Ce type de sommier, décrit par exemple dans le document WO- 98/11806, constitue une alternative aux sommiers à lattes ; il permet notamment de moduler l'élasticité de façon ponctuelle par zones, afin d'offrir un meilleur confort à l'utilisateur.

D'autres documents montrent des suspensions multi-éléments, comme le brevet EP-653 174.

Généralement, ces suspensions ont une capacité de déformation préétablie qui dépend du matériau utilisé et de la forme des parties souples par exemple.

La présente invention propose, comme dans le cas du document EP précité, une suspension réalisée en matériau thermoplastique, dont les parties souples s'apparentent à celles dont il est question dans le document WO précité.

Cette suspension selon l'invention offre en plus, de multiples possibilités pour faire varier sa propre élasticité et ainsi I'adapter en fonction des besoins c'est-à-dire en fonction de sa position sur le sommier et de la charge qui est susceptible de lui tre appliquée.

De plus, cette suspension présente t'avantage de se monter facilement et rapidement sur les traverses du sommier.

La suspension selon l'invention comprend des moyens de solidarisation qui coopèrent avec les traverses porteuses du cadre du sommier et, entre ces moyens et le plateau servant de support pour le matelas, une structure monobloc constituée d'une paire de lames de ressort en forme d'arc de cercle, disposées symétriquement par rapport à un plan parallèle auxdites traverses, et dont les extrémités sont reliées par une sorte de charnière monobloc réalisée en forme de tube fendu, lesquelles charnières étant susceptibles d'accueillir et/ou de coopérer avec des organes complémentaires qui se logent dans

I'orifice dudit tube et permettent de faire varier la capacité de déformation de ladite structure dans des proportions importantes.

Selon une autre disposition de l'invention, les charnières aménagées à l'extrémité des lames comportent des fentes orientées l'une vers l'autre c'est-à- dire vers l'intérieur de la structure, orifice dudit tube étant susceptible d'accueillir au moins une pièce qui modifie la capacité de déformation desdites lames lorsqu'une contrainte est appliquée sur le plateau.

Selon une première possibilité de l'invention, les pièces insérables dans les orifices des tubes charnières se présentent sous la forme de chevilles cylindriques ; elles sont réalisées en matériau dont la dureté est choisie selon la déformation souhaitée pour la structure, un matériau du genre polypropylène pour une grande rigidité ou du caoutchouc ou similaire pour une certaine souplesse.

Selon une autre disposition de l'invention, les chevilles insérables dans chaque charnière peuvent avoir une longueur de l'ordre de la moitié de celle de la charnière et comporter une tte dont l'encombrement est supérieur à celui de ladite charnière, en matériau souple, faisant office de tampon amortisseur et d'atténuateur de bruit lorsque le plateau, dans ses mouvements, vient prendre appui sur ladite tte.

Selon une autre disposition de l'invention, les chevilles insérables dans les orifices tubulaires des charnières sont reliées entre elles par une bande et forment une sorte de tendeur-raidisseur, laquelle bande est réalisée en matériau choisi selon le type de déformation souhaité : caoutchouc de dureté variable ou polypropylène pour réaliser une structure rigide, laquelle bande peut aussi comporter une section évolutive entre les chevilles, soit par ses dimensions, soit par des réductions de matière au moyen de trous.

Selon une variante de réalisation, la pièce insérable formant tendeur- raidisseur, se présente sous la forme d'une bande fendue en Vé à ses extrémités, lesquelles extrémités comportent chacune une petite cheville cylindrique insérable dans la charnière correspondante.

Selon une autre disposition de l'invention, les petites chevilles comportent sur le côté de la bande, une tte servant d'arrt contre les flancs de la charnière correspondante, laquelle tte peut également faire office de tampon amortisseur pour le plateau.

Selon un autre mode de réalisation, les charnières sont ouvertes sur l'extérieur des lames de ressort, de façon à accueillir un tendeur-raidisseur en forme de bracelet pouvant comporter à ses extrémités, côtés charnières, des tampons amortisseurs en saillie, pour le contact avec le plateau.

Selon une variante, les charnières ouvertes sur l'extérieur comportent également dans leur portion de paroi tubulaire, une fente en forme de lumière tournée vers l'intérieur des lames de ressort, laquelle fente permet le montage d'un tendeur-raidisseur constitué d'une cheville insérable dans la charnière correspondante et d'une lame dont la largeur correspond à celle de ladite lumière.

L'invention concerne également les pièces complémentaires qui coopèrent avec les charnières et en particulier les tendeurs-raidisseurs constitués soit d'un bracelet, soit d'une bande centrale réalisée en matériau choisi selon la capacité de déformation souhaitée en allongement, lesquels tendeurs-raidisseurs peuvent comporter, à leurs extrémités côtés charnières, des aménagements faisant office de tampon amortisseur.

Toujours selon l'invention, les moyens de solidarisation de la suspension sur la traverse sont constitués d'une mâchoire en forme de clip qui enserre latéralement les bords de ladite traverse.

Toujours selon l'invention, le verrouillage de la suspension sur la traverse s'effectue au moyen d'un ergot disposé au centre du clip, lequel ergot est destiné à s'insérer dans un orifice aménagé sur la face supérieure de ladite traverse.

Selon une autre disposition de l'invention, le plateau support du matelas se présente sous la forme d'une plaque ajourée, personnalisable avec, dans sa partie centrale, une petite traverse susceptible d'tre insérée dans une mâchoire en forme de clip aménagée sur le dessus de la structure élastique, de

façon monobloc, I'ensemble étant réalisé en caoutchouc thermoplastique à haute mémoire élastique du genre TPEE comme par exemple le matériau connu sous la dénomination commerciale « Hytrel,.

Selon une variante de réalisation de l'invention, le plateau support du matelas disposé au-dessus de la structure, est monobloc avec cette dernière et le clip de fixation et l'ensemble sont réalisés également en caoutchouc thermoplastique.

L'invention sera encore détaillée à I'aide de la description suivante et des dessins annexés, donnés à titre indicatif, et dans lesquels : -la figure 1 est une vue en perspective d'un mode de réalisation de l'invention ; -la figure 2 représente la suspension seule ; -la figure 3 représente une variante de réalisation du tendeur-raidisseur ; -la figure 4 montre la suspension équipée du tendeur-raidisseur représenté figure 3 ; -la figure 5 montre un autre mode de réalisation du tendeur-raidisseur ; -la figure 6 représente la suspension équipée du tendeur-raidisseur représenté figure 5 ; -la figure 7 montre une variante de réalisation des charnières à l'extrémité des lames de ressort de la suspension ; -la figure 8 montre un bracelet coopérant avec les charnières de la suspension représentée figure 7 ; -la figure 9 représente la suspension complète selon le mode de réalisation de la figure 7 avec le bracelet représenté figure 8 ; -la figure 10 montre, en coupe, une variante de l'extrémité du bracelet dans une charnière, avec une protubérance en forme de tampon amortisseur ; -la figure 11 représente une variante de réalisation des charnières ; -la figure 12 représente un tendeur-raidisseur coopérant avec la suspension représentée figure 11 ; -la figure 13 représente une suspension complète correspondant au mode de réalisation de la figure 11, équipée du tendeur-raidisseur représenté figure 12.

La suspension 1 est représentée, figure 1, montée sur une traverse 2, laquelle traverse s'étend entre les longs pans, non représentés, d'un cadre de sommier.

La suspension 1 comprend :-des moyens qui permettent sa fixation sur la traverse 2 et en particulier une mâchoire 3 en forme de clip,-des moyens pour fixer un plateau 4 qui sert de support au matelas non représenté, et, entre les deux,-une structure 5, déformable élastiquement.

Cette suspension forme de préférence un ensemble monobloc, obtenu par moulage ; elle est réalisée en caoutchouc thermoplastique à haute mémoire élastique du genre TPEE comme par exemple en matériau connu sous la dénomination commerciale « Hytrel".

Pour un sommier classique de faible largeur, pour une personne, on peut utiliser environ 60 suspensions réparties sur toute la surface et en particulier sur les traverses 2 qui constituent le fond dudit sommier.

Dans l'exemple représenté sur les figures, on remarque que le plateau support 4 comporte des orifices 6 qui définissent une petite traverse 7. Cette traverse est prisonnière dans une autre mâchoire 9 en forme de clip également.

Cependant, dans une variante de réalisation non représentée, le plateau peut tre monobloc avec la suspension, I'ensemble étant moulé constituant une seule et mme pièce.

La possibilité de dissocier le plateau 4 de la suspension permet une plus grande personnalisation des plateaux ainsi que des possibilités multiples en matière de décoration.

A noter également que le plateau 4 peut tre recouvert d'un chapeau non représenté, lui aussi en matériau divers du genre caoutchouc ou autre.

On remarque que les mâchoires 3 et 9, en forme de clip, comportent chacune respectivement une embase 31,91 et des côtés 32,92 dont la section est de forme lunulaire, lesquels côtés se prolongent par des rebords 33 et 93 respectivement. Ces rebords 33 et 93 recouvrent pour l'un la traverse 2 et pour l'autre la petite traverse du plateau 4 sur quelques millimètres, 2 ou 3 mm, afin

d'éviter tout échappement intempestif en cas de mouvement brusque du plateau 4 par exemple.

On remarque aussi que la mâchoire 3 comporte au centre de sa semelle 31, un ergot 10. Cet ergot permet de verrouiller la position de la suspension sur la traverse 2, laquelle traverse comporte de place en place, des orifices 12 sur sa surface supérieure.

La structure élastique 5 entre la mâchoire 3 et le plateau 4 se présente sous une forme ovale ou elliptique. Sur l'exemple représenté figures 1 et 2, cette structure est constituée de lames de ressort 13 en forme d'arc de cercle disposées symétriquement par rapport à un plan horizontal qui passe par les extrémités desdites lames, lesquelles extrémités sont en forme de charnières 14. Ces lames sont orientées transversalement par rapport à la traverse 2.

Elles sont monobloc avec les mâchoires 3 et 9 ou avec le plateau 4 si ce dernier est monobloc, et s'étendent, par moitié, de part et d'autre de la partie centrale de l'embase desdites mâchoires.

Les charnières 14 se présentent sous la forme de tubes fendus orientés parallèlement à la traverse 2. Figures 1 et 2, les fentes 15 sont orientées l'une vers l'autre vers l'intérieur de la structure 5 et sont situées dans le plan de symétrie de ladite structure.

Les orifices cylindriques 16 de chaque charnière 14, peuvent accueillir comme représenté figure 1, des organes complémentaires en forme de pièces cylindriques dont le diamètre est égal ou légèrement supérieur au diamètre desdits orifices 16. Ces pièces sont réalisées avec un matériau dont la nature est choisie en fonction de la déformation souhaitée au niveau des charnières 14.

En effet, des pièces en matériau rigide du genre polypropylène, interdiront toute déformation de la charnière et auront pour effet de rigidifier la structure 5.

Des pièces en caoutchouc à dureté shore choisie selon les nécessités, permettront une déformation variable au niveau des charnières 14.

Ces pièces peuvent se présenter comme montré figure 1 sous la forme de chevilles 20. Ces chevilles 20 peuvent avoir une longueur qui correspond à la moitié de la longueur des charnières 14. Ainsi on peut insérer deux chevilles 20 dans chaque charnière ; lesquelles chevilles peuvent comporter chacune une tte 21 dont l'encombrement est supérieur à celui de la charnière 14, laquelle tte sert de butée pour le plateau 4 en cas de déformation importante de la structure par écrasement et compression totale des lames 13. Cette tte 21 permet également d'amortir et d'atténuer les bruits pouvant résulter d'un contact entre le plateau 4 et ladite tte, laquelle tte étant réalisée comme la cheville, en matériau du genre caoutchouc.

La déformation de la structure 5 peut encore tre contrôlée au moyen d'une sorte de tendeur-raidisseur 22 constitué d'une bande 23 qui s'étend entre deux chevilles 24 formant ensemble une pièce monobloc.

Cette bande peut tre réalisée en tout matériau approprié, rigide du genre polypropylène ou élastique en caoutchouc dont la dureté shore est choisie en fonction de la déformation souhaitée au niveau de la structure 5.

Les chevilles 24 s'insèrent dans les charnières 14 et en particulier dans les orifices 16 et la bande passe par la fente 15 aménagée au niveau de ces charnières 14.

Là encore, cette pièce complémentaire en forme de tendeur-raidisseur 22 peut tre personnalisée avec des coloris adéquats.

Cette personnalisation peut aussi se retrouver sur les ttes 21 des chevilles 20 dont il était question précédemment.

Cette personnalisation dont il a également été question pour le plateau support 4 permet d'offrir un produit attractif aux multiples possibilités pour, en finale, offrir le meilleur confort possible.

Le plateau 4 peut tre réalisé en bois, plastique, etc...

La figure 3 montre une variante de réalisation du tendeur-raidisseur 22.

La bande 23 de ce tendeur peut tre aménagée avec par exemple une section décroissante entre les chevilles d'extrémités 24. Elle peut également comporter des réductions de matière de façon à en modifier les caractéristiques

élastiques. Cette réduction de matière peut consister comme représenté figure 3, en des orifices 25 qui forment des jours.

La figure 4 montre la suspension équipée du tendeur-raidisseur 22 représenté figure 3. Les chevilles 24 de ce tendeur sont insérées dans les orifices tubulaires 16 des charnières 14. Lorsqu'une charge est appliquée sur le plateau 4, les lames de ressort 13 se déforment ; elles tendent à éloigner les charnières 14 I'une de l'autre et à refermer les fentes 15 des orifices 16. Une tension s'exerce sur la bande centrale 23 des tendeurs et cette tension contrarie le mouvement des lames de ressort 13.

La figure 5 montre une autre variante de réalisation du tendeur- raidisseur 22.

La bande centrale 23 est fendue à ses extrémités sous forme de Vé et elle se présente avec une allure générale de X. Les chevilles 24 se présentent sous la forme de petites chevilles 241 associées chacune à l'extrémité des portions de bandes 231. Chaque petite cheville 241 peut comporter une tte 27 qui se positionne, comme représenté figure 6, sur les flancs des charnières 14.

Ces ttes 27 évitent tout mouvement du tendeur-raidisseur 22 dans les logements 16 des charnières 14 et en particulier tout mouvement qui tend à désolidariser lesdits tendeurs 22 desdits orifices 16.

La mise en place du tendeur 22 selon le mode de réalisation de la figure 5, s'effectue en insérant chacune des petites chevilles 241 par l'extérieur, dans les orifices 16 des charnières 14.

La fente 26 aux extrémités de la bande 23 est suffisamment profonde pour permettre une déformation du tendeur et l'intégration des petites chevilles 241 dans leur logement.

La figure 6 montre la suspension équipée du tendeur-raidisseur 22 représenté figure 5. Ce tendeur-raidisseur se centre et reste centré dans les charnières 14 grâce aux ttes 27 qui sont en appui sur les extrémités ou flancs desdites charnières.

La figure 7 montre une variante de réalisation des charnières aménagées à l'extrémité des lames de ressort 13. Ces charnières 14'se

présentent également sous la forme de tubes fendus. Les fentes 15'sont orientées vers t'extérieur. La portion de paroi tubulaire 30 de chaque charnière, se présente sous la forme d'un arc de cercle entre les extrémités des lames de ressort 13 ; cette paroi 30 est tournée vers l'intérieur.

On remarque, figure 7, que la paroi 30 a une largeur inférieure à celle des lames de ressort 13. Les charnières 14'accueillent en fait un tendeur- raidisseur 22'en forme de bracelet. Ce bracelet est représenté figure 8, constitué d'un matériau du genre caoutchouc ; il comporte une section circulaire par exemple dont le diamètre correspond au diamètre des orifices cylindriques 16'aménagés au niveau de chacune desdites charnières 14'.

Le bracelet 22'est mis en place facilement dans les charnières 14'et s'intègre, comme représenté figure 9, dans l'encombrement général de la suspension grâce à la largeur de la paroi 30, qui est inférieure à celle des lames de ressort 13.

Là encore, le matériau du bracelet 31 peut tre adapté et choisi en fonction des caractéristiques souhaitées pour la suspension. De mme la couleur du bracelet peut tre choisie en fonction de la personnalisation prévue pour ces éléments de suspension.

La figure 10 montre une variante de réalisation du bracelet 22'qui consiste en une protubérance 31 située en saillie au niveau de chaque charnière 14'. Cette protubérance 31 épouse le contour extérieur des charnières 14'et ses extrémités 32 sont telles que, en cas de mouvement du plateau 4, ce dernier peut prendre appui sur lesdites extrémités supérieures 32 qui font office de tampon amortisseur et d'atténuateur de bruit.

La figure 11 représente une variante de la figure 7 dans laquelle les charnières 14'sont ouvertes sur l'extérieur. La portion de paroi tubulaire 30' aux extrémités des lames 13 s'étend sur toute la largeur desdites lames 13 mais comporte une fente 35 en forme de lumière.

Cette fente 35 permet d'insérer les extrémités d'un tendeur-raidisseur 22 particulier, représenté figure 12. Ce tendeur-raidisseur 22 comporte une bande

centrale 23 et des chevilles 24 à ses extrémités. La bande centrale 23 a une largeur qui correspond à celle de la fente 35.

Ainsi, comme représenté figure 13, le tendeur-raidisseur 22 s'étend entre les parois 32 avec ses extrémités et en particulier les chevilles 24, logées dans les charnières 14'. Les chevilles 24 peuvent avoir une largeur inférieure ou égale à la largeur des charnières.

Ce type de tendeur-raidisseur 22, représenté figure 12, présente t'avantage d'tre immobilisé et verrouillé au niveau des charnières 14'.

De la mme façon, le bracelet 22'représenté figure 8, est inamovible lorsqu'il est positionné dans les charnières 14', quels que soient les mouvements imposés au plateau 4 et aux lames de ressort 13.