DE L'ENSOLEILLEMENT

La présente invention concerne un dispositif permettant aux personnes de disposer d'une surface dont elles peuvent régler le taux d'ensoleiliement et répartissant cet ensoleillement de façon uniforme sur une certaine période

Actuellement, les personnes ne peuvent s'exposer que soit en plein

5 soleil en utilisant des crèmes protectrices, soit utiliser un endroit semi-ombrage (tonnelle, arbre,...). L'utilisation de crèmes protectrices obligent un renouvellement fréquent de l'application surtout lorsque les périodes d'exposition sont entrecoupées de baignades Certaines personnes sont également allergiques a ces produits ou ne supportent pas le soleil direct. Les endroits semi-ombrages

10 traditionnels n'offrent pas la possibilité de choisir la quantité de soleil souhaitée et ne la repartissent pas sur l'ensemble du corps.

Le dispositif selon l'invention permet de remédier a ces inconvénients II consiste en effet à créer une toiture réalisée à l'aide de deux couches de claires- voies superposées pouvant coulisser l'une par rapport à l'autre. La couche

15 inférieure est constituée d'une claire-voie, la couche supérieure d'une ou plusieurs claires-voies. Le décalage de ces couches de claires-voies détermine la quantité de soleil filtrant à travers la toiture et donc le taux d'ensoleillement. Ce décalage est réglable. Cette toiture est animée d'un mouvement de va-et-vient, ce qui permet de déplacer les zones ensoleillées et de répartir ainsi l'ensoleillement

20 pendant la période de ce mouvement. Ce balayage des raies de soleil présente entre autre l'avantage de faire bronzer uniformément les personnes allongées immobiles sous la toiture. De plus le mouvement de va-et-vient de ces zones ensoleillées rappelle l'ombre qui existe sous feuilles d'un arbre lorsqu'il souffle une petite brise.

25 Les dessins annexés illustrent un mode possible de réalisation αe l'invention:

- La figure 1 représente en vue de dessus un dispositif de l'invention.

- la figure 2 représente en coupe l'invention.

- la figure 3 représente en coupe une manière possible de faire mouvoir les 30 différents châssis les uns par rapport aux autres.

- la figure 4 représente une solution possible pour éviter le soulèvement au dispositif en cas de coup de vent.

- ia figure 5 représente une façon de permettre d'incliner le diSDOsitif αe l'invention.

35 - la figure 6 représente une façon de réaliser le mouvement de va-et-vient

- la figure 7 représente une façon possible de régler l'écartement αe claires- voies

- la figure 8 représente une vaπante pour réaliser le mouvement entre les deux couches de claires-voies

- la figure 9 représente en vue de dessus un autre dispositif de l'invention

- la figure 10 représente en coupe cet autre dispositif - la figure 11 représente une forme particulière des lamelles

En référence à ces dessins, le dispositif comporte un châssis fixe (1 ) sur lequel repose un châssis (2) supportant une claire-voie (A) constituée de iamelles Le châssis (2) supporte lui-même un ou plusieurs châssis (3) sur lesquels sont fixées des claires-voies (B) constituées de lamelles La position des châssis (3) par rapport au châssis (2) est réglable Ce réglage permet de passer de façon continue d'une position de superposition des lamelles (A) et (B) a une position de décalage complet de ces iamelles, les lamelles de la claire-voie (B) du châssis (3) venant dans ce cas se placer au-dessus des lumières de la claire-vote (A) du châssis (2) Par ce réglage, on détermine le taux d'ensoleillement souhaite Chaque châssis (3) peut avoir un réglage différent et indépendant par rapport au châssis (2) Apres réglage, les châssis (3) sont bloqués sur le châssis (2) Pour repartir uniformément l'ensoleillement sur le sol, le châssis (2) reçoit un mouvement de va-et-vient par rapport au châssis (1). Le châssis (1) repose sur des supports qui peuvent être très variés (structure métallique ou en bois élément de maçonnene,...), l'ensemble du dispositif formant ainsi une toiture

Pour réaliser le mouvement des châssis (3) par rapport au châssis (2) on peut utiliser tout dispositif permettant de réaliser cette fonction. La figure 4 donne une disposition possible. Un matériau antifriction (4) est place entre les châssis (3) et (2) et des guides latéraux (5) maintiennent le châssis (3) en place La figure 8 donne une autre possibilité pour réaliser cette fonction. Le châssis (2) reçoit des chemins de roulement (7) et les châssis (3) reçoivent des roulettes (6) Des bandes antifriction (8) sont placées sur les faces latérales internes du chemin de roulement (7) pour assurer un meilleur déplacement des châssis (3)

Pour le mouvement de va-et-vient de l'ensemble châssis (2) et (3), on peut fixer des roulettes (9) sur le châssis (2). Ces roulettes roulent sur le châssis (1). Une bande antifriction (10) vient guider latéralement le châssis (2) Une pièce d'usure (non représentée sur le dessin) peut être interposée entre la roulette (9 ⁾ et le châssis (1). Le mouvement de va-et-vient est réalisé à l'aide d'un moteur (11) ou d'un moto-réducteur. Des fins de course ou un pilotage électronique du moteur dans le cas par exemple d'un moteur pas-à-pas assurent l'inversion du sens de rotation du moteur. Un pignon (12) entraîne une crémaillère (13) fixée au châssis (2) par l'intermédiaire de la pièce (14). Le moteur est fixe au châssis (1) a l'aide du support (15) La figure 5 illustre un dispositif possible pour oermettrε

l'inclinaison du dispositif de Tinvention. Dans ce cas, une roulette (16) fixée au châssis (2) vient prendre appui sur la face interne inférieure du châssis (1 ). Là aussi, une pièce d'usure non représentée peut être interposée entre la roulette (16) et Je châssis (1). Des équerres (17) fixées de place en place au châssis (1) empêchent le soulèvement des châssis (2) et (3).

La figure 7 montre une réalisation possible d'un dispositif de réglage du châssis (3) par rapport au châssis (2). Une tige filetée (18) passe à travers une pièce taraudée (19). Cette dernière est rendue solidaire d'une traverse (20) fixée sur le châssis (2). La tige filetée est actionnée à l'aide d'une manivelle et d'un renvoi d'angle non représentés sur le dessin. L'extrémité de la tige filetée (18) passe à travers une équerre (21) solidaire d'une traverse (22) fixée sur le châssis (3). Des graduations marquées sous la traverse (22) permettent de connaître le taux d'ensoleillement choisi. En variante et selon leur résistance, les lamelles des claires-voies (A) et (B) peuvent être utilisées en lieu et place des traverses (20) et (22).

La figure 9 représente une variante de l'invention qui permet de supprimer le châssis (1). Le châssis (2) est relié à la structure (23) servant de support à la toiture par l'intermédiaire d'éléments de liaison (22). La structure (23) peut être diverse et variée comme par exemple des poteaux ou un mur. De même, les éléments de liaisons peuvent être constitués par des câbles, des biellettes, des lames ou de tout autre système permettant le mouvement du châssis (2) par rapport à la structure (23). Les éléments de liaison (22) peuvent soit servir à suspendre la toiture, soit à la soutenir. La partie gauche de la figure 10 représente une disposition permettant de suspendre la toiture; dans ce cas, l'élément de liaison (22) est une lame flexible dans le sens du mouvement, rigide dans la direction perpendiculaire au mouvement. La partie droite de la figure 10 représente une disposition permettant de soutenir la toiture; dans ce cas. l'élément de liaison est une biellette. Le mouvement de va et vient est produit par l'utilisation d'un vérin (24) installé entre la structure (23) et le châssis (2), qui anime la toiture d'un mouvement de balançoire. Les équerres (17) sont alors fixées sur le châssis (2) au lieu du châssis (1).

La figure 11 représente en coupe une forme particulière des lamelles (A) permettant de rendre la toiture étanche à la pluie. Les lamelles (A) ont leurs bords relevés afin de faire fonction de canal d'évacuation des eaux. Les lamelles (B) doivent être plus larges que l'espace qui sépare deux lamelles (A). Les lamelles étant complètement décalées, la toiture est alors étanche à la pluie, les eaux étant recueillies par les lamelles (A). Des gouttières aux extrémités des lamelles

(A) évacuent les eaux.

La taille du dispositif de l'invention peut être variable. La toiture ainsi réalisée peut aussi bien être conçue pour une personne que pour plusieurs. La taille et l'espacement des lamelles (A) et (B) des claires-voies peut varier selon les matériaux utilisés pour leur réalisation. Ces matériaux peuvent être de tous types, opaques ou translucides, ces derniers laissant passer la lumière tout en filtrant les rayons ultraviolet. Plus les lamelles (A) et (B) seront étroites, et plus réduit pourra être le mouvement de va-et-vient des claires-voies (A) et (B), et meilleure sera la sensation d'ensoleillement sous la toiture. Il est également possible de créer des dispositifs qui ne font que répartir l'ensoleillement avec un taux non réglable en ne réalisant pas les claires-voies à lamelles (B). De même, il est possible de créer selon le principe de l'invention un dispositif permettant de régler le taux d'ensoleillement à l'aide des claires-voies à lamelles (A) et (B), mais sans le répartir à l'aide du mouvement de va-et-vient.

Le dispositif de l'invention est plus particulièrement destiné aux personnes souhaitant s'exposer de façon raisonnable au soleil comme par exemple les personnes âgées ou les enfants. Il trouve sa principale application dans l'industrie du tourisme et du loisir, surtout dans les régions à fort ensoleillement, ainsi que dans le domaine de l'habitat individuel.