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Title:
RETRACTABLE DEVICE FOR PROTECTING THE HEAD OF A USER AGAINST BAD WEATHER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/211571
Kind Code:
A1
Abstract:
A retractable device (100) for protecting the head of a user against environmental elements, which comprises: - at least one hoop (110), - at least two joints (135) of at least one hoop with a support, each joint being attached at one end to at least one hoop, at least one joint comprising a means of locking said hoop in a predetermined position, called the "deployed position", - a support (150) at least partially closed, configured to at least partially surround the neck of the user, comprising: - at least one rest (130) resting on the shoulder of the user and - at least one spacer (140) for positioning each joint at a predetermined distance from each rest in the deployed position; - a fabric (115) attached to each hoop and to the support for creating a protective screen around the head of the user in the deployed position, the fabric and the hoops are circumscribed by the support in a position, called the "folded position", minimising the space requirement of the device, between the neck and the shoulders of the user, freeing the back of the user.

Inventors:
LAGANDRÉ PIERRE (FR)
Application Number:
PCT/FR2019/051037
Publication Date:
November 07, 2019
Filing Date:
May 06, 2019
Export Citation:
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Assignee:
LAGANDRE PIERRE (FR)
International Classes:
A45B11/02
Domestic Patent References:
WO1996022033A11996-07-25
Foreign References:
US5896590A1999-04-27
US1803538A1931-05-05
US8690031B12014-04-08
US20150089711A12015-04-02
US6024264A2000-02-15
JP6196005B12017-09-13
US8944300B12015-02-03
US20050279396A12005-12-22
US5896590A1999-04-27
US1803538A1931-05-05
US8690031B12014-04-08
US20150089711A12015-04-02
Attorney, Agent or Firm:
CASSIOPI (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif (100, 300, 400, 500, 600, 700, 800, 900, 1000, 1 100, 1200, 1300, 1400, 1500, 1600, 1700, 1900) escamotable de protection de la tête d’un utilisateur contre des éléments environnementaux, caractérisé en ce qu’il comporte :

- au moins un arceau (1 10, 310, 410, 510, 610, 710, 810, 910, 1010, 1 1 10, 1210, 1310, 1410, 1510, 1610, 1710, 1910),

- au moins deux articulations (135, 335, 435, 535, 635, 735, 835, 935, 1035, 1 135, 1235, 1335, 1435, 1535, 1635, 1735, 1935) d’au moins un arceau avec un support, chaque articulation est fixée à une extrémité d’au moins un arceau, au moins une articulation comportant un moyen de blocage dudit arceau dans une position prédéterminée dite « position déployée »,

- un support (150, 1260, 1750, 1955) au moins partiellement fermé, configuré pour entourer au moins partiellement la nuque de l’utilisateur, comportant :

- au moins un appui (130, 330, 430, 530, 630, 730, 830, 930, 1030, 1 130, 1230, 1430, 1530, 1630, 1730, 1930) reposant sur chaque épaule de l’utilisateur et

- au moins un écarteur (140, 340, 345, 350, 440, 540, 640, 740, 840, 940, 1040, 1 140, 1260, 1340, 1440, 1640, 1940, 1955) pour positionner chaque articulation à une distance prédéterminée de chaque appui en position déployée ;

- une toile (1 15, 1515, 1615, 1915) fixée à chaque arceau et au support pour créer un écran de protection autour de la tête de l’utilisateur en position déployée, la toile et les arceaux sont circonscrits par le support dans une position dite « position repliée » minimisant l’encombrement du dispositif, entre la nuque et les épaules de l’utilisateur en libérant le dos de l’utilisateur.

2. Dispositif (100, 1900) selon la revendication 1 , qui comporte un moyen de retenue des arceaux (1 10, 120, 1910, 1920) en position repliée.

3. Dispositif (1900) selon la revendication 2, dans lequel, le moyen de retenue présente une poche munie d’un moyen de fermeture fixé à au moins une fixation de la toile au support, la poche étant positionnée dans le support (1950).

4. Dispositif (100, 300, 400, 500, 600, 700, 800, 900) selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel au moins un écarteur comporte au moins deux arcs (355, 360, 455, 460, 555, 560, 655, 660, 755, 760, 855, 860, 955, 960), chaque appui (130, 330, 430, 530, 630, 730, 830, 930) et chaque articulation (135, 335, 435535, 635, 735, 835, 935) étant fixé à l’extrémité d’un arc.

5. Dispositif (100, 300) selon la revendication 4, dans lequel au moins un écarteur comporte deux bielles articulées (340, 345) par un moyen de rotation à crans (350) par une extrémité, l’autre extrémité d’une bielle étant fixée à un appui d’un côté de la tête de l’utilisateur, l’autre extrémité de l’autre bielle étant fixée à une articulation du même côté de la tête de l’utilisateur.

6. Dispositif (900) selon la revendication 4, dans lequel les arcs (955, 960) se croisent et sont assemblés par un assemblage à crans (940).

7. Dispositif (400, 500, 600, 700) selon la revendication 4, dans lequel un arc (455, 555, 655, 755) est fixé à chaque appui (430, 530, 630, 730) et un arc (460, 560, 660, 760) est fixé à chaque articulation (435, 535, 635, 735), les arcs étant tangents au milieu de chaque arc.

8. Dispositif (500) selon l’une des revendications 4 ou 7, dans lequel au moins un écarteur (540) comporte au moins un moyen d’écartement par triangulation entre les deux arcs (555, 560) pour écarter les extrémités d’un arc des extrémités de l’autre arc.

9. Dispositif (600) selon l’une des revendications 4 ou 7, dans lequel au moins un écarteur (640) comporte au moins une pièce déformable tangente à une extrémité d’un arc (655) et une extrémité de l’autre arc (660).

10. Dispositif (1000, 1 100) selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel au moins un écarteur (1040, 1 140) comporte au moins deux pièces coulissantes (1040, 1045, 1060, 1 140, 1 160), une première pièce étant fixée aux appuis (1030, 1 130) et une deuxième pièce étant fixée aux articulations (1035, 1 135).

1 1. Dispositif (1300, 1400) selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel au moins un écarteur (1340, 1440) comporte une partie fixée aux articulations (1335, 1435) et une partie dépliable comportant les appuis (1330, 1430).

12. Dispositif (1700) selon l’une des revendications 1 à 1 1 , dans lequel la toile (1715) comporte une cape (1740) pour protéger au moins les épaules de l’utilisateur.

13. Dispositif (100, 1600, 1900) selon l’une des revendications 1 à 12, qui comporte des moyens de fixation (145, 1945) du dispositif à un article ou accessoire vestimentaire.

14. Dispositif (1900) selon l’une des revendications 1 à 13, qui comporte une casquette (1925) fixée à au moins un arceau (1910).

15. Dispositif (1600) selon l’une des revendications 1 à 14, dans lequel l’articulation (1635) comporte un moyen de fixation d’un accessoire (1660).

Description:
DISPOSITIF ESCAMOTABLE DE PROTECTION DE LA TÊTE D’UN UTILISATEUR

CONTRE LES INTEMPÉRIES

DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

La présente invention vise un dispositif de protection escamotable. Elle s’applique, notamment, à la protection de la tête d’un utilisateur contre des éléments climatiques ou environnementaux tels que le soleil, la pluie, le vent ou la pollution.

ÉTAT DE LA TECHNIQUE

Les capuches sont un moyen bien connu de protéger la tête d’un utilisateur d’être mouillée par la pluie. Une capuche, ou un capuchon est un accessoire de vêtement qui sert à protéger la tête de la pluie et du soleil, ainsi que du vent, tout en gardant les mains libres. Lorsqu’elle n’est pas utilisée, elle est soit repliée dans le col du vêtement, soit non repliée et pendante dans le dos du vêtement. Les capuches actuelles s’avèrent peu pratiques lorsqu’elles touchent la tête, décoiffent les cheveux, tombent sur le front ou sur les yeux, facilitant la transpiration, car peu aérées.

Un autre dispositif bien connu est le parapluie. Le parapluie ou l’ombrelle protège mieux de la pluie ou du soleil que la capuche, la tête est mieux ventilée. Cependant, la nécessité de le tenir avec une main limite la praticité de ces dispositions, car certaines actions requièrent d’avoir les deux mains libres comme téléphoner, lire un plan, circuler à vélo, tenir une poussette, applaudir lors d’un spectacle ou d’un match, ou encore effectuer un travail manuel, par exemple.

D’autres accessoires de type porte-parapluie à fixer sur le sac à dos, le vélo ou sur la poussette ont une utilité et une efficacité limitées. De plus, la sensibilité des parapluies et ombrelles aux bourrasques de vent est un inconvénient reconnu.

Les chapeaux, casquettes, bobs, et autres couvre-chefs peuvent protéger efficacement contre le soleil et la pluie, mais ils sont sensibles au vent. On conserve l’usage des deux mains, mais l’on transpire de la tête et la coiffure n’est pas préservée.

Les principales critiques contre les équipements de protection contre la pluie sont, par ordre d’importance décroissante : cacher la vue, ne protéger que partiellement, le manque d’aération de la tête et une prise au vent élevée.

Les principales critiques contre les équipements de protection contre le soleil sont, par ordre d’importance décroissante : une prise au vent élevée, le manque d’aération de la tête, ne protéger que partiellement et décoiffer.

On connaît le brevet américain US 8944300 de la société Nubrella qui divulgue un dispositif de protection contre la pluie qui présente des arceaux articulés autour des épaules de l’utilisateur ainsi qu’un support sur le dos de l’utilisateur. Les mouvements de l’utilisateur sont gênés par l’ampleur du dispositif et l’emplacement du support, lequel est lourd. Une fois repliés, les arceaux reposent sur le dos dans une position encombrante.

On connaît également la demande de brevet américain US 2005/0 279396 qui présente un pare-soleil sous forme de chapeau escamotable fixé autour du corps d’un utilisateur par un harnais. Le dispositif exposé présente une rigidité ainsi que la stabilité du dispositif une fois porté par l’utilisateur très faible, rendant le dispositif inutilisable en cas de vent ou pour une marche rapide.

La demande de brevet américain US 5896590 divulgue un dispositif se déployant automatiquement autour de la tête d’un utilisateur en cas de chute en équitation. Des arceaux et une toile sont contenus dans un sac à dos et repliés sur le dos l’utilisateur avant déploiement. La demande de brevet américain US 1 803 538 divulgue une casquette rétractable dont les arceaux se disposent sur le dos d’un utilisateur en position repliée.

La demande de brevet américain US 8690031 divulgue un harnais dorsal qui comporte une capuche munie d’arceaux. En position repliée, la capuche est verticale au- dessus des épaules de l’utilisateur.

La demande de brevet américain US 2015/08971 1 divulgue un dispositif, qui une fois replié repose dans le dos de l’utilisateur.

OBJET DE L’INVENTION

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients.

À cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise un dispositif escamotable de protection de la tête d’un utilisateur contre des éléments environnementaux, qui comporte :

- au moins un arceau,

- au moins deux articulations d’au moins un arceau avec un support, chaque articulation est fixée à une extrémité d’au moins un arceau, au moins une articulation comportant un moyen de blocage dudit arceau dans une position prédéterminée dite « position déployée »,

- un support au moins partiellement fermé, configuré pour entourer au moins partiellement la nuque de l’utilisateur, comportant :

- au moins un appui reposant sur chaque épaule de l’utilisateur et

- au moins un écarteur pour positionner chaque articulation à une distance prédéterminée de chaque appui en position déployée ;

- une toile fixée à chaque arceau et au support pour créer un écran de protection autour de la tête de l’utilisateur en position déployée, la toile et les arceaux sont circonscrits par le support dans une position dite « position repliée » minimisant l’encombrement du dispositif, entre la nuque et les épaules de l’utilisateur en libérant le dos de l’utilisateur.

Le dispositif est un équipement hybride entre le parapluie et la capuche, qui permet d’avoir la tête aérée et de conserver l’utilisation des deux mains tout en étant protégé du soleil, de la pluie et du vent. La surface de protection est inférieure à celle d’un parapluie, mais supérieure à celle d’une capuche et d’un chapeau ou d’une casquette. Le dispositif est dépliable et repliable facilement et rapidement, et le dispositif est compact une fois plié. Le dispositif résiste aux bourrasques de vent grâce aux arceaux et au moyen de blocage.

Les arceaux permettent d’obtenir une plus grande surface de protection, sans toutefois que la toile s’avachisse et touche les cheveux ou la tête de l’utilisateur. Les articulations permettent de déployer la toile ou de la replier lorsqu’une protection n’est plus nécessaire. L’écarteur a pour fonction de rehausser les deux articulations jusqu’à hauteur approximative des oreilles de l’utilisateur ce qui permet de déployer la toile et les arceaux autour de la tête de l’utilisateur sans la toucher, tout en conservant une taille compacte pour les arceaux, lesquels peuvent ainsi être positionnés autour du cou de l’utilisateur en position repliée.

Le dispositif objet de la présente invention remplit également les fonctions suivantes :

- protéger et aérer la tête de l’utilisateur grâce aux arceaux et aux écarteurs,

- préserver la vision et la liberté de mouvement de l’utilisateur notamment de la tête, des mains et des épaules, grâce aux appuis et à la forme des arceaux,

- préserver la perception des bruits extérieurs, car la toile ne frotte pas contre la tête et les oreilles de l’utilisateur contrairement à une capuche,

- avoir une esthétique réussie qui met en valeur l’utilisateur, - être imperméable à l’eau, respirant, résistant aux ultraviolets et/ou à certains agents chimiques tels que la pollution, des poussières nocives de peinture ou autres produits chimiques, et aux chocs,

- s’appuyer sur l’utilisateur,

- être facile à déployer et replier et/ou

- être léger, être compact et protégé une fois replié.

De plus, le support comporte chaque écarteur et chaque appui permet d’apporter une rigidité structurelle au dispositif. Le dispositif résiste mieux aux efforts, tel le vent et aux efforts pour déployer les arceaux et la toile. Le dispositif est aussi plus stable sous les chocs de chaque pas lorsque l’utilisateur marche. Également, comme la toile est fixée au moins partiellement au support, le support permet de tendre la toile et de la maintenir au-dessus de la tête de l’utilisateur. Cette disposition permet aussi de se passer d’un arceau postérieur, ce qui simplifie la conception des articulations, car elles ne sont reliées qu’à un seul arceau. Le support et la toile transfèrent les efforts de manière répartie sur les épaules de l’utilisateur, rendant l’activité de l’utilisateur plus agréable.

Finalement, lorsque le dispositif est en position repliée, les arceaux et la toile sont protégés des chocs et des projections par le support et un aspect esthétique est respecté.

Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de la présente invention comporte un moyen de retenue des arceaux en position repliée.

Ces modes de réalisation permettent d’éviter le déploiement intempestif du dispositif.

Dans des modes de réalisation, le moyen de retenue présente une poche munie d’un moyen de fermeture fixé à au moins une fixation de la toile au support, la poche étant positionnée dans le support.

Ces modes de réalisation permettent de replier chaque arceau et la toile à l’intérieur du support. Ainsi, en position repliée, les arceaux assurent une amélioration de la rigidité du support. De plus, en position déployée, le moyen de fermeture fixé à au moins une fixation de la toile augmente également la rigidité du dispositif par la surépaisseur formée. La poche présente au moins un dispositif d’évacuation de l’eau de pluie, tel un orifice sur sa paroi extérieure par exemple.

Dans des modes de réalisation, au moins un écarteur comporte au moins deux arcs, chaque appui et chaque articulation étant fixé à l’extrémité d’un arc.

Grâce à ces dispositions, chaque écarteur peut être réalisé en toile et présenter un poids très faible pour plus de confort pour l’utilisateur.

Dans des modes de réalisation, au moins un écarteur comporte deux bielles articulées par un moyen de rotation à crans par une extrémité, l’autre extrémité d’une bielle étant fixée à un appui d’un côté de la tête de l’utilisateur, l’autre extrémité de l’autre bielle étant fixée à une articulation du même côté de la tête de l’utilisateur.

Ces modes de réalisation permettent de régler la hauteur de l’écarteur et de l’adapter à la morphologie de l’utilisateur grâce aux différents crans. De plus, l’encombrement du dispositif reste très limité.

Dans des modes de réalisation, les arcs se croisent et sont assemblés par un assemblage à crans.

Grâce à ces dispositions, l’assemblage présente une plus grande rigidité, notamment pour résister au vent. Et la distance entre les appuis et les articulations peut être réglée selon plusieurs positions.

Dans des modes de réalisation, un arc est fixé à chaque appui et un arc est fixé à chaque articulation, les arcs étant tangents au milieu de chaque arc. Ces modes de réalisation permettent de faciliter la fabrication du dispositif pour que les arcs puissent être positionnés fixés à la toile indépendamment.

Dans des modes de réalisation, au moins un écarteur comporte au moins un moyen d’écartement par triangulation entre les deux arcs pour écarter les extrémités d’un arc des extrémités de l’autre arc.

L’avantage de ces modes de réalisation est de présenter un nombre de positions non limité au nombre de crans d’un mécanisme à crans, ainsi qu’un mouvement d’écartement selon une droite.

Dans des modes de réalisation, au moins un écarteur comporte au moins une pièce déformable tangente à une extrémité d’un arc et une extrémité de l’autre arc.

Grâce à ces dispositions, le déploiement des articulations est automatique une fois que le moyen de retenue des arcs est enlevé.

Dans des modes de réalisations, au moins un écarteur comporte une partie fixée aux articulations et une partie dépliable comportant les appuis.

L’avantage de ces modes de réalisation est de limiter l’encombrement en hauteur du dispositif en position repliée.

Dans des modes de réalisation, la toile comporte une cape pour protéger au moins les épaules de l’utilisateur.

Grâce à ces dispositions, les vêtements et accessoires vestimentaires de l’utilisateur sont également protégés. Notamment, la cape permet de protéger un sac à dos éventuel et aussi empêcher que la pluie ne tombe entre le dos de l’utilisateur et le sac à dos. D’autant plus que la partie du sac à dos en regard du dos d’un utilisateur n’est pas étanche. La cape évite à l’utilisateur de porter une grande cape de pluie tel un poncho et permet de conserver sa veste de pluie ce qui est important, notamment dans le cadre de la randonnée.

Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de la présente invention comporte des moyens de fixation du dispositif à un article ou accessoire vestimentaire.

Ces modes de réalisation permettent d’adapter le dispositif à toute tenue ou tout accessoire vestimentaire.

Dans des modes de réalisation, le dispositif objet de la présente invention comporte une casquette fixée à au moins un arceau.

Ces modes de réalisation permettent d’augmenter la protection du visage de l’utilisateur.

Dans des modes de réalisation, l’articulation comporte un moyen de fixation d’un accessoire.

Ces modes de réalisation permettent de fixer des arceaux supplémentaires par exemple.

Dans des modes de réalisation, chaque arc présente une forme hélicoïdale, chaque arc est fixé à une articulation destinée à être placée d’un côté de la tête de l’utilisateur et à un appui destiné à être placé sur l’épaule de l’utilisateur de l’autre côté de la tête.

L’avantage de ces modes de réalisation est un déploiement automatique de chaque écarteur pour rehausser les articulations. De plus, le repli de chaque écarteur est facilité puisqu’il suffit d’écraser les arcs puis les retenir en position.

Dans des modes de réalisation, les arcs sont assemblés par une liaison pivot à crans au milieu de chaque arc.

Grâce à ces dispositions, l’assemblage est plus simple puisqu’il ne comporte qu’un seul pivot pour les deux arcs. Et la distance entre les appuis et les articulations peut être réglée selon plusieurs positions. Dans des modes de réalisation, au moins un écarteur comporte au moins un ressort en V proche de l’articulation ou du milieu des arcs.

Grâce à ces dispositions, le déploiement des articulations est automatique une fois que le moyen de retenue des arcs est enlevé.

Dans des modes de réalisation, au moins un écarteur comporte au moins deux pièces coulissantes, une première pièce étant fixée aux appuis et une deuxième pièce étant fixée aux articulations.

Ces modes de réalisation permettent d’obtenir différentes distances entre les appuis et articulations tout en maintenant une rigidité de chaque écarteur.

BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES

D’autres avantages, buts et caractéristiques particulières de l’invention ressortiront de la description non limitative qui suit d’au moins un mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention, en regard des dessins annexés, dans lesquels :

- la figure 1 représente, schématiquement, un premier mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention en position déployée,

- la figure 2 représente, schématiquement, le premier mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention en position repliée,

- la figure 3 représente, schématiquement, un deuxième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention,

- la figure 4 représente, schématiquement, un troisième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention,

- la figure 5 représente, schématiquement, un quatrième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention,

- la figure 6 représente, schématiquement, un cinquième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention,

- la figure 7 représente, schématiquement, un sixième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention,

- la figure 8 représente, schématiquement, un septième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention,

- la figure 9 représente, schématiquement, un huitième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention,

- la figure 10 représente, schématiquement, un neuvième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention,

- la figure 1 1 représente, schématiquement, un dixième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention,

- la figure 12 représente, schématiquement, un onzième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention,

- la figure 13 représente, schématiquement, un douzième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention,

- la figure 14 représente, schématiquement, un treizième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention,

- la figure 15 représente, schématiquement, un quatorzième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention,

- la figure 16 représente, schématiquement, un quinzième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention,

- la figure 17 représente, schématiquement, un seizième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention, - la figure 18 représente, schématiquement, les étapes d’un mode de réalisation particulier d’un procédé de repli d’un mode de réalisation du dispositif objet de la présente invention et

- la figure 19 représente, schématiquement, un dix-septième mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention.

DESCRIPTION D’EXEMPLES DE RÉALISATION DE L’INVENTION

La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque caractéristique d’un mode de réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout autre mode de réalisation de manière avantageuse.

On note dès à présent que les figures ne sont pas à l’échelle.

On rappelle que l’épaule est la région morphologique se situant à la jonction du tronc avec le membre supérieur, s’étendant du cou à l’articulation à la jonction avec le bras.

On observe, sur la figure 1 , qui n’est pas à l’échelle, une vue schématique d’un mode de réalisation du dispositif 100 objet de la présente invention.

Le dispositif 100 escamotable de protection de la tête d’un utilisateur contre des éléments environnementaux comporte :

- au moins un arceau 1 10,

- au moins deux articulations 135 d’au moins un arceau 1 10 avec un support 150, chaque articulation est fixée à une extrémité d’au moins un arceau 1 10, au moins une articulation 135 comportant un moyen de blocage dudit arceau dans une position prédéterminée dite « position déployée »,

- un support 150 au moins partiellement fermé, configuré pour entourer au moins partiellement la nuque de l’utilisateur, comportant :

- au moins un appui 130 reposant sur chaque épaule de l’utilisateur et - au moins un écarteur 140 pour positionner chaque articulation 135 à une distance prédéterminée de chaque appui 130 en position déployée ;

- une toile 1 15 fixée à chaque arceau, 1 10 et 120, et au support 150 pour créer un écran de protection autour de la tête de l’utilisateur en position déployée, la toile 1 15 et les arceaux, 1 10 et 120, sont circonscrits par le support dans une position dite « position repliée » minimisant l’encombrement du dispositif, entre la nuque et les épaules de l’utilisateur en libérant le dos de l’utilisateur.

Dans la position repliée, les extrémités des arceaux s’empilent au niveau des écarteurs qui s’appuient sur l’utilisateur entre la nuque et les épaules de l’utilisateur, par exemple sur le muscle appelé trapèze de l’utilisateur.

Le dispositif de protection 100 comporte un arceau 125 dit « arceau postérieur » positionné derrière la tête 105 de l’utilisateur en position déployée. Le dispositif de protection 100 comporte un arceau 1 10 dit « arceau antérieur » positionné au-dessus et devant le visage de l’utilisateur en position déployée.

Dans le mode de réalisation représenté en figure 1 , le dispositif comporte deux arceaux 120 dits « arceaux intermédiaires » entre l’arceau antérieur 1 10 et l’arceau postérieur 125 en position déployée. Préférentiellement, le dispositif 100 comporte environ huit arceaux intermédiaires 120.

Préférentiellement, chaque arceau intermédiaire 120 présente des dimensions identiques et, notamment en coupe, inférieures aux dimensions de l’arceau antérieur, 1 10. Ces modes de réalisation permettent d’alléger le dispositif pour les arceaux intermédiaires, seul l’arceau antérieur est structurel et présente des dimensions plus élevées pour résister aux différents efforts. Par exemple, les arceaux intermédiaires sont des tiges à section circulaire de diamètre compris entre un et trois millimètres, et l’arceau antérieur est une tige à section circulaire de diamètre compris entre trois et six millimètres.

Dans des modes de réalisation, au moins deux arceaux sont structurels.

Un arceau, 1 10, 120 ou 125, est une tringle, ou une tige. L’arceau, 1 10, 120 ou 125, présente, par exemple, une section circulaire ou oblongue, telle une ellipse. La section circulaire peut être creuse pour limiter le poids du dispositif 100.

Préférentiellement, les arceaux, 1 10, 120 et 125, sont en matériau polymère, tel du polyamide ou du polypropylène, ou en matériau composite intégrant de la fibre de carbone, de verre ou de lin, ou encore en matériau métallique, par exemple.

Dans des modes de réalisation, les arceaux, 1 10, 120 et 125, présentent une forme de V arqué, comme représenté en figure 17, par exemple, pour couvrir le front de l’utilisateur et libérer l’espace visuel sur les côtés de la tête de l’utilisateur.

Plus généralement, les arceaux, 1 10, 120 et 125, peuvent présenter une forme symétrique axialement tel que l’axe de la symétrie est disposé sensiblement au milieu du front de l’utilisateur. La forme symétrique axialement présente un sommet sur l’axe de symétrie, tel que, en position déployée, le sommet est plus avancé par rapport au plan du front de l’utilisateur que les extrémités.

Préférentiellement, l’arceau antérieur est en polyamide de diamètre compris entre trois et six millimètres. Préférentiellement, chaque arceau intermédiaire est en polypropylène de diamètre compris entre un et trois millimètres.

L’arceau antérieur 1 10 et l’arceau postérieur 125 sont fixés à une articulation 135. L’articulation 135 forme une liaison pivot entre les arceaux. Préférentiellement, l’articulation 135 forme une liaison pivot entre chaque arceau, 1 10 et 125, un écarteur 140.

Dans des modes de réalisation, l’articulation 135 présente la forme de deux disques de même centre et de même diamètre, chaque disque présentant un orifice de fixation d’une extrémité de l’arceau, 1 10, 120 ou 125. Chaque disque présente également un épaulement selon la périphérie du disque, un épaulement étant de circonférence plus faible que l’autre épaulement et les épaulements étant encastrés et en contact pour former une liaison pivot. La rotation de la liaison pivot étant limitée par la tension de la toile 1 15 fixée aux arceaux antérieurs 1 10 et postérieurs 125.

Chaque articulation 135 comporte un moyen de blocage. Le moyen de blocage peut être tout moyen de blocage connu de l’homme du métier, telle l’insertion d’une goupille rétractable dans un orifice correspondant par exemple. Le moyen de blocage est déverrouillable par l’utilisateur au moyen d’un bouton poussoir, par exemple.

Préférentiellement, l’articulation 135 comporte un système de crans, bloquant la rotation de l’articulation 135. Par exemple, au moins un épaulement comporte un ensemble de dents et l’autre épaulement comporte au moins une dent de forme correspondante au creux entre deux dents de l’autre épaulement. La rotation d’un disque par rapport à l’autre entraîne la déformation élastique d’une dent et chaque creux correspond à une position. L’ensemble de dents forme le moyen de blocage de l’articulation 135.

Dans des modes de réalisation, l’articulation 135 comporte un ressort de rappel en position déployée.

Dans des modes de réalisation, chaque articulation 135 comporte :

- au moins deux pièces de fixation avec le support 150, les pièces de fixation formant un axe de liaison pivot,

- une pièce mobile en rotation autour de l’axe de la liaison pivot comportant un orifice longitudinal correspondant à la forme de l’extrémité d’un arceau 1 10, dans lequel est placé l’extrémité d’au moins un arceau 1 10, et d’axe perpendiculaire à l’axe de la liaison pivot.

Dans des modes de réalisation, l’articulation 135 comporte un orifice de fixation pour une extrémité de chaque arceau intermédiaire 120. Préférentiellement, les arceaux, 1 10, 120 et 125, sont fixés par encastrement d’une extrémité de l’arceau, 1 10, 120 ou 125, dans un orifice de fixation et éventuellement encollés ou soudés.

L’articulation 135 peut être formée de toute articulation en rotation comportant un moyen de blocage connu de l’homme du métier.

Préférentiellement, une articulation 135 se situe au niveau d’une oreille de l’utilisateur et l’autre articulation 135 se situe au niveau de l’autre oreille de l’utilisateur en position déployée.

Dans des modes de réalisation (non représentés), l’articulation 135 est munie d’un cordon relié à l’arceau antérieur 1 10. En tirant sur le cordon, l’utilisateur déploie l’arceau antérieur 1 10 au-dessus de la tête de l’utilisateur jusqu’à la position souhaitée. Une pièce spécifique située sur le support, par exemple sur l’élément 145 ou sur l’appui 130, permet de bloquer le cordon une fois la toile tendue. Cette pièce permet également d’ajuster la tension de la toile.

Dans des modes de réalisation, l’articulation comporte un moyen de fixation d’un accessoire. Par exemple, l’articulation 135 est évidée au niveau l’axe de rotation de l’articulation 135. L’évidement permet d’insérer un accessoire, par exemple un arceau intermédiaire supplémentaire tel que l’arceau 1660 présenté en figure 16, ou bien un dispositif électronique.

Dans le mode de réalisation représenté en figure 1 , le support 150 comporte une pièce de tissu ou de toile 145 fixée à un article vestimentaire ou à un accessoire vestimentaire. La pièce de tissu ou de toile 145 peut être doublée d’une mousse pour protéger les épaules de l’utilisateur. En position repliée, la toile 1 15 et les arceaux 1 10, 120 et 125, sont circonscrits par le support dans une position repliée, c’est-à-dire que la toile 1 15 et les arceaux, 1 10, 120 et 125 sont compris entre la nuque de l’utilisateur et le support, entre les épaules et la nuque de l’utilisateur.

Préférentiellement, le support 150 est au moins partiellement rigide et de longueur d’arc supérieure à la longueur de chaque arceau, 1 10, 120 et 125 pour que les arceaux se replient à l’intérieur du support. On définit l’intérieur du support comme la surface du support proche de la nuque de l’utilisateur.

L’écarteur 140 comporte deux bielles, une extrémité de l’une des bielles étant fixée à une articulation 135 et une extrémité de l’autre bielle étant fixée à l’appui 130. Les autres extrémités des bielles présentant des reliefs complémentaires pour encastrer les extrémités des bielles et former un prolongement. Pour replier le dispositif 100, les reliefs sont désenclenchés et les bielles sont repliées l’une sur l’autre.

On rappelle ici qu’une bielle est une tige rigide, articulée à ses extrémités et destinée à la transmission du mouvement entre deux pièces mobiles, ici les appuis 130 et les articulations 135.

Le support 150 comporte également une pièce de toile entre l’arceau postérieur 125, les appuis 130 et les articulations 135 pour protéger la nuque de l’utilisateur contre les intempéries et éléments environnementaux.

La toile 1 15 et/ou la toile du support 150 sont préférentiellement en matériau résistant aux chocs, déchirures, et ultraviolets tels du polyester, du polypropylène, ou du polyamide. Dans des modes de réalisation, la toile 1 15 et la toile du support 150 forment un unique morceau de tissus. Dans des modes de réalisation, la toile 1 15 et/ou la toile du support 150 sont en matériau imperméable.

Dans des modes de réalisation, la toile 1 15 et/ou la toile du support 150 sont en matériau doublé pour protéger l’utilisateur du froid. Dans des modes de réalisation, la toile 1 15 comporte au moins une partie en matériau réfléchissant la lumière ou intégrant un dispositif lumineux pour que l’utilisateur soit plus visible dans le noir, notamment lorsque le dispositif 100 est éclairé par des phares. Dans des modes de réalisation, la toile 1 15 est en matériau transparent.

Préférentiellement, les appuis 130 font partie d’un support 150 formant un col s’appuyant autour de la nuque de l’utilisateur et des épaules de l’utilisateur. La toile de l’écarteur 140 étant fixée au col et les appuis étant localisés sur le col.

Dans des modes de réalisation, le support 150 comporte un moyen d’attache configuré pour :

- fixer le dispositif 100 à au moins une bretelle de sac à dos, par exemple le moyen d’attache et un tissu autoaccrochant positionné autour de la bretelle de sac à dos,

- fixer le dispositif 100 à un harnais ou un holster et/ou

- fixer le dispositif 100 à un article vestimentaire ou un accessoire vestimentaire, par exemple au moyen de pinces ou de boutons pression.

Dans des modes de réalisation, le dispositif 100 comporte un harnais (non représenté). Le harnais peut comporter deux sangles ajustables qui passent sous les bras de l’utilisateur. Dans des modes de réalisation, le harnais comporte une sangle ajustable portée en bandoulière. Dans des modes de réalisation, le harnais présente une forme d’holster ou de gilet. Dans des modes de réalisation, le harnais comporte des bretelles qui possèdent une épaisseur de dix à trente millimètres. Dans des modes de réalisation, le harnais comporte une pièce de toile comportant des boutons pression ou de bandes velcro à fixer sur un article vestimentaire ou un accessoire vestimentaire. L’article ou l’accessoire vestimentaire peut comporter des moyens de fixation complémentaires.

On observe, sur la figure 2, le premier mode de réalisation du dispositif 100 en position repliée.

Les arceaux, 1 10, 120 et 125, ainsi que la toile 1 15 sont repliés au niveau de la nuque de l’utilisateur et les bielles et la toile de l’écarteur 140 sont repliés et positionnés autour de la nuque de l’utilisateur le long des arceaux ainsi placés sur le support 150. L’encombrement du dispositif 100 est minimal.

On observe, sur les figures 3 à 14, des modes de réalisation différents du dispositif. Dans les modes de réalisation représentés, la toile et le support ne sont pas représentés et les arceaux, les articulations et les appuis présentent des caractéristiques similaires à celles définies en figure 1. Les figures 3 à 14 montrent différents modes de réalisation d’écarteurs.

Dans le mode de réalisation représenté en figure 3, au moins un écarteur comporte au moins deux arcs, 355 et 360, chaque appui 330 et chaque articulation 335 étant fixé à l’extrémité d’un arc.

Préférentiellement, un arc 355 est fixé à chaque appui 330 et un arc 360 est fixé à chaque articulation 335, les arcs étant tangents au milieu de chaque arc, 355 et 360.

On entend, par milieu de chaque arc, 355 et 360, une portion d’au moins dix pour cent de la longueur de chaque arc, 355 et 360, autour du milieu de chaque arc 355 et 360.

Préférentiellement, les arcs, 355 et 360, présentent la même forme et les mêmes dimensions.

Un arc, 355 ou 360, est une tringle, ou une tige. L’arc, 355 ou 360, présente préférentiellement une section circulaire ou elliptique. La section peut être creuse. Dans le mode de réalisation représenté en figure 3, au moins un écarteur comporte deux bielles, 340 et 345, articulées par un moyen de rotation à crans 350 par une extrémité, l’autre extrémité d’une bielle 340 étant fixée à un appui 330 d’un côté de la tête de l’utilisateur, l’autre extrémité de l’autre bielle 345 étant fixée à une articulation 335 du même côté de la tête de l’utilisateur.

Le moyen de rotation à crans forme une liaison pivot entre les bielles 340 et 345 dont des positions sont prédéterminées par des crans. Préférentiellement, le moyen de rotation à crans est situé entre les arcs, 355 et 360, pour limiter l’encombrement de l’écarteur. Le moyen de rotation à crans réalise une liaison pivot selon un axe perpendiculaire à un plan défini par, un appui 330 et une articulation configurés pour être placée du même côté de la tête de l’utilisateur.

Dans des modes de réalisation, un moyen de rotation 350 comporte des crans, l’autre moyen de rotation 350 étant uniquement une liaison pivot.

Les axes des liaisons pivots réalisés par les moyens de rotation sont confondus.

Préférentiellement, la toile (non représenté) recouvrant les arceaux, 310 et 325, recouvre également les arcs, 355 et 360.

Dans le mode de réalisation représenté en figure 4, au moins un écarteur comporte au moins deux arcs, 455 et 460, chaque appui 430 et chaque articulation 435 étant fixé à l’extrémité d’un arc.

Préférentiellement, un arc 455 est fixé à chaque appui 430 et un arc 460 est fixé à chaque articulation 435, les arcs étant tangents au milieu de chaque arc, 455 et 460.

On entend, par milieu de chaque arc, 455 et 460, une portion d’au moins dix pour cent de la longueur de chaque arc, 455 et 460, autour du milieu de chaque arc 455 et 460.

Préférentiellement, les arcs, 455 et 460, présentent la même forme et les mêmes dimensions.

Un arc, 455 ou 460, est une tringle, ou une tige. L’arc, 455 ou 460, présente préférentiellement une section circulaire ou elliptique. La section peut être creuse.

Dans le mode de réalisation représenté en figure 4, les arcs, 455 et 460 sont assemblés par une liaison pivot à crans 440 au milieu de chaque arc, 455 et 460. La liaison pivot à crans 440 est placée dans l’axe des arcs, 455 et 460. L’axe d’un arc, 455 ou 460, est défini par la courbe liant le milieu de chaque section transversale de l’arc, 455 et 460. La liaison pivot présente un axe parallèle à l’axe des arcs, 455 et 460.

La liaison pivot à crans 440 est telle que les extrémités des arcs, 455 et 460, sont écartées lorsqu’une rotation entre les arcs, 455 et 460, est engagée. Comme l’arc 455 est fixé aux appuis 430 et l’arc 460 est fixé aux articulations 435, la rotation éloigne les articulations 435 des appuis 430. La liaison pivot à crans comporte au moins deux crans, chaque cran représentant une position prédéterminée des arcs, 455 et 460.

Préférentiellement, la toile (non représentée) recouvrant les arceaux, 410 et 425, recouvre également les arcs, 455 et 460.

Le mode de réalisation représenté en figure 5, au moins un écarteur comporte au moins deux arcs, 555 et 560, chaque appui 530 et chaque articulation 535 étant fixé à l’extrémité d’un arc.

Préférentiellement, un arc 555 est fixé à chaque appui 530 et un arc 560 est fixé à chaque articulation 535, les arcs étant tangents au milieu de chaque arc, 555 et 560.

On entend, par milieu de chaque arc, 555 et 560, une portion d’au moins dix pour cent de la longueur de chaque arc, 555 et 560, autour du milieu de chaque arc 555 et 560.

Préférentiellement, les arcs, 555 et 560, présentent la même forme et les mêmes dimensions. Un arc, 555 ou 560, est une tringle, ou une tige. L’arc, 555 ou 560, présente préférentiellement une section circulaire ou elliptique. La section peut être creuse. Dans le mode de réalisation représenté en figure 5, au moins un écarteur comporte au moins un moyen d’écartement par triangulation 540 entre les deux arcs, 555 et 560, pour écarter les extrémités d’un arc 560 des extrémités de l’autre arc 555.

On rappelle qu’un moyen d’écartement par triangulation est un moyen d’écartement dans lequel au moins deux tiges sont fixées entre elles au moyen d’une liaison pivot par une extrémité et par une liaison pivot à des pièces mobiles par une autre extrémité. L’écartement des pièces mobiles provoque la rotation des tiges qui forment deux côtés d’un triangle, la dimension du troisième côté augmentant, à la manière d’un accordéon. Plusieurs ensembles de tiges peuvent être positionnés les uns à la suite des autres.

Préférentiellement, la toile (non représentée) recouvrant les arceaux, 510 et 525, recouvre également les arcs, 555 et 560.

Le mode de réalisation représenté en figure 6, au moins un écarteur comporte au moins deux arcs, 655 et 660, chaque appui 630 et chaque articulation 635 étant fixé à l’extrémité d’un arc.

Préférentiellement, un arc 655 est fixé à chaque appui 630 et un arc 660 est fixé à chaque articulation 635, les arcs étant tangents au milieu de chaque arc, 655 et 660.

On entend, par milieu de chaque arc, 655 et 660, une portion d’au moins dix pour cent de la longueur de chaque arc, 655 et 660, autour du milieu de chaque arc 655 et 660.

Préférentiellement, les arcs, 655 et 660, présentent la même forme et les mêmes dimensions.

Un arc, 655 ou 660, est une tringle, ou une tige. L’arc, 655 ou 660, présente préférentiellement une section circulaire ou elliptique. La section peut être creuse. Dans le mode de réalisation représenté en figure 6, au moins un écarteur comporte au moins une pièce déformable 640 tangente à une extrémité d’un arc 660 et une extrémité de l’autre arc 655.

La pièce déformable présente les propriétés d’un ressort en termes d’élasticité. Dans le mode de réalisation représenté en figure 6, la pièce déformable présente une forme en courbe fermée, de préférence un cercle ou une ellipse. La pièce déformable est configurée pour déployer automatique les arcs, 655 et 660. Pour replier l’écarteur, l’utilisateur rapproche les arcs et déforme la pièce déformable 640.

Préférentiellement, le dispositif 600 comporte un moyen de retenue (non représenté) des arceaux 610 et 625 et de chaque écarteur 640 en position dite « position repliée » minimisant l’encombrement du dispositif 600.

Préférentiellement, le moyen de retenue, peut être un cordon ou un élastique à enrouler autour d’un appui 630 et de chaque arc, 655 et 660, et arceau, 610 et 625. Dans d’autres modes de réalisation, le moyen de retenue est une pochette située entre les appuis 630 de forme sensiblement similaire à celle des arcs, 655 et 660, et des arceaux, 610 et 625, munie d’une fermeture éclair. Les arcs, 655 et 660, et les arceaux 610 et 625, ainsi que la toile (non représentée), sont repliés et placés dans la pochette qui est ensuite refermée au moyen de la fermeture éclair.

Dans les modes de réalisation ci-après, les moyens de retenue peuvent être similaires aux moyens exposés ci-dessus.

Préférentiellement, la toile (non représentée) recouvrant les arceaux, 610 et 625, recouvre également les arcs, 655 et 660. Le mode de réalisation représenté en figure 7, au moins un écarteur comporte au moins deux arcs, 755 et 760, chaque appui 730 et chaque articulation 735 étant fixé à l’extrémité d’un arc.

Préférentiellement, un arc 755 est fixé à chaque appui 730 et un arc 760 est fixé à chaque articulation 735, les arcs étant tangents au milieu de chaque arc, 755 et 760.

On entend, par milieu de chaque arc, 755 et 760, une portion d’au moins dix pour cent de la longueur de chaque arc, 755 et 760, autour du milieu de chaque arc 755 et 760.

Préférentiellement, les arcs, 755 et 760, présentent la même forme et les mêmes dimensions.

Un arc, 655 ou 660, est une tringle, ou une tige. L’arc, 755 ou 760, présente préférentiellement une section circulaire ou elliptique. La section peut être creuse. Dans le mode de réalisation représenté en figure 7, au moins un écarteur comporte au moins un écarteur comporte au moins un ressort en V 740 proche de l’articulation 735 ou du milieu des arcs.

Un ressort en V est un ressort configuré pour maintenir deux pièces tangentes selon un angle prédéterminé, les pièces pouvant être rétractables en déformant le ressort. Un ressort est dit ressort en V lorsque les branches du ressort sont écartées sensiblement similairement à la lettre V.

Le ressort en V 740 rappelle les arcs en position écartée. Préférentiellement, l’angle formé entre une droite passant par le milieu d’un arc et une extrémité de l’arc et une droite passant par le milieu de l’autre arc et une extrémité de l’autre arc configurée pour être positionnée du même côté de la tête de l’utilisateur est maintenu par chaque ressort en V

740 à un angle compris entre quinze et soixante degrés.

Préférentiellement, chaque ressort en V 740 est positionné proche de l’endroit où les arcs 755 et 760 sont tangents de part et d’autre dudit endroit.

Dans d’autres modes de réalisation, chaque ressort en V est positionné entre une articulation 735 et un appui 730 configurés pour être placés du même côté de la tête de l’utilisateur.

Préférentiellement, le dispositif 700 comporte un moyen de retenue (non représenté) des arceaux 710 et 725 et de chaque écarteur 740 en position dite « position repliée » minimisant l’encombrement du dispositif 700.

Préférentiellement, la toile (non représentée) recouvrant les arceaux, 710 et 725, recouvre également les arcs, 755 et 760.

Le mode de réalisation représenté en figure 8, au moins un écarteur comporte au moins deux arcs, 855 et 860, chaque appui 830 et chaque articulation 835 étant fixé à l’extrémité d’un arc.

Préférentiellement, un arc 855 est fixé à un appui 830 et à une articulation 835 et un arc 860 est fixé à l’autre appui 830 et à l’autre articulation 835, les arcs se croisant au milieu de chaque arc, 855 et 860.

Préférentiellement, chaque arc, 855 et 860, présente une forme hélicoïdale. L’arc 860 présente une hélice de pas de même distance et de sens opposé au pas de l’arc 855. Dans le mode de réalisation représenté, le pas de l’hélice de l’arc 860 est un pas à gauche alors que le pas de l’hélice de l’arc 855 est un pas à droite. Chaque arc, 855 et 860, décrit un demi-pas de l’hélice. La distance entre chaque appui 830 et chaque articulation 835 est définie par le pas de l’hélice divisé par deux.

Les arcs hélicoïdaux agissent à la manière d’un ressort et déploient automatiquement l’écarteur. On entend, par milieu de chaque arc, 855 et 860, une portion d’au moins dix pour cent de la longueur de chaque arc, 855 et 860, autour du milieu de chaque arc 855 et 860.

Préférentiellement, le dispositif 800 comporte un moyen de retenue (non représenté) des arceaux, 810 et 825, et de chaque écarteur 840 en position dite « position repliée » minimisant l’encombrement du dispositif 800.

Préférentiellement, la toile (non représentée) recouvrant les arceaux, 810 et 825, recouvre également les arcs, 855 et 860.

Le mode de réalisation représenté en figure 9 représente un mode de réalisation subsidiaire du mode de réalisation représenté en figure 8, dans lequel les arcs sont assemblés par un assemblage à crans 940.

L’assemblage à crans 940 régit la liaison pivot entre les arcs, 955 et 960, qui présentent les mêmes attributs que ceux du mode de réalisation 800.

L’assemblage à crans comporte un nombre prédéterminé de crans définissant des positions entre les arcs, 955 et 960. L’assemblage à crans forme une liaison pivot entre les arcs, 955 et 960, d’axe perpendiculaire à l’axe des arcs, 955 et 960, au milieu des arcs, 955 et 960. L’assemblage à crans et une liaison pivot à cran dont la mise en œuvre est connue de l’homme du métier.

On observe, en figure 10, un mode de réalisation particulier du dispositif 1000 dans lequel au moins un écarteur comporte deux pièces coulissantes, 1040, 1045 et 1060, une première pièce, 1045, étant fixée aux appuis 1030 et une deuxième pièce 1060 étant fixée aux articulations 1035.

Chaque pièce comporte une armature, 1040, 1045 ou 1060. L’armature 1045 dite « armature inférieure » présente une forme en arc, c’est-à-dire en demi-cercle ou demi- ellipse, entre les appuis 1030, l’arc étant configuré pour passer derrière la tête de l’utilisateur. L’armature 1040 dite « armature intermédiaire » présente deux parties sensiblement rectilignes entre chaque appui 1030 et chaque articulation 1045 configurée pour être placée du même côté de la tête de l’utilisateur que ledit appui 1030, et une partie en forme d’arc. L’armature 1060 dite « armature supérieure » présente deux parties sensiblement rectilignes entre chaque appui 1030 et chaque articulation 1045 configurée pour être placée du même côté de la tête de l’utilisateur que ledit appui 1030, et une partie en forme d’arc.

Les parties sensiblement rectilignes de l’armature intermédiaire 1040 et de l’armature 1060 coulissent. Par exemple, chaque partie sensiblement rectiligne l’armature intermédiaire 1040 comporte un relief concave dans lequel est insérée une partie sensiblement rectiligne de l’armature supérieure, les parties coulissent en formant une liaison glissière.

Dans les modes de réalisation 3 à 10, les arcs, et une toile recouvrant l’espace autour des arcs compose le support.

On observe, en figure 1 1 , un mode de réalisation particulier du dispositif 1 100 dans lequel au moins un écarteur comporte deux pièces coulissantes 1 140 et 1 160, une première pièce, 1 140, étant fixée aux appuis 1 130 et une deuxième pièce 1 160 étant fixée aux articulations 1 135.

Préférentiellement, la première pièce 1 140 présente une section en forme de V dans laquelle coulisse, sous la forme d’une liaison glissière, la deuxième pièce 1 160.

Préférentiellement, la rigidité des matériaux assure la liaison glissière. Préférentiellement, chaque pièce est une plaque de plastique ou de mousse compressée. Préférentiellement chaque pièce est doublée et/ou recouverte de toile.

On observe, sur la figure 12, un mode de réalisation particulier du dispositif 1200 dans lequel l’écarteur 1260 est confondu au support et de forme et de taille prédéterminée. Préférentiellement, l’écarteur 1260, mis à plat, présente une forme rectangulaire ou en s’évasant à partir du centre en « papillon » qui une fois fixée aux appuis 1230 et aux articulations 1235 présente une forme en demi-cylindre.

On rappelle qu’un cylindre est une surface dans l’espace défini par une droite, appelée génératrice, passant par un point variable décrivant une courbe plane fermée, appelée courbe directrice, et gardant une direction fixe.

La courbe directrice est un cercle ou une ellipse et la génératrice ne parcourt qu’une partie de la directrice, préférentiellement, la moitié.

On observe sur la figure 13, un mode de réalisation 1300 similaire au mode de réalisation en figure 12, dans lequel l’écarteur 1360 est confondu au support comporte un pli préfabriqué. Le pli préfabriqué est préférentiellement au milieu de l’écarteur d’une épaule à l’autre.

Dans le mode de réalisation 1300 au moins un écarteur 1360 comporte une partie dépliable fixée aux articulations 1360 et une partie fixe 1340 comportant les appuis.

La partie pliable 1360 est représentée dans une position intermédiaire de pliage 1355.

On observe, en figure 14, un mode de réalisation particulier du dispositif 1400.

Le mode de réalisation représenté en figure 14 est similaire à celui représenté en figure 13 dans lequel le pli préfabriqué est situé sur le pourtour du support proche des épaules de l’utilisateur lorsque le dispositif 1400 est porté par l’utilisateur.

On observe, sur la figure 15, un mode de réalisation du dispositif 1500 dans lequel le dispositif 1500 comporte des aérations. Les aérations 1540 représentées en figure 15 sont adaptables à tout mode de réalisation décrit ci-dessus ou ci-après.

On observe, sur la figure 15, qui n’est pas à l’échelle, une vue schématique d’un mode de réalisation du dispositif 1500 objet de la présente invention.

Le dispositif escamotable de protection 1500 de la tête d’un utilisateur contre les intempéries comporte :

- au moins un arceau, 1510, 1520 et 1525,

- au moins deux articulations 1535 d’au moins un arceau 1510 avec un support 1550, chaque articulation 1535 est fixée à une extrémité d’au moins un arceau 1510, au moins une articulation 1535 comportant un moyen de blocage dudit arceau 1510 dans une position prédéterminée dite « position déployée »,

- un support 1550 au moins partiellement fermé, configuré pour entourer au moins partiellement la nuque de l’utilisateur, comportant :

- au moins un appui 1530 reposant sur chaque épaule de l’utilisateur et

- au moins un écarteur (non représenté) pour positionner chaque articulation 1535 à une distance prédéterminée de chaque appui 1530 en position déployée ;

- une toile, 1515, 1530 et 1535, fixée à chaque arceau, 1510, 1520, 1525, et au support 1550 pour créer un écran de protection autour de la tête de l’utilisateur en position déployée, la toile et les arceaux sont circonscrits par le support dans une position dite « position repliée » minimisant l’encombrement du dispositif, entre la nuque et les épaules de l’utilisateur en libérant le dos de l’utilisateur.

Les arceaux, 1510, 1520 et 1525, les appuis 1530, les articulations 1535 et les écarteurs et le support 1550 sont similaires aux des modes de réalisation décrits en regard des figures 1 à 14.

La toile, 1515, 1530 et 1535, présente au niveau d’au moins un arceau, 1510, 1520 ou 1525, une aération 1540. L’aération 1540 est réalisée en créant une ouverture dans la toile 1515, 1530 ou 1535. L’ouverture est telle que la toile 1535 d’un côté de l’arceau 1520, par exemple, s’arrête sans recouvrir un arceau 1520 et la toile 1530 de l’autre côté de l’arceau 1520, recouvre l’arceau et l’ouverture 1540. Plus généralement, la toile comporte une ouverture et un autre morceau de toile est superposé à l’ouverture sans être fixé autour de l’ouverture pour que le vent puisse soulever l’autre morceau de toile.

Ainsi, lorsque le vent s’engouffre dans le dispositif 1500 autour du visage de l’utilisateur, la partie de la toile 1530 recouvrant le trou se soulève et laisse s’échapper l’air engouffré. La partie de toile 1530 découvre une aération 1540 orientée vers la nuque de l’utilisateur telle que la pluie qui coule contre la toile 1530 glisse à l’extérieur du dispositif 1500 sans gêner l’utilisateur.

On observe, sur la figure 16, un mode de réalisation particulier du dispositif 1600 qui comporte un arceau intermédiaire additionnel 1660 par rapport aux dispositifs décrits en regard des figures 1 à 15 pour soutenir une visière ou une moustiquaire, par exemple.

L’arceau intermédiaire 1660 peut être déployé devant le visage de l’utilisateur après le déploiement de l’arceau antérieur 1610. La toile 1650 entre l’arceau antérieur 1610 et l’arceau intermédiaire additionnel 1660 laisse passer les longueurs d’onde visibles par l’œil humain. La toile 1650 peut être en matériau transparent ou peut être une moustiquaire, par exemple.

L’arceau 1660 présente les mêmes caractéristiques que les arceaux intermédiaires précédemment décrits.

La toile 1650, peut s’étendre depuis l’arceau antérieur 1610, sur l’arceau intermédiaire additionnel 1660, aux écarteurs 1640 et aux appuis 1630. La toile 1650 peut être fixée aux écarteurs et aux appuis, par exemple au moyen d’une fermeture éclair pour empêcher l’entrée d’insectes.

Dans des modes de réalisation, la toile 1650 est munie d’au moins un écran pour projeter des informations de réalité augmentée, par exemple. Les informations transmises peuvent être des informations sur un monument historique lors d’une visite guidée, les noms sur les sommets lors d’une randonnée en montagne, l’emplacement des vis pour démonter un appareil industriel, par exemple.

Dans des modes de réalisation, un écran de réalité augmentée est fixé au dispositif 1600 par un bras escamotable qui peut également être fixé sur l’équipement, par exemple au niveau de l’articulation.

Dans des modes de réalisation, la toile 1650 est un filtre anti-poussière ou particules fines polluantes.

On observe, sur le mode de réalisation représenté en figure 17, un mode de réalisation du dispositif 1700 objet de la présente invention dans lequel la toile, 1715 et 1740, comporte une cape 1740 pour protéger au moins les épaules de l’utilisateur. La cape 1740 présente des dimensions pour protéger au moins les épaules de l’utilisateur. La cape 1740 peut présenter des dimensions pour protéger l’utilisateur de la tête aux chevilles.

La cape de pluie 1740 peut être ajoutée en accessoire, sous la forme d’un « boudin » en U et fixée au support dans une housse ou une poche, par exemple au moyen d’une fermeture éclair ou de boutons pression. Le boudin possède une fermeture éclair qui, une fois ouverte, permet de dérouler la cape de pluie.

La cape de pluie 1740 peut aussi être rangée dans une poche refermable spécifiquement créée à cet effet dans le support.

On observe, en figure 18, différentes étapes de repli d’un mode de réalisation de l’invention. Le mode de réalisation de l’invention représenté en figure 18 comporte une cape 1840 et un mode de réalisation d’écarteur décrit ci-dessus. L’étape 1801 représente les arceaux, 1810 et 1825, repliés sur l’endroit où l’utilisateur positionne sa nuque et ses épaules. Chaque écarteur est replié et les articulations 1835 se situent proche des appuis. Dans des modes de réalisation, les arceaux, 1810 et 1825 sont repliés en rond sur eux-mêmes.

Lors de l’étape 1802, les arceaux, 1810 et 1825, sont pliés sensiblement en leur milieu pour que les articulations 1835 soient sensiblement juxtaposées en position 1803.

Lors de l’étape 1804, la cape est enroulée autour des arceaux, 1810 et 1825 pliés.

Lors de l’étape 1805, des ficelles liées aux articulations 1835 ou à la cape 1840 sont enroulées autour de la cape et un nœud est formé pour maintenir l’ensemble compact.

Lors de l’étape 1806, une housse est placée autour de l’ensemble compact.

On observe, sur la figure 19, qui n’est pas à l’échelle, une vue schématique d’un mode de réalisation du dispositif 1900 objet de la présente invention.

Le dispositif 1900 escamotable de protection de la tête d’un utilisateur contre des éléments environnementaux comporte :

- au moins un arceau 1910,

- au moins deux articulations 1935 d’au moins un arceau 1910 avec un support 1950, chaque articulation 1935 est fixée à une extrémité d’au moins un arceau 1910, au moins une articulation 1935 comportant un moyen de blocage 1950 dudit arceau 1910 dans une position prédéterminée dite « position déployée »,

- un support 1955 au moins partiellement fermé, configuré pour entourer au moins partiellement la nuque de l’utilisateur, comportant :

- au moins un appui 1930 reposant sur chaque épaule de l’utilisateur et - au moins un écarteur 1940 pour positionner chaque articulation 1935 à une distance prédéterminée de chaque appui 1930 en position déployée ;

- une toile 1915 fixée à chaque arceau, 1910 et 1920, et au support 1955 pour créer un écran de protection autour de la tête de l’utilisateur en position déployée, la toile et les arceaux sont circonscrits par le support dans une position dite « position repliée » minimisant l’encombrement du dispositif, entre la nuque et les épaules de l’utilisateur en libérant le dos de l’utilisateur.

Le dispositif de protection 1900 comporte un arceau 1910 dit « arceau antérieur » positionné au-dessus et devant le visage de l’utilisateur en position déployée. Dans le mode de réalisation représenté en figure 1 , le dispositif comporte six arceaux 1920 dits « arceaux intermédiaires » entre l’arceau antérieur 1910 et le support 1955. La description de l’arceau antérieur 1910 et des arceaux intermédiaires 1920 correspond à la description faite en regard de la figure 1 .

Dans des modes de réalisation, le dispositif 1900 comporte une casquette fixée à au moins un arceau. Par exemple, l’arceau antérieur 1910 comporte un arceau auxiliaire 1925 articulé avec l’arceau antérieur 1910 au-dessus des articulations 1935 en s’éloignant du support 1955. L’arceau auxiliaire est connecté à l’arceau antérieur 1910 par la toile 1915 formant une casquette. Dans un autre mode de réalisation, l’arceau antérieur comporte deux arceaux auxiliaires, de sorte que la casquette peut être déployée en deux positions, procurant plus ou moins de protection supplémentaire.

L’arceau antérieur 1910 est fixé à une articulation 1935. L’articulation 1935 forme une liaison pivot entre l’arceau antérieur 1910 et le support 1955.

Préférentiellement, chaque articulation 1935 comporte :

- au moins deux pièces de fixation avec le support 1955, les pièces de fixation formant un axe de liaison pivot, - une pièce mobile en rotation autour de l’axe de la liaison pivot comportant un orifice longitudinal correspondant à la forme de l’extrémité d’un arceau 1910, dans lequel est placé l’extrémité d’au moins un arceau 1910, et d’axe perpendiculaire à l’axe de la liaison pivot.

Préférentiellement, les pièces de fixation avec le support 1955 sont encastrées dans le support 1955 et forment les appuis 1930.

Dans des modes de réalisation, l’articulation 1935 comporte un ressort de rappel en position déployée.

Chaque articulation 1935 comporte un moyen de blocage 1950. Le moyen de blocage 1950 peut être tout moyen de blocage connu de l’homme du métier, telle l’insertion d’une goupille rétractable dans un orifice correspondant, par exemple. Le moyen de blocage 1950 est déverrouillable par l’utilisateur au moyen d’un bouton poussoir, par exemple.

Préférentiellement, l’articulation 1935 comporte un système de crans connu de l’homme du métier, bloquant la rotation de l’articulation 1935.

Préférentiellement, une articulation 1935 se situe au niveau d’une oreille de l’utilisateur et l’autre articulation 135 se situe au niveau de l’autre oreille de l’utilisateur en position déployée.

Dans des modes de réalisation (non représentés), l’articulation 1935 est munie d’un cordon relié à l’arceau antérieur 1910. En tirant sur le cordon, l’utilisateur déploie l’arceau antérieur 1910 au-dessus de la tête de l’utilisateur jusqu’à la position souhaitée.

Dans des modes de réalisation, l’articulation 1935 est évidée au niveau l’axe de rotation de l’articulation 1935. L’évidement permet d’insérer un accessoire, par exemple un arceau intermédiaire supplémentaire tel que l’arceau 1660 présenté en figure 16, ou bien un dispositif électronique.

Préférentiellement, les appuis 1930 font partie d’un support 1955 formant un col s’appuyant autour de la nuque de l’utilisateur et des épaules de l’utilisateur. Le support 1955 est préférentiellement une pièce prédécoupée et préformée en mousse recouverte de toile. La préforme comporte un pli, le pli positionné sur l’épaule de l’utilisateur forme chaque appui 1930 et l’articulation est placée entre chaque pan du pli. Préférentiellement, la toile 1915 est fixée par couture, ou par tout autre moyen démontable tels une fermeture éclair ou des boutons pression, sur le pan le plus éloigné de la nuque de l’utilisateur, entre les pans, c’est-à-dire à l’intérieur du pli.

Dans le mode de réalisation représenté en figure 19, le support 1955 comporte une pièce de tissu ou de toile 1945 fixée à un article vestimentaire ou à un accessoire vestimentaire. La pièce de tissu ou de toile 1945 peut être doublée d’une mousse pour protéger les épaules de l’utilisateur.

Préférentiellement, le support 1955 comporte un moyen de retenue des arceaux en position dite « position repliée » minimisant l’encombrement du dispositif. Préférentiellement le moyen de retenue présente une poche 1960 munie d’un moyen de fermeture fixé à au moins une fixation de la toile 1915 au support 1950, la poche 1960 étant positionnée dans le support 1955.

Préférentiellement, la poche 1960 est dans un matériau similaire à celui de la toile 1915.

Préférentiellement, la poche 1960 est placée entre les pans du pli formant le support 1955. La poche 1960 s’étend sensiblement d’une articulation 1935 à l’autre. Le pli formant le support crée la poche 1960 à l’intérieur du pli qui est définie par chaque pan du pli. Préférentiellement, une fermeture éclair, ou tout autre moyen démontable tel des boutons pression forme le moyen de fermeture de la poche 1960 et est également fixé par couture au même endroit ou proche de l’endroit où la toile 1915 est fixée au support 1955.

La toile 1915 et/ou la toile du support 1955 sont préférentiellement en matériau résistant aux chocs, déchirures, et ultraviolets tels du polyester, du polypropylène, ou du polyamide.

Dans des modes de réalisation, la toile 1915 et/ou la toile du support 1955 sont en matériau imperméable.

Dans des modes de réalisation, la toile 1915 et/ou la toile du support 1955 sont en matériau doublé pour protéger l’utilisateur du froid. Dans des modes de réalisation, la toile 1915 comporte au moins une partie en matériau réfléchissant la lumière ou intégrant un dispositif lumineux pour que l’utilisateur soit plus visible dans le noir, notamment lorsque le dispositif 1900 est éclairé par des phares.

Dans des modes de réalisation, le support 1955 comporte un moyen d’attache configuré pour :

- fixer le dispositif 1900 à au moins une bretelle de sac à dos, par exemple le moyen d’attache est un tissu auto accrochant positionné autour de la bretelle de sac à dos,

- fixer le dispositif 1900 à un harnais ou un holster et/ou

- fixer le dispositif 1900 à un article vestimentaire ou un accessoire vestimentaire, par exemple au moyen de pinces ou de boutons pression.

Dans des modes de réalisation, le dispositif 1900 comporte un harnais (non représenté). Le harnais peut comporter deux sangles ajustables qui passent sous les bras de l’utilisateur. Dans des modes de réalisation, le harnais comporte une sangle ajustable portée en bandoulière. Dans des modes de réalisation, le harnais présente une forme d’holster ou de gilet. Dans des modes de réalisation, le harnais comporte des bretelles qui possèdent une épaisseur de 10 à 30 millimètres. Dans des modes de réalisation, le harnais comporte une pièce de toile comportant des boutons pression ou de bandes velcro à fixer sur un article vestimentaire ou un accessoire vestimentaire. L’article ou l’accessoire vestimentaire peut comporter des moyens de fixation complémentaires.

Les modes de réalisation suivants sont des modes de réalisation additionnels adaptés aux modes de réalisation des figures 1 à 19 décrits ci-dessus.

Un système audio sans fil, par exemple Bluetooth (marque déposée) peut être intégré au dispositif. Le système audio peut comporter des haut-parleurs logés dans les articulations, par exemple. Les haut-parleurs diffusent le son d’un appareil audio tels un terminal portable communiquant ou un intelliphone de l’utilisateur. Le système audio peut comporter un micro logé proche des appuis, par exemple. Le système audio peut être un système de téléphonie mains libres embarqué. Dans des modes de réalisation, l’arceau antérieur, un appui ou une articulation, comporte une caméra ou un appareil photo.

Dans des modes de réalisation, le dispositif est muni d’au moins un capteur intégré à la toile, aux articulations, aux appuis et/ou aux arceaux. Le capteur peut être un capteur de température, d’humidité, de luminosité, d’exposition aux Ultraviolets, de déplacement, d’accélération ou de chute, de son, d’odeur, vidéo, ou encore un dispositif de géolocalisation. Le dispositif permet alors l’enregistrement et le partage des parcours empruntés, suivi d’un programme d’activité physique, partage de photos de panoramas, présence de tel ou tel animal dont le cri a été reconnu, par exemple.

Dans des modes de réalisation, la toile intègre un film solaire photovoltaïque souple permettant l’autonomie électrique des équipements électroniques embarqués, avec ou sans batterie intégrée, ou la recharge de petits appareils électroniques tels un accumulateur, un intelliphone, une caméra vidéo, une lampe, ou encore un système de géolocalisation. Dans des modes de réalisation, la toile présente un caractère photovoltaïque par exemple par l'utilisation de peinture photovoltaïque ou en employant un tissu photovoltaïque.

Dans des modes de réalisation, la toile comporte un dispositif de récupération et conversion de la chaleur de l’utilisateur en énergie.

Dans des modes de réalisation, le dispositif est équipé d’un système d’éclairage par diode à électroluminescence (d’acronyme « DEL » en français ou « LED » en anglais). Le système d’éclairage peut être un éclairage de nuit et/ou comporte des feux de circulation tels que clignotants et frein, pour une utilisation par des cyclistes par exemple. Le système d’éclairage peut être commandé électroniquement par un capteur d’accélération situé par exemple dans une articulation. Le système d’éclairage peut être la toile elle-même dans laquelle des éléments lumineux ou éclairants ont été insérés.

Dans des modes de réalisation, la toile du dispositif est chauffante ou rafraîchissante.

Dans des modes de réalisation, la toile du dispositif comporte un système odoriférant ou de vaporisation d’un liquide, telle de l’eau, ou d’un gaz, tel de l’oxygène devant le visage de l’utilisateur, pour le bien-être de l’utilisateur ou pour la sécurité de l’utilisateur contre une projection de particules ou de gaz dangereux, par exemple.

Dans des modes de réalisation, le support peut accueillir, sur sa face inférieure ou dans sa partie inférieure, une pièce (en mousse ajourée par exemple) possédant une épaisseur entre 10 et 30 millimètres. Cette pièce permet de rehausser la position du support par rapport aux épaules de l’utilisateur, donc de rehausser la position des articulations afin d’ajuster la taille du dispositif aux mensurations de l’utilisateur (hauteur de sa tête et/ou de son cou).

Dans des modes de réalisation, chaque arceau est un segment rigide, par exemple en mousse compressée ou toile rigide. Les arceaux s’emboîtent les uns dans les autres lorsqu’on replie la capuche, comme la carapace du pangolin, par exemple. Dans des modes de réalisation, les segments comportent des joints permettant le maintien et l’étanchéité entre les segments.