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Title:
REFLECTION DEVICE WITH ONE OR MORE METASURFACES FOR AN IDENTIFICATION-ELEMENT DETECTION DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/073291
Kind Code:
A1
Abstract:
A reflection device (DR) forms part of a detection device (DD) fitted to a system (S), comprising a closed space (EF) with a metal environment and comprising an object (O) equipped with an identification element (EI) that transmits/receives waves, and comprising an identification reader (LI) that exchanges messages with the identification element (EI), via an antenna (AER) that transmits/receives waves and is installed in the closed space (EF), in order to detect the presence of said identification element. This reflection device (DR) comprises at least one metasurface that reflects waves from the antenna (AER) that are destined for the identification element (EI) and vice versa, and a main wall installed in the closed space (EF) at a first distance from a support wall (PSS), with the metasurface being interposed at second and third distances from the main wall and support wall (PSS), respectively, the metasurface being made of an electrically non-insulating material and allowing the waves to pass without modifying their waveform.

Inventors:
BARRE LAURENT (FR)
BRULHARD VALERIE (FR)
DELPORTE DENIS ALBERT (FR)
DUVERGER PASCAL (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/051742
Publication Date:
May 04, 2023
Filing Date:
September 15, 2022
Export Citation:
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Assignee:
PSA AUTOMOBILES SA (FR)
International Classes:
H01Q1/22; G06K7/10; G06Q10/08; G06Q50/28; H01Q1/42; H01Q15/00; H01Q15/14; H01Q1/32
Domestic Patent References:
WO2021199504A12021-10-07
Foreign References:
US20170133762A12017-05-11
US20190251308A12019-08-15
FR3103327A12021-05-21
FR2111396A51972-06-02
FR3103327A12021-05-21
Attorney, Agent or Firm:
JEANNIN, Laurent (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Dispositif de réflexion (DR) pour un dispositif de détection (DD), d’une part, destiné à équiper un système (S) comprenant un espace fermé (EF) à

5 environnement métallique et comportant au moins un objet (O) muni d’un élément d’identification (El) émetteur/récepteur d’ondes, et, d’autre part, comprenant un lecteur d’identification (Ll) échangeant des messages avec ledit élément d’identification (El), via au moins une antenne (AER) émettrice/réceptrice d’ondes et destinée à être installée dans ledit espace fermé (EF), afin de détecter sa présence, ledit dispositif de réflexion (DR) comprenant au moins une métasurface (MS) configurée de manière à réfléchir des ondes issues de ladite antenne (AER) et destinées audit élément d’identification (El) et inversement, caractérisé en ce qu’il comprend en outre une paroi principale (PP) destinée à être installée dans ledit espace fermé (EF)5 à une première distance choisie d’une paroi de support (PSS) délimitant partiellement cet espace fermé (EF) avec interposition de ladite métasurface (MS) à des deuxième et troisième distances choisies respectivement desdites paroi principale (PP) et paroi de support (PSS), réalisée dans un matériau non isolant électriquement et laissant passer lesdites ondes sans changer leur0 forme d’onde.

2. Dispositif de réflexion selon la revendication 1 , caractérisé en ce qu’il comprend une pièce d’isolation (PI) destinée à être intercalée entre lesdites métasurface (MS) et paroi de support (PSS) et réalisée dans un matériau isolant électriquement. 5 3. Dispositif de réflexion selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu’il comprend au moins un espaceur (ES) installé entre lesdites paroi principale (PP) et métasurface (MS) et réalisé dans un matériau non isolant électriquement, et ayant une épaisseur égale à ladite deuxième distance choisie. 0 4. Dispositif de réflexion selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ladite deuxième distance est supérieure ou égale à 1 ,5 mm.

5. Dispositif de réflexion selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ladite paroi principale (PP) a une épaisseur inférieure ou égale à 2,5 mm au moins en regard d une partie electnque de ladite metasurface (MS).

6. Dispositif de réflexion selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu’il comprend un boîtier (BD) destiné à être solidarisé fixement à ladite paroi de support (PSS), dans lequel est installée fixement ladite métasurface

5 (MS), et comportant ladite paroi principale (PP) et des parois latérales (PL) solidarisées fixement à ladite paroi principale (PP), réalisées dans un même matériau que cette dernière (PP), et entourant ladite métasurface (MS).

7. Dispositif de détection (DD) pour un système (S) comprenant un espace fermé (EF) à environnement métallique et comportant au moins un objet (O) muni d’un élément d’identification (El) émetteur/récepteur d’ondes, ledit dispositif de détection (DD) comprenant un lecteur d’identification (Ll) échangeant des messages avec ledit élément d’identification (El), via au moins une antenne (AER) émettrice/réceptrice d’ondes et destinée à être installée dans ledit espace fermé (EF), afin de détecter sa présence, caractérisé en ce5 qu’il comprend en outre au moins un dispositif de réflexion (DR) selon l’une des revendications précédentes, destiné à être solidarisé fixement à une paroi de support (PSS) délimitant partiellement ledit espace fermé (EF).

8. Système (S) comprenant un espace fermé (EF) à environnement métallique et propre à comporter au moins un objet (O) muni d’un élément0 d’identification (El) émetteur/récepteur d’ondes, caractérisé en ce qu’il comprend en outre au moins un dispositif de détection (DD) selon la revendication 7.

9. Système selon la revendication 8, caractérisé en ce qu’il constitue un véhicule. 5 10. Système selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce qu’il comprend i) une paroi externe (PE) définissant une paroi de support (PSS), et ii) une paroi interne (PI’) installée à ladite première distance choisie de ladite paroi externe, définissant une paroi principale (PP) d’au moins un dispositif de réflexion (DR), et participant à la délimitation dudit espace fermé (EF). 0

Description:
DESCRIPTION

TITRE : DISPOSITIF DE RÉFLEXION À MÉTASURFACE(S) POUR UN DISPOSITIF DE DÉTECTION D’ÉLÉMENTS D’IDENTIFICATION

5 Domaine technique de l’invention

La présente invention revendique la priorité de la demande française 2111396 déposée le 27.10.2021 dont le contenu (texte, dessins et revendications) est ici incorporé par référence. L’invention concerne les dispositifs de réflexion à métasurface(s) qui sont destinés à faire partie de dispositifs de détection équipant des systèmes comprenant au moins un espace fermé à environnement métallique et comportant au moins un objet à détecter.

Etat de la technique

Certains systèmes, comme par exemple certains véhicules (éventuellement5 des véhicules utilitaires ou des camions), comprennent au moins un espace fermé dans lequel peuvent être logés, plus ou moins temporairement, des objets munis d’un élément d’identification émetteur/récepteur d’ondes destiné à permettre leur détection par un dispositif de détection embarqué.

Ce dispositif de détection comprend un lecteur d’identification chargé0 d’échanger des messages avec les éléments d’identification des objets présents dans l’espace fermé via au moins une antenne émettrice/réceptrice d’ondes qui peut éventuellement faire partie d’un boîtier du dispositif de détection. Généralement, les ondes émises par l’antenne émettrice/ réceptrice d’ondes et les éléments d’identification ont des fréquences5 appartenant au domaine des radiofréquences (RF), et les éléments d’identification sont des étiquettes d’identification (ou marqueurs) radio fréquence comportant une puce électronique associée à une antenne RF. On parle alors d’identification radio fréquence (ou RFID (« Radio Frequency Identification »)). 0 Lorsque l’espace fermé à un environnement métallique, comme par exemple lorsqu’il est défini par une caisse de véhicule ou de remorque, il arrive fréquemment que la détection d’un objet ne se fasse pas bien ou pas du tout du fait de la presence d un obstacle (eventuellement un autre objet) ou d une perturbation électromagnétique produite par le véhicule ou d’une collision d’ondes RF. Il peut aussi arriver que le dispositif de détection détecte l’élément d’identification d’un objet situé à l’extérieur de l’espace fermé.

5 Ce problème de détection, résultant non seulement du positionnement de l’antenne émettrice/réceptrice d’ondes par rapport aux objets dans l’espace fermé mais également de la configuration et de l’environnement métallique de ce dernier, il a été proposé, notamment dans le document brevet FR 3103327, d’adjoindre au dispositif de détection au moins une métasurface configurée de manière à réfléchir des ondes issues de l’antenne et destinées aux éléments d’identification et des ondes issues des éléments d’identification et destinées à l’antenne.

On entend ici par « métasurface » une surface ayant une épaisseur inférieure à la longueur d’onde des ondes qu’elle doit réfléchir et réalisée5 dans un métamatériau structuré (avec des motifs horizontaux ayant une taille inférieure à la longueur d’onde précitée) ou non structuré. Un métamatériau est un matériau composite artificiel présentant des propriétés électromagnétiques que ne possède pas un matériau naturel, et en particulier une capacité à moduler le comportement des ondes0 électromagnétiques grâce à des conditions aux limites particulières. On notera qu’une métasurface peut être programmable ou non programmable. Un dispositif de détection à métasurface(s) permet d’améliorer notablement la détection. Cependant, les métasurfaces étant généralement fixées sur une ou plusieurs parois de support de l’espace fermé, elles sont exposées tant5 physiquement qu’électromagnétiquement, et donc elles peuvent être endommagées (et par conséquent rendues inopérantes) et/ou perturbées notamment par des faisceaux électriques voisins (et par conséquent moins efficaces). Le problème de l’endommagement physique impose un placement dans une zone très peu ou pas exposée de l’espace fermée, ce0 qui les rend moins efficaces. Le problème de la perturbation électromagnétique nécessite de réaliser de nombreux tests de positionnement chronophages et onéreux, et les positions optimales (non perturbées) trouvées sont très rarement compatibles avec une bonne protection physique et avec une efficacité de detection optimale.

Par ailleurs, la présence de vitres et/ou de joints, notamment dans des véhicules utilitaires, peut entraîner une perte de performance de détection du dispositif de détection.

5 L’invention a donc notamment pour but d’améliorer la situation.

Présentation de l’invention

Elle propose notamment à cet effet un dispositif de réflexion :

- destiné à faire partie d’un dispositif de détection, d’une part, destiné à équiper un système comprenant un espace fermé à environnement métallique et comportant au moins un objet muni d’un élément d’identification émetteur/ récepteur d’ondes, et, d’autre part, comprenant un lecteur d’identification échangeant des messages avec l’élément d’identification, via au moins une antenne émettrice/réceptrice d’ondes et destinée à être installée dans l’espace5 fermé, afin de détecter sa présence, et

- comprenant au moins une métasurface configurée de manière à réfléchir des ondes issues de l’antenne et destinées à l’élément d’identification et des ondes issues de l’élément d’identification et destinées à l’antenne.

Ce dispositif de réflexion se caractérise par le fait qu’il comprend aussi une0 paroi principale destinée à être installée dans l’espace fermé à une première distance choisie d’une paroi de support délimitant partiellement cet espace fermé avec interposition de la (chaque) métasurface à des deuxième et troisième distances choisies respectivement des paroi principale et paroi de support, réalisée dans un matériau non isolant électriquement et laissant5 passer les ondes sans changer leur forme d’onde.

Ainsi, la paroi principale protège physiquement les metasurfaces tout en laissant passer les ondes dans les deux sens sans les perturber, et les métasurfaces ne sont au contact ni de la paroi principale PP ni de la paroi de support de manière à ne pas être perturbées et ainsi garantir leur bon0 fonctionnement. Par conséquent, l’invention permet d’augmenter très notablement la probabilité d’identifier des objets présents dans un espace fermé à environnement métallique.

Le dispositif de réflexion selon l’invention peut comporter d’autres caractéristiques qui peuvent etre prises séparément ou en combinaison, et notamment :

- il peut comprendre une pièce d’isolation destinée à être intercalée entre les métasurface et paroi de support et réalisée dans un matériau isolant

5 électriquement ;

- il peut comprendre au moins un espaceur installé entre les paroi principale et métasurface(s) et réalisé dans un matériau non isolant électriquement, et ayant une épaisseur égale à la deuxième distance choisie ;

- en présence de la dernière option, l’espaceur peut être une pièce en mousse rapportée ou une protubérance faisant partie intégrante de la paroi principale ;

- la deuxième distance peut être supérieure ou égale à 1 ,5 mm ;

- la paroi principale peut avoir une épaisseur inférieure ou égale à 2,5 mm au moins en regard d’une partie électrique de la (chaque) métasurface ;

- il peut comprendre un boîtier destiné à être solidarisé fixement à la paroi de5 support, dans lequel est installée fixement la métasurface, et comportant la paroi principale et des parois latérales solidarisées fixement à la paroi principale, réalisées dans un même matériau que cette dernière, et entourant la métasurface.

L’invention propose également un dispositif de détection, d’une part, destiné à0 équiper un système comprenant un espace fermé à environnement métallique et comportant au moins un objet muni d’un élément d’identification émetteur/ récepteur d’ondes, et, d’autre part, comprenant un lecteur d’identification échangeant des messages avec l’élément d’identification, via au moins une antenne émettrice/réceptrice d’ondes et destinée à être installée dans l’espace5 fermé, afin de détecter sa présence.

Ce dispositif de détection se caractérise par le fait qu’il comprend aussi au moins un dispositif de réflexion du type de celui présenté ci-avant et destiné à être solidarisé fixement à une paroi de support délimitant partiellement l’espace fermé du système. 0 Par exemple, ce dispositif de détection peut comprendre au moins deux dispositifs de réflexion destinés à être solidarisés fixement à une même paroi de support délimitant partiellement l’espace fermé ou bien à des parois de support différentes et délimitant partiellement l’espace fermé. Egalement par exemple, les ondes emises peuvent avoir des frequences qui appartiennent au domaine des radiofréquences, ou en variante peuvent être des photons.

L’invention propose également un système comprenant un espace fermé, à

5 environnement métallique et propre à comporter au moins un objet muni d’un élément d’identification émetteur/récepteur d’ondes, ainsi qu’au moins un dispositif de détection du type de celui présenté ci-avant.

Par exemple, ce système peut constituer un véhicule.

Egalement par exemple, ce système peut comprendre une paroi externe définissant une paroi de support, et une paroi interne installée à la première distance choisie de cette paroi externe, définissant une paroi principale d’au moins un dispositif de réflexion, et participant à la délimitation de son espace fermé. On notera qu’une pièce intercalaire, définissant la pièce d’isolation d’au moins un dispositif de réflexion, peut être installée entre les parois externe et5 interne.

Brève description des figures

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à l’examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels :0 [Fig. 1] illustre schématiquement et fonctionnellement un exemple de camion comprenant un espace fermé comportant des objets munis d’éléments d’identification et un dispositif de détection comprenant deux dispositifs de réflexion selon l’invention, montés en série,

[Fig. 2] illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue en coupe,5 un premier exemple de réalisation d’un dispositif de réflexion selon l’invention, solidarisé à une paroi de support d’un système,

[Fig. 3] illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue en coupe, un deuxième exemple de réalisation d’un dispositif de réflexion selon l’invention, solidarisé à une paroi de support d’un système, 0 [Fig. 4] illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue en coupe, un troisième exemple de réalisation d’un dispositif de réflexion selon l’invention, solidarisé à une paroi de support d’un système,

[Fig. 5] illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue en perspective, une partie d un exemple de realisation d un dispositif de detection comprenant trois dispositifs de réflexion selon l’invention, montés en série et couplés au calculateur du lecteur d’identification, et

[Fig. 6] illustre schématiquement et fonctionnellement un exemple de camion

5 à caisse frigorifique délimitant un espace fermé comportant des objets munis d’éléments d’identification et un dispositif de détection comprenant deux dispositifs de réflexion selon l’invention, montés en série et dont certains éléments sont des sous-parties de la caisse frigorifique.

Description détaillée de l’invention

L’invention a notamment pour but de proposer un dispositif de réflexion DR destiné à faire partie d’un dispositif de détection DD, lui-même destiné à équiper un système S, comprenant un espace fermé EF ayant un environnement métallique et dans lequel peuvent être placés des objets O5 munis chacun d’un élément d’identification El émetteur/récepteur d’ondes permettant de détecter leur présence.

Dans ce qui suit, on considère, à titre d’exemple non limitatif, que le système S est un véhicule. Il s’agit par exemple d’un camion, comme illustré non limitativement sur les figures 1 et 6. Mais l’invention n’est pas limitée à ce type0 de système. Elle concerne en effet tout type de système comprenant au moins un espace fermé ayant un environnement métallique et dans lequel peuvent être placés des objets munis d’un élément d’identification émetteur/récepteur d’ondes. Ainsi, elle concerne les véhicules terrestres (et en particulier les véhicules utilitaires et les camions (avec ou sans remorque)), les bateaux, les5 aéronefs, les coffres-forts, les bâtiments et les installations (éventuellement industrielles).

On a schématiquement représenté sur la figure 1 un système S (ici un camion) comprenant un espace fermé EF ayant un environnement métallique et comportant des objets O munis chacun d’un élément d’identification El et un0 exemple de réalisation d’un dispositif de détection DD selon l’invention comprenant deux dispositifs de réflexion DR selon l’invention, montés en série.

Dans l’exemple illustré sur la figure 1 , le système S est un véhicule, et plus précisément un camion comprenant une caisse CS, solidarisée fixement à son chassis, au moms partiellement métallique, et définissant un espace fermé EF dont l’accès est contrôlé par au moins une porte PCS. On notera que la caisse CS pourrait faire partie d’une remorque.

Les objets O logés dans l’espace fermé EF peuvent être de tout type. Ainsi,

5 il peut s’agir, par exemple, de paquets (ou colis) devant être transportés ou de matériels (comme par exemple des outils (perceuse, visseuse, disqueuse, scie électrique, etc)). On notera que l’invention s’applique dès lors qu’il y a au moins un objet O présent dans l’espace fermé EF et muni d’un élément d’identification El émetteur/récepteur d’ondes.

Un élément d’identification El émetteur/récepteur d’ondes comprend une antenne émettrice/réceptrice d’ondes associée à une puce électronique qui est la plupart du temps en veille et est réveillée et alimentée en énergie par des ondes spécifiques qu’elle reçoit d’une antenne AER associée à un lecteur d’identification Ll d’un dispositif de détection DD. Cette puce5 électronique stocke au moins un identifiant qui représente l’objet O auquel elle est associée.

Comme illustré sur les figures 1 et 6, un dispositif de détection DD, selon l’invention, comprend un lecteur d’identification Ll, au moins une antenne AER émettrice/réceptrice d’ondes, et au moins un dispositif de réflexion DR0 à métasurface(s) MS, selon l’invention.

L’antenne (chaque antenne) AER est destinée à être installée dans l’espace fermé EF. On notera qu’elle peut faire partie du boîtier du lecteur d’identification Ll, comme dans les exemples illustrés non limitativement sur les figures 1 et 6. Mais cela n’est pas obligatoire. En effet, elle peut être5 distante (ou déportée) du boîtier du lecteur d’identification Ll, tout en étant couplée à ce dernier (Ll), par exemple via un câble.

Dans les exemples illustrés non limitativement sur les figures 1 et 6, le dispositif de détection DD ne comprend qu’une seule antenne AER, mais il pourrait en comprendre au moins deux. Le nombre d’antennes AER d’un0 dispositif de détection DD dépend de l’agencement de l’espace fermé EF et/ou de chaque zone où est stocké un objet O devant être détecté par ce dispositif de détection DD, mais aussi de chaque endroit où est installé un dispositif de reflexion DR de ce dispositif de detection DD.

On notera que dans les exemples illustrés non limitativement sur les figures 1 et 6 l’antenne AER est installée sur une paroi avant et sensiblement verticale de la caisse CS du véhicule S, et les dispositifs de réflexion DR sont

5 installés sur (ou dans) une paroi définissant le toit T de la caisse CS du véhicule S. Mais dans d’autres systèmes S l’antenne AER pourrait être installée sur une paroi latérale ou arrière et sensiblement verticale ou définissant le toit T de la caisse CS du véhicule S, et les dispositifs de réflexion DR pourraient être installés sur (ou dans) une paroi définissant le toit T ou latérale ou avant et sensiblement verticale de la caisse CS du véhicule S.

On notera également que dans les exemples illustrés non limitativement sur les figures 1 et 6 l’antenne AER est installée sensiblement parallèlement à la paroi avant de la caisse CS. Mais, elle pourrait être inclinée par rapport à5 cette paroi avant (ou toute autre paroi de la caisse CS qui la supporte). L’inclinaison ne doit pas être trop importante afin de réduire l’encombrement et de ne pas trop exposer l’antenne AER aux chocs. Par exemple, cette inclinaison est inférieure à 30°.

On notera également que chaque antenne AER est de préférence installée0 à une distance d’un faisceau électrique de la caisse CS qui est au moins égale à 50 mm. Lorsque cela n’est pas possible, il est préférable de blinder le faisceau électrique voisin.

Le lecteur d’identification Ll est agencé de manière à échanger des messages avec chaque élément d’identification El présent dans l’espace5 fermé EF, via l’antenne AER, afin de détecter sa présence. Par exemple, il peut être agencé pour déterminer si des objets O sont absents dans l’espace fermé EF en comparant les identifiants reçus des éléments d’identification El à une liste d’identifiants stockée, ou seulement pour enregistrer tous les identifiants reçus des éléments d’identification El, ou pour comparer un0 précédent chargement avec le chargement actuel, ou bien pour alerter quand un élément d’identification El n’est plus présent dans l’espace fermé l’EF.

Dans ce qui suit, on considère, à titre d’exemple non limitatif, que les ondes emises par I antenne AER et par chaque element d identification El ont des fréquences appartenant au domaine des radiofréquences (ou RF). Par conséquent, on effectue ici des identifications radio fréquences (ou RFID (Radio Frequency Identification)). Mais l’invention n’est pas limitée aux ondes

5 appartenant au domaine des radiofréquences. Elle concerne en effet tout domaine de fréquences non dangereux pour l’homme. Ainsi, les ondes d’identification peuvent être des photons.

Comme illustré sur les figures 1 à 6, un dispositif de réflexion DR, selon l’invention, comprend au moins une métasurface MS et une paroi principale PP.

La (chaque) métasurface MS est configurée de manière à réfléchir des ondes qui sont issues de l’antenne AER et destinées à un (chaque) élément d’identification El d’un objet O et inversement (à savoir des ondes issues d’un (de chaque) élément d’identification El et destinées à l’antenne AER). 5 Par conséquent, la (chaque) métasurface MS agit en tant que relais d’ondes bidirectionnel.

Il est rappelé que l’on entend ici par « métasurface » une surface ayant une épaisseur inférieure à la longueur d’onde des ondes qu’elle doit réfléchir et réalisée dans un métamatériau qui peut être structuré avec des motifs0 horizontaux ayant une taille inférieure à la longueur d’onde précitée ou non structuré. Un métamatériau est un matériau composite artificiel présentant des propriétés électromagnétiques que ne possède pas un matériau naturel, et en particulier une capacité à moduler le comportement des ondes électromagnétiques grâce à des conditions aux limites particulières. 5 On notera qu’une métasurface MS peut être programmable ou non programmable. On notera également qu’une métasurface MS peut être éventuellement configurée de manière à réfléchir selon au moins une première loi choisie les ondes issues de(s) l’antenne(s) AER et destinées à chaque élément d’identification El et selon au moins une seconde loi choisie0 les ondes issues de chaque élément d’identification El et destinées à l’antenne (aux antennes) AER. On notera également qu’en présence d’au moins deux dispositifs de réflexion DR, la (les) métasurface(s) MS d’un dispositif de réflexion DR peu(ven)t éventuellement avoir une première loi de reflexion et/ou une seconde loi de reflexion differente(s) de celle(s) de la (des) métasurface(s) MS d’un autre dispositif de réflexion DR.

Comme illustré sur les figures 2 à 4, la paroi principale PP est destinée à être installée dans l’espace fermé EF à une première distance d1 choisie d’une

5 paroi de support PSS qui délimite partiellement cet espace fermé EF avec interposition de la (des) métasurface(s) MS à une deuxième distance d2 choisie de la paroi principale PP et à une troisième distance d3 choisie de la paroi de support PSS. De plus, cette paroi principale PP est réalisée dans un matériau qui est non isolant électriquement et qui laisse passer les ondes (en réception comme en réflexion) sans changer leur forme d’onde.

On comprendra que la paroi principale PP permet de protéger physiquement les metasurfaces MS (qui sont assez fragiles), et donc de les rendre beaucoup moins, ou plus du tout, exposées aux chocs à l’intérieur de l’espace fermé EF, tout en laissant passer les ondes dans les deux sens5 (entrant et sortant) sans les perturber. Par conséquent, le matériau dans lequel est réalisée la paroi principale PP doit être résistant et doit présenter un coefficient diélectrique compatible avec les ondes émises devant être réfléchies par les métasurfaces MS situées derrière elle et qu’elle protège. A cet effet, elle (PP) peut, par exemple, être réalisée en matière plastique non0 isolante électriquement (mais pas en métal).

De plus, la deuxième distance d2 séparant la (les) métasurface(s) MS de la paroi principale PP est destinée à empêcher que la (les) métasurface(s) MS soi(en)t au contact de la paroi principale PP, et notamment sa (leur) partie électrique, de manière à ne pas les perturber et ainsi garantir son (leur) bon5 fonctionnement.

En outre, la troisième distance d3 séparant la (les) métasurface(s) MS de la paroi de support PSS est destinée à empêcher que la (les) métasurface(s) MS soi(en)t au contact de la paroi de support PSS (fréquemment en métal) pour éviter que les ondes émises par la (les) métasurface(s) MS soient0 perturbées.

Grâce à l’invention, on peut donc augmenter très notablement la probabilité d’identifier les objets O présents dans l’espace fermé EF (à environnement métallique). On notera que lorsque chaque metasurface MS est configurable, le dispositif de détection DD peut comprendre un calculateur CA, comme illustré non limitativement sur les figures 1 et 6.

On entend ici par « métasurface configurable » une métasurface pouvant

5 être configurée par programmation. A cet effet, on peut utiliser, par exemple, des métasurfaces dite de Huygens (ou optiques). Ainsi, on peut utiliser des métasurfaces contrôlables électriquement ou mécaniquement ou optiquement ou encore thermiquement. Dans le cas d’un contrôle mécanique, la métasurface peut, par exemple, comprendre des diodes associées à des systèmes micro-électro-mécaniques (ou MEMS (« Micro ElectroMechanical System »)) qui sont eux-mêmes contrôlés par des circuits intégrés de type FPGA (« Field Programmable Gate Array ») ou des microcontrôleurs programmables ou des puces programmables à système intégré (ou PSoC (« Programmable System on a Chip)) ou encore des5 dispositifs logiques programmables éventuellement complexes (ou (C)PLD (« (Complex) Programmable Logic Device »)).

Le calculateur CA peut être agencé pour déterminer chaque première loi de réflexion et/ou chaque seconde loi de réflexion en fonction de l’environnement métallique et de la configuration de l’espace fermé EF, puis pour déterminer0 chaque configuration d’une métasurface configurable MS en fonction de cette première loi de réflexion et/ou cette seconde loi de réflexion, puis pour déclencher l’instauration par chaque métasurface configurable MS de chaque configuration la concernant et aussi éventuellement à ajuster la puissance de l’antenne AER par l’intermédiaire du lecteur d’identification Ll (en cas de5 besoin). Cela peut notamment permettre d’adapter le dispositif de détection DD en fonction de l’espace fermé EF considéré et/ou des objets O présents dans ce dernier (EF) et/ou des zones où sont placés les objets O. Cela peut aussi permettre l’instauration de plusieurs configurations différentes (éventuellement successivement) au sein d’un même espace fermé EF afin d’augmenter0 encore plus la probabilité d’identifier les objets O.

Par exemple, la première distance d1 peut être comprise entre 20 mm et 40 mm. A titre d’exemple illustratif la première distance d1 peut être égale à 30 mm. Egalement par exemple, la deuxieme distance d2 peut etre supérieure ou égale à 1 ,5 mm. A titre d’exemple illustratif la deuxième distance d2 peut être égale à 2,5 mm.

Egalement par exemple, la paroi principale PP peut avoir une épaisseur

5 inférieure ou égale à 2,5 mm au moins en regard de la partie électrique de la (chaque) métasurface MS. Cela permet d’éviter que la paroi principale PP perturbe les ondes entrantes et sortantes. A titre d’exemple illustratif cette épaisseur peut être égale à 2 mm.

Egalement par exemple, et comme illustré non limitativement sur les figures 2 à 5, le dispositif de réflexion DR peut comprendre un boîtier BD destiné à être solidarisé fixement à la paroi de support PSS et dans lequel est installée fixement la (chaque) métasurface MS. Dans ce cas, le boîtier BD comporte la paroi principale PP et des parois latérales PL qui sont solidarisées fixement à la paroi principale PP (éventuellement perpendiculairement à ses côtés) et5 réalisées dans un même matériau que cette dernière (PP), et qui entourent la (chaque) métasurface MS. On comprendra que c’est la hauteur des parois latérales PL du boîtier BD qui définit la première distance d1 . On comprendra également que les parois latérales PL sont destinées à renforcer la protection physique de la (chaque) métasurface MS installée dans son boîtier BD, et0 peuvent permettre la fixation du dispositif de réflexion DR concerné à la paroi de support PSS concernée.

Lorsque la couche d’air (d’une épaisseur égale à d3) présente entre la (les) métasurface(s) MS et la paroi de support PSS n’est pas suffisante pour assurer une bonne isolation, le dispositif de réflexion DR peut comprendre une pièce5 d’isolation PI destinée à être intercalée entre chaque métasurface MS et la paroi de support PSS, comme illustré non limitativement sur les figures 4 et 6. Dans ce cas, la pièce d’isolation PI est réalisée dans un matériau qui est isolant électriquement. Par exemple, ce matériau peut être une mousse (éventuellement en silicone, polyuréthane, EPDM ou polyéthylène). Mais on0 pourrait aussi utiliser une résine ou un film épais en polyester.

On notera, comme illustré non limitativement sur la figure 6, que le système S peut comprendre une paroi externe PE et une paroi interne PI’ installée devant cette paroi externe PE à la première distance d1 choisie et participant à la delimitation de I espace ferme EF. C est par exemple le cas lorsque le système S comprend une caisse CS comportant les parois externe PE et interne PI’ et éventuellement frigorifique. Dans ce cas, la paroi externe PE définit une paroi de support PSS, et la paroi interne PI’ définit la paroi principale PP d’au moins

5 un dispositif de réflexion DR. En d’autres termes, au moins un élément d’un dispositif de réflexion DR (à savoir la paroi principale PP) est une sous-partie de la caisse (éventuellement frigorifique) CS. Lorsque la caisse est effectivement frigorifique CS, et qu’elle comprend une pièce d’isolation PI installée entre ses parois externe PE et interne PI’, cette pièce d’isolation PI peut aussi définir un autre élément d’au moins un dispositif de réflexion DR (à savoir sa propre pièce d’isolation PI). Chaque métastructure MS d’un dispositif de réflexion DR peut alors être installée entre la pièce d’isolation PI de la caisse CS et la paroi interne PI’ (définissant la paroi principale PP associée à cette métastructure MS). 5 Dans l’exemple illustré non limitativement sur la figure 6, la paroi interne PI’ de la caisse CS définit au niveau du toit T les parois principales PP de deux dispositifs de réflexion DR, et la pièce d’isolation PI de la caisse CS définit les pièces d’isolation PI de ces deux dispositifs de réflexion DR.

On notera également, comme illustré non limitativement sur les figures 2 à 4,0 que le dispositif de réflexion DR peut comprendre au moins un espaceur ES installé entre la paroi principale PP et la (les) métasurface(s) MS. Dans ce cas, le (chaque) espaceur ES est réalisé dans un matériau non isolant électriquement, et a une épaisseur qui est égale à la deuxième distance d2 choisie. 5 Par exemple, et comme illustré non limitativement sur les figures 2 et 4, le (chaque) espaceur ES peut être une protubérance faisant partie intégrante de la paroi principale PP en saillant sur sa face orientée vers la (chaque) métastructure MS, et éventuellement en forme de nervure (possiblement rectiligne). Dans ce cas, le (chaque) espaceur ES est de préférence placé0 sur une partie de chaque métasurface MS qui n’est pas sa partie électrique. En variante, et comme illustré non limitativement sur la figure 3, le (chaque) espaceur ES peut être une pièce en mousse rapportée (et donc installée entre la paroi principale PP et la (chaque) métastructure MS du dispositif de reflexion DR considéré).

Lorsque le dispositif de détection DD comprend au moins deux dispositifs de réflexion DR, comme illustré non limitativement sur les figures 1 , 5 et 6, ces derniers (DR) peuvent être montés en série, en particulier lorsqu’ils sont

5 couplés au calculateur CA du lecteur d’identification Ll. Plus précisément, ce sont leurs métasurfaces MS qui sont montées en série via des premières pièces de couplage PC1 , comme par exemple des fils électriques.

Par ailleurs, et comme illustré non limitativement sur la figure 5, lorsqu’un dispositif de réflexion DR comprend plusieurs métasurfaces MS, ces dernières (MS) peuvent être montées en série via des deuxièmes pièces de couplage PC2, comme par exemple des fils électriques.

Lorsque le dispositif de détection DD comprend un calculateur CA et au moins un dispositif de réflexion DR comprenant au moins une métasurface MS programmable, ce calculateur et cette métasurface MS sont5 préférentiellement couplés par une troisième pièce de couplage PC3, comme par exemple au moins un fil électrique, comme illustré non limitativement sur la figure 5.

On notera également que les dispositifs de réflexion DR d’un système S n’ont pas forcément les mêmes dimensions et agencements. Ainsi, dans l’exemple0 illustré non limitativement sur la figure 5 le dispositif de détection DD comprend deux dispositifs de réflexion DR identiques et en forme générale de carré et un autre dispositif de réflexion DR en forme générale de rectangle. Mais ces formes peuvent être identiques ou différentes, et le nombre de dispositifs de réflexion DR d’un dispositif de détection DD peut5 prendre n’importe quelle valeur supérieure ou égale à un.

Par ailleurs, dans l’exemple illustré non limitativement sur la figure 5 les deux dispositifs de réflexion DR identiques comportent quatre métasurfaces MS agencées les unes par rapport aux autres en carré, et l’autre dispositif de réflexion DR comporte six métasurfaces MS agencées les unes à la suite0 des autres en étant alignées. Mais un dispositif de réflexion DR peut comporter n’importe quel nombre de métasurfaces MS, dès lors que ce nombre est supérieur ou égal à un. On dispose ainsi d’une grande modularité, et il suffit de définir des parois principale PP ou des boîtiers BD adaptés aux besoins de chaque dispositif de réflexion DR. Les boîtiers BD peuvent ensuite être couplés entre eux à droite, à gauche, en haut ou en bas pour réaliser des modules de tailles 5 différentes. Ces modules de tailles différentes peuvent donc s’adapter à tout type de système S (par exemple des véhicules (éventuellement utilitaires)), par exemple pour prendre en compte certaines de leurs particularités, comme par exemple des vitres et/ou des joints.