Titre de l’invention : PEDALE POUR UN PEDALIER D’UN VEHICULE AUTOMOBILE A PROTECTION AMELIOREE EN CAS DE CHOC FRONTAL

La présente invention revendique la priorité de la demande française 2111409 déposée le 27 octobre 2021 , dont le contenu (texte, dessins et revendications) est ici incorporé par référence.

La présente invention concerne une pédale destinée à être solidarisée sur une platine d’un pédalier d’un véhicule.

La présente invention concerne plus particulièrement une telle pédale qui comporte une âme et un patin, une première extrémité de l’âme formant un support pour le patin et une seconde extrémité de l’âme étant destinée à être solidarisée à la platine, le patin formant une surface d’appui pour un pied du conducteur, la pédale étant adaptée pour diminuer la décélération que subit le pied du conducteur en appui sur la pédale en cas de choc sur l’avant du véhicule.

Le document EP-A1 -1065114 divulgue une pédale qui comprend un verrou permettant à l’axe de pivotement de la tige d’actionnement de rester fixé à la pédale et permettant dans une première phase de la période consécutive à un choc sur l’avant du véhicule, d’avoir un déplacement du verrou qui permet de désolidariser la tige d’actionnement de la pédale pour que la pédale puisse avancer lors du choc.

Mais un tel dispositif impose une conception entièrement nouvelle du pédalier et augmente significativement son prix de fabrication.

Le dispositif selon l’invention permet de remédier à ces inconvénients.

Il comporte en effet, selon l’invention, une pédale destinée à être solidarisée sur une platine d’un pédalier d’un véhicule, comportant une âme et un patin, une première extrémité de l’âme formant un support pour le patin et une seconde extrémité de l’âme étant destinée à être solidarisée à la platine, le patin formant une surface d’appui pour un pied du conducteur, tel que le patin est adapté pour coulisser le long de la première extrémité de l’âme, des moyens de retenu étant positionnés entre le patin et l’âme pour bloquer le coulissement du patin en dessous d’un niveau d’effort prédéfini du pied du conducteur sur la pédale.

Selon une première caractéristique de la pédale selon l’invention, les moyens de retenu sont formés par au moins un ressort qui est interposé entre le patin et l’âme de la pédale.

Selon une deuxième caractéristique de la pédale selon l’invention, ledit au moins un ressort est positionné dans un évidement formé dans le patin.

Selon une deuxième caractéristique de la pédale selon l’invention, le patin comporte une ouverture positionnée du côté de l’extrémité libre de l’âme, ledit évidement étant débouchant du patin par ladite ouverture, le au moins un ressort comportant une première extrémité qui sort de l’évidement au travers de ladite ouverture pour être relié à l’extrémité libre de l’âme.

Selon une troisième caractéristique de la pédale selon l’invention, le au moins un ressort comporte une seconde extrémité reliée au fond de l’évidement au patin.

Selon une quatrième caractéristique de la pédale selon l’invention, le dessus de l’évidement est fermé par un couvre-patin qui recouvre le dessus du patin, ledit couvre-patin étant formé dans une matière antidérapante telle que du caoutchouc.

Selon une cinquième caractéristique de la pédale selon l’invention, le patin comporte deux parois latérales qui sont positionnées de façon à s’étendre de part et d’autre de l’âme.

Selon une sixième caractéristique de la pédale selon l’invention, le patin comporte un rail qui est adapté pour coulisser dans une rainure formée dans l’âme.

La présente invention concerne aussi un pédalier de véhicule qui comporte une telle pédale, la pédale pouvant être une pédale d’accélérateur ou une pédale de frein.

Les dessins annexés illustrent l’invention :

[Fig.1 ] représente une vue partielle de côté, d’une pédale avec le pied du conducteur qui est en appui lors d’un choc sur l’avant du véhicule. [Fig.2] représente une vue en perspective de la pédale avec l’âme et le patin de représentés non encore assemblés.

[Fig.3] représente deux modes de réalisation du patin de la pédale.

En référence à ces dessins, est représentée une pédale d’accélérateur 1 d’un pédalier d’un véhicule automobile qui comporte une âme 2 et un patin 3.

Une première extrémité 21 de l’âme 2 forme un support pour le patin 3 et une seconde extrémité de l’âme 2 est solidarisée à une platine de fixation du pédalier sur le tablier.

Le patin 3 comporte deux parties, la structure 31 en métal ou en plastique rigide qui est partiellement recouverte par un couvre-patin 32 généralement en caoutchouc ou en toutes autres matières antidérapante.

Selon l’invention, le patin 3 peut coulisser le long de la première extrémité 21 de l’âme 2 et comporte des moyens de retenu permettant de contrôler ce coulissement.

Un tel patin 3, qui forme une surface d’appui pour un pied du conducteur 5, permet en cas d’accident sur l’avant du véhicule de protéger le pied du conducteur 5 dans le cas où celui-ci reste en appui sur la pédale 1 ; lors du choc, le patin 3 et donc le pied du conducteur 5, peuvent avancer d’une façon contrôlée pour diminuer la décélération que subit le pied du conducteur 5.

Pour contrôler l’avancement du patin 3, un ou plusieurs ressorts 6 sont interposés entre l’âme 2 de la pédale 1 et le patin 3.

La force de rappel du ou des ressorts 6 est sélectionnée pour que le patin 3 ne puisse pas coulisser en usage normale du véhicule et au-delà présente une résistance suffisante pour ne pas coulisser trop vite, évitant que le patin 3 n’arrive trop rapidement en butée ce qui resterait dangereux pour le pied du conducteur 5.

Une fois la décélération dû à l’accident de finie, le ou les ressorts 6 permettent de ramener le patin 3 à sa position initiale pour permettre au conducteur d’utiliser au plus vite le véhicule. Sur la figure 1 est représenté le patin 3 lors d’un accident, en position avancée, est aussi représentée, en pointillés, la position initiale du patin 3.

Le patin 3 comporte deux parois latérales 33 qui s’étendent de part et d’autre de l’âme 2 et qui forment un profil en U du patin 3 et un rail 34 qui est positionné dans une rainure 20 formée dans l’âme 2.

Le patin 3 comporte aussi un évidement 35 pour loger le ou les ressorts 6, une première extrémité du ou des ressorts 6 étant solidaire du fond de l’évidement 35 et une seconde extrémité 61 du ou des ressorts 6 étant solidaire de l’extrémité libre 22 de la première extrémité 21 de l’âme 2.

Des moyens de fixation rapide 23 permettent de solidariser rapidement la seconde extrémité 61 du ou des ressorts 6 à l’extrémité libre 22 de la première extrémité 21 de l’âme 2.

La mise en place du couvre-patin 32 permet de masquer l’évidement 35 du patin 3.

Les parois latérales 33 du patin 3 sont maintenues en position de part et d’autre de l’âme 2 par des glissières 36 positionnées à l’intérieur de chaque paroi latérale 33 du patin 3 en regard de l’âme 2, l’âme 2 comportant deux glissières 24 complémentaires.

Sur la figure 3 sont représentées deux vues en perspective du patin 3 sans les couvre-patins, permettant de voir un premier mode de réalisation à un ressort 62 ou un second mode de réalisation à deux ressorts 63.

Cette figure permet aussi de voir la forme des évidement 35 formés dans la structure 31 des patins 3.

Sur cette figure sont aussi représentés un premier mode de réalisation d’un connecteur rapide 64 pour un seul ressort 62 et un second mode de réalisation d’un connecteur rapide 65 pour deux ressorts 63.

Le mode de réalisation à deux ressorts 63 permet d’avoir de plus petits ressorts, mais complique le montage. La présente invention est appliquée sur une pédale d’accélérateur mais peut aussi être appliquée sur une pédale de frein, seule la force de rappel des ressorts doit être adaptée à la pédale équipée.

La présente invention peut être appliquée à un pédalier déjà existant sans en modifier la conception et ainsi améliorer la protection des pieds du conducteur en cas de choc frontale du véhicule et cela pour un faible coût supplémentaire de développement et de fabrication.