AYANT UN MOTIF LOCALISE SANS REVETEMENT SITUE DANS UNE PORTION DE COUCHE D'UN REVETEMENT SUPPRIMABLE PAR LASER

L'invention est relative aux conditionnements d'un produit cosmétique comportant un corps creux de récipient ayant un motif localisé sans revêtement situé dans une couche de revêtement supprimable par laser, solidaire de la paroi périphérique du corps creux, ce motif localisé étant réalisé par une ablation localisée du revêtement dans toute son épaisseur.

L'invention a plus spécialement pour objet un procédé pour réaliser un tel motif sur un tel corps creux de récipient, un procédé pour réaliser un tel conditionnement pour produit cosmétique comportant un tel corps creux de récipient, une installation pour la mise en oeuvre d'un tel procédé, un tel corps creux de récipient comportant un tel motif localisé sans revêtement, un conditionnement pour produit cosmétique comportant un tel corps creux de récipient comportant un tel motif localisé sans revêtement, et, enfin, un produit cosmétique conditionné dans un tel conditionnement.

L'on sait que s'agissant d'un produit cosmétique, la présentation est à la fois décisive et spécifique. Par « présentation », il faut comprendre l'ensemble des caractéristiques techniques et visuelles - ainsi que leurs résultats et effets - du conditionnement du produit cosmétique qui assurent les fonctionnalités du conditionnement et sa perception explicite ou implicite, objective ou subjective par l'utilisateur individuel final, l'un et l'autre étant intimement liés. Dans le cas des produits cosmétiques, les exigences en la matière sont complexes et d'un haut niveau. En effet, il faut satisfaire un grand nombre d'exigences ou de contraintes fonctionnelles, techniques, visuelles, ornementales, marketing et commerciales, ou liées par exemple à la communication et à la sécurité et à l'information du consommateur. En outre, le conditionnement doit pouvoir être créatif et original, de sorte que le produit cosmétique puisse s'imposer dans un environnement concurrentiel. Enfin, il faut que l'industrialisation soit possible - autant que faire se peut mécanisable - et qu'elle soit efficace et efficiente. C'est pour toutes ces raisons que la présentation des produits cosmétiques, surtout pour les plus qualitatifs d'entre eux, est si décisive. Prises dans leur ensemble, les exigences et contraintes de présentation des produits cosmétiques en général ne sont pas comparables à celles de la plupart des autres produits (tels que les produits alimentaires ou les produits pharmaceutiques qui ont d'autres exigences et contraintes). S'agissant des produits cosmétiques eux-mêmes, les exigences et contraintes ne sont pas toutes identiques pour les différents types de conditionnement.

Ici, le conditionnement de produit cosmétique considéré est du type comprenant un corps creux de récipient, tel qu'un flacon ou un pot pour un usage individuel et multiple, ayant une paroi périphérique, tout spécialement en verre transparent ou translucide ou en tout cas en un matériau apte à la traversée d'un faisceau laser sans endommagement, notamment en verre transparent ou translucide approprié, et une couche de revêtement supprimable par laser, cette couche étant solidaire de la paroi périphérique et ayant deux portions conjuguées disposées d'un côté et de l'autre de l'enceinte le long d'un axe la traversant (par exemple au moins sensiblement diamétralement opposées), le corps creux ayant un motif localisé sans revêtement situé dans l'une des portions conjuguées, réalisé par ablation du revêtement dans toute son épaisseur.

Tel est le domaine de l'invention.

Les documents FR-A-2930121 et WO 2009/136127 décrivent une réalisation particulière d'un tel type de conditionnent, dans laquelle le flacon de parfum décoré comporte une paroi transparente ou translucide ayant sur sa face intérieure une couche d'un revêtement réfléchissant argenté la recouvrant entièrement. Puis, une partie de la couche du revêtement réfléchissant est retirée pour former des zones nues non revêtues à visées esthétiques, par ablation au laser depuis l'extérieur du flacon. L'enseignement de ces documents ne permet pas la réalisation d'aspects esthétiques de types variés et il suggère l'absence d'une enveloppe barrière à l'intérieur du flacon.

Avec un tel type de conditionnement, se pose le problème technique que le faisceau laser réalisant par ablation le motif localisé sans revêtement dans la première portion conjuguée impacte la seconde portion conjuguée qui se trouve le long de l'axe du faisceau laser, ce qui inévitablement détériore cette seconde portion conjuguée, dont l'intégrité physique est affectée. Ce problème technique est identifié par la suite comme le problème de la détérioration de la portion conjuguée de la portion d'un revêtement comportant un motif sans revêtement réalisé par ablation au laser.

Tel est le problème technique à la base de l'invention.

Les documents FR-A-2930121 et WO 2009/136127 ne posent pas ce problème technique et ne décrivent aucun moyen qui permettrait de résoudre un tel problème.

La réalisation d'un marquage laser fait partie des connaissances générales de l'homme du métier. Ainsi, le document FR-A-2665855 ou WO 92/03297 décrit, dans le cas d'un corps en verre transparent - tel qu'une bouteille - un marquage, qui n'est pas de surface mais sous-jacent, c'est-à-dire espacé de la face du corps, au moyen d'un laser qui endommage la matière constitutive du corps au point de focalisation du faisceau laser et créé ainsi à cet endroit une zone d'opacité. Dans ce cas, le corps ne comporte aucun revêtement où serait réalisé le marquage, bien au contraire, de sorte que le problème technique à la base de l'invention ne se pose pas.

Le document WO 01/5301 1 décrit pour sa part un procédé d'ablation localement d'un revêtement appliqué sur un substrat translucide ou transparent, tel qu'un pare-brise de véhicule, à l'aide d'un laser dont le faisceau traverse le substrat. Ici Dans ce cas, le corps ne comporte pas de portions conjuguées de revêtement, de sorte que le problème technique à la base de l'invention ne se pose pas non plus.

Enfin, les documents FR-A-2930193 et WO 2009/1361 18 décrivent un flacon de parfum décoré comportant une paroi transparente ou translucide ayant sur sa face intérieure et/ou sur sa face extérieure un revêtement total ou partiel. On marque ou on grave le revêtement sans le retirer, au moyen d'un laser dont le faisceau impacte le revêtement qui est ainsi marqué ou gravé mais non enlevé. Ici encore, le problème technique à la base de l'invention ne se pose pas, ces documents ne faisant d'ailleurs pas état de portions conjuguées de revêtement.

Les documents FR-A-2851940 et FR-A-2889485 décrivent un flacon de parfum décoré, comportant une paroi transparente ou translucide ayant sur sa face intérieure une couche de laque formant une décoration intérieure. Il est envisagé de réaliser une première couche ensuite détruite localement par ablation au laser, puis de réaliser une deuxième couche. Pas plus que précédemment, ces documents ne font pas état du problème technique à la base de l'invention ou ne décrivent un moyen qui résoudrait un tel problème.

Le document FR-A-2690862 décrit un procédé et une installation de gravure d'une inscription, au laser, sur la face intérieure de la paroi d'un réceptacle en une matière transparente. Pour ce faire, on dispose, en vue de le mettre en oeuvre, d'un laser dont le faisceau est apte à traverser la paroi du réceptacle. On applique à l'emplacement de la gravure souhaitée, sur la face intérieure de la paroi, une couche de matière opaque à la longueur d'onde du faisceau laser, au moyen d'un petit pinceau ou de façon analogue, de sorte à avoir un dépôt de cette matière opaque. Et on trace l'inscription en focalisant le faisceau laser sur la face intérieure de la paroi. Ce faisant, on provoque un éclatement de la matière de la paroi du réceptacle au point de focalisation, qui se traduit par un point plus ou moins opaque à cet endroit. Le réceptacle qui est visé par ce document est d'au autre domaine que celui de l'invention. En outre, le procédé et l'installation décrits dans ce document posent plusieurs problèmes. Ainsi, l'on ne peut se satisfaire d'une inscription par gravure par éclatement de la matière de la paroi du réceptacle et réalisation d'un point plus ou moins opaque. Une telle inscription fragilise la paroi du réceptacle, est peu esthétique, n'offre aucune variété d'aspect, est limitée en taille, peu précise et peu prévisible car l'éclatement de la matière de la paroi du réceptacle est aléatoire. La technique envisagée est d'application limitée à la seule face intérieure du récipient. Elle est complexe à mettre en œuvre, peu industrialisable, peu efficace et efficiente en ce qui concerne l'application sur la face intérieure de la paroi d'une couche de matière opaque à la longueur d'onde du faisceau laser. Cette couche faisant corps avec cette face de la paroi, elle subsiste une fois l'inscription gravée, ce qui a pour conséquence qu'il est sans doute impossible d'emplir le réceptacle avec le produit cosmétique car alors celui-ci viendrait au contact de cette matière, ce qui est de nature à altérer le produit cosmétique. Si ce document suggère de mettre en œuvre une couche de matière opaque au rayonnement laser à l'intérieur du réceptacle, la fonction visée par cette matière opaque est uniquement de permettre un échauffement localisé suffisant de la paroi du réceptacle pour assurer l'éclatement de la matière de la paroi du réceptacle, et l'application est limitée. Non seulement ce document vise un domaine différent de celui de l'invention, mais il ne pas état du problème technique à la base de l'invention, puisqu'il n'y a pas de revêtement et que le laser ne fonctionne pas par ablation.

Le document FR-A-2482495 enseigne de fabriquer un corps creux avec un ou plusieurs trous, consistant à introduire dans l'espace intérieur de la poudre, des particules ou des grains qui évitent que le faisceau énergétique qui impacte le corps creux pour réaliser le ou les trous n'attaque la surface de sortie. Le document EP-A-753373 a pour objet un matériau formant barrière au laser et la méthode de sa mise en œuvre, développant la même technique mais en mettant en œuvre du chlorure de sodium. Ces documents visent un domaine différent de celui de l'invention et ils décrivent une technique qui n'est pas adaptée à la réalisation d'un corps creux de récipient pour produit cosmétique ayant un motif localisé sans revêtement situé dans une couche d'un revêtement supprimable par laser, solidaire de la paroi périphérique du corps creux, ce motif localisé étant réalisé par une ablation localisée du revêtement dans toute son épaisseur.

Est donc posé le problème technique de la détérioration - ce qui signifie que l'intégrité physique est affectée - de la portion conjuguée de la portion d'un revêtement comportant un motif sans revêtement réalisé par ablation au laser du revêtement dans toute son épaisseur, dans le cas d'un corps creux de récipient pour un produit cosmétique, tel qu'un flacon ou un pot pour un usage individuel et multiple, ayant une paroi périphérique, tout spécialement en verre transparent ou translucide ou en tout cas en un matériau apte à la traversée d'un faisceau laser sans endommagement, notamment en verre transparent ou translucide approprié, et une couche de revêtement supprimable par laser, cette couche étant solidaire de la paroi périphérique et ayant deux portions conjuguées disposées d'un côté et de l'autre de l'enceinte le long d'un axe la traversant.

C'est ce problème technique auquel l'invention apporte une solution dans le domaine considéré. En outre, l'invention apporte une solution qui satisfait les exigences et contraintes en matière de présentation de produits cosmétiques.

À cet effet, selon un premier aspect, et partant du domaine technique de l'invention tel que généralement illustré par mes documents FR-A-2930121 et WO 2009/136127, l'invention a pour objet un procédé pour réaliser - par ablation au laser - un motif localisé sans revêtement situé dans une couche de revêtement supprimable par laser, solidaire de la paroi périphérique d'un corps creux de récipient délimitant une enceinte apte à recevoir un produit cosmétique et comportant une ouverture de passage, dans lequel :

^■ on dispose d'un corps creux dont la paroi périphérique est en un matériau apte à la traversée du faisceau laser sans endommagement et dont la couche de revêtement comporte une première portion située dans la zone du motif à réaliser et une seconde portion située de l'autre côté de l'enceinte le long d'un axe traversant l'enceinte, les deux portions étant ainsi conjuguées, correspondant respectivement à une première portion conjuguée de paroi et à une seconde portion conjuguée de paroi,

^■ on dispose d'un laser situé à l'extérieur du corps creux procurant un faisceau laser apte à impacter la première portion conjuguée de revêtement, alors que l'axe du faisceau laser rencontre la seconde portion conjuguée de revêtement,

^■ on met en oeuvre le laser de sorte que le faisceau laser impacte la première portion conjuguée de revêtement et supprime le revêtement dans toute son épaisseur selon la configuration souhaitée pour le motif à réaliser et, ainsi, on réalise un motif localisé sans revêtement dans la première portion conjuguée de revêtement,

Selon ce procédé ainsi défini:

^■ on dispose, en quantité, de morceaux d'un matériau barrière solide, aptes à passer à travers l'ouverture de passage et aptes à être rassemblés dans l'enceinte pour former une masse d'épaisseur comptée selon le long de l'axe du faisceau laser qui est appropriée pour que le faisceau laser ne la traverse pas,

^■ on choisit le corps creux de sorte que l'écartement entre les deux portions conjuguées de parois le long de l'axe qui les rencontre est suffisant pour permettre d'avoir entre elles et entre les portions conjuguées de revêtement une masse de matériau barrière ayant au moins l'épaisseur appropriée,

^■ puis, l'on place des morceaux du matériau barrière dans l'enceinte au moins dans l'axe du faisceau laser, entre les deux portions conjuguées de paroi et de revêtement, avec ladite épaisseur appropriée,

^■ puis, l'on met en œuvre le laser et, par ablation du revêtement de la couche de revêtement dans toute l'épaisseur de la couche de revêtement dans la première portion conjuguée de revêtement, l'on réalise le motif localisé sans revêtement,

^■ puis, l'on vide l'enceinte des morceaux du matériau formant barrière qui y ont été précédemment placés.

En partant de l'enseignement du document FR-A-2690862, l'invention pourrait être définie comme un procédé pour réaliser un motif localisé sur un corps creux de récipient pour un produit cosmétique, dans lequel :

^■ on dispose d'un corps creux dont la paroi périphérique délimite une enceinte apte à recevoir un produit cosmétique, comportant une ouverture de passage, une première portion de paroi périphérique ayant une seconde portion de paroi périphérique située de l'autre côté de l'enceinte le long d'un axe traversant l'enceinte, les deux portions de paroi périphérique étant ainsi conjuguées,

^■ on dispose d'un laser situé à l'extérieur du corps creux procurant un faisceau laser apte à impacter le corps creux au droit de la première portion conjuguée de paroi périphérique,

^■ on dispose d'un matériau barrière pour le faisceau laser,

^■ avec le laser, l'on réalise le motif localisé, tandis que le faisceau laser est arrêté par le matériau barrière placé dans le corps creux dans l'axe du faisceau laser.

Selon ce procédé, ainsi défini :

^■ on dispose d'un laser et d'un matériau de revêtement supprimable par laser propre à réaliser une couche de revêtement de telle sorte que le revêtement soit supprimé dans toute son épaisseur, dans la zone d'impact et l'axe du faisceau laser qui l'impacte, ^■ on revêt la paroi périphérique avec le revêtement supprimable de sorte à former une couche de revêtement supprimable solidaire de la paroi périphérique, la couche de revêtement supprimable comportant une première portion conjuguée de revêtement située dans la zone du motif à réaliser et une seconde portion conjuguée de revêtement,

^■ on sélectionne le matériau barrière sous forme de morceaux d'un matériau solide, aptes à passer à travers l'ouverture de passage et aptes à être rassemblés dans l'enceinte sur une épaisseur comptée selon l'axe du faisceau laser qui est appropriée pour que le faisceau laser ne la traverse pas,

^■ on choisit le corps creux de sorte que la paroi périphérique soit est en un matériau apte à la traversée du faisceau laser sans endommagement et que l'écartement entre les deux portions conjuguées le long de l'axe qui les rencontre est suffisant pour permettre d'obtenir l'épaisseur appropriée de matériau barrière,

^■ puis, l'on place des morceaux du matériau barrière dans l'enceinte au moins dans l'axe du faisceau laser, entre les deux portions conjuguées, avec ladite épaisseur appropriée,

^■ puis, l'on met ensuite en oeuvre le laser et, par ablation du revêtement de la couche de revêtement dans toute l'épaisseur de la couche de revêtement dans la première portion conjuguée de revêtement, l'on réalise le motif localisé sans revêtement,

^■ puis, l'on vide l'enceinte des morceaux du matériau formant barrière qui y ont été précédemment placés, de sorte à réaliser - par ablation au laser - un motif localisé sans revêtement situé dans une première portion conjuguée de revêtement.

Dans tous les cas, l'on réalise le motif localisé sans revêtement souhaité dans la première portion conjuguée de revêtement sans que l'intégrité physique de la seconde portion conjuguée de revêtement ou de la paroi périphérique en soit affectée.

Selon une réalisation, soit l'on réalise un motif localisé sans revêtement de sorte à ce qu'il soit délimité seulement à sa périphérie externe par rapport à la partie de la première portion conjuguée de revêtement qui lui est adjacentes, par une limite externe, soit l'on réalise un motif localisé sans revêtement de sorte qu'il soit de forme générale annulaire, et ainsi on réalise à l'intérieur un motif complémentaire avec revêtement supprimable, le motif localisé sans revêtement ayant une limite externe et une limite interne.

Selon une réalisation, l'on réalise un motif localisé sans revêtement qui, depuis l'extérieur du corps creux ou du conditionnement comprenant le corps creux et des moyens d'obturation et de distribution, est soit visible depuis l'extérieur soit non visible depuis l'extérieur car masqué à la vue et/ou l'on réalise un motif localisé sans revêtement qui est soit visuellement perceptible par suite d'un contraste visuel entre le motif localisé sans revêtement et la partie de la première portion conjuguée de revêtement qui lui est adjacente soit est non visuellement perceptible.

Selon une réalisation, l'on dispose d'un corps creux dont la face de la paroi périphérique revêtue de la première portion conjuguée de revêtement ou de la seconde portion conjuguée de revêtement est plane ou substantiellement plane ou incurvée ou tourmentée, et/ou est lisse ou comporte des reliefs.

Selon une réalisation, l'on dispose d'un corps creux dont l'une et/ou l'autre de la première portion conjuguée de revêtement et de la seconde portion conjuguée de revêtement est située soit du côté de la face de la paroi périphérique tournée vers l'extérieur du corps creux soit du côté de la face de la paroi périphérique tournée vers l'intérieur du corps creux. Selon une réalisation, l'on dispose d'un ∞rps creux dont l'une et l'autre de la première portion conjuguée de revêtement et de la seconde portion conjuguée de revêtement sont situées soit du côté d'une même face de la paroi périphérique tournée vers l'extérieur ou vers l'intérieur du corps creux soit des deux côtés des deux faces de la paroi périphérique tournées vers l'extérieur et vers l'intérieur.

Selon une réalisation, l'on dispose d'un corps creux dont la paroi périphérique est en verre, plus particulièrement transparent ou translucide, incolore ou coloré.

Selon une réalisation, l'on dispose de morceaux d'un matériau barrière en forme de billes ou de pseudo-billes.

Selon une réalisation, l'on dispose de morceaux d'un matériau barrière en acier, plus particulièrement en acier "I OOCi-6.

Selon une réalisation, l'on dispose de morceaux d'un matériau barrière ayant un diamètre de l'ordre de quelques millimètres, plus particulièrement de l'ordre de 2,5 millimètres.

Selon une réalisation, l'on emplit toute ou substantiellement toute l'enceinte du corps creux avec les morceaux du matériau barrière soit l'on emplit qu'une partie seulement de l'enceinte avec les morceaux du matériau formant barrière si un tel emplissage partiel permet de disposer la masse de matériau barrière entre les portions conjuguées de revêtement et/ou dans lequel l'on place les morceaux du matériau barrière dans l'enceinte du corps creux, au plus près de la première portion conjuguée de revêtement, soit contre la face de la paroi périphérique tournée vers l'intérieur lorsque la couche de revêtement couvre la face tournée vers l'extérieur de la paroi périphérique, soit contre la face tournée vers l'intérieur de la couche de revêtement lorsque la couche de revêtement couvre la face tournée vers l'intérieur de la paroi périphérique.

Selon une réalisation, après avoir placé dans l'enceinte du corps creux des morceaux du matériau barrière et alors que l'on soumet la première portion conjuguée de revêtement à l'impact du faisceau laser, l'on maintient ouverte l'ouverture de passage du corps creux et l'on évacue par celle-ci les gaz, les vapeurs et les fumées produits.

Selon une réalisation, l'on souffle un gaz vers l'ouverture de passage du corps creux ou l'on créé une dépression adaptée pour assister l'évacuation des gaz, vapeurs et fumées produits.

Selon une réalisation, après avoir vidé l'enceinte des morceaux du matériau barrière, l'on enlève les poussières qui s'y trouvent et l'on nettoie l'enceinte.

Selon une réalisation, l'on dispose dans l'enceinte une couche d'aspect ou une couche fonctionnelle vers la face tournée vers l'intérieur de la paroi périphérique ou un récipient tel qu'une poche souple apte à recevoir et à être emplie par le produit cosmétique, une fois le motif sans revêtement réalisé et avant de remplir le corps creux avec le produit cosmétique.

Selon une réalisation, après avoir, dans une première phase, réalisé un premier motif localisé sans revêtement sur la première portion conjuguée de revêtement, l'on réalise, dans une seconde phase analogue à la première phase, un second motif localisé sans revêtement sur la seconde portion conjuguée de revêtement, alors que la masse du matériau barrière est toujours dans l'enceinte entre les deux portions conjuguées de paroi et les deux portions conjuguées de revêtement,

Selon un deuxième aspect, l'invention a pour objet un procédé pour réaliser un corps creux de récipient pour un produit cosmétique, comportant un motif localisé sans revêtement situé dans une première portion conjuguée de revêtement d'une couche de revêtement supprimable par laser solidaire de la paroi périphérique du corps creux comportant également une seconde portion conjuguée de revêtement, dans lequel l'on dispose d'un tel corps creux de récipient vide et l'on met en œuvre le procédé décrit précédemment et, après que l'on a réalisé le motif localisé sans revêtement et que l'enceinte a été vidée des morceaux du matériau barrière, l'on obtient un corps creux de récipient pour produit cosmétique dont l'intégrité physique de la seconde portion conjuguée de revêtement n'est pas affectée par la réalisation du motif localisé sans revêtement dans la première portion conjuguée de revêtement.

Selon un troisième aspect, l'invention a pour objet un procédé pour réaliser un conditionnement comprenant un corps creux de récipient pour un produit cosmétique et des moyens d'obturation et de distribution aptes et destinés à coopérer avec l'ouverture de passage du corps creux, dans lequel l'on met en œuvre le procédé qui vient d'être décrit et, après que l'on a réalisé un corps creux de récipient dont l'intégrité physique de la seconde portion conjuguée de revêtement n'est pas affectée par la réalisation du motif localisé sans revêtement sans la première portion conjuguée de revêtement, l'on fait coopérer les moyens d'obturation et de distribution avec l'ouverture de passage, soit avant d'emplir soit après avoir empli l'enceinte rendue apte à contenir le produit cosmétique, avec ledit produit cosmétique, et l'on obtient un conditionnement pour produit cosmétique comprenant le corps creux de récipient et les moyens d'obturation et de distribution, le corps creux comportant un motif localisé sans revêtement situé dans une première portion conjuguée de revêtement, sans que l'intégrité physique de la seconde portion conjuguée de revêtement soit affectée par la réalisation du motif localisé sans revêtement dans la première portion conjuguée de revêtement.

Selon une réalisation lorsque l'on fait coopérer les moyens d'obturation et de distribution avec l'ouverture de passage, soit l'on ne masque pas le motif localisé sans revêtement préalablement constitué, de sorte que celui-ci est visible depuis l'extérieur du conditionnement soit l'on masque le motif localisé sans revêtement, de sorte que celui-ci n'est pas visible depuis l'extérieur du conditionnement.

Selon un quatrième aspect, l'invention a pour objet une installation pour la mise en œuvre du procédé décrit en premier aspect, qui comprend :

^■ des moyens pour supporter un corps creux,

^■ un laser disposé de sorte à être situé à l'extérieur du corps creux supporté par les moyens support et de sorte que le faisceau laser soit apte à impacter la première portion conjuguée de revêtement, alors que l'axe du faisceau laser rencontre la seconde portion conjuguée de revêtement et que le faisceau laser, lorsqu'il impacte la première portion conjuguée de revêtement, supprime localement le matériau de revêtement dans cette première portion conjuguée de revêtement dans toute son épaisseur selon la configuration souhaitée pour le motif localisé sans revêtement à réaliser,

^■ des moyens pour déplacer de façon relative les moyens pour supporter le corps creux et le faisceau laser, de sorte à soumettre la première portion conjuguée de revêtement à l'impact du faisceau laser selon le cheminement déterminé par la forme du motif localisé sans revêtement à réaliser, ^■ des moyens pour placer des morceaux du matériau barrière dans l'enceinte en passant par l'ouverture de passage et ce, au moins dans l'axe du faisceau laser et entre les deux portions conjuguées de paroi et de revêtement avec l'épaisseur appropriée,

^■ des moyens pour vider l'enceinte des morceaux du matériau formant barrière qui s'y trouvent.

Selon une réalisation, les moyens pour placer des morceaux du matériau barrière dans l'enceinte comprennent un dispositif de distribution de la quantité nécessaire des morceaux du matériau barrière pourvu d'un conduit de distribution agencé de sorte à pouvoir coopérer avec l'ouverture de passage, en particulier de sorte à pouvoir être amené, ou à être situé, à proximité de celle-ci ou à pénétrer dans l'enceinte et d'un organe de sectionnement les moyens pour supporter un corps creux étant agencés pour que le corps creux ait son ouverture de passage accessible et en position élevée,

Selon une réalisation, les moyens pour vider l'enceinte des morceaux du matériau formant barrière qui s'y trouvent comprennent un dispositif de retournement du corps creux agencé pour que le corps creux soit amené à avoir son ouverture de passage accessible et en position basse.

Selon une réalisation, l'installation comporte en outre des moyens pour souffler un gaz vers l'ouverture de passage du corps creux de sorte à assister l'évacuation de l'enceinte des gaz, vapeurs et fumées produits, rendus actifs au moins sensiblement en même temps que le laser.

Selon une réalisation, l'installation comporte en outre des moyens pour nettoyer l'enceinte, rendus actifs après mise en oeuvre des moyens pour vider l'enceinte des morceaux du matériau formant barrière qui s'y trouvent.

Selon un quatrième aspect, l'invention a pour objet un corps creux de récipient pour produit cosmétique, comprenant :

^■ une paroi périphérique apte à la traversée d'un faisceau laser sans endommagement délimitant une enceinte apte à recevoir un produit cosmétique et comportant une ouverture de passage,

^■ une couche de revêtement supprimable par laser, solidaire de la paroi périphérique, comportant une première portion et une seconde portion située de l'autre côté de l'enceinte le long d'un axe traversant l'enceinte, les deux portions étant ainsi conjuguées,

^■ un écartement entre les deux portions conjuguées de revêtement le long dudit axe qui les rencontre qui est suffisant pour permettre de placer et rassembler dans l'enceinte, entre les deux portions conjuguées, des morceaux d'un matériau barrière solide sur une épaisseur comptée selon le dit axe qui est appropriée pour que le faisceau laser d'ablation du revêtement ne la traverse pas,

^■ un motif localisé sans revêtement situé dans la première portion conjuguée de revêtement, réalisé par le procédé précédemment décrit,

^■ une seconde portion conjuguée de revêtement dont l'intégrité physique n'est pas affectée par la réalisation du motif localisé sans revêtement.

Selon une réalisation, un motif localisé sans revêtement est soit délimité seulement à sa périphérie externe par rapport à la partie de la première portion conjuguée de revêtement qui lui est adjacente par une limite externe soit de forme générale annulaire avec à l'intérieur un motif complémentaire avec revêtement supprimable, le motif localisé sans revêtement ayant une limite externe et une limite interne. Selon une réalisation, un motif localisé sans revêtement est soit visible depuis l'extérieur du corps creux ou du conditionnement comprenant le corps creux et des moyens d'obturation et de distribution, soit non visible depuis l'extérieur car masqué à la vue et/ou dans lequel un motif localisé sans revêtement est soit visuellement perceptible par suite d'un contraste visuel entre le motif localisé sans revêtement et la partie de la première portion conjuguée de revêtement qui lui est adjacente soit est non visuellement perceptible.

Selon une réalisation, la face de la paroi périphérique revêtue de la première portion conjuguée de revêtement ou de la seconde portion conjuguée de revêtement est plane ou incurvée ou tourmentée, et/ou est lisse ou comporte des reliefs.

Selon une réalisation, l'une et/ou l'autre de la première portion conjuguée de revêtement et de la seconde portion conjuguée de revêtement est située soit du côté de la face de la paroi périphérique tournée vers l'extérieur du corps creux soit du côté de la face de la paroi périphérique tournée vers l'intérieur du corps creux.

Selon une réalisation, l'une et l'autre de la première portion conjuguée de revêtement et de la seconde portion conjuguée de revêtement sont situées soit du côté d'une même face de la paroi périphérique tournée vers l'extérieur ou vers l'intérieur du corps creux soit des deux côtés des deux faces de la paroi périphérique tournées vers l'extérieur et vers l'intérieur.

Selon une réalisation, la paroi périphérique est en verre, plus particulièrement transparent ou translucide, incolore ou coloré.

Selon une réalisation, la couche de revêtement est soit continue soit discontinue et/ou la couche de revêtement revêt soit la totalité soit une partie seulement de la paroi périphérique, et/ou la couche de revêtement est limitée à la zone des parties conjuguées de revêtement soit s'étend nettement au-delà d'elles.

Selon une réalisation, le corps creux comporte en outre, situé dans l'enceinte, soit une couche d'aspect ou une couche fonctionnelle soit un récipient tel qu'une poche souple apte à recevoir et à être emplie par le produit cosmétique.

Selon une réalisation, le revêtement supprimable est une couche de, ou à base de, laque.

Selon une réalisation, alors que le corps creux comporte un motif localisé sans revêtement sur une première portion conjuguée de revêtement, la seconde portion conjuguée de revêtement soit est dépourvue de motif localisé sans revêtement soit comporte un motif localisé sans revêtement réalisé indépendamment.

Selon une réalisation, le revêtement supprimable est choisi pour être conducteur de l'électricité et/ou de la chaleur et le motif localisé sans revêtement forme et délimite un motif complémentaire avec revêtement supprimable, conducteur de l'électricité et/ou de la chaleur, séparé du reste de la première portion conjuguée de revêtement.

Selon un cinquième aspect, l'invention a pour objet un conditionnement comprenant un corps creux de récipient pour un produit cosmétique tel qu'il vient d'être décrit et des moyens d'obturation et de distribution coopérant avec l'ouverture de passage du corps creux, le corps creux comportant un motif localisé sans revêtement situé dans une première portion conjuguée de revêtement, sans que l'intégrité physique de la seconde portion conjuguée de revêtement soit affectée par la réalisation du motif localisé sans revêtement dans la première portion conjuguée de revêtement.

Selon une réalisation, le motif localisé sans revêtement est soit visible soit non visible depuis l'extérieur du conditionnement.

Selon un sixième et dernier aspect, l'invention a pour objet un produit cosmétique conditionné dans un conditionnement, comprenant une quantité de produit cosmétique emplissant l'enceinte du corps creux de récipient d'un conditionnement tel qu'il a été décrit.

On décrit maintenant plusieurs modes de réalisation possible de l'invention à l'aide des dessins, dans lesquels :

- la figure 1A est une vue extérieure, en élévation, écorchée, d'une première face d'un conditionnement comportant un corps creux, incluant dans sa partie latérale visible depuis l'extérieur, et dans une première portion conjuguée de paroi et une première portion conjuguée de revêtement d'une couche de revêtement d'un matériau supprimable par laser, solidaire de la face de la paroi périphérique du corps creux et la recouvrant totalement à l'intérieur, un motif localisé sans revêtement de forme annulaire - avec une limite externe et une limite interne -, représenté en blanc, laissant voir le produit cosmétique, visuellement perceptible par l'utilisateur par contraste avec la partie de la couche de revêtement supprimable qui lui est adjacente, représentée en gris foncé, comme un motif complémentaire avec revêtement supprimable,

- la figure 1 B est une vue analogue à celle de la figure 1A, non écorchée, d'une deuxième face du même conditionnement, conjuguée de la première face de la figure 1A, la seconde portion conjuguée de revêtement étant dépourvue de motif localisé sans revêtement,

- la figure 2 est une vue analogue à celles des figuresIA et 1 B, non écorchée, d'une troisième face du même conditionnement reliant la première face et la deuxième face de la paroi périphérique.

- les figures 3A et 3B sont deux vues extérieures, en élévation, analogues aux figures 1A et 1 B, non écorchées, respectivement d'une première face et d'une seconde face, toutes deux conjuguées, d'un même conditionnement, la première face incluant un premier motif localisé sans revêtement, la deuxième face incluant d'une part un deuxième motif localisé sans revêtement, le premier motif et le deuxième motif étant situées dans une même paire de portions conjuguées de revêtement, et, d'autre part, un troisième motif localisé sans revêtement annulaire, masqué par les moyens de bouchage, de type annulaire, formant un circuit résistant électriquement ou thermochrome, une couche d'aspect ou une couche fonctionnelle ou un récipient tel qu'une poche étant ici placé dans l'enceinte du corps creux et le premier motif et le deuxième motif laissant voir cette couche ou ce récipient,

- les figures 4A, 4B, 4C et 4D sont quatre vues schématiques du corps creux, en coupe par un plan axial, illustrant les étapes du procédé pour réaliser un motif localisé sans revêtement sur un corps creux,

- la figure 5 est une vue partielle agrandie de la figure 3C, illustrant la fonction barrière pour le faisceau laser des morceaux de matériau barrière emplissant l'enceinte du corps creux,

- la figure 6 est une vue analogue à la figure 1A, la couche de revêtement d'un matériau supprimable par laser, solidaire de la face de la paroi périphérique du corps creux la recouvrant partiellement et à l'extérieur.

Dans la réalisation particulière représentée sur les figures, un conditionnement 1 de produit cosmétique conforme à l'invention comporte, d'une part, un corps creux rigide de récipient 2 destiné à être empli d'un produit cosmétique P et, d'autre part, des moyens 3 d'obturation et de distribution du produit cosmétique P, associés au corps creux 2, c'est-à-dire formant avec lui un ensemble structurel. Dans une réalisation typique, le produit cosmétique P est une crème de soin fluide.

Le conditionnement 1 remplit les exigences et contraintes générales qu'impose un conditionnement de produit cosmétique P connues de l'homme du métier.

L'invention a pour objet tant le conditionnement 1 lorsqu'il se trouve à l'état vide, sans le produit cosmétique P, que le conditionnement 1 empli totalement ou partiellement du produit cosmétique P. Elle a également pour objet le corps creux 2. Elle a également pour objet le procédé pour réaliser, par ablation avec un laser 20, sur le corps creux 2, un motif localisé sans revêtement 1 1 , ainsi qu'un procédé pour réaliser un tel corps creux 2 à motif localisé sans revêtement 1 1 , ainsi qu'un procédé pour réaliser le conditionnement 1 et une installation pour la mise en oeuvre du procédé. Enfin, elle a pour objet le produit cosmétique P conditionné dans un tel conditionnement 1.

Le conditionnement 1 présente un axe général AA, principal ou de symétrie ou de pseudo-symétrie. En l'espèce, le conditionnement 1 est représenté avec l'axe AA vertical et les moyens 3 d'obturation et de distribution du produit cosmétique P disposés vers le haut. Mais, il va de soi que le conditionnement peut être renversé ou que l'axe AA peut prendre une autre position. La notion de « haut » (ou de « supérieur »), comme celle de « bas » (ou « d'inférieur») n'est donc que relative et en aucun cas limitative de l'invention.

Le corps creux 2, ouvert, inclut une paroi extérieure périphérique 4, rigide, ayant une face 6 tournée vers l'extérieur E et une face 7 tournée vers l'intérieur I. La face 6 tournée vers l'extérieur E forme la limite extérieure du corps creux 2.

Par « intérieur », l'on entend ce qui est situé dans le - ou tourné vers l'intérieur du - corps creux 2 et par « intérieur », l'on entend ce qui situé hors du - ou tourné vers l'opposé de intérieur du - corps creux 2.

Selon des réalisations, la surface de la face 6 et/ou de la face 7 est au moins pour partie substantiellement plane ou incurvée ou tourmentée, et/ou est lisse ou comporte des reliefs, l'invention pouvant s'appliquer dans tous les cas.

La paroi périphérique 4, plus particulièrement sa face 7 tournée vers l'intérieur I, délimite une enceinte intérieure ou cavité 8 qui est apte à recevoir et à être emplie du produit cosmétique P, pour le contenir et le protéger. Le produit cosmétique P étant fluide, tel que crémeux, il prend la forme de son contenant, qui peut être soit l'enceinte 8, limitée par sa face 7 ou par la face 13a tournée vers l'intérieur d'une couche de revêtement supprimable par laser 12 solidaire de la face 7 et sur laquelle l'on reviendra, comme il est illustré sur la figure 1 , soit une couche d'aspect ou une couche fonctionnelle ou un récipient tel qu'une poche souple 28 situé dans l'enceinte 8, comme il est illustré par la figure 3A.

Le conditionnement 1 de produit cosmétique est typiquement du type comprenant un corps creux de récipient 2, tel qu'un flacon ou un pot pour un usage individuel et multiple, L'on entend par là que, dans cette application, il est destiné à l'usage d'une personne physique pour ses besoins personnels et que la quantité de produit cosmétique P est suffisante pour que l'utilisateur puisse en faire un certain nombre d'utilisations. À cet effet, l'enceinte 8 a une plus grande dimension intérieure - par exemple comptée en direction axiale ou transversale diamétrale selon la forme du corps creux 2 - qui est comprise entre de l'ordre de 3 cm et 20 cm et un volume qui est compris entre de l'ordre de 7 ml et 250 ml. Un tel volume est adapté pour recevoir la quantité de produit cosmétique P appropriée à l'emploi.

La paroi périphérique 4 peut avoir toute épaisseur souhaitée, allant d'une faible épaisseur à une grande épaisseur, relativement aux dimensions du corps creux 2. Par faible épaisseur, l'on entend une épaisseur inférieure à de l'ordre du millimètre et par grande épaisseur, une épaisseur au moins égale à 5 mm, en particulier à 6 mm, et plus spécialement à 8 mm. L'épaisseur de la paroi périphérique 4 peut être plus ou moins constante ou, au contraire, être différente selon les portions de la paroi périphérique 4.

La paroi périphérique 4 comporte une partie 10a formant fond, notamment sur laquelle est destiné à reposer le corps creux 2 lorsqu'il n'est pas utilisé, une partie latérale 10b formant la principale face visible par l'utilisateur et une partie supérieure 10c. La paroi périphérique 4 ménage une ouverture de passage 9 vers la partie supérieure 10c, destinée, à l'origine, à emplir l'enceinte 8 du corps creux 2 avec la quantité appropriée de produit cosmétique P et, à l'usage, à extraire le produit cosmétique P de l'enceinte 8 de façon successive, à chaque fois que cela est souhaité par l'utilisateur.

La paroi périphérique 4, notamment sa partie latérale 10b, peut avoir toute forme géométrique variée souhaitée, régulière ou irrégulière, simple ou tourmentée : prismatique ou pseudo-prismatique, cylindrique de révolution ou non ou pseudo-cylindrique, pyramidale ou pseudo-pyramidale, tronconique ou pseudo-tronconique, ovoïde, bombé. Il peut s'agir également d'une forme anthropomorphique, zoomorphique, ou représentative d'un objet, d'un symbole..., ou encore d'une forme ornementale.

Les moyens 3 d'obturation et de distribution du produit cosmétique P sont prévus de sorte à coopérer avec l'ouverture de passage 9 et ils sont montés à cet effet sur la partie supérieure 10c dont l'ouverture de passage 9 est adjacente, et en particulier vers l'extérieur de la paroi périphérique 4.

Selon une réalisation, les moyens 3 d'obturation et de distribution forment un capot. Selon les cas, ce capot 3 est en une seule partie ou est en plusieurs parties constitutives. Par exemple, le capot 3 peut comprendre une base et un couvercle ou une partie fixe et une partie mobile. Des moyens 3 d'obturation et de distribution, tels qu'un capot, peuvent se présenter sous la forme d'une coque moulée en matière synthétique. Selon différentes réalisations possibles, le capot 3 est monté sur la partie 10c de façon rigide pour former un tout indissociable, de façon fixe ou amovible, avec immobilisation ou avec possibilité de déplacement. À cet effet, la paroi périphérique 4, notamment la partie 10c, et le capot 3 comportent des moyens complémentaires de montage appropriés, tels que moyens de blocage, moyens d'enfoncement à force, moyens d'encliquetage, moyens de vissage, moyens de coulissement ou de pivotement... De tels moyens ne sont pas représentés mais sont à la portée de l'homme du métier. Plus généralement, les moyens 3 d'obturation et de distribution sont choisis parmi les moyens de type bouchon, bouchon distributeur, valve, buse, spray, ou analogue.

La paroi périphérique 4, ou du moins la partie de la paroi périphérique 4 où doit être réalisé, respectivement où se trouve, le motif localisé sans revêtement 1 1 - ou la zone du motif localisé sans revêtement 1 1 - est en un matériau apte à la traversée d'un faisceau laser 16 d'un laser 20 sans endommagement, notamment en verre transparent ou translucide approprié, Par « verre », l'on entend du verre stricto sensu ou tout matériau qui présenterait des qualités analogues du point de vue mécanique et optique notamment, au regard des caractéristiques que doit présenter la paroi périphérique 4. Cette partie de la paroi périphérique 4 où doit être réalisé, respectivement où se trouve, le motif localisé sans revêtement 1 1 constitue par exemple au moins une partie substantielle de la paroi périphérique 4. Par « partie », l'on entend une partie unique ou non, continue ou non.

On définit, s'agissant de la paroi périphérique 4, une paire de portions conjuguées, comprenant une première portion conjuguée de paroi 4a et une seconde portion conjuguée de paroi 4b. Par « première portion conjuguée de paroi 4a », l'on entend une partie localisée de la paroi périphérique 4 au droit de laquelle se trouve le motif localisé sans revêtement 1 1 qui y est inclus, ou bien au droit de laquelle se trouve la zone dans laquelle se trouve le motif localisé sans revêtement 1 1. Par « seconde portion conjuguée de paroi 4b », l'on entend une partie localisée de la paroi périphérique 4 située de l'autre côté de l'enceinte 3 le long d'un axe BB traversant l'enceinte 3. C'est pour cela que les deux portions 4a et 4b sont qualifiées de conjuguées. Par « au droit de », l'on entend ce qui est situé le long de l'axe BB ou qui est rencontré par l'axe BB. Par « localisée », l'on entend ce qui est d'une étendue limitée (par une limite réelle ou virtuelle), définie par ce qui est au droit du motif localisé sans revêtement 1 1 , de sorte que le motif localisé y soit totalement inclus, ou bien est au droit de la zone élargie dans laquelle se trouve le motif localisé sans revêtement 1 1.

L'axe BB dont il est question est défini pour les besoins de l'exposé de l'invention. Pour un corps creux 2 donné, il peut y avoir un ou plusieurs axes BB. Un tel axe BB eut être diamétral ou au moins sensiblement diamétral au sens où il passe par la zone centrale du corps creux 2. Mais, l'axe BB peut être non diamétral et excentré, dès lors qu'il traverse l'enceinte 3 et donc la paroi périphérique 4 en deux endroits distincts qui, selon les réalisations sont éloignés l'un de l'autre ou au contraire relativement proches l'un de l'autre. L'axe BB peut avoir toute orientation par rapport à l'axe général AA. Toutefois, dans le cas typique, l'axe BB est plus ou moins transversal ou orthogonal par rapport à l'axe AA, les portions conjuguées de paroi 4a et 4b étant situées alors sur la partie latérale 10b de la paroi périphérique 4.

Les portions conjuguées de paroi 4a, 4b sont des parties localisées de paroi périphérique 4, la configuration et le positionnement de la seconde portion conjuguée de paroi 4b étant définis par rapport à la configuration et au positionnement de la première portion conjuguée de paroi 4a, compte tenu du positionnement de l'axe BB correspondant, tandis que la configuration et le positionnement de la première portion conjuguée de paroi 4a sont définis par rapport à la configuration du motif localisé sans revêtement 1 1 et à sa localisation sur la paroi périphérique 4, compte tenu du positionnement de l'axe BB.

Les portions conjuguées de paroi 4a, 4b peuvent être réelles lorsqu'elles sont matériellement individualisées dans la paroi périphérique 4, par exemple par leur matériau constitutif, leur aspect visuellement perceptible par l'utilisateur, ou encore par une délimitation périphérique. Mais, elles peuvent n'être que symboliques et virtuelles, dès lors qu'elles ne sont pas individualisées dans la paroi périphérique 4. Dans ce cas, la notion de portion conjuguée de paroi 4a, 4b est essentiellement utilisée pour l'exposé de l'invention. D'autre part, il n'est pas nécessaire de donner aux portions conjuguées de paroi 4a, 4b une limite précise, dès lors que la première portion conjuguée de paroi 4a est au droit du motif localisé sans revêtement 1 1 ou de la zone dans laquelle il se trouve et que la seconde portion conjuguée de paroi 4b est conjuguée de la première portion 4a, comme il a été exposé.

Les portions conjuguées de paroi 4a, 4b peuvent être d'étendue plus ou moins petite ou plus ou moins grande en fonction de l'étendue plus ou moins petite ou plus ou moins grande du motif localisé sans revêtement 1 1.

Les portions conjuguées de paroi 4a, 4b peuvent être continues ou discontinues, selon, notamment, que le motif localisé sans revêtement 1 1 est continu ou discontinu. Les portions conjuguées de paroi 4a, 4b peuvent avoir toute forme incluant des formes de types ponctuel, linéaire, ou surfacique, selon, notamment, la forme du motif localisé sans revêtement 1 1.

Deux portions conjuguées de paroi 4a, 4b peuvent présenter la même structure (matériau, épaisseur...) ou présenter des structures différentes.

Les portions conjuguées de paroi 4a, 4b peuvent se trouver dans toute zone de la paroi périphérique 4, apte à avoir de telles portions conjuguées. Dans une réalisation typique, mais néanmoins non limitative, les portions conjuguées de paroi 4a, 4b se trouvent dans la partie latérale 10b de la paroi périphérique 4, ce qui permet la réalisation d'un motif localisé sans revêtement 1 1 d'ordre décoratif ou informatif. Dans d'autres réalisations, la première portion conjuguée de paroi 4a se trouve dans la partie 10a formant fond, ce qui permet par exemple la réalisation d'un motif localisé sans revêtement 1 1 d'ordre utilitaire (code-barres ou code datamatrix), ou encore dans la partie supérieure 10c.

Par « une » ou « la » dans l'expression « paire de portions conjuguées de paroi », l'on entend une paire unique ou plusieurs paires.

Une partie donnée de la paroi périphérique 4 peut inclure une première portion conjuguée de paroi 4a pour une première paire de portions conjuguées de paroi 4a, 4b donnée et, en même temps, inclure une - ou plusieurs - autres premières portions conjuguées 4a pour une - ou plusieurs - autres paires de portions conjuguées de paroi 4a, 4b et/ou inclure une - ou plusieurs - secondes portions conjuguées d'une - ou de plusieurs - autres paires de portions conjuguées de paroi 4a, 4b.

Sur les figures, la paroi périphérique 4 est représentée avec une forme générale pseudo-parallélépipédique, d'axe AA. La partie 10a formant fond est disposée transversalement par rapport à l'axe AA. La partie latérale 10b est disposée latéralement autour de l'axe AA et comprend une première face 10ba, une deuxième face 10bb, une troisième face 10bc et une quatrième face 10bd. La partie supérieure 10c est disposée dans son ensemble transversalement par rapport à l'axe AA en regard de la partie 10a formant fond. La partie supérieure 10c peut ici comprendre un épaulement 10ca disposé transversalement et relié à la partie latérale 10b et un goulot médian 10cb, par exemple de forme générale cylindrique délimitant l'ouverture de passage 9. La première face 10ba et la deuxième face 10bb sont conjuguées. De même la troisième face 10bc et la quatrième face 10bd.

Sur les figures, la première face 10ba et la deuxième face 10bb sont sensiblement parallèles entre elles et elles sont en vis-à-vis, écartées et situées d'un côté et de l'autre de l'enceinte 8. Elles peuvent donc être qualifiées de conjuguées. De même, pour les deux faces 10bc et 10bd.

Cette forme générale particulière du corps creux 2 et de la paroi périphérique 4 n'est qu'exemplative et nullement limitative.

Le corps creux 2 comporte une couche d'un matériau de revêtement supprimable par laser 12, appelée également couche de revêtement supprimable par laser 12, solidaire de la paroi périphérique 4, à savoir soit de la face 6 tournée vers l'extérieur E soit de la face 7 tournée vers l'intérieur. La couche de revêtement supprimable par laser 12 est limitée par deux faces : une face 13a tournée vers l'intérieur et une face 13b tournée vers l'extérieur E. Par « couche », l'on entend une étendue plus ou moins uniforme dudit matériau solide supprimable par laser dont l'épaisseur, constante ou non, est faible et notamment est relativement faible par rapport à son étendue superficielle, quelle que soit la manière dont cette étendue superficielle est réalisée. Ladite étendue superficielle de la couche 12 peut être assez importante - notamment concerner toute la paroi périphérique 4, comme il est représenté sur les figures 1A, 1 B, 2, 3A et 3B -, ou être plus limitée - notamment concerner une portion seulement de la paroi périphérique 4, comme il est représenté sur la figure 6 -, ou même être très limitée - la couche 12 alors très localisée pouvant s'apparenter alors à une épaisseur plus ou moins ponctuelle de matériau supprimable par laser. Pour des corps creux 2 destiné à l'usage indiqué et dont l'enceinte 8 a une plus grande dimension intérieure comprise entre de l'ordre de 3 cm et 20 cm, la couche 12 peut avoir une épaisseur comprise entre de l'ordre de 20 microns et 100 microns.

Par « revêtement », l'on entend que ledit matériau constitutif dudit revêtement couvre la face 6 ou 7 de la paroi périphérique 4, que cette couverture de la face 6 ou 7 soit totale ou partielle, mais de sorte que ledit matériau constitutif du revêtement soit in fine solidaire de cette face 6 ou 7.

Par revêtement « supprimable par laser », l'on entend que par suite de la mise en œuvre d'un laser 20 adapté dont le faisceau laser 16 impacte la couche de revêtement 12 dans une zone d'impact 21 , ledit revêtement et son matériau constitutif sont supprimés dans le prolongement du faisceau laser 16 dans toute l'épaisseur du e la couche de revêtement 12, par suite de l'action du faisceau laser 16. On forme ainsi un trou 1 1 a, débouchant et vide, dans la mesure où le faisceau laser procède à une ablation totale localisée du matériau constitutif dudit revêtement. À la périphérie d'un tel trou 11 a, la couche de revêtement 12 est destinée à subsister, bien qu'elle soit désignée une couche d'un matériau de revêtement supprimable par laser 12 ou couche de revêtement supprimable par laser 12, la capacité d'ablation par laser n'étant pas mise en œuvre dans la partie de la couche de revêtement 12 qui est adjacente au trou 1 1 a et dans la partie de la couche de revêtement 12 où il n'y a pas un tel trou 1 1 a et un tel motif 1 1.

Cette technique d'ablation totale d'un matériau supprimable par laser dans toute l'épaisseur de la couche qu'il constitue, pour former un trou traversant, au moyen d'un laser, est connue en soi de l'homme du métier. Dans cette technique, ledit matériau en question est chauffé par l'énergie laser qui est absorbée et, par suite, est évaporé ou sublimé. C'est ainsi que l'on réalise l'ablation dit matériau et que l'on obtient un trou traversant. Dans cette technique, le contour du trou est net et correspond au contour de la section du faisceau laser dans la couche.

Par « une » ou « la » relativement au mot « couche », l'on entend une couche unique ou plusieurs couches superposées - telles que des sous-couches - ou non, adjacentes ou non, sur une même face 6, 7 ou non.

Lorsque la couche de revêtement supprimable par laser 12 couvre la paroi périphérique 4 sur sa face 6 tournée vers l'extérieur E, comme il est représenté par exemple sur la figure 6, sa face 13a tournée vers l'intérieur est solidaire de la face 6 de la paroi 4 tournée vers l'extérieur E et la face 7 de la paroi 4 tournée vers l'intérieur forme la limite de l'enceinte 8, à moins qu'il ne soit prévu une couche d'aspect ou une couche fonctionnelle ou un récipient tel qu'une poche souple 28.

Lorsque la couche de revêtement supprimable par laser 12 couvre la paroi périphérique 4 sur sa face 7 tournée vers l'intérieur, comme il est représenté par exemple sur les figures 1A, 1 B, 2, 3A et 3B, sa face 13b tournée vers l'extérieur E est solidaire de la face 7 de la paroi 4 et sa face 13a tournée vers l'intérieur forme la limite de l'enceinte 8, à moins qu'il ne soit prévu une couche d'aspect ou une couche fonctionnelle ou un récipient tel qu'une poche souple 28.

Selon les réalisations, la couche de revêtement supprimable par laser 12 est soit continue soit discontinue ; elle revêt soit la totalité soit une partie seulement de la paroi périphérique 4 ; elle est soit limitée à la zone des parties conjuguées de revêtement 14a, 14b soit s'étend nettement au-delà d'elles.

La couche de revêtement supprimable par laser 12, respectivement son matériau constitutif, peut être, typiquement, une couche de laque, ou à base de laque, comme il est décrit dans les documents FR-A-2851940 et FR-A-2889485, à la condition de pouvoir être totalement supprimée par un faisceau laser tel que 16 dans toute l'épaisseur de la couche qu'elle forme.

Le cas échéant, le revêtement supprimable par laser 12, respectivement son matériau constitutif, est conducteur de l'électricité et/ou de la chaleur.

On définit, s'agissant de la couche de revêtement supprimable par laser 12, une paire de portions conjuguées, comprenant une première portion conjuguée de revêtement 14a et une seconde portion conjuguée de revêtement 14b. Par « première portion conjuguée de revêtement 14a », l'on entend une partie localisée de la couche de revêtement 12 au droit de laquelle se trouve le motif localisé sans revêtement 1 1 qui y est inclus, ou bien au droit de laquelle se trouve la zone dans laquelle se trouve le motif localisé sans revêtement 1 1. Par « seconde portion conjuguée de revêtement 14b », l'on entend une partie localisée de la couche de revêtement 12 située de l'autre côté de l'enceinte 3 le long de l'axe BB traversant l'enceinte 3, dont il a été question précédemment. C'est pour cela que les deux portions 14a et 14b sont qualifiées de conjuguées, à l'instar des portions conjuguées de paroi 4a et 4b.

Par « au droit de », par « localisée » relativement aux portions de revêtement 14a, 14b, l'on entend ce qui a été indiqué pour les portions conjuguées de paroi 4a, 4b.

Les portions conjuguées de revêtement 14a, 14b sont des parties localisées de la couche de revêtement 12, la configuration et le positionnement de la seconde portion conjuguée de revêtement 14b étant définis par rapport à la configuration et au positionnement de la première portion conjuguée de revêtement 14a, compte tenu du positionnement de l'axe BB correspondant, tandis que la configuration et le positionnement de la première portion conjuguée de revêtement 14a sont définis par rapport à la configuration du motif localisé sans revêtement 1 1 et à sa localisation sur la paroi périphérique 4, compte tenu du positionnement de l'axe BB.

Les portions conjuguées de revêtement 14a, 14b peuvent être réelles lorsqu'elles sont matériellement individualisées dans la couche de revêtement 12, mais, elles peuvent n'être que symboliques et virtuelles, dès lors qu'elles ne sont pas individualisées dans la couche de revêtement 12. Dans ce cas, la notion de portion conjuguée de revêtement 14a, 14b est essentiellement utilisée pour l'exposé de l'invention. D'autre part, il n'est pas nécessaire de donner aux portions conjuguées de revêtement 14a, 14b une limite précise, dès lors que la première portion conjuguée de revêtement 14a est au droit du motif localisé sans revêtement 1 1 ou de la zone dans laquelle il se trouve et que la seconde portion conjuguée de revêtement 14b est conjuguée de la première portion 14a, comme il a été exposé. Les portions conjuguées de revêtement 14a, 14b peuvent être d'étendue plus ou moins petite ou plus ou moins grande en fonction de l'étendue plus ou moins petite ou plus ou moins grande du motif localisé sans revêtement 1 1.

Les portions conjuguées de revêtement 14a, 14b peuvent être continues ou discontinues, en fonction notamment du motif localisé sans revêtement 1 1.

Les portions conjuguées de revêtement 14a, 14b peuvent avoir toute forme simple ou complexe incluant des formes de types ponctuel, linéaire, ou surfacique, selon notamment la forme du motif localisé sans revêtement 1 1.

Deux portions conjuguées de revêtement 14a, 14b peuvent présenter la même structure (matériau, épaisseur...) ou présenter des structures différentes, dès lors qu'elles sont supprimables par laser.

Les portions conjuguées de revêtement 14a, 14b peuvent se trouver dans toute zone de la paroi périphérique 4, apte à avoir de telles portions conjuguées, comme il a été indiqué pour les portions conjuguées de paroi 4a, 4b.

Par « une » ou « la » relativement à l'expression « paire de portions conjuguées de revêtement », l'on entend une paire unique ou plusieurs paires.

Une portion donnée de la couche de revêtement 12 peut inclure une première portion conjuguée de revêtement 14a pour une première paire de portions conjuguées de revêtement 14a, 14b donnée et, en même temps, inclure une - ou plusieurs - autres premières portions conjuguées 14a pour une - ou plusieurs - autres paires de portions conjuguées de revêtement 14a, 14b et/ou inclure une - ou plusieurs - secondes portions conjuguées d'une - ou de plusieurs - autres paires de portions conjuguées de revêtement 14a, 14b.

Les portions conjuguées de revêtement 14a, 14b sont situées respectivement au droit des portions conjuguées de paroi 4a, 4b, respectives ou bien au droit des zones dans lesquelles se trouvent les portions conjuguées de paroi 4a, 4b, respectives.

Selon les réalisations, la face 6, 7 de la paroi périphérique 4 revêtue de la première portion conjuguée de revêtement 14a ou la face 6, 7 revêtue de la seconde portion conjuguée de revêtement 14b est plane ou incurvée ou tourmentée. Elle peut être lisse ou comporter des reliefs.

Selon les réalisations, la première portion conjuguée de revêtement 14a est située soit du côté de la face 6 de la paroi périphérique 4 tournée vers l'extérieur E comme il est représenté par exemple sur la figure 6, soit du côté de la face 7 tournée vers l'intérieur, comme il est représenté par exemple sur les figures 1A et 3A. De même, la seconde portion conjuguée de revêtement 14b est située soit du côté de la face 6 de la paroi périphérique 4 tournée vers l'extérieur E soit du côté de la face 7 tournée vers l'intérieur comme il est représenté par exemple sur les figures 1 B et 3B. Ainsi, selon les réalisations, les deux portions conjuguées de revêtement 14a, 14b sont situées soit du côté d'une même face 6 ou 7, comme il est représenté par exemple sur les figures 1 A, 1 B, 2, 3A et 3B, vers l'extérieur E ou vers l'intérieur soit des deux côtés des deux faces 6 et 7 tournées vers l'extérieur E et vers l'intérieur. Dans certaines réalisations, les portions conjuguées de revêtement 14a, 14b - ou l'une d'entre elles - sont situées, au moins pour partie ou totalement, dans une zone qui, pour l'utilisateur, est visible depuis l'extérieur E du conditionnement 1 et/ou du corps creux 2. Dans le cas illustré par la figure 1A, la première portion conjuguée de revêtement 14a est située sur la première face 10ba de la partie latérale 10b de la paroi périphérique 4, ce qui permet tout spécialement la réalisation d'un motif visuel localisé sans revêtement 1 1 , d'ordre décoratif, publicitaire ou informatif, ayant pour exigence d'être bien visible par l'utilisateur. Dans d'autres cas, la première portion conjuguée de revêtement 14a est située par exemple sur la partie 10a formant fond ou dans la partie supérieure 10c, ce qui permet tout spécialement la réalisation d'un motif visuel localisé sans revêtement 1 1 d'ordre utilitaire - tel qu'un code-barres ou un code datamatrix -, ayant pour exigence d'être visible par le fabricant ou le distributeur mais discret pour l'utilisateur.

Dans certaines autres réalisations, les portions conjuguées de revêtement 14a, 14b - ou l'une d'entre elles - sont situées, au moins pour partie ou totalement, dans une zone qui, en situation normale d'utilisation, est non visible par l'utilisateur depuis l'extérieur E du conditionnement 1 et/ou du corps creux 2. Ainsi, dans une réalisation illustrée par la figure 3B, une première portion conjuguée de revêtement 14a est située dans la partie supérieure 10c de la paroi périphérique 4, de sorte qu'elle est masquée par les moyens 3 d'obturation et de distribution, ici opaques, qui la couvrent. Cela permet tout spécialement la réalisation d'un motif localisé sans revêtement 1 1 , d'ordre fonctionnel ou utilitaire, tel qu'une référence ou un numéro d'ordre.

La couche de revêtement 12 fait corps avec la paroi périphérique 4, étant solidaire de sa face 6 (figure 6) ou 7 (figures 1A, 3A). Cette disposition est telle, cependant, que soumise à l'impact du faisceau laser 16 dans la zone d'impact 21 , le matériau supprimable de la couche de revêtement 12 soit totalement supprimé au droit du faisceau laser 16 dans toute l'épaisseur de la couche, pour laisser place à un trou 1 1 a, vide, qui constitue le motif localisé sans revêtement 1 1 ou du moins participe à sa constitution. En effet, un motif localisé sans revêtement 1 1 est constitué d'un seul trou 1 1 a ou, le plus souvent, d'une combinaison de trous 1 1 a pour en former un trou plus grand par déplacement de la zone d'impact 21 du faisceau laser 16, mais aussi d'une combinaison de trous séparés les uns des autres tels qu'un semis, ou encore les deux. Ce trou 1 1 a est vide et traversant, en ce qui concerne la couche de revêtement 12, de sorte que, abstraction étant faite de toute autre chose que la couche de revêtement 12, l'on peut voir d'un côté à l'autre du trou, à travers lui.

Selon les réalisations, pour la mise en oeuvre du procédé pour réaliser le motif localisé sans revêtement 1 1 , l'on a à disposition un corps creux 2 ayant déjà une paire de portions conjuguées de revêtement 14a et 14b préalablement réalisées, ou l'on a à disposition un corps creux 2 dépourvu de portions conjuguées de revêtement 14a, 14b et, dans ce cas, dans une étape préliminaire du procédé, l'on procède au revêtement de la paroi périphérique 4 de sorte qu'elle comporte la paire de portions conjuguées de revêtement 14a et 14b. A cet effet, on peut mettre en œuvre les procédés décrits dans les documents FR-A-2851940 et FR-A-2889485, ces réalisations n'étant qu'exemplatives.

Comme illustré par les figures 1A et 1 B, 3A et 3B, la première portion conjuguée de revêtement 14a comporte le motif localisé sans revêtement 1 1 , tandis que la seconde portion conjuguée de revêtement 14b a gardé son intégrité physique, notamment n'a pas été affectée par le faisceau laser 16 ayant réalisé le motif localisé sans revêtement 1 1 de la première portion conjuguée de revêtement 14a. Ainsi, la seconde portion conjuguée de revêtement 14b soit ne comporte pas de trou ou de motif localisé sans revêtement (figure 1 B) soit comporte un autre trou ou motif localisé sans revêtement mais celui-ci n'est pas la conséquence de la réalisation du premier motif 11 de la première portion conjuguée de revêtement 14a mais a été réalisé indépendamment, la seconde portion conjuguée de revêtement 14b ayant, pour ce faire, joué le rôle de première portion conjuguée de revêtement pour la réalisation de cet autre motif dans une autre étape de procédé (figure 3B). Dans tous les cas, la seconde portion conjuguée 4b de la paroi périphérique a, elle-aussi, gardé son intégrité physique, notamment n'a pas été affectée par le faisceau laser 16 ayant réalisé le motif localisé sans revêtement 1 1 de la première portion conjuguée de revêtement 14a.

Par « motif » dans l'expression « motif localisé sans revêtement 1 1 », l'on entend un ou plusieurs points, segments, lignes droites ou courbes, surfaces, ou des combinaisons de ceux-ci. Un tel motif forme une ou plusieurs lettres, chiffres, signes, sigles, marques, codes, dessins, décor... Cela vaut également pour le trou 1 1 a, un motif localisé sans revêtement 1 1 comprenant un ou plusieurs trous 1 1 a.

Par « localisé » dans l'expression « motif localisé sans revêtement 1 1 », l'on entend ce qui est d'une étendue limitée incluse, au moins pour partie, dans la première portion de revêtement dans laquelle se trouve le motif localisé sans revêtement 1 1. Cela vaut également pour le trou 11 a.

Par « sans revêtement » dans l'expression « motif localisé sans revêtement 1 1 », l'on entend un trou vide 1 1 a traversant ménagé dans la couche de revêtement 12, le matériau supprimable de la couche de revêtement 12 ayant été totalement supprimé dans toute l'épaisseur de la couche, de sorte que, abstraction étant faite de toute autre chose que la couche de revêtement 12, l'on peut voir d'un côté à l'autre du trou 1 1 a, à travers lui.

Par « un » ou « le » en rapport avec l'expression « motif localisé sans revêtement 1 1 », l'on entend un motif unique ou plusieurs motifs. Cela vaut également pour le trou 1 1 a.

Les expressions « trou » et « motif localisé sans revêtement » ici employées se rapportent au même moyen. L'expression « trou » vise ledit moyen en question dans sa structure même. L'expression « motif localisé sans revêtement » vise plutôt la forme ou l'apparence extérieure résultant de l'existence du trou. En outre, l'expression « motif localisé sans revêtement » vise soit seul trou 11 a unique soit plusieurs trous 1 1 a combinés pour en former un plus grand ou pour former un semis ou les deux.

Un motif sans revêtement 1 1 peut avoir un but décoratif ou artistique. Il peut aussi avoir un but utilitaire, par exemple la marque, l'origine ou la composition du produit cosmétique P, un code, un numéro d'ordre. Il peut aussi avoir un but technique et fonctionnel, par exemple constituer une séparation physique formant cloisonnement entre des zones adjacentes, mais distinctes et séparées, de la couche de revêtement 12. Une telle séparation physique peut constituer une solution de continuité (interruption) d'ordre électrique ou thermique, lorsque l'on cherche à réaliser un circuit électrique et/ou thermique, le matériau constitutif de la couche de revêtement 12 étant conducteur de l'électricité et/ou de la chaleur. Le motif 1 1 peut aussi combiner plusieurs de ces buts.

Comme il a été exposé pour la première portion conjuguée de revêtement, selon les réalisations, un motif localisé sans revêtement 1 1 est visible depuis l'extérieur E ou non visible depuis l'extérieur E s'il est masqué à la vue par quelque chose d'opaque ou substantiellement opaque.

Selon les réalisations, un motif localisé sans revêtement 1 1 est visuellement perceptible ou non.

Un motif localisé sans revêtement 1 1 est visuellement perceptible s'il existe un contraste visuel entre lui et la partie de la première portion conjuguée de revêtement 14a qui lui est adjacente. Plus ce contraste visuel est important, plus le motif localisé sans revêtement 1 1 est visuellement perceptible. Un tel contraste visuel résulte de ce que la partie de la première portion conjuguée de revêtement 14a qui est adjacente au motif localisé sans revêtement 1 1 présente un certain aspect visuel - tel qu'une couleur - différent de l'aspect visuel apparaissant dans le trou 1 1a traversant constituant le motif localisé sans revêtement 1 1 , du fait soit de l'aspect visuel du produit cosmétique P visuellement perceptible à travers ce trou 1 1a et au droit de lui, comme il est illustré par exemple par les figures 1 A et 6, soit de la présence au droit de ce trou 1 1a d'un moyen visuellement perceptible à travers ce trou 1 1 a et au droit de lui - tel qu'une couche d'aspect ou une couche fonctionnelle ou un récipient tel qu'une poche souple 28 -, comme il est illustré par exemple par les figures 3A et 3B. Cette couche ou ce récipient est lui-même transparent ou de couleur. Il laisse apercevoir ou non le produit cosmétique P. Par exemple, la couche de revêtement 12 visible depuis l'extérieur E est d'aspect coloré de couleur noire, foncée, ou du moins marquée, alors que le motif localisé sans revêtement 1 1 est d'aspect transparent ou de couleur claire, le produit cosmétique P visible à travers le trou 1 1 a motif localisé sans revêtement 1 1 étant lui-même transparent ou de couleur claire. Quant à la couche d'aspect, à la couche fonctionnelle, ou au récipient tel qu'une poche souple 28, il peut avoir une couleur qui tranche avec celle de la couche de revêtement 12.

Selon certaines réalisations, le contraste visuel est binaire, opposant l'aspect visuel unique de la partie de la première portion conjuguée de revêtement 14a qui est adjacente au motif localisé sans revêtement 1 1 et l'aspect visuel unique apparaissant dans le trou 1 1a traversant constituant le motif localisé sans revêtement 1 1. Dans d'autres réalisations, le contraste visuel est multiple parce que l'aspect visuel de la partie de la première portion conjuguée de revêtement 14a adjacente au motif localisé sans revêtement 1 1 et/ou l'aspect visuel apparaissant dans le trou 1 1a traversant constituant le motif localisé sans revêtement 1 1 est/sont multiple.

Si, au contraire, le contraste visuel entre le motif localisé sans revêtement 1 1 et la partie de la première portion conjuguée de revêtement 14a qui lui est adjacente est inexistante ou très faible, le motif localisé sans revêtement 1 1 n'est pas ou n'est que très faiblement visuellement perceptible.

Un motif localisé sans revêtement 1 1 peut être d'étendu plus ou moins petite ou plus ou moins grande. Il peut être continu ou discontinu. Il peut avoir toute forme souhaitée, simple ou complexe.

Dans un premier type de réalisation, illustrée par la figure 1 A, le motif localisé sans revêtement 1 1 b est continu et de forme générale annulaire, ce qui permet de réaliser à l'intérieur un motif complémentaire avec revêtement supprimable 18, 18a. Ainsi, le motif localisé sans revêtement 1 1 b est séparé de la partie de la première portion conjuguée de revêtement 14a qui lui est adjacente à sa périphérie externe par une limite externe 17. Il est séparé du motif complémentaire 18, 18a par une limite interne 19. Dans un tel cas, le motif global recherché est soit le motif 11 b, soit le motif 18, 18a, soit la combinaison des deux motifs 1 1 b et 18, 18a. Une telle réalisation dans laquelle la partie de la première portion conjuguée de revêtement 14a adjacente au motif localisé sans revêtement 1 1 b et le motif complémentaire 18, 18a sont d'aspect coloré de couleur noire, foncée, ou du moins marquée, alors que le motif localisé sans revêtement 1 1 b est d'aspect transparent ou de couleur claire, permet d'avoir un effet de noir au blanc.

Dans une variante du premier type de réalisation, illustrée par la figure 3B, dans laquelle le matériau constitutif de la couche de revêtement 12 est conducteur de l'électricité et/ou de la chaleur, le motif localisé sans revêtement 1 1 c permet de former, délimiter et constituer un motif complémentaire avec revêtement supprimable 18, 18b, conducteur de l'électricité et/ou de la chaleur, séparé de la partie de la première portion conjuguée de revêtement 14a adjacente au motif localisé sans revêtement 1 1 c, ayant ses limites 17 et 19, apte à la réalisation d'un - ou d'une partie de - circuit électrique et/ou thermique.

Dans un second type de réalisation, illustrée par les figures 3A et 3B respectivement, les motifs localisés sans revêtement 1 d et 1 1 e sont continus et seulement délimités à leurs périphéries externes par rapport aux premières portions conjuguées de revêtement 14a qui leur sont adjacentes à leurs périphéries externes par des limites externes 17.

Etant donné qu'une portion donnée de la couche de revêtement 12 peut inclure une première portion conjuguée de revêtement 14a pour une première paire de portions conjuguées de revêtement 14a, 14b donnée et, en même temps, inclure une ou plusieurs autres premières portions conjuguées 14a pour une ou plusieurs autres paires de portions conjuguées de revêtement 14a, 14b et/ou qu'une portion donnée de la couche de revêtement 12 peut inclure une ou plusieurs secondes portions conjuguées d'une ou de plusieurs autres paires de portions conjuguées de revêtement 14a, 14b, il est possible de réaliser différentes configurations en ce qui concerne le motif localisé sans revêtement 1 1.

Par exemple, comme illustré par les figures 1A et 1 B, une première portion conjuguée de revêtement 14a comporte un motif localisé sans revêtement 1 1 et la seconde portion conjuguée de revêtement 14b ne comporte aucun motif localisé sans revêtement 1 1. Ou comme illustré par les figures 3A et 3B, une première portion conjuguée de revêtement 14a comporte un premier motif localisé sans revêtement 1 d et la seconde portion conjuguée de revêtement 14b comporte un second motif localisé sans revêtement 1 1 e, mais ce second motif 1 1 e n'est pas la conséquence de la réalisation du premier motif 1 1 d, mais a été réalisé indépendamment, dans une autre étape de procédé, comme il a été exposé précédemment. Ces réalisations ne sont qu'exemplatives et nullement limitatives. Par exemple, la couche de revêtement 12, respectivement les portions conjuguées de revêtement 14a et 14b sont situées aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur E du corps creux 2.

Dans le procédé selon l'invention, l'on dispose d'un corps creux 2 ayant la couche de revêtement supprimable par laser 12, comme il a été exposé et l'on dispose d'un laser 20 situé à l'extérieur E du corps creux 2 qui procure un faisceau laser 16 apte à impacter la première portion conjuguée de revêtement 14a, dans la zone d'impact 21 , alors que l'axe BB du faisceau laser 16 rencontre la seconde portion conjuguée de revêtement 14b. On met en oeuvre le laser 20 de sorte que le faisceau laser 16 impacte la première portion conjuguée de revêtement 14a dans la zone d'impact 21 et supprime totalement le matériau supprimable par laser et le revêtement qu'il constitue dans toute l'épaisseur de la couche 12 selon la configuration souhaitée pour le motif localisé sans revêtement 1 1 à réaliser et, ainsi, l'on réalise un motif localisé sans revêtement 11 dans la première portion conjuguée de revêtement.

Le laser 20 est choisi quant à ses caractéristiques et quant à ses modalités de mise en œuvre de sorte que le faisceau laser produit, traverse sans détérioration la paroi périphérique 4 du corps creux 2 et, d'autre part, supprime totalement le matériau constitutif de la couche de revêtement supprimable 12 dans toute l'épaisseur au droit de sa zone d'impact 21 dans la première portion conjuguée de revêtement 14a et constituer ainsi le trou 1 1 a et le motif sans revêtement 1 1. Les caractéristiques du laser 20 et du faisceau laser 16 à prendre en compte sont notamment son type, sa puissance, sa longueur d'onde, sa grosseur... Les caractéristiques des modalités de mise en œuvre du laser 20 et du faisceau laser 16 à prendre en compte sont notamment la durée de l'impact, la vitesse de déplacement de l'impact... Connaissant les caractéristiques du corps creux 2, de sa paroi périphérique 4, du matériau supprimable par laser et de la couche de revêtement supprimable par laser 12, enfin, du motif sans revêtement 1 1 à réaliser, il est à la portée de l'homme du métier ou des firmes proposant des lasers de définir les caractéristiques du laser 20 et du faisceau laser 16 adaptées aux exigences qui viennent d'être mentionnées.

Pour réaliser, par ablation avec un tel laser 20, un motif localisé sans revêtement 1 1 dans la première portion conjuguée de revêtement 14a sans que l'intégrité physique de la seconde portion conjuguée de revêtement 14b ou de la seconde portion conjuguée de paroi 4b en soit affectée, l'on procède comme il est maintenant exposé.

On dispose, en quantité, de morceaux 22 d'un matériau barrière solide et divisé, de taille suffisamment petite de sorte qu'ils peuvent passer à travers l'ouverture de passage 9 et être rassemblés côte à côte dans l'enceinte 8 pour former une masse 22a ayant une épaisseur (ou profondeur) P comptée selon le long de l'axe BB du faisceau laser 16 qui est appropriée pour que ce faisceau laser 16 ne traverse pas cette masse 22a de matériau barrière. La nature du matériau barrière et la forme et les dimensions desdits morceaux 22 du matériau barrière sont choisis en relation avec le laser 20 et le faisceau laser 16. Par exemple, selon une réalisation qui a donné de bons résultats, les morceaux 22 du matériau barrière sont en forme de billes ou de pseudo-billes, en acier, plus particulièrement en acier 100Cr6, avec un diamètre de l'ordre de quelques millimètres, plus particulièrement de l'ordre de 2,5 millimètres. Par exemple, selon une réalisation qui a donné de bons résultats, ladite épaisseur ou profondeur P est de l'ordre du centimètre. Les réalisations décrites ne sont exemplatives.

On choisit le corps creux 2 de sorte que l'écartement E entre les deux portions conjuguées de parois 14a, 14b - plus exactement entre les faces tournées vers l'intérieur 7 et/ou 13a, respectivement de la paroi périphérique 4 et de la couche de revêtement 12 lorsqu'elle est placée dans l'enceinte 8 - comptée le long de l'axe BB qui rencontre les deux portions conjuguées de parois 14a, 14b soit suffisant pour permettre d'avoir entre elles, et entre les portions conjuguées de revêtement 14a, 14b, une masse 22a de matériau barrière, contenue par les faces tournées vers l'intérieur 7 et/ou 13a, ayant au moins l'épaisseur (ou profondeur) P appropriée. Par suite, cette masse 22a de matériau barrière constitue une barrière effective pour le faisceau laser 16 qui ne peut la traverser et de fait ne la traverse pas. La valeur de l'épaisseur (ou profondeur) P est déterminée par les caractéristiques du faisceau laser 16 et du matériau formant barrière. La condition E > P est remplie avec un corps creux 2 dont l'enceinte 8 a une plus grande dimension comprise entre de l'ordre de 3 cm et 20 cm et une épaisseur ou profondeur P de l'ordre du centimètre.

Puis, comme il est illustré par les figures 4A et 4B, l'on place des morceaux 22 du matériau barrière dans l'enceinte 8, au moins dans l'axe BB du faisceau laser 16, entre les deux portions conjuguées de paroi 4a, 4b et les deux portions conjuguées de revêtement 14a, 14b, avec au moins ladite épaisseur (ou profondeur) appropriée P. Il n'est pas gênant de placer des morceaux 22 du matériau barrière dans l'enceinte 8, hors de l'axe BB du faisceau laser 16. Bien que cela ne soit pas une condition impérative, l'on place préférentiellement les morceaux 22 du matériau barrière dans l'enceinte 8, au plus près de la première portion conjuguée de revêtement 14a. Lorsque la couche de revêtement 12 couvre la face 6 tournée vers l'extérieur E de la paroi 4, les morceaux 22 du matériau barrière peuvent venir contre la face 7 de la paroi 4 tournée vers l'intérieur. Lorsque la couche de revêtement 12 couvre la face 7 tournée vers l'intérieur de la paroi 4, les morceaux 22 du matériau barrière peuvent venir contre la face 13a tournée vers l'intérieur de la couche 12. Dans la réalisation illustrée par la figure 4B, l'on emplit toute, ou substantiellement toute, l'enceinte 8 avec les morceaux 22 du matériau formant barrière. Dans une autre réalisation, l'on emplit qu'une partie seulement de l'enceinte 8 avec les morceaux 22 du matériau formant barrière, si, selon la disposition et la configuration du motif sans revêtement 1 1 , un tel emplissage partiel permet de disposer la masse 22a de matériau barrière entre les portions conjuguées de revêtement 14a, 14b. Un tel emplissage peut être réalisé de toute manière appropriée, manuellement ou au moyen d'une installation adaptée. Lors de cet emplissage, le corps creux 2 est préférentiellement disposé avec son ouverture de passage 9 en position élevée.

Selon une réalisation, l'emplissage de l'enceinte 8 avec les morceaux 22 du matériau formant barrière est combiné un tassement desdits morceaux 22 du matériau formant barrière. Un tel tassement peut être réalisé de toute manière appropriée, par exemple manuellement en secouant le corps creux 2 lors de son emplissage ou après qu'il a été réalisé ou au moyen d'une installation adaptée.

Puis, comme il est illustré par la figure 4C, l'on met ensuite en oeuvre le laser 20 et, par ablation du matériau de revêtement et de la couche de revêtement 12 dans toute son épaisseur dans la première portion conjuguée de revêtement 14a, l'on réalise le motif localisé sans revêtement 1 1. Cette opération est rendue possible parce que la paroi périphérique 4 est en un matériau apte à la traversée du faisceau laser 16 sans endommagement. Le faisceau laser 16 n'est pas arrêté par la couche de revêtement 12 qu'il traverse de part en part, de la face 13b à la face 13a. Compte tenu de la présence de la masse 22a de matériau barrière d'épaisseur (ou profondeur) au moins égale à P, le faisceau laser 16 est arrêté par cette masse 22a, vers la profondeur P. Ainsi, en tout état de cause, le faisceau laser 16 n'atteint pas la seconde portion conjuguée de revêtement 14b et ne risque pas d'en affecter l'intégrité physique, par exemple en supprimant tout ou partie du matériau supprimable par laser se trouvant dans cette seconde portion conjuguée 14b.

En fonction de la configuration et de la disposition du motif localisé sans revêtement 1 1 , l'on assure un déplacement relatif selon un cheminement approprié de la zone d'impact 21 du faisceau laser 16 sur la première portion conjuguée de revêtement 14a. Un tel déplacement peut être réalisé en assurant un déplacement du corps creux 2 et du faisceau laser 16 ou du laser 20. Un tel tassement peut être réalisé de toute manière appropriée, par exemple manuellement ou au moyen d'une installation adaptée.

Puis, le motif localisé sans revêtement 1 1 ayant été ainsi réalisé, comme il est illustré par la figure 4D, l'on vide l'enceinte 8 des morceaux 22 du matériau formant barrière qui y avaient été précédemment placés. Un tel vidage peut être réalisé de toute manière appropriée, par exemple en renversant le corps creux 2 qui était précédemment disposé avec son ouverture de passage 9 en position basse, de manière à amener cette ouverture de passage 9 en position inférieure, ou encore par aspiration, par exemple manuellement ou au moyen d'une installation adaptée.

On se réfère à la figure 5 qui illustre que le faisceau laser 16 provenant du laser 20 traverse la paroi périphérique 4, depuis sa face 6 tournée vers l'extérieur E jusqu'à sa face 7 tournée vers l'intérieur, sans détérioration, puis impacte la couche de revêtement 12 au point d'impact 21 - dans la réalisation ici représentée, la couche de revêtement 12 est située à l'intérieur de l'enceinte 8 - et attaque la couche de revêtement 12 et supprime le matériau supprimable par laser dans toute son épaisseur, puis continue le long de l'axe BB en s'enfonçant dans la masse 22a du matériau barrière sur une profondeur de l'ordre de P, telle que le faisceau laser 16 est finalement totalement absorbé par la masse 22a du matériau barrière sans pouvoir la traverser totalement.

La mise en œuvre du faisceau laser 16 comme il a été exposé peut, dans certaines réalisations, être source de production de gaz, de vapeurs et de fumées, dans l'enceinte 8. Tel est par exemple le cas avec une première portion conjuguée de revêtement 14a située sur la face 7 tournée vers l'intérieur de la paroi périphérique 4. Un tel dégagement de gaz, vapeurs, fumées est symbolisé par les flèches F sur la figure 5. Dans ce cas, le procédé est tel que, après avoir placé dans l'enceinte du corps creux des morceaux du matériau barrière et alors que l'on soumet la première portion conjuguée de revêtement à l'impact du faisceau laser, l'on maintient ouverte l'ouverture de passage du corps creux et l'on évacue par celle-ci les gaz, les vapeurs et les fumées produits. Dans une réalisation, l'on souffle un gaz vers l'ouverture de passage du corps creux ou l'on créé une dépression adaptée pour assister l'évacuation des gaz, vapeurs et fumées produits. Une telle évacuation vidage de gaz, vapeurs, fumées peut être réalisé de toute manière appropriée, soit de façon naturelle soit de façon assistée par exemple au moyen d'une installation adaptée.

La mise en oeuvre du faisceau laser 16 comme il a été exposé peut également, dans certaines réalisations, être source de production de poussières dans l'enceinte 8. Tel peut être le cas, par exemple, avec une première portion conjuguée de revêtement 14a située sur la face 7 tournée vers l'intérieur de la paroi périphérique 4.

Dans ce cas, le procédé est tel que, après avoir vidé l'enceinte des morceaux du matériau barrière, l'on enlève les poussières qui s'y trouvent et l'on nettoie l'enceinte. Un tel enlèvement de poussières peut être réalisé de toute manière appropriée, soit manuellement soit au moyen d'une installation adaptée. En outre, il peut être prévu une étape pour nettoyer l'enceinte 8, et le cas échéant la sécher.

Comme exposé, il peut être envisagé dans certaines réalisations que soit disposé dans l'enceinte 8, une couche d'aspect ou une couche fonctionnelle vers la face 7 tournée vers l'intérieur de la paroi périphérique ou un récipient tel qu'une poche souple 28 apte à recevoir et à être emplie par le produit cosmétique.

Dans ce cas, le procédé est tel que l'on dispose dans l'enceinte 8 une telle couche d'aspect ou fonctionnelle ou un tel récipient, une fois le ou les motifs sans revêtement 1 1 réalisés et avant de remplir le corps creux avec le produit cosmétique P.

Dans le cas d'une couche d'aspect, l'on dispose celle-ci en regard de l'emplacement d'un motif localisé sans revêtement 1 1 , la paroi périphérique étant transparente ou translucide, de sorte que cette couche d'aspect soit visuellement perceptible par le trou 1 1 a réalisé et participe ainsi du motif 1 1.

Comme exposé, le procédé peut être tel qu'après avoir, dans une première phase, réalisé un premier motif localisé sans revêtement 11 sur la première portion conjuguée de revêtement 14a, l'on réalise, dans une seconde phase analogue à la première phase, un second motif localisé sans revêtement 1 1 sur la seconde portion conjuguée de revêtement 14b, alors que la masse du matériau barrière 22a est toujours dans l'enceinte 8 entre les deux portions conjuguées de paroi 4a, 4b et les deux portions conjuguées de revêtement 14a, 14b.

Pour réaliser le conditionnement 1 , l'on réalise un corps creux 1 comme exposé et l'on fait coopérer les moyens 3 d'obturation et de distribution avec l'ouverture de passage 9, soit avant d'emplir soit après avoir empli l'enceinte 8, rendue apte à contenir le produit cosmétique P (par exemple nettoyée), avec ledit produit cosmétique P.

Ce conditionnement 1 est tel que le corps creux 2 présente les caractéristiques précédemment exposées.

Le procédé pour réaliser un tel conditionnement 1 est tel que lorsque l'on fait coopérer les moyens 3 d'obturation et de distribution avec l'ouverture de passage 9, soit l'on ne masque pas le motif localisé sans revêtement 1 1 , préalablement constitué, de sorte que celui-ci est visible depuis l'extérieur E du conditionnement 1 , soit l'on masque le motif localisé sans revêtement 1 1 , de sorte que celui-ci n'est pas visible depuis l'extérieur E du conditionnement 1. En outre, le motif localisé sans revêtement 1 1 est plus ou moins visuellement perceptible ou non perceptible.

Une installation pour la mise en œuvre du procédé pour réaliser, par ablation avec un laser 20, un motif localisé sans revêtement 1 1 comme exposé précédemment comprend tout d'abord des moyens 23 pour supporter un corps creux 2 lors de la réalisation du motif localisé sans revêtement 1 1 , auxquels sont associés des moyens d'amenée de corps creux 2 à traiter et des moyens d'évacuation des corps creux 2 traités. Ces moyens peuvent être par exemple de type tapis, alvéole, pince mobile de support et transfert.

L'installation comporte ensuite un laser 20, adapté, comme indiqué. Elle comporte également des moyens 25 pour déplacer de façon relative les moyens 23 pour supporter le corps creux 2 et le faisceau laser 16, de sorte à soumettre la première portion conjuguée de revêtement 14a à l'impact du faisceau laser 16 selon le cheminement déterminé par la forme du motif localisé sans revêtement 1 1 à réaliser, Ces moyens 25 peuvent être par exemple de type robot.

L'installation comporte ensuite des moyens 24 pour placer, comme il é été exposé, des morceaux 22 du matériau barrière dans l'enceinte 8 du corps creux 2 supporté par les moyens 23. De tels moyens 24 peuvent comprendre, par exemple, un dispositif de distribution de la quantité nécessaire des morceaux 22 du matériau barrière pourvu d'une part d'une goulotte ou d'un conduit de distribution agencé de sorte à pouvoir coopérer avec l'ouverture de passage 9, en particulier de sorte à pouvoir être amené, ou à être situé, à proximité de celle-ci ou à pénétrer dans l'enceinte 8, d'autre part d'un organe de sectionnement. Dans une telle réalisation, les moyens 23 sont agencés pour que le corps creux 2 supporté ait son ouverture de passage 9 accessible et en position élevée,

L'installation comporte ensuite des moyens 26 pour vider l'enceinte 8 des morceaux 22 du matériau formant barrière qui s'y trouvaient. De tels moyens 26 peuvent comprendre, par exemple, un dispositif de retournement du corps creux 2 agencé pour qu'il soit amené à avoir son ouverture de passage 9 accessible et en position basse.

Selon les besoins, l'installation comporte en outre des moyens 27 pour souffler un gaz vers l'ouverture de passage 9 du corps creux 2 ou pour créer une dépression adaptée, de sorte à assister l'évacuation de l'enceinte 8 des gaz, vapeurs et fumées produits, rendus actifs au moins sensiblement en même temps que le laser 20.

Selon les besoins, l'installation comporte en outre des moyens pour vider l'enceinte 8 des poussières qui s'y trouvent. Selon les besoins, l'installation comporte également des moyens pour nettoyer l'enceinte 8, rendus actifs après mise en œuvre des moyens 26 pour vider l'enceinte 8 des morceaux 22 du matériau formant barrière qui s'y trouvaient et avant emplissage du corps creux avec le produit cosmétique P. De tels moyens peuvent comprendre, par exemple, un dispositif pour faire passer dans l'enceinte 8 un fluide de nettoyage et un dispositif de séchage.