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Title:
ROTATABLE TOOLHOLDER PROVIDED WITH AN ASYMMETRIC INSERT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2005/089993
Kind Code:
A1
Abstract:
The inventive rotatable toolholder (20) provided with a removable cutting insert (10) comprises a housing part (30) which is axially forwardly and laterally open, thereby making accessible two lateral cutting edges (6, 7) of the insert (10) on both sides of an axis (21). Said toolholder is also provided with a pair of mated bulges (38, 39) affiliated to the housing part (30) and to the insert (10), respectively in such a way that they determine two respective positions of the two lateral cutting edges (6, 7) with respect to the axis (21), which have a determined mutual gap of symmetry with respect to said axis (21).

Inventors:
FOUQUER RICHARD (FR)
Application Number:
PCT/FR2005/000666
Publication Date:
September 29, 2005
Filing Date:
March 18, 2005
Export Citation:
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Assignee:
SAFETY (FR)
FOUQUER RICHARD (FR)
International Classes:
B23B51/00; B23C5/10; (IPC1-7): B23C5/10; B23B51/00
Foreign References:
US4355932A1982-10-26
US6158927A2000-12-12
US6071045A2000-06-06
DE2653302A11978-10-12
US4568227A1986-02-04
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 2003, no. 04 2 April 2003 (2003-04-02)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 2003, no. 11 5 November 2003 (2003-11-05)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 1997, no. 01 31 January 1997 (1997-01-31)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 2002, no. 07 3 July 2002 (2002-07-03)
Attorney, Agent or Firm:
Lhuillier, René (43 rue de la Brèche aux Loups, Paris, FR)
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Description:
Porte-outil rotatif à plaquette dissymétrique

La présente invention concerne le cadrage des plaquettes de coupe amovibles dans un logement en bout d'un porte-outil, tel qu'un foret, une fraise ou une tête à aléser. Si l'on considère par exemple la tête d'un foret à plaquette amovible, elle est, de façon classique, fendue axialement en bout pour loger la plaquette. Deux arêtes de coupe, axialement symétriques, débordent axialement et diamétralement du logement pour percer le trou voulu et assurer la finition de sa paroi, par enlèvement et écrasement des aspérités. Une vis de bridage amovible plaque la plaquette contre l'une des deux parois latérales du logement, servant de paroi de fixation. Les deux arêtes présentent ainsi deux tronçons avant respectifs, de perçage, se poursuivant vers l'arrière par respectivement deux tronçons latéraux de surfaçage, axiaux. La distance séparant les deux tronçons latéraux détermine donc le diamètre de perçage. Toutefois, ceci n'est vrai que lorsque les deux tronçons latéraux sont disposés de façon parfaitement symétrique par rapport à l'axe. Pour cela, le fond de la fente peut présenter un profil de centrage en V, à pointe située sur l'axe du foret, profil sur lequel vient s'adapter un profil complémentaire d'une petite face arrière, d'appui en recul axial de la plaquette, qui est donc symétrique par rapport à l'axe. La symétrie de la plaquette entraîne le fait qu'elle offre ainsi deux positions possibles de montage, puisque l'une quelconque de ses deux grandes faces peut être appliquée sur la paroi de fixation, c'est-à-dire que la plaquette occupera globalement la position voulue dans l'

le logement, quelle que soit l'orientation, à 180 degrés près autour de l'axe, de ses grandes faces. Or, en pratique, le centrage de la plaquette n'est pas parfait, du fait des tolérances de fabrication du foret et de la plaquette, et une restriction des tolérances ne pourrait être obtenue qu'avec une augmentation excessive du coût de fabrication. De ce fait, c'est le tronçon latéral qui, de par ces tolérances, se trouve être radialement le plus excentré, qui détermine le diamètre réel de perçage, supérieur à celui voulu. Le même genre de problème se pose lors d'un usinage en surface, dit à progression en rampe, l'axe étant alors incliné pour une avance latérale destinée à creuser un épaulement en surface d'une pièce. En effet, la paroi de cet épaulement se trouve être creusée de façon excessive, du fait du décentrage exposé ci-dessus. C'est a.ussi vrai pour le fond de cet épaulement, si le perçage est assuré par une mèche à deux pointes diamétralement opposées mais présentant un écart ou erreur de position axiale. II se pose aussi le problème de sortir le porte-outil sans rayer la paroi du trou, c'est-à-dire sans en dégrader la qualité de fini. La présente invention vise à proposer une solution à au moins l'un des problèmes ci-dessus, de coût ou de précision ou qualité de l'usinage. À cet effet, l'invention concerne tout d'abord un porte-outil rotatif à plaquette de coupe amovible, comportant des moyens de bridage d'une plaquette de coupe amovible dans un logement ouvert, axialement vers avant et latéralement, par rapport à un axe de rotation du porte- outil, pour laisser accessibles deux arêtes latérales de coupe de part et d'autre de l'axe, et étant prévue une l'

paire de reliefs appariés, respectivement de cadrage et de centrage, appartenant respectivement au logement et à la plaquette, pour déterminer deux positions respectives des deux arêtes latérales par rapport à l'axe, caractérisé par le fait que la paire de reliefs appariés est agencée pour que les deux positions respectives des deux arêtes latérales présentent un écart mutuel déterminé de symétrie par rapport à axe. En d'autres termes, les deux arêtes latérales ne présentent pas une symétrie spéculaire par rapport à un plan contenant l'axe, car l'image de l'une des arêtes latérales, dans un miroir plan fictif, qui contiendrait l'axe et serait tourné vers cette arête latérale, ne se confondrait pas totalement, voire aucunement, avec l'autre arête latérale, du fait d'un dit écart, qui peut être radial et/ou axial. Ainsi, du fait de l'écart de symétrie, les deux arêtes n'ont pas la même fonction, puisque l'arête de position avancée est maintenant prédéterminée, et c'est cette arête identifiée qui détermine le front de taille dans la matière, l'arête en retrait assurant par exemple un complément de taille. La précision de la taille est donc indépendante de la précision de positionnement de l'arête en retrait, dont les tolérances de fabrication peuvent ainsi être accrues pour réduire le coût à ce niveau. On notera que ce peut être la pièce à usiner qui est mobile par rapport au porte-outil, par exemple pour une opération de tournage, ce dernier occupant alors une position fixe mais pouvant toutefois être réglé selon deux orientations possibles par retournement de 180 degrés pour présenter l'une ou l'autre des arêtes latérales de la plaquette, ou bien encore cette dernière est prévoie pour un l'

montage réversible sur le porte-outil, qui peut alors être totalement fixe. Comme évoqué ci-dessus, les reliefs appariés peu-vent être agencés pour assurer un dit écart radial et/ou axial. Dans le cas d'un écart d'avance radiale, le décent.rage mutuel des deux arêtes latérales entraîne le fait que le trou est percé à un diamètre supérieur à la distance radiale séparant les deux arêtes latérales, c'est-à-dire le diamètre nominal du porte-outil. Pour extraire le poirte- outil hors du trou percé, il suffit donc de recentrer les deux arêtes par rapport au trou, en ramenant latéralement l'axe du porte-outil dans une direction de recul radial de l'arête la plus avancée radialement. Dans le cas d'un écart d'avance axiale, aurête avancée trace un sillon de pourtour du front de taille, qui détermine donc celui-ci et, en outre, guide la plaquette et limite ainsi les vibrations. Le relief de cadrage appartenant au logement peut par exemple présenter une forme de cavité en V, à pointe située hors du dit axe. Un tel décentrage permet à l'utilisateur de discerner très nettement quelle est la position prévue pour le montage. On notera que le V ci-dessus peut être constitué par deux branches sensiblement rectilignes ou par simplement trois zones de contact non alignées formant ainsi un triangle de cadrage, la plaquette comportant en regard trois zones respectives homologues, t-trois quelconques des six zones ci-dessus pouvant par exemple être des bossages venant en appui sur une dite zone par exemple plane. On notera que l'un au moins des reliefs de la paire de reliefs coopérants, servant à cadrer, ou centrer, la plaquette par rapport à l'axe de rotation, peut être p-trévu pour offrir plus d'une position cadrée. On peut ainsi songer à un relief, de dit cadrage ou bien de dit centrage, présentant des ondulations, à la façon d'une crémaillère, pour coopérer avec un relief, respectivement de centrage ou de cadrage, de forme complémentaire, qui peut ne présenter qu'une seule ondulation complémentaire. L'utilisateur peut ainsi, par décalage de la plaquette d'une position possible à une autre, choisir parmi plusieurs valeurs du dit écart, sans nécessité d'un retournement de la plaquette autour de l'axe, qui reste toutefois une option possible. Les reliefs appariés peuvent être agencés pour assurer un détrompage axialement angulaire d'un positionnement prédéterminé de la plaquette dans le logement, correspondant aux dites positions respectives. La plaquette peut ainsi être montée de façon prédéterminée, sans risque de montage dans une position de retournement, à 180 degrés par rapport à l'axe, qui ne serait pas admissible. Le détrompage peut en particulier être agencé pour interdire tout positionnement autre que le positionnement prédéterminé. A cet effet, les branches du V de cadrage peuvent respectivement présenter des inclinaisons axiales différentes, à titre de dit détrompage ou bien, au contraire, afin de permettre de retourner axialement la plaquette pour obtenir un autre écart de position. Le relief de cadrage appartenant au logement peut avantageusement présenter une forme de cavité en V de cadrage à branches présentant respectivement des inclinaisons axiales différentes, à titre de détrompage vis-à-vis de deux faces latérales de centrage en V homologue constituant le relief de centrage, ou bien afin de permettre de retourner axialement la plaquette, réversible, pour obtenir un autre écart de position et avec une indexation angulaire correspondant à un changement de direction d'extension globale des arêtes latérales. Le porte-outil peut alors être prévu pour une plaquette réversible dans laquelle une première des arêtes latérales de coupe présente un profil sensiblement rectiligne, de taille d'ébauche, et une seconde des dites arêtes latérales de coupe présente un profil dentelé de finition, de taille de filets, les reliefs de cadrage et de centrage étant axialement inclinés de façon que, dans une première position de montage, la première arête latérale de coupe présente une valeur de saillie radiale supérieure à une valeur correspondante de la seconde arête latérale de coupe et pour que, dans une deuxième position de montage, après retournement axial de 180 degrés, la seconde arête latérale de coupe présente une valeur de saillie radiale supérieure à une valeur de saillie radiale de la première arête latérale de coupe. Le porte-outil peut aussi être prévu pour une plaquette réversible dans laquelle une première des arêtes latérales de coupe présente un profil à direction globale d'extension déterminée, les reliefs de cadrage et de centrage étant axialement inclinés de façon que, dans une première position de montage, la dite première arête latérale de coupe soit à extension sensiblement axiale et présente une valeur de saillie radiale supérieure à une valeur correspondante d'une seconde dite arête latérale de coupe opposée, et pour que, dans une deuxième position de montage, après retournement axial de 180 degrés, la seconde arête latérale de coupe présente une valeur de saillie radiale supérieure à une valeur de saillie radiale de la première arête latérale de coupe et présente en outre une direction d'extension globale s'écartant de l'axe, en allant axialement vers l'avant. On peut ainsi tailler, par progression radiale du porte-outil, une face axiale d'une pièce à usiner, ou quelque peu tournée vers l'arrière du porte-outil si l'arête latérale dite axiale est en. fait oblique en s'effilant vers l'avant du porte-outil, alors que, dans la deuxième position de montage, la seconde arête latérale de coupe permet une taille en sape sous un volume de matière, avec donc une zone d'extrémité de coupe, axialement avant, présentant, par rapport à l'axe de rotation, une emprise radiale supérieure à l'emprise d'une zone axialement arrière de la seconde arête latérale de coupe. Toutefois, les branches du V de cadrage peuvent présenter une même inclinaison sur l'axe , afin de permettre de retourner axialement la plaquette pour obtenir un autre écart de position, de signe opposé à celui de l'écart d'origine. Il y a ainsi deux positions prédéterminées de montage de la plaquette, chacune avec une emprise particulière de taille. Afin de pouvoir effectuer deux types de tailles de forme ou de nature différentes, il peut être prévu, comme évoqué plus haut dans le cas particulieir de dentelure, que les deux arêtes latérales présentent dei_αx profils de coupe mutuellement différents. L'invention concerne aussi une plaquette de coupe amovible agencée pour être reçue dans un logement d'un porte-outil selon l'invention, le logement étant ouvert axialement vers l'avant et latéralement, par rapport à un axe de rotation du porte-outil, pour Laisser accessibles deux arêtes latérales de coupe de part et: d'autre de l'axe, la plaquette comportant un relief de centrage agencé pour coopérer avec un relief de cadrage appartenant au logement afin de déterminer deux positions respectives des deux arêtes latérales par rapport à l'axe, caractérisée par le fait que le relief de centrage de la plaquette est agencé pour que la coopération avec le relief de cadrage appartenant au porte-outil fasse que les deux positions respectives des arêtes latérales présentent un écart mutuel déterminé de symétrie par rapport à l'axe. Le relief de centrage est par exemple agencé pour assurer un dit écart radial ou bien axial et il présente avantageusement une forme en V, à pointe prévue pour être située hors du dit axe de rotation. Le relief de centrage peut aussi présenter une forme en V, à bissectrice inclinée par rapport à une direction d'extension de l'une au moins, première, des deux arêtes latérales de coupe. La dite bissectrice peut en outre être inclinée, d'un même angle que la seconde arête latérale de coupe ou bien d'un angle différent, par rapport à une direction d'extension de la seconde arête latérale de coupe. Par exemple, les deux arêtes latérales de coupe peuvent converger l'une vers l'autre vers l'avant, de sorte qu'il peut être prévu que, lorsqu'une première d'entre elles occupe une position fonctionnelle de coupe à extension par exemple sensiblement axiale, la seconde arête latérale de coupe "pointe" vers l'axe de rotation et est ainsi e'n retrait radial, donc en position d'inhibition, ceci en supposant toutefois une certaine égalité de composante radiale de la longueur des deux branches du V, de même qu'une absence de décentrage excessif du V. Par retournement axial de la plaquette de 180 degrés, les deux positions des deux arêtes latérales de coupe sont mutuellement échangées, de sorte que c'est alors la seconde arête latérale de coupe qui est fonctionnelle, et qui peut présenter un profil de coupe autre que celui de la première arête latérale de coupe. Le relief de centrage peut être agencé pour assurer un détrompage axialement angulaire d'un positionnement prédéterminé de la plaquette dans le logement, correspondant aux dites positions respectives, le détrompage interdisant tout positionnement autre que le positionnement prédéterminé. Les deux arêtes latérales présentent avantageusement deux profils de coupe respectifs mutuellement différents. Une première des arêtes latérales peut ainsi présenter un profil rectiligne et une seconde des arêtes latérales de coupe présente un profil dentelé de taille de filets. Le relief de centrage est avantageusement une zone de pourtour de la plaquette présentant une valeur d'épaisseur inférieure à une valeur d'épaisseur du reste de la plaquette. On réduit ainsi les surfaces de contact de centrage de la plaquette sur les reliefs de cadrage du logement, ce qui limite d'autant le coût d'élaboration de ces surfaces de contact, qui requièrent une bonne précision. On notera que cette caractéristique peut aussi être exploitée hors du cadre de la présente invention. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante d'une forme de réalisation, selon l'invention, d'un ensemble constitué par un foret équipé d'une plaquette de coupe, en référence au dessin annexé, sur lequel : la figure 1 est une vue latérale du foret équipé de la plaquette, l'

la figure 2 est une vue en bout du foret équipé selon la figure 1, la figure 3 est une vue latérale de la plaquette des figures 1 et 2, la figure 4 est une vue de dessus par rapport à la figure 3, illustrant le profil de la plaquette, et la figure 5 est une vue en perspective de la plaquette des figures 3 et 4. Les figures 1 et 2 montrent un foret 20, à axe géométrique de rotation 21, comportant une embase 22, d'extrémité de fixation sur un mécanisme d'entraînement en rotation, opposée à une extrémité de tête de forage 23 comportant un logement frontal 30 en forme de fente axiale et diamétrale limitée par deux joues 3OA et 3OB en regard, dans lequel une plaquette de coupe 10 est fixée de façon amovible par une vis radiale de bridage 41 traversant librement un trou lisse de l'une des joues 3OA, 3OB, "d'entrée", puis un trou lisse 90 de la plaquette 10, pour se visser dans un trou taraudé ménagé dans la joue opposée 3OB, 3OA. En référence aux figures 3 à 5, la plaquette 10 comporte deux faces principales opposées 1 et 2 sensiblement planes et parallèles, ici respectivement dites supérieure et inférieure pour la commodité de exposé. Comme le montre bien la figure 4, les faces principales 1 et 2 présentent chacune un profil ou contour ayant, très globalement, la forme d'un rectangle dont le grand côté avant est limité par deux cornes axiales et dont le grand côté arrière n'est pas rectiligne mais présente un relief de débordement pointant axialement en forme de V présentant un angle de sommet déterminé. Précisément, le profil en plan de la plaquette 10 est limité par un flanc avant 3, en bas de la figure 4, à extension sensiblement radiale, non fonctionnel, bordé par deux petits flancs mutuellement identiques 3A et 3B constituant chacun un côté d'une des deux cornes respectives ci-dessus. L'ensemble 3, 3A, 3B forme une encoche, limitée par des points 34 et 35 de bord d'encoche, formant les sommets respectifs des cornes, l'encoche ayant ici une forme de U évasé. Deux flancs latéraux actifs 6 et 7, rectilignes à extension axiale, dits respectivement de droite et de gauche, se poursuivent, vers l'avant de la plaquette 10, par deux flancs actifs respectifs 4 et 5 dits avant, en fait à la fois latéraux et avant, ici sensiblement arrondis en quart de cercle, aboutissant aux points respectifs 34 et 35. Les deux branches du V du profil arrière sont respectivement formées par un flanc 8, ici dit de droite, et un flanc 9, de gauche, se raccordant mutuellement en un point sommital 87 et raccordés aux flancs latéraux 6 et 7 en des points respectifs 68 et 79. Pour la facilité de l'exposé, le trou de fixation 90 est supposé se trouver à mi-distance des deux flancs latéraux 6 et 7, avec, à titre de référence, un axe géométrique 11 s'étendant parallèlement et à mi-distance entre ceux-ci, et donc aussi parallèlement à l'axe 21 du foret 20. Les flancs avant 4 et 5 limitent, avec respectivement les faces supérieure 1 et inférieure 2, des arêtes de coupe avant 14, 25. De même, les flancs latéraux 6 et 7 limitent, avec respectivement les faces supérieure 1 et inférieure 2, des arêtes de coupe latérales 16 et 27. Plus précisément, comme le montrent mieux les figures 3 et 5, les faces supérieure 1 et inférieure 2 présentent chacune, dans une zone voisine du flanc, fonctionnellement associé, avant 4, ou 5, et latéral 6, ou 7, un sillon 12, respectivement 22, pour le dégagement des copeaux. Pour se conformer sensiblement à la direction globale d'extension des flancs actifs de droite 4, 6, respectivement de gauche 5, 7, les sillons 12, 22 présentent une direction d'extension légèrement inclinée sur l'axe 11, de sorte que leurs prolongements fictifs se coupent vers l'avant, sur l'axe 11. Les arêtes de coupe 14, 16 et 25, 27 sont ainsi limitées par un flanc externe 13, respectivement 23, du sillon respectif 12, 22, flanc 13 qui, dans cet exemple, est incliné d'environ 16 degrés sur les plans d'extension des faces supérieure 1 et inférieure 2. La zone des arêtes de coupe 14, 16 et 25, 27 présente ainsi un profil en croc (fig. 3) formant un angle aigu d'environ 74 degrés, diminué, comme dessiné, de quelques degrés pour que les flancs 4 à 7 ne soient pas exactement perpendiculaires aux plans des faces 1 et 2, mais présentent un angle de dépouille. Comme le montrent les figures 1 et 2, le logement en fente 30 est limité par les deux grandes surfaces des joues opposées 3OA et 3OB, s'étendant parallèlement au plan de la figure 1 pour recevoir en regard les faces respectives 1 et 2, et est limité axialement en arrière par une paroi de fond creusée selon la forme de V des flancs d'appui arrière 8 et 9, afin de servir d'appui, en recul axial de la plaquette 10, par deux branches 38, 39 du V de réception en cadrage, à pointe 37, avec donc un angle de sommet, en creux, identique à celui des flancs d'appui arrière 8 et 9. Bien évidemment, le logement 30 est de dimensions limitées pour que les arêtes de coupe 4 à 7 en débordent. Les joues l'l'

3OA et 30B sont limitées par un évidement latéral en regard des arêtes de coupe (fig. 2) . Les flancs arrière 8 et 9 sont ainsi des surfaces d'appui et de cadrage, ou centrage, de la plaquette 10 dans une position précise prédéterminée dans le logement 30. La mise en appui des flancs arrière 8, 9 sur les branches respectives 38, 39 s'effectue lors du serrage de la vis de bridage 41, qui comporte une tête à dessous conique venant en appui sur un secteur angulaire d'une embouchure de même forme du trou lisse de la joue "d'entrée" considérée, avec jeu radial, secteur situé en avant, c'est-à-dire du côté opposé aux branches d'appui 38, 39. Le secteur actif ci- dessus, constitue une rampe de dévoiement axial de la force de serrage de la vis radiale 41 en une force axiale de décalage de la vis 41 vers l'arrière du foret 20, pour que la vis 41 repousse de même la plaquette 10 vers l'arrière, par poussée sur la paroi du trou taraudé, de diamètre sensiblement ajusté à celui de la vis 41. Le trou taraudé 90, logeant l'extrémité de la vis 41, présente le jeu voulu pour permettre un léger basculement vers arrière de axe de la vis 41 lorsque sa tête est repoussée dans cette direction par la rampe, ou même présente une section de forme ovale pour permettre, une translation latérale globale de toute la vis 41. Le secteur actif, en rampe, est déterminé par une surépaisseur de l'embouchure ci-dessus, surépaisseur obtenue par exemple par un léger décentrage du cône de l'embouchure par rapport à l'axe du trou taraudé, entraînant le fait que le secteur de cône considéré se trouve rapproché de l'axe de la vis 41, ce rapprochement équivalant à un surélèvement qui fait que la tête de la vis 41 va ainsi buter sur celui-ci. En variante, le trou taraudé est ajusté au diamètre de la vis 41 et c'est alors le trou de la plaquette 10 qui va comporter l'embouchure ci-dessus recevant la tête de la vis 41, la rampe étant alors sur le secteur arrière. Les deux branches 38, 39 du fond du logement 30, dont la position est parfaitement déterminée par rapport à l'axe 21, constituent en fait un élément matériel de référence intermédiaire qui permet le cadrage voulu de la plaquette 10 par rapport à l'axe géométrique 21, immatériel. Dans la position relative de montage de la plaquette 10 représentée sur les figures 1 et 2, les flancs avant homologues 4, 5 et/ou les flancs latéraux homologues 6, 7 présentent, par rapport à l'axe 21 du foret 20, un débordement axial, respectivement radial, très globalement identique, hormis un écart prédéterminé d'ici 0,05 mm. Ainsi, le point avant de droite 34 occupe par exemple une position axialement plus avancée, de 0,05 mm, que celle du point avant de gauche 35. De même, le flanc latéral 6, limitant l'arête de coupe 16, peut ainsi par exemple occuper une position plus éloignée ou plus proche de l'axe 21 que ne l'est la position du flanc latéral 7 limitant l'arête de coupe 27. Dans cet exemple, les deux branches 8, 9 du V (et 38, 39) ont deux particularités. D'une part, elles présentent une même inclinaison, au signe près, sur l'axe 11 (ou 21), et, d'autre part, elles sont dissymétriques, le flanc arrière droit 8 étant plus court que le flanc arrière gauche 9, c'est-à-dire que le sommet 87 est à l'écart de l'axe 11, ici donc à droite. Le flanc latéral de droite 6 présente donc une extension arrière plus grande que pour le flanc latéral de gauche 7. Dans un autre exemple, seule l'égalité des inclinaisons pourrait être prévue, avec donc l'

les points sommitaux 87 et 37 sensiblement sur l'axe 11, respectivement 21, avec toutefois encore, entre les positions des flancs homologues avant 4, 5 et/ou latéraux 6, 7, le léger écart de position de par exemple 0,05 mm. Par rapport à la position relative de montage représentée sur les figures 1 et 2, pour laquelle les flancs homologues 4, 5 et 6, 7 débordent axialement, respectivement radialement, hors du logement 30 (supposé centré) de façon très globalement identique, hormis l'écart prédéterminé d'ici 0,05 mm, l'identité des inclinaisons offre une seconde position relative de montage de la plaquette 10 dans le logement 30, c'est-à-dire après rotation de celle-ci à 180 degrés autour de l'axe 11, pour permuter les positions des faces 1 et 2. La dissymétrie ci- dessus dépasse un seuil minimal pour être nettement visible à un utilisateur, afin d'éviter toute erreur. Dans la première position, "de base", telle que représentée, l'écart de décentrage du sommet 87 est sensiblement compensé par l'excès de longueur du flanc de gauche 9. Il y a soustraction de ces deux longueurs. Par contre, dans la seconde position, il y a sommation de cet écart de décentrage avec excès de longueur du flanc de gauche 9. De ce fait, lorsque le grand flanc arrière dit de gauche 9, alors monté à droite, est mis en appui partiel, avec débordement latéral, contre le flanc arrière de droite 38, le flanc latéral dit de gauche 7 vient occuper, à droite, une position de débordement radialement décalée vers la droite, de la somme évoquée ci- dessus, par rapport à celle représentée sur la figure pour le flanc de droite 6. On peut par exemple obtenir, dans la seconde position, un second dit écart, entre les positions des arêtes de coupe homologues 4, 5 ou encore 6, 7, de toute valeur voulue, réglée par la sommation ci-dessus, et de signe opposé à celui de l'écart d'origine. Si, par contre, en variante, les branches d'appui 38, 39 étaient d'inclinaisons mutuellement différentes sur l'axe 21, cela constituerait, dans la présente forme de réalisation, une forme de détrompage interdisant toute seconde position de montage, puisque, du fait que les branches 8, 9 seraient aussi d'inclinaisons différentes conformément aux branches 38, 39, les flancs latéraux 6 et 7 seraient alors inclinés sur l'axe 21 si l'on retournait de 180 degrés le plaquette 10 autour de l'axe 21. Les diverses arêtes de coupe ne pourraient donc visiblement plus assurer correctement leur fonction. Il peut en outre être prévu que le trou de fixation 90 n'occupe la position cadrée voulue, en regard du trou taraudé de la joue, que lorsque la plaquette 10 occupe la position angulaire voulue par rapport à l'axe 21, c'est-à-dire que la face supérieure 1, par exemple, est tournée dans la direction voulue, donc en regard de la joue associée, et non à l'opposé. En variante, les arêtes de coupe avant 4, 5 pourraient être omises, par exemple pour un usinage en progression en rampe. En outre, il peut être prévu que les deux arêtes globalement latérales 4, 6 et respectivement 5, 7 présentent deux profils de coupe mutuellement différents, afin de pouvoir utiliser la plaquette 10 selon deux fonctions différentes d'usinage. Ainsi, l'arête globalement latérale 4, 6 peut être modifiée en une forme conique ou arrondie à la façon de l'arête 4, destinée par exemple à tailler une embouchure de trou. En pareil cas de disparité entre les deux formes des arêtes de coupe, chacune occupe une position radiale et d'avance axiale telle qu'elle soit en retrait par rapport à la trajectoire circulaire de l'autre, ce retrait pouvant toutefois, le cas échéant, autoriser une coopération des deux arêtes pour au moins l'une des deux fonctions prévues. Pour la taille d'une cavité peu profonde telle que l'embouchure évoquée, l'axe 21 du foret 20 peut en particulier être incliné de façon spécifique afin que l'arête alors non active soit en retrait. Dans un autre cas, l'arête latérale 6 reste rectiligne et d'orientation axiale, voire légèrement oblique, dans une première position fonctionnelle de la plaquette 10, pour tailler une ébauche cylindrique de trou, alors que l'arête latérale 7 présente un profil axial en peigne, c'est-à-dire avec une rangée axiale de dents, de taille de filets, à sommets alignés selon un segment de droite situé plus près de l'axe 21 que ne l'est l'arête latérale 6 rectiligne, alors fonctionnelle. Dans la position correspondant au dessin de la figure 1, l'arête latérale 6 rectiligne présente ainsi une emprise radiale supérieure à l'emprise radiale des sommets des dents de l'arête latérale 7 en peigne. Le retournement à 180 degrés de la plaquette 10 dans une seconde position, autour de l'axe 21, inverse l'inégalité, évoquée ci-dessus, de distances ou emprises radiales des arêtes 6 et 7 par rapport à l'axe 21, de sorte que les dents de l'arête latérale 7 en peigne peuvent s'étendre sur toute leur hauteur, radialement à droite de l'axe 21 sur la figure 1, dans une zone de rayon supérieur à la distance radiale de l'arête latérale 6 rectiligne, devenue inactive. L'arête latérale 7 en peigne est alors fonctionnelle pour effectuer la finition par taille de rainures délimitant les filets voulus. On notera que, dans les diverses variantes possibles à deux profils de coupe mutuellement différents, les deux branches 38, 39 du fond du logement 30 peuvent présenter des inclinaisons respectives mutuellement différentes sur l'axe 21. En effet, les deux branches 8, 9 du V de la plaquette 10 peuvent présenter, par rapport à une référence locale arbitraire de la plaquette 10 comme par exemple l'arête latérale 6 ou 7, deux directions d'extension respectives telles que, dans la première position de montage, l'arête latérale 6 présente la direction d'extension parfaitement axiale qui est voulue. En d'autres termes, sur la figure 1, les arêtes latérales 6, 7 conserveraient leur position, et donc leur orientation axiale, mais les deux V emboîtés ci-dessus occuperaient une position décalée angulairement dans le plan de la figure, c'est-à-dire que les bissectrices superposées des deux V auraient tourné ensemble parallèlement aux faces principales 1 et 2. Les V présenteraient ainsi chacun une bissectrice inclinée d'un certain angle sur les axes 11 et 21. Par contre, après retournement de 180 degrés autour de l'axe 21 dans la seconde position, les arêtes latérales 6 et 7 ne sont évidemment plus parfaitement axiales mais l'une présente un angle de rétrécissement radial, en allant axialement vers l'avant, et l'autre arête latérale 6 ou 7 présente un même angle, mais vers l'arrière de la plaquette 10. Les première et seconde positions ci-dessus présentent donc trois degrés de liberté pour la plaquette 10, à savoir un choix d'emprise axiale et d'emprise radiale ainsi qu'un choix de deux possibilités d'orientation azimutale de la plaquette 10, ou indexation angulaire dans son plan, c'est- à-dire, dans cet exemple, avec les arêtes latérales 6, 7 en direction axiale ou bien axialement oblique. On notera que ces trois degrés de liberté dans le choix des positions des arêtes latérales 6, 7, et donc aussi des arêtes frontales 4, 5, peuvent s'influencer mutuellement. En effet, le passage des arêtes latérales 6, 7 en une orientation oblique va augmenter l'emprise radiale de l'une de celles- ci mais le décentrage axial du sommet du V détermine aussi, lors du retournement axial à 180 degrés de la plaquette 10, un décalage radial qui s'ajoute ou se retranche à l'emprise radiale ci-dessus. Dans un premier cas, la dissymétrie d'orientation des branches de V ci-dessus peut être prévue pour que l'arête latérale 6 reste encore fonctionnelle, pour la taille. Dans le cas d'un rétrécissement radial vers l'avant de celle-ci, l'arête latérale 6 peut donc servir pour tailler une embouchure conique. Dans le cas de conicité inverse, avec donc une emprise radiale maximale en avant de la plaquette 10, l'arête latérale 6 peut être utilisée pour effectuer une progression dite en rampe, c'est-à-dire avec une composante radiale de déplacement, afin par exemple de tailler une paroi latérale d'une pièce à usiner selon une surface quelque peu tournée vers le bas sur la figure 1, c'est-à-dire à l'opposé de l'embase 22, pour ainsi délimiter une zone de matière en surplomb. Deux telles surfaces, qui constitueraient deux flancs opposés d'une rainure, formeraient donc une queue d'aronde. Dans un second cas, la dissymétrie d'orientation ci- dessus des branches de V peut être prévue pour que l'arête latérale 6 soit en retrait axial et/ou radial par rapport à l'arête latérale 7, cette dernière devenant fonctionnelle pour la taille axiale et/ou radiale du fait qu'elle présente une emprise axiale et/ou radiale plus grande que celle de l'arête latérale 6. La dissymétrie d'orientation ci-dessus des branches de V peut aussi être utilisée dans le cas, évoqué plus haut, des arêtes latérales 6 et 7 respectivement rectiligne et en peigne. En effet, l'arête latérale en peigne 7 peut occuper une première position, en retrait radial, dans laquelle elle présente une orientation éventuellement inclinée d'un angle quelconque sur l'axe 21, puisqu'elle n'est pas fonctionnelle. La bissectrice des branches du V, servant donc d'axe géométrique de symétrie de retournement, doit alors présenter un angle d'inclinaison de valeur moitié de l'angle d'orientation ci-dessus de l'arête latérale 7 en peigne pour qu'ainsi, après retournement axial de 180 degrés pour passer dans la seconde position, la rangée de dents du peigne de l'arête latérale 7, alors fonctionnelle, présente l'orientation parfaitement axiale voulue, ou bien un certain angle d'inclinaison sur l'axe 21, si l'on veut que la taille des filets s'effectue progressivement lors de l'avance axiale du foret 20. L'arête latérale 7 en peigne aura donc alors, globalement, dans cette position fonctionnelle, un profil radial allant en s'effilant axialement vers l'avant du foret 20, pour un front de taille conique, comme l'évoque le dessin (fig. 4) de l'arête frontale 4, avec creusement progressif de chaque rainure de limitation de filet. II convient de noter que le fait d'avoir décrit ci- dessus des arêtes latérales de coupe 6, 7 qui sont globalement rectilignes n'avait pour but que de simplifier l'exposé, en disposant d'une direction globale d'extension à titre de référence. Il est bien évident que les arêtes latérales de coupe 6, 7 peuvent avoir toute forme voulue en fonction d'une application spécifique.