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Title:
SUPPORT FOR HOLDING A STEMMED GLASS BY ITS BASE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/225511
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a support (B) for a stemmed glass (C) making it possible to hold a stemmed glass pressed against the base of the support by the application of a vertical force exerted on the bowl (C3a) of the base (C3) of the stemmed glass by two flanges (B3) integral with a half-ring backplate (B1), inclined at an angle "a", allowing the two flanges (B3) to exert a force against the tray (A) that supports it, from its position of entry into its housing to its storage position when it comes into contact with the half-ring backplate (B1). The support makes it possible to hold any glass with a conical base and to ensure its perfect stability without movement or vibration, as well as to allow it to be held in any position through 360° with no risk of it falling.

Inventors:
MARQUES JESUS (FR)
Application Number:
PCT/FR2020/050748
Publication Date:
November 12, 2020
Filing Date:
May 05, 2020
Export Citation:
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Assignee:
MARQUES JESUS (FR)
International Classes:
A47B81/04; A47G23/02
Domestic Patent References:
WO2006012729A12006-02-09
WO2015113119A12015-08-06
Foreign References:
US1925540A1933-09-05
FR2729553A11996-07-26
US5419455A1995-05-30
US20130062494A12013-03-14
Attorney, Agent or Firm:
DE ZEEUW, Johan Diederick (FR)
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Claims:
Revendications

1. Support (B) de verre à pied (C) permettant de maintenir fermement pressé sur sa base un verre à pied quelconque par la mise en œuvre d’une force verticale exercée sur la cuvette (C3a) de son socle (C3) par deux ailettes (B3) solidaires d’un dosseret en demi-anneau (Bl), légèrement incliné d’un angle de valeur « a », permettant aux deux ailettes (B3) d’exercer une force verticale nécessaire au maintien du verre à pied (C), contre le plateau (A) qui le supporte, depuis sa position d’entrée dans son logement jusqu’à sa position de stockage lorsqu’il vient au contact du dosseret en demi-anneau (Bl).

2. Support de verre à pied selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le dosseret (Bl) en demi-anneau ses deux ailettes latérales (B3) permettent de coincer le verre à pied (C), et de le maintenir fermement contre le dosseret (Bl) du support (B), sans que la déformation excessive des ailettes ne soit préjudiciable à l’ensemble.

3. Support de verre à pied selon l’une quelconque des revendications

précédentes, caractérisé en ce que la force appliquée pour maintenir le verre à pied (C) en position de stockage est assurée par l’élasticité des divers matériaux qui pourraient constituer le support de verre à pied (B), laquelle exerce une force de pression suffisante pour, d’une part, l’y maintenir fermement et, d’autre part, permettre sa libération par simple glissement en translation suite à une légère traction exercée sur le verre à pied (C).

4. Support de verre à pied selon l’une quelconque des revendications

précédentes, caractérisé en ce que le support de verre à pied (B) est particulièrement adapté pour le stockage des verres à pied à l’envers.

5. Support de verre à pied selon l’une quelconque des revendications

précédentes, caractérisé en ce que l’effet de compression et l’absence de vibrations permettent le remisage en toute sécurité d’un grand nombre de verres espacés de quelques millimètres.

6. Support de verre à pied selon l’une quelconque des revendications

précédentes, caractérisé en ce que le support de verre à pied (B) peut être réalisé en fil métallique formé mécaniquement, pour peu qu’il soit maintenu fermement sur un support (A) par un procédé quelconque de fixation (B2).

7. Support de verre à pied selon l’une quelconque des revendications

précédentes, caractérisé en ce que le support de verre à pied (B) peut être réalisé avec double entrée/sortie pour faciliter son utilisation dans les deux sens, un double support (Bl) et quatre contacts (B3) assurant le maintien du verre à pied.

8. Support de verre à pied selon l’une quelconque des revendications

précédentes, caractérisé en ce que le support de verre à pied (B) peut être réalisé en d’autres matériaux tels que le bois, le plastique, ou encore la tôle emboutie, dans la mesure où c’est l’élasticité des matériaux utilisés et la conception du support de verre à pied (B) qui permet de maintenir le verre en position de stockage, quelle que soit son inclinaison, y compris à l’envers.

9. Support de verre à pied selon l’une quelconque des revendications

précédentes, caractérisé en ce que l’utilisation du support (B) peut être étendue au maintien de tous types d’objets susceptibles d’être renversés pour permettre leur utilisation en toutes circonstances.

10. Support de verre à pied selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le demi-anneau (Bl) et ses deux ailettes latérales (B3) sont légèrement inclinée d’un angle « a » pour permettre de coincer le verre à pied (C) sans effort.

Description:
Description

Titre de l’invention : Support de verre à pied par son socle

L’invention concerne un support (B) de verre à pied (C), ou bien de tout élément de vaisselle exposé au renversement, permettant de le maintenir par le socle conique (C3) dont il est constitué, pour garantir sa stabilité sans aucune possibilité de mouvement libre ou de vibration, bien qu’il puisse être retiré ou replacé sur son support (B) à tout moment et avec peu d’effort, afin qu’il soit utilisé ou stocké, et ce, quelle que soit son inclinaison.

Le rangement des verres à pied est tributaire des lois de la gravité ; leur stabilité est précaire et les mouvements brusques préjudiciables. D’autres facteurs interviennent comme les problèmes de séchage et de transmission de mauvaises odeurs lorsque, par exemple, le buvant (Cia) entre en contact prolongé avec une surface particulièrement odorante : l’odeur qui s’imprégne dans le calice (Cl) pouvant se mêler aux parfums des vins ou liqueurs que le verre à pied (C) pourrait ensuite contenir. L’idéal étant de les suspendre à l’envers ou de les stocker debout si l’endroit est bien protégé de la poussière.

Plus généralement, la vaisselle est constituée par l’ensemble des autres récipients que les verres et qui servent à manger. Ces récipients servent à présenter la nourriture et sont le plus souvent fabriqués en porcelaine, terre cuite ou verre ; tous des matériaux peu résistants aux chocs. Lors de l’utilisation de ce type de vaisselle dans des situations où la stabilité est précaire, les risques de chute imposent de les remplacer par de la vaisselle en matériaux plus résistants, voire incassables ; ce qui revient à se priver du plaisir de se servir d’une vaisselle de qualité. C’est notamment le cas dans le nautisme et le caravaning où la préservation des objets prime sur le plaisir d’utiliser de la vaisselle de qualité.

Selon certains procédés comme décrit dans les W02006/012729 ou

WO2015/113119, le verre à pied est maintenu par pincement de sa tige, ou par assise sur son calice, dans la position verticale.

Le procédé décrit dans le W02006/012729 permet de maintenir vertical un verre à pied par pincement de sa tige, qui est la partie la plus fragile du verre à pied. D’autre part, le rangement en grand nombre des verres à pied n’est pas aisé compte tenu de sa fixation murale et de son encombrement.

Le procédé décrit dans le WO2015/113119 permet de poser un verre à pied en appui vertical sur son calice mais pas de l’y maintenir autrement que posé. Un autre procédé généralement utilisé dans l’ameublement pour stocker les verres à pied consiste à réaliser un orifice chanfreiné assez large muni d’une fente permettant le passage de la tige du verre à pied qui vient reposer, à l’image du procédé décrit dans le WO2015/113119, sur son calice. Ce procédé ne peut en aucun cas garantir la stabilité du verre à pied en cas de mouvement involontaire, puisqu’il lui est possible de bouger dans son support y compris en étant en appui sur son calice.

La figure 2 présente un verre à pied ordinaire (C) qui est généralement constitué des éléments décrits ci-dessous :

• Le calice (Cl) qui comprend : le buvant (Cia) ou partie supérieure du verre sur laquelle se posent les lèvres, la cheminée (Cl b) ou parois du haut du verre, l’épaule (Clc) qui est la partie la plus large du calice, et la paraison (Cld) qui est la partie du fond du gobelet, celle où repose directement le liquide.

• Le pied (C2) constitué d’une tige (C2b) qui part du socle (C3) pour le relier au calice (Cl) via le bouton (C2a).

• Le socle (C3) constitué d’une cuvette (C3a), généralement conique, reliant le pied (C2) à la base (C3b) dont la planéité totale ou partielle assure la stabilité de l’ensemble lorsqu’il repose sur son pied.

La figure 3 présente un support de verre à pied (B), qui peut être réalisé en fil d’acier formé mécaniquement et présentant un demi-anneau (Bl), prolongé par deux ailettes latérales coudées en (B3) qui viennent exercer une force dirigée de haut en bas sur le socle (C3) du verre à pied. Ces deux ailettes sont prolongées par deux retours (B4), qui sont prolongés par un système quelconque de fixation (B2). La forme donnée au demi-anneau (Bl) est primordiale pour permettre le passage, puis le maintien du verre à pied (C), par coincement de son socle (C3) contre le plateau (A) formant support de l’ensemble. Un demi-anneau (Bl) qui serait parallèle à la base du verre à pied (C) ne permettrait pas de bloquer le verre à pied dans la position de stockage puisqu’il pourrait glisser malencontreusement, aucun obstacle ne venant contrarier son glissement vers l’extérieur.

Le demi-anneau (Bl) est légèrement incliné d’un angle « a » comme présenté sur la figure (7). Le fait d’incliner le demi-anneau (Bl) en relevant son dos permet d’utiliser les deux ailettes latérales coudées en (B3) pour coincer le verre à pied (C) sans effort dans sa position de stockage. Le verre à pied (C) se retrouve ainsi plaqué sur sa base (C3b) par l’effet d’une force verticale exercée par trois points d’appuis qui sont : le demi-anneau (Bl) et les deux ailettes latérales coudées (B3).

La figure 4 présente un plateau quelconque (A) dont la fonction est de recevoir le support de verre à pied (B) et de le maintenir fermement grâce à un système quelconque de fixation (A2), et afin qu’il ne s’incline pas sous l’effort nécessaire à la rentrée du verre à pied (C) dans le demi-anneau (Bl) lors du glissement du verre le long de la surface d’appui (Al).

L’invention concerne particulièrement un support de verre à pied (B) qui utilise la forme conique du socle (C3a) du verre à pied (C) pour le maintenir pressé sur sa base (C3b) et l’y maintenir quelle que soit son inclinaison, y compris jusqu’à la position horizontale pour une présentation originale. Le support (B) permet de maintenir le verre à pied (C), comprimé sur sa base (C3b), par trois points de pression, pression exercée par la mémoire de forme des matériaux le constituant, contre un plateau (A) sur lequel il va glisser depuis sa position d’utilisation (figure 5), en passant par une position intermédiaire (figure 6) qui voit le support de verre à pied (B) être déformé par la force exercée par le socle (C) et jusqu’à sa position idéale de stockage (figure (7). L’effet de compression du verre à pied (C) contre le plateau (A) va permettre de stocker les verres à pied à l’envers afin d’éviter d’avoir, notamment, à les relaver avant de les utiliser, mais également de les stocker en toute sécurité pour une utilisation nomade, y compris dans des véhicules quelconques, et notamment dans des navires de toutes tailles. De plus, la conception de l’ensemble permet de stocker de grandes quantités de verres les uns à côté des autres, et les uns derrière les autres, simplement espacés entre eux de quelques millimètres.

La Coupe DD’ (figure 8) présente la nécessité d’incliner le dos (Bl) du support (B) pour permettre aux deux ailettes (B3) de rester en contact avec la cuvette (C3a) du socle (C3) quelle que soit la position du verre à pied (C) dans le support (B).

La Coupe EE’ (figure 9) présente le demi-anneau (Bl) ainsi que ses deux ailettes latérales coudées (B3) qui sont soulevées sous la pression exercée par le socle (C3) alors que le verre à pied (C) est poussé en translation dans son logement.

Après que les deux ailettes coudées (B3) aient dépassé le point le plus haut de leur course sur la cuvette (C3a) (figure 10), leur redescente s’amorce jusqu’à ce que le socle (C3), venu en butée sur le demi-anneau (Bl), reçoive une poussée verticale exercée en trois points par les contacts coudés (B3) et le demi-anneau (Bl) venant ainsi maintenir le verre à pied (C) en position de stockage.

La Coupe GG’ (figures 11 et 12) présente les trois points de contact qui sont exercés sur la cuvette (C3a) et qui sont représentés par les tâches PI, P2 et P3. La permanence de ces trois points de contacts et la mémoire de forme des matériaux choisis pour le support (B) garantissent la parfaite stabilité du verre à pied (C) sur sa base (A).

Selon une variante, représentée sur les figures 13 et 14, le support (B) pourrait présenter deux entrées/sorties au lieu d’une seule, le support (B) présentant les mêmes caractéristiques dans les deux cas. Le support (B) reprendrait le principe de base mais dédoublé, avec quatre bras retours (B4) prolongés par quatre contacts coudés (B3), solidaire deux à deux des deux demi-anneaux formant dos (Bl), situés de part et d’autre de la cuvette (C3a) perpendiculairement au sens d’entrée et sortie du verre à pied (C). Les deux demi-anneaux (Bl), les contacts coudés (B3) et les bras retours (B4) qui les prolongent pourraient être rendus solidaires par leur système de fixation (B2). Lorsque le socle (C3) parviendrait au centre des deux demi-anneaux (Bl), le relâchement de la tension élastique ressenti sur le socle (C3) et la tige (C2) donnerait une sensation de blocage pour ne pas dépasser cette position.

Selon une autre variante, représentée sur les figures (15) à (20), le support (B) pourrait être réalisé en différents matériaux, à savoir : en bois, en diverses matières plastiques, en tôle emboutie, etc. Le support de verre à pied (B) pourrait être associé à un plateau (A) avec un écart suffisant entre eux pour qu’un socle (C3) de verre à pied (C) puisse être glissé au travers d’un passage suffisant entre les deux contacts coudés (B3), lesquels se soulèveraient sous la force exercée par la poussée sur le verre à pied (C) pour permettre qu’il aille se loger au centre d’un évidement réalisé dans le plateau (A), pour buter contre la partie dorsale du support de verre à pied (B) qui formerait le dosseret (Bl), pour y être maintenu grâce à l’élasticité des matériaux et des formes retenus pour les bras retours (B4) et des contacts coudés (B3). Un tel support serait rendu utile pour éviter la gêne occasionnée par un système à fil métallique, notamment pour une adaptation escamotable sur un accoudoir de siège, comme présenté sur la figure (18), à l’intérieur duquel il pourrait être intégré ou adapté compte tenu de sa faible épaisseur ainsi que, tel que représenté sur la figure 21, sur des tables repas qui seraient rendues instables en raison de leur destination (nautisme) ou de leur fonction (tables de camping).

Brève description des dessins :

La Figure 1 représente l’invention selon les trois modes de réalisation décrit ci-avant.

La Figure 2 représente un verre à pied (C) avec ses différentes parties désignées. La partie supérieure dénommée le calice (Cl) qui comprend : le buvant (Cia) ou partie supérieure du verre sur laquelle se posent les lèvres, la cheminée (Clb) ou parois du haut du verre, l’épaule (Clc) qui est la partie la plus large du calice, et la paraison (Cld) qui est la partie du fond du gobelet, celle où repose directement le liquide. La partie intermédiaire dénommée le pied (C2) dont la tige (C2b) part du socle (C3) pour le relier au calice (Cl) via le bouton (C2a). La partie inférieure dénommée le socle (C3) constitué d’une cuvette (C3a), généralement conique, reliant le pied (C2) à la base (C3b) dont la planéité totale ou partielle assure la stabilité de l’ensemble lorsqu’il est posé sur une surface plane. La Figure 3 représente le support en fil métallique, constitué d’un demi-anneau (Bl), prolongé par deux ailettes latérales coudées en (B3) elles-mêmes prolongées par deux retours (B4). Ces deux retours sont de nature élastique et sont reliés au plateau (A) recevant le verre à pied (C) selon un procédé quelconque de fixation (B2). Le demi- anneau formant le dos (Bl) et ses deux ailettes latérales coudées (B3) sont inclinés de la valeur « a » pour permettre aux deux contacts exercés en (B3) d’appuyer sur le socle (C3) dès qu’ils entrent en contact et de bloquer le verre à pied (C) dans sa position de stockage.

La Figure 4 représente un plateau quelconque dont la partie supérieure (Al) permet le glissement aisé du verre à pied (C) et qui est équipé d’un système quelconque permettant de fixer le support (B) de telle manière que ce dernier reste en place verticalement lors des diverses manipulations afin qu’il n’y ait aucun coincement possible.

La Figure 5 représente un plateau quelconque A, avec une partie supérieure (Al) qui sera surmontée du support (B), ainsi que du verre à pied (C). Le support (B) s’apprête à recevoir le verre à pied (C) par glissement, la surface conique de la cuvette (C3a) étant déjà en contact avec les deux ailettes latérales coudées (B3).

La Figure 6 représente un plateau quelconque A, avec une partie supérieure (Al) équipée du support (B), ainsi que du verre à pied (C). Le verre à pied (C) est dans la position intermédiaire qui permet à la cuvette (C3a) de pousser vers le haut les deux ailettes latérales coudées (B3), rendues élastiques par la mémoire de forme du matériau les constituant, libérant ainsi le passage pour que le verre à pied (C) rejoigne sa position finale contre le dos du demi-anneau (Bl).

La Figure 7 représente un plateau quelconque (A), avec une partie supérieure (Al) surmontée du support (B), ainsi que du verre à pied (C). Le verre à pied (C) est dans la position finale de stockage qui permet à la cuvette (C3a) de buter contre le dos du demi-anneau (Bl) du support (B) après que les deux ailettes latérales coudées (B3) aient glissé vers le bas en suivant la courbe de la cuvette (C3a). Dans cette position le verre à pied (C) subit une force verticale provenant de l’élasticité exercée par les bras retours (B4) et se trouve dans une position de stockage idoine pour sa préservation.

La Figure 8 représente l’ensemble déjà représenté dans la Figure 5, mais avec un plan de coupe selon l’axe DD’ y figurant, permettant de bien percevoir la position des contacts en (B3) le long de son déplacement sur la cuvette (C3a), ce déplacement formant une hyperbole dont le point le plus haut sera atteint en phase intermédiaire.

La Figure 9 représente l’ensemble présenté dans la Figure 6, mais avec un plan de coupe selon l’axe EE’ y figurant, permettant de bien percevoir la position des contacts en (B3) au point le plus haut de l’hyperbole formée par la trajectoire des contacts en (B3) le long de la cuvette (C3a). Le support (B) est déformé vers le haut par la pression exercée sur la cuvette (C3a) par les deux contacts coudés (B3) sans que cette déformation ne soit préjudiciable pour sa bonne tenue dans le temps.

La Figure 10 représente l’ensemble présenté dans la Figure 7, mais avec un plan de coupe selon l’axe FF’ y figurant, permettant de bien percevoir la position du verre à pied (C) au fond de son logement et adossé au dos du demi-anneau (Bl) et plaqué contre un plateau quelconque (Al) par l’effort élastique des bras retours (B4) exercé par les deux ailettes en (B3).

La Figure 11 représente l’ensemble présenté dans la Figure 10 avec la représentation de l’axe de coupe GG’ qui permet de visualiser les contacts exercés par le support (B) sur le verre à pied (C).

La Figure 12 représente la vue en coupe selon l’axe GG’ indiqué sur la Figure 11, et sur laquelle il est possible d’identifier les trois contacts PI, P2 et P3. Les deux contacts PI et P2 sont exercés par les deux contacts des ailettes en (B3) et le contact P3 est exercé par le dos (Bl) sur la cuvette (C3a). Ces trois contacts ne sont possibles que lorsque le verre à pied (C) se trouve au fond de son logement en position de stockage.

La Figure 13 représente une variante du support (B) qui est constituée de deux dos (Bl) situés de part et d’autre de la cuvette (C3a) dans le sens longitudinal, et incliné de l’angle « a » pour permettre de reporter les pressions sur les deux contacts coudés (B3) de chacune des deux parties du support (B) qui sont ainsi dégagés pour permettre une bonne stabilité de la fixation du verre à pied (C), assurée par l’élasticité des deux bras qui les prolongent jusqu’aux deux points de contacts (B3), le tout étant relié à un système quelconque de fixation (B2). La position de stockage est ressentie après le passage du premier point dur exercé par les deux premiers points de contacts opposés (B3), les deux points de contacts suivants (B3) ayant la fonction d’appui en position de stockage, et inversement selon le sens de rentrée du verre à pied (C) dans le support (B).

La Figure 14 représente la variante de la Figure 13 faisant apparaître le plateau (A), le support (B) et le verre à pied (C) dans la position de stockage selon cette variante. Les deux doubles flèches de part et d’autre de l’ensemble montre la possibilité de faire entrer/sortir le verre à pied (C) d’un côté ou de l’autre du support (B) selon les besoins.

La Figure 15 représente une autre variante du support (B) qui, dans ce cas, pourrait être réalisé en d’autres matériaux comme le bois, le caoutchouc/plastique, ou encore la tôle d’acier. Le support serait composé d’un plateau (A) surmonté d’un support (B) présentant une lumière suffisante entre eux pour permettre que la base (C3b) d’un socle (C3) de verre à pied (C) puisse être glissée entre les deux plaques (A) et (B), et que la tige (C2b) du verre à pied (C) puisse entrer entre les deux contacts coudés (B3). La mémoire de forme de ces deux ailettes (B3) exerceraient une force de haut en bas sur le socle (C3) du verre à pied (C) tout en lui permettant d’aller se loger dans une partie ajourée au centre du support (B). Un dosseret circulaire (Bl) permettant, grâce à l’élasticité de la mémoire de forme des matériaux retenus pour le support (B), de maintenir fermement le verre à pied (C).

La Figure 16 représente l’ensemble constitué par la deuxième variante, réalisée en d’autres matériaux comme le bois, le caoutchouc/plastique, ou encore la tôle d’acier, dans sa position de stockage.

La Figure 17 représente les points de contacts obtenus avec l’ensemble constitué par la deuxième variante qui, dans le cas d’un ensemble souple, prendrait la forme d’un arc de cercle sur lequel ces points de contacts seraient continus.

La Figure 18 représente une version de l’invention pour son utilisation sur un accoudoir de siège, que le système soit escamotable ou rapporté.

La Figure 19 représente le support (A) et (B) constitué par la deuxième variante dans la position ouverte pour permettre le passage du socle (C3) du verre à pied (C) entre les deux points de contacts (B3).

La Figure 20 représente la déformation des ailettes (B3) lors du passage du socle (C3) dans l’ensemble constitué par la deuxième variante. Les ailettes (B3) se soulèvent sous la force exercée par le socle (C3), laissant ainsi passer le verre à pied (C), qui une fois dans son logement ne pourra en sortir que s’il est sollicité en glissement.

Une utilisation dérivée de cette invention serait de réaliser des socles coniques intégrés ou adaptables pour permettre de fixer tout élément de vaisselle qui pourrait risquer de se renverser en raison de conditions difficiles, notamment au cours des repas sur les navires par conditions de mer démontée. Dans ce cas, l’invention dans l’une quelconque des variantes proposées pourrait faire partie intégrante des tables sur les navires, permettant de maintenir l’ensemble de la vaisselle ainsi équipée sur la table malgré les mouvements du navire.

La Figure 21 représente un ensemble complet selon l’invention, constitué d’un verre à pied (C) maintenu par une variante du procédé, présenté sur la figure 19, ainsi que d’une assiette (D) maintenue par sa base (Dl) et le cône formé par son socle (D2), partie intégrée à l’ensemble ou simple accessoire rapporté pour la maintenir. Dans cette disposition aucun des deux ne peut glisser hors de son emplacement sans traction en glissement suffisamment forte pour les dégager de leurs positions en raison de l’action des deux ailettes (B3) du support intégré ou non à la table support (A).

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