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Title:
PROTECTIVE SHELL FOR A NAILED BOOT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/117388
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a protective shell (100) for a nailed boot (200) comprising a front portion and a rear portion, the front portion being able to be equipped with nails, the shell (100) comprising a sole (110) comprising a front portion (101) and a rear portion (102). The front portion (101) and the rear portion (102) of the shell (100) are configured to interact with the front portion and the rear portion of the nailed boot (200) respectively, and the shell (100) further comprises: a peripheral edge (120), secured to the sole (110), a peripheral device (160) for clamping by cable, integrated with the peripheral edge (120). The invention is essentially characterised in that it further comprises a cushion (130), positioned in the front portion of the shell (100).

Inventors:
GASSAMA CORALIE (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/082547
Publication Date:
June 09, 2022
Filing Date:
November 22, 2021
Export Citation:
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Assignee:
KEYENA (FR)
International Classes:
A43B5/18; A43B3/18; A43C11/16; A43C15/02
Domestic Patent References:
WO2016205667A12016-12-22
WO1996034542A11996-11-07
Foreign References:
CN107927986A2018-04-20
US20130104428A12013-05-02
FR2621227A11989-04-07
Attorney, Agent or Firm:
BOUVIER, Thibault (FR)
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Claims:
9

Revendications

[Revendication 1 ] Coque (100) de protection pour chaussure à clous (200) comprenant une partie avant et une partie arrière, la partie avant étant susceptible d’être équipée de clous, la coque (100) comprenant une semelle (110) comprenant une partie avant (101) et une partie arrière (102), la partie avant (101) et la partie arrière (102) de la coque (100) sont configurées pour coopérer avec la partie avant et la partie arrière de la chaussure à clous (200) respectivement, la coque (100) comprenant en outre : un rebord périphérique (120), solidaire de la semelle (110), un dispositif de serrage par câble (160) périphérique, intégré audit rebord périphérique (120), caractérisée en ce que la coque (100) comprend en outre un coussin (130), positionné dans la partie avant de la coque (100).

[Revendication 2] Coque (100) selon la revendication 1 , dans laquelle le coussin (130) est en élastomère.

[Revendication 3] Coque (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre une butée transversale (103), séparant la partie avant (101) et la partie arrière (102) de la coque (100), et servant de butée en translation au coussin (130).

[Revendication 4] Coque (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, la coque (100) présente une forme concave (106) qui épouse la forme d’arche de la voûte plantaire.

[Revendication 5] Coque (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le coussin (130) est maintenu dans la partie avant de la semelle (110) :

- par positionnement à force dans la coque (100) ; ou

- par collage ; ou

- par des moyens d’accrochage repositionnables.

[Revendication 6] Coque (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le coussin (130) est en matériau élastomère thermoplastique.

[Revendication 7] Coque (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le dispositif de serrage peut adopter au moins les deux positions suivantes :

- une position de desserrage dans laquelle la chaussure à clous (200) peut être insérée dans la coque (100) ou retirée de celle-ci, et

- une position de serrage dans laquelle la chaussure à clous (200) est maintenue dans la coque (100).

[Revendication 8] Coque (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le dispositif de serrage comprend en outre :

- soit un serre câble (160) ; - soit une mollette de serrage (140) comprenant une roue dentée et un cliquet anti retour.

[Revendication 9] Coque (100) selon la revendication 8, dans laquelle le dispositif de serrage comprend une mollette de serrage (140) ; et dans laquelle la mollette de serrage (140) comprend également un dispositif de desserrage qui comprend au moins l’une parmi :

- une première manivelle (141) dont l’actionnement permet libérer totalement le câble (160) de la mollette de serrage (140), et

- une deuxième manivelle (142) dont l’actionnement permet libérer le câble (160) de la mollette de serrage (140) par incréments.

[Revendication 10] Coque (100) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle le dispositif de serrage comprend une mollette de serrage (140), positionnée à l’arrière de la coque (100), au niveau du talon, fixée mécaniquement dans un logement (105) prévu à cet effet.

Description:
Titre de l’invention : Coque de protection pour chaussure à clous.

[0001] La présente invention concerne le domaine de l’athlétisme.

[0002] Les chaussures à clous ont des clous, implantés sous la semelle, permettant à l’athlète de mieux accrocher / agripper la piste, et ainsi augmenter ses performances.

[0003] Dans le domaine de l’athlétisme, il est courant d’appeler par « pointes » à la fois les chaussures, et les clous desdites chaussures.

[0004] Par souci de clarté, au sens de la présente description, on entend par

« pointes » uniquement les chaussures à clous qui peuvent être équipées de clous, que les clous soient montés sur lesdites pointes ou non. On entend donc indistinctement « pointes » et « chaussures ».

[0005] Une pointe d’athlétisme est une chaussure technique qui comporte sous la semelle extérieure en général 5 à 8 cavités dans lesquelles viennent se viser des clous pointus. Ces clous ont pour but d’améliorer l’adhérence à la piste d’athlétisme.

[0006] L’emplacement de ces clous peut être différent selon le modèle et la discipline pour laquelle ils conviennent. Leur longueur peut également varier selon l’utilisation, par exemple de 6 mm à 15 mm.

[0007] Les clous de ces chaussures sont en métal, ils doivent être pointus pour être et rester efficaces. Or, ces clous ont tendance à vite s’user (devenir moins pointus) quand l’athlète marche en dehors de la piste sur des surfaces dures, par exemple telles que le carrelage, le béton, etc.

[0008] A l’instar de la coque que les patineurs sur glace enfilent lorsqu’ils sortent de la patinoire, il apparait nécessaire de protéger les clous quand un athlète marche avec ses pointes équipées de clous sur des surfaces autres que le matériau utilisé classiquement pour les pistes d’athlétisme.

[0009] En effet, les clous qui figurent sous la semelle de la pointe sont sujets à un aplatissement, une usure importante lorsqu’ils rentrent en contact avec des surfaces différentes de celles des pistes d’athlétisme.

[0010] Dans ce cas les clous font face à une usure prématurée, donc une perte d’efficacité.

[0011] En outre, pour changer les clous, un athlète doit se munir d’au moins une clef spéciale, différentes catégories de clous pouvant nécessiter différentes clefs.

[0012] A l’entraînement ou en compétition, pour éviter d’enlever ses chaussures ou ses clous dès qu’il sort de la piste, par exemple pour la chambre d’appel, les gradins, les sanitaires, etc. un athlète conserve ses chaussures et modifie sa démarche en adoptant une marche dite « de pingouin », dans laquelle il marche uniquement sur l’arrière de leurs pieds afin d’éviter d’abimer les clous qui sont positionnés uniquement à l’avant des chaussures.

[0013] Dans ce contexte, la présente invention concerne une coque (100) de protection pour chaussure à clous (200) comprenant une partie avant et une partie arrière, la partie avant étant susceptible d’être équipée de clous, la coque (100) comprenant une semelle (110) comprenant une partie avant (101) et une partie arrière (102). [0014] En outre, la partie avant (101) et la partie arrière (102) de la coque (100) sont configurées pour coopérer avec la partie avant et la partie arrière de la chaussure à clous (200) respectivement, et la coque (100) comprend en outre : un rebord périphérique (120), solidaire de la semelle (110), un dispositif de serrage par câble (160) périphérique, intégré audit rebord périphérique (120).

[0015] Elle est essentiellement caractérisée en ce que : la coque comprend en outre un coussin (130), positionné dans la partie avant de la coque (100).

[0016] On peut prévoir que le coussin (130) est en élastomère.

[0017] On peut prévoir en outre une butée transversale (103), séparant la partie avant (101) et la partie arrière (102) de la coque (100), et servant de butée en translation au coussin (130).

[0018] On peut prévoir que la coque (100) présente une forme concave (106) qui épouse la forme d’arche de la voûte plantaire.

[0019] On peut prévoir que le coussin (130) est maintenu dans la partie avant de la semelle (110) :

- par positionnement à force dans la coque (100) ; ou

- par collage ; ou

- par des moyens d’accrochage repositionnables.

[0020] On peut prévoir que le coussin (130) est en matériau élastomère thermoplastique.

[0021] On peut prévoir que le dispositif de serrage peut adopter au moins les deux positions suivantes :

- une position de desserrage dans laquelle la chaussure à clous (200) peut être insérée dans la coque (100) ou retirée de celle-ci, et

- une position de serrage dans laquelle la chaussure à clous (200) est maintenue dans la coque (100).

[0022] On peut prévoir que le dispositif de serrage comprend en outre :

- soit un serre câble (160) ;

- soit une mollette de serrage (140) comprenant une roue dentée et un cliquet anti retour.

[0023] On peut prévoir que le dispositif de serrage comprend une mollette de serrage (140) ; et dans laquelle la mollette de serrage (140) comprend également un dispositif de desserrage qui comprend au moins l’une parmi :

- une première manivelle (141) dont l’actionnement permet libérer totalement le câble (160) de la mollette de serrage (140), et

- une deuxième manivelle (142) dont l’actionnement permet libérer le câble (160) de la mollette de serrage (140) par incréments.

[0024] On peut prévoir que le dispositif de serrage comprend une mollette de serrage (140), positionnée à l’arrière de la coque (100), au niveau du talon, fixée mécaniquement dans un logement (105) prévu à cet effet.

[0025] La présente invention permet de protéger les clous sous les chaussures à clous, tout comme la partie arrière des chaussures à clous, pour se déplacer en dehors de la piste d’athlétisme avec les pointes aux pieds.

[0026] Elle permet de s’adapter à plusieurs configurations de clous, que ce soit en longueur, en nombre ou en position des clous.

[0027] La présente invention permet également, grâce à son dispositif de serrage, à une même coque d’être adaptable à plusieurs chaussures, que ce soit en taille, en forme ou en modèle.

[0028] L’enfilage d’une chaussure dans une coque selon l’invention, autant que son enlèvement, sont très rapides et faciles.

[0029] Une coque selon l’invention protéger non seulement les clous mais également le talon d’une chaussure à clous, ce qui permet une marche naturelle et un confort.

[0030] La présente invention peut être mise en œuvre pour toutes les disciplines d’athlétisme nécessitant des clous sur la partie avant du pied, par exemple : le sprint, les haies, le saut en longueur, le triple saut, saut à la perche et le demi- fond. La présente invention peut également être mise en œuvre pour des chaussures de bobsleigh.

[0031] Par « chaussure à clous », on entend une chaussure d’athlétisme ou de bobsleigh, ou de toute autre discipline, susceptible de comprendre des clous uniquement sur sa partie avant.

[0032] D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante donnée à titre d’exemple illustratif et non limitatif et faite en référence aux figures annexées.

[0033] [Fig. 1] illustre une chaussure à clous dans un mode de réalisation d’une coque selon l’invention,

[0034] [Fig. 2] illustre une vue de profil d’un mode de réalisation d’une coque selon l’invention,

[0035] [Fig. 3] illustre une coupe transversale d’une vue de profil d’un mode de réalisation d’une coque selon l’invention,

[0036] [Fig. 4] illustre une vue de 3/4 d’un mode de réalisation d’une coque selon l’invention,

[0037] [Fig. 5] illustre une vue de dessous d’un mode de réalisation d’une coque selon l’invention,

[0038] [Fig. 6] illustre une vue de 3/4 d’un mode de réalisation d’une coque selon l’invention,

[0039] [Fig. 7] illustre une vue de dessus d’un mode de réalisation d’une coque selon l’invention

[0040] [Fig. 8] illustre un mode de réalisation d’une coque selon l’invention en vue partiellement de dessous.

[0041] [Fig. 9] illustre une coupe transversale d’une chaussure à clous dans un mode de réalisation d’une coque selon l’invention.

Description détaillée

[0042] Un mode de réalisation d’une coque 100 selon l’invention est illustré sur la figure 1.

[0043] La coque 100 comprend un matériau souple. De préférence, le matériau de la coque 100 est élastique.

[0044] La coque 100 comprend une semelle 110.

[0045] La coque 100 comprend également un rebord périphérique 120, solidaire de la semelle 110 par le contour périphérique de celle-ci.

[0046] De préférence le rebord périphérique 120 et la semelle 110 sont réalisés dans le même matériau, de préférence un matériau élastique.

[0047] Plus précisément, la coque 100 est à base d’un élastomère, d’éthylène acétate de vinyle, ou de caoutchouc.

[0048] En l’espèce, la coque 100 est un élastomère thermoplastique en polyuréthane dont l’échelle de dureté Shore est égale à 60, ce qui permet d’adapter la coque 100 à différentes formes de chaussures à clous.

[0049] De préférence, l’épaisseur de la semelle 110 est sensiblement constante.

[0050] De préférence également, la semelle 110 est pleine, c’est-à-dire exempt de trous et réalisées en un matériau étanche à l’eau. Ainsi, les utilisateurs peuvent marcher dans des flaques d’eau avec les coques 100 sans abimer leurs chaussures à clous ni se mouiller les pieds.

[0051] La semelle 110 présente une face externe 111 , destinée à être au contact du sol, quel qu’en soit le revêtement (piste, béton, etc.), et une face interne 112, destinée à être au contact des chaussures à clous et d’un coussin 130 décrit ultérieurement.

[0052] Par exemple, comme illustré figure 5, la face externe 111 est plane.

[0053] La semelle 110 présente une partie avant 101 et une partie arrière 102. La partie avant 101 correspond sensiblement à la partie du pied qui se situe au droit des métatarses et des phalanges des orteils. La partie arrière 102 correspond sensiblement à l’autre partie du pied, c’est-à-dire du talon jusqu’à la voûte plantaire incluse.

[0054] De préférence, la partie avant 101 et la partie arrière 102 sont séparées l’une de l’autre par une butée transversale 103. En l’espèce la butée transversale 103 est moulée avec la coque 100, voir notamment la figure 6.

[0055] La coque 100 intègre également un coussin 130, positionné dans la zone avant de la semelle 110, et recouvrant toute celle-ci.

[0056] Le matériau et l’épaisseur du coussin 130 sont choisis de sorte que, lorsqu’une chaussure à clous 200 est positionnée dans la coque 100, les clous 201 de la chaussure à clous 200 viennent en butée sur le coussin 130 ou dans celui-ci, sans toucher la face interne 112 de la semelle 110, comme illustré figure 9.

[0057] Le coussin 130 permet d’absorber l’énergie mécanique des clous 201. Ainsi, lorsqu’un athlète marche avec ses chaussures à clous équipées de clous 201 et des coques 100 selon l’invention, le coussin 130 ne dégrade pas les clous 201 , c’est-à-dire que le coussin 130 n’émousse pas les clous 201.

[0058] De préférence le coussin 130 est en matériau souple et mou. Il peut être réalisé dans une mousse synthétique. En l’espèce, le coussin 130 est en matériau élastomère thermoplastique, plus précisément un copolymère bloc sty- rène-butadiène-styrène (SBS) ou styrène-éthylène / butylène-styrène (SEBS). De préférence, le coussin 130 présente une faible échelle de dureté, c’est-à- dire inférieure ou égale à 20 sur l’échelle de dureté Shore, et en l’espèce une valeur égale à 5 sur l’échelle de dureté Shore.

[0059] Dans une première variante, le coussin 130 est positionné en force dans la partie avant 101 de la semelle 110. Il est maintenu en position en butée contre la butée transversale 103 et le rebord périphérique 120. La butée transversale 103 permet d’éviter que le coussin 130 glisse de la partie avant 101 de la coque 100 vers la partie arrière 102 de celle-ci. Cette variante permet de changer le coussin 130 très facilement si celui-ci se dégrade.

[0060] Dans une deuxième variante, le coussin 130 est maintenu dans la partie avant 101 de la semelle 110 grâce à des moyens d’accrochage repositionnables, par exemple une fermeture auto-agripante, typiquement une fermeture à crochets et boucles textile, connue notamment sous la marque déposée « Velcro », dont une partie, par exemple celle comprenant les crochets, est solidaire de la partie avant 101 de la semelle 110, en l’espèce par collage sur sa face supérieure ; et dont l’autre partie, par exemple celle comprenant les boucles textile, est solidaire du coussin 130, en l’espèce par collage, sur la face inférieure du coussin 130. Cette variante permet également de changer le coussin 130 très facilement si celui-ci se dégrade et d’adapter la position de celui-ci dans la partie avant 101 de la semelle 110.

[0061] Dans une troisième variante, le coussin 130 est maintenu dans la partie avant 101 de la semelle 110 grâce à une colle.

[0062] Ainsi, lorsqu’un athlète marche avec ses chaussures à clous équipées de clous 201 et des coques 100 selon l’invention, le talon des chaussures à clous vient en butée contre la partie arrière 102 de la semelle 110, ce qui protège lesdites chaussures et qui permet d’éviter la marche en pingouin et les troubles musculosquelettiques qui peuvent en résulter.

[0063] Le coussin 130 permet de s’adapter à toutes les implantations de pointes.

[0064] La partie avant 101 de la semelle 110 et la butée transversale 103 définissent un espace dans lequel est inséré le coussin 130. De préférence, l’espace d’insertion du coussin 130 de la coque 100 de protection pour la chaussure gauche présente la même forme et les mêmes dimensions que l’espace d’insertion du coussin 130 de la coque 100 de protection pour la chaussure droite.

[0065] Grâce à cette caractéristique, un même coussin peut être inséré indistinctement dans une coque 100 de protection pour chaussure gauche ou pour chaussure droite.

[0066] On peut prévoir que le coussin 130 présente une surface de contact avec la chaussure à clous 200 sensiblement plane.

[0067] On peut prévoir que le coussin 130 comprend un ensemble d’évidements, de préférence des trous non traversants ou des rainures ou rigoles (non illustrés). Les évidements sont réalisés dans la face supérieure du coussin 130, opposée à celle en contact avec la semelle 110.

[0068] Les évidements peuvent se présenter sous forme de trous circulaires, carrés, oblongs, ou de rainures. Ils sont configurés de sorte que lorsqu’une chaussure à clous 200 est positionnée dans une coque 100, chaque clou 201 de celle-ci vient au droit d’un évidement.

[0069] Ainsi, chaque clou 201 « s’enfonce » dans un évidement. On peut prévoir que la profondeur des évidements est égale à la longueur des clous 201. On peut aussi prévoir une marge de sécurité. Dans ce cas, la profondeur des évidements est égale à la longueur des clous 201 augmentée de la marge de sécurité, en l’espèce égale à 20%.

[0070] Au point de jonction entre le rebord périphérique 120 et la semelle 110, celui-ci est de préférence sensiblement perpendiculaire à la semelle 110, à l’exception de la voûte plantaire ou le rebord périphérique 120 épouse la forme de la voûte plantaire.

[0071] De préférence, le rebord périphérique 120 épouse également la forme du talon, ce qui facilite l’enfilage de la coque 100 sur la chaussure à clous 200 et l’enlèvement de la coque 100.

[0072] De préférence également, le rebord périphérique 120 présente un dévers 104 au niveau des orteils, de sorte à créer une butée contre laquelle au moins un des orteils peur venir, ce qui facilite la marche et le maintien de la coque 100 sur la chaussure à clous 200, comme illustré notamment figure 9.

[0073] De préférence, le rebord périphérique 120 présente une hauteur sensiblement constante sur les flancs latéraux, et en l’espèce inférieure à 2 cm, et une hauteur inférieure ou égale à 5 cm au niveau du talon, comme illustré sur la figure 2.

[0074] En l’espèce le rebord périphérique 120 laisse libre : le cou-de-pied, la partie correspondante au métatarse et la partie avant de la cheville ; c’est-à-dire que le rebord périphérique 120 ne recouvre aucune de ces parties, ce qui facilite à la fois la manipulation des coques 100 et des chaussures à clous, c’est à dire enfiler et enlever les coques 100 des chaussures à clous, et la marche.

[0075] La coque 100 comprend également un dispositif de serrage.

[0076] Le dispositif de serrage peut adopter au moins les deux positions suivantes : une position de desserrage dans laquelle la chaussure à clous 200 peut être insérée dans la coque 100 ou retirée de celle-ci, et une position de serrage dans laquelle la chaussure à clous 200 est maintenue dans la coque 100.

[0077] Le dispositif de serrage comprend un câble 160, ou lacet, qui permet un serrage de la coque 100 sur la chaussure à clous 200, permettant ainsi à la coque 100 de tenir accrochée à la chaussure à clous 200 lorsque le câble 160 est tendu.

[0078] Le câble 160 est périphérique, et présente de la sorte une forme courbe autour du pied, sans passer par-dessus le pied, sans zig zag.

[0079] Le dispositif de serrage comprend également un élément de blocage du câble 160, pour bloquer celui-ci en position de serrage.

[0080] Dans une première variante, le dispositif de serrage comprend un arrêt, également appelé serre câble 160 ou bloque câble 160 connu par exemple dans le domaine de la mercerie, notamment à l’adresse suivante https://www.lamerce- riedescreateurs.fr/mercerie-et-accessoires/5268-bloque-cordo n-metal- nickel.html. Le bloque câble 160 comprend un trou traversant, une butée et un élément élastique, en l’espèce un ressort, solidaire de la butée. Au moins un brin du câble 160 passe à travers le trou traversant et la force de rappel du ressort permet de bloquer le câble 160 en translation, ce qui est connu par exemple dans le domaine des sacs de compression équipés d’un cordon de serrage.

[0081] Dans une deuxième variante, le dispositif de serrage comprend une mollette de serrage 140, positionnée à l’arrière de la coque 100, au niveau du talon, fixée mécaniquement dans un logement 105 prévu à cet effet, par exemple par surmoulage ou par collage.

[0082] La mollette de serrage 140 enroule le câble 160 en tournant celle-ci dans un sens prédéterminé, ce qui serre le câble 160 autour de la coque 100. Elle comprend à cet effet une roue dentée et un cliquet anti retour.

[0083] De préférence, la mollette de serrage 140 comprend également un dispositif de desserrage, pour libérer le câble 160 de la mollette de serrage 140.

[0084] Dans une première variante, la rotation dans une sens prédéterminé de la mollette de serrage 140 permet de serrer le câble 160, et la rotation de la mollette de serrage 140 dans l’autre sens permet de desserrer le câble 160.

[0085] Dans une deuxième variante, le desserrage est mis en œuvre grâce à un ensemble d’au moins une manivelle.

[0086] En l’espèce, voir notamment la figure 4 ou figure 7, le dispositif de desserrage comprend une première manivelle 141 dont l’actionnement permet libérer totalement le câble 160 de la mollette de serrage 140, en l’espèce en libérant complètement le cliquet anti retour de la roue dentée. On peut prévoir que le dispositif de desserrage comprend également une deuxième manivelle 142 dont l’actionnement permet libérer le câble 160 de la mollette de serrage 140 par incréments, en l’espèce en soulevant le cliquet anti retour par incréments, ce qui permet un ajustement fin du serrage. En l’espèce, chaque incrément correspond à une dent de la roue dentée.

[0087] Le câble 160, en l’espèce un câble 160 de laçage fin en acier inoxydable imprégné d’un nylon, est fixé sur la coque 100 via des œillets 150 intégrés à la coque 100 et à travers lesquels le câble 160 passe.

[0088] Il suffit ainsi de tourner la mollette de serrage 140 pour enrouler ou dérouler le câble 160 qui exerce une force de serrage sur la partie de la coque 100 contre laquelle le câble 160 est positionné.

[0089] Le laçage, ou serrage, du câble 160, resserre la coque 100 sur elle-même dans sa largeur et dans sa longueur.

[0090] La mollette de serrage 140 se situe sur la face verticale arrière de la coque 100. Le câble 160, lui, est installé en périphérie de la coque 100, tout autour de celle-ci.

[0091] A cette fin, on prévoit un ensemble d’œillets 150 périphériques, intégrés à la coque 100. On peut également prévoir une rainure dans la coque 100 pour faciliter le serrage du câble 160.

[0092] Le laçage, c’est-à-dire le serrage du câble 160 augmente la courbure de la coque 100. Celle-ci subit une déformation souple, une contraction de l’ordre de 20 mm en longueur, et 5 mm en largeur selon des essais de la demanderesse.

[0093] Ainsi une même coque 100 peut être utilisée pour plusieurs tailles de chaussures à clous, en l’espèce 3 pointures consécutives.

[0094] Les œillets 150 sont réalisés par exemple par injection plastique.

[0095] Les œillets 150 sont positionnés dans la partie supérieure du rebord périphérique 120 et sur toute la longueur de celui-ci.

[0096] De préférence, on prévoit au moins un œillet 150 au niveau du dévers 104 du rebord périphérique 120, comme illustré notamment sur la figure 3.

[0097] La partie intérieure du pied présente une forme d’arche au niveau de la voûte plantaire. Avantageusement, la coque 100 présente une forme concave 106 qui épouse la forme de l’arche, voir notamment figure 8.

[0098] De préférence, on prévoit plusieurs œillets 150, en l’espèce 3 œillets 150, ou 1 grand œillet 150 courbé, pour épouser la forme d’arche de la voûte plantaire, ce qui permet d’augmenter le maintien de la coque 100 sur la chaussure à clous 200 pendant la marche.

[0099] Grâce à la présente invention, la coque 100 est exempte de lanière sur le pied, ou de sangle de sangle sur le talon, ce qui non seulement facilite l’utilisation de la coque 100, mais également protège le pied de l’utilisateur en limitant le risque de coupure.

[0100] ***

[0101] Nomenclature

100 coque

101 partie avant

102 partie arrière

103 butée transversale

104 dévers

105 logement pour mollette de serrage

106 forme concave

110 semelle

111 face externe

112 face interne

120 rebord périphérique

130 coussin

140 mollette de serrage

141 première manivelle

142 deuxième manivelle

150 œillet

160 Câble de serrage

200 Chaussure à clous

201 Clou de chaussure à clous