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Title:
STEAM HAIRSTYLING APPLIANCE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/126602
Kind Code:
A1
Abstract:
- The invention relates to a steam hairstyling appliance (1) comprising a device for vaporising liquid in order to generate, from a liquid, a flow of steam intended to be directed towards and onto a user's hair, a supply device for supplying the vaporisation device with liquid, and a control system configured to control at least the operation of said supply device, the control system being configured to implement a working operating mode in which the supply device supplies the vaporisation device at a first supply mass flow rate, and a transient operating mode prior to the working operating mode, in which transient operating mode the supply device (6) supplies the vaporisation device at a second supply mass flow rate which is greater than the first supply mass flow rate. - Hairstyling appliances

Inventors:
PLANTEROSE THIERRY (FR)
CASTEBERT DAVID (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/052489
Publication Date:
July 06, 2023
Filing Date:
December 22, 2022
Export Citation:
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Assignee:
SEB SA (FR)
International Classes:
A45D1/04; A45D2/00; A46B9/02; A46B11/00; A46B15/00
Foreign References:
FR3022743A12016-01-01
FR2981252A12013-04-19
FR2921803A12009-04-10
Attorney, Agent or Firm:
WEBER, Jean-François et al. (FR)
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Claims:
38

REVENDICATIONS Appareil de coiffure (1 ) à vapeur comprenant un dispositif de vaporisation (5) de liquide pour générer, à partir d’un liquide, un flux de vapeur destiné à être dirigé vers et sur les cheveux d’un utilisateur, un dispositif d’alimentation (6) pour alimenter en liquide le dispositif de vaporisation (5) et un système de commande (8) configuré pour commander au moins le fonctionnement dudit dispositif d’alimentation (6), l’appareil (1 ) étant caractérisé en ce que ledit système de commande (8) est configuré pour mettre en œuvre :

- un mode de fonctionnement opérationnel (EN), dans lequel le dispositif d’alimentation (6) alimente en liquide le dispositif de vaporisation (5) selon un premier débit massique d’alimentation (DN) non nul, et

- un mode de fonctionnement transitoire (ET) préalable audit mode de fonctionnement opérationnel (EN), dans lequel le dispositif d’alimentation (6) alimente en liquide le dispositif de vaporisation (5) selon un deuxième débit massique d’alimentation (DT) qui est supérieur audit premier débit massique d’alimentation (DN). Appareil de coiffure (1 ) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que, dans le mode de fonctionnement opérationnel (EN), la valeur moyenne du premier débit massique d’alimentation (DN) est constante. Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le système de commande (8) est configuré pour commander, dans ledit mode de fonctionnement opérationnel (EN), une alimentation en liquide du dispositif de vaporisation (5) de manière continue dans le temps. Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la valeur moyenne du premier débit massique d’alimentation (DN) est au moins égale à 0,5 g / min, de préférence comprise entre 0,5 g / min et 3 g / min, de préférence encore comprise entre 0,5 g / min et 1 ,1 g / min, et par exemple égale à 0,8 g / min. 39 Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la valeur moyenne du deuxième débit massique d’alimentation (DT) est comprise entre 120 % et 1 000 %, et de préférence encore comprise entre 150 % et 300 %, de la valeur moyenne respective du premier débit massique d’alimentation (DN). Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la valeur moyenne du deuxième débit massique d’alimentation (DT) est comprise entre 0,6 g /min et 5 g / min, de préférence comprise entre 1 g / min et 2,5 g / min, et par exemple sensiblement égale à 1 ,2 g /min. Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que, dans le mode de fonctionnement transitoire (ET), la valeur moyenne du deuxième débit massique (DT) d’alimentation est constante. Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le système de commande (8) est configuré pour commander, dans ledit mode de fonctionnement transitoire (ET), une alimentation en liquide du dispositif de vaporisation (5) de manière continue dans le temps. Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le système de commande (8) est configuré de sorte que, dans ledit mode de fonctionnement transitoire (ET), le dispositif de vaporisation (5) est alimenté en liquide durant une durée d’alimentation transitoire (dî) d’une valeur comprise entre 1 s et 120 s, de préférence comprise entre 10 s et 30 s, et par exemple égale à 15 s. Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le système de commande (8) est configuré pour commander automatiquement un passage du mode de fonctionnement transitoire (ET) au mode de fonctionnement opérationnel (EN). 40 Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le système de commande (8) est configuré pour mettre œuvre, durant ledit mode de fonctionnement transitoire (ET) :

- un sous-mode principal (ETP), dans lequel le dispositif d’alimentation (6) alimente en liquide le dispositif de vaporisation (5) selon ledit deuxième débit massique d’alimentation (DT), et

- un sous-mode de préchauffage (ETC), préalable audit sous-mode principal (ETP), durant lequel le dispositif de vaporisation (5) est progressivement porté à une température prédéfinie permettant la vaporisation du liquide, dont la valeur est préférentiellement comprise entre 100 °C et 180 °C, de préférence encore comprise entre 105 °C et 150 °C, et par exemple sensiblement égale à 130 °C. Appareil de coiffure (1 ) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le système de commande (8) est configuré pour commander automatiquement un passage du sous-mode de préchauffage (ETC) au sous-mode principal (ETP) en fonction d’au moins l’un des critères suivants : une fois que la valeur de la température prédéfinie est atteinte et / ou à l’expiration d’un temps de préchauffage prédéfini, et de préférence une fois que ladite valeur de la température prédéfinie est atteinte. Appareil de coiffure (1 ) selon la revendication 10 et l’une quelconque des revendications 11 et 12, caractérisé en ce que le système de commande (8) est configuré :

- pour mettre œuvre, durant ledit mode de fonctionnement transitoire ET et à l’issue dudit sous-mode principal (ETP), un sous-mode de temporisation (ETI) dans lequel l’alimentation en liquide du dispositif de vaporisation (5) est interrompue,

- puis pour commander automatiquement le passage du sous-mode de temporisation (ETI) au mode de fonctionnement opérationnel (EN). Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif d’alimentation (6) comprend un réservoir (60) pour stocker une quantité dudit liquide et une pompe (61 ) reliée audit réservoir (60) et audit dispositif de vaporisation (5), le système de commande (8) étant configuré pour commander un débit de sortie de ladite pompe (61 ). Appareil de coiffure (1 ) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ladite pompe (61 ) est une pompe péristaltique. Appareil de coiffure (1 ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de vaporisation (5) comprend une chambre de vaporisation (50) pourvue d’une entrée (501 ) d’alimentation en liquide et d’au moins une sortie (502) de vapeur, ladite sortie (502) de vapeur étant en communication fluidique permanente avec l’air extérieur environnant, par l’intermédiaire d’au moins un orifice (710) d’éjection de vapeur. Procédé de production de vapeur par un appareil de coiffure (1 ) à vapeur comprenant un dispositif de vaporisation (5) de liquide pour générer, à partir d’un liquide, un flux de vapeur destiné à être dirigé vers et sur les cheveux d’un utilisateur et un dispositif d’alimentation (6) pour alimenter en liquide le dispositif de vaporisation (5), ledit procédé étant caractérisé en ce qu’il comprend :

- une étape de fonctionnement opérationnel de l’appareil de coiffure (1 ), durant laquelle le dispositif d’alimentation (6) alimente en liquide le dispositif de vaporisation (5) selon un premier débit massique d’alimentation (DN), et

- une étape de fonctionnement transitoire de l’appareil de coiffure (1 ), préalable à ladite étape de fonctionnement opérationnel, et durant laquelle le dispositif d’alimentation (6) alimente en liquide le dispositif de vaporisation (5) selon un deuxième débit massique d’alimentation (DT) qui est supérieur audit premier débit massique d’alimentation (DN). Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l’appareil de coiffure (1 ) émet un flux de vapeur opérationnel selon un premier débit massique de vapeur durant l’étape de fonctionnement opérationnel, ledit appareil de coiffure (1 ) émettant préalablement un flux de vapeur transitoire selon un deuxième débit massique de vapeur durant l’étape de fonctionnement transitoire, ledit deuxième débit massique de vapeur étant supérieur audit premier débit massique de vapeur.

Description:
APPAREIL DE COIFFURE A VAPEUR

DOMAINE TECHNIQUE

[0001] La présente invention se rapporte au domaine technique général des appareils de coiffure, par exemple à usage domestique, destinés à assurer une mise en forme, et / ou un embellissement et / ou une amélioration de la santé des cheveux, et plus précisément au domaine des appareils de coiffure électroportatifs du genre brosses de coiffure, brosses lissantes, brosses démêlantes ou lisseurs.

[0002] L’invention concerne plus précisément un appareil de coiffure à vapeur comprenant un dispositif de vaporisation de liquide pour générer, à partir d’un liquide, un flux de vapeur destiné à être dirigé vers et sur les cheveux d’un utilisateur, un dispositif d’alimentation pour alimenter en liquide le dispositif de vaporisation et un système de commande configuré pour commander au moins le fonctionnement du dispositif d’alimentation en liquide.

TECHNIQUE ANTERIEURE

[0003] On connaît des appareils de coiffure permettant de soumettre les cheveux à un flux de vapeur d’eau, en association avec un traitement mécanique et thermique. Ce traitement thermomécanique à vapeur est par exemple réalisé au moyen d'une brosse comportant des picots chauffants portés par une tête de brossage qui est par ailleurs pourvue d'orifices diffusant de la vapeur. Cette émission de vapeur, associée à l'action mécanique de brossage ainsi que l'action thermique procurée par les picots chauffants, facilite l'opération de coiffure et permet d'en améliorer l'efficacité, tout en préservant, au moins dans une certaine mesure, l'aspect des cheveux.

[0004] Néanmoins, la mise en marche de la fonction de génération de vapeur de ces appareils reste parfois perfectible. En particulier, des instabilités en matière de débit du flux de vapeur généré peuvent parfois être observées. En outre, l’utilisateur n’a pas forcément d’indication quant au fait que les moyens d’émission de vapeur de l’appareil sont bien fonctionnels. Il est alors parfois difficile pour l’utilisateur de savoir si l’appareil est réellement prêt à être utilisé ou est même tout simplement fonctionnel. EXPOSE DE L’INVENTION

[0005] Les objets assignés à l'invention visent par conséquent à apporter une réponse aux besoins et problématiques susvisés, et à proposer en particulier un nouvel appareil de coiffure à vapeur présentant une fonction de génération de vapeur au fonctionnement optimisé, en particulier au démarrage de l’appareil.

[0006] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure dont l’utilisation est particulièrement intuitive, en particulier pour un utilisateur dépourvu de compétences particulières en matière de coiffure.

[0007] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure dont l’utilisation est particulièrement pratique et simple.

[0008] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure dont la conception permet de soumettre les cheveux de manière particulièrement efficace à un flux de vapeur.

[0009] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure dont l'utilisation est particulièrement sûre et confortable, avec un risque de brûlure minimisé.

[0010] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure qui, tout en permettant d'obtenir, facilement et rapidement, des effets de coiffage et de mise en forme des cheveux particulièrement satisfaisants, améliore de façon sensible l'aspect des cheveux, et notamment leur brillance, ainsi que leur état de surface.

[0011] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de production de vapeur par un appareil de coiffure permettant un fonctionnement optimisé d’une fonction de génération de vapeur de l’appareil de coiffure, en particulier au démarrage de ce dernier.

[0012] Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de production de vapeur par un appareil de coiffure qui soit particulièrement simple, pratique, efficace et facilement compréhensible par l’utilisateur. [0013] Les objets assignés à l’invention sont atteints à l’aide d’un appareil de coiffure à vapeur comprenant un dispositif de vaporisation de liquide pour générer, à partir d’un liquide, un flux de vapeur destiné à être dirigé vers et sur les cheveux d’un utilisateur, un dispositif d’alimentation pour alimenter en liquide le dispositif de vaporisation, et un système de commande configuré pour commander au moins le fonctionnement dudit dispositif d’alimentation, ledit système de commande étant configuré pour mettre en œuvre

- un mode de fonctionnement opérationnel, dans lequel le dispositif d’alimentation alimente en liquide le dispositif de vaporisation selon un premier débit massique d’alimentation, et

- un mode de fonctionnement transitoire préalable audit mode de fonctionnement opérationnel, dans lequel le dispositif d’alimentation alimente en liquide le dispositif de vaporisation selon un deuxième débit massique d’alimentation qui est supérieur audit premier débit massique d’alimentation.

[0014] Les objets assignés à l’invention sont également atteints à l’aide d’un procédé de production de vapeur par un appareil de coiffure à vapeur comprenant un dispositif de vaporisation de liquide pour générer, à partir d’un liquide, un flux de vapeur destiné à être dirigé vers et sur les cheveux d’un utilisateur et un dispositif d’alimentation pour alimenter en liquide le dispositif de vaporisation, ledit procédé étant caractérisé en ce qu’il comprend :

- une étape de fonctionnement opérationnel de l’appareil de coiffure, durant laquelle le dispositif d’alimentation alimente en liquide le dispositif de vaporisation selon un premier débit massique d’alimentation, et

- une étape de fonctionnement transitoire de l’appareil de coiffure, préalable à ladite étape de fonctionnement opérationnel, et durant laquelle le dispositif d’alimentation alimente en liquide le dispositif de vaporisation selon un deuxième débit massique d’alimentation qui est supérieur audit premier débit massique d’alimentation. DESCRIPTIF SOMMAIRE DES DESSINS

[0015] D’autres particularités et avantages de l’invention apparaîtront et ressortiront plus en détails à la lecture de la description faite ci-après, en référence aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d’exemples illustratifs et non limitatifs, parmi lesquels :

- la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un appareil de coiffure selon l'invention, constitué en l'espèce par une brosse de coiffure ;

- la figure 2 est une vue schématique en perspective de l’appareil de coiffure de la figure 1 , dont des éléments de capotage et des éléments de la tête ont été omis de manière à faire apparaitre des détails de conception interne de l’appareil. Par ailleurs, un élément de tuyauterie reliant le dispositif d’alimentation en liquide au dispositif de vaporisation dudit liquide a été omis ;

- la figure 3 est une vue en éclaté d'un appareil de coiffure selon l'invention. Certains éléments de tuyauterie et de câblages électriques notamment ont été omis ;

- la figure 4 est une vue schématique en perspective de la tête des appareils de coiffure des figures précédentes ;

- la figure 5 illustre isolément, selon une vue schématique en perspective, une pièce monobloc, par exemple en fonte d’aluminium, qui contribue à former la tête de la figure 3 ou celle de la figure 4, et dont font ici partie des picots chauffants et des picots à vapeur ;

- la figure 6 illustre schématiquement sous la forme d’un graphique un exemple de configuration du système de commande du dispositif d’alimentation en liquide d’un appareil conforme à l’invention ;

- la figure 7 illustre schématiquement sous la forme d’un graphique un autre exemple de configuration du système de commande du dispositif d’alimentation en liquide d’un appareil conforme à l’invention ; - la figure 8 illustre schématiquement sous la forme d’un graphique encore un autre exemple de configuration du système de commande du dispositif d’alimentation en liquide d’un appareil conforme à l’invention ;

- la figure 9 illustre schématiquement sous la forme d’un graphique encore un autre exemple de configuration du système de commande du dispositif d’alimentation en liquide d’un appareil conforme à l’invention ;

- la figure 10 illustre schématiquement sous la forme d’un graphique encore un autre exemple de configuration du système de commande du dispositif d’alimentation en liquide d’un appareil conforme à l’invention ;

- la figure 11 illustre schématiquement sous la forme d’un graphique encore un autre exemple de configuration du système de commande du dispositif d’alimentation en liquide d’un appareil conforme à l’invention.

MEILLEURE MANIERE DE REALISER L’INVENTION

[0016] L’invention concerne, en premier lieu, un appareil de coiffure 1 à vapeur, c’est-à- dire un appareil de coiffure comprenant des moyens d’émission de vapeur, pour soumettre des cheveux à un flux de vapeur dans le cadre, en particulier, d’une opération de coiffure desdits cheveux. L'appareil de coiffure 1 conforme à l'invention est de préférence portatif, c’est-à-dire qu’au moins une partie, et de préférence la totalité, de l’appareil 1 est conçue pour être saisie et manipulée à la main. L'appareil de coiffure 1 est de préférence un appareil électroportatif, destiné à être branché sur le réseau de distribution d’électricité pour être alimenté électriquement. Il est cependant alternativement envisageable, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention, que l'appareil 1 embarque des batteries d’alimentation électriques, éventuellement rechargeables. L'appareil de coiffure 1 est préférentiellement conçu pour une utilisation dans un cadre domestique, et est destiné à assurer une mise en forme des cheveux, et / ou un embellissement des cheveux et / ou une amélioration de la santé des cheveux. Préférentiellement, l'appareil de coiffure 1 est conçu pour que l’utilisateur utilise l’appareil de coiffure 1 sur lui-même, c’est-à-dire sur ses propres cheveux. Toutefois, il est parfaitement envisageable que l’appareil de coiffure 1 soit conçu pour une utilisation par l'utilisateur sur les cheveux d’une tierce personne (ou autre utilisateur). De préférence, l’appareil de coiffure 1 est destiné à une utilisation dans un cadre domestique par un utilisateur (femme ou homme) dépourvu de compétences professionnelles particulières en matière de coiffure. Dans le mode de réalisation illustré aux figures, l'appareil de coiffure 1 constitue une brosse de coiffure. L'invention n'est toutefois pas limitée à un appareil de coiffure 1 formant une brosse de coiffure, et l'appareil de coiffure 1 peut par exemple constituer une brosse lissante, une brosse démêlante ou un lisseur, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l’invention.

[0017] Comme illustré aux figures, l'appareil de coiffure 1 comprend avantageusement un manche 2 de préhension manuelle, qui est destiné à être saisi à la main, et par exemple empoigné, par l'utilisateur, pour manipuler l'appareil de coiffure 1. Le manche 2 s'étend par exemple longitudinalement, selon un axe longitudinal central X-X', entre une première extrémité d'où émerge par exemple un câble d'alimentation électrique, et une deuxième extrémité opposée. L'appareil de coiffure 1 comprend avantageusement une tête 3 pour engager les cheveux, c'est-à-dire pour venir de préférence au contact des cheveux afin de les soumettre à une action mécanique, thermique et / ou fluidique. La tête 3 est avantageusement portée par ledit manche 2, et s'étend par exemple longitudinalement, selon ledit axe central X-X', entre une extrémité arrière solidaire de la deuxième extrémité du manche 2, et une extrémité avant libre. De préférence, comme illustré aux figures, le manche 2 présente sensiblement une forme longiligne qui se prolonge par la tête 3, laquelle est avantageusement plus large que le manche 2 et présente par exemple une forme générale sensiblement oblongue. De préférence et comme illustré, le manche 2 et la tête 3 sont formés, au moins en partie, par un corps principal d’un seul tenant, du genre boîtier, par exemple en matière plastique. La tête 3 présente avantageusement une face avant 3A qui, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, est préférentiellement pourvue de picots de brossage 7 entre et contre lesquels les cheveux sont destinés à se trouver et à se déplacer, lors de l'utilisation de l'appareil de coiffure 1 .

[0018] L’appareil de coiffure 1 comprend des moyens d'émission de vapeur, qui sont configurés pour soumettre les cheveux à un flux de vapeur. Plus précisément l’appareil de coiffure 1 comprend, inclus dans lesdits moyens d'émission de vapeur :

- un dispositif de vaporisation 5 de liquide pour générer, à partir d’un liquide, un flux de vapeur destiné à être dirigé vers et sur les cheveux de l’utilisateur, - un dispositif d’alimentation 6 pour alimenter en liquide le dispositif de vaporisation 5, et

- un système de commande 8 configuré pour commander au moins le fonctionnement du dispositif d’alimentation 6 en liquide, et de préférence également le fonctionnement du dispositif de vaporisation 5.

[0019] De préférence, le liquide concerné est de l’eau. Le terme « eau » peut désigner n’importe quel liquide contenant principalement de l’eau (c’est-à-dire au moins 50 % en poids d’eau, et de préférence au moins 80 % en poids d’eau, de façon encore plus préférentielle au moins 95 % en poids d’eau) et apte à se transformer en vapeur, et englobe ainsi de l’eau distillée, de l’eau courante du robinet, mais aussi différentes solutions aqueuses contenant des éléments cosmétiques, olfactifs, etc.

[0020] Le terme « vapeur » doit ici être pris dans une acception extensive et désigne ainsi indifféremment :

- une substance (de préférence de l’eau) à l’état gazeux, ou

- ladite substance (de préférence de l’eau) à l’état liquide sous la forme d’un brouillard de gouttelettes et / ou de microgouttelettes, ou

- un mélange de ladite substance (de préférence de l’eau) à l’état gazeux et de ladite substance (de préférence de l’eau) à l’état liquide sous la forme d’un brouillard de gouttelettes et / ou de microgouttelettes.

[0021] En d'autres termes, l'expression « vapeur d'eau » ne doit pas être limitée à sa définition strictement scientifique et recouvre ici l’eau à l’état gazeux, les particules d'eau liquide en suspension dans l'air, ou un mélange d’eau à l’état gazeux et de particules d'eau liquide (gouttelettes / microgouttelettes) en suspension dans l'air.

[0022] Le dispositif de vaporisation 5 comprend avantageusement une chambre de vaporisation 50 pourvue d’une entrée 501 d’alimentation en liquide et d’au moins une sortie 502 de vapeur. De préférence et comme illustré, le dispositif de vaporisation 5 comprend également un (premier) dispositif de chauffage 51 conçu pour chauffer la chambre de vaporisation 50 et ainsi transformer, au sein de la chambre de vaporisation 50, le liquide en vapeur. Avantageusement connecté au système de commande 8 afin d’être contrôlé par ce dernier, le premier dispositif de chauffage 51 est formé par exemple par un ou plusieurs éléments résistifs capables de chauffer par effet Joule (par exemple un ou plusieurs éléments chauffants, ou thermistance(s), à « Coefficient de Température Positif » (CTP)), lesdits éléments résistifs étant agencés avantageusement en contact avec la chambre de vaporisation 50. Ladite sortie 502 de vapeur est quant à elle avantageusement en communication fluidique, de préférence permanente, avec l’air extérieur environnant, par l’intermédiaire de préférence d’au moins un orifice 710 d’éjection de vapeur, disposé du côté de la face avant 3A, comme cela sera décrit plus en détail dans ce qui suit. Par exemple, le ou lesdits orifice(s) 710 d’éjection de vapeur est (sont) en communication fluidique avec l’intérieur de la chambre de vaporisation 50 par l’intermédiaire d’un dispositif de canalisation 52 connecté d’un côté à la sortie 502 de vapeur et de l’autre audit au moins un orifice 710 d’éjection de vapeur.

[0023] Dans le mode de réalisation préférentiel illustré aux figures, la chambre de vaporisation 50 est avantageusement maintenue en permanence à pression atmosphérique, comme envisagé ci-dessus, ce qui évite notamment de recourir à une soupape en sortie, du fait de l’absence de montée en pression de la vapeur au sein de la chambre de vaporisation 50 et de l’appareil 1. Parmi les avantages d’une telle conception, on peut noter notamment l’absence de risque de surpression (et donc l’absence de nécessité de disposer de moyens pour prévenir ou gérer de telles surpressions), ainsi qu’un risque moindre d’éjection d’un flux de vapeur à une température trop élevée susceptible d’endommager et / ou de brûler les cheveux ou le cuir chevelu. En effet, du fait de l’absence de pressurisation de la chambre de vaporisation 50, la température du flux de vapeur d’eau n’excède avantageusement pas 100 °C. En outre, la vitesse du flux de vapeur et la distance parcourue par ce dernier hors de l’appareil 1 sont limitées du fait de l’absence de surpression, ce qui contribue à limiter le risque de brûlure du cuir chevelu, et donc à une plus grande sécurité pour l’utilisateur.

[0024] Ledit dispositif d’alimentation 6 en liquide comprend quant à lui de préférence un réservoir 60 pour stocker une quantité de liquide (de préférence de l’eau liquide), et une pompe 61 reliée audit réservoir 60 et audit dispositif de vaporisation 5, par exemple par l’intermédiaire d’un tuyau connecté à l’entrée 501 d’alimentation de la chambre de vaporisation 50. Le système de commande 8 est avantageusement configuré pour commander un débit de sortie (et en particulier un débit massique) de ladite pompe 61 , typiquement en commandant une vitesse de rotation d’un moteur d’entrainement de la pompe 61 . Avantageusement embarqué, le réservoir 60 est par exemple amovible, c’est- à-dire qu’il est détachable du corps principal de l’appareil 1 en vue de son remplissage, ce qui permet notamment de se passer d’une prise de terre pour l’alimentation électrique de l’appareil 1. A cette fin, le réservoir 60 est de préférence sensiblement à pression atmosphérique. Le recours à une pompe 61 associée à un réservoir 60 à pression atmosphérique, plutôt qu’à un réservoir pressurisé associé à une vanne, permet en outre une sécurité d’utilisation optimale et une fiabilité accrue en matière de maîtrise du débit. De préférence, ladite pompe 61 est une pompe péristaltique, qui permet une maîtrise très fine de débits faibles et de garantir des débits relativement constants le cas échéant. Alternativement, une pompe à membrane ou de tout autre type convenable pourrait être envisagée, bien qu’une pompe péristaltique reste préférée. De préférence, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, l’appareil 1 est dépourvu de dispositif de chauffage du réservoir 60, de sorte que le liquide contenu dans ce dernier reste sensiblement à température ambiante en usage de l’appareil.

[0025] Avantageusement, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, l'appareil de coiffure 1 comprend au moins un élément chauffant 4 destiné à venir au contact des cheveux, pour leur transmettre de la chaleur. Les moyens d'émission de vapeur sont alors avantageusement configurés pour soumettre audit flux de vapeur lesdits cheveux en contact avec ledit élément chauffant 4. En d’autres termes, l'appareil de coiffure 1 est préférentiellement conçu pour que des cheveux puissent être simultanément en contact au moins localement avec ledit élément chauffant 4, et soumis au moins localement à un flux de vapeur, pendant l'opération de coiffage, au cours de laquelle la tête 3 engage les cheveux, par exemple pour les brosser, de préférence au moyen des picots de brossage 7 précités.

[0026] De la sorte, l’appareil 1 est donc préférentiellement conçu pour soumettre les cheveux engagés par la tête 3 à un traitement thermo-mécanique à vapeur, selon lequel les cheveux sont simultanément soumis à : - une action mécanique, du fait du brossage opéré par le déplacement de la face avant 3A, dont font préférentiellement saillie des picots de brossage 7, sur et contre les cheveux ;

- une action thermique, par contact et / ou proximité avec l’élément chauffant 4, lequel est avantageusement porté par la tête 3 ;

- et une action fluidique, qui est en l'espèce un traitement à la vapeur, consistant à soumettre à de la vapeur (et de préférence de la vapeur d’eau) les cheveux engagés par la tête 3 et en contact avec et / ou à proximité de l'élément chauffant 4, avantageusement via les orifice(s) 710 d’éjection de vapeur / picots à vapeur 71 qui seront décrits dans ce qui suit.

[0027] La mise en œuvre simultanée, et avantageusement combinée, de ces trois traitements (mécanique, thermique et à vapeur) permet avantageusement d’embellir, et / ou de soigner, et / ou de réparer les cheveux, et permet avantageusement également la mise en forme des cheveux, notamment en les disciplinant.

[0028] Par exemple agencé à l’intérieur du manche 2 de l’appareil de coiffure 1 , le système de commande 8 comprend avantageusement un circuit électronique qui inclut typiquement notamment un circuit imprimé et un ou plusieurs microcontrôleurs, et qui est relié électriquement au moins au dispositif d’alimentation 6, et en particulier à la pompe 61 de ce dernier, afin d’en contrôler le fonctionnement et donc de piloter un débit (massique) d’alimentation en liquide de la chambre de vaporisation 50 du dispositif de vaporisation 5. De préférence, le système de commande 8 est en outre relié électriquement au dispositif de vaporisation 5, et en particulier audit premier dispositif de chauffage 51 de ce dernier, afin d’en contrôler le fonctionnement et donc de piloter la température de la chambre de vaporisation 50 du dispositif de vaporisation 5. Dans le cas où l’appareil 1 comprend avantageusement un élément chauffant 4 destiné à venir au contact des cheveux pour leur transmettre de la chaleur, comme envisagé ci-dessus, le système de commande 8 peut être avantageusement configuré pour commander en outre (directement ou indirectement) le fonctionnement, ou à tout le moins l’état thermique, de l’élément chauffant 4. Dans ce cas, le système de commande 8 peut alors être avantageusement relié électriquement à un deuxième dispositif de chauffage 40, conçu et agencé pour chauffer ledit élément chauffant 4, afin d’en contrôler l’état thermique et en particulier d’en piloter une (première) température superficielle (c’est-à- dire température de surface). Alternativement, le fonctionnement de l’élément chauffant 4 pourrait être commandé, aux mêmes fins, par un autre système que ledit système de commande 8. Le deuxième dispositif de chauffage 40 peut être formé, par exemple, par un ou plusieurs éléments résistifs capables de chauffer par effet Joule (par exemple un ou plusieurs éléments chauffants, ou thermistance(s), à « Coefficient de Température Positif » (CTP)). De préférence, comme dans le mode de réalisation illustré aux figures, le deuxième dispositif de chauffage 40 de l’élément chauffant 4 est distinct dudit premier dispositif de chauffage 51 de la chambre de vaporisation 50.

[0029] Le système de commande 8 est configuré pour mettre en œuvre un mode (ou « régime ») de fonctionnement opérationnel EN de l’appareil de coiffure 1 , c'est-à-dire un mode de fonctionnement normal, nominal, dans lequel l’appareil 1 peut être utilisé normalement pour coiffer, brosser, démêler et / ou lisser des cheveux à l’aide d’un flux de vapeur. Le mode de fonctionnement opérationnel EN peut avantageusement correspondre à un régime stationnaire ou quasi-stationnaire (ou régime « de croisière ») de fonctionnement de l'appareil de coiffure 1 . Conformément à l'invention, le système de commande 8 est plus spécifiquement configuré de sorte que, dans ledit mode de fonctionnement opérationnel EN, le dispositif d’alimentation 6 alimente en liquide le dispositif de vaporisation 5 selon un premier débit massique d’alimentation DN (« débit massique normal » ou « débit massique opérationnel », qui est donc non nul). Avantageusement, le système de commande 8 est configuré à ce titre pour commander le fonctionnement de la pompe 61 du dispositif d’alimentation 6 de manière que ladite pompe 61 prélève du liquide dans le réservoir 60 et le refoule, selon ledit premier débit massique d’alimentation DN, vers le dispositif de vaporisation 5, et en particulier vers la chambre de vaporisation 50 de ce dernier. Dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, le dispositif de vaporisation 5 est avantageusement à une température permettant la vaporisation du liquide (c’est-à-dire à une température dont la valeur est au moins égale à la température de vaporisation (T vap ) du liquide considéré), qui est de préférence sensiblement constante et dont la valeur (prédéfinie) est de préférence comprise entre 100 °C et 180 °C, de préférence encore comprise entre 105 °C et 150 °C et par exemple sensiblement égale à 130 °C, de sorte que le liquide ainsi fourni au dispositif de vaporisation 5 par le dispositif d’alimentation 6 est vaporisé au sein de la chambre de vaporisation 50 de manière à former le flux de vapeur, ou « flux de vapeur opérationnel », destiné à être dirigé vers et sur les cheveux de l’utilisateur. A ce titre, le système de commande 8 est avantageusement conçu pour commander le premier dispositif de chauffage 51 et porter le dispositif de vaporisation 5, et en particulier la chambre de vaporisation 50 de ce dernier, à une température dont la valeur est au moins égale à la température de vaporisation du liquide considéré, et de préférence comprise dans les plages de valeurs de température précitées ou égale à la valeur de température précitée, dans ledit mode de fonctionnement opérationnel EN.

[0030] Le système de commande 8 est en outre configuré pour mettre en œuvre un mode (ou « régime ») de fonctionnement transitoire (ou « temporaire ») ET préalable audit mode de fonctionnement opérationnel EN, qui correspond avantageusement à un régime temporaire, non opérationnel, de l'appareil de coiffure 1 . L'appareil de coiffure 1 est donc conçu pour se trouver dans ledit mode de fonctionnement transitoire ET, durant lequel l’appareil 1 n’est normalement pas destiné à être utilisé pour traiter les cheveux, puis dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, dans lequel l’appareil 1 est alors pleinement utilisable pour coiffer des cheveux. En d’autres termes, contrairement au mode de fonctionnement opérationnel EN, le mode de fonctionnement transitoire ET est limité dans le temps indépendamment de l’utilisation de l’appareil de coiffure 1 . Ainsi, lors de la mise en route de l'appareil de coiffure 1 , qui correspond par exemple à une alimentation électrique de ce dernier (de préférence contrôlée par un interrupteur), l'appareil 1 se trouve tout d'abord dans le mode de fonctionnement transitoire ET (qui débute à l’instant to dans les exemples des figures 6 à 11 ). Le mode de fonctionnement transitoire ET est ensuite suivi du mode de fonctionnement opérationnel EN (qui débute à l’instant ts dans les exemples des figures 6 à 11 ), dans lequel demeure avantageusement l'appareil 1 jusqu'à ce qu'il soit par exemple mis hors tension (fin de l'alimentation électrique) par l’utilisateur. Conformément à l'invention, le système de commande 8 est plus spécifiquement configuré de sorte que, dans ledit mode de fonctionnement transitoire ET, le dispositif d’alimentation 6 alimente en liquide le dispositif de vaporisation 5 selon un deuxième débit massique d’alimentation DT qui est supérieur (strictement) audit premier débit massique d’alimentation DN (c’est-à-dire selon une valeur non nulle du deuxième débit massique d’alimentation DT qui est (strictement) supérieure à une valeur non nulle respective du premier débit massique d’alimentation DN). Ainsi, tandis que le premier débit massique d’alimentation DN correspond avantageusement à un débit massique d’alimentation normale en liquide du dispositif de vaporisation 5, ledit deuxième débit massique d’alimentation DT correspond quant à lui avantageusement à un débit massique de « suralimentation » en liquide dudit dispositif de vaporisation 5. Avantageusement, le système de commande 8 est configuré à ce titre pour commander le fonctionnement de la pompe 61 du dispositif d’alimentation 6 de manière que ladite pompe 61 prélève du liquide dans le réservoir 60 et le refoule, selon ledit deuxième débit massique d’alimentation DT, vers le dispositif de vaporisation 5, et en particulier vers la chambre de vaporisation 50 de ce dernier. Dans le mode de fonctionnement transitoire ET, le dispositif de vaporisation 5 est avantageusement à une température permettant la vaporisation du liquide (c’est-à-dire à une température dont la valeur est au moins égale à la température de vaporisation (T vap ) du liquide considéré), qui est de préférence sensiblement constante et dont la valeur (prédéfinie) est de préférence comprise entre 100 °C et 180 °C, de préférence encore comprise entre 105 °C et 150 °C et par exemple sensiblement égale à 130 °C, de sorte que le liquide ainsi fourni au dispositif de vaporisation 5 par le dispositif d’alimentation 6 est vaporisé au sein de la chambre de vaporisation 50. De telles plages et valeur de température sont particulièrement bien adaptées lorsque le liquide est essentiellement de l’eau, pour un usage de l’appareil 1 à température ambiante et à une altitude proche du niveau de la mer. Constante ou non, la température du dispositif de vaporisation 5 doit être maintenue supérieure ou égale à 100 °C durant le mode de fonctionnement opérationnel EN précité mais également durant le mode de fonctionnement transitoire ET, y compris en cas d’alimentation brusque en liquide. Pour autant, la température du dispositif de vaporisation 5 ne doit pas être trop élevée afin d’éviter l’apparition d’un phénomène de caléfaction, qui peut s’avérer préjudiciable au bon fonctionnement du dispositif de vaporisation 5. Une température d’une valeur de 130 °C, ou à tout le moins avantageusement comprise entre 105 °C et 150 °C, présente ainsi un bon compromis. A ce titre, le système de commande 8 est avantageusement conçu pour commander le premier dispositif de chauffage 51 et porter le dispositif de vaporisation 5, et en particulier la chambre de vaporisation 50 de ce dernier, à une température dont la valeur est au moins égale à la température de vaporisation du liquide considéré, et de préférence comprise dans les plages de valeurs de température précitées ou égale à la valeur de température précitée, dans le mode de fonctionnement transitoire ET.

[0031] La capacité de l’appareil de coiffure 1 à mettre en œuvre un tel mode de fonctionnement transitoire ET, durant lequel le dispositif de vaporisation 5 est temporairement suralimenté en liquide, permet en particulier d’amorcer rapidement et efficacement la génération de vapeur, de sorte que l’appareil 1 est ensuite en conditions optimales pour générer le flux de vapeur (« flux de vapeur opérationnel ») destiné à être dirigé vers et sur les cheveux de l’utilisateur, lorsque l’appareil 1 se trouve en mode de fonctionnement opérationnel EN. En ce sens, ledit mode de fonctionnement transitoire ET peut ainsi avantageusement correspondre à un régime dit « d’amorçage forcé » de la génération de vapeur par le dispositif de vaporisation 5. Cela permet en outre de remplacer tout ou partie de l’air, présent dans les différents éléments de tuyauterie d’alimentation en liquide et / ou de guidage de vapeur de l’appareil 1 , par du liquide et / ou de la vapeur et donc d’accélérer là encore la mise à disposition de l’appareil de coiffure 1 pour l’utilisateur. De plus, une telle suralimentation temporaire en liquide du dispositif de vaporisation 5 peut avantageusement entraîner, durant le mode de fonctionnement transitoire ET, une vaporisation particulièrement imparfaite du liquide se traduisant par la formation de vapeur plus fortement chargée en gouttelettes et / ou microgouttelettes de liquide que ne l’est la vapeur générée ensuite durant le mode de fonctionnement opérationnel EN. Dans la mesure où ladite au moins une sortie 502 de vapeur de la chambre de vaporisation 50 du dispositif de vaporisation 5 est avantageusement en communication fluidique permanente avec l’air extérieur environnant par l’intermédiaire dudit au moins un orifice 710 d’éjection de vapeur, comme envisagé précédemment, il s’ensuit avantageusement l’éjection hors de l’appareil 1 , durant le mode de fonctionnement transitoire ET d’un flux de vapeur (« flux de vapeur transitoire » ou « flux de vapeur initial ») qui est plus visible à l’œil nu par l’utilisateur que ne l’est le flux de vapeur (« flux de vapeur opérationnel ») qui est éjecté ensuite durant le mode de fonctionnement opérationnel EN. Typiquement, le fluide étant de l’eau, le flux de vapeur transitoire peut être ainsi émis sous la forme d’un nuage ou d’un brouillard blanchâtre, tandis que le flux de vapeur opérationnel, moins chargé en gouttelettes et / ou microgouttelettes d’eau liquide est émis sous une forme davantage transparente, plus difficilement décelable à l’œil nu. Ce phénomène contribue alors avantageusement à informer visuellement l’utilisateur du fait que la fonction de génération de vapeur de l’appareil 1 est bien fonctionnelle.

[0032] Toujours dans la mesure où ladite au moins une sortie 502 de vapeur de la chambre de vaporisation 50 du dispositif de vaporisation 5 est avantageusement en communication fluidique permanente avec l’air extérieur environnant, il s’ensuit par ailleurs que le flux de vapeur transitoire peut être avantageusement éjecté hors de l’appareil 1 durant le mode de fonctionnement transitoire ET, de préférence par l’intermédiaire dudit au moins un orifice 710 d’éjection de vapeur, selon un deuxième débit massique de vapeur (« débit massique transitoire de vapeur » ou « débit massique initial de vapeur ») qui est supérieur à un premier débit massique de vapeur (ou « débit massique opérationnel de vapeur ») selon lequel le flux de vapeur opérationnel peut être avantageusement éjecté hors de l’appareil 1 durant le mode de fonctionnement opérationnel EN. Autrement dit, la mise en œuvre du mode de fonctionnement transitoire ET peut avantageusement se traduire par un jaillissement d’un jet de vapeur important (ou « burst » en anglais). L’émission d’un tel jet de vapeur initial contribue également avantageusement à informer l’utilisateur du fait que la fonction de génération de vapeur de l’appareil 1 est bien fonctionnelle. Qui plus est, l’émission d’un tel jet de vapeur initial peut avantageusement contribuer à libérer, le cas échéant, ledit au moins un orifice 710 d’éjection de vapeur d’éventuels petits corps étrangers susceptibles de l’obstruer ou de le recouvrir au moins partiellement (poussières, débris de cheveux, squames, résidus secs de laque ou de gel coiffant, etc.).

[0033] Ainsi, l’appareil 1 se trouve, à l’issue du mode de fonctionnement transitoire ET, dans des conditions opérationnelles de génération de vapeur optimales en vue d’une utilisation optimale de l’appareil 1 en mode de fonctionnement opérationnel EN pour coiffer, brosser, démêler et / ou encore lisser les cheveux à l’aide de vapeur.

[0034] De préférence, le système de commande 8 est configuré pour commander automatiquement un passage du mode de fonctionnement transitoire (ou « temporaire ») ET au mode de fonctionnement opérationnel EN. Le passage du mode de fonctionnement transitoire ET au mode de fonctionnement opérationnel EN s'effectue donc ainsi de préférence de manière automatique, sans intervention positive de l'utilisateur. Cela permet d’assurer un fonctionnement optimal de l’appareil de coiffure 1 sans avoir à demander une quelconque intervention à l’utilisateur. Ce dernier peut toutefois être prévenu de l'atteinte du mode de fonctionnement opérationnel EN par tout moyen de signalisation adapté, et par exemple par la cessation dudit flux de vapeur temporaire émis sous la forme d’un nuage ou d’un brouillard blanchâtre. De préférence, les valeurs que les premier et deuxième débits d’alimentation DN, DT sont respectivement susceptibles d’affecter sont fixées (par les concepteurs de l’appareil 1 ), c'est-à-dire qu'elles ne sont de préférence pas modifiables par l'utilisateur. A ce titre, l'appareil de coiffure 1 est donc avantageusement dépourvu de moyens de réglage permettant à l’utilisateur de régler ou d'ajuster l'une et / ou l'autre desdites valeurs desdits premier et deuxième débits d’alimentation DN, DT.

[0035] De manière avantageuse, le système de commande 8 est configuré de sorte que, durant le mode de fonctionnement opérationnel EN, la valeur moyenne du premier débit massique d’alimentation DN est au moins égale à 0,5 g / min, de préférence comprise entre 0,5 g / min (grammes par minute) et 3 g / min, de préférence encore comprise entre 0,5 g / min et 1 ,1 g / min, et par exemple sensiblement égale à 0,8 g / min. Ainsi, le flux de vapeur (flux de vapeur opérationnel) émis par les moyens d’émission de vapeur de l’appareil de coiffure 1 lorsque ce dernier se trouve en mode de fonctionnement opérationnel EN peut avantageusement présenter un premier débit massique de vapeur (débit massique opérationnel de vapeur) d’une valeur moyenne symétriquement au moins égale à 0,5 g / min, de préférence comprise entre 0,5 g / min et 3 g / min, de préférence encore comprise entre 0,5 g / min et 1 ,1 g / min, et par exemple sensiblement égale à 0,8 g / min. De telles valeurs moyennes de débit massique de vapeur s’avèrent en effet bien adaptée pour un coiffage, un brossage, un démêlage et / ou un lissage efficace des cheveux à la vapeur. En outre, de telles valeurs moyennes de premier débit massique d’alimentation DN permettent une excellente autonomie de l’appareil 1 en liquide, de sorte qu’il n’est pas nécessaire de mettre en œuvre un réservoir 60 de forte capacité et donc encombrant ou de procéder au remplissage du réservoir 60 au cours d’une même session d’utilisation de l’appareil 1 . Le confort d’utilisation est donc amélioré.

[0036] Selon une variante, illustrée pour exemples aux figures 6 et 8 à 11 , dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, la valeur moyenne du premier débit massique d’alimentation DN est constante, unique. En d’autres termes, le système de commande 8 est donc configuré de manière à ce que la valeur moyenne dudit premier débit massique d’alimentation DN, prédéfinie et unique, est maintenue sensiblement constante (et non nulle), fixe, pendant toute la durée pendant laquelle le système de commande 8 commande un fonctionnement effectif du dispositif d’alimentation 6 durant le mode de fonctionnement opérationnel EN. Selon une variante alternative, illustrée pour exemple à la figure 7, dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, la valeur moyenne du premier débit massique d’alimentation DN est au contraire variable, c’est-à-dire qu’elle varie, fluctue, pendant la durée pendant laquelle le système de commande 8 commande un fonctionnement effectif du dispositif d’alimentation 6. Par exemple, la valeur moyenne du premier débit massique d’alimentation DN peut affecter alternativement une valeur minimale DNI OU une valeur maximale DN2, et de préférence de manière cyclique, périodique, selon des séquences de durées prédéfinies, et par exemple selon motif prédéfini sinusoïdal ou en créneaux.

[0037] Selon variante, illustrée pour exemples aux figures 7 à 11 et compatible avec une valeur du premier débit massique d’alimentation DN qui est constante (figure 8 à 11 ) ou au contraire variable (figure 7), le système de commande 8 est configuré pour commander, dans ledit mode de fonctionnement opérationnel EN, une alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 par le dispositif d’alimentation 6 de manière continue dans le temps. Selon cette variante, le dispositif de vaporisation 5 est donc alimenté en continu, sans interruption, en liquide tant que l’appareil 1 se trouve dans le mode de fonctionnement opérationnel EN. A ce titre, le système de commande 8 commande donc avantageusement un fonctionnement en continu de la pompe 61 du dispositif d’alimentation durant ledit le mode de fonctionnement opérationnel EN.

[0038] Selon une variante alternative, illustrée pour exemple à la figure 6 et compatible elle-aussi avec une valeur du premier débit massique d’alimentation DN qui est constante ou au contraire variable, le système de commande 8 est configuré pour commander, dans ledit mode de fonctionnement opérationnel EN, une alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 par le dispositif d’alimentation 6 de manière discontinue dans le temps, et avantageusement cyclique, séquentielle. En d’autres termes, selon cette variante, le dispositif d’alimentation 5 est donc commandé par le système de commande 8 de manière à alimenter le dispositif de vaporisation 5 par intermittence, de préférence selon un schéma cyclique, séquentiel, et par exemple selon un motif périodique en créneaux. Ainsi, le mode de fonctionnement opérationnel EN peut donc avantageusement correspondre à une alternance

- de périodes d’alimentation du dispositif de vaporisation 5 pendant une première durée prédéterminée, soit toujours selon une (même) valeur moyenne constante (et non nulle), unique, de premier débit massique d’alimentation DN, soit alternativement selon une valeur minimale DNI OU une valeur maximale DN2 du premier débit massique d’alimentation DN, - et de période d’absence d’alimentation dudit dispositif de vaporisation 5 pendant une deuxième durée prédéterminée (valeur nulle du premier débit massique d’alimentation DN).

[0039] Le choix entre une valeur moyenne constante et une valeur moyenne variable du premier débit massique d’alimentation DN, ainsi que le choix entre une alimentation en liquide continue ou discontinue du dispositif de vaporisation 5, peuvent dépendre de plusieurs paramètres, et notamment :

- de la valeur moyenne du premier débit massique d’alimentation DN en regard du volume et / ou de la température de la chambre de vaporisation 50 (et donc de sa capacité à vaporiser une quantité plus ou moins importante de liquide en un temps donné) ;

- de la conception et des caractéristiques de fonctionnement intrinsèques du dispositif d’alimentation 6, et en particulier de la pompe 61 de ce dernier : typiquement, un choix d’une alimentation en continu selon une valeur moyenne du premier débit massique d’alimentation DN qui est constante (figures 8 à 11 ) est particulièrement bien adapté lorsque la pompe 61 est une pompe péristaltique ;

- ainsi que d’éventuels effets de variation que l’on souhaite conférer au flux de vapeur destiné à être dirigé vers et sur les cheveux : flux de vapeur éjecté selon une valeur moyenne de débit massique de vapeur constante ou variable, flux de vapeur éjecté de manière continue ou discontinue.

[0040] Typiquement, la commande des débits massiques d’alimentation DT, DN, DNI, DN2 précités par le système de commande 8 peut être réalisée par l’intermédiaire d’une ou plusieurs lois de commande programmées, mémorisées, par exemple dans un ou plusieurs microprocesseurs que peut comprendre le système de commande 8 comme évoqué précédemment.

[0041] Afin d’optimiser encore l’effet précité d’« amorçage forcé » de la génération de vapeur par le dispositif de vaporisation 5, ainsi qu’avantageusement l’effet de génération d’un jet de vapeur initial sous forme d’un nuage de vapeur particulièrement décelable visuellement par l’utilisateur, la valeur moyenne du deuxième débit massique d’alimentation DT est préférentiellement comprise entre 120 % et 1 000 % de la valeur moyenne respective du premier débit massique d’alimentation DN. De préférence encore, la valeur moyenne du deuxième débit massique d’alimentation DT est comprise entre 150 % et 300 % et par exemple égale à 150 %, de la valeur moyenne respective du premier débit massique d’alimentation DN. Cela permet notamment d’une part de limiter le risque d’éjection par l’appareil 1 de gouttes de liquide brûlantes, et donc dangereuses pour l’utilisateur, sous l’effet d’une vaporisation trop insuffisante dudit liquide et, d’autre part, de fiabiliser le fonctionnement du dispositif d’alimentation 6 en liquide, notamment en limitant le risque d’entartrage de la chambre de vaporisation 50. De préférence, la valeur moyenne du deuxième débit massique d’alimentation DT est comprise entre 0,6 g /min et 5 g / min, de préférence comprise entre 1 g / min et 2,5 g / min, et par exemple sensiblement égale à 1 ,2 g /min. Cela est particulièrement avantageux, lorsque la valeur moyenne du premier débit massique d’alimentation DN est comprise entre 0,5 g / min et 3 g / min, de préférence comprise entre 0,5 g / min et 1 ,1 g / min, et par exemple égale à 0,8 g / min.

[0042] De préférence, comme illustré pour exemples aux figures 6 à 11 , dans le mode de fonctionnement transitoire ET, la valeur moyenne du deuxième débit massique d’alimentation DT est constante, unique. En d’autres termes, le système de commande 8 est donc configuré de manière à ce que la valeur moyenne dudit deuxième débit massique d’alimentation DT, prédéfinie et unique, est maintenue sensiblement constante (et non nulle), fixe, pendant toute la durée pendant laquelle le système de commande 8 commande un fonctionnement effectif du dispositif d’alimentation 6 durant le mode de fonctionnement transitoire ET. De préférence, le système de commande 8 est configuré pour commander, dans le mode de fonctionnement transitoire ET, une alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 par le dispositif d’alimentation 6 de manière continue dans le temps. Selon cette variante préférentielle, lorsque le système de commande 8 commande l’alimentation du dispositif de vaporisation 5 au cours du mode de fonctionnement transitoire ET, l’alimentation en liquide selon ledit deuxième débit massique d’alimentation DT se fait alors en une seule fois, d’un seul coup, et non de manière fractionnée, séquentielle. Les deux caractéristiques additionnelles préférentielles précitées, prises chacune indépendamment ou de préférence en combinaison, contribuent notamment à simplifier la mise en œuvre du mode de fonctionnement transitoire ET et d’optimiser l’effet précité d’« amorçage forcé » de la génération de vapeur par le dispositif de vaporisation 5, ainsi qu’avantageusement l’effet de génération d’un jet de vapeur initial sous forme d’un nuage particulièrement décelable visuellement par l’utilisateur.

[0043] Que la valeur moyenne du deuxième débit massique d’alimentation Dy soit choisie constante ou variable, et que l’alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 soit paramétrée pour se faire de manière continue ou discontinue dans le temps, il n’en reste pas moins préférable que la ou les durées d’alimentation effective du dispositif de vaporisation 5 selon le deuxième débit massique d’alimentation DT soi(en)t choisies suffisamment courte(s) en regard de la valeur du deuxième débit massique d’alimentation DT et du volume et / ou de la température de la chambre de vaporisation 50 (et donc de sa capacité à vaporiser une quantité plus ou moins importante de liquide en un temps donné) pour éviter une saturation de la chambre de vaporisation 50 qui pourrait conduire à l’émission d’un jet de gouttes de liquide brûlantes au cours du mode de fonctionnement transitoire ET. A ce titre, il est préférable que le système de commande 8 soit configuré de sorte que, dans ledit mode de fonctionnement transitoire ET, le dispositif de vaporisation 5 est alimenté en liquide durant une durée d’alimentation transitoire dT d’une valeur comprise entre 1 s et 120 s, de préférence comprise entre 10 s et 30 s, et par exemple égale à 15 s. Cela est particulièrement avantageux lorsque l’alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 est réalisée de manière continue dans le temps, selon une valeur moyenne du deuxième débit massique d’alimentation DT qui est constante et préférentiellement comprise entre 0,6 g /min et 5 g / min, de préférence encore comprise entre 1 g / min et 2,5 g / min. Une telle configuration est particulièrement bien adaptée en effet pour une chambre de vaporisation 50 de dimensions classiques équipant un appareil de coiffure à vapeur électroportatif du genre brosse de coiffure, brosse lissante, brosse démêlante ou lisseur.

[0044] De manière avantageuse, le système de commande 8 est configuré pour mettre œuvre, durant ledit mode de fonctionnement transitoire ET :

- un sous-mode (ou « sous-régime ») principal ET P , dans lequel le dispositif d’alimentation 6 alimente en liquide le dispositif de vaporisation 5 selon ledit deuxième débit massique d’alimentation DT conformément à ce qui a été décrit précédemment, et - un sous-mode (ou « sous-régime ») de préchauffage ETC, préalable audit sous- mode principal ET P , durant lequel le dispositif de vaporisation 5 est progressivement porté à une température prédéfinie permettant la vaporisation du liquide, dont la valeur est préférentiellement comprise entre 100 °C et 180 °C, de préférence encore comprise entre 105 °C et 150 °C, et par exemple sensiblement égale à 130 °C.

[0045] Durant ledit sous-mode de préchauffage ETC, le dispositif de vaporisation 5 n’est donc avantageusement pas alimenté en liquide. Comme envisagé ci-avant, le système de commande 8 est avantageusement connecté au premier dispositif de chauffage 51 du dispositif de vaporisation 5 afin de commander une élévation progressive de la température de ce dernier, et en particulier de la chambre de vaporisation 50, jusqu’à l’atteinte d’une valeur de température prédéfinie suffisante (typiquement supérieure ou égale à 100 °C dans le cas de l’eau, et de préférence comprise dans les plages - ou égale à la valeur - préférentielles précitées) pour provoquer une vaporisation immédiate du liquide lorsque ce dernier sera ensuite introduit dans la chambre de vaporisation 50 au cours du sous-mode principal ET P . Eventuellement, la valeur de la température prédéfinie de préchauffage du dispositif de vaporisation 5 pourra être choisie supérieure à la température de fonctionnement du dispositif de vaporisation 5 durant le mode de fonctionnement opérationnel EN, de sorte à favoriser une vaporisation plus intense, plus brutale, du liquide durant le sous-mode principal ET P et / ou de sorte à prendre en compte un éventuel phénomène de refroidissement du dispositif de vaporisation 5 sous l’effet de l’alimentation en liquide durant le sous-mode principal ET P . Alternativement, et bien que de manière moins préférentielle sur le plan notamment de la facilité de conception et de la fiabilité de fonctionnement de l’appareil 1 , il est envisageable qu’une telle mise en température de vaporisation du dispositif de vaporisation 5 ne soit pas commandée par le système de commande 8, mais par exemple par un autre système distinct, et que le système de commande 8 ne soit pas configuré pour mettre en œuvre un tel sous-mode de préchauffage ETC

[0046] Le système de commande 8 est plus préférentiellement configuré pour commander automatiquement un passage dudit sous-mode de préchauffage ETC audit sous-mode principal ET P en fonction d’au moins l’un des critères suivants : une fois que la valeur de la température prédéfinie est atteinte et / ou à l’expiration d’un temps de préchauffage prédéfini, et plus préférentiellement encore une fois que ladite valeur de la température prédéfinie est atteinte. Le passage du sous-mode de préchauffage ETC au sous-mode principal ET P s'effectue donc ainsi de préférence automatiquement, sans intervention positive de l'utilisateur. Cela garantit une mise à disposition de l’appareil 1 fonctionnel sans que l’utilisateur n’ait à s’en occuper. L’appareil 1 peut ainsi comprendre, par exemple, une sonde de température qui est agencée en contact avec la chambre de vaporisation 50 du dispositif de vaporisation 5, et qui est reliée au système de commande 8 afin de transmettre à ce dernier une information quant à la température de la chambre de vaporisation 50, et de maintenir une alimentation électrique du premier dispositif de chauffage 51 tant que la valeur de la température prédéfinie n’est pas atteinte. De manière alternative ou complémentaire, le système de commande 8 peut comprendre, par exemple, une horloge interne pour commander un maintien d’une alimentation électrique du premier dispositif de chauffage 51 au moins jusqu’à l’expiration dudit temps de préchauffage prédéfini. La valeur du temps de préchauffage prédéfini peut éventuellement dépendre de certaines caractéristiques techniques de l'appareil 1 (puissance électrique, dimensionnement du dispositif de vaporisation 5, par exemple), et est bien évidemment choisie suffisante pour autoriser l’atteinte de la valeur de la température prédéfinie. Typiquement, la valeur du temps de préchauffage, prédéfini ou non, est avantageusement comprise entre 10 s et 60 s, et par exemple de 45 s, sans que cette plage et cette valeur ne soient bien sûr limitatives.

[0047] Eventuellement, comme illustré en exemples aux figures 6 et 9 à 11 , le système de commande 8 peut être configuré :

- pour mettre œuvre, durant ledit mode de fonctionnement transitoire ET et à l’issue dudit sous-mode principal ET P , un sous-mode (ou « sous-régime ») de temporisation E™ durant lequel l’alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 est interrompue,

- puis pour commander automatiquement le passage du sous-mode de temporisation E™ (et donc du mode de fonctionnement transitoire ET) au mode de fonctionnement opérationnel EN, et donc commander ainsi automatiquement l’alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 selon ledit premier débit massique DN (de manière variable ou non, continue ou discontinue). [0048] En d’autres termes, le mode de fonctionnement transitoire ET s’achève alors avantageusement par la mise en œuvre d’un sous-mode de fonctionnement particulier durant lequel le dispositif de vaporisation 5 n’est pas alimenté en liquide par le dispositif d’alimentation 6 (valeur nulle du deuxième débit massique d’alimentation DT). La mise en œuvre d’un tel sous-mode de temporisation Eît peut s’avérer intéressante, selon notamment le choix de la valeur moyenne du deuxième débit massique d’alimentation DT et le dimensionnement du dispositif de vaporisation 5, afin de permettre à ce dernier de finir de vaporiser le liquide et / ou d’évacuer la vapeur à l’issue du sous-mode principal ET si nécessaire, et d’éviter ainsi une saturation de la chambre de vaporisation 50 qui pourrait en dégrader les performances, voire l’émission d’un jet de gouttes de liquide brûlantes au moment de l’engagement du mode de fonctionnement opérationnel EN. En outre, dans la mesure où la « suralimentation » (deuxième débit massique DT d’alimentation) peut entraîner une baisse de la température du dispositif de vaporisation 5, la mise en œuvre d’un tel sous-mode de temporisation E , peut avantageusement permettre de laisser le temps nécessaire au dispositif de vaporisation 5 pour que sa température soit ramenée progressivement jusqu’à ladite valeur de température prédéfinie (ou jusqu’à une autre valeur cible de température prédéfinie, dans l’hypothèse où la valeur de température prédéfinie du dispositif de vaporisation 5 durant le mode de fonctionnement opérationnel EN diffère de la valeur de température prédéfinie à atteindre durant le sous-mode de préchauffage ETC).

[0049] Selon un principe similaire à celui décrit ci-avant s’agissant du sous-mode de préchauffage ETC, le système de commande 8 peut ainsi être avantageusement configuré pour commander automatiquement le passage du mode de fonctionnement transitoire (ou « temporaire ») ET au mode de fonctionnement opérationnel EN en fonction d’au moins l’un des critères suivants : une fois qu’une valeur cible prédéfinie de la température du dispositif de vaporisation 5 est atteinte (recours à une sonde de température, par exemple) et / ou à l’expiration d’un temps de pause prédéfini (recours à une horloge interne, par exemple).

[0050] Ci-après vont être détaillés, en lien avec les graphiques des figures 6 à 11 , quelques exemples de configuration du système de commande 8 d’un appareil 1 conforme à l’invention. [0051] Exemple 1 : Dans l’exemple de la figure 6, le système de commande s est configuré de sorte qu’une fois l’appareil 1 mis en marche (to), ce dernier se trouve automatiquement successivement :

- à partir de to : dans le sous-mode de préchauffage ETC, pour porter progressivement la chambre de vaporisation 50 du dispositif de vaporisation 5 à une température prédéfinie de vaporisation du liquide par exemple égale à 130 °C, et ce en un temps de préchauffage de 45 s (ti = to + 45 s) ;

- à partir de ti : dans le sous-mode principal ET P , durant lequel la chambre de vaporisation 50 est alimentée en eau liquide de manière continue selon une valeur moyenne de deuxième débit massique d’alimentation DT de 2,4 g / min pendant une durée d’alimentation transitoire dî de 15 s (t2 = ti + 15 s = to + 60 s) ;

- à partir de t2 : dans le sous-mode de temporisation Eît, durant lequel de la chambre de vaporisation 50 est interrompue pendant 5 s (ts = t2 + 5 s = to + 65 s) ;

- puis à partir de ts : dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, durant lequel la chambre de vaporisation 50 est alimentée en eau liquide de manière discontinue par alternance cyclique de périodes d’alimentation pendant une première durée prédéterminée de 2 s, selon une valeur moyenne constante de premier débit massique d’alimentation DN de 1 ,6 g / min, et de périodes d’absence d’alimentation pendant une deuxième durée prédéterminée de 5 s. Durant toute la durée dudit mode de fonctionnement opérationnel EN, la chambre de vaporisation 50 est maintenue à une température prédéfinie de vaporisation du liquide par exemple égale à 130 °C.

[0052] Exemple 2 : Dans l’exemple de la figure 7, le système de commande s est configuré de sorte qu’une fois l’appareil 1 mis en marche (to), ce dernier se trouve automatiquement successivement :

- à partir de to : dans le sous-mode de préchauffage ETC, pour porter progressivement la chambre de vaporisation 50 à une température prédéfinie de vaporisation du liquide par exemple égale à 130 °C, et ce en un temps de préchauffage de 45 s ;

- à partir de ti : dans le sous-mode principal ET P , durant lequel la chambre de vaporisation 50 est alimentée en eau liquide de manière continue selon une valeur moyenne de deuxième débit massique d’alimentation DT de 2,4 g / min pendant une durée d’alimentation transitoire dî de 15 s ;

- puis, à partir de ts : dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, durant lequel la chambre de vaporisation 50 est alimentée en eau liquide de manière continue par alternance cyclique o de périodes d’alimentation pendant une première durée prédéterminée de 5 s, selon une valeur moyenne minimale DNI constante de premier débit massique d’alimentation DN de 0,5 g / min, et o de périodes d’alimentation pendant une deuxième durée prédéterminée de 2 s, selon une valeur moyenne minimale DNI constante de premier débit massique d’alimentation DN de 1 g / min, la chambre de vaporisation 50 étant maintenue à une température prédéfinie de vaporisation du liquide par exemple égale à 130 °C.

[00531 Exemple 3 : Dans l’exemple de la figure s, le système de commande s est configuré de sorte qu’une fois l’appareil 1 mis en marche (to), ce dernier se trouve automatiquement successivement :

- à partir de to : dans le sous-mode de préchauffage ETC, pour porter progressivement la chambre de vaporisation 50 à une température prédéfinie de vaporisation du liquide par exemple égale à 130 °C, et ce en un temps de préchauffage de 45 s ;

- à partir de ti : dans le sous-mode principal ET P , durant lequel la chambre de vaporisation 50 est alimentée en eau liquide de manière continue selon une valeur moyenne de deuxième débit massique d’alimentation DT de 2,4 g / min pendant une durée d’alimentation transitoire dT de 15 s ;

- puis, à partir de ts : dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, durant lequel la chambre de vaporisation 50 du dispositif de vaporisation 5 est alimentée en eau liquide de manière continue selon une valeur moyenne constante de premier débit massique d’alimentation DN de 0,8 g / min, la chambre de vaporisation 50 étant maintenue à une température prédéfinie de vaporisation du liquide par exemple égale à 130 °C. [0054] Exemple 4 : Dans l’exemple de la figure 9, le système de commande s est configuré de sorte qu’une fois l’appareil 1 mis en marche (to), ce dernier se trouve automatiquement successivement :

- à partir de to : dans le sous-mode de préchauffage ETC, pour porter progressivement la chambre de vaporisation 50 à une température prédéfinie de vaporisation du liquide par exemple égale à 130 °C, et ce en un temps de préchauffage de 45 s ;

- à partir de ti : dans le sous-mode principal ET P , durant lequel la chambre de vaporisation 50 du dispositif de vaporisation 5 est alimentée en eau liquide de manière continue selon une valeur moyenne de deuxième débit massique d’alimentation DT de 2,4 g / min pendant une durée d’alimentation transitoire dî de 15 s ;

- à partir de t2 : dans le sous-mode de temporisation Eît durant lequel l’alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 est interrompue pendant 5 s ;

- puis, à partir de ts : dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, durant lequel la chambre de vaporisation 50 du dispositif de vaporisation 5 est alimentée en eau liquide de manière continue selon une valeur moyenne constante de premier débit massique d’alimentation DN de 0,8 g / min, la chambre de vaporisation 50 étant maintenue à une température prédéfinie de vaporisation du liquide par exemple égale à 130 °C.

[00551 Exemple 5 : Dans l’exemple de la figure 10, le système de commande s est configuré de sorte de la même manière que dans l’exemple de la figure 8, si ce n’est que la valeur moyenne constante du premier débit massique d’alimentation DN est ici de 1 ,2 g / min.

[00561 Exemple 6 : Dans l’exemple de la figure 11 , le système de commande s est configuré de sorte de la même manière que dans les exemples des figures 9 et 10 si ce n’est que la valeur moyenne constante du deuxième débit massique d’alimentation DT est ici de 1 ,2 g / min, et que la valeur moyenne constante du premier débit massique d’alimentation DN est de 0,8 g / min. [0057] Les différents débits massiques DT, DN, DNI, DN2 précités peuvent être avantageusement déterminés en calculant la différence de masse du réservoir 60 pendant une durée prédéterminée en mode de fonctionnement transitoire ET, et respectivement en mode de fonctionnement opérationnel EN. En d’autres termes, on utilise avantageusement la pesée et la mesure du temps pour déterminer les débits massiques. La masse et la différence de masse du réservoir 60 peuvent être déterminées facilement et avec précision avec des instruments de pesage courants, et en effectuant plusieurs mesures dont les résultats sont par exemple moyennés. En pratique, le réservoir 60 rempli de liquide (typiquement d’eau) est pesé. La balance est ensuite tarée avant de retirer le réservoir 60 du plateau de la balance. Puis, après le test (appareil 1 fonctionnant en mode de fonctionnement transitoire ET, respectivement en mode de fonctionnement opérationnel EN pendant une durée prédéterminée), le réservoir 60 - qui contient maintenant moins d'eau - est pesé à nouveau sur la balance déjà tarée. Ceci permet donc de mesurer la différence de poids / masse avant et après le test comme une valeur négative. Bien entendu, on utilisera dans ce cas une balance adaptée au pesage différentiel, permettant de mesurer une valeur différentielle négative, ce qui est le cas de la plupart des balances de laboratoire disponibles. Le recours à un pesage différentiel comme décrit ci-avant, s’il s’avère particulièrement simple et pratique, n’est bien entendu pas la seule possibilité pour déterminer le débit massique et on pourra utiliser des méthodes mettant en œuvre d’autres types de capteur. On notera enfin et par ailleurs que pour un liquide tel que l’eau, dont la densité est connue et constante, une mesure de la masse reflète une mesure du volume. Par conséquent, une mesure de la masse d’eau liquide déplacé par une pompe en un temps donné (masse par unité de temps) est également équivalente à une mesure du débit (volume par unité de temps) de la pompe. Dans le cas où le mode de fonctionnement transitoire ET comprend l’un et / ou l’autre des sous-mode de préchauffage ETC et sous-mode de temporisation E™ décrits précédemment, on s’attachera avantageusement à exclure des mesures les périodes de temps correspondant à la mise en œuvre de ces sous-modes spécifiques, de manière à ne conserver qu’une mesure relative au sous-mode principal ET P . Dans le cas où l’alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 est paramétrée pour être réalisée de manière discontinue continue dans le temps, on s’attachera avantageusement à exclure des mesures les périodes de temps correspondant sensiblement à une absence d’alimentation. [0058] De préférence, dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, ledit élément chauffant 4 destiné à venir au contact des cheveux présente une première température superficielle (c’est-à-dire une température de surface) dont la valeur est au moins égale à 110 °C. De préférence encore, dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, ladite valeur de la première température superficielle de l'élément chauffant 4 est au moins égale à 120 °C, et est avantageusement comprise entre 120 °C et 200 °C. De façon encore plus préférentielle, dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, la valeur de ladite première température superficielle est comprise entre 130 °C et 170 °C, de préférence entre 140 °C et 160 °C, par exemple sensiblement égale à 150 °C. De façon particulièrement préférentielle, des résultats tout à fait remarquables en matière notamment en termes d'embellissement des cheveux, et plus particulièrement en matière de réduction de défauts et d’amélioration de la brillance, peuvent être obtenus lorsque, dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, la valeur de ladite première température superficielle est égale à 150 °C ± 20 °C, préférentiellement 150 °C ± 10 °C, en association avec un premier débit massique de vapeur dont la valeur moyenne est égale à 0,8 g / min ± 0,3 g / min, et donc avantageusement en association avec un premier débit massique d’alimentation DN dont la valeur moyenne est symétriquement égale à 0,8 g / min ± 0,3 g / min.

[0059] De manière avantageuse, le système de commande 8 peut être en outre configuré pour commander, durant toute la durée du mode de fonctionnement transitoire ET OU uniquement durant le sous-mode de préchauffage ETC prévu ci-dessus, une augmentation progressive de la première température superficielle de l’élément chauffant 4, de manière que, lorsque l’appareil se trouve ensuite dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, la valeur de la première température superficielle dudit élément chauffant 4 soit au moins égale à 110 °C, et de préférence comprise dans les plages de valeurs préférentielles précitées.

[0060] Avantageusement, les picots de brossage 7 qui font saillie de la face avant 3A de la tête 3 incluent au moins :

- des picots chauffants 70 (figures 1 , 3, 4 et 5), qui contribuent à former ledit élément chauffant 4, c'est-à-dire que ledit élément chauffant 4 inclut avantageusement lesdits picots chauffants 70, et est de préférence formé par lesdits picots chauffants 70, et - des picots à vapeur 71 intégrant chacun un orifice 710 d’éjection de vapeur relié à une source de vapeur, laquelle est avantageusement formée par exemple par le dispositif de vaporisation 5 et le dispositif d’alimentation 6 associé décrits dans ce qui précède.

[0061] Lesdits picots à vapeur 71 contribuent ainsi à former lesdits moyens d'émission de vapeur. A cette fin et comme exposé précédemment, chaque orifice 710 d’éjection de vapeur est avantageusement en communication fluidique avec l’intérieur de la chambre de vaporisation 50 par l’intermédiaire du dispositif de canalisation 52. Les picots à vapeur 71 assument ainsi, en plus de leur fonction mécanique de brossage, une fonction de pulvérisateur de vapeur, c’est-à-dire que chaque picot à vapeur 71 , avec son orifice 710 d’éjection de vapeur, forme avantageusement une buse de projection de vapeur (de préférence de vapeur d’eau). Ainsi, grâce en particulier aux picots à vapeur 71 , le traitement mécanique des cheveux, sous l’effet un effort résistif généré par les cheveux à l’encontre des picots à vapeur 71 est avantageusement combiné avec un traitement fluidique des cheveux (apport de vapeur via l’orifice 710 d’éjection de vapeur des picots à vapeur 71 ). Le terme « combiné » s’entend ici au sens d’une réalisation simultanée desdits traitements mécanique et fluidique sur une même zone de cheveux. Ainsi une même portion de mèche de cheveux va subir simultanément, c’est-à-dire de manière concomitante, à la fois un traitement fluidique et un traitement mécanique. Cela permet d’obtenir, une « double » action combinée et concentrée sur une même zone de cheveux. Cela permet d’accroître l’efficacité du traitement, et d’obtenir d’excellents résultats en matière de coiffure, d’embellissement et de soins des cheveux, tout en minimisant le nombre de passages nécessaires de l’appareil de coiffure 1 contre les cheveux.

[0062] De manière particulière avantageuse, la température de surface des picots chauffants 70 correspond à la première température superficielle précitée de l’élément chauffant 4, dont la valeur en mode de fonctionnement opérationnel EN est avantageusement au moins égale à 110 °C, tandis que le flux de vapeur (flux de vapeur opérationnel), dont la valeur de premier débit massique de vapeur est avantageusement au moins égale à 0,5 g / min, s'échappe par les orifices 710 des picots à vapeur 71 . Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux car il permet d'appliquer aux cheveux un traitement thermomécanique à vapeur de manière optimale et particulièrement efficace. Le recours à des picots 70, 71 pour chauffer et diffuser la vapeur, en plus de la fonction de brossage qu'ils assurent naturellement, permet en effet de diffuser au mieux la vapeur au sein des mèches de cheveux tout en assurant un échange thermique optimal.

[0063] De préférence, les picots à vapeur 71 jouent également le rôle de picots chauffants, en plus de leur fonction de diffusion de vapeur. En d'autres termes, les picots à vapeur 71 contribuent alors avantageusement à former à la fois l'élément chauffant 4 et les moyens d'émission de vapeur. Ainsi, grâce auxdits picots à vapeur 71 , le traitement mécanique des cheveux (sous l’effet un effort résistif généré par les cheveux à l’encontre des picots à vapeur 71 ) est, plus avantageusement encore, combiné non seulement avec un traitement fluidique des cheveux (apport de vapeur via l’orifice 710 d’éjection de vapeur des picots à vapeur 71 contribuant à former les moyens d'émission de vapeur comme évoqué précédemment, mais également avec un traitement thermique des cheveux (apport de chaleur par les picots à vapeur 71 contribuant à former l’élément chauffant 4). Ainsi une même portion de mèche de cheveux va subir simultanément, c’est-à-dire de manière concomitante, à la fois un traitement mécanique, un traitement fluidique, et un traitement thermique. Cela permet d’obtenir, une « triple » action combinée et concentrée sur une même zone de cheveux. Cela permet d’accroître encore l’efficacité du traitement des cheveux par l’appareil de coiffure 1 , et d’obtenir ainsi des résultats encore meilleurs en matière de coiffure, d’embellissement et de soin des cheveux, tout en minimisant encore le nombre de passages nécessaires de l’appareil de coiffure 1 contre les cheveux.

[0064] De préférence, les picots à vapeur 71 viennent de matière avec les picots chauffants 70, c'est-à-dire que dans ce cas les picots à vapeur 71 et les picots chauffants 70 sont avantageusement formés par une seule et même pièce d'un seul tenant. Par exemple, les picots à vapeur 70 et picots chauffants 71 sont formés par une première pièce monobloc 700 qui est en métal, par exemple en aluminium ou en fonte d’aluminium, et qui est avantageusement obtenue par moulage et / ou usinage d'un bloc primaire en métal. Avantageusement, les picots chauffants 70, ainsi que les picots à vapeur 71 , sont anodisés, pour leur permettre de conserver une surface lisse même lorsque leur température est élevée. De préférence, ladite première pièce monobloc 700 en aluminium ou en fonte d’aluminium qui forme les picots chauffants 70, ainsi qu'avantageusement les picots à vapeur 71 , est placée au contact dudit deuxième dispositif de chauffage 40, formé par exemple par des éléments résistifs capables de chauffer par effet Joule, lesdits éléments résistifs étant en contact avec ladite pièce monobloc (dont sont issus les picots chauffants 70 et de préférence les picots à vapeur 71 ) pour chauffer cette dernière au moins par conduction thermique. Avantageusement, chacun desdits picots chauffants 70 et / ou desdits picots à vapeur 71 présente, en section transversale, une forme sensiblement oblongue. Grâce à cette forme oblongue, qui confère aux picots chauffants 70 une forme sensiblement aplatie, en forme de patte, l'échange thermique avec les cheveux est optimisé puisque la forme plus large que longue des picots chauffants 70 confère une surface d'échange maximale lors du passage des cheveux contre les picots chauffants 70. Comme exposé précédemment, les picots à vapeur 71 jouent également de préférence le rôle de picots chauffants, de sorte que dans ce cas il est préférable qu'ils présentent eux aussi en section transversale une forme sensiblement oblongue, de préférence sensiblement similaire à celle des picots chauffants 70.

[0065] En tout état de cause, chaque picot à vapeur 71 présente de manière préférentielle, comme illustré notamment à la figure 4, une forme sensiblement aplatie avec deux faces opposées, séparées par l'épaisseur du picot à vapeur 71 , ledit orifice 710 d’éjection de vapeur débouchant sur au moins l’une des deux faces opposées, et de préférence sur lesdites deux faces, auquel cas la vapeur est projetée de chaque côté du picot à vapeur 71 , ce qui permet d'améliorer la diffusion de la vapeur au sein des mèches de cheveux. Grâce à cette disposition spécifique de l'orifice 710 d’éjection de vapeur, qui débouche sur au moins l'une des faces du picot à vapeur 71 , c'est-à-dire sensiblement perpendiculairement à l'axe d'extension longitudinale du picot à vapeur 71 en question, la vapeur sort du picot à vapeur 71 avec une incidence qui est sensiblement parallèle au plan moyen de la face avant 3A, ce qui permet non seulement de réduire le risque de brûlure du cuir chevelu lors de l'utilisation, mais assure également une projection de vapeur particulièrement efficace puisqu'elle permet de traiter les mèches de cheveux sur leur hauteur. Afin là encore d'améliorer la diffusion de la vapeur au sein des cheveux, en vue notamment de soumettre au flux de vapeur des mèches de cheveux sur toute leur hauteur, chaque orifice 710 d’éjection de vapeur est préférentiellement ménagé sur au moins la moitié, et de préférence sur au moins les deux tiers, de la hauteur du picot à vapeur 71 qui l’intègre. [0066] De préférence et comme illustré aux figures, la tête 3 de l’appareil de coiffure 1 , et en particulier la face avant 3A de ladite tête 3, présente un plan de symétrie, qui est avantageusement parallèle à ou confondu avec, à l'axe longitudinal central X-X'. Une telle construction avantageusement symétrique permet d’obtenir un appareil de coiffure 1 qui soit utilisable dans n’importe quel sens sur les cheveux, formant ainsi un appareil 1 avantageusement ambidextre, utilisable aussi bien par un utilisateur de la main droite ou de la main gauche, mais aussi sur le côté gauche ou sur le côté droit de la tête de l’utilisateur tout en conservant avantageusement une gestuelle de déplacement relatif / de traitement identique : typiquement de la racine vers la pointe des cheveux. Un tel agencement symétrique contribue également à simplifier la fabrication industrielle de l'appareil de coiffure 1 . Avantageusement, les picots de brossage 7, dont font partie les picots chauffants 70 et préférentiellement les picots à vapeur 71 , peuvent être répartis sur la face avant 3A selon un motif de distribution qui présente un plan P de symétrie central. Plus avantageusement encore, ledit plan P de symétrie central passe par lesdits orifices 710 d’éjection de vapeur / picots à vapeur 71 (figure 5). Par exemple, comme illustré aux figures, l’appareil de coiffure 1 peut ainsi comprendre au moins, en saillie de la face avant 3A de la tête 3 :

- une rangée centrale de picots à vapeur 71 , c’est-à-dire de picots permettant un brossage mécanique des cheveux (action mécanique), et jouant en outre à la fois un rôle de picots chauffants (action thermique) et un rôle de picots diffuseurs d’un flux de vapeur sur et contre les cheveux (action fluidique), et

- au moins une, et de préférence deux, rangée(s) de picots chauffants 70, dépourvus d’orifice 710 d’éjection de vapeur, agencées de part et d’autre de ladite rangée centrale de picots à vapeur 71 , pour accentuer encore l’action thermique et l’action mécanique exercé à l’encontre des cheveux.

[0067] Selon cette caractéristique, les picots à vapeur 71 sont disposés sensiblement au centre de la face avant 3A, ce qui présente différents avantages additionnels. Un premier avantage réside dans la sécurité d'utilisation : une émission de vapeur localisée au centre de la face avant 3A permet en effet de limiter les risques de brûlures. Un autre avantage réside dans le fait que la vapeur peut agir plus efficacement sur les cheveux car elle peut moins facilement s'échapper que si elle était émise en périphérie de la tête 3. [0068] Avantageusement, les picots de brossage 7 incluent également des picots tenseur 72 et qui permettent, en coopération avec les autres picots de brossage (incluant les picots chauffants 70 et / ou les picots à vapeur 71 ), de tendre les cheveux engagés par la tête 3 afin de les plaquer latéralement sur et contre les picots chauffants 70 et / ou les picots à vapeur 71 , permettant ainsi un meilleur échange thermique ainsi qu'un meilleur apport de vapeur aux mèches de cheveux concernés. Avantageusement, chacun des picots tenseurs 72 présente sensiblement une forme de révolution, avec par exemple un corps principal sensiblement tronconique qui s'élève entre une base et un sommet, ce dernier étant éventuellement avantageusement pourvu d'une tête élargie et arrondie, sensiblement sphéroïdale. Une telle géométrie permet de protéger le cuir chevelu et d'obtenir un effet de démêlage optimal. De préférence, lesdits picots tenseurs 72 sont formés par une même deuxième pièce monobloc 701 par exemple en matière plastique, et de façon encore plus préférentielle en plastique dur, de type polyuréthane ou PPS (polysulfure de phénylène), avantageusement poli, qui présente une surface particulièrement lisse tout en étant résistant à haute température. Le choix d'une matière plastique permet en outre de bénéficier de propriétés de conduction thermique moindres que celle d'un métal comme l'aluminium ou la fonte d’aluminium, qui forme avantageusement la première pièce monobloc 700 dont sont issus les picots chauffants 70. Ceci permet aux picots tenseurs 72 de jouer également le rôle d'isolant thermique. À cette fin, lesdits picots tenseurs 72 sont préférentiellement plus hauts que lesdits picots à vapeur 71 et / ou sont plus hauts que lesdits picots chauffants 70, de sorte qu'ils permettent de tenir à distance les picots chauffants 70 et les picots à vapeur 71 du cuir chevelu, lors de l’utilisation de l’appareil de coiffure 1 , limitant ainsi les risques de brûlure. En effet, du fait notamment du caractère thermiquement isolant du matériau des picots tenseurs 72, ces derniers présentent, dans le mode de fonctionnement opérationnel EN, une deuxième température superficielle (c’est-à-dire une température de surface) dont la valeur est avantageusement inférieure à celle de ladite première température superficielle. Avantageusement, la valeur de ladite deuxième température superficielle est compatible avec un contact avec le cuir chevelu, c'est-à-dire qu'elle est suffisamment basse pour ne pas occasionner de brûlure et / ou un quelconque inconfort.

[0069] De préférence, la première pièce monobloc 701 dont sont issus les picots tenseurs 72 et la pièce monobloc 700 dont sont issus les picots chauffants 70 (ainsi que de préférence les picots à vapeur 71 ) sont superposées, avec la deuxième pièce monobloc 701 formant les picots tenseurs 72 disposée sur et contre la première pièce monobloc 700 formant les picots chauffants 70, ces derniers faisant saillie à travers des ouvertures ménagées à travers la deuxième pièce monobloc 701 .

[0070] L’invention concerne par ailleurs, en tant que tel, un procédé de production de vapeur par un appareil de coiffure 1 à vapeur comprenant un dispositif de vaporisation 5 de liquide pour générer, à partir d’un liquide (typiquement, de l’eau), un flux de vapeur destiné à être dirigé vers et sur les cheveux d’un utilisateur et un dispositif d’alimentation 6 pour alimenter en liquide le dispositif de vaporisation 5. Conformément à l’invention, ledit procédé comprend :

- une étape de fonctionnement opérationnel de l’appareil de coiffure 1 , durant laquelle le dispositif d’alimentation 6 alimente en liquide le dispositif de vaporisation 5 selon un premier débit massique d’alimentation DN, et

- une étape de fonctionnement transitoire de l’appareil de coiffure 1 , préalable à ladite étape de fonctionnement opérationnel, et durant laquelle le dispositif d’alimentation 6 alimente en liquide le dispositif de vaporisation 5 selon un deuxième débit massique d’alimentation DT qui est supérieur audit premier débit massique d’alimentation DN.

[0071] Avantageusement, l’appareil de coiffure 1 concerné par le procédé de l’invention est un appareil de coiffure 1 conforme à l’invention tel que décrit en détail dans ce qui précède. Autrement dit, le procédé conforme à l’invention est avantageusement mis en œuvre à l’aide d’un appareil de coiffure 1 conforme à l’invention. Par conséquent, la description de l’appareil de coiffure 1 ci-dessus s’applique mutadis mutandis audit procédé. A ce titre, ladite étape de fonctionnement opérationnel et ladite étape de fonctionnement transitoire correspondent respectivement avantageusement au mode de fonctionnement opérationnel EN et au mode de fonctionnement transitoire ET tels que ces derniers ont été décrits précédemment.

[0072] Durant l’étape de fonctionnement opérationnel EN, le dispositif de vaporisation 5 est avantageusement à une température permettant la vaporisation du liquide, qui est de préférence sensiblement constante et dont la valeur (prédéfinie) est de préférence comprise entre 100 °C et 180 °C, de préférence encore comprise entre 105 °C et 150 °C et par exemple sensiblement égale à 130 °C. Respectivement, durant l’étape de fonctionnement transitoire ET, le dispositif de vaporisation 5 est avantageusement à une température permettant la vaporisation du liquide, qui est de préférence sensiblement constante et dont la valeur (prédéfinie) est de préférence comprise entre 100 °C et 180 °C, de préférence encore comprise entre 105 °C et 150 °C et par exemple sensiblement égale à 130 °C.

[0073] De manière avantageuse, le passage de l’étape de fonctionnement transitoire à l’étape de fonctionnement opérationnel est réalisé automatiquement.

[0074] De manière préférentielle, et pour les effets et avantages (jaillissement d’un jet de vapeur important ou « burst » en anglais) déjà décrits précédemment en lien avec l’appareil de coiffure 1 conforme à l’invention

- l’appareil de coiffure 1 émet un flux de vapeur opérationnel selon un premier débit massique de vapeur (« débit massique de vapeur opérationnel ») durant l’étape de fonctionnement opérationnel, avantageusement donc sous l’effet de l’alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 selon ledit premier débit massique d’alimentation DN,

- l’appareil de coiffure 1 émettant préalablement un flux de vapeur transitoire (« flux de vapeur initial ») selon un deuxième débit massique de vapeur (« débit massique de vapeur transitoire ») durant l’étape de fonctionnement transitoire, avantageusement donc sous l’effet respectivement de l’alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 selon ledit deuxième débit massique d’alimentation DT, ledit deuxième débit massique de vapeur étant supérieur audit premier débit massique de vapeur.

[0075] De préférence, la valeur moyenne du premier débit massique de vapeur est au moins égale à 0,5 g / min, de préférence comprise entre 0,5 g / min et 3 g / min, de préférence encore comprise entre 0,5 g / min et 1 ,1 g / min, et par exemple égale à 0,8 g / min. De préférence, la valeur moyenne du deuxième débit massique de vapeur est comprise entre 120 % et 1 000 %, et de préférence encore comprise entre 150 % et 300 %, de la valeur moyenne respective du premier débit massique de vapeur. De préférence, ladite valeur moyenne du deuxième débit massique de vapeur est comprise entre 0,6 g /min et 5 g / min, de préférence comprise entre 1 g / min et 2,5 g / min, et par exemple sensiblement égale à 1 ,2 g /min.

[0076] De manière particulièrement avantageuse, la vapeur du flux de vapeur transitoire est plus fortement chargée en gouttelettes et / ou microgouttelettes de liquide que ne l’est la vapeur du flux de vapeur opérationnel.

[0077] De préférence, ladite étape de fonctionnement transitoire comprend :

- une sous-étape principale, dans laquelle le dispositif d’alimentation 6 alimente en liquide le dispositif de vaporisation 5 selon ledit deuxième débit massique d’alimentation DT, et

- une sous-étape de préchauffage, préalable à ladite sous-étape principale, durant laquelle le dispositif de vaporisation 5 est progressivement porté à une température prédéfinie permettant la vaporisation du liquide, dont la valeur est préférentiellement comprise entre 100 °C et 180 °C, de préférence encore comprise entre 105 °C et 150 °C, et par exemple sensiblement égale à 130 °C.

[0078] Avantageusement, ladite sous-étape principale et ladite sous-étape de préchauffage correspondent respectivement au sous-mode principal ET P et audit sous- mode de préchauffage ETC tels que ces derniers ont été décrits précédemment. Avantageusement, le dispositif d’alimentation 6 n’alimente pas en liquide le dispositif de vaporisation 5 au cours de ladite sous-étape de préchauffage. De préférence, le passage de la sous-étape de préchauffage à la sous-étape principale est réalisé automatiquement, en fonction d’au moins l’un des critères suivants : une fois que la valeur de la température prédéfinie est atteinte et / ou à l’expiration d’un temps de préchauffage prédéfini, et de préférence encore une fois que ladite valeur de la température prédéfinie est atteinte.

[0079] De manière plus préférentielle encore, l’étape de fonctionnement transitoire de l’appareil de coiffure 1 comprend, à l’issue de la sous-étape principale, une sous-étape de temporisation dans laquelle l’alimentation en liquide du dispositif de vaporisation 5 est interrompue, le passage de la sous-étape de temporisation à l’étape de fonctionnement opérationnel étant avantageusement réalisé automatiquement. Avantageusement, ladite sous-étape de temporisation correspond au sous-mode de temporisation Eït tel que ce dernier a été décrit précédemment. Avantageusement, le passage de la sous-étape de temporisation à l’étape de fonctionnement opérationnel est réalisé automatiquement en fonction d’au moins l’un des critères suivants : une fois qu’une valeur cible prédéfinie de la température du dispositif de vaporisation 5 est atteinte et / ou à l’expiration d’un temps de pause prédéfini.

[0080] Peut en outre constituer une invention en tant que telle, un procédé de production de vapeur par un appareil de coiffure 1 à vapeur, ledit procédé étant caractérisé en ce qu’il comprend :

- une étape de fonctionnement opérationnel de l’appareil de coiffure 1 , durant laquelle l’appareil de coiffure 1 émet un flux de vapeur opérationnel selon un premier débit massique de vapeur, et

- une étape de fonctionnement transitoire de l’appareil de coiffure 1 , préalable à ladite étape de fonctionnement opérationnel, et durant laquelle l’appareil de coiffure 1 émet un flux de vapeur transitoire selon un deuxième débit massique de vapeur qui est supérieur audit premier débit massique de vapeur.

[0081] Avantageusement, lesdites étapes de fonctionnement opérationnel et étape de fonctionnement transitoire correspondent aux étapes de fonctionnement opérationnel et étape de fonctionnement transitoire décrites précédemment.

POSSIBILITE D’APPLICATION INDUSTRIELLE

[0082] L’invention trouve son application industrielle dans la conception et la fabrication d’appareils de coiffure, par exemple à usage domestique, destinés à assurer une mise en forme, un embellissement et / ou une amélioration de la santé des cheveux, et plus précisément d’appareils de coiffure électroportatifs du genre brosses de coiffure, brosses démêlantes, brosses lissantes ou lisseurs.