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Patent Searching and Data


Title:
SAFETY SHOE AND PROCESS FOR MANUFACTURING SUCH A SHOE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/089552
Kind Code:
A1
Abstract:
Disclosed is a safety shoe (1) comprising an upper (2) defining a cavity (3) for accommodating a foot, a sole (4) coupled to the upper (2), and an insole (5) which is at least partially inserted between the sole (4) and the cavity (3) formed by the upper (2), the insole (5) comprising at least one layer made of an anti-perforation material. The insole (5) includes an opening (6) which extends through at least the anti-perforation material of the insole (5) and is open at least towards the cavity (3) formed by the upper (2), and the sole (4) includes an anti-perforation plate (7) that is vertically in line with the opening (6) in the insole (5) when the safety shoe (1) is supported on a planar surface (20), the safety shoe (1) resting on said planar surface (20) by its sole (4).

Inventors:
SPENCER THOMAS (FR)
BRISSEAU JOSLAIN (FR)
QUERE VINCENT (FR)
TRICOIRE FRANÇOIS (FR)
Application Number:
PCT/FR2019/052558
Publication Date:
May 07, 2020
Filing Date:
October 28, 2019
Export Citation:
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Assignee:
IZOME (FR)
International Classes:
A43B7/32
Foreign References:
US5996257A1999-12-07
US5003709A1991-04-02
US2304936A1942-12-15
EP1994844A12008-11-26
US5996257A1999-12-07
Attorney, Agent or Firm:
GODINEAU, Valérie et al. (FR)
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Claims:
Revendications

1. Chaussure (1 ) de sécurité comprenant une tige (2) délimitant un logement (3) de réception d’un pied, une semelle (4) couplée à la tige (2) et une première (5) de montage, ladite première (5) de montage, interposée au moins partiellement entre la semelle (4) et le logement (3) de la tige (2), comprenant au moins une couche en un matériau anti-perforation, caractérisée en ce que la première (5) de montage est munie d’une ouverture (6), cette ouverture (6) traversant au moins le matériau anti-perforation de la première (5) de montage et étant ouverte au moins en direction du logement (3) ménagé par la tige (2) et en ce que la semelle (4) est munie d’une plaque (7) anti-perforation disposée à l'aplomb de l’ouverture (6) de la première (5) de montage, à l'état posé de la chaussure (1 ) de sécurité sur une surface (20) plane, ladite chaussure (1 ) de sécurité reposant par sa semelle (4) sur ladite surface (20) plane.

2. Chaussure (1 ) de sécurité selon la revendication 1 , caractérisée en ce que l’ouverture (6) de la première (5) de montage débouche dans une cavité (8) ménagée dans la semelle (4), la plaque (7) anti-perforation étant disposée dans une partie formant fond (9) de ladite cavité (8).

3. Chaussure (1 ) de sécurité selon l’une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que la semelle (4) loge un boîtier (21 ).

4. Chaussure (1 ) de sécurité selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que l’ouverture (6) de la première (5) de montage, prise au niveau de la partie de l’ouverture (6) ménagée dans le matériau anti-perforation, présente une aire inférieure à l’aire de la plaque (7) anti-perforation .

5. Chaussure (1 ) de sécurité selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que, à l’état posé de la chaussure (1 ) de sécurité sur une surface (20) plane, ladite chaussure (1 ) de sécurité reposant par sa semelle (4) sur ladite surface (20) plane, le projeté de la plaque (7) anti-perforation sur la première (5) de montage , suivant une direction orthogonale à ladite surface (20) plane, vient à recouvrement total et en débordement de l’ouverture (6) de la première (5) de montage, prise au niveau de la partie de l’ouverture (6) ménagée dans le matériau anti-perforation. 6. Chaussure (1 ) de sécurité selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que la plaque (7) anti-perforation est délimitée par des bords (71 , 72, 73) dont au moins une partie est noyée dans la matière constitutive de la semelle (4).

7. Chaussure (1 ) de sécurité selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que ladite chaussure (1 ) comprend une partie (10) antérieure et une partie

(11 ) postérieure comprenant au moins un talon (12), et en ce que la plaque (7) anti-perforation est disposée dans le talon (12) de ladite chaussure (1 ).

8. Chaussure (1 ) de sécurité selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que la plaque (7) anti-perforation est délimitée par des bords (71 ,72,73) dont au moins un est un bord relevé (73).

9. Chaussure (1 ) de sécurité selon l’une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que la plaque (7) anti-perforation est une plaque en métal, de préférence en inox.

10. Chaussure (1 ) de sécurité selon l’une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que la plaque (7) anti-perforation présente une épaisseur comprise entre 0,4 et 0,6 mm, de préférence 0,45 et 0,5 mm.

11. Chaussure (1 ) de sécurité selon l’une des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que le matériau anti-perforation de la première (5) de montage est un matériau non métallique, de préférence un textile anti-perforation. 12. Procédé de fabrication d’une chaussure (1 ) de sécurité comprenant une tige

(2) délimitant un logement (3) de réception d’un pied, une semelle (4) assemblée à la tige (2) et une première (5) de montage, ladite première (5) de montage, interposable au moins partiellement entre la semelle (4) et le logement (3) de la tige (2), comprenant au moins une couche en un matériau anti-perforation, ledit procédé comprenant une étape de pose de la tige (2) et de la première (5) de montage sur une forme (22) et une étape d’insertion partielle de la forme (22) à l’intérieur d’une cavité (24) de moulage d’un moule (23) de fabrication de la semelle (4) pour permettre, à l’état rempli de ladite cavité (24) de moulage, l'obtention de la semelle (4) couplée à la tige (2), caractérisé en ce que la première (5) de montage étant munie d’une ouverture (6), traversant au moins le matériau anti-perforation de la première (5) de montage, et ouverte en direction du logement (3) ménagé par la tige (2), au cours de l’étape de pose de la tige (2) et de la première (5) de montage sur une forme (22), on dispose la tige (2) et la première (5) de montage sur la forme (22) dans une position dans laquelle la forme (22) est insérée au moins partiellement dans l’ouverture (6) ménagée dans la première (5) de montage, et en ce qu’on couple de manière séparable la partie de la forme (22) insérée au moins partiellement dans l’ouverture (6) ménagée dans la première (5) de montage à une plaque (7) anti-perforation avant l’étape d’insertion partielle de la forme (22) et de la plaque (7) anti-perforation associée à l’intérieur de la cavité (24) de moulage du moule (23) de fabrication de la semelle (4) de sorte que, en sortie de moulage, la plaque (7) anti-perforation est disposée à l'aplomb de l’ouverture (6) de la première (5) de montage, à l'état posé de la chaussure (1 ) de sécurité sur une surface (20) plane, ladite chaussure (1 ) de sécurité reposant par sa semelle (4) sur ladite surface (20) plane.

13. Procédé de fabrication d’une chaussure (1 ) de sécurité selon la revendication 12, caractérisé en ce que, au cours de l’étape de pose de la tige (2) et de la première (5) de montage sur une forme (22), on dispose la tige (2) et la première (5) de montage sur la forme (22) dans une position dans laquelle la forme (22) est insérée au moins partiellement dans l’ouverture (6) ménagée dans la première (5) de montage et fait saillie de ladite ouverture (6) et en ce qu’on couple de manière séparable la partie de la forme (22) insérée au moins partiellement dans l’ouverture (6) ménagée dans la première (5) de montage et faisant saillie de ladite ouverture (6) à une plaque (7) anti-perforation avant l’étape d’insertion partielle de la forme (22) et de la plaque (7) anti-perforation associée à l’intérieur de la cavité (24) de moulage du moule (23) de fabrication de la semelle (4).

14. Procédé de fabrication d’une chaussure (1 ) de sécurité selon l’une des revendications 12 ou 13, caractérisé en ce que, la plaque (7) anti-perforation étant en métal, on couple de manière séparable la partie de la forme (22) en saillie de la première (5) de montage à la plaque (7) anti-perforation en métal par aimantation.

15. Procédé de fabrication d'une chaussure (1 ) de sécurité selon l'une des revendications 12 à 14, caractérisé en ce que la plaque (7) anti-perforation est d'aire supérieure à l'aire de l'ouverture (6) ménagée dans la première (5) de montage.

Description:
CHAUSSURE DE SECURITE ET PROCEDE DE FABRICATION D’UNE TELLE CHAUSSURE

L’invention concerne une chaussure de sécurité et un procédé de fabrication d’une telle chaussure.

Elle concerne plus particulièrement une chaussure de sécurité comprenant une tige délimitant un logement de réception d’un pied, une semelle assemblée à la tige et une première de montage, ladite première de montage, interposée au moins partiellement entre la semelle et le logement de la tige, comprenant au moins une couche en un matériau anti-perforation.

La fabrication de chaussures de sécurité pour répondre aux normes en vigueur, en particulier à la norme EN ISO 20345, implique de nombreuses contraintes de sorte que les chaussures de sécurité sont aujourd’hui peu confortables et ne présentent pas de fonctionnalités annexes. On est donc à la recherche de solutions permettant d’améliorer le confort ou d’augmenter les fonctionnalités d’une chaussure de sécurité sans nuire à la protection du pied équipé d’une telle chaussure.

US-5.996.257 décrit une chaussure dont la première de montage est munie d'une ouverture surmontée d'une plaque de perforation à l'état posé au sol de la chaussure reposant au sol par sa semelle. Un but de l’invention est de proposer une chaussure dont la conception permet de disposer d’une chaussure dont le confort peut être aisément améliorée ou apte à intégrer des fonctionnalités supplémentaires sans nuire à la sûreté de ladite chaussure et, en particulier, à la protection du pied. A cet effet, l’invention a pour objet une chaussure de sécurité comprenant une tige délimitant un logement de réception d’un pied, une semelle couplée à la tige et une première de montage, ladite première de montage, interposée au moins partiellement entre la semelle et le logement de la tige, comprenant au moins une couche en un matériau anti-perforation, caractérisée en ce que la première de montage est munie d’une ouverture, cette ouverture traversant au moins le matériau anti-perforation de la première de montage et étant ouverte au moins en direction du logement ménagé par la tige et en ce que la semelle est munie d’une plaque anti-perforation disposée à l'aplomb de l’ouverture de la première de montage, à l'état posé de la chaussure de sécurité sur une surface plane, ladite chaussure de sécurité reposant par sa semelle sur ladite surface plane.

Il doit être noté qu’on entend par matériau anti-perforation, un matériau présentant une résistance à la perforation pour répondre à la norme européenne EN ISO 12568 (version française juillet 2010) encore appelée NF EN12568 (juillet 2010) ou EN12568:2010 , en étant capable de résister à des forces de perforation égales à 1100 N dans des conditions de test telles que décrites au paragraphe 6.2.1 de ladite norme européenne avec renvoi au paragraphe 7.1 de ladite norme.

De la même manière, on entend par plaque anti-perforation, une plaque présentant une résistance à la perforation pour répondre à la norme européenne EN ISO 12568 (version française juillet 2010), en étant capable de résister à des forces de perforation égales à 1100 N dans des conditions de test telles que décrites au paragraphe 6.2.1 de ladite norme européenne avec renvoi au paragraphe 7.1 de ladite norme.

La présence d’une ouverture aménagée dans la première de montage permet d’insérer dans la chaussure au niveau de ladite ouverture soit une fonctionnalité supplémentaire sous la forme par exemple d’un boîtier électronique apte à permettre la localisation de ladite chaussure ou la détection d’une chute du porteur de ladite chaussure, soit d’améliorer le confort de ladite chaussure en rapportant par exemple un coussin amortisseur ou autre.

Le fait que la semelle soit munie d’une plaque anti-perforation à l’aplomb de l’ouverture de la première de montage, c'est-à-dire au-dessous et au droit de l'ouverture de la première de montage à l'état posé au sol de la chaussure reposant au sol par sa semelle permet de maintenir une protection du pied équipé d’une telle chaussure.

Selon un mode de réalisation de l’invention, l’ouverture de la première de montage débouche dans une cavité ménagée dans la semelle, la plaque anti- perforation étant disposée dans une partie formant fond de ladite cavité.

L’ouverture de la première de montage est une ouverture traversante qui débouche dans une cavité de la semelle. Il en résulte un volume important qui peut permettre d’apporter un plus grand confort et /ou des fonctionnalités supplémentaires à ladite chaussure sans nuire à la protection du pied équipé d’une telle chaussure.

Selon un mode de réalisation de l’invention, la semelle loge un boîtier.

Ce boitier peut être un boitier électronique permettant seul ou en coopération avec d’autres éléments notamment de géolocaliser la chaussure ou de détecter une chute du porteur d’une telle chaussure, ou de communiquer avec un tiers. La présence de la plaque permet de protéger le boitier électronique d’un risque de perforation pouvant entraîner une explosion du boitier.

Le boitier peut être introduit à travers l’ouverture de la première de montage dans la cavité de la semelle. Le boitier est alors logé dans la cavité de la semelle. En variante, la semelle peut être moulée sur le boitier.

Selon un mode de réalisation de l’invention, l’ouverture de la première de montage, prise au niveau de la partie de l’ouverture ménagée dans le matériau anti-perforation, présente une aire inférieure à l’aire de la plaque anti-perforation. Ainsi, la plaque s’étend également à l’aplomb d’une zone entourant le bord de l’ouverture ménagée dans la première de montage. Il en résulte une protection du pied par recouvrement partiel des différentes protections anti-perforation. En d’autres termes, le matériau anti-perforation de la première de montage et la plaque anti-perforation s’étendent à écartement l’une de l’autre à chevauchement partiel. On limite ainsi le risque qu’un clou disposé au sol pénètre dans la semelle de la chaussure en passant dans l’espace s’étendant entre la plaque anti- perforation et l’ouverture ménagée dans la première de montage.

Selon un mode de réalisation de l’invention, à l’état posé de la chaussure de sécurité sur une surface plane, ladite chaussure de sécurité reposant par sa semelle sur ladite surface plane, le projeté de la plaque anti-perforation sur la première de montage , suivant une direction orthogonale à ladite surface plane, vient à recouvrement total et en débordement de l’ouverture de la première de montage, prise au niveau de la partie de l’ouverture ménagée dans le matériau anti-perforation

En d’autres termes, le projeté sur la plaque anti-perforation, suivant une direction orthogonale à ladite surface plane, de l’ouverture de la première de montage, prise au niveau de la partie de l’ouverture ménagée dans le matériau anti- perforation, s’inscrit à l’intérieur de la surface délimitée par la plaque anti- perforation. Cette disposition permet une protection du pied par recouvrement partiel des différentes protections anti-perforation. Il en résulte une continuité de la protection anti-perforation au sens des normes relatives aux chaussures de sécurité. On limite ainsi le risque qu’un clou disposé au sol pénètre dans la semelle de la chaussure en passant dans l’espace s’étendant entre la plaque anti-perforation et l’ouverture ménagée dans la première de montage. Selon un mode de réalisation de l’invention, la plaque anti-perforation est délimitée par des bords dont au moins une partie est noyée dans la matière constitutive de la semelle. Ainsi, un risque de déplacement de la plaque anti- perforation à l’intérieur de la semelle est écarté. Selon un mode de réalisation de l’invention, la chaussure comprend une partie antérieure et une partie postérieure comprenant au moins un talon, et la plaque anti-perforation est disposée dans le talon de ladite chaussure. La possibilité de disposer d’un volume plus important est ainsi offerte. Selon un mode de réalisation de l’invention, la plaque anti-perforation est délimitée par des bords dont au moins un est un bord relevé. Grâce à cette conception de la plaque anti-perforation, au moins une partie des bords de la plaque anti-perforation peuvent être utilisés comme déflecteur guidant la matière constitutive de la semelle lors de la fabrication de la semelle.

Selon un mode de réalisation de l’invention, la plaque anti-perforation est une plaque en métal, de préférence en inox.

Selon un mode de réalisation de l’invention, la plaque anti-perforation présente une épaisseur comprise entre 0,4 et 0,6 mm, de préférence comprise entre 0,45 et 0,5 mm. Selon un mode de réalisation de l’invention, le matériau anti-perforation de la première de montage est un matériau non métallique, de préférence un textile anti-perforation.

L’invention a encore pour objet un procédé de fabrication d’une chaussure de sécurité comprenant une tige délimitant un logement de réception d’un pied, une semelle assemblée à la tige et une première de montage, ladite première de montage, interposable au moins partiellement entre la semelle et le logement de la tige, comprenant au moins une couche en un matériau anti-perforation, ledit procédé comprenant une étape de pose de la tige et de la première de montage sur une forme et une étape d’insertion partielle de la forme à l’intérieur d’une cavité de moulage d’un moule de fabrication de la semelle pour permettre, à l’état rempli de ladite cavité de moulage, l'obtention de la semelle couplée à la tige, caractérisé en ce que la première de montage étant munie d’une ouverture, traversant au moins le matériau anti-perforation de la première de montage, et ouverte en direction du logement ménagé par la tige, au cours de l’étape de pose de la tige et de la première de montage sur une forme, on dispose la tige et la première de montage sur la forme dans une position dans laquelle la forme est insérée au moins partiellement dans l’ouverture ménagée dans la première de montage, et en ce qu’on couple de manière séparable la partie de la forme insérée au moins partiellement dans l’ouverture ménagée dans la première de montage à une plaque anti-perforation avant l’étape d’insertion partielle de la forme et de la plaque anti-perforation associée à l’intérieur de la cavité de moulage du moule de fabrication de la semelle de sorte que, en sortie de moulage, la plaque anti-perforation est disposée à l'aplomb de l’ouverture de la première de montage, à l'état posé de la chaussure de sécurité sur une surface plane, ladite chaussure de sécurité reposant par sa semelle sur ladite surface plane.

Selon un mode de mise en œuvre du procédé, au cours de l’étape de pose de la tige et de la première de montage sur une forme, on dispose la tige et la première de montage sur la forme dans une position dans laquelle la forme est insérée au moins partiellement dans l’ouverture ménagée dans la première de montage et fait saillie de ladite ouverture et on couple de manière séparable la partie de la forme insérée au moins partiellement dans l’ouverture ménagée dans la première de montage et faisant saillie de ladite ouverture à une plaque anti-perforation avant l’étape d’insertion partielle de la forme et de la plaque anti-perforation associée à l’intérieur de la cavité de moulage du moule de fabrication de la semelle.

Selon un mode de mise en œuvre du procédé, la plaque anti-perforation étant en métal, on couple de manière séparable la partie de la forme en saillie de la première de montage à la plaque anti-perforation en métal par aimantation.

Selon un mode de mise en œuvre du procédé, la plaque anti-perforation est d'aire supérieure à l'aire de l'ouverture ménagée dans la première de montage.

L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels :

[Fig. 1A] représente une vue en coupe d’une chaussure de sécurité conforme à l’invention [Fig. 1 B] représente une vue en coupe d’une chaussure de sécurité conforme à l’invention à l’état inséré d’un boîtier dans la cavité de la semelle

[Fig. 2] représente une vue en perspective d’une tige équipée d’une première de montage munie d’une ouverture traversante au cours de l’insertion d’une forme dans ladite tige

[Fig. 3] représente une vue en perspective d’une tige équipée d’une première de montage munie d’une ouverture traversante à l’état inséré de la forme dans ladite tige et au cours du couplage d’une plaque anti-perforation à la forme

[Fig. 4] représente une vue en coupe d’un moule et d’une chaussure de sécurité au cours de l’étape de fabrication de la semelle.

[Fig. 5] représente une vue une vue en perspective d’une chaussure de sécurité au cours de la sortie d’une forme de ladite chaussure en fin de moulage

[Fig. 6] représente une vue en perspective en position éclatée des éléments la constituant d’une chaussure de sécurité conforme à l’invention.

Comme mentionné ci-dessus, une chaussure 1 de sécurité comprend une partie supérieure ou tige 2 qui enveloppe le pied et présente donc à cet effet un logement 3 de réception d’un pied, c'est-à-dire un logement 3 à l'intérieur duquel un pied est apte à s'insérer. Cette chaussure 1 comprend encore une semelle 4, appelée généralement semelle d'usure, couplée à la tige 2 et destinée à être en contact avec le sol, et une première 5 de montage qui est généralement cousue à la tige 2. Cette première 5 de montage est donc interposée, c'est-à-dire disposée au moins partiellement entre la semelle 4 et le logement 3 de la tige 2. Cette chaussure 1 de sécurité peut encore comprendre une première de propreté rapportée à l'intérieur de la tige 2 sur la première 5 de montage, la surface de la première de propreté étant destinée à être en contact avec la plante du pied à l'état inséré du pied dans le logement 3 de réception d'un pied de la tige 2 lorsque la première 5 de montage n'est pas en contact direct avec ledit pied en l'absence d'une telle première de propreté.

La première 5 de montage, encore appelée semelle première, comprend au moins une couche réalisée en un matériau anti-perforation. Dans l'exemple représenté, la première 5 de montage est monocouche, c'est-à-dire formée d'une seule couche de matière. En variante, la première 5 de montage aurait pu être multicouche et comprendre au moins deux couches de matières cousues ou collées entre elles avec au moins l'une des couches réalisée en un matériau anti- perforation. Par matériau anti-perforation, on entend un matériau présentant une résistance à la perforation répondant à la norme EN ISO 12568 (force de 1100 Newton) comme mentionné ci-dessus. Ce matériau anti-perforation est de préférence un matériau non métallique, en particulier un textile anti-perforation. La première 5 de montage en matériau anti-perforation se présente donc sous forme d'une bande de textile anti-perforation. A titre d'exemple, un textile anti- perforation tel que celui commercialisé par la Société Biagioli sous la marque Ibisafe (marque déposée) peut être utilisé. A nouveau, un tel textile anti- perforation doit répondre à la norme EN ISO 12568 comme mentionné ci-dessus. Cette bande de textile anti-perforation constitutive de la première de montage est cousue à la tige qui peut être en cuir ou en tout autre matériau. La première 5 de montage forme ainsi un écran anti-perforation.

De manière caractéristique à l'invention, la première 5 de montage est munie d’une ouverture 6. Cette ouverture 6 traverse au moins le matériau anti- perforation de la première 5 de montage. Dans le cas d'une première 5 de montage monocouche comme dans l'exemple représenté, cette ouverture 6 est traversante. Dans le cas d'une première 5 de montage multicouche, l'ouverture 6 est au moins ouverte en direction du logement 3 ménagé par la tige 2. La semelle 4 de la chaussure 1 de sécurité est quant à elle munie d’une plaque 7 anti-perforation disposée à l'aplomb, au-dessous de l’ouverture 6 de la première 5 de montage, à l'état posé de la chaussure 1 de sécurité sur une surface 20 plane, ladite chaussure 1 de sécurité reposant par sa semelle 4 sur ladite surface 20 plane, de sorte que le projeté de la plaque 7 anti-perforation sur la première 5 de montage , suivant une direction orthogonale à ladite surface 20 plane, vient à recouvrement total et en débordement de l’ouverture 6 de la première 5 de montage, prise au niveau de la partie de l’ouverture 6 ménagée dans le matériau anti-perforation.

Dans les exemples représentés, la plaque 7 anti-perforation est une plaque en métal, en l'occurrence ici en inox et présente une épaisseur comprise entre 0,45 mm et 0,5 mm. La chaussure 1 de sécurité comprend une partie 10 antérieure ou avant qui comprend la pointe de la chaussure et une partie 11 postérieure ou arrière qui comprend au moins un talon 12. Idéalement, la plaque 7 anti-perforation est disposée dans le talon 12 de ladite chaussure 1 de sécurité. Cette plaque 7 anti- perforation est de préférence une plaque de forme générale quadrangulaire. Cette plaque 7 anti-perforation présente, pris suivant l'axe longitudinal de la chaussure 1 depuis la partie 10 antérieure en direction de la partie 11 postérieure de la chaussure 1 , un bord 71 avant, deux bords 72 latéraux et un bord 73 arrière. Au moins le bord 73 arrière de la plaque 7 anti-perforation est un bord relevé. Dans les exemples représentés, les bords 71 avant et arrière 73 de ladite plaque 7 anti-perforation sont relevés. En outre, de préférence, au moins l'un des bords relevés, à savoir le bord relevé arrière est incliné en direction de l'extrémité arrière de la chaussure. De tels bords relevés permettent à nouveau de former un obstacle à la pénétration d'un clou dans l'espace disposé au-dessus de la plaque 7 anti-perforation et de dévier ce clou.

Dans les exemples représentés, au moins une partie des bords de la plaque 7 anti-perforation est noyée dans la matière constitutive de la semelle 4 de sorte que la plaque 7 anti-perforation est maintenue en position de manière sûre par rapport à l'ouverture 6 de la première 5 de montage.

Dans les exemples représentés, l’ouverture 6 de la première 5 de montage débouche dans une cavité 8 ménagée dans la semelle 4, la plaque 7 anti- perforation étant disposée dans une partie formant fond 9 de ladite cavité 8. L'ouverture 6 de la première 5 de montage prise au niveau de la partie de l'ouverture 6 ménagée dans le matériau anti-perforation présente une aire inférieure à l'aire de la plaque 7 anti-perforation. Ainsi, dans les exemples représentés, l'aire de l'ouverture 6 traversant de la première 5 de montage est inférieure à l'aire de la plaque 7 anti-perforation. La plaque 7 anti-perforation s'étend donc à l'aplomb de l'ouverture 6 de la première de montage et s'étend également à l'aplomb des bords de ladite ouverture 6 pour assurer un recouvrement de protection. En d'autres termes, à l'état posé de la chaussure 1 de sécurité sur une surface 20 plane, ladite chaussure 1 de sécurité reposant par sa semelle 4 sur ladite surface 20 plane, le projeté sur la plaque 7 anti- perforation, suivant une direction orthogonale à ladite surface 20 plane, de l’ouverture 6 de la première 5 de montage, prise au niveau de la partie de l’ouverture 6 ménagée dans le matériau anti-perforation, s’inscrit à l’intérieur de la surface délimitée par la plaque 7 anti-perforation. Autrement dit, à l'état posé de la chaussure 1 de sécurité sur une surface 20 plane quelconque, la chaussure 1 de sécurité reposant par sa semelle 4 sur ladite surface 20 plane, le projeté de la plaque 7 anti-perforation sur la première 5 de montage, suivant une direction orthogonale à la surface 20 plane recouvre la totalité de ladite ouverture 6 et s'étend en débord de ladite ouverture 6. Les risques qu'un clou traverse la semelle de la chaussure pour pénétrer dans le logement 3 délimité par la tige 2 sont ainsi réduits, voire nuis au sens de la norme EN ISO 20345 : 2012. La cavité 8 ménagée dans la semelle est destinée à recevoir un boîtier 21 intégrant une électronique. Ce boîtier 21 peut être inséré dans la cavité par l'ouverture 6 ménagée dans la première 5 de montage. Ainsi, un tel boîtier 21 peut être inséré en fin de processus de fabrication de la chaussure sans risque d'endommagement dudit boîtier tout en protégeant le boîtier d'un risque d'endommagement par un clou enfiché dans la semelle de la chaussure.

En variante, la semelle peut être moulée sur le boîtier prééquipé au niveau de son fond de la plaque 7 anti-perforation venant doubler extérieurement le fond du boîtier. Dans tous les cas, la présence de la plaque 7 anti-perforation empêche un endommagement du boîtier. Il est également possible de remplacer ce boîtier par un autre élément, tel qu'un coussin amortisseur, pour conférer plus de confort à la chaussure.

En pratique, pour réaliser une telle chaussure de sécurité, on peut procéder comme suit. La première 5 de montage, qui se présente sous forme d'une bande textile anti-perforation, est fixée, généralement cousue à la tige 2 et une ouverture

6 traversante est pratiquée dans la première 5 de montage avant ou après fixation à la tige 2. Cet ensemble tige 2-première 5 de montage est monté sur une forme, comme illustré aux figures 2 et 3, dans une position dans laquelle la forme 22 fait saillie à travers l'ouverture 6 ménagée dans la première 5 de montage. En effet, la forme est ici une pièce représentant le volume du pied avec une excroissance au niveau du dessous du talon du pied. Une plaque 7 anti- perforation est ensuite couplée de manière séparable à la partie de la forme 22 en saillie de la première de montage. Ce couplage peut s'opérer par collage avec un adhésif repositionnable ou par aimantation, comme dans l'exemple représenté. Cette seconde solution est préférée. Dans ce cas, des aimants 13 sont intégrés à la forme 22 au niveau de l'excroissance de la forme 22. La plaque

7 anti-perforation est quant à elle en un matériau magnétisable, en particulier en métal. Cette plaque 7 anti-perforation est d'aire supérieure à l'aire de l'ouverture 6 ménagée dans la première 5 de montage comme mentionné ci-dessus. Cet ensemble plaque 7 anti-perforation/tige 2/première 5 de montage/forme 22 est inséré partiellement à l'intérieur de la cavité 24 de moulage d'un moule 23 de fabrication de la semelle 4. Ce moule 23 généralement en plusieurs éléments est un moule ouvert dont l'orientation est fermée par ledit ensemble. Le moule, une fois fermé, est rempli par injection d'au moins une matière de moulage de la semelle 4. Cette semelle 4 peut également être formée de deux composants co- injectés. Le point d'injection est de préférence ménagé dans le moule au niveau de la partie du moule en regard de l'extrémité arrière de la chaussure de sorte que le bord arrière relevé de la plaque 7 anti-perforation, tel que décrit ci-dessus, permet d'éviter ou de de limiter l'insertion de matière de moulage entre la plaque 7 anti-perforation et la forme 22. Une fois le remplissage de la cavité de moulage achevé, le moule est ouvert et la forme est enlevée de la chaussure comme illustré à la figure 5. Un boîtier 21 peut ensuite être intégré dans la cavité 8 de la semelle à travers l'ouverture 6 de la première 5 de montage et une semelle de propreté peut être rapportée si nécessaire. La fabrication de la chaussure de sécurité est alors achevée. Une telle chaussure 1 de sécurité peut répondre à la norme EN ISO 20345 : 2012.