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Title:
OPTIMISED DESCALING INSERT AND DESCALING KIT COMPRISING AT LEAST ONE SUCH INSERT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/132499
Kind Code:
A1
Abstract:
A descaling insert of which the body ends at a straight tapered tip (8), the free end (10) of the tip (8) being of smaller dimensions than the base of the tip (8) linked to the body of the insert, the tip (8) being provided, on one face (9), with a longitudinal groove (11) that opens (112) at the free end (10) of the tip (8) and is closed at the opposite end (110), at least the depth (P) of the groove (11) increasing between the free end (10) of the tip (8) and the base of the tip (8). The end portion (13) of the tip (8), over a length (L13) of between one and three times the thickness (E) of the free end (10) of the tip (8), is oriented at an angle relative to the tip part.

Inventors:
GIGAULT STÉPHANE (FR)
Application Number:
PCT/FR2015/050402
Publication Date:
September 11, 2015
Filing Date:
February 19, 2015
Export Citation:
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Assignee:
SCORPION (FR)
International Classes:
A61C3/03; A61C17/20
Foreign References:
FR2969480A12012-06-29
US20080254409A12008-10-16
FR1148858A1957-12-17
FR2969480A12012-06-29
Attorney, Agent or Firm:
CABINET LUERN (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1.- Inserl (1) de détartrage dont le corps (2) est terminé en une pointe (8) effilée rectiligne, l'extrémité libre (10) de la pointe (8) étant de plus faibles dimensions que la base (12) de la pointe (8) reliée au corps (2) de l'insert (1), la pointe (8) étant pourvue, sur une face (9), d'une rainure longitudinale (11) débouchant (112) à l'extrémité libre (10) de la pointe (8) et fermée à l'extrémité opposée (110), au moins la profondeur (P) de la rainure (11) augmentant entre l'extrémité libre (10) de la pointe (8) et la base (12) de la pointe (8), caractérisé en ce que la portion terminale (13) de la pointe (8), sur une longueur (L13) comprise entre une et trois fois l'épaisseur (E) de l'extrémité libre (10) de la pointe (8), est orientée angulairement par rapport à la partie de la pointe recevant le reste de la rainure (11).

2.- Insert selon la revendication 1 , caractérisé en ce que la longueur (L13) de la portion terminale de la pointe orientée angulairement est voisine de 1 mm.

3.- Inserl selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la longueur (L) de la rainure (11) représente sensiblement 40% de la longueur de la pointe (8).

4.- Insert selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le fond de la rainure est, dans la portion (13) terminale de la pointe (8), orienté angulairement par rapport au reste de la rainure.

5. - Insert selon la revendication 4, caractérisé en ce que la portion (13) terminale de la pointe (8) forme une butée s'opposant à tout mouvement de translation d'un organe monté sur la pointe (8).

6. - Insert selon la revendication 4, caractérisé en ce que la portion (13) terminale d la pointe (8) forme un organe de blocage en position, par coincement, de la pointe (8) lorsque cette dernière est insérée dans un organe creux, tel un capuchon de protection ou un embout.

7.- Insert selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'il est pourvu d'une zone de forme adaptée pour coopérer avec un relief (565 ; 669) situé sur la paroi interne de l'organe creux (568 ; 671).

8.- Insert selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une partie de la surface externe d'au moins la partie terminale (13) de la pointe (8) est rugueuse.

9. - Insert selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un marquage visuel d'usure est réalisé au voisinage de l'extrémité (112) de la rainure (11), dans l'épaisseur de la matière, sous une couche de matière constitutive de la face externe de la pointe.

10. - Insert selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'un autre marquage visuel est réalisé dans la partie de la pointe (8) recevant la rainure (11).

11. - Kit de détartrage comportant au moins un insert (1) selon une des revendications précédentes, un organe creux (46 ; 568 ; 671) et un organe de montage et démontage (81) d'un organe creux (46 ; 568 ; 671) sur un insert (1).

12. - Kit selon la revendication 11 , caractérisé en ce que la partie pleine (462 ; 562 ; 662) de l'extrémité de l'organe creux (46 ; 568 ; 671 ) forme la partie active de l'insert (1) lorsque l'organe creux (46 ; 568 ; 671) coiffe la pointe (8) de l'insert

Description:
INSERT DE DETARTRAGE OPTIMISE ET KIT DE DETARTRAGE COMPRENANT AU MOINS UN TEL INSERT

La présente invention concerne un insert de détartrage optimisé ainsi qu'un kit de détartrage comprenant un tel insert.

Un insert de détartrage est un instrument dentaire, métallique, dont une extrémité est reliée à un appareil émettant des vibrations à hautes fréquences, typiquement des vibrations de type ultra-sons. Les vibrations sont transmises jusqu'à l'extrémité libre de l'insert, cette dernière étant configurée en pointe effilée. Un praticien maintien en appui l'extrémité de la pointe de l'insert contre la plaque de tartre couvrant une dent d'un patient. Les vibrations assurent la destruction de la plaque de tartre.

Un tel insert est avantageusement creux, ce qui permet d'envoyer de l'eau sous pression sur la zone à détartrer. L'eau facilite la lubrification mécanique de la zone de travail et permet de refroidir la zone de travail tout en participant à l'évacuation des particules de tartre, une fois ces dernières désolidarisées de la dent.

On conçoit que, par les frottements répétés de l'insert sur l'émail de la dent, celui-ci étant mis à nu lors du détartrage, il y ait usure de l'extrémité pointue de l'insert. Cela se traduit par une pointe de l'insert dont l'extrémité usée est plus épaisse qu'une extrémité neuve, du fait de sa configuration initiale en pointe effilée et du mode d'utilisation de l'insert. Une telle surépaisseur diminue l'efficacité du détartrage car la surépaisseur de la pointe induit une diminution en amplitude des vibrations.

Pour remédier à cela, on connaît par FR-A-2 969480 un insert de détartrage dont le corps est configuré en crochet arrondi et dont la pointe, rectiligne, est pourvue d'une rainure longitudinale débouchant au niveau de l'extrémité libre de la pointe. Cette rainure est fermée au voisinage de la zone de jonction entre le corps arrondi du crochet et la pointe rectiligne. La rainure a une pente orientée en sens inverse du sens de diminution de l'épaisseur de la pointe. De cette manière, on réalise une extrémité pointue dont la quantité de matière par rapport à sa section transversale est sensiblement constante, quel que soit le degré d'usure de la pointe. Une telle configuration permet de préserver la souplesse de l'extrémité libre de l'insert et donc ses caractéristiques de vibration.

Au voisinage de la base de la pointe, c'est-à-dire en position distale par rapport à l'extrémité libre de l'insert, la profondeur de la rainure est maximale. De ce fait, la quantité de matière est minimale au voisinage de la base de la pointe. Ceci induit, potentiellement, une fragilisation de la partie active de l'insert. De plus, la réalisation d'une telle rainure, de par la profondeur et la pente à réaliser, n'est pas aisée.

Ceci étant précisé, l'invention vise à remédier aux inconvénients de l'art antérieur évoqués ci-dessus.

A cet effet, l'invention a pour objet un insert de détartrage dont le corps est terminé en une pointe effilée rectiligne, l'extrémité libre de la pointe étant de plus faibles dimensions que la base de la pointe reliée au corps de l'insert, la pointe étant pourvue, sur une face, d'une rainure longitudinale débouchant à l'extrémité libre de la pointe et fermée à l'extrémité opposée, au moins la profondeur de la rainure augmentant entre l'extrémité libre de la pointe et la base de la pointe, caractérisé en ce que la portion terminale de la pointe, sur une longueur comprise entre une et Iroi fois l'épaisseur de l'extrémité libre de la pointe, est orientée angulairement par rapport à la partie de la pointe recevant le reste de la rainure.

L'invention permet d'atteindre ainsi les objectifs précédemment mentionnés. En effet, puisque la pente n'est pas régulière tout au long de la pointe, cela permet d'obtenir une extrémité libre de la pointe formant une contredépouille, au voisinage de l'extrémité ouverte de la rainure. Ceci permet, du fait de l'orientation de la pente, de compenser sur une distance donnée l'effet de l'usure, en ayant une quantité de matière par rapport à la section transversale de la pointe sensiblement constante. De ce fait, on peut diminuer la profondeur maximale de la rainure. Une profondeur moindre de la rainure permet de conserver, sensiblement, le même angle d'élévation de la rainure ainsi que sa longueur. De facto, on augmente la quantité de matière au niveau de la base de la pointe, donc la résistance de cette dernière, tout en facilitant la réalisation de la rainure.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel insert peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes:

- La longueur de la portion terminale de la pointe orientée angulairement est voisine de 1mm.

- La longueur de la rainure représente sensiblement 40% de la longueur de la pointe.

- Le fond de la rainure est, dans la portion terminale de la pointe, orienté angulairement par rapport au reste de la rainure.

- La portion terminale de la pointe forme une butée s'opposant à tout mouvement de translation d'un organe monté sur la pointe.

- La portion terminale de la pointe forme un organe de blocage en position, par coincement, de la pointe lorsque cette dernière est insérée dans un organe creux, tel un capuchon de protection ou un embout.

- L'insert est pourvu d'une zone de forme adaptée pour coopérer avec un relief situé sur la paroi interne de l'organe creux.

- Au moins une partie de la surface externe d'au moins la partie terminale de la pointe est rugueuse,

- Au moins un marquage visuel d'usure est réalisé au voisinage de l'extrémité de la rainure, dans l'épaisseur de la matière, sous une couche de matière constitutive de la face externe de la pointe.

- Un autre marquage visuel est réalisé dans la partie de la pointe recevant la rainure.

L'invention concerne également un kit de détartrage comportant au moins un insert selon une des caractéristiques précédentes, un organe creux et un organe de montage et démontage d'un organe creux sur un insert.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel kit peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :

- La partie pleine de l'extrémité de l'organe creux forme la partie active de l'insert lorsque l'organe creux coiffe la pointe de l'insert.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description d'un mode de réalisation de l'invention qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels:

- La figure 1 est une vue de dessous d'un insert conforme à l'invention,

- la figure 2 est une vue en coupe longitudinale, à la même échelle, selon la ligne ll-ll de l'insert de la figure 1 ,

- la figure 3 est une vue à plus grande échelle du détail III à la figure 2,

- la figure 4 est une vue en coupe longitudinale, à plus grande échelle, d'un organe creux destiné à coiffer l'extrémité libre d'un insert, conforme à un mode de réalisation,

- les figures 5 et 6 sont des vues en coupe longitudinale, similaire à la figure 4 et à la même échelle, de deux autres modes de réalisation de l'organe creux,

- la figure 7 est une vue en perspective, à une autre échelle, d'un organe de montage et de démontage d'organes creux sur un insert et

- la figure 8 est une coupe longitudinale, selon la ligne VIII-VIII à la figure 7.

L'insert 1 illustré aux figures 1 à 3 est un outil de dentisterie réalisé en métal. Il comprend un corps principal 2 formé de deux parties creuses. Une première partie 3, creuse et globalement cylindrique à base circulaire, est ouverte à une extrémité 4. Cette partie 3, dite base, est adaptée pour être montée, de manière amovible et connue en soi, sur un organe, de forme complémentaire, solidaire d'un appareil de production de vibrations.

La base 3 se prolonge, à partir de son extrémité fermée, par une seconde partie 5. Un lamage 6 ménagé au niveau de la zone de jonction 7 entre la première 3 et la seconde 5 parties permet la manœuvre de l'insert 1 lors de sa mise en place et de son retrait sur un appareil générateur de vibrations.

La seconde partie 5 est également creuse et globalement cylindrique à base circulaire. Elle assure la transition entre la base 3 du corps 2 et la partie active de l'insert, c'est-à-dire la partie de l'insert 1 qui est destinée à être en contact avec la région à détartrer de la dentition d'une personne. L'intérieur de la partie 3 communique avec l'intérieur de la partie 5, formant ainsi un seul volume.

La seconde partie 5 se prolonge, au niveau de son extrémité opposée à l'extrémité assurant la liaison avec la première partie 3, par une pointe 8 définissant la partie active de l'insert 1. Cette pointe 8, creuse sur au moins une partie de sa longueur, est globalement conique à base circulaire. Elle est rectiligne sur sa longueur. Elle est, dans un mode de réalisation préféré, disposée angulairement par rapport à un axe longitudinal principal A, commun aux parties 3 et 5 constitutives du corps 2 de l'insert 1. Ainsi, l'axe longitudinal B de la pointe 8 fait un angle a avec l'axe A compris entre 30° et 35°, avantageuscnent voisin de 32°.

Un orifice, non visible, est ménagé sur une face 9 de la pointe 8, au voisinage de la partie de plus forte section de la pointe 8, à savoir la base de cette dernière, reliant la pointe 8 à la seconde partie 5. En l'espèce, l'orifice débouche en partie inférieure de la pointe en regardant la figure 3, c'est-à-dire dire que le jet de liquide sortant par l'orifice, en provenance de la base 3 et de la seconde partie 5, creuses, est orienté en direction de la base 3 de l'insert 1.

Entre l'orifice et l'extrémité libre 10 de la pointe 8, une rainure 11 est ménagée dans la pointe 8. Ainsi, l'orifice est réalisé à une extrémité borgne de la rainure 11 , l'autre extrémité de la rainure 11 étant ouverte.

Cette rainure 11 s'étend sur environ 4 mm, soit sensiblement 40% de la longueur de la pointe 8. La profondeur P de la rainure 11 varie selon la longueur L de la rainure 11 , étant entendu que la rainure 11 est la plus profonde au niveau de son extrémité borgne 110, située au plus près de la zone de jonction 12 entre la pointe 8 et la partie 5. En d'autres termes, le fond 111 de la rainure 11 est en pente, cette pente étant orientée en sens inverse de la direction de diminution de la section transversale de la pointe 8, donc de l'effilage de cette dernière. Ainsi, le fond 111 de la rainure 11 est orienté selon un angle β variant en sens inverse de la variation de l'angle Δ de la section de la pointe 8. L'extrémité 112 de la rainure 11 , opposée à l'extrémité borgne 110, est ouverte et débouche sur la face 9 de la pointe 8, au niveau de l'extrémité 10 de cette dernière. Au voisinage de l'extrémité 112 de la rainure 11, on définit une portion terminale 13 de la pointe 8 qui est orientée angulairement par rapport à une partie 80 de la pointe 8 recevant le reste de la rainure 11. La longueur L13 de la portion 13 de la pointe 8 est avantageusement comprise entre 1 et 3 fois l'épaisseur E de la pointe 8, mesurée au niveau de l'extrémité 10. Avantageusement, la longueur L13 est voisine de 1 ,5 fois l'épaisseur E.

La portion 13 est donc, sur sa longueur L13, constitutive d'une contredépouille, c'est-à-dire qu'elle présente une variation de l'angle Δ de la section de la pointe 8 passant de 5° au niveau de a partie 80 à 1 º au niveau de la portion 13, l'angle β d'inclinaison du fond 111 de la rainure 11 étant lui voisin de 3°.

Ainsi, lorsque l'on utilise l'insert, le praticien positionne l'extrémité libre 10 de la pointe 8 en appui contre la zone à détartrer. Du fait du mode d'utilisation d'un insert de détartrage, à savoir que l'appui de l'insert est effectué latéralement, il s'ensuit que le détartrage est réalisé par appui de la portion 13 contre la zone à détartrer, selon la longueur L13 de cette dernière. L'usure au niveau de la portion terminale 13 s'effectue donc, non pas avec une diminution de la longueur et une épaisseur constante comme cela aurait été le cas si l'appui avait eu lieu à partir de l'extrémité 10, mais avec un amincissement de la portion 13. En d'autres termes, l'usure induit une diminution angulaire de la section transversale de la portion 13. Sa longueur L13 est peu affectée par l'usure. Ainsi, l'usure réalise une configuration en pointe de la portion terminale 13, cela dans le prolongement de la pointe 8. Une telle configuration permet de préserver les caractéristiques vibratoires de la pointe 8, sans altérer ses caractéristiques de résistance mécanique, la base de la pointe 8 n'étant pas affectée.

Une fois la portion 13 usée, c'est-à-dire configurée sensiblement en pointe, l'usure se poursuit en maintenant la quantité de matière constitutive de la pointe 8 sensiblement constante grâce à la présence de la rainure 11, cela de manière connue de l'art antérieur.

La longueur L13 de la portion 13 permet, tout en maintenant sensiblement la longueur L de la rainure 11 d'avoir, de facto, une profondeur P à l'extrémité 110 moindre que celle de l'état de la technique, pour un angle β de la pente similaire.

Une telle configuration permet de préserver les caractéristiques vibratoires de la pointe 8. Ainsi, on améliore la résistance de la pointe 8 sans altérer ses caractéristiques vibratoires.

Pour faciliter le repérage de l'étal d'usure de la pointe 8, un marquage, avantageusement visuel, peut être prévu. Ce marquage est, par exemple, positionné au niveau de l'extrémité 130 de la portion 13, c'est-à-dire au niveau d'usure maximale de la portion 13. Le marquage est avantageusement réalisé dans l'épaisseur de la matière, sous une couche constitutive de la face externe de la pointe, de sorte à n'être apparent que lorsque l'enlèvement de matière par usure atteint une valeur définie.

Dans un autre mode de réalisation, le marquage est réalisé en plusieurs points. Par exemple, au moins un autre marquage visuel est prévu dans la partie 80 de la pointe recevant la rainure 8. Dans une telle configuration, le praticien dispose de plusieurs marquages lui permettant d'apprécier les différents degrés d'usure de l'insert et donc, selon cette usure, d'adapter le mode opératoire d'utilisation de l'insert, voire de changer ce dernier pour préserver un détartrage efficace.

Par ailleurs, cette configuration de la portion terminale 13 de la pointe 8 par rapport au reste de la pointe définit une zone en contredépouille formant une butée empêchant, ou au moins limitant, tout mouvement d'un organe monté libre en translation sur la pointe 8. Un tel organe peut être, par exemple, un organe annulaire entourant la pointe.

En variante, si la pointe 8 est insérée dans un organe creux, par exemple, un organe de protection de la pointe tel un capuchon ou embout, cela permet de bloquer en position, par coincement, la pointe dans l'organe creux. Par la suite, le terme embout sera préférenliellement employé pour désigner un tel organe creux.

Un tel organe creux ou embout est, par exemple, celui illustré aux figures 4 à 8. Il est réalisé en un matériau n'altérant pas la partie de la dentition dépourvue d'émail.

Un embout est utilisé lorsque le détartrage doit être effectué au niveau, ou du moins à proximité, d'une partie de la dentition d'une dureté inférieure à celle de l'émail dentaire. En effet, une dégradation de cette partie de la dent par la partie active métallique de l'insert de détartrage est possible. Cette partie de la dentition peut être d'origine naturelle, par exemple le sillon ou sulcus situé entre la gencive et la dent. Elle peut être également d'origine artificielle, par exemple un implant dentaire, c'est-à-dire une racine dentaire artificielle. Cette dernière, pour des raisons de biocompatibilité, est fréquemment réalisée en titane ou en un alliage à base d'un tel métal. Il s'avère que le titane est d'une dureté moindre que celle du métal constitutif de la partie active de l'insert. Avec un tel embout, le praticien n'a plus besoin de changer l'ensemble de l'insert lorsque le détartrage est à réaliser sur différentes parties de la dentition, l'embout étant positionné, à la manière d'un capuchon sur l'insert. Une même extrémité métallique d'un insert permet, sans modification structurelle de celui-ci, de détartrer aisément toute la dentition d'un patient, y compris les sulcus et/ou les implants dentaires.

Un embout 46 conforme à un mode de réalisation est illustré à la figure 4. Il est réalisé en un matériau connu en soi, à savoir un polymère, tel que le polyétheréthercétone ou PEEK. Dans tous les cas, ce matériau est adapté pour ne pas être agressif par rapport au matériau constitutif de la zone à détartrer. L'embout 46 est creux et son volume interne 460 définit un logement de réception de forme complémentaire à celle au moins de la partie terminale 13 de la pointe 8, avantageusement de la pointe 8. Les dimensions du volume 460 sont adaptées pour réaliser un contact régulier et homogène entre les parois de la pointe 8 et de l'embout 46. Un tel contact est nécessaire pour assurer une transmission optimale des vibrations entre la pointe 8 et l'embout 46. En d'autres termes, il s'agit de maintenir le niveau d'efficacité de l'insert quelle que soit la configuration d'utilisation.

La base 461 de plus grand diamètre forme l'ouverture de l'embout 46. L'extrémité 462 opposée à la base 461 est fermée et arrondie.

Dans un mode de réalisation non illustré, l'embout est pourvu d'une fente qui assure non seulement une mise en place rapide et aisée de l'embout 46 sur la pointe 8 mais définit également un guide ou détrompeur permettant de s'assurer de la bonne orientation de l'embout lors de sa mise en position, afin que la complémentarité de formes entre le volume 460 de l'embout 46 et la pointe 8 soit réalisée. La mise en place est alors moins aisée, compte tenu des dimensions respectives de l'embout et de la pointe 8. Néanmoins, l'embout coiffe complètement la pointe 8, sans zone découverte de celle-ci. Pour assurer une bonne transmission des vibrations, il convient que l'embout 46 soit maintenu en position sur la pointe 8 de l'insert sans risque de désolidarisation ou de déplacement longitudinal, du fait des vibrations. Le maintien en position de l'embout 46 doit par ailleurs assurer un degré de liberté suffisant de l'embout 46 pour que ce dernier puisse être mis en vibrations par contact avec la pointe 8. A cet effet, on conçoit que l'embout 46 doit être maintenu par une zone de maintien de dimensions minimales, du fait de l'absence de transmission efficace des vibrations au niveau de cette zone, cela tout en assurant une mise en position et un démontage de l'embout rapides et aisés.

Le maintien est assuré, selon un premier mode de réalisation illustré à la figure 4, par coincement de la partie terminale 13 de la pointe 8 dans un logement 464, de forme complémentaire, formé dans l'extrémité 462 fermée de l'embout 46.

Comme cela ressort de la figure 4, le logement 464 a des dimensions et une forme qui ne s'inscrivent pas dans la continuité de la configuration géométrique du logement 460. En d'autres termes, le logement 464 a un axe principal longitudinal A46 orienté angulairement, selon un angle a, par rapport à l'axe longitudinal B46 de l'embout 46. Avantageusement, le logement 464 forme une partie terminale disposée angulairement par rapport au reste du volume 460, comme cela ressort de la figure 4. Le coude ainsi créé est suffisamment faible pour ne pas gêner l'insertion ou le retrait de la pointe 8 tout en étant suffisant pour former une butée s'opposant à tout mouvement de retrait ou de déplacement de la pointe 8 hors de l'embout 46 sous l'effet des vibrations. L'angle a entre l'axe longitudinal A46 de ce logement 464 et l'axe longitudinal B46 du logement principal 460 est globalement compris entre 2° et 4°, avantageusement voisin de 3°Un tel angle σ est suffisant pour que l'embout 46 soit maintenu en place sur la partie terminale 13, formant la contredépouille, de la pointe 8, lorsque l'embout 46 coiffe la pointe 8.

Par ailleurs, la partie active de l'insert 1 qui est en appui contre la zone à détartrer est, de facto, formée par la partie pleine 620 de l'extrémité 462 de l'embout 46. Cette partie pleine 620, comme illustrée à la figure 4, est dans le prolongement du logement 464. Une telle position garantie une transmission optimale des vibrations du fait que le blocage en position de la pointe 8 est optimale dans cette zone.

La figure 5 illustre un autre mode de réalisation de l'embout. Ici, au moins un, avantageusement deux ergots 565, en forme, avantageusement, de demi-sphères, sont ménagés sur la paroi interne 566 du volume interne 567 d'un embout 568. Ces ergots 565 viennent en appui contre la base de la pointe 8, au voisinage de l'extrémité borgne 110 de la rainure 11, lorsque la pointe 8 est insérée dans le volume 567. La pointe 8 est ainsi maintenue en place par au moins un, avantageusement deux, autre(s) point(s), en plus du maintien au niveau du logement 564. Une telle configuration permet une transmission optimale de vibrations, sans déplacement de la pointe dans l'embout. En variante, la pointe 8 est équipée d'au moins une empreinte formant une zone de réception de ou des ergots 565, cela sans modification des caractéristiques structurelles et vibratoires de la pointe 8. De plus, une telle configuration forme un moyen dit détrompeur, d'orientation, par coopération de formes, de la pointe 8 lors de son introduction dans l'embout 568. La figure 6 illustre un autre mode de réalisation de l'embout. Ici, un relief annulaire ou godron 669 est formé au voisinage de l'ouverture 670 d'un embout 671 , de façon similaire à la position des ergots 565 dans l'embout 568. Dans ce mode réalisation, le godron 669 forme un appui annulaire régulier sur la pointe. La réalisation d'une gorge annulaire sur la pointe pour recevoir le godron 669 est possible mais non obligatoire, cela à condition que les dimensions, en particulier la profondeur de cette gorge n'altère pas la résistance structurelle de la pointe, ni ses caractéristiques vibratoires. En d'autres ternies, aux figures 5 et 6, la pointe 8 est pourvue d'une zone de forme adaptée pour coopérer avec au moins un relief situé sur la paroi interne de l'embout.

Dans un mode de réalisation non illustré, l'embout est réalisé en un matériau ayant une élasticité suffisante pour être mis en position sur différentes pointes 8 ayant une configuration géométrique identique mais des dimensions différentes. En d'autres termes, un même embout peut coiffer des pointes de section transversale différentes, cela dans une plage donnée, adaptée à l'élasticité du matériau constitutif de l'embout. Ainsi, on réalise un embout dont la mise en place et le maintien sur la pointe sont réalisés en force.

On conçoit qu'une solution miroir correspondant aux modes de réalisation décrits aux figures 5 et 6 est réalisable. Dans ce cas, les ergots ou le godron sont réalisés sur la pointe, des logements de forme complémentaire étant ménagés sur la paroi interne de l'embout. En variante, la paroi interne de l'embout est lisse.

On note que, dans les modes illustrés aux figures 5 et 6, la partie active de l'insert est formée, de manière similaire au mode de la figure 4, par les extrémités 562, 662 respectivement des embouts 568, 671.

Dans d'autres modes de réalisation non illustrés, au moins un relief est ménagé soit sur la paroi interne de l'embout soit sur la pointe et orienté selon une direction parallèle à l'axe longitudinal de l'embout. Plusieurs reliefs peuvent être disposés en triangle ou en une autre configuration géométrique afin de former plusieurs points de contact bloquant entre la pointe et l'embout. En variante, au moins un relief est disposé hélicoïdalement soit sur la paroi interne de l'embout soit sur la pointe, cela en particulier lorsque la section transversale de la pointe est circulaire.

En variante, l'extrémité fermée, donc la partie active de l'embout, est en un matériau différent du corps principal de l'embout.

Les figures 7 et 8 illustrent un organe permettant le montage et le démontage des organes creux ou embouts sur une pointe 8 d'un insert. L'organe 81 se présente sous la forme d'une pièce allongée, globalement de forme rectangulaire. Elle est réalisée en un matériau rigide, neutre vis-à-vis de l'insert et des embouts, tout en étant aisément stérilisable. Sur une face 82, à savoir la face dite supérieure destinée à être visible lorsque l'organe 81 est en appui sur un support, plusieurs logements 83 sont ménagés. Le nombre et les dimensions des logements 83 est variable, en général, l'organe 81 comprend entre deux et douze logements, avantageusement entre quatre et six.

Les logements 83 sont allongés, de forme complémentaire à celle des embouts 46, 568 ou 671 , donc globalement coniques. Leur profondeur est inférieure à celle des embouts 46, 568 et 671 de sorte que ces derniers s'étendent partiellement hors du logement par leur base ouverte, les extrémités pleines 462, 562, 662 des embouts étant insérées en premier dans le logement. Comme on peut le noter à la figure 7, une partie 84 des logements 83 s'étend partiellement au-dessus de la face 82. Les embouts, en position dans les logements 83 sont ainsi aisément identifiables. Ils sont maintenus dans les logements 83 au niveau de leurs extrémités pleine, sur environ 2 mm, étant entendu que le reste du logement définit un moyen de guidage de l'embout dans le logement 83, lors de son introduction et de son retrait. Il est possible, facilement, d'introduire de manière guidée la pointe de l'insert dans un embout et de bloquer cette dernière en position, à l'aide, par exemple, d'un des moyens de maintien en position présents sur l'embout et décrits précédemment. L'utilisateur, par un mouvement de retrait peut aisément retirer l'ensemble embout et pointe de l'organe 81. Afin d'optimiser le contact entre la pointe 8 et l'embout, et donc non seulement de favoriser le retrait de l'ensemble embout et pointe de l'organe 81 mais également d'optimiser le contact entre l'embout et la pointe, un gravage, par exemple par laser, est effectué sur au moins certaines zones de l'embout. Un tel gravage est avantageusement effectué sur l'ensemble de la pointe 8 et confère à la surface de celle-ci un aspect rugueux. L'aspect non lisse de la surface de la pointe favorise le contact et l'accroche entre l'embout et la pointe. On optimise ainsi la transmission des vibrations et le maintien de l'embout sur la pointe 8.

Un marquage, par exemple par code couleur, peut être effectué et permettre le repérage et l'identification des différents embouts.

Sur un côté, ici une tranche d'extrémité 85, de l'organe 81, un moyen 86 de contrôle de l'usure de l'embout et/ou de la pointe est prévu. Il s'agit d'une rainure allongée 86 de forme sensiblement identique à l'ensemble embout et pointe. Les dimensions de la rainure 86 sont telles que, lorsqu'on positionne dans la rainure l'ensemble embout et pointe, un mouvement de translation selon la flèche F de la pointe, à partir d'une ouverture 87, permet de retirer la pointe hors de l'embout, les dimensions de l'ouverture 87 ne permettant que le passage de la pointe 8 seule.

Un marquage, par exemple par un code couleur, en diverses positions dans la rainure 86 indique le degré d'usure de la pointe. Par ailleurs, on conçoit que d'autres indications, par exemple relatives aux critères de stérilisation de l'organe ou à l'usage d'embouts donnés, peuvent être mentionnés sur l'organe 81.

L'invention comprend également un kit de détartrage comportant au moins un insert conforme à un des modes de réalisation décrit précédemment, un embout et un organe de montage et démontage de l'embout sur Pinsert.

Un tel kit peut comporter plusieurs inserts dont la pointe est de forme et/ou de dimensions différentes. Il peut comporter plusieurs embouts, par exemple avec des formes externes et/ou des matériaux différents. En particulier, on peut avoir un kit dans lequel les embouts ont des extrémités fermées de forme et/ou de dimensions différentes, selon la zone à détartrer. Un tel kit peut comprendre d'autres éléments, par exemple des moyens de nettoyage des canaux radiculaires et/ou de nettoyage des poches parodontales.

Il est ainsi possible, avec un tel kit, d'avoir à disposition une pluralité d'inserls et/ou d'embouts permettant au praticien d'être à même de détartrer efficacement toutes les zones de la dentition d'un patient, adulte ou enfant.