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Title:
POWER CHAIR FOR USE AS A STANDING AID
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1997/029725
Kind Code:
A1
Abstract:
A standing aid chair with a seat consisting of at least two elements (3A, 3B) in the shape of a variable-geometry bracket. The chair has a structural assembly (1) consisting of a base (2) with legs (15), and a frame (6) connected via first coupling members (8) to the first seat element (3A) and via second coupling members (9) to the base (2), each of said coupling members (8, 9) being movable between two end positions by a raising and lowering mechanism. When moved, said first coupling members (8) essentially enable a so-called comfort adjustment of the seat, whereas said second coupling members (9) essentially move the seat from a lowered position to a raised position and vice versa. Said chair is useful as a standing aid.

Inventors:
BLANCHARD PHILIPPE (FR)
PELLEVOISIN ROLAND (FR)
GARNIER GERARD (FR)
BENETTI ANGELICO (FR)
Application Number:
PCT/FR1997/000191
Publication Date:
August 21, 1997
Filing Date:
January 31, 1997
Export Citation:
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Assignee:
IDESAGE (FR)
BLANCHARD PHILIPPE (FR)
PELLEVOISIN ROLAND (FR)
GARNIER GERARD (FR)
BENETTI ANGELICO (FR)
International Classes:
A61G5/14; (IPC1-7): A61G5/14
Foreign References:
US5203610A1993-04-20
FR2712802A11995-06-02
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Fauteuil élévateur motorisé du type comprenant un bâti (1) formant piétement, un mécanisme de monte et baisse (13) 5 d'une assise mobile (3A, 3B) se déplaçant de l'arrière vers l'avant du fauteuil lors de son passage d'une position basse à une position haute, l'assise mobile étant constituée d'au moins deux éléments (3A, 3B) affectant de profil la forme d'une équerre à géométrie variable, le l() premier élément (3A) de l'assise, servant à l'appui des fessiers, étant à une extrémité solidarisé ou articulé au dossier (4) du fauteuil, et à son extrémité opposée, relié au second élément (3B) de l'assise au moyen d'une liaison (14), telle qu'une liaison à charnière, lesdits premier et 15 second éléments (3A, 3B) de l'assise étant articulés entre eux de telle sorte que, au cours de la levée de l'assise, le second élément (3B) de l'assise bascule vers le bas autour de la charnière (14) alors que le premier élément (3A) maintient par un appui fessier permanent et stable la 0 personne jusqu'à la position pratiquement debout tandis qu'au cours de la descente de l'assise le second élément (3B) de l'assise est forcé à se relever progressivement pour venir, en position basse de l'assise, reconstituer 1 'assise, 5 caractérisé en ce que le bâti (1) dudit fauteuil est constitué d'une embase (2) équipée de pieds (15), d'un châssis (6) relié par des premiers organes d'accouplement (8), tels que des bielles au premier élément (3A) de l'assise et par des seconds organes d'accouplement (9) à 0 l'embase (2), lesdits organes d'accouplement (8, 9) étant chacun déplaçables entre deux positions extrêmes sous l'action du mécanisme de monte et baisse, lesdits premiers organes d'accouplement (8) assurant essentiellement, au cours de leur déplacement, un réglage dit de confort de 5 l'assise par déplacement relatif des éléments (3A, 3B) de l'assise et éventuellement du dossier (4) et/ou d'un reposemollets (5), lesdits seconds organes d'accouplement (9) assurant essentiellement le déplacement de l'assise d'une position basse à une position haute et inversement de manière à procurer à l'utilisateur, personnes âgées, handicapés ou autres une assistance pour le passage de la position assise à la position debout et inversement. 5 .
2. Fauteuil élévateur motorisé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les premiers (8) et seconds (9) organes d'accouplement sont déplacés alternativement, les seconds organes d'accouplement (9) ne pouvant être déplacés K) que lorsque les premiers organes d'accouplement (8) occupent une position extrême et inversement.
3. Fauteuil élévateur motorisé selon l'une des revendications 1 et 2, 15 caractérisé en ce que les organes (8, 9) d'accouplement du châssis (6), d'une part au premier élément (3A) de l'assise, d'autre part à l'embase (2), sont inclinés transversalement entre un point bas avant du fauteuil et un point haut arrière du fauteuil pour former un quadrilatère, 0 de préférence un parallélogramme, déformable par actionnement du mécanisme de monte et baisse.
4. Fauteuil élévateur motorisé selon l'une des revendications 1 à 3, 5 caractérisé en ce que le mécanisme de monte et baisse est constitué d'un vérin (13), de préférence électrique double effet, dont une extrémité est articulée en un point stationnaire de l'embase (2) et dont l'autre extrémité est articulée sur le premier élément (3A) de l'assise où tout 0 élément solidaire en déplacement du premier élément (3A) de l'assise.
5. Fauteuil élévateur motorisé selon la revendication 4, caractérisé en ce que le vérin (13) est associé à un organe 5 de poussée, tel qu'un vérin à gaz, reliant l'assise et le châssis (6) pour aider au déplacement des premiers organes d'accouplement (8) et constituer un dispositif de fin de course lorsque l'assise (3A, 3B) est en position d'écartement maximal du châssis (6).
6. Fauteuil élévateur motorisé selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte des accoudoirs (7) affectant sensiblement la forme d'une anse solidaire de l'embase (2) ou du châssis (6), les extrémités libres de ladite anse formant piétement étant éventuellement équipées de roulettes (10).
7. Fauteuil élévateur motorisé selon la revendication 6, caractérisé en ce que les accoudoirs (7) sont formés d'une seule pièce avec le châssis (6) et sont reliés entre eux au moyen d'au moins une traverse.
8. Fauteuil élévateur motorisé selon la revendication 6, caractérisé en ce que, lors du déplacement des seconds d'organes d'accouplement (9) assurant le passage de l'assise (3A, 3B) de la position basse à la position haute et inversement, le fauteuil passe d'une position en appui sur le piétement des accoudoirs (7) à une position en appui sur les pieds (15) de l'embase (2) et inversement.
9. Fauteuil élévateur motorisé selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le dossier (4) est relié par une bielle (11) au premier organe d'accouplement (8) reliant le premier élément (3A) de l'assise et le châssis (6).
10. Fauteuil élévateur motorisé selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le reposemollets (5) est relié d'une part au second élément (3B) de l'assise au moyen d'une liaison (14), telle qu'une liaison à charnière, d'autre part, à l'embase (2) par un organe de liaison (12) monté fixe sur le reposemollets (5) et articulé à pivotement sur 1 'embase (2) .
Description:
Fauteuil élévateur motorisé

La présente invention concerne un fauteuil élévateur motorisé procurant une assistance au levage de personnes.

L'invention concerne plus particulièrement un fauteuil élévateur motorisé du type comprenant un bâti formant piétement, un mécanisme de monte et baisse d'une assise mobile se déplaçant de l'arrière vers l'avant du fauteuil lors de son passage d'une position basse à une position haute, l'assise mobile étant constituée d'au moins deux éléments affectant de profil la forme d'une équerre à géométrie variable, le premier élément de l'assise, servant à l'appui des fessiers, étant à une extrémité solidarisé ou articulé au dossier du fauteuil et, à son extrémité opposée, relié au second élément de l'assise au moyen d'une liaison, telle qu'une liaison à charnière, lesdits premier et second éléments de l'assise étant articulés entre eux de telle sorte que, au cours de la levée de l'assise, le second élément de l'assise bascule vers le bas autour de la charnière alors que le premier élément maintient par un appui fessier permanent et stable la personne jusqu'à la position pratiquement debout, tandis qu'au cours de la descente de l'assise, le second élément de l'assise est

forcé à se relever progressivement pour venir, en position basse de l'assise, reconstituer l'assise.

Un tel fauteuil élévateur est notamment décrit dans le brevet FR-A-2.712.802. Ce type de fauteuil permet en particulier à la personne de ne pas être blessée au cours du déplacement entre les deux positions extrêmes de l'assise, d'avoir les jambes dégagées lorsqu'elle doit se tenir debout après la levée du fauteuil et de s'installer en appui stable au fond de l'assise avant d'entamer la descente tout en étant maintenue bien assise au cours de la montée et de la descente. Toutefois, les dispositifs de monte et baisse prévus sur ces fauteuils étaient jusqu'à maintenant relativement complexes et de ce fait onéreux. Ils nécessitaient en particulier la présence d'une poulie, de glissières et d'un vérin, la poulie, constituant un système de démultiplication, permettant certes le doublement de la course du vérin mais obligeant à utiliser un vérin de forte puissance engendrant un coût plus élevé de l'installation. De même, les glissières, en raison des charges relativement importantes à supporter, devaient être d'une résistance qui élevait leur coût et rendait leur conception onéreuse. En outre, la présence d'un câble de poulie susceptible de se rompre présentait un risque au niveau de la sécurité des personnes. Enfin, la maintenance et le démontage du vérin étaient rendus relativement difficiles du fait des nombreux éléments entourant ledit vérin. De même, il était nécessaire de désengager un organe de liaison entre les premier et second éléments de l'assise lorsqu'on désirait, en position haute ou basse, aligner les éléments de l'assise. Cette manipulation n'était pas souvent aisée à réaliser par l'utilisateur.

On connaît également un grand nombre de dispositifs motorisés permettant le déplacement d'une assise d'un fauteuil. Toutefois, la plupart de ces dispositifs s'appliquent au déplacement d'une assise monobloc comme cela est décrit dans le brevet US-A-5.203.610. De tels

dispositifs ne sont donc pas applicables en l'état à une assise en deux éléments.

Le but de la présente invention est de proposer un fauteuil motorisé d'assistance au levage qui pallie ces inconvénients grâce à un dispositif de monte et baisse qui, associé à un bâti de conception originale, permet un fonctionnement fiable, sûr, simple et peu onéreux dudit fauteuil tout en offrant un grand choix de réglages des différentes positions de ce fauteuil.

Un autre but de la présente invention est de proposer un fauteuil dont le réglage dit de confort ne s'accompagne que d'une très faible élévation de l'assise de manière à ne pas modifier les habitudes de l'utilisateur.

A cet effet, l'invention a pour objet un fauteuil élévateur motorisé du type mentionné à l'introduction, caractérisé en ce que le bâti dudit fauteuil est constitué d'une embase équipée de pieds, d'un châssis relié par des premiers organes d'accouplement, tels que des bielles, au premier élément de l'assise et par des seconds organes d'accouplement à l'embase, lesdits organes d'accouplement étant chacun déplaçables entre deux positions extrêmes sous l'action du mécanisme de monte et baisse, lesdits premiers organes d'accouplement assurant essentiellement, au cours de leur déplacement, un réglage dit de confort de l'assise par déplacement relatif des éléments de l'assise et éventuellement du dossier et/ou d'un repose-mollets, lesdits seconds organes d'accouplement assurant essentiellement le déplacement de l'assise d'une position basse à une position haute et inversement de manière à procurer à l'utilisateur, personnes âgées, handicapés ou autres une assistance pour le passage de la position assise à la position debout et inversement.

Grâce à cette conception de ce châssis intermédiaire, on obtient par actionnement des organes d'accouplement un réglage de confort et une assistance au levage.

Selon une forme de réalisation préférée de l'invention, les premiers et seconds organes d'accouplement sont déplacés alternativement, les seconds organes d'accouplement ne pouvant être déplacés que lorsque les premiers organes d'accouplement occupent une position extrême et inversement.

L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels :

les figures 1 à 4 représentent des vues schématiques de profil d'un fauteuil conforme à l'invention lors de son passage d'une position basse à une position haute et

la figure 5 représente une vue en perspective de côté d'un fauteuil conforme à l'invention.

Le fauteuil élévateur motorisé, objet de l'invention, comprend un bâti 1 formant piétement et un mécanisme de monte et baisse d'une assise 3A, 3B se déplaçant de l'arrière vers l'avant du fauteuil lors de son passage d'une position basse à une position haute. L'assise mobile est constituée d'au moins deux éléments 3A, 3B affectant de profil la forme d'une équerre à géométrie variable. Le premier élément 3A de l'assise est, à une extrémité, solidarisé ou articulé au dossier 4 du fauteuil et, à son extrémité opposée, relié au second élément 3B de l'assise au moyen d'une liaison 14 à charnière. Ledit élément 3A de l'assise est mobile sensiblement parallèlement à lui-même au cours de son déplacement. Lesdits premier et second éléments 3A, 3B de l'assise sont articulés entre eux de telle sorte que, au cours de la levée de l'assise, le

second élément 3B de l'assise bascule vers le bas autour de la charnière 14 alors que le premier élément 3A maintient par un appui fessier permanent et stable la personne jusqu'à la position pratiquement debout. Au cours de la descente de l'assise, le second élément 3B de l'assise est forcé à se relever progressivement pour venir, en position basse, reconstituer l'assise. Ces déplacements de l'assise sont illustrés aux figures 1 à 4. On note que, dans ces figures, l'assise ne se déplace pas tout à fait parallèlement à elle-même mais décrit au contraire une trajectoire relativement complexe.

Le bâti 1 du fauteuil est quant à lui constitué d'une embase 2 équipée de pieds 15. Cette embase 2 affecte généralement la forme d'un cadre. Ce bâti comporte encore un châssis 6 relié par des premiers organes d'accouplement 8, tels que des bielles, au premier élément 3A de l'assise et par des seconds organes d'accouplement 9 à l'embase 2. Ces organes d'accouplement 8 et 9 sont chacun déplaçables entre deux positions extrêmes sous l'action du mécanisme de monte et baisse. Les premiers organes d'accouplement 8 assurent essentiellement, au cours de leur déplacement, un réglage dit de confort de l'assise par déplacement relatif des éléments 3A, 3B de l'assise et éventuellement du dossier 4 et/ou d'un repose-mollets 5, tandis que les seconds organes d'accouplement 9 assurent essentiellement le déplacement de l'assise d'une position basse à une position haute et inversement pour procurer une assistance au levage de personnes.

Ces organes 8 et 9 d'accouplement du châssis 6, d'une part au premier élément 3A de l'assise, d'autre part à l'embase 2, sont inclinés transversalement entre un point bas avant du fauteuil et un point haut arrière du fauteuil pour former un quadrilatère, de préférence un parallélogramme, déformable par actionnement du mécanisme de monte et baisse. En conséquence, les organes d'accouplement 8 et 9 se déploient de l'arrière vers l'avant du fauteuil au cours

du levage de l'assise. Au moins une paire de chaque type d'organes d'accouplement est disposée de chaque côté du fauteuil. Généralement, ces premier et second organes d'accouplement 8, 9 sont déplacés de préférence alternativement, c'est-à-dire tour à tour, les seconds organes d'accouplement 9 ne pouvant être déplacés que lorsque les premiers organes d'accouplement 8 occupent une position extrême et inversement. Ainsi, dans la figure 1, les premiers organes d'accouplement 8 constitués par des bielles commencent à se déplacer lors de 1 'actionnement du dispositif monte et baisse jusqu'à une position extrême correspondant à celle représentée dans la figure 2. A ce moment, les seconds organes d'accouplement 9 constitués également par des bielles peuvent commencer à se déplacer pour occuper des positions conformes dans un premier temps à la figure 3 puis dans un second temps à la figure 4. La position extrême ou proche de la position extrême de ces seconds organes d'accouplement 9 correspond donc à une position dans laquelle la personne est en position debout. Le passage inverse de la position haute de l'assise à la position basse s'effectuera de la même manière par déplacement dans un premier temps des seconds organes d'accouplement 9 correspondant à l'abaissement de ces derniers puis par abaissement des premiers organes d'accouplement 8.

Le mécanisme de monte et baisse est quant à lui constitué d'un vérin 13, de préférence électrique double effet, dont une extrémité est articulée en un point stationnaire de l'embase 2 et dont l'autre extrémité est articulée sur le premier élément 3A de l'assise ou tout élément solidaire en déplacement du premier élément de l'assise, par exemple l'un des premiers organes d'accouplement 8. Généralement, ce vérin 13 est associé à un organe de poussée, tel qu'un vérin à gaz 16, qui relie l'assise et le châssis 6 pour aider au déplacement des premiers organes d'accouplement 8 et constituer un dispositif de fin de course lorsque l'assise est en position d 1 écartement maximal du châssis 6.

Cet organe de poussée permet d'obtenir un déplacement alternatif des premier et second organes d'accouplement 8 et 9. Cet organe de poussée peut également être remplacé par un système à double cliquet permettant, lors de la levée, de maintenir l'embase 2 et le châssis 6 solidaires jusqu'au déploiement complet des organes d'accouplement 8. Ensuite, le cliquet est basculé mécaniquement afin de libérer l'embase 2 et le châssis 6 tout en maintenant en position les organes d'accouplement 8, pour permettre le mouvement de levée de l'assise par déploiement des organes d'accouplement 9. Inversement, lors de la descente, ce double cliquet maintient les organes d'accouplement 8 en position déployée maximale, jusqu'au repliement complet des organes d'accouplement 9, le cliquet est alors basculé pour venir solidariser l'embase 2 et le châssis 6 et libérer les organes d'accouplement 8 de manière à achever le mouvement de descente. En l'absence de l'un ou l'autre des mécanismes, un positionnement correct et un réglage parfait des éléments du fauteuil deviendraient alors impossibles.

Dans encore une autre forme de réalisation de l'invention, cet organe de poussée peut être remplacé par un organe travaillant à la traction. Dans ce cas, cet organe sera disposé entre le châssis 6 et l'embase 2. Il aura alors pour fonction non pas de faciliter le déplacement des premiers organes d'accouplement 8 mais, au contraire, d'aller à l'encontre du fonctionnement dans le sens d'un déploiement des seconds organes d'accouplement 9.

Le réglage dit de confort du fauteuil, qui s'effectue généralement lorsque le fauteuil occupe une position basse, c'est-à-dire lorsque les seconds organes d'accouplement 9 occupent une position sensiblement parallèle au cadre de l'embase 2, comprend le déplacement des éléments 3A et 3B de l'assise d'une part et éventuellement, d'autre part, le positionnement relatif du dossier 4 et du repose-mollets 5. Le positionnement relatif du dossier 4 et du repose-mollets 5 peut s'effectuer au moyen de moteurs indépendants.

Toutefois, un tel dispositif n'est envisageable que pour des fauteuils relativement onéreux. Il est donc nécessaire de prévoir des conceptions de fauteuils dans lesquels il n'existe qu'un seul dispositif de monte et baisse constitué d'un seul vérin sans moteur supplémentaire. Dans ce cas, le dossier 4 est relié par une bielle 11 au premier organe d'accouplement 8 reliant le premier élément 3A de l'assise et le châssis 6. Cette bielle 11 permet le réglage dit de confort du dossier par rapport au premier élément 3A de l'assise. De la même manière, le repose-mollets 5 est relié d'une part au second élément 3B de l'assise au moyen d'une liaison, telle qu'une liaison à charnière, d'autre part à l'embase 2 par un organe de liaison 12 monté fixe sur le repose-mollets 5 et articulé à pivotement sur l'embase 2. Ce montage du repose-mollets permet d'une part d'escamoter le repose-mollets lorsque l'assise passe d'une position basse à une position haute, d'autre part d'autoriser un réglage de confort par positionnement du repose-mollets sensiblement dans le prolongement du second élément 3B de l'assise lorsque l'assise occupe une position basse de manière à permettre à l'utilisateur d'occuper une position sensiblement allongée. Ce réglage s'effectue donc de manière simple sans nécessiter la présence de moteurs supplémentaires. De même, le second élément 3B de l'assise maintenu directement ou indirectement en appui généralement glissant sur le reste du fauteuil est automatiquement positionné par le déplacement du premier élément 3A de l'assise du fait de la liaison à charnières entre les premier et second éléments de l'assise.

Enfin, ce type de fauteuil étant plus particulièrement destiné à des personnes âgées ou à des handicapés, il est parfois nécessaire de monter ces fauteuils sur roulettes. Toutefois, le montage sur roulettes de ces fauteuils peut présenter un danger lorsque l'utilisateur décide de quitter le fauteuil dont l'assise est en position haute. En effet, le fauteuil risque à ce moment là de glisser, entraînant la chute de l'utilisateur. Pour pallier ces inconvénients, il

est prévu que le fauteuil comporte des accoudoirs 7 affectant sensiblement la forme d'une anse solidaire de l'embase 2 ou du châssis 6, les extrémités libres de ladite anse formant piétement étant éventuellement équipées de roulettes 10. Si ces accoudoirs 7 sont effectivement pourvus de roulettes 10, il est fait en sorte que, lors du déplacement des seconds organes d'accouplement 9 assurant le passage de l'assise de la position basse à la position haute et inversement, le fauteuil passe d'une position en appui sur les piétements des accoudoirs 7 à une position en appui sur les pieds 15 de l'embase 2 et inversement. Ainsi, comme on peut le constater dans la figure 1, lorsque l'assise occupe une position basse, le fauteuil est en appui sur les roulettes 10 disposées aux extrémités constituant le piétement des accoudoirs. Ainsi, la personne peut être poussée et donc roulée dans son fauteuil. Les pieds 15 de l'embase 2 sont dans cette position disposés légèrement au-dessus des roulettes 10 de manière à ne pas venir en appui au sol. Lors du passage de l'assise de la position basse à la position haute, une fois les premiers organes d'accouplement 8 déployés, le déploiement des seconds organes d'accouplement 9, lors de 1 •actionnement du dispositif de monte et baisse, tend à abaisser l'embase 2 de telle sorte que les pieds 15 de cette embase viennent en appui au sol tandis qu'au contraire les accoudoirs 7 solidaires du châssis 6 tendent à s'élever de telle sorte que les roulettes 10 des accoudoirs s'éloignent du sol. Le fauteuil est alors dans une position en appui sur les pieds 15 de l'embase 2. Il n'existe alors plus aucun danger que le fauteuil glisse lorsque la personne quittera son fauteuil en position haute. Bien évidemment, ce changement d'appui du fauteuil s'effectue de manière inverse lors du passage de l'assise d'une position haute à une position basse.

Les accoudoirs 7 peuvent affecter un grand nombre de formes. Ainsi, à titre d'exemple, ces accoudoirs 7 peuvent être formés d'une seule pièce avec le châssis 6 et peuvent

être reliés entre eux au moyen d'une traverse. Ils peuvent être également rapportés sur le châssis 6 et montés de manière amovible sur ce dernier.

L'habillage du fauteuil peut être réalisé au choix de l'utilisateur. Ainsi, comme le montre la figure 5, le fauteuil présente une structure toujours sensiblement identique d'un fauteuil à un autre, l'utilisateur choisissant par la suite l'habillage.