La présente invention a pour objet une structure de bloc-porte destinée à être installée dans un bâtiment et plus particulièrement un bâtiment de haute sécurité tel qu'un bâtiment de centrale nucléaire.

On sait qu'un bloc-porte est essentiellement constitué, d'une part, par une partie fixe, habituellement connue sous le nom d'huisserie ou de cadre dormant, apte à être engagé(e) dans une ouverture ou baie pratiquée dans un ouvrage de maçonnerie, tel qu'un mur, s 'étendant généralement sensiblement verticalement dans un bâtiment en vue de séparer ou de délimiter deux espaces de ce dernier et, d'autre part, par au moins une partie mobile, ci-après dénommée battant, monté(e) pivotant(e) autour d'un axe, généralement sensiblement vertical.

De manière générale, le cadre dormant, qui présente une forme globalement rectangulaire, est monté et fixé rigidement dans la feuillure de l'embrasure d'une baie, dans laquelle il s'étend sensiblement verticalement, et est composé de deux montants verticaux reliés entre eux par une traverse supérieure horizontale et, éventuellement, d'un seuil, notamment dans le cas d'un bloc-porte étanche formant la partie basse dudit cadre dormant, à l'état monté dans ladite baie. Le battant comporte deux montants opposés, s 'étendant sensiblement verticalement à l'état monté du bloc porte dans ladite baie, dont l'un est apte à être monté pivotant sur le montant vertical correspondant du cadre dormant, tandis que l'autre montant opposé du battant est équipé, éventuellement, d'une serrure.

Les blocs-portes se répartissent selon plusieurs types de blocs- portes, à savoir les blocs-portes ordinaires, avec ou sans étanchéité à l'air et/ou au feu et/ou au gaz, et les blocs portes coupe feu, avec ou sans serrure, comprenant notamment les blocs-portes pare flammes qui sont étanches au passage des flammes et des gaz, les blocs-portes coupe feu résistant à de fortes élévations de température et les blocs-portes coupe feu étanches à l'air et/ou à l'eau et/ou au gaz.

Dans le cas où les blocs-portes ne comportent pas de serrures, ceux-ci sont plus particulièrement destinés au confinement et au compartimentage des zones enflammées pour empêcher la propagation du feu et des fumées dans les bâtiments ainsi équipés. Pour ce qui concerne les bloc-portes destinés à être installés dans des bâtiments de haute sécurité, tels que des bâtiments de centrales nucléaires, ceux-ci doivent répondre à des contraintes de sécurité et/ou de protection incendie élevées. De tels blocs-portes comprennent généralement un battant monté en pivotement sur un cadre dormant au moyen de deux ou trois paumelles munies chacune d'une partie mobile soudée sur l'un des bords verticaux du battant et d'une partie fixe soudée sur l'un des bords verticaux correspondants du cadre dormant.

Par ailleurs, ces blocs-portes, lorsqu'ils sont défectueux, dégradés ou endommagés, doivent être changés et remplacés par un bloc- porte identique ou d'un type différent.

D'autre part, un changement de bloc-porte, partiel ou total, peut être prévu lorsque le type de bloc-porte ne convient plus à l'utilisation recherchée, par exemple dans le cas d'un changement de destination d'un local fermé par un bloc-porte ordinaire en un local devant contenir du matériel onéreux ou sensible, comme par exemple du matériel informatique, exigeant une fermeture par un bloc-porte offrant une protection incendie ou plus efficace et plus adaptée tel qu'un bloc coupe feu ou coupe feu étanche.

L'opération qui consiste à enlever un bloc-porte, notamment un bloc-porte installé dans une baie d'un bâtiment hautement sécurisé, est lourde et exige des durées d'intervention longues. En effet, un tel bloc-porte est fixé rigidement avec blocage en position dans la baie correspondante de l'ouvrage de maçonnerie et ne peut être enlevé que par découpage ou tronçonnage, au moyen d'outils spécifiques tels que des meuleuses ou des burineuses. Il en est de même pour l'opération qui consiste à installer un nouveau bloc porte et qui exige une intervention longue incluant la préparation de la surface réceptrice de l'ancien bloc porte et la réalisation de nouvelles soudures pour fixer le nouveau bloc porte. Or, dans ces bâtiments hautement sécurisés, notamment dans les bâtiments de centrales nucléaires, et pour des raisons de sécurité et de protection des opérateurs bien compréhensibles, les temps d'intervention de maintenance et d'immobilisation au cœur des installations doivent être réduits au strict minimum.

La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant une structure de bloc-porte permettant de simplifier les opérations de dépose et/ou d'installation d'un bloc-porte et de réduire notablement la durée des interventions correspondantes, notamment pour ce qui concerne les blocs-portes lourds utilisés dans les bâtiments de haute sécurité et plus particulièrement dans les bâtiments de centrales nucléaires.

A cet effet, la présente invention a pour objet une structure de bloc-porte destinée à fermer une baie, plus particulièrement de forme rectangulaire ou carrée, pratiquée dans un ouvrage de maçonnerie, tel qu'un mur, s 'étendant sensiblement verticalement et séparant ou délimitant deux espaces dans un bâtiment et plus particulièrement dans un bâtiment de haute sécurité, comprenant un bloc-porte constitué par au moins un battant monté pivotant, par l'intermédiaire d'au moins deux paumelles, munies chacune d'une partie fixe et d'une partie mobile, autour d'un axe vertical, et par un cadre dormant comportant deux montants verticaux, une traverse supérieure horizontale et, éventuellement, un seuil, ledit bloc-porte étant apte à être engagé dans une feuillure pratiquée dans l'épaisseur du mur de l'embrasure de la baie, et se caractérisant essentiellement en ce qu'elle comprend en outre un pré-cadre dormant susceptible d'être monté dans la feuillure de ladite baie en étant maintenu rigidement et bloqué en position dans ladite feuillure grâce à des moyens respectivement d'ancrage et de scellement et, éventuellement et de préférence, des moyens de préfixation, dans l'ouvrage de maçonnerie et en ce que ledit précadre dormant constitue un support de fixation du bloc-porte permettant, grâce à des moyens de liaison rigides et démontables, de fixer ledit bloc-porte de manière amovible dans ladite baie.

L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci- après, qui se rapporte à plusieurs modes de réalisation, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et expliqués avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels :

- la figure 1 représente une vue en coupe horizontale, d'une structure de bloc-porte, selon la présente invention, dans un premier mode de réalisation et dans une configuration coupe feu, à l'état monté dans une baie pratiquée dans un ouvrage de maçonnerie d'un bâtiment de haute sécurité,

- la figure 2 représente une vue en coupe horizontale, d'une structure de bloc-porte, selon la présente invention, dans un deuxième mode de réalisation et dans une configuration coupe feu, à l'état monté dans une baie pratiquée dans un ouvrage de maçonnerie d'un bâtiment de haute sécurité,

- la figure 3 représente une vue en coupe horizontale, d'une structure de bloc-porte, selon la présente invention, dans un troisième mode de réalisation et dans une configuration coupe feu avec étanchéité, à l'état monté dans une baie pratiquée dans un ouvrage de maçonnerie d'un bâtiment de haute sécurité,

- la figure 4 représente la structure de bloc-porte représenté sur la figure 2 dans une configuration pare flamme,

- la figure 5 représente la structure de bloc-porte représenté sur la figure 3 dans une configuration d'un bloc-porte ordinaire étanche à l'air, à l'eau et au gaz,

- la figure 6 représente le précadre dormant et le cadre dormant de la structure de bloc-porte représenté sur la figure 2 et sur la figure 4, côté opposé à celui coopérant avec les paumelles,

- la figure 7 représente le précadre dormant et le dormant de la structure de bloc-porte représenté sur la figure 2 et sur la figure 4, côté paumelles,

- la figure 8 représente une vue en coupe verticale du système de bloc-porte représenté sur la figure 2,

- la figure 9 représente une vue en coupe verticale du système de bloc-porte représenté sur la figure 3.

- la figure 10 représente une vue de face d'un bloc porte, côté avant, à l'état monté dans une baie d'un ouvrage de maçonnerie dans un bâtiment de haute sécurité, en situation de fermeture de la porte,

- la figure 1 1 représente une vue en perspective d'un précadre dormant en U d'une structure de bloc porte selon la présente invention.

Les figures montrent une structure de bloc-porte, selon la présente invention, destinée à fermer une baie 1 , plus particulièrement de forme rectangulaire ou carrée, pratiquée dans un ouvrage de maçonnerie 2, tel qu'un mur, s 'étendant sensiblement verticalement et séparant ou délimitant deux espaces dans un bâtiment et plus particulièrement dans un bâtiment de haute sécurité, tel qu'un bâtiment de centrale nucléaire, comprenant un bloc-porte 3, 4, 5 constitué par au moins un battant 3 monté pivotant, par l'intermédiaire d'au moins deux paumelles 6, munies chacune d'une partie fixe et d'une partie mobile, autour d'un axe vertical 4, et par un cadre dormant 5 comportant deux montants verticaux 7, une traverse supérieure horizontale 8 et, éventuellement, un seuil 9 plus particulièrement dans le cas d'un bloc-porte coupe feu avec étanchéité, ledit bloc-porte 3, 4, 5 étant apte à être engagé dans une feuillure 2' pratiquée dans l'épaisseur du mur 2 de l'embrasure de la baie 1. Conformément à la présente invention une telle structure comprend en outre un précadre dormant 10 susceptible d'être monté dans la feuillure 2' de la baie 1 en étant maintenu rigidement et bloqué en position dans ladite feuillure 2' grâce à des moyens respectivement d'ancrage 1 1 ', 1 1 " ' et de scellement 1 1 " et, éventuellement et de préférence, des moyens de préfixation 1 1, dans l'ouvrage de maçonnerie 2, ledit précadre dormant 10 constituant un support de fixation du bloc-porte 3, 4, 5 permettant, grâce à des moyens de liaison rigides et démontables 12, 13 de fixer ledit bloc- porte 3, 4, 5 de manière amovible dans ladite baie 1.

On comprendra que, dans le cas où le bloc-porte 3, 4, 5, selon la présente invention, comporte des moyens de préfixation 1 1 du précadre dormant 10, celui-ci peut être apte à être monté et préfixé dans la baie 1, préalablement au montage du cadre dormant 5 dans la baie 1 sur ledit précadre dormant 10.

De préférence, le précadre dormant 10 peut comprendre au moins une pièce support réceptrice 14, 15 et le bloc-porte 3, 4, 5 peut comprendre au moins une pièce d'assemblage 16, 17, 18 apte à être assemblée avec une pièce support réceptrice 14, 15, par serrage avec pression l'une contre l'autre grâce aux moyens de liaison rigides et démontables 12, 13 qui peuvent être par exemple des vis 12 ou des boulons 13.

Si on se réfère à la figure 1 1, on peut voir que le précadre dormant 10 peut présenter globalement une forme de U, comportant deux montants verticaux 10' reliées entre eux par une traverse supérieure horizontale 10" et que lesdits montants 10' et ladite traverse 10" peuvent être réalisés à partir de profilés en tôle rigide ou autre élément plat allongé en matériau dur et rigide, de préférence pliée longitudinalement de sorte à présenter une section transversale globalement en forme de L.

En outre, comme on peut le voir que les figures 1 à 7, le précadre dormant 10 peut être apte à être, d'une part, préfixé dans le voile béton ou béton de première phase de l'ouvrage de maçonnerie 2 grâce aux moyens de pré fixation 1 1 et, d'autre part, fixé rigidement et définitivement dans l'ouvrage de maçonnerie 2 grâce aux moyens d'ancrage 1 1 ', 1 1 "' et aux moyens de scellement 1 1 ".

De préférence les moyens d'ancrage 1 1 ', 1 1 "' du précadre dormant 10 dans l'ouvrage de maçonnerie 2 peuvent consister, par exemple, en au moins une jambe d'ancrage 1 1 ' et/ou en au moins une tôle pliée 1 1 " ' et les moyens de scellement 1 1 " peuvent consister, par exemple, en un micro béton ou béton de deuxième phase coulé sur ledit précadre dormant

10 préfixé.

La figure 1 montre des moyens d'ancrage 1 1 ' consistant uniquement en au moins une tôle pliée, tandis que les autres figures montrent des moyens d'ancrage 1 1 ', 1 1 "' consistant en au moins une jambe d'ancrage 1 1 ' et en au moins une tôle 1 1 ", de préférence rigide et pliée. Les jambes d'ancrage 1 1 ' peuvent également être prévues pour être fixées directement sur une tôle 1 1 "' pliée, comme on peut le voir notamment sur la figure 1 1, dont l'un des montants verticaux 10' du précadre dormant 10 opposé à celui situé du côté des paumelles 6, non représentées, comporte, sensiblement centralement, des moyens d'ancrage

1 1 ', 1 1 "' qui consistent en une tôle 1 1 "' pliée s 'étendant à distance du montant vertical 10' opposé et de la face externe de laquelle tôle 1 1 "' pliée s ' étendent de s j ambe s d ' ancrage 1 1 ' .

En outre, un logement ou une réservation 19, 20 peut être ménagé(e) dans chaque pièce support réceptrice respectivement 14, 15 pour permettre la réception du moyen de liaison rigide et démontable 12, 13 correspondant. Une réservation 19, 20 peut être réalisée, par exemple, au moyen d'une tôle rigide ou autre élément plat rigide fixée sur la face interne de la pièce support réceptrice 14 et pliée pour former une cavité de réception et de protection, ce de manière à empêcher que, lors du scellement du précadre dormant 10 préfixé, le micro béton 1 1 " ne remplisse chaque réservation 19, 20 et que les trous de fixation du bloc porte 3, 4, 5 sur la ou les pièces supports réceptrices 14, 15 du précadre dormant 10 ne soient obturés par le micro béton 1 1 ".

Par ailleurs, une pièce support réceptrice 15 peut consister en un insert profilé de section transversale globalement en forme de C qui peut avantageusement être scellé, avec ancrage, dans l'ouvrage de maçonnerie 2 (figures 2, 3, 4, 5, 7, 10). Dans ce cas la réservation 20 précitée peut consister avantageusement en l'espace intérieur dudit profilé insert en C s 'ouvrant sur l'ouverture 21 dudit C.

L'ouverture 21 de l'insert profilé 15 en C peut alors être prévue pour affleurer avantageusement sur la face externe de l'ouvrage de maçonnerie 2 et être apte à recevoir au moins un moyen de liaison rigide et démontable 13, tel qu'un boulon à tête crochet ou à tête marteau, destiné à réaliser un serrage par pression d'une pièce d'assemblage 17, 18 correspondante du bloc-porte 3, 4, 5 contre ledit insert profilé 15 et ladite face externe de l'ouvrage de maçonnerie 2.

Un tel insert profilé 15 en C peut présenter de préférence des caractéristiques permettant une forte reprise de charge dans le sens longitudinal du profilé et peut être par exemple un profilé connu sous la dénomination commerciale de « rail HALFEN », non déposée, répondant parfaitement aux exigences liées aux installations verticales et aux charges dynamiques élevées d'un bloc-porte de poids très élevé, utilisé dans les bâtiments de haute sécurité tels que les bâtiments de centrales nucléaires.

Par ailleurs, dans ce type d'insert profilé 15 en C les deux rebords internes de l'ouverture 21 du C peuvent être de préférence crantés et peuvent coopérer avec une face interne crantée de la tête d'un boulon de serrage formant un moyen de liaison rigide et démontable 13, ce de manière à supprimer tout risque de glissement de la charge (bloc porte) après réglage de sa position et de sa fixation sur ledit insert profilé 15 en C.

Un moyen d'ancrage 1 1 ' tel qu'une jambe d'ancrage peut également, avantageusement, constituer un moyen d'ancrage d'un insert profilé 15 en C formant une partie du précadre dormant 10 et peut s'étendre, par exemple, perpendiculairement de la face arrière dudit insert profilé 15 opposée à la face avant comportant l'ouverture 21 du C. De préférence, chaque insert profilé 15 en C peut comporter deux jambes d'ancrage 1 1 '. D'autre part, la présente invention peut prévoir que le bloc porte 3, 4, 5 comprenne, de préférence, un profilé insert 15 en C par paumelle 6, comme on peut le voir sur la figure 1 1 qui montre un précadre dormant 10 comportant trois inserts profilés 15 en C s'étendant latéralement de l'un des montants verticaux 10' dudit précadre dormant 10, à l'extérieur de ce dernier, et étant aptes à coopérer chacun avec une paumelle 6 correspondante d'un battant 3, non représentés sur la figure 1 1.

Dans un premier mode de réalisation de la structure de bloc- porte, selon la présente invention, la partie fixe de chaque paumelle 6 de chaque battant 3 peut être fixée sur l'un des montants verticaux 7 du cadre dormant 5. En outre, le cadre dormant 5 peut comporter au moins une pièce d'assemblage 16 apte à être serrée par pression contre une pièce support réceptrice 14 du précadre dormant 10 dans la feuillure 2' de la baie 1 (figure 1).

De préférence, l'ouverture 21 de l'insert profilé 15 en C peut affleurer sensiblement sur la face externe de l'ouvrage de maçonnerie 2 en une zone située en retrait de la feuillure 2', ceci pour placer l'axe vertical 4 de pivotement du battant 3 en retrait et à distance de ladite feuillure 2', ce de manière à permettre la libération du passage de la baie 1 par un dégagement latérale du battant 3 de la baie 1 lorsque celui-ci est en position d'ouverture de dégagement, notamment à 90° par rapport au plan de l'ouverture de la baie 1 (figure 2, 3, 4, 5).

Dans un deuxième mode de réalisation de la structure de bloc- porte, selon la présente invention, la partie fixe de chaque paumelle 6 de chaque battant 3 constitue une pièce d'assemblage 17 apte à être serrée par pression, grâce à un moyen de liaison rigide et démontable 13 contre un insert profilé 15 en C correspondant et la partie correspondante de la face externe de l'ouvrage de maçonnerie 2, ceci de manière à permettre un transfert des efforts directement dans l'ouvrage de maçonnerie 2. Les inserts profilés 15 en C permettent également avantageusement un réglage de la hauteur du battant 3 dans la baie 1. En outre le cadre dormant 5 peut comprendre au moins une pièce d'assemblage 16 apte à être serrée par pression grâce à un moyen de liaison rigide et démontable 12 contre une pièce support réceptrice 14 correspondante du précadre dormant 10 (figure 2 et figure 4).

Dans un troisième mode de réalisation de la structure de bloc- porte selon la présente invention, le cadre dormant 5 peut s'étendre depuis la feuillure 2', au moins, jusqu'au niveau de chaque insert profilé 15 en C et la partie fixe de chaque paumelle 6 peut être fixée sur ladite extension du cadre dormant 5, de manière à être située, de préférence, sensiblement au niveau ou à proximité d'un insert profilé 15 en C. Par ailleurs, au moins une partie de ladite extension peut constituer une pièce d'assemblage 18 apte à être serrée par pression grâce à un moyen de liaison rigide et démontable 13 contre un insert profilé 15 en C et contre la partie correspondante de la face externe de l'ouvrage de maçonnerie 2. En outre, ledit cadre dormant 5 peut comprendre au moins une pièce d'assemblage 16 apte à être serrée par pression grâce à un moyen de liaison rigide et démontable 12 contre une pièce support réceptrice 14 correspondante du précadre dormant 10 dans la feuillure 2' (figure 3 et figure 5).

Le cadre dormant 5 d'une structure de bloc-porte selon la présente invention peut être réalisé de préférence à partir de profilés mis bout à bout et réalisés chacun à partir d'un élément allongé et plat en matériau rigide présentant des propriétés de tenue en température et au feu, tel qu'une tôle rigide, comportant éventuellement un pli longitudinal, apte à être appliqué, directement ou indirectement, contre au moins l'une des faces du fond de la feuillure 2'. Le cadre dormant 5 peut présenter plus particulièrement un profil avec une section transversale globalement en forme de L. Ainsi, l'une des ailes du L peut être fixée sur le précadre dormant 10 dans la feuillure 2', tandis que dans une orientation spécifique du L, l'autre l'aile peut s'étendre contre la face externe de l'ouvrage de maçonnerie 2, au moins, jusqu'au niveau des inserts profilés 15 en C (figure 3 et 5).

On comprendra que cette extension du cadre dormant 5 en dehors ou au-delà de la feuillure 2', dans le plan de face externe de l'ouvrage de maçonnerie 2, peut également être réalisée du côté de la traverse horizontale supérieure 8 (figure 9) et du côté de la serrure 3' (figure 3 et figure 5).

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.