La présente invention se rapporte au domaine technique général des fermetures de bâtiment ou des clôtures, et en particulier au domaine des mécanismes d'ouverture-fermeture de volets, de portes ou de portails.

De tels mécanismes d'ouverture-fermeture sont par exemple décrits dans les documents US 1,676,064, FR 2 435 588, FR 2 646 202, FR 2 717 216, US 5,590,491, FR 2 773 193 et EP 1 091 071.

Plus précisément, la présente invention concerne un mécanisme d'ouverture- fermeture d'un battant de volet de fenêtre ou de porte, d'une porte, d'un portail muni de gonds définissant un axe de pivotement autour duquel est destiné à pivoter ledit battant de volet, ladite porte ou ledit portail, ledit mécanisme comportant :

- un premier secteur denté présentant un premier axe géométrique,

- un axe menant tournant sensiblement autour de ce premier axe géométrique,

- un deuxième secteur denté tournant autour d'un deuxième axe géométrique et engrenant avec le premier secteur denté, ledit deuxième axe géométrique étant destiné à être sensiblement parallèle à l'axe de pivotement défini par les gonds,

- un organe de manœuvre lié directement ou indirectement à ce deuxième secteur denté et lié au battant de volet, de porte, de portail ou similaire, ledit organe de manœuvre présentant la forme d'un bras coudé,

- un dispositif d'entraînement pour entraîner l'axe menant, et

- un support par l'intermédiaire duquel le mécanisme d'ouverture-fermeture est fixé dans le voisinage de la fenêtre, de la porte, du portail, etc.

Un tel mécanisme d'ouverture-fermeture est décrit dans le document US 1,676,064.

Ce mécanisme d'ouverture-fermeture connu présente un premier secteur denté réalisé sous forme de pignon conique, et un deuxième secteur denté réalisé sous forme de couronne conique. Le pignon conique est fixé sur un arbre menant qui est guidé en rotation dans un palier support de sorte à pouvoir tourner autour de son axe longitudinal (premier axe géométrique). A son autre extrémité, cet arbre menant est en liaison d'entraînement avec un moteur via un accouplement flexible et un engrenage à roue et vis sans fin (dispositif d'entraînement). La

couronne conique, quant à elle, tourne autour d'un deuxième axe géométrique qui est sensiblement perpendiculaire audit premier axe géométrique. Un bras coudé tournant est fixé indirectement à la couronne conique de sorte que la rotation de la couronne entraîne la rotation dudit bras coudé tournant correspondant autour du deuxième axe géométrique. A son autre extrémité, le bras coudé tournant est muni d'un galet qui est destiné à rouler dans une rainure fixée à l'ouvrant dont F ouverture-fermeture doit être commandée avec ledit mécanisme.

Ce mécanisme d'ouverture-fermeture présente l'inconvénient d'être très encombrant de sorte qu'il est très difficile à mettre en place, sauf à prévoir un espace important pour le fixer. En outre, il nécessite une certaine précision de fabrication pour que le couple conique puisse fonctionner correctement.

Dans le document antérieur DE 100 47 934, il est décrit un mécanisme d'ouverture-fermeture d'une vitre d'un véhicule telle qu'une automobile par exemple. Pour ce faire, ledit mécanisme est conçu pour déplacer ladite vitre en translation. Ce mécanisme d'ouverture-fermeture d'une vitre comporte à cet effet une transmission du type train épicycloïdal entraîné par un moteur électrique, et un bras destiné à translater ladite vitre pour l'ouvrir ou la fermer. Ce mécanisme connu est destiné à créer un mouvement de translation et non un mouvement de pivotement.

Le but de la présente invention est de remédier à l'inconvénient du mécanisme d'ouverture-fermeture décrit dans le document US 1,676,064 et de proposer un mécanisme d'ouverture-fermeture relativement compact tout en permettant une manœuvre d'un battant de volet de fenêtre ou de porte, d'une porte, d'un portail, etc. sans avoir à exercer un effort très important.

A cet effet, le mécanisme d'ouverture-fermeture d'un battant de volet de fenêtre ou de porte, d'une porte, d'un portail, etc. selon la présente invention est caractérisé par le fait que :

- le premier secteur denté et le deuxième secteur denté sont des secteurs dentés du type cylindrique ;

- le premier secteur denté est fixe ;

- l'axe menant présente un excentrique sensiblement centré sur le deuxième axe géométrique et sur lequel est guidé en rotation le deuxième secteur denté ; et

- ce deuxième axe géométrique est sensiblement parallèle au premier axe géométrique.

Grâce à l'emploi de secteurs dentés cylindriques, le mécanisme d'ouverture- fermeture est très compact. En outre, étant donné que ces secteurs dentés cylindriques et l'axe menant avec son excentrique forment un réducteur planétaire, l'ouverture et la fermeture du battant de volet de fenêtre ou de porte, de la porte, du portail, etc. ne nécessite pas un effort important. Du reste, ce réducteur planétaire est irréversible, c'est-à-dire que ledit battant de volet de fenêtre ou de porte, ladite porte, ledit portail, etc. peut être pivoté(e) par une action du dispositif d'entraînement, mais pas par une action sur ledit battant de volet de fenêtre ou de porte, ladite porte, ledit portail, etc. De ce fait, le battant de volet de fenêtre ou de porte, la porte, le portail, etc. reste exactement dans la position dans laquelle l'utilisateur Ie(Ia) laisse (position fermée, position ouverte ou toute position intermédiaire).

D'autres caractéristiques de l'invention, à considérer séparément ou dans toutes leurs combinaisons possibles, apparaîtront encore dans la description suivante de quelques exemples de réalisation non limitatifs de l'invention représentés sur les dessins annexés sur lesquels :

- la figure 1 représente une vue en perspective d'une partie de fenêtre avec un battant de volet dont l' ouverture et la fermeture sont destinées à être commandées par un mécanisme d'ouverture-fermeture conforme à la présente invention ;

- la figure 2 représente une vue schématique dudit mécanisme d'ouverture- fermeture selon l'invention ;

- la figure 3 représente une vue en coupe, selon le plan HI-III (figure 4), d'un premier exemple de réalisation dudit mécanisme d'ouverture-fermeture selon l'invention ;

- la figure 4 représente une vue en plan de dessous de ce premier exemple de réalisation de mécanisme d'ouverture-fermeture ;

- la figure 5 représente une vue éclatée en perspective de ce premier exemple de réalisation de mécanisme d'ouverture-fermeture ;

- la figure 6 représente ladite fenêtre avec le battant de volet dans la position « volet fermé » ;

- la figure 7 représente ladite fenêtre avec le battant de volet dans la position « volet ouvert » ;

- la figure 8 représente une vue en coupe, semblable à la figure 3, d'un deuxième exemple de réalisation d'un mécanisme d' ouverture-fermeture selon l'invention ;

- la figure 9 représente une vue éclatée en perspective de ce deuxième exemple de réalisation de mécanisme d'ouverture- fermeture ;

- la figure 10 représente une vue en coupe, semblable à la figure 3, d'un troisième exemple de réalisation d'un mécanisme d'ouverture-fermeture selon l'invention ;

- la figure 11 représente une vue éclatée en perspective de ce troisième exemple de réalisation de mécanisme d'ouverture-fermeture.

La figure 1 représente, en vue en perspective, une partie de fenêtre (1) dont seul le dormant (2) est représenté, ainsi qu'un battant de volet (3) et son mécanisme d'ouverture-fermeture (4) conforme à la présente invention, destiné à commander l'ouverture et la fermeture dudit battant de volet (3). Le battant de volet (3) est lié au mur au moyen de gonds (5) définissant un axe de pivotement (5a), tandis que son mécanisme d'ouverture-fermeture (4) est fixé ici sur le linteau (6) de la fenêtre (1) au moyen d'éléments de fixation (30') connus, tels que des vis par exemple.

Ce mécanisme d'ouverture-fermeture (4) se présente extérieurement sous la forme d'un boîtier (7) avec d'une part un dispositif d'entaînement (8) et d'autre part un organe de manœuvre (9) du battant de volet (3). Le dispositif d'entraînement (8) comporte ici notamment un organe d'entraînement sans fin (10) qui traverse le dormant (2) de la fenêtre (1) de sorte à pouvoir être manœuvré depuis l'intérieur du bâtiment. Cet organe d'entraînement sans fin (10) sera décrit plus en détail par la suite. L'organe de manœuvre (9) du battant de volet (3) se présente sous la forme d'un bras coudé tournant (11) qui comporte à son extrémité libre un doigt (12) destiné à coulisser dans un guide (13) (une rainure par

exemple) fixé au battant de volet (3), de préférence sur le bord supérieur dudit battant de volet (3). Ce doigt (12) peut également être un galet (non représenté) qui roulerait dans ledit guide (13). En manoeuvrant l'organe d'entraînement sans fin (10) dans un sens, on fait pivoter le bras coudé tournant (11) dans le sens de l'ouverture du battant de volet (3), et en manoeuvrant ledit organe d'entraînement sans fin (10) dans l'autre sens, on fait pivoter ledit bras coudé tournant (11) dans le sens de la fermeture dudit battant de volet (3).

Ce mécanisme d'ouverture- fermeture (4) comporte par ailleurs un réducteur à engrenages (14) (figure 2) qui permet de transmettre le mouvement de l'organe d'entraînement sans fin (10) au bras coudé tournant (11). Ce réducteur à engrenages (14) qui sera décrit plus en détail ci-après, est dimensionné de sorte que le battant de volet (3) puisse être ouvert et fermé sans avoir à exercer un effort de traction trop important sur l'organe d'entraînement sans fin (10).

Sur la figure 2, on voit que ce réducteur à engrenages (14) comporte :

- un axe menant (15) guidé en rotation dans le boîtier (7) de sorte à pouvoir tourner autour d'un premier axe géométrique (16), cet axe menant (15) présentant un excentrique (17) centré sur un deuxième axe géométrique (18) sensiblement parallèle audit premier axe géométrique (16) ;

- un premier engrenage (19) fixe par rapport au boîtier (7) et centré sur le premier axe géométrique (16) ; et

- un deuxième engrenage (20) engrenant avec le premier engrenage (19) et guidé en rotation sur l'excentrique (17) de l'axe menant (15) de sorte à pouvoir tourner librement autour du deuxième axe géométrique (18).

L'arbre menant (15) est en liaison d'entraînement avec le dispositif d'entraînement (8) qui comporte également une roue motrice (21) sur laquelle s'enroule l'organe d'entraînement sans fin (10) de sorte que l'organe d'entraînement sans fin (10) puisse entraîner ladite roue motrice (21) lorsque ledit organe d'entraînement sans fin (10) est manœuvré par un opérateur à l'intérieur du bâtiment. Le deuxième engrenage (20), quant à lui, est fixé à l'organe de manœuvre (9) du battant de volet (3), en l'occurrence ici le bras coudé tournant (11).

Le mécanisme d'ouverture-fermeture (4) selon l'invention qui vient d'être décrit à la lumière du schéma de la figure 2, fonctionne de la manière telle que décrite ci-après. Pour cela, on regarde le mécanisme d'ouverture-fermeture (4) par le dessus suivant la flèche (22).

En manoeuvrant l'organe d'entraînement sans fin (10) suivant la flèche (23), la roue motrice (21) ainsi que l'arbre menant (15) et son excentrique (17) tournent dans le sens horaire autour du premier axe géométrique (16). Ce faisant, l'excentrique (17) déplace le deuxième engrenage (20) autour dudit premier axe géométrique (16) également dans le sens horaire. Par voie de conséquence, le deuxième engrenage (20) tourne alors autour du deuxième axe géométrique (18) dans le sens anti-horaire étant donné qu'il engrène avec le premier engrenage (19) qui est fixe. Comme le deuxième engrenage (20) est fixé à l'organe de manœuvre (9) du battant de volet (3), cet organe de manœuvre (9) tournera également dans le sens anti-horaire qui est le sens de la fermeture (24) dudit battant de volet (3).

En manoeuvrant par contre l'organe d'entraînement sans fin (10) suivant la flèche (25), la roue motrice (21) ainsi que l'arbre menant (15) et son excentrique (17) tournent dans le sens anti-horaire autour du premier axe géométrique (16). Ce faisant, l'excentrique (17) déplace le deuxième engrenage (20) autour dudit premier axe géométrique (16) également dans le sens anti-horaire. Par voie de conséquence, le deuxième engrenage (20) tourne alors autour du deuxième axe géométrique (18) dans le sens horaire et fera tourner l'organe de manœuvre (9) dans le sens de l'ouverture (26) du battant de volet (3).

Ce mécanisme d'ouverture-fermeture (4) est destiné à manœuvrer le battant de volet (3) droit (pour un observateur se trouvant dans la bâtiment et regardant par la fenêtre (1) ). On comprendra, bien entendu, que pour le battant de volet (3) gauche, le mécanisme d'ouverture-fermeture (4) correspondant aura un bras coudé tournant (11) qui sera monté dans la direction opposée et la flèche (24) correspondra au sens de l'ouverture dudit battant de volet (3) gauche, tandis que la flèche (26) correspondra au sens de la fermeture dudit battant de volet (3) gauche.

Divers exemples de réalisation de mécanismes d'ouverture-fermeture (4) selon l'invention sont décrits ci-après.

Les divers éléments identiques qui constituent ces exemples de réalisation de mécanismes d'ouverture-fermeture (4) ne seront décrits qu'une seule fois et garderont le même numéro de repère tout au long de la description.

Ces exemples de réalisation de mécanismes d'ouverture-fermeture (4) comportent également un certain nombre d'éléments similaires en ce qui concerne leur(s) fonction(s). Ces éléments similaires seront affectés du même numéro de repère suivi de la lettre A (figures 8 et 9) et B (figures 10 et 11).

Les figures 3 à 7 montrent un premier exemple de réalisation d'un mécanisme d'ouverture-fermeture (4) d'un battant de volet (3). Le boîtier (7) de ce mécanisme d'ouverture-fermeture (4) comporte une plaque supérieure (27), une plaque inférieure (28) et une plaque entretoise (29) s 'étendant entre ladite plaque supérieure (27) et ladite plaque inférieure (28). La plaque supérieure (27), la plaque inférieure (28) et la plaque entretoise (29) sont fixées entre elles au moyen d'organes de fixation (non représentés) de sorte que le montage soit démontable (vis par exemple) ou indémontable (sertissage ou rivetage par exemple).

La plaque supérieure (27) présente des trous de passage (30) (figure 5) pour des éléments de fixation (30') permettant de fixer le mécanisme d'ouverture- fermeture (4) sur le linteau (6) d'une fenêtre (1) s'il s'agit d'un mécanisme d'ouverture-fermeture d'un battant de volet (3) d'une fenêtre (1). La plaque supérieure (27) présente en sus un pivot (31) définissant le premier axe géométrique (16).

La plaque inférieure (28), quant à elle, comporte une ouverture dentée (32) définissant le premier engrenage (19) centré sur le premier axe géométrique (16) et constituant ainsi un secteur denté intérieur, du type cylindrique, s'étendant ici sur un cercle complet.

En ce qui concerne la plaque entretoise (29), celle-ci est également prévue pour servir d'organe de guidage (33) (figure 5) destiné à maintenir l'organe d'entraînement sans fin (10) sur la roue motrice (21). A cet effet, la plaque entretoise (29) présente un logement circulaire (34) dans lequel est destinée à s'étendre la roue motrice (21) qui est, par ailleurs, guidée en rotation sur le pivot (31) de la plaque supérieure (27). Cette roue motrice (21) est une roue dentée, tandis que l'organe d'entraînement sans fin (10) est réalisé sous forme d'une

cordelette à boules (35) (figure 5) qui s'enroule sur ladite roue motrice (21) de sorte à engrener avec cette dernière. Le logement circulaire (34) est dimensionné de manière à maintenir la cordelette à boules (35) sur la roue motrice dentée (21). La plaque entretoise (29) est également pourvue de deux trous de passage (36) (figure 5) par lequel passe l'organe d'entraînement sans fin (10). Cet organe d'entraînement sans fin (10) est en sus prévu pour coulisser dans une gaine (37) (figure 5), notamment aux endroits où cet organe de transmission sans fin (10) traverse le dormant (2) de la fenêtre (1).

Dans ce mécanisme d'ouverture-fermeture (4), l'axe menant (15) qui présente un excentrique (17), est réalisé ici, mais de manière non limitative, en une seule pièce avec la roue motrice (21). Cet excentrique (17) est centré sur le deuxième axe géométrique (18) parallèle au premier axe géométrique (16). Le premier axe géométrique (16) et ce deuxième axe géométrique (18) sont par ailleurs sensiblement parallèles à l'axe de pivotement (5a) du battant de volet (3) défini par les gonds (5).

Le deuxième engrenage (20) engrenant avec le premier engrenage (19), est fixé sur le bras coudé tournant (11) : ici, il est même réalisé, mais de manière non limitative, en une seule pièce avec ledit bras coudé tournant (11). Cet ensemble bras coudé tournant (11) - deuxième engrenage (20) est guidé en rotation sur l'excentrique (17) de l'axe menant (15) de sorte à pouvoir tourner librement autour du deuxième axe géométrique (18). Le bras coudé tournant (11) et/ou le deuxième engrenage (20) comportent à cet effet un alésage (38) dont le diamètre correspond à celui dudit excentrique (17). Ce deuxième engrenage (20) constitue ainsi un secteur denté extérieur, du type cylindrique, s 'étendant ici également sur un cercle complet. Il est, en sus, prévu un organe de maintien (39) comportant un premier organe de maintien (39') qui lie axialement l'ensemble bras coudé tournant (11) — deuxième engrenage (20) à l'ensemble axe menant (15) — roue motrice (21), et un deuxième organe de maintien (39") liant axialement ce dernier ensemble au pivot (31). Bien entendu, ce maintien axial est fait avec le jeu de fonctionnement nécessaire pour permettre la rotation des divers organes destinés à tourner à l'intérieur du boîtier (7).

Dans cet exemple de réalisation, il est avantageusement prévu que le nombre de dents du deuxième engrenage cylindrique (20) soit légèrement inférieur au nombre de dents du premier engrenage cylindrique (19). En fait, ce rapport entre le nombre de dents du deuxième engrenage (20) et le nombre de dents du premier engrenage (19) est tel que le rapport de transmission soit avantageusement compris entre l/20ème et l/30ème. De préférence, ce rapport est d'environ l/24ème. De cette sorte, le battant de volet (3) peut être ouvert et fermé sans avoir à exercer un effort de traction trop important sur l'organe d'entraînement sans fin (10), en l'occurrence la cordelette à boules (35), tout en conférant au mécanisme d'ouverture-fermeture (4) un encombrement relativement compact.

Le fonctionnement de ce premier exemple de réalisation ne sera pas redécrit puisqu'il correspond exactement au fonctionnement qui a été décrit plus haut à la lumière de la vue schématique représentée sur la figure 2. Il faut par contre ajouter que le réducteur à engrenages (14) de ce mécanisme d'ouverture-fermeture (4) est irréversible, c'est-à-dire que le battant de volet (3) peut être pivoté par action sur la cordelette à boules (35), mais pas par une action sur le battant de volet (3). De ce fait, le battant de volet (3) reste exactement dans la position dans laquelle l'utilisateur le laisse (fermé (figure 6), ouvert (figure 7) ou toute position intermédiaire (dont l'une est représentée en pointillés sur la figure 6)).

Les figures 8 et 9 montrent un deuxième exemple de réalisation d'un mécanisme d'ouverture-fermeture (4A) d'un battant de volet (3).

Dans cette réalisation, la plaque inférieure (28A) présente un alésage (40) centré sur le premier axe géométrique (16) et dans lequel est guidé en rotation l'axe menant (15A) muni de son excentrique (17A). La plaque inférieure (28A) comporte en outre un secteur denté extérieur également centré sur le premier axe géométrique (16). Ce secteur denté extérieur, du type cylindrique, s'étend ici aussi sur un cercle complet et fait saillie en direction du bras coudé tournant (1 IA) formant l'organe de manœuvre (9A). Ce secteur denté extérieur constitue le premier engrenage (19A).

Le bras coudé tournant (1 IA), quant à lui, comporte un secteur denté intérieur centré sur le deuxième axe géométrique (18). Ce secteur denté intérieur, du type cylindrique, s'étend également sur un cercle complet et fait saillie en

direction de la plaque inférieure (28A). Ce secteur denté intérieur constitue le deuxième engrenage (20A).

Le bras coudé tournant (1 IA) présente en outre un alésage (38) dans lequel est centré l'excentrique (17A) de l'axe menant (15A). Cet axe menant (15A), ou plus exactement l'excentrique (17A) de celui-ci, comporte, à son extrémité libre, un organe de maintien (39A) liant axialement le bras coudé tournant (1 IA) à cet axe menant (15A). Le maintien axial de l'axe menant (15A) dans le boîtier (17A) est par contre réalisé lors de l'assemblage de la plaque inférieure (28A) sur la plaque entretoise (29) et la plaque supérieure (27A), ce maintien axial étant réalisé par la roue motrice (21A) qui a un diamètre plus grand que le diamètre de l'alésage (40) pratiqué dans la plaque inférieure (28A). Ces maintiens axiaux sont, là aussi, fait avec le jeu de fonctionnement nécessaire pour permettre la rotation des divers organes destinés à tourner à l'intérieur du boîtier (7A).

Dans cet exemple de réalisation, il est avantageusement prévu que le nombre de dents du deuxième engrenage cylindrique (20A) soit légèrement supérieur au nombre de dents du premier engrenage cylindrique (19A). En fait, ce rapport entre le nombre de dents du premier engrenage (19A) et le nombre de dents du deuxième engrenage (20A) est tel que le rapport de transmission soit, là aussi, avantageusement compris entre l/20ème et l/30ème. De préférence, ce rapport est également d'environ l/24ème. De cette sorte, le battant de volet (3) peut, ici aussi, être ouvert et fermé sans avoir à exercer un effort de traction trop important sur l'organe d'entraînement sans fin (10), en l'occurrence la cordelette à boules (35), tout en conférant également à ce deuxième exemple de réalisation du mécanisme d'ouverture-fermeture (4A) un encombrement relativement compact.

Le fonctionnement de ce deuxième exemple de réalisation ne sera pas non plus redécrit puisqu'il correspond également exactement au fonctionnement qui a été décrit plus haut à la lumière de la vue schématique représentée sur la figure 2. En sus, ce réducteur à engrenages (14A) est également irréversible, c'est-à-dire que le battant de volet (3) peut là aussi être pivoté par une action sur la cordelette à boules (35), mais pas par une action sur le battant de volet (3).

Les figures 10 et 11 montrent un troisième exemple de réalisation d'un mécanisme d'ouverture-fermeture (4B) d'un battant de volet (3).

Dans cette réalisation, le deuxième engrenage (20B) engrenant avec le premier engrenage (19), n'est pas fixé sur le bras coudé tournant (1 IB), mais est en liaison d'entraînement avec celui-ci grâce à des entraîneurs (41) coopérant avec des formes complémentaires (42) du bras coudé tournant (HB). Ces entraîneurs (41) sont formés ici par des tétons (41') faisant saillie dudit deuxième engrenage (20B) et pénétrant dans des trous (42') pratiqués dans le bras coudé tournant (1 IB). Ces trous (42') sont sensiblement centrés autour du premier axe géométrique (16) et ont une dimension supérieure à celle des tétons (41') qui sont, eux, sensiblement centrés sur le deuxième axe géométrique (18). Le deuxième engrenage (20B) est en outre guidé en rotation sur l'excentrique (17) de l'axe menant (15) de sorte à pouvoir tourner librement autour du deuxième axe géométrique (18). Ce deuxième engrenage (20B) comporte à cet effet un alésage

(43) dont le diamètre correspond à celui dudit excentrique (17). Ce deuxième engrenage (20B) constitue ainsi également un secteur denté extérieur, du type cylindrique, s 'étendant ici également sur un cercle complet.

Le bras coudé tournant (1 IB) est guidé en rotation sur le pivot (31) de la plaque supérieure (27) de sorte à pouvoir tourner librement autour du premier axe géométrique (16). Le bras coudé tournant (1 IB) présente à cet effet un alésage

(44) dont le diamètre correspond à celui du pivot (31). Il est, en sus, prévu un organe de maintien (39) qui lie axialement le bras coudé tournant (1 IB) au pivot (31). Bien entendu, ce maintien axial est fait, là aussi, avec le jeu de fonctionnement nécessaire pour permettre la rotation des divers organes destinés à tourner à l'intérieur du boîtier (7B).

Dans cet exemple de réalisation, il est également avantageusement prévu que le nombre de dents du deuxième engrenage cylindrique (20B) soit légèrement inférieur au nombre de dents du premier engrenage cylindrique (19). En fait, ce rapport entre le nombre de dents du deuxième engrenage (20B) et le nombre de dents du premier engrenage (19) est, là aussi, tel que le rapport de transmission soit avantageusement compris entre l/20ème et l/30ème. De préférence, ce rapport est d'environ l/24ème. De cette sorte, le battant de volet (3) peut donc, ici aussi, être ouvert et fermé sans avoir à exercer un effort de traction trop important sur l'organe d'entraînement sans fin (10), en l'occurrence la cordelette à boules

(35), tout en conférant à ce troisième exemple de réalisation du mécanisme d'ouverture-fermeture (4B) un encombrement relativement compact.

Le fonctionnement de ce troisième exemple de réalisation ne sera pas non plus redécrit puisqu'il correspond également exactement au fonctionnement qui a été décrit plus haut à la lumière de la vue schématique représentée sur la figure 2. En sus, ce réducteur à engrenages (14B) est également irréversible, c'est-à-dire que le battant de volet (3) peut là aussi être pivoté par action sur la cordelette à boules (35), mais pas par une action sur le battant de volet (3).

Dans ces trois exemples de réalisation, on voit que le premier engrenage (19 ; 19A) s'étend entre la roue motrice (21 ; 21A) du dispositif d'entraînement (8 ; 8A) et l'organe de manœuvre (9 ; 9A ; 9B).

Dans ces trois exemples de réalisation, il s'agit d'un mécanisme d'ouverture- fermeture (4, 4A, 4B) d'un battant de volet (3) d'une fenêtre (1). Des mécanismes d'ouverture-fermeture (4, 4 A, 4B) de ce type peuvent cependant également être utilisés pour des battants de volet de porte, des battants de porte, des portails, etc.

En outre, le dispositif d'entraînement (8) destiné à entraîner l'axe menant (15, 15A), au lieu d'être manuel comme dans les exemples décrits, pourrait très bien, dans le cadre de l'invention, être du type électrique ou autre.

L'invention concerne également un volet, une porte, un portail, etc. muni(e) d'un mécanisme d'ouverture-fermeture selon l'invention.

Il est bien évident que l'invention n'est pas du tout limitée aux modes de réalisation décrits et représentés sur les dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment en ce qui concerne la constitution des divers éléments ou leurs combinaisons, ainsi que par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection.