Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
TIMEPIECE COMPRISING A STRIKING DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2002/077724
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a timepiece comprising a watch movement that measures the time and a striking device (22) that is actuated by a mainspring (44) barrel (20) that is independent of the watch movement. The inventive timepiece also comprises mechanical control means that can be manually actuated in order to activate the striking device (22). Said timepiece is characterised in that the barrel (20) is wound by means of a winding stem (34), the free end of which ends in a toothed segment (32). The winding stem is kinematically connected to a winding button (24) at one end and to the mainspring (44) for said striking device (22) at the other end.

Inventors:
SCHMIEDCHEN CHRISTIAN (DE)
Application Number:
PCT/EP2001/003344
Publication Date:
October 03, 2002
Filing Date:
March 21, 2001
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
GLASHUETTER UHRENBETRIEB GMBH (DE)
SCHMIEDCHEN CHRISTIAN (DE)
International Classes:
G04B3/04; G04B3/00; G04B23/02; G04F3/02; (IPC1-7): G04C/
Foreign References:
DE41474C
FR2302473A11976-09-24
CH527455A1972-10-13
FR1421930A1965-12-17
FR1106848A1955-12-23
Attorney, Agent or Firm:
I, C. B. (Rue des Sors 7, Marin, CH)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS
1. Pièce d'horlogerie comprenant un mouvement d'horlogerie assurant notamment la mesure du temps, et un dispositif de sonnerie (22) actionné par un barillet (20) à ressort moteur (44) indépendant du mouvement d'horlogerie, cette pièce d'horlogerie comprenant également des moyens de commande mécaniques susceptibles d'tre actionnés manuellement pour enclencher le dispositif de sonnerie (22), caractérisée en ce que le barillet (20) est remonté au moyen d'une barre d'armage (34) terminée à son extrémité libre par un secteur denté (32) et reliée cinématiquement à un poussoir d'armage (24) d'une part, et de l'autre au ressort moteur (44) dudit dispositif de sonnerie (22).
2. Pièce d'horlogerie selon la revendication 1, caractérisée en ce que le barillet (20) porte au moins un ergot (38) qui actionne un marteau de sonnerie (38) lorsque le ressort moteur (44) se déroule.
3. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que le ressort moteur (44) est enroulé à l'intérieur du barillet (20), ledit ressort moteur (44) étant accroché par sa spire extérieure (48) au barillet (20), et à un arbre de barillet (50) par sa spire intérieure (52).
4. Pièce d'horlogerie selon la revendication 3, caractérisée en ce que le barillet (20) est tourné librement lors de son montage de manière à imprimer au ressort moteur (44) une tension initiale, puis est immobilisé définitivement après montage au moyen d'un organe de retenue (54).
5. Pièce d'horlogerie selon la revendication 4, caractérisée en ce que l'organe de retenue (54) est un cliquet.
6. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisée en ce que le ressort moteur (44) est armé par l'intermédiaire de la barre d'armage (34) qui engrène avec un pignon de crémaillère (56) formant l'organe d'entraînement du dispositif de sonnerie (22) et qui est monté fixe sur l'arbre de barillet (50).
7. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendications 3 à 6, caractérisée en ce qu'une roue motrice (64) couplée mécaniquement à l'arbre de barillet (50) actionne un marteau de sonnerie (38) qui vient frapper un timbre (40) lorsque le dispositif de sonnerie (22) est déclenché, de sorte que la force du ressort moteur (44) sert uniquement à l'actionnement du dispositif de sonnerie (22).
8. Pièce d'horlogerie selon la revendication 7, caractérisée en ce que la roue motrice (64) comporte au moins un ergot (36) qui, lorsque le ressort moteur (44) se déroule, coopère avec un mécanisme de basculement (66) provoquant le recul du marteau (38) à l'encontre de la force de rappel d'un ressort (68) et, par suite, le déplacement brusque dudit marteau (38) vers l'avant à l'encontre du timbre (40).
9. Pièce d'horlogerie selon la revendication 8, caractérisée en ce que le mécanisme de basculement (66) comprend un cliquet (70) monté pivotant sur le levier (72) du marteau (38), ce cliquet (70) étant apte à glisser sur le ou les ergots (36) de la roue motrice (64) lors de l'armage du ressort moteur (44), et étant pivoté par ces mmes ergots (36) lorsque le ressort moteur (44) se déroule, ledit cliquet (70) venant alors buter contre une goupille (74) solidaire du marteau (38) auquel il communique son mouvement de basculement.
10. Pièce d'horlogerie selon la revendication 9, caractérisée en ce que le cliquet (70) comporte deux dents (76,78) espacées angulairement et reliées rigidement l'une à l'autre, la première dent (76) coopérant avec les ergots (36) de la roue motrice (64), tandis que la seconde dent (78) vient appuyer sur la goupille (74) lors du désarmage du ressort moteur (44).
11. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendications 8 ou 9, caractérisée en ce que le cliquet (70) est maintenu en contact élastique avec la roue motrice (64) au moyen d'un ressort de maintien (80).
12. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendications 7 à 10, caractérisée en ce que le marteau (38) est rappelé dans sa position de repos par un ressort (82).
13. Pièce d'horlogerie selon la revendication 12, caractérisée en ce que le ressort de rappel (82) est monté fixe en au moins un point sur le mouvement d'horlogerie et est déformé élastiquement à l'encontre de sa force de rappel par une goupille (90) solidaire du marteau (38) lorsque ce dernier vient frapper le timbre (40), de sorte que ledit ressort (82) rappelle le marteau (38) durant le temps de pose dans une position de repos dans laquelle ledit marteau (38) est à distance du timbre (40).
14. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendications 3 à 13, caractérisée en ce qu'il comprend un mécanisme de freinage (94) pour ralentir la vitesse de la roue motrice (64) lorsque le ressort moteur (44) se déroule.
15. Pièce d'horlogerie selon la revendication 14, caractérisée en ce que le mécanisme de freinage (94) comporte une roue à dents de loup (96) fixée sur un carré (98) de l'arbre de barillet (50) et qui coopère par sa denture extérieure avec un cliquet (100) dont le bec (102) est repoussé par les dents de la roue (96) lors de l'armage du ressort moteur (44), et qui vient s'encliqueter dans lesdites dents lorsque le ressort moteur (44) se détend.
16. Pièce d'horlogerie selon la revendication 15, caractérisée en ce que le cliquet est monté pivotant sur une roue (104) qu'il entraîne en rotation lorsque le ressort moteur (44) se détend.
17. Pièce d'horlogerie selon la revendication 15, caractérisée en ce que la roue (104) est la première roue d'une chaîne de régulation (106) par force centrifuge de la vitesse de déroulement du ressort moteur (44).
18. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendications 15 à 17, caractérisée en ce que le cliquet (100) est maintenu en contact élastique avec la roue à dents de loup (96) au moyen d'un ressort de friction (108).
19. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendications 1 à 18, caractérisée en ce qu'un mécanisme de déclenchement (62) intercalé entre le dispositif de sonnerie (22) et le mouvement d'horlogerie permet d'empcher ledit dispositif de sonnerie (22) de fonctionner avant la fin du compte à rebours.
20. Pièce d'horlogerie selon la revendication 19, caractérisée en ce que le mécanisme de déclenchement (62) comprend un organe de retenue (110) qui vient se loger dans une encoche (112) ménagée sur l'une des roues (42) de la chaîne de régulation (106), de sorte que le blocage de la fonction de sonnerie soit possible jusqu'à un moment défini de déclenchement.
21. Pièce d'horlogerie selon la revendication 20, caractérisée en ce que l'organe de retenue (110) est une pierre.
22. Pièce d'horlogerie selon la revendication 21, caractérisée en ce que la pierre (110) est montée fixe dans une targette (114) dont la force de retenue est réglable au moyen d'un ressort ajustable (116).
23. Pièce d'horlogerie selon la revendication 22, caractérisée en ce que durant le temps où le compteur de temps à rebours décompte le temps restant avant de devoir faire entendre la sonnerie pour indiquer que le compte à rebours est arrivé à sa fin, la pierre (110) est forcée contre le mobile terminal (42) de la chaîne de régulation (106) par le ressort (116) et en ce que, lorsque le compteur de temps arrive à la fin du compte à rebours, un doigt de déverrouillage lié au mouvement d'horlogerie par l'intermédiaire dudit compteur de temps actionne un ressort de commande (118) que présente la targette (114) de façon à faire pivoter celleci pour que la pierre (110) se dégage de l'encoche (112) dans laquelle elle était logée et libère le mobile terminal (42) de la chaîne de régulation (106), permettant ainsi au ressort moteur (44) de se dérouler afin que le dispositif de sonnerie (32) puisse carillonner.
24. Pièce d'horlogerie selon l'une quelconque des revendications 2 à 23, caractérisée en ce que la barre d'armage (34) est mobile rectilignement entre une position de repos dans laquelle le poussoir de commande et d'armage (22) n'a pas encore été actionné, et une position de fin de course dans laquelle le poussoir (22) a été enfoncé et qui correspond à l'état armé du ressort moteur (44), la barre d'armage (34) revenant progressivement de sa position de fin de course à sa position de repos au fur et à mesure du déroulement dudit ressort moteur (44), aidée en cela par la force de rappel d'un ressort (120).
25. Pièce d'horlogerie selon la revendication 24, caractérisée en ce que la barre d'armage (34) est guidée dans son déplacement rectiligne par deux tétons (58) qui pénètrent dans des trous oblongs respectifs (60) pratiqués dans ladite barre (34).
Description:
PIECE D'HORLOGERIE COMPORTANT UN DISPOSITIF DE SONNERIE La présente invention concerne une pièce d'horlogerie comportant un mécanisme de sonnerie. Elle se rapporte aux horloges, chronomètres et autres mouvements d'horlogerie. Elle concerne plus particulièrement des mouvements d'horlogerie portatifs, c'est-à-dire qui peuvent tre mis dans la poche ou attachés au poignet.

On connaît déjà des pièces d'horlogerie qui émettent un signal sonore au bout d'un temps prédéterminé et réglable. Ces pièces d'horlogerie comprennent classiquement un mouvement d'horlogerie assurant notamment la mesure du temps et un dispositif de sonnerie dont le déclenchement est commandé par le mouvement.

Les pièces d'horlogerie du type précité sont conçues par exemple pour mesurer un temps limite de stationnement d'un véhicule, et rappellent à l'utilisateur à l'aide d'une sonnerie ou d'un timbre que la durée de stationnement est échue.

La pièce d'horlogerie selon l'invention est destinée entre autres, mais non exclusivement, à une telle application.

Une première catégorie de pièces d'horlogerie concerne les horloges, réveils et autres montres-bracelets qui sont munis d'une sonnerie actionnée par le mme barillet à ressort que celui qui assure l'alimentation en énergie mécanique du dispositif garde-temps. Ces mécanismes comportent donc un seul ressort qui assure dans une première période le fonctionnement du mouvement horloger, et qui fournit dans une seconde période l'énergie nécessaire au fonctionnement du signal avertisseur. De tels mécanismes sont essentiellement caractérisés par le fait qu'entre le moment de l'armage et de la mise à l'heure et le moment du déclenchement de la sonnerie d'alarme, le tambour de barillet actionne le mouvement d'horlogerie, tandis qu'au moment du déclenchement, un marteau est libéré qui vient frapper sur un timbre de tout type approprié, ledit marteau étant alors actionné par le mme tambour de barillet, mais le ressort du mouvement d'horlogerie agissant, grâce à un mécanisme spécial, par un mouvement de détente en sens inverse.

Comme on le comprendra aisément, les mécanismes du genre décrit ci- dessus sont éminemment complexes et donc coûteux à fabriquer. Ils nécessitent un grand nombre de pièces spéciales qui ne sont pas disponibles sur le marché et qui doivent donc tre réalisées sur mesure. Ces mécanismes sont d'autre part très fragiles. Enfin, comme le mme ressort moteur assure à la fois la marche du mouvement d'horlogerie et celle du mécanisme de sonnerie, la force de ce ressort ne sert pas uniquement à mesurer le temps, ce qui limite la réserve de marche de la

montre et oblige son utilisateur à la remonter régulièrement, ce d'autant pius souvent qu'il utilise fréquemment le dispositif avertisseur.

Pour pallier ces inconvénients, un deuxième type de montres munies d'une sonnerie actionnée par un barillet à ressort auxiliaire indépendant de celui qui assure l'alimentation en énergie du garde-temps a été proposé. De façon surprenante, on a constaté que l'ajout, dans un mouvement d'horlogerie classique, d'un second mouvement distinct du premier et réservé à la seule bonne marche du mécanisme avertisseur, ne s'accompagnait pas d'une hausse prohibitive des coûts de fabrication, dans la mesure où une telle construction mécanique permet de simplifier sensiblement la cinématique générale du mouvement d'horlogerie.

Parmi les problèmes qui restent néanmoins à résoudre, l'un d'eux concerne le déclenchement de la fonction de minuterie et l'armage du ressort moteur du barillet auxiliaire dont la force sert à l'actionnement du dispositif de sonnerie. En effet, à la connaissance de la demanderesse, les seules solutions techniques disponibles actuellement consistent en deux boutons-poussoirs distincts, l'un de ces boutons- poussoirs servant à activer le décompte du temps après que la période au terme de laquelle le signal d'avertissement doit tre émis ait été sélectionnée, tandis que l'autre poussoir sert à armer le ressort moteur du dispositif de sonnerie. Cette multiplication des poussoirs tend à renchérir le prix de revient de la pièce d'horlogerie et nuit à l'aspect esthétique de cette dernière.

Selon une variante, il peut aussi tre prévu que la couronne de remontoir qui, primitivement, est destinée au remontage du seul mouvement qui assure la mesure du temps, soit également utilisée pour l'armage de la sonnerie. Un tel agencement complique cependant à nouveau considérablement la construction de la montre et, par le recours à des pièces spéciales non disponibles sur le marché qu'il implique, entraîne inévitablement un accroissement significatif des coûts de fabrication.

Une autre solution connue pour tendre le ressort moteur servant à l'entraînement du dispositif de sonnerie consiste à utiliser un glissoir, c'est-à-dire un mécanisme qui se meut avec frottement dans une glissière, accessible depuis l'extérieur de la boîte de montre. L'armage du ressort moteur susmentionné résulte de l'actionnement du glissoir dont le déplacement est transmis à un secteur denté engrenant avec la roue de l'arbre qui supporte le barillet auquel ledit ressort moteur est accroché. Le glissoir est classiquement sollicité par un verrou que l'on manoeuvre avec l'ongle et qui sert à armer le ressort moteur de la sonnerie. Un tel dispositif n'est pratiquement plus utilisé à l'heure actuelle car, sauf à prendre des mesures particulièrement complexes et donc onéreuses, il nuit de façon irrémédiable à l'étanchéité de la boîte de montre qu'il équipe.

La présente invention a donc pour but de remédier aux inconvénients susmentionnés, ainsi qu'à d'autres encore, en proposant une pièce d'horlogerie comprenant un dispositif de sonnerie dont l'intért réside notamment dans la sécurité du fonctionnement d'un tel mécanisme, grâce à l'emploi de mouvements susceptibles d'tre fabriqués en série et, par voie de conséquence, d'un prix de revient plus avantageux, étant donné la simplicité des modifications à apporter au mouvement de base.

A cet effet, la présente invention concerne une pièce d'horlogerie comprenant un mouvement d'horlogerie assurant notamment la mesure du temps, et un dispositif de sonnerie actionné par un barillet à ressort moteur indépendant du mouvement d'horlogerie, cette pièce d'horlogerie comprenant également des moyens de commande mécaniques susceptibles d'tre actionnés manuellement pour enclencher le dispositif de sonnerie, caractérisée en ce que le barillet est remonté au moyen d'une barre d'armage terminée à son extrémité libre par un secteur denté et reliée cinématiquement à un poussoir d'armage d'une part, et de l'autre au ressort moteur dudit dispositif de sonnerie.

Grâce à ces caractéristiques, la présente invention procure une pièce d'horlogerie munie d'un mécanisme d'alarme acoustique basé sur un mouvement d'horlogerie classique, susceptible d'émettre un signal d'avertissement au terme d'une période de temps prédéterminée. Le poussoir utilisé dans le cadre de l'invention est également un poussoir classique, fabriqué en grande série et donc peu coûteux, dont l'installation ne nécessite pas de modification du mouvement d'horlogerie et n'altère pas l'étanchéité, par exemple d'une boîte dans laquelle ledit mouvement d'horlogerie est installé.

D'autre part, comme la sonnerie est actionnée par un barillet à ressort auxiliaire indépendant du mouvement assurant la mesure du temps, la construction de la pièce d'horlogerie selon l'invention s'en trouve grandement simplifiée et donc moins coûteuse. Un autre avantage peut tre vu dans le fait qu'en raison de l'indépendance entre le mécanisme avertisseur et le mouvement d'horlogerie, le réglage et la marche dudit mécanisme avertisseur ne peuvent pas perturber ou porter préjudice aux autres fonctions dudit mouvement d'horlogerie. Ainsi, toute la force du ressort moteur sert uniquement à l'actionnement du dispositif de sonnerie, tandis que le ressort qui assure le fonctionnement du mouvement horloger est entièrement dévolu à cette tâche. Par conséquent, la réserve de marche de la montre n'est pas épuisée par le fonctionnement du mécanisme avertisseur.

Selon encore un autre avantage de la présente invention, le ressort moteur destiné à actionner le dispositif de sonnerie est armé au moyen d'une barre d'armage

terminée à son extrémité par un secteur denté et reliée cinématiquement au poussoir d'armage d'une part, et de l'autre au ressort moteur du dispositif de sonnerie.

Grâce à cette caractéristique, on peut utiliser un poussoir classique couramment disponible dans le commerce, monté de manière étanche, par exemple sur une boîte de montre, et dont la course, typiquement de l'ordre du millimètre, est suffisante pour armer le ressort moteur du mécanisme d'avertissement. Par ailleurs, la liaison cinématique entre le poussoir et le ressort moteur du dispositif de sonnerie permet de disposer ledit dispositif de sonnerie, de mme que ledit poussoir, en un endroit quelconque de la boîte de montre, par exemple en fonction des impératifs dictés par l'encombrement du mouvement d'horlogerie ou pour des considérations d'ordre esthétique. II n'est ainsi plus nécessaire, comme cela est parfois le cas dans l'état de la technique, de prévoir le poussoir au niveau de la zone de rattachement des brins du bracelet à la boîte de montre, agencement qui rend particulièrement difficile l'actionnement du poussoir.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée qui suit d'un exemple de réalisation de la pièce d'horlogerie selon l'invention, cet exemple étant donné à titre purement illustratif et non limitatif, en liaison avec les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en plan d'une pièce d'horlogerie contenant le mécanisme de sonnerie conforme à la présente invention ; - la figure 2 est une vue en plan du mécanisme de sonnerie disposé entre un poussoir d'armage et un rouage de sonnerie ; - la figure 3 est une vue en plan à plus grande échelle du dispositif de sonnerie représenté à la figure 2, non encore déclenché ; - la figure 4 est une vue analogue à celle de la figure 3 sur laquelle le dispositif de sonnerie selon l'invention a été déclenché ; - la figure 5 est une vue de face d'une pièce formant barillet à l'intérieur de laquelle est enroulé le ressort moteur dont la spire extérieure est accrochée au barillet, et dont la spire intérieure est fixée à un arbre de barillet ; - la figure 6 est une vue en plan d'une roue à dents de loup qui constitue le première roue d'une chaîne de régulation, et - la figure 7 est une vue de face de l'ensemble du mécanisme d'avertissement.

La présente invention procède de l'idée générale inventive qui consiste à utiliser pour l'armage d'un ressort moteur dont la force sert uniquement à l'actionnement d'un mécanisme avertisseur un bouton-poussoir unique. Ce poussoir est du type couramment disponible dans le commerce, et peut tre monté très facilement de manière étanche, par exemple sur une boîte de montre équipée dudit

mécanisme avertisseur. L'invention permet donc de répondre à la demande du marché pour un poussoir d'armage étanche, ne nuisant pas à l'esthétique de la montre et facile à installer.

La présente invention va tre décrite en référence à une pièce d'horlogerie du type montre-bracelet. Il est toutefois bien entendu que la présente invention ne se limite pas à une telle application et qu'elle pourra tre avantageusement utilisée dans le cadre de toute autre application nécessitant de décompter un temps et de marquer la fin du décomptage par l'émission d'un signal sonore.

Une pièce d'horlogerie du type montre-bracelet comprenant un dispositif de sonnerie conforme à la présente invention est représentée vue en plan à la figure 1 et désignée dans son ensemble par la référence numérique générale 1. Cette pièce d'horlogerie 1 comporte des aiguilles de garde-temps, à savoir une aiguille des heures 2, une aiguille des minutes 4 et une aiguille de petite seconde 6. Un calendrier à grand guichet 8 complète le mécanisme de garde-temps. La pièce d'horlogerie 1 prise ici en exemple comporte encore une fonction chronographe avec une aiguille des secondes 10 et un compteur de minutes 12. La mise en marche puis l'arrt de l'aiguille 10 et du compteur 12 sont réalisés au moyen d'un premier poussoir 14, tandis qu'un second poussoir 16 permet la remise à zéro desdits indicateurs 10 et 12.

Une couronne 18 permet, selon les positions axiales auxquelles elle est amenée, de remonter la pièce d'horlogerie, de mettre le calendrier au jour et de mettre à l'heure les aiguilles 2,4 et 6 du mécanisme garde-temps.

Dans la pièce d'horlogerie 1 représentée sur la figure 1, le compteur de minutes 12 est également utilisé comme temporisateur ou compteur de temps à rebours, la mise au temps de la période à décompter étant corrigée à l'aide de la couronne 18. Le démarrage du compteur à rebours et l'armage d'une pièce 20 formant barillet et actionnant un dispositif de sonnerie 22 indiquant de façon audible au porteur de la montre 1 la fin du compte à rebours sont effectués simultanément en pressant sur un troisième poussoir 24. Comme le montre la figure 1, le compteur- temporisateur 12 comporte un cadran 25 présentant trois échelles concentriques de dix minutes chacune et parcourues chacune par une aiguille de longueur différente 26, 28 et 30 dont une seule est visible sur la figure 1.

Comme le montrent les figures 2 et suivantes, la pièce d'horlogerie comprend un dispositif de sonnerie 22 actionné par le barillet 20 susmentionné. Le barillet 20 est actionné par un secteur denté 32 pratiqué sur une barre 34 aboutissant au poussoir de commande et d'armage 24. L'ensemble de barillet 20 qui va tre décrit en détail ci- dessous porte au moins un ergot 36 (dans les exemples représentés aux figures, ces ergots sont préférentiellement au nombre de trois) qui actionne un marteau de

sonnerie 38 qui vient frapper sur un timbre 40 de tout type approprié. Cet ensemble entraîne le dispositif de sonnerie 22 qui comprend ici trois mobiles dont un mobile terminal 42.

Conformément à la présente invention, et comme déjà évoqué ci-dessus, le dispositif de sonnerie 22 peut tre armé indépendamment de la marche du mouvement d'horlogerie (non représenté) par pression sur le bouton-poussoir 24 qui provoque l'armage d'un ressort moteur 44 dont toute la force sert uniquement à l'actionnement du dispositif de sonnerie 22.

A cet effet, le ressort moteur 44 est armé au moyen de la barre d'armage 32 terminée à son extrémité libre par un secteur denté 32, préférentiellement une crémaillère. La barre d'armage 34 est reliée cinématiquement au poussoir d'armage 24 d'une part, et de l'autre au ressort moteur 44 du dispositif de sonnerie 22.

Grâce à cette caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, on peut disposer le dispositif de sonnerie 22 en un endroit quelconque de la boîte 46 de la pièce d'horlogerie 1, par exemple pour tenir compte des impératifs liés à l'encombrement du mouvement d'horlogerie ou pour des raisons d'ordre esthétique.

On comprendra également que le poussoir d'armage 24 est du type couramment utilisé dans le domaine de l'industrie horlogère. Il est donc disponible en grande série et à un prix plus avantageux. D'autre part, son montage sur la boîte 46 de montre 1 s'avère remarquablement facile est n'altère en rien l'étanchéité de ladite montre 1.

Enfin, comme le dispositif de sonnerie 22 est actionné par un ressort moteur 44 indépendant du mouvement assurant notamment la mesure du temps, on a affaire à un mécanisme extrmement simple, robuste et donc fiable.

Le ressort moteur 44 est enroulé à l'intérieur du barillet 20, accroché par sa spire extérieure 48 audit barillet 20, et à un arbre de barillet 50 par sa spire intérieure 52. Avantageusement, le barillet 20 est tourné librement autour de son arbre 50 lors de son montage sur une platine du mouvement, de façon à imprimer au ressort moteur 44 une tension initiale appropriée, puis est immobilisé définitivement sur la platine après montage au moyen d'un organe de retenue 54 tel que, par exemple, un cliquet. Le ressort est donc prétendu lors du montage du dispositif de sonnerie 22, de sorte que la course du poussoir 24 qui est typiquement de l'ordre du millimètre est suffisante pour armer ledit ressort 44. Bien entendu, selon une variante de réalisation, on pourrait tout aussi bien utiliser un ressort moteur spécial, qui serait monté lâche dans le barillet 20 et qui serait dimensionné de façon à se tendre convenablement sous l'effet d'une pression sur le bouton-poussoir 24, pour pouvoir tre ensuite en mesure de fournir une force adaptée au dispositif de sonnerie 22. Cela obligerait

néanmoins a avoir recours à un ressort non disponible immédiatement dans le domaine de la fabrication horlogère.

Pour pouvoir armer le ressort moteur 44 par l'intermédiaire de la barre d'armage 24, un pignon de crémaillère 56 est prévu. Ce pignon 56 forme l'organe d'entraînement du dispositif de sonnerie 22. Monté fixe sur l'arbre de barillet 50, il engrène avec la crémaillère 32 pratiquée sur ladite barre d'armage 34. La barre d'armage 34 s'étend selon une direction parallèle au mouvement du poussoir 24 et est de préférence alignée sur la direction longitudinale de ce dernier. Pour assurer un déplacement en translation de la barre 34 lors de l'actionnement du poussoir 24, la barre 34 est associée à des moyens de guidage en translation. Ces moyens de guidage comprennent dans l'exemple illustré deux tétons 38 qui pénètrent dans des trous oblongs respectifs 60 pratiqués dans ladite barre 34. Entraîné en rotation par la crémaillère 32, le pignon 56 tourne, transmettant son mouvement de rotation à l'arbre de barillet 50. Comme le ressort moteur 44 est monté fixe par ses deux extrémités 48 et 52 respectivement au barillet 20 et à l'arbre de barillet 50, il se tend et emmagasine de l'énergie qu'il restituera plus tard au dispositif de sonnerie 22 lorsqu'il se déroulera.

Selon l'invention, un mécanisme de déclenchement 62 qui sera décrit plus en détail ultérieurement est disposé entre le dispositif de sonnerie 22 et le mouvement d'horlogerie pour permettre d'empcher ledit dispositif de sonnerie 22 de fonctionner avant la fin du compte à rebours. En d'autres termes, le ressort moteur 44 ne peut se dévider qu'après que le mobile terminal 42 de la sonnerie 22 ait été libéré par le mécanisme de déclenchement 62 susmentionné.

Une roue motrice 64 est couplée mécaniquement à l'arbre de barillet 50.

Lorsque le ressort moteur 44 se déroule, cette roue 64 actionne le marteau de sonnerie 38 qui vient alors frapper le timbre 40, ce qui provoque l'émission d'un ou de plusieurs signaux sonores successifs. Plus précisément, la roue motrice 64 présente une multiplicité d'ergots 36 (au nombre de trois dans les figures) qui, lorsque le ressort moteur 44 se déroule, coopèrent avec un mécanisme de basculement 66 provoquant le recul du marteau 38 à l'encontre de la force de rappel d'un ressort 68 et, par suite, le déplacement brusque dudit marteau 38 vers l'avant à l'encontre du timbre 40.

Le mécanisme de basculement 66 mentionné ci-dessus comprend un cliquet 70 monté pivotant sur le levier 72 du marteau 38. Ce cliquet 70 présente la particularité de pouvoir glisser sur le ou les ergots 36 de la roue motrice 64 lorsque celle-ci tourne dans le sens des aiguilles d'une montre durant l'armage du ressort moteur 44. Autrement dit, lorsqu'on arme le ressort moteur 64, le cliquet 70 est sans action sur le marteau 38, c'est-à-dire qu'il n'entraîne pas ce dernier en basculement.

Par contre, lorsque le ressort moteur 44 se désarme, la roue motrice 64 tourne dans le sens contraire des aiguilles d'une montre et provoque le pivotement du cliquet 70 par ses ergots 36. Ledit cliquet 70, venant alors buter contre une goupille 74 solidaire du marteau de sonnerie 38, communique à ce dernier son mouvement de basculement. Pour atteindre ce résultat, le cliquet 70 doit comporter deux dents 76 et 78 espacées angulairement et reliées rigidement l'une à l'autre. La première dent 76 coopère avec les ergots 36 de la roue motrice 64, tandis que la seconde dent 78 vient appuyer sur la goupille 74 lors du désarmage du ressort moteur 44 et communique au marteau de sonnerie 38 son mouvement de basculement.

Dans l'exemple représenté aux figures, les ergots 36 sont au nombre de trois, régulièrement espacés sur le périmètre extérieur de la roue motrice 64. Ceci signifie que le marteau 38 va venir frapper le timbre 40 à trois reprises et produire ainsi trois coups de sonnerie successifs à intervalles de temps successifs régulièrement espacés. Bien entendu, selon une variante, les ergots 36 pourraient ne pas tre régulièrement espacés, deux de ces ergots 36 pouvant par exemple tre rapprochés l'un de l'autre, tandis que le troisième serait à une distance plus grande des deux premiers. Dans ce cas, le porteur de la montre 1 entendrait deux coups de cloche quasi simultanés et un troisième coup de cloche plus lointain.

Avantageusement, le cliquet 70 est maintenu en contact élastique avec la roue motrice 64 au moyen d'un ressort de maintien 80 monté fixe sur le mouvement d'horlogerie de la montre 1.

On a vu ci-dessus que pour pouvoir venir heurter le timbre 40, le marteau de sonnerie 38 devait tre basculé par l'intermédiaire de la roue motrice 64 munie de ses ergots 36 à l'encontre de la force de rappel élastique d'un ressort 68. Une fois que celui des ergots 36 qui est en prise avec le cliquet 70 a dépassé ledit cliquet 70, le marteau 38 est libre de basculer. Le ressort 68 se détend alors, et projette brusquement ledit marteau 38 à l'encontre du timbre 40. Il faut maintenant prévoir un mécanisme permettant de rappeler le marteau 38 dans sa position de repos.

Selon l'invention, le rappel du marteau 38 dans sa position de repos est assuré par un ressort 82. Comme il ressort des figures, le ressort 82 est monté fixe en au moins un point sur le mouvement d'horlogerie. Plus précisément, le ressort 82 est fixé sur le mouvement d'horlogerie par une première vis 84 et présente une encoche 86 dans laquelle une seconde vis 88, également solidaire du mouvement, fait saillie.

L'encoche 86 est destinée à rattraper un jeu éventuel et à compenser le cas échéant un mauvais alignement du ressort 82. Comme on peut le voir sur les figures, une goupille 90 est montée fixe sur le levier 72 du marteau de sonnerie 38. Lorsque ledit marteau 38 est projeté en avant à l'encontre du timbre 40 sous l'effet de la détente du

ressort 68, le bras 92 du ressort 82 est déformé élastiquement à l'encontre de sa force de rappel par la goupille 90 qui pivote en mme temps que le marteau 38, de sorte que ledit ressort 82 rappelle ensuite le marteau 38 durant le temps de pause entre le passage de deux ergots 36 successifs à hauteur du cliquet 70 dans une position de repos dans laquelle ledit marteau 38 est à distance du timbre 40.

La pièce d'horlogerie selon l'invention comprend également un mécanisme de freinage 94 pour ralentir la vitesse de rotation de la roue motrice 64 lorsque le ressort moteur 44 se déroule. Ce mécanisme de freinage 94 comporte en premier lieu une roue à dents de loup 96 fixée sur un carré 98 de l'arbre de barillet 50 et qui coopère par sa denture extérieure avec un cliquet 100. Le bec 102 du cliquet 100 est repoussé par les dents de la roue 96 lors de l'armage du ressort moteur 44, c'est-à-dire lorsque ladite roue 96 tourne dans le sens contraire des aiguilles d'une montre. Inversement, lorsque le ressort moteur 44 se détend, le bec 102 du cliquet 100 vient s'encliqueter dans les dents de la roue à dents de loup 96 et entraîne en rotation une roue 104 sur laquelle il est monté pivotant. Ainsi, lorsque le ressort moteur 44 se déroule, le cliquet 100, en prise avec les dents de la roue 96, entraîne la roue 104 en rotation. Cette roue 104 est la première roue d'une chaîne de régulation 106 par force centrifuge de la vitesse de déroulement du ressort moteur 44. Avantageusement, le cliquet 100 est maintenu en contact élastique avec la roue à dents de loup 96 au moyen d'un ressort à friction 108.

Comme déjà évoqué plus haut dans la description, un mécanisme de déclenchement 62 est disposé entre le dispositif de sonnerie 22 et le mouvement d'horlogerie pour permettre d'empcher ledit dispositif de sonnerie 22 de fonctionner avant la fin du compte à rebours. Autrement dit, le ressort moteur 44 ne pourra se dérouler qu'après que le mobile terminal de la sonnerie 22 ait été libéré par le mécanisme de déclenchement 62 susmentionné.

Conformément à l'invention, le mécanisme de déclenchement 62 comprend un organe de retenue 110, avantageusement une pierre, qui vient se loger dans l'une des encoches 112 ménagées sur le mobile terminal 42 de la chaîne de régulation 106 et immobiliser celle-ci, de sorte que le blocage du dispositif de sonnerie 22 soit possible jusqu'à un moment défini de déclenchement. Préférentiellement, la pierre 110 est montée fixe dans une targette 114 dont la force de retenue est réglable au moyen d'un ressort ajustable 116.

Le fonctionnement du mécanisme de déclenchement est le suivant. La période de temps à décompter par le compteur de temps à rebours avant l'actionnement de la sonnerie est réglée par le porteur de la montre 1 à l'aide de la couronne 18 visible sur la figure 1. Ensuite, l'armage du ressort moteur 44 est effectué en pressant sur le

bouton-poussoir 24. Durant tout le temps où le compteur de temps à rebours décompte le temps restant avant de devoir faire entendre la sonnerie pour indiquer que le compte à rebours est arrivé à sa fin, ou lorsque le mouvement d'horlogerie assure une autre fonction telle que la mesure du temps courant ou une fonction de chronométrage, la pierre 110 est forcée contre le mobile terminal 42 de la chaîne de régulation 106 par le ressort 116 (voir figures 2 et 3). Inversement, quand le compteur de temps arrive à la fin du compte à rebours, un doigt de déverrouillage (non représenté) lié au mouvement d'horlogerie par l'intermédiaire dudit compteur de temps actionne un ressort de commande 118 que présente la targette 114 de façon à faire pivoter celle-ci dans le sens de la flèche F (voir figure 4), de sorte que la pierre 110 se dégage de l'encoche 112 dans laquelle elle était logée et libère le mobile terminal 42 de la chaîne de régulation 106, permettant ainsi au ressort moteur 44 de se dérouler afin que le dispositif de sonnerie 32 puisse carillonner.

On comprendra que la barre d'armage 34 est libre de se déplacer rectilignement entre une position de repos dans laquelle le poussoir de commande et d'armage 24 n'a pas encore été actionné, et une position de fin de course dans laquelle le poussoir 24 a été enfoncé et qui correspond à l'état armé du ressort moteur 44. La barre d'armage 34 reviendra ensuite progressivement de sa position de fin de course à sa position de repos au fur et à mesure, aidée en cela par un ressort de rappel 120.

II va de soi que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'tre décrits, et que des modifications et des variantes simples peuvent tre envisagées sans sortir du cadre de la présente invention.