporte :

- une portion avant de section carrée à coins arrondis, cette portion avant présentant un diamètre au niveau de ces coins et une largeur entre ces coins, et

- une portion arrière avec deux méplats parallèles séparés l'un de l'autre par une distance égale à celle des côtés du carré de sa portion arrière, ces deux méplats étant raccordés entre eux par deux portions cylindriques de diamètre égal à celui sur lequel sont situés les coins arrondis de la portion avant. [038] Selon une réalisation, l'orifice central de la bague de blocage a une forme complémentaire à celle de la portion arrière du tronçon, cette ouverture étant délimitée par deux méplats parallèles séparés l'un de l'autre par une distance égale au jeu de montage près à la largeur du carré de la portion avant du tronçon, ces deux méplats étant raccordés entre eux par deux portions cylindriques diamétralement opposées de diamètre égal au jeu de montage prés à celui sur lequel sont situés les coins arrondis de la portion arrière du premier tronçon.

[039] L'invention concerne en outre un contacteur électromagnétique, notamment pour un moteur électrique d'un démarreur de moteur à combustion interne comportant un équipage mobile comprenant un contact mobile porté par une tige de commande, caractérisé en ce qu'il comporte un équipage mobile selon l'invention. [040] Selon une réalisation, il comporte un capot avant portant des bornes de contact fixes, un noyau fixe destiné à agir sur l'extrémité arrière de la tige de commande, un noyau mobile et au moins une bobine destinée, lorsqu'elle est activée électriquement, à déplacer le noyau mobile agissant sur l'extrémité arrière de la tige de commande pour établir un contact électrique entre le contact mobile et les bornes de contact fixes.

[041 ] Toutes les caractéristiques précitées sont à considérer isolément ou en combinaison. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Brève description des figures

[042] Ces figures ne sont données qu'à titre illustratif mais nullement limitatif de l'invention. Elles montrent :

[043] Figure 1 (déjà décrite) : une vue en coupe d'un contacteur électromagnétique pour un moteur électrique d'un démarreur d'un moteur thermique selon l'état de la technique ;

[044] Figures 2a-2b : des vues d'un équipage mobile selon l'invention ayant un épaulement amovible réalisé à l'aide d'un ensemble formé par une goupille et une bague de blocage ;

[045] Figures 3a-3d : des vues d'un équipage mobile selon l'invention ayant un épaulement amovible réalisé à l'aide d'une rondelle à griffes ;

[046] Figures 4a-4b : des vues d'un équipage mobile selon l'invention ayant un épaulement amovible réalisé par une bague de blocage liée à la tige par des moyens de liaison par crémaillère ;

[047] Figures 5a et 5b : des vues respectivement de la bague de blocage et de la tige mis en œuvre dans la réalisation de l'équipage mobile selon les Figures 4 ;

[048] Figure 6a-6b : des vues en coupe des tronçons de la partie de la tige formant la liaison crémaillère dans la réalisation de l'équipage mobile selon les Figures 4. Description d'exemples de réalisation de l'invention

[049] Les éléments identiques, similaires ou analogues conservent les mêmes références d'une Figure à l'autre.

[050] Les Figures 2, 3 et 4 montre un équipage mobile 100 selon l'invention ainsi que le ressort de rappel 38 associé à cet équipage, cet ensemble se montant en lieu et place de celui de la Figure 1 . La tige 15 de commande, le ressort d'écrasement 32 et le contact mobile 21 , ainsi que l'épaulement 33 et la butée 36 portés par la tige 15, appartiennent à l'équipage mobile 100. Ces pièces se montent en lieu et place de l'équipage mobile des pièces 15, 32, 21 , 36 et 38 de la Figure 1 .

[051 ] Les ressorts 38 et 32 sont dans ces modes de réalisation des ressorts hélicoïdaux de forme cylindrique comme à la Figure 1 . Le diamètre externe du ressort 32 est ici supérieur au diamètre externe du ressort 38. Le ressort d'écrasement 32 est plus raide que le ressort de rappel 38. [052] La tige 15 est en matériau électriquement isolant, tandis que le contact mobile 21 , porté par la tige 15, est en matériau électriquement conducteur. La tige 15 présente un axe X-X de symétrie axiale.

[053] Le contact mobile 21 prend la forme d'une plaque 21 .1 globalement de forme rectangulaire comme à la Figure 1 qui s'étend transversalement par rapport à la tige 15 et donc transversalement par rapport à l'axe X-X de cette tige. Le contact mobile 21 est dans ce mode de réalisation métallique par exemple en cuivre, et est adapté à coopérer par sa face avant 28 avec les têtes 23 et 24 des bornes 26 et 27 de la Figure 1 et par sa face arrière 35 avec l'extrémité avant du noyau fixe 4 du contacteur électromagnétique 1 de la Figure 1 . Le ressort d'écrasement 32 est en appui sur l'épaulement 33 amovible de la tige 15 et sur la face arrière 35 du contact mobile 21 d'orientation transversale par rapport à l'axe de symétrie axial X-X de la tige 15. Ce contact 21 est obtenu ici par découpage à la presse. On notera que les têtes 23, 24 sont des têtes conventionnelles globalement cylindrique et ont donc une forme plus simple que celles du document FR 1 555 072 précité. [054] Le contact mobile 21 est monté sur la tige de commande 15 selon une caractéristique par l'intermédiaire d'une ouverture circulaire 21 .2 traversante ménagée dans l'épaisseur de la plaque 21 .1 . Cette ouverture 21 .2 présente le même diamètre, au jeu de montage près, que le tronçon 46 le long duquel le contact mobile 21 peut coulisser. Le contact mobile 21 peut coulisser sur la tige 15 entre une position avancée de repos et une position reculée active. Le ressort 32 sollicite axialement le contact mobile 21 vers sa position de repos dans laquelle il est en contact avec la butée 36. Dans sa position reculée, le contact mobile 21 est en contact avec les têtes 23, 24. [055] La tige 15 et la butée 36 qui lui est associée sont ici en matière plastique électriquement isolante afin d'éviter tout court-circuit avec la plaque du contact mobile 21 . Plus précisément, la tige 15 est ici en matière plastique isolante renforcée éventuellement par des fibres. Elle est par exemple en PA 6-6 et est obtenu par moulage permettant l'obtention des formes souhaitées. En variante, la tige 15 est en céramique et est obtenue par exemple par frittage.

[056] Dans les réalisations des Figures 2 à 4, la tige 15 présente une extrémité arrière 15.1 , une extrémité avant 15.2 et entre ces extrémités 15.1 , 15.2, une partie arrière de guidage 40, 41 , l'épaulement arrière amovible 33, une partie centrale 42, une butée 36 et une partie avant 47 de montage du ressort de rappel 38. Le ressort 38 est monté par enfilage axial sur cette partie avant 47 de forme cylindrique de maintien de l'extrémité arrière du ressort 38. Cette partie cylindrique est délimitée par la face avant de butée fixe 36. Cette face est d'orientation transversale par rapport à l'axe X-X. [057] L'extrémité arrière 15.1 , ici en forme de chanfrein pour faciliter le montage de la tige 15 dans le trou central 16 du noyau fixe 4 de la Figure 1 , est destinée à être sollicitée au niveau de sa face arrière par la rondelle avant 13 du noyau mobile 3 de la Figure 1 pour le déplacement axial de la tige 15. La solution selon l'invention permet de ne pas modifier le noyau fixe et les bornes 26, 27.

[058] Le chanfrein 15.1 se raccorde à l'avant à un premier tronçon 40 de forme cylindrique ou légèrement tronconique prolongé lui-même vers l'avant par un deuxième tronçon 41 de forme cylindrique de diamètre légèrement supérieur à celui du tronçon 40. En pratique, l'usinage du tronçon 41 est réalisé avec des tolérances plus précises car ce tronçon 41 est destiné à coopérer de manière intime avec la périphérie interne du noyau fixe 4 délimitant le trou 16 de la Figure 1 . [059] Les tronçons 40, 41 constituent la partie arrière de guidage de la tige dans le trou central 16 du noyau fixe de la figure 1 , Cette partie arrière de guidage 40, 41 en variante ne comporte que le tronçon 40 ou que le tronçon 41 .

[060] L'épaulement amovible 33 sur lequel prend appui le ressort d'écrasement 32 est installé entre le deuxième tronçon 41 et la partie centrale 42 de la tige 15. Cet épaulement 33 est dans les modes de réalisation des figures 2 à 4 d'orientation transversale c'est à dire perpendiculaire à l'axe X-X.

[061 ] Selon une première réalisation montrée sur les Figures 2a et 2b, cet épaulement amovible 33 est formé par une goupille 33.1 et une rondelle 33.2 de type Belleville prenant appui sur la goupille 33.1 . Plus précisément, la goupille 33.1 présente une longueur plus grande que le diamètre de la tige 15 et que le diamètre du ressort d'écrasement 32.

[062] Cette goupille 33.1 est de préférence cannelée. Dans ce cas, elle présente à sa périphérie des cannelures longitudinales. La goupille 33.1 est destinée à être enfoncée à force dans un trou 33.3 traversant ménagé radialement par rapport à l'axe X-X de la tige 15, les cannelures s'enfonçant dans le plastique de la tige 15 au niveau de l'ouverture 33.3 lors de l'introduction de la goupille dans le trou 33.3. La rondelle 33.2 est destinée à être en appui sur les extrémités de la goupille 33.1 dépassant de part et d'autre du trou 33.3. Le ressort d'écrasement 32 prend alors appui sur la rondelle 33.2 retenue axialement par la goupille 33.1 de manière continue quel que soit l'état du contact mobile 21 .

[063] Lors du montage de l'équipage mobile 100, il suffit ainsi d'enfiler sur la tige 15, par son ouverture 21 .2, la plaque du contact mobile 21 de l'arrière vers l'avant jusqu'à ce qu'elle soit plaquée contre la face arrière 36.3 de la butée 36, puis on enfile le ressort d'écrasement 32 jusqu'à ce que son extrémité avant vienne en contact avec la plaque 21 .1 du contact mobile 21 . Ensuite, on introduit la rondelle 33.2 le long de la tige 15 en la poussant s'il y a lieu à l'aide d'un outil de montage (non représenté) de manière à comprimer l'extrémité arrière du ressort 32 au-delà du trou 33.3. On introduit ensuite la goupille 33.1 cannelée dans le trou 33.3, de sorte que les extrémités de la goupille 33.1 dépassent radialement de part et d'autre de la périphérie externe tige 15 et on relâche le ressort 32 de sorte que la rondelle 33.2 est repoussée par le ressort 32 contre les extrémités saillantes de la goupille 33.1 . La partie centrale 42 est dans ce mode de réalisation consiste en un tronçon 46 de forme cylindrique et le trou 33.3 est dans un mode de réalisation réalisé à l'arrière de ce tronçon 46. Ce tronçon 46 est dans ce mode de réalisation de diamètre supérieure au tronçon 41 . En variante le trou 33,3 est réalisé à l'extrémité avant du tronçon 41 comme visible dans les figures 2a, 2b. [064] Selon une deuxième réalisation montrée sur les Figures 3a-3d, l'épaulement amovible 33 est réalisé par une rondelle à griffes 34 de diamètre supérieur au ressort d'écrasement 32. Cette rondelle 34 comporte un anneau 34.1 ayant des pattes 34.2 attachées à leur périphérie externe par une extrémité à la périphérie interne de l'anneau 34.1 et orientées vers l'intérieur de l'anneau 34.1 (cf Figures 3c et 3d). La deuxième extrémité de ces pattes 34.2 située à la périphérie interne de la rondelle 34 est adaptée pour s'ancrer dans le corps de la tige 15. Le ressort d'écrasement 32 est destiné à prendre appui sur la périphérie extérieure de la rondelle 34. Les pattes 34.2 sont élastiques et inclinées axialement vers l'arrière. La partie centrale 42 diffère de celle des figures 2a- 2b uniquement par l'absence du trou 33.3. Dans ce mode de réalisation les pattes viennent en prise avec l'extrémité avant du tronçon 41 . En variante non représentée les pattes viennent en prise avec l'extrémité arrière du tronçon 46.

[065] Lors du montage de l'équipage mobile 100, il suffit ainsi d'enfiler, par l'extrémité arrière 15.1 de la tige 15, la plaque du contact mobile 21 en la faisant glisser par son ouverture 21 .2 de l'arrière vers l'avant jusqu'à ce qu'elle soit plaquée contre une face arrière 36.3 de la butée 36, puis on enfile le ressort d'écrasement 32 jusqu'à ce que son extrémité avant vienne en contact avec la face arrière 35 du contact mobile 21 . [066] Ensuite, alors que le ressort d'écrasement 32 est comprimé au- delà de l'emplacement voulu de la rondelle 34 sur la tige 15, on enfile la rondelle 34 à force le long de la tige 15 en la poussant s'il y a lieu à l'aide d'un outil de montage (non représenté). Une fois la rondelle 34 positionnée à l'endroit souhaité, on relâche ensuite le ressort d'écrasement 32 de sorte que ce dernier prend appui sur la rondelle 34. De la même manière que précédemment, le ressort 32 prenant appui de manière continue sur la rondelle 34 quel que soit l'état du contact mobile 21 (activé ou au repos), il n'y pas de risque que cette rondelle glisse sur la tige comme c'était le cas avec le système réalisé selon la Figure 1 où elle est utilisée comme butée.

[067] Dans une troisième réalisation montrée sur les Figures 4a et 4b, l'épaulement amovible 33 est réalisé par une bague de blocage 39 venant se fixer sur la tige 15 par des moyens d'assemblage du type baïonnette permettant d'accoupler la bague 39 avec la tige 15 en effectuant un mouvement rotatif pour bloquer en translation la bague 39 et réaliser ainsi l'épaulement 33. Le diamètre de la bague 39 est supérieur au diamètre du ressort d'écrasement 32 afin que ce dernier puisse prendre appui sur la périphérie externe de la bague 39.

[068] Comme visible sur les Figures 5a et 5b c'est, d'une part, le tronçon 44 et le tronçon 45 de la tige 15 et d'autre part, l'orifice central 49 de la bague 39, qui sont configurés pour appartenir aux moyens d'assemblage du type baïonnette. Les tiges 15 des réalisations des Figures 2 et 3 sont semblables à la tige 15 de la réalisation des Figures 4a et 4b qui va être faite ci-après, sauf qu'elles ne présentent pas de tronçons 44 et 45, ces derniers étant remplacés par une extension du tronçon 41 ou 46.

[069] Dans ce mode de réalisation la partie centrale 42 comprend les tronçons 44, 45 et 46.

[070] Le tronçon 45 est un tronçon dit tronçon de rotation permettant une rotation de la bague 39, tandis que le tronçon 44 est un tronçon dit tronçon de passage et de blocage de la bague 39. Ce tronçon 44 autorise également le passage du ressort 32. Le tronçon 45 et le tronçon avant 47 ont dans ce mode de réalisation le même diamètre externe. [071 ] Dans cet exemple de réalisation, le tronçon 44 comporte une portion avant 44.1 (Figure 6a) de section carrée à coins arrondis. Cette portion avant 44.1 présente un diamètre D au niveau de ces coins et une largeur D1 entre ces coins. Le tronçon 44 présente une portion arrière 44.2 (figure 6b) avec deux méplats appartenant à deux faces parallèles 53 séparés l'un de l'autre par une distance D1 égale à celle des côtés D1 du carré de sa portion avant 44.1 . Ces deux méplats 53 sont raccordés entre eux par deux portions cylindriques 52 de diamètre D égal à celui sur lequel sont situés les coins arrondis de sa portion arrière 44.2. [072] Le diamètre D est égal, au jeu de montage près, à celui du diamètre interne de celui du ressort 32 et à celui du tronçon 46. Ainsi le ressort 32 se monte simplement par enfilage axial d'arrière en avant sur la tige 15 jusqu'à sa venue en butée contre la face arrière 36.3 de la butée 36, qui présente le plus grand diamètre externe de la tige 15. [073] L'ouverture centrale 49 de la bague 39 a une forme complémentaire à celle de la portion arrière 44.2 du tronçon 44. Cette ouverture 49 (Figure 5a) est donc délimitée par deux méplats parallèles séparés l'un de l'autre par une distance D'1 égale au jeu de montage près à la largeur D1 du carré de la portion avant 44.1 du tronçon 44. Ces deux méplats 53' sont raccordés entre eux par deux portions cylindriques 52' diamétralement opposées de diamètre D' égal au jeu de montage prés à celui D sur lequel sont situés les coins arrondis de la portion arrière 44.2 du tronçon 44.

[074] Il ressort de la description et des dessins que le tronçon 44 comporte deux premières faces parallèles 53 séparées l'une de l'autre par la distance D1 . Ces deux premières faces 53 s'étendent entre les deux tronçons cylindriques 41 et 45 de diamètre externe égal à cette distance D1 . Ces deux premières faces 53 s'étendent donc de manière continue axialement le long du tronçon 44 et constituent les deux méplats de la portion arrière 44.2 et deux des côtés de la portion avant 44.1 du tronçon 44.

[075] Ce tronçon 44 comporte également deux deuxièmes faces parallèles 54 séparées l'une de l'autre par la distance D1 . Ces deuxièmes faces 54 sont perpendiculaires aux premières faces 53 et constituent les deux autres côtés de la portion avant 44.1 du tronçon 44. Les deux faces 54 s'étendent vers l'arrière à partir du tronçon 45 de diamètre externe D1 inscrit dans le carré à coins arrondi de diamètre D.

[076] Les deuxièmes faces 54 s'étendent axialement chacune jusqu'à la face avant 57 d'un arrêt 59. Chaque arrêt 59, saillant radialement et formant un relief, est en forme de portion cylindrique de diamètre externe D égal, au jeu de tolérances près, à celui du tronçon 46 et à celui des portions cylindriques complémentaires de l'orifice du contact mobile 15. Les arrêts 59 constituent les portions cylindriques de la portion arrière 44.2 du tronçon 44. Ces arrêts 59 sont rigides et remplacent l'épaulement 33 de la Figure 1 . Ces deux arrêts 59, consistant en des portions cylindriques de diamètre externe D, sont diamétralement opposés.

[077] Le tronçon 46, appartenant aux moyens d'assemblage du type baïonnette, est configuré pour autoriser de l'arrière vers l'avant, un enfilage axial du contact mobile 21 , du ressort d'écrasement 32, et de la bague 39 sur ce tronçon 46.

[078] Dans une seconde étape, on utilise le tronçon cylindrique 45 pour effectuer une rotation de 90° de la bague 39 et ce à encontre de la force exercée par le ressort d'écrasement 32. Durant cette phase, on tourne l'ouverture 49 de la bague 39 et on amène les méplats de cette ouverture 49 en parallélisme avec les deuxièmes faces 54. Bien entendu, la longueur axiale du tronçon 45 est au moins égale à l'épaisseur de la bague 39 au niveau de son orifice 49. Cette longueur est de préférence supérieure à l'épaisseur de la bague 39. Le tronçon 45 est donc un tronçon de rotation pour la bague 39. Ce tronçon 45, appartenant aux moyens d'assemblage du type baïonnette, est donc configuré pour autoriser une rotation de la bague 39 sur ce tronçon prolongeant vers l'avant le tronçon 44.

[079] Dans une troisième étape, on relâche l'effort axial exercé auparavant sur la face arrière de la bague 39 à l'aide d'un outil presseur non visible, de sorte que la face arrière de la bague 39, sous la sollicitation du ressort 32, vient en butée axiale sur les deux faces 57 avant des deux arrêts 59 comme visible à la figure 4b. En même temps, les deux méplats 53' de l'ouverture 49 de la bague 39 coopèrent avec les deux deuxièmes faces 54 du tronçon 44 en sorte que la bague 39 est bloquée en rotation. On obtient ainsi un bon maintien en position de la bague 39 ainsi qu'un bon guidage de celle-ci. Les moyens d'assemblage du type baïonnette sont donc configurés, selon une caractéristique de l'invention, pour réaliser un blocage en rotation de la bague par rapport à la tige 15.

[080] Le tronçon 44 est un tronçon multifonctions, qui constitue donc pour la bague 39 un tronçon de passage, de bocage axial dans un sens et de blocage en rotation de cette bague 39 montée sur sa tige 15 par un montage du type baïonnette, des moyens d'assemblage du type baïonnette intervenant entre la bague 39 et la tige de commande 15 pour montage du contact mobile 21 sur sa tige 15.

[081 ] La partie centrale 42 de la tige 15 s'étend entre l'épaulement amovible 33 et la butée 36. Cette partie centrale 42 est formée par le tronçon 45 de rotation ayant sensiblement le même diamètre que le tronçon 41 et un tronçon 46 de diamètre sensiblement égal, au jeu de montage près, au diamètre de l'ouverture 21 .2 ménagée dans la plaque 21 .1 du contact mobile 21 , afin de permettre le guidage de la plaque en translation lorsque cette dernière coulisse le long du tronçon 46. Dans le cas des réalisations selon les Figures 2 et 3, il est possible de supprimer les tronçons 44 et 45 de la partie centrale.

[082] Dans les réalisations des Figures 2, 3 et 4, le tronçon 46 est délimité par la butée 36 cylindrique à son extrémité avant. La butée 36 est délimitée par une face arrière 36.3 et par une face avant 36.4. Plus précisément, le tronçon 46 se raccorde à la face arrière 36.3 de la butée 36. Cette butée 36 s'étend en saillie radiale par rapport à la partie centrale 42 de la tige 15 et constitue, par l'intermédiaire de sa face arrière 36.3 et de sa face avant 36.4, d'orientation transversale par rapport à l'axe central X-X de la tige, respectivement une butée avant pour le contact mobile 21 poussé par le ressort d'écrasement 32 contre la face arrière et une butée arrière pour le ressort de rappel 38.

[083] Ici, la butée 36 est en forme de collerette annulaire qui vient de matière avec la tige 15. Le diamètre externe de cette collerette est supérieur au diamètre du tronçon cylindrique 46 de montage de l'extrémité avant du ressort d'écrasement 32. Cette collerette est de préférence continue mais en variante elle pourrait être fractionnée en plus de deux parties séparées les unes des autres par des fentes radiales par rapport à l'axe X-X de la tige 15. On tire partie du fait que la tige 15 est en matière plastique pour réaliser toutes les formes de butée 36 voulues. En variante, la butée 36 est un élément rapporté par rapport à la tige 15 solidarisé à la tige 15.

[084] Cette butée 36 remplace la butée de la Figure 1 constituée d'éléments amovibles 36.1 , 36.2. Contrairement au phénomène observé lors de l'utilisation du démarreur de la Figure 1 , la butée 36 rigide va résister au choc de la plaque du contact mobile 21 contre la face arrière 36.3 de sorte qu'elle ne pourra pas glisser. En outre, du fait de sa rigidité liée à la présence des deux faces 36.3, 36.4 de la butée 36 qui offrent une grande surface ou portée de contact au contact mobile 21 et au ressort de rappel 38, la butée 36 aura moins tendance à casser. [085] Le ressort 32 sollicite en permanence le contact mobile 21 en direction de la face arrière de la butée 36. Cette position de contact sans jeu correspond à la position avancée de repos du contact mobile 21 , qui se déplace axialement sur sa tige 15 pour atteindre une position reculée active lorsque le contact mobile est en contact avec les têtes 23, 24 de la Figure 1 . [086] La face avant 36.4 de la butée 36 se raccorde à un tronçon 47 de forme cylindrique constituant la partie avant de la tige 15. Ce tronçon 47 est raccordé à l'extrémité avant 15.2 de la tige 15 qui présente ici une forme de chanfrein, plus précisément une forme tronconique. En variante l'extrémité avant 15.2a est de forme arrondie ou en forme d'ogive. Dans tous les cas elle facilite le montage du ressort 38, qui en variante à une forme tronconique.

[087] L'extrémité arrière du ressort de rappel 38 se monte, ici avec un léger jeu de montage, par enfilage sur ce tronçon 47, de l'avant vers l'arrière.

[088] Pour la réalisation selon les Figure 4, on appréciera que le tronçon 44 est obtenu aisément. Par exemple, ce tronçon 44 est obtenu par fraisage des faces 53, 54 à partir d'un tronçon cylindrique. En variante, l'ouverture 49 de la bague 39 et la portion avant complémentaire du tronçon 44 ont une autre forme par exemple une forme carrée ou rectangulaire. Les arrêts saillants 59 radialement ont en variante une forme complémentaire de celle de l'orifice 49, par exemple carrée ou rectangulaire.

[089] En variante un seul arrêt 59, un seul méplat et seulement deux faces 53 sont prévus. Dans ce mode de réalisation la ou les arrêts 59 sont d'un seul tenant avec la tige. Dans un autre mode de réalisation la ou les arrêts 59 sont rapportés à fixation sur la tige 15. Dans tous les cas, la ou les arrêts 59 sont rigides et solidaires de la tige 15.

[090] Bien entendu dans un autre mode de réalisation le montage du type baïonnette peut faire intervenir au moins deux ergots saillants radialement à l'intérieur de l'ouverture 49 de la bague 39. Ces ergots, par exemple en forme de pattes, sont engagés chacun dans une rainure complémentaire prévue dans le tronçon 46 prolongé axialement vers l'arrière en sorte que la présence des tronçons 44, 45 n'est pas obligatoire. Les ergots sont dans un mode de réalisation diamétralement opposés. Dans ce cas, chaque rainure présente un premier tronçon axial, et prolongé à son extrémité arrière par un tronçon circonférentiel de la même manière que l'ouverture d'une douille de lampe d'éclairage.

[091 ] Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisations décrits précédemment, et elle trouve aussi à s'appliquer pour différentes formes de contacteurs électromagnétiques de puissance.

[092] En particulier, l'invention s'applique à tous les types de contacteurs pour les moteurs électriques des démarreurs usuels de moteur à combustion interne. [093] Ainsi le contacteur peut être implanté au dessus du moteur électrique du démarreur comme dans le document FR A 2 795 884. En variante, le contacteur est déporté en étant par exemple implanté transversalement à l'arrière du moteur électrique du démarreur comme dans le document FR A 2 843 427. [094] Le ressort dents contre dents, appelé également ressort d'engagement, qui est comprimé en cas de non pénétration directe du pignon du lanceur dans la couronne de démarrage est implanté soit dans le contacteur comme à la Figure 1 , soit à l'extérieur du contacteur entre le lanceur et le levier d'actionnement comme à la Figure 1 du document EP B 0 960 276. A la lumière de ce document, on voit que le contacteur peut comporter une bobine de maintien et une bobine d'appel.

[095] En variante, le contacteur ne comporte qu'une bobine comme décrit dans le document FR A 2 795 884.

[096] En variante, un moteur électrique spécifique est prévu pour actionner le levier en sorte que le noyau mobile 3 est simplifié en étant dépourvu de moyens de liaison avec le levier.

[097] La présence du levier d'actionnement n'est pas obligatoire, le moteur électrique du démarreur dans un mode de réalisation tournant à vitesse lente par l'intermédiaire d'un enroulement en dérivation.

[098] Le lanceur est soit à roue libre soit à embrayage à disques multiples.

[099] Le démarreur est un démarreur à réducteur de vitesse ou sans réducteur de vitesses.

[0100] Le lanceur comporte un pignon qui engrène avec une couronne dentée de démarrage comme décrit dans le document FR A 2 795 884. [0101 ] En variante, une transmission à courroie et poulie ou à chaîne et roues dentées intervient entre le démarreur et le vilebrequin du moteur à combustion interne, la roue libre étant par exemple implantée dans la poulie ou la roue dentée associée au vilebrequin du moteur à combustion interne, qui peut être fixe ou appartenir à un véhicule automobile, tel qu'un véhicule de tourisme ou un bateau.

[0102] Le contacteur électromagnétique pour circuit de puissance selon l'invention peut appartenir à un coupleur de batteries par exemple de telle manière que deux batteries de 12V connectées auparavant en parallèle soit mises en série pour le démarrage et qu'une tension de 24V existe aux bornes du démarreur. [0103] Le contacteur selon l'invention peut appartenir à un relais de couplage de deux démarreurs agissant en parallèle.

[0104] La solution de l'invention permet d'augmenter la durée de vie du contacteur. Le contacteur selon l'invention est donc particulièrement bien adapté à un démarreur « stop and start » qui réalise l'arrêt du moteur thermique au feu rouge et son redémarrage pour réduire la consommation en carburant. Et dans tous les cas, la solution est moins bruyante que les démarreurs existants.

[0105] Il ressort de la description et des dessins que la butée 36 prend la forme d'une collerette annulaire qui est solidaire de la tige de commande et qui s'étend radialement par rapport à la tige de commande.

[0106] De préférence le diamètre externe de l'épaulement est configurée pour que cet épaulement puisse pénètre dans l'ouverture centrale du noyau fixe de la figure 1 pour que l'équipage mobile de l'invention se monte en lieu et place de celui de la figure 1 .

[0107] Le tronçon 46 est un tronçon de montage et de guidage du ressort 32 hélicoïdal de forme cylindrique.

[0108] Dans le mode de réalisation des figures 2 et 3 le contact mobile 21 est immobilisé en rotation, de manière connue, par coopération de formes avec des bords de la cavité du capot dans laquelle est monté le contact mobile. Cette cavité est délimitée à cet effet deux bords longitudinaux en vis- à-vis des bords longitudinaux du contact mobile.

[0109] Dans tous les cas l'équipage mobile selon l'invention peut se monter en lieu et place de celui de l'art antérieur.