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Title:
OUTER CASING AND BEEHIVE HAVING SUCH A CASING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/195219
Kind Code:
A1
Abstract:
An outer casing of an object has a framework comprising at least a first member (2011) having an edge face, at least two covering panels (202) made of flexible material, the panels (202) being joined along a junction extending over the edge face, the panels (202) and the first member (2011) being held together mechanically by interlocking. The invention also relates to a beehive having a casing of this type.

Inventors:
ROYER PIERRE-LOUIS (FR)
MINIERE CLÉMENT (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/050471
Publication Date:
September 22, 2022
Filing Date:
March 16, 2022
Export Citation:
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Assignee:
APIAGO (FR)
International Classes:
A01K47/00; A01K57/00
Domestic Patent References:
WO2014161946A12014-10-09
Foreign References:
FR3093618A12020-09-18
CH98965A1923-05-01
US0402002A1889-04-23
FR906978A1946-02-26
US20200323177A12020-10-15
FR3093618A12020-09-18
Attorney, Agent or Firm:
CABINET GERMAIN ET MAUREAU (FR)
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Claims:
Revendications

1. Enveloppe extérieure d’un objet, caractérisée en ce qu’elle comporte une ossature (201) comportant au moins un premier membre (2011) présentant une arête (2014), au moins deux panneaux (202) d’habillage en matériau souple, les panneaux (202) étant jointifs le long d’une jonction s’étendant sur l’arête (2014), les panneaux (202) et le premier membre (2011) étant maintenus entre eux mécaniquement par emboîtement.

2. Enveloppe selon la revendication 1 , dans laquelle chaque panneau (202) comporte une série de languettes (2022) séparées par des encoches (2023), les languettes (2022) d’un premier des panneaux (202), dites premières languettes (2022), se logeant dans les encoches (2023) du deuxième des panneaux (202), et réciproquement, le premier membre (2011) comportant des tétons (20111) faisant saillie de l’arête (2014), chaque téton (20111) étant intercalé entre l’une des premières languettes (2022) et l’une des deuxièmes languettes (2022), chaque languette (2022) s’insérant en serrage entre deux tétons (20111) successifs.

3. Enveloppe selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle l’ossature (201) comprend en outre au moins un membre intermédiaire (2012) présentant une arête intermédiaire en appui contre au moins l’un des panneaux (202), le membre intermédiaire (2012) comportant des tétons intermédiaires (20121) faisant saillie de l’arête intermédiaire et se logeant dans des trous (2024) dudit panneau (202).

4. Enveloppe selon l’une des revendications 2 ou 3, dans laquelle les tétons (20111) comportent des griffes (201110) retenant les panneaux (202) à l’encontre d’un mouvement d’extraction qui éloigne les panneaux (202) des membres.

5. Enveloppe selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle l’ossature (201) comporte au moins un membre de cadre (2013) qui s’emboîte avec au moins l’un des premiers membres (2011) de manière croisée.

6. Enveloppe selon la revendication 5, dans laquelle l’emboîtement entre le membre de cadre (2013) et le premier membre (2011) comporte une entaille (41, 43) à mi-bois dans chacun des éléments (2011, 2012, 2013), les entailles (41, 43) coopérant l’une avec l’autre.

7. Enveloppe selon la revendication 6, dans laquelle l’emboîtement comporte des moyens d’encliquetage (42) pour lier l’un des membres de cadre (2013) et l’un des premiers membres (2011) ou des membres intermédiaires (2012), dans lesquels le membre de cadre (2013) comporte un levier (421) élastique et l’autre membre (2012, 2013) comporte une gâche (422), ou inversement, les moyens d’encliquetage (42) comportant un crochet (423) coopérant avec la gâche (422) pour réaliser l’encliquetage.

8. Enveloppe selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle le matériau des panneaux (202) comprend du liège.

9. Enveloppe selon l’une des revendications précédentes, dans laquelle les membres (2011, 2012, 2013) sont des planches découpées comprenant du bois.

10. Ruche caractérisée en ce qu’elle comporte un corps (2) comportant une première enveloppe (20) selon l’une des revendications précédentes.

Description:
Description

Titre de l’invention : Enveloppe extérieure et ruche comportant une telle enveloppe

Domaine technique

L’invention concerne une enveloppe extérieure servant d’habillage à un objet, notamment à une ruche. Elle concerne également une ruche comportant une telle enveloppe.

Technique antérieure

Les ruches artificielles sont construites par l’homme afin de former un abri pour un essaim d’abeilles. La construction traditionnelle de ces ruches utilise des planches de bois assemblées pour former une forme parallélépipédique surmontée d’un couvercle avec des pans inclinés. Le couvercle est amovible pour permettre à l’apiculteur d’accéder à l’intérieur de la ruche, notamment pour placer ou enlever des éléments intérieurs, tels que des cadres dans lesquels les abeilles stockent du miel.

Les demandeurs ont déjà exposé dans le document FR 3093618 Al un modèle de ruche comportant un support et un corps suspendu au support. Le support est accroché en hauteur à un élément statique tel qu’un bâtiment, un poteau ou un mât. Des moyens d’élévation permettent de maintenir le corps en suspension en appui sous le support et de descendre au besoin le corps jusqu’au niveau du sol en cas d’intervention.

Le modèle de ruche proposé a une forme extérieure originale comprenant des surfaces courbes afin de permettre une bonne intégration paysagère. Cependant, une telle forme ne peut pas être obtenue de manière économique avec la technique traditionnelle de construction des ruches.

Par ailleurs, dans les constructions traditionnelles, l’enveloppe de la ruche sert aussi de support pour les éléments intérieurs de la ruche.

Un besoin de forme courbe pour un habillage d’autres objets existe également, avec une bonne résistance aux intempéries et une mise en œuvre facile. Ces objets sont par exemple des lampes d’éclairage, des nourrisseurs à oiseaux ou des systèmes de mesure tels que des capteurs de pollution.

Exposé de l’invention

La présente invention vise à fournir une enveloppe, utilisée notamment pour une ruche, qui permette des formes variées, qui soit simple à mettre en œuvre et qui soit durable et renouvelable.

Avec ces objectifs en vue, l’invention a pour objet une enveloppe extérieure d’un objet caractérisée en ce qu’elle comporte au moins un premier membre d’ossature présentant une arête, au moins deux panneaux d’habillage en matériau souple, les panneaux étant jointifs le long d’une jonction s’étendant sur l’arête, les panneaux et le premier membre étant maintenus entre eux mécaniquement par emboîtement.

Le premier membre permet de définir une géométrie de l’arête que les panneaux peuvent suivre, du fait de leur souplesse, le membre fournissant la tenue de l’enveloppe. Le maintien des panneaux sur le premier membre par emboîtement mécanique évite, ou au moins limite fortement, l’utilisation d’accessoires ou de colle, ce qui permet de constituer un environnement le plus sain possible, notamment pour les abeilles. L’enveloppe complète est réalisée par une pluralité de membres tenus entre eux et formant une ossature. Cette enveloppe a son propre maintien, ce qui permet d’isoler au moins en partie le contenu des conditions climatiques et des contraintes mécaniques extérieures.

Selon une disposition constructive, chaque panneau comportant une série de languettes séparées par des encoches, les languettes d’un premier des panneaux, dites premières languettes, se logeant dans les encoches du deuxième des panneaux, et réciproquement, le premier membre comportant des tétons faisant saillie de l’arête, chaque téton étant intercalé entre l’une des premières languettes et l’une des deuxièmes languettes, chaque languette s’insérant en serrage entre deux tétons successifs. La liaison entre le premier membre et le panneau est faite ainsi par le serrage de la languette entre deux tétons. La languette peut être mise en place par une pression en direction du premier membre, ce qui peut être fait manuellement ou avec un outil. Les languettes sont alternées entre deux panneaux adjacents, ce qui permet de fixer les deux panneaux sur le même membre. Le même téton sert à la fixation d’un côté à l’un des panneaux et de l’autre côté à l’autre panneau.

Selon un perfectionnement, l’ossature comprend en outre au moins un membre intermédiaire présentant une arête intermédiaire en appui contre au moins l’un des panneaux, le membre intermédiaire comportant des tétons intermédiaires faisant saillie de l’arête intermédiaire et se logeant dans des trous dudit panneau. On complète ainsi le maintien des panneaux avec un soutien le long de l’arête intermédiaire, et en outre un guidage en position par la coopération des tétons et des trous. Si en outre les tétons sont insérés en serrage dans les trous, le maintien permet de retenir le panneau contre un éloignement de l’arête.

Selon un perfectionnement, les tétons comportent des griffes retenant les panneaux à l’encontre d’un mouvement d’extraction qui éloigne les panneaux des membres. Le maintien des panneaux sur les membres est ainsi renforcé. Les griffes sont par exemple des nervures transversales comportant une section avec une pointe orientée dans le sens d’insertion.

Selon une disposition constructive, l’ossature comporte au moins un membre de cadre qui s’emboîte avec au moins l’un des premiers membres de manière croisée. Un tel assemblage est très simple à réaliser et à mettre en œuvre. Le membre de cadre permet de donner une dimension volumique à l’ossature. Il permet aussi de relier et de maintenir un écartement entre des premiers membres ou des membres intermédiaires. Le membre de cadre peut aussi être un membre intermédiaire, c’est-à-dire comporter une arête intermédiaire sur laquelle le panneau prend appui.

Selon une disposition constructive, l’emboîtement entre le membre de cadre et le premier membre ou le membre intermédiaire comporte une entaille à mi-bois dans chacun des éléments, les entailles coopérant l’une avec l’autre. Chacune des entailles permet de loger la partie restante de l’autre élément.

Selon un perfectionnement, l’emboîtement comporte des moyens d’encliquetage pour lier l’un des membres de cadre et l’un des premiers membres ou des membres intermédiaires, dans lesquels le membre de cadre comporte un levier élastique et l’autre membre comporte une gâche, ou inversement, les moyens d’encliquetage comportant un crochet coopérant avec la gâche pour réaliser l’encliquetage. Le crochet peut être porté par l’extrémité du levier ou par la partie rigide en regard du levier. Le levier agit dans ce dernier cas pour plaquer l’autre membre et maintenir le crochet dans le trou. Selon une disposition avantageuse, le matériau des panneaux comprend du liège. Ce matériau est essentiellement naturel, durable, renouvelable et est résistant aux conditions climatiques extérieures.

Selon une disposition constructive, les membres sont des planches découpées comprenant du bois. Le matériau peut être du bois brut, du contreplaqué, de l’aggloméré de bois plus ou moins grossier. De tels membres sont adaptés à la construction de l’ossature en étant bon marché et de bonne tenue mécanique. La découpe peut être automatisée, par exemple avec de la découpe au jet-d’eau ou au laser.

L’invention a aussi pour objet une ruche caractérisée en ce qu’elle comporte un corps comportant une première enveloppe telle que décrite précédemment.

Selon une caractéristique avantageuse, le corps est suspendu à un support et mobile entre une position basse et une position haute.

Selon une caractéristique avantageuse, le support est habillé par une deuxième enveloppe telle que décrite précédemment. On bénéficie ainsi des mêmes avantages de cette enveloppe pour le support, même s’il est envisageable de réaliser une enveloppe d’un autre type. Ladite enveloppe pourrait être par exemple une pièce moulée en liège ou en céramique.

Selon un perfectionnement, le corps comporte un bâti sur lequel le corps est suspendu.

Selon un perfectionnement, le support comportant des moyens de butée contre lesquels le bâti du corps est maintenu en appui dans la position haute, les moyens de butée comportant des moyens de guidage pour guider le bâti à l’approche de la position haute. Lorsque le corps est ramené à sa position haute, il est guidé en phase d’approche pour atteindre une position dans laquelle il est parfaitement en butée sur le support pour garantir sa stabilité.

Selon une disposition constructive, le groupe composé par le bâti et le support comprenant un premier et un deuxième élément, les moyens de guidage comportent au moins une paire de rampes portées par le premier élément et en regard du deuxième élément, les rampes étant agencées pour réduire la possibilité de débattement horizontal lorsque le bâti accoste le support. Ainsi, les rampes peuvent être montées sur le bâti ou sur le support. Elles forment un vé dans lequel l’élément opposé vient en appui, ou, en négatif, une pointe qui pénètre dans un creux.

Selon un perfectionnement, le corps comporte un berceau fixé au bâti, le berceau recevant un caisson destiné à recevoir l’essaim. De cette manière, le caisson est indépendant du bâti. Autrement dit, le caisson peut être introduit dans le berceau sans modification.

Selon un perfectionnement, le caisson est lié au berceau par l’intermédiaire d’un système de pesée comportant au moins un peson pour mesurer le poids du caisson et de son contenu. Cette disposition permet de suivre l’évolution de l’état de l’essaim en accédant à son poids. Ceci permet de constater la vitalité de l’essaim, car le poids est affecté notamment par la quantité de miel récolté ou consommé. En isolant l’essaim dans un caisson, on évite de peser d’autres accessoires comme l’enveloppe.

Selon une disposition constructive, le berceau est suspendu au bâti par des suspentes, le système de pesée comportant deux pesons ayant la forme de barreaux alignés dans un plan milieu du caisson, l’une des extrémités des pesons étant fixée au berceau, le caisson reposant sur l’autre extrémité des pesons. Toute la charge du caisson est reprise par les deux pesons. L’utilisation de deux pesons permet de monter simplement le caisson en le laissant simplement reposer sur les pesons, sans nécessité de fixation rigide. De plus, l’espace entre les deux pesons peut être utilisé pour un conduit servant d’entrée aux abeilles et intégré au caisson, faisant saillie sous celui-ci.

Selon un perfectionnement, l’enveloppe est fixée au berceau. Ainsi, l’enveloppe peut être retirée indépendamment du caisson. Il est alors possible d’effectuer un contrôle de l’état du caisson, ou de changer l’enveloppe facilement.

De manière particulière, la ruche comporte un filin comportant deux brins sensiblement parallèles pour suspendre le corps au support, le support comportant un treuil pour enrouler au moins l’un des brins, chaque brin aboutissant à une poulie de renvoi montée sur le bâti, le filin passant d’une poulie de renvoi à l’autre entre les deux brins. Ainsi l’orientation du corps autour de l’axe vertical est déterminé grâce aux deux brins. La traction sur l’un ou l’autre des brins fait remonter le corps qui s’équilibre entre les deux poulies de renvoi. On s’assure également que lorsque le corps est en butée en position haute, il s’oriente selon la position définie par les moyens de butée.

Même si les revendications ne la définissent pas ainsi, une ruche pourrait comporter un corps réalisé avec une première enveloppe différente de l’enveloppe décrite ci-dessus. Ladite enveloppe pourrait être par exemple un moulage en liège ou en céramique.

Brève description des figures

L’invention sera mieux comprise et d’autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, la description faisant référence aux dessins annexés parmi lesquels :

[Fig. 1] : la figure 1 est une vue de côté d’une ruche selon l’invention avec le corps en position haute ;

[Fig. 2] : la figure 2 est une vue de face de la ruche de la figure 1 ;

[Fig. 3] : la figure 3 est une vue en éclaté et en perspective de la ruche de la figure 1, complétée par un panneau solaire ;

[Fig. 4] : la figure 4 est une vue de côté de l’ossature d’une enveloppe d’un corps de la ruche de la figure 1 ;

[Fig. 5] : la figure 5 est une vue en perspective du corps de la figure 5, partiellement habillé ;

[Fig. 6] : la figure 6 est une vue du détail VI de la figure 5 ;

[Fig. 7] : la figure 7 est une vue en éclaté d’un détail d’assemblage entre deux membres de l’ossature ;

[Fig. 8] : la figure 8 est une vue de côté d’un support et d’un bâti du corps de la ruche de la figure 1, représenté sans son enveloppe ;

[Fig. 9] : la figure 9 une vue de face d’un détail du support de la figure 8 ;

[Fig. 10] : la figure 10 est une vue en perspective d’un berceau du corps de la figure 4.

Description détaillée

Une ruche conforme à un mode de réalisation de l’invention est montrée sur les figures 1 à 9. La ruche comporte un support 1 destiné à être fixé sur un élément statique tel qu’un bâtiment, non représenté, et un corps 2 suspendu au support 1. Des moyens d’élévation 3 permettent de maintenir le corps 2 en suspension en appui sous le support 1 dans une position haute et de descendre au besoin le corps 2 jusqu’au niveau du sol dans une position basse en cas d’intervention à l’intérieur du corps 2. Le corps 2 est montré notamment sur les figures 3 à 5 et le support 1 notamment sur les figures 8 et 9.

Le corps 2 a une forme d’ogive avec une pointe dirigée vers le bas. Il comporte un bâti 24 sur lequel est fixée une première enveloppe 20 extérieure construite selon une technique objet de l’invention. La première enveloppe 20 comporte une ossature 201 formée par une pluralité de premiers membres 2011, une pluralité de membres intermédiaires 2012 et une pluralité de membres de cadre 2013. Les premiers membres 2011 et les membres intermédiaires 2012 sont de forme plane et disposés en alternance selon des plans verticaux répartis en éventail. Ainsi, chaque premier membre 2011 est placé entre deux membres intermédiaires 2012 et inversement. De plus, les plans verticaux se coupent selon une droite D verticale et centrale. Chaque membre 2011, 2012, 2013 présente une arête 2014 dessinant les contours de l’enveloppe 20.

Les membres de cadre 2013 de l’ossature 201 ont la forme de cerceaux plans répartis sur la hauteur du corps 2. Les membres de cadre 2013 sont parallèles entre eux et perpendiculaires aux premiers membres 2011. Comme les membres intermédiaires 2012, les membres de cadre 2013 comportent une arête 2014 sur laquelle les panneaux prennent appui. Les premiers membres 2011 et les membres intermédiaires 2012 s’emboîtent de manière croisée avec les membres de cadre 2013, l’emboîtement 4 comportant une entaille 41, 43 à mi-bois dans chacun des membres et les entailles 41, 43 coopérant l’une avec l’autre, comme le montre en détail la figure 7. De plus, l’emboîtement 4 comporte des moyens d’encliquetage 42 pour lier les membres de cadre 2013 et les premiers membres 2011 et les membres intermédiaires 2012. Par exemple, sur la figure 7, l’un des premiers membres 2011 comporte un levier 421 élastique et le membre de cadre 2013 comporte une gâche 422, le levier 421 s’étendant le long de l’entaille 41, 43. Les moyens d’encliquetage 42 comportent un crochet 423 à l’extrémité du levier 421 coopérant avec la gâche 422 en s’y logeant pour réaliser l’encliquetage. La géométrie du levier 421 est telle qu’il est apte à fléchir élastiquement lors de l’emboîtement avant de repousser le crochet 423 dans la gâche 422. Dans une variante non représentée, le levier est lisse et le crochet fait saillie dans l’entaille 41, 43 en regard du levier.

Des panneaux 202 d’habillage en matériau souple sont fixés sur l’ossature 201 et réalisent la surface extérieure de l’enveloppe 20. Le matériau souple est par exemple un aggloméré de morceaux de liège de quelques millimètres d’épaisseur, de préférence entre 2 et 6 mm. Les panneaux 202 sont jointifs le long d’une jonction s’étendant sur l’arête 2014 des premiers membres 2011. Les panneaux 202 ont une forme de profil de fuseau, avec la pointe en bas de l’ossature 201, comme on le voit en particulier sur la figure 5. Les panneaux 202 et les membres sont maintenus entre eux mécaniquement par emboîtement. Pour cela, chaque panneau 202 comporte un bord 2021 qui comporte une série de languettes 2022 séparées par des encoches 2023, les languettes 2022 d’un premier des panneaux 202, dites premières languettes, se logeant dans les encoches 2023 du deuxième des panneaux 202, et réciproquement. Le premier membre 2011 sous-jacent comporte des tétons 20111 faisant saillie de l’arête 2014. Chaque téton 20111 est intercalé entre l’une des premières languettes 2022 et l’une des deuxièmes languettes, chaque languette 2022 s’insérant en serrage entre deux tétons 20111 successifs. La figure 6 montre un détail VI dans lequel seul le premier panneau 202 est représenté avec le premier membre 2011. En partant du haut, on voit deux tétons 20111 avec un espace libre entre eux prévu pour recevoir une deuxième languette, puis un troisième téton 20111c délimitant avec le précédent un espace dans lequel est inséré une première languette 2022 issue du premier panneau 202. Les tétons 20111 comportent des griffes 201110 retenant les panneaux 202 à l’encontre d’un mouvement d’extraction qui éloigne les panneaux 202 des premiers membres 2011. Le maintien des panneaux 202 est réalisé par le serrage des languettes 2022 entre les tétons 20111, après insertion en force.

Chaque membre intermédiaire 2012 comporte une arête intermédiaire en appui contre l’un des panneaux 202. Le membre intermédiaire 2012 comporte des tétons intermédiaires 20121 faisant saillie de l’arête intermédiaire et se logeant dans des trous 2024 dudit panneau 202. Dans l’exemple qui est montré, les tétons intermédiaires 20121 sont lisses et sont insérés en force dans les trous 2024. Cependant, dans une variante non représentée, les tétons intermédiaires comportent également des griffes.

Les premiers membres 2011, les membres intermédiaires 2012 et les membres de cadre 2013 sont des planches découpées comprenant du bois. Les planches sont par exemple du contreplaqué. Les griffes des tétons 20111 sont obtenues également lors du découpage de la planche. Les panneaux 202 et les planches peuvent être découpés au laser.

Le support 1 est habillé par une deuxième enveloppe 12 construite de manière similaire à celle du corps 2 et qui n’est pas détaillée ici. Elle a une forme de chapeau et recouvre le haut du corps 2 en laissant subsister un passage d’air entre eux. Le corps 2 comporte un orifice 23 au niveau de la pointe inférieure de manière à laisser circuler de l’air de bas en haut ou inversement à l’intérieur de la ruche.

Le support 1 comporte une platine 10 pour sa fixation à l’élément statique et un bras de suspension 11 fixé sur la platine 10. Il comporte en outre des moyens de butée 5 contre lesquels le bâti 24 du corps 2 est maintenu en appui dans la position haute, comme représenté en particulier sur les figures 8 et 9. Les moyens de butée 5 comportent des moyens de guidage 50 pour guider le bâti 24 à l’approche de la position haute. Les moyens de butée 5 comportent des flasques 51 fixés au support 1. Les moyens de guidage 50 comportent deux premières paires de rampes 501, les rampes d’une paire étant en regard l’une de l’autre. L’écartement entre les rampes 501 est prévu pour que le bâti 24 s’insère entre les rampes 501 lorsqu’il vient en butée en position haute contre les flasques 51. Les moyens de guidage 50 comportent en outre une deuxième paire de rampes 502 portées par le bâti 24 et venant s’insérer entre les flasques 51, en étant ainsi orientée perpendiculairement aux premières paires de rampes 501. La combinaison des rampes 501, 502 permet de déterminer entièrement la position et l’orientation du bâti 24 contre le support 1 en position haute.

Le corps 2 comporte un berceau 21 recevant un caisson 22 destiné à contenir l’essaim, représenté sur la figure 10. Le caisson 22 est lié au berceau 21 par l’intermédiaire d’un système de pesée 6 pour mesurer le poids du caisson 22 et de son contenu. Le berceau 21 est suspendu au bâti 24 par quatre suspentes 210 entourant le caisson 22. Le système de pesée 6 comporte deux pesons 60 ayant la forme de barreaux alignés dans un plan milieu du caisson 22. L’une des extrémités des barreaux est fixée au berceau 21. L’autre extrémité du peson comporte un plateau 61 sur lequel le caisson 22 repose. Les pesons 60 sont par exemple des capteurs à jauges de contraintes. L’enveloppe 20 comprend des encoches 20130 dans lesquelles les suspentes 210 du berceau 21 viennent se glisser de sorte à guider et bloquer la position de l’enveloppe 20 sur le berceau 21. L’enveloppe 20 est fixée au sommet des suspentes 210.

Les moyens d’élévation 3 comportent un filin 30 comportant deux brins 30a, 30b sensiblement parallèles pour suspendre le corps 2 au support 1 et un treuil 31 intégré au support 1 pour enrouler au moins l’un des brins 30a, 30b, chaque brin aboutissant à une poulie de renvoi 32 montée sur le bâti 24. Le filin 30 passe d’une poulie de renvoi 32 à l’autre entre les deux brins 30a, 30b. Le treuil 31 comporte deux tambours 310 côte-à-côte, chaque tambour 310 recevant l’un des brins 30a, 30b renvoyé par l’une de deux poulies de renvoi 33 montées sur le support 1 à proximité des flasques 51. Dans l’exemple représenté, le treuil 31 est à manœuvre manuelle, à laide d’une manivelle amovible, non représentée, mais il pourrait être à moteur électrique. Les brins 30a, 30b s’enroulent sur les tambours 310 dans le même sens, de telle sorte que la rotation du treuil 31 tire les brins 30a, 30b ensembles ou les déroule ensemble. Même si les brins 30a, 30b s’enroulent à des vitesses différentes, par exemple du fait d’un diamètre d’enroulement légèrement différent, la suspension avec les poulies de renvoi 32 sur le bâti 24 permet de compenser cette différence. La position du centre de gravité au- dessous des poulies de renvoi 32 assure que le corps 2 reste sensiblement vertical.

L’invention n’est pas limitée au mode de réalisation décrit uniquement à titre d’exemple. La technique de construction de l’enveloppe peut être appliquée à d’autres objets tels que des lampes d’éclairage, des nourrisseurs à oiseaux ou des systèmes de mesure tels que des capteurs de pollution. La ruche en deux parties, avec le support et le corps suspendu, pourrait être mise en œuvre indépendamment de l’enveloppe telle que décrite, avec une enveloppe en céramique ou comme une pièce moulée avec du liège. Une représentation d’une telle enveloppe serait sensiblement similaire à celle représentée dans le présent document. Les moyens d’élévation peuvent s’appliquer à ce cas.

Le support de la ruche n’est également pas forcément habillé par une deuxième enveloppe telle que décrite mais peut être une pièce moulée en liège ou dans un autre matériau, comme par exemple la céramique.

La ruche peut comprendre l’ensemble berceau, caisson, deuxième enveloppe indépendamment du système d’élévation.