Traditionnellement, lorsque l'on veut qu'une paroi soit végétalisée, on installe à son pied des plantes grimpantes qui s'élèvent contre la paroi, que-ce soit par palissage artificiel sur un élément ajouté ou à grâce aux caractéristiques naturelles de ces plantes, qui utilisent des crampons, ventouses ou vrilles. Parfois ces plantes sont installées dans des jardinières de bord de fentre ou de balcon, voire dans des bacs sur le toit.

Quelques parois ou murs ont été végétalisés grâce à des systèmes qui permettent à des plantes non grimpantes d'tre installées sur des murs. Ces systèmes nécessitent un traitement préalable de la paroi, notamment la réalisation d'une étanchéité spécifique destinée à protéger la paroi et parfois la reprise préalable des enduits. Ces systèmes de végétalisation sont le plus souvent réalisés à l'aide de laines de roche, de feutres non tissés et de systèmes d'accroche. Des poches de substrat peuvent y tre incorporées.

Certains fabricants ont mis au point des systèmes permettant de végétaliser des parois verticales, sur film ou support roulé, en feuille ou lai végétalisé, comprenant parfois un arrosage incorporé. Leur faible épaisseur fait que la moindre défaillance dans l'arrosage fait mourir les végétaux. Les systèmes sur film plus ou moins épais

souffrent de risques importants de dessèchement et/ou de gel en raison de leur faible épaisseur et de leur faible tampon hydrique, et thermique. Les systèmes par poches géotextiles posent des problèmes d'entretien. Les systèmes toute hauteur posent souvent le problème des migrations vers le bas des fines et de la mauvaise répartition de l'humidité. Notamment, l'eau migre vers le bas en emportant les particules les plus fines du substrat lorsqu'il existe, et il est difficile de réguler la quantité d'eau, ce qui fait que l'on doit récupérer beaucoup d'eau en pied de mur.

Outre une certaine fragilité, ces murs végétålisés nécessitent généralement un entretien complexe. De plus, ces systèmes ne permettent pas aisément l'adjonction d'une isolation par l'extérieur lorsque celle-ci est nécessaire.

Ces systèmes constituent un décor sur un mur, mais ne sont par un élément constitutif de la peau extérieure de la paroi ou du bâtiment. Ces systèmes n'ont pas toujours non plus le tampon thermique et hydrique qui permet aux plantes de survivre en cas de coup de froid ou de manque d'eau pendant une défaillance éventuelle du système d'arrosage.

Ces systèmes sont des systèmes ajoutés, et non constitutifs de la paroi ou du bâtiment.

L'invention vise à au moins atténuer l'acuité d'au moins l'un des problèmes évoqués ci-dessus.

A cet effet, l'invention concerne tout d'abord un dispositif de revtement d'une paroi support, caractérisé par le fait que qu'il comporte une plaque de revtement, associée à des moyens de fixation sur la paroi support et comportant des parois latérales agencées pour porter une structure alvéolaire afin de former un boîte apte à recevoir les racines de plantes dans des alvéoles respectives.

La structure alvéolaire est par exemple d'un seul tenant avec les parois latérales, ou bien encore les parois latérales comportent une glissière de réception d'une dite structure alvéolaire amovible. Un espace tampon pour substrat peut tre ménagé entre la plaque de revtement et la structure alvéolaire.

La boîte comporte avantageusement une paroi de fond limitée par une nervure pour constituer un volume de réserve d'eau, associé de préférence à un exutoire de trop- plein débouchant latéralement, afin par exemple de se déverser dans une gouttière disposée en partie inférieure de la paroi support.

Les moyens de fixation comportent par exemple une gorge d'accrochage à une branche d'un profilé agencé pour tre fixé à la paroi support, le profilé étant avantageusement agencé pour ménager, entre la plaque de revtement et la paroi support, un espace de réception d'une couche d'isolant thermique.

La plaque de revtement est de préférence limitée par des rainures d'étanchéité destinées à coopérer avec des rainures homologues d'une plaque de revtement d'un mme dispositif adjacent, et elle peut aussi tre limitée en partie haute par un recouvrement prévu pour recevoir un mme dispositif adjacent et supérieur.

La plaque de revtement peut aussi porter, en face avant, une nervure latérale d'étanchéité rabattue vers le reste du dispositif, pour former, avec un mme nervure d'un mme dispositif voisin, une queue d'aronde agencée pour recevoir une bande verticale de joint d'étanchéité à profil complémentaire en U à branches rabattues l'une vers l'autre.

De mme, une des parois latérales comporte de préférence un bossage d'étanchéité prévu pour coopérer avec une gorge d'un mme dispositif adjacent.

Il peut tre prévu une gorge de maintien d'un tuyau d'arrosage, de mme qu'un circuit de distribution d'eau comportant un réducteur de pression.

Le dispositif est avantageusement équipé de tronçons de tuyau d'arrosage munis de raccords pour raccordement rapide entre de tels dispositifs.

L'invention concerne aussi un procédé pour la mise en oeuvre d'un ensemble de dispositifs selon l'invention, dans lequel un utilisateur : se procure les dispositifs et les représente, par un dessin, ordonnés selon une trame de lits successifs, attribue un numéro à chaque dispositif réel et à sa représentation, complète le dessin par des indications de plan de plantation spécifiant, pour chaque dispositif, une espèce végétale à planter, plante les espèces végétales dans les alvéoles des structures alvéolaires des dispositifs respectifs, disposés au sol, et installe, en fonction des numéros, les structures alvéolaires sur la paroi support selon le plan de plantation.

Pour la mise en oeuvre d'un ensemble de dispositifs à structure alvéolaire amovible, chaque structure alvéolaire amovible plantée peut tre rapportée sur le reste du dispositif respectif,. qui a préalablement été fixé sur la paroi support.

Le dispositif selon l'invention est un produit qui est conçu comme étant directement un revtement extérieur de

paroi ou de bâtiment et à ce titre assurant sa protection contre les intempéries, et si nécessaire son isolation thermique. Il peut tre agencé pour présenter des qualités de tampon hydrique et thermiques aptes à pérenniser les plantations malgré d'éventuelles défaillances ponctuelles du système d'arrosage. Il peut tre est arrosé de manière homogène sans migration de fines. Il permet de végétaliser immédiatement la paroi et de remplacer des végétaux. Il permet de plus la mise en oeuvre de dessins végétalisés grâce à l'usage de la trame. Il permet aussi de réaliser des paysages verticaux. De plus, il peut éviter toute dégradation du gros-oeuvre de la paroi par les végétaux plantés en raison des recouvrements et joints.

Le dispositif selon l'invention permet, dans une forme de réalisation adaptée, de traiter en une seule fois la finition de la paroi, sa végétalisation, son étanchéité, son isolation thermique. Le dispositif selon l'invention est un système constitutif du bâtiment.

Dans le cas d'une construction neuve, le dispositif de l'invention constitue le revtement final de la construction, remplaçant toute autre peau de finition.

Dans le cas d'une construction ancienne, l'invention permet en outre, avec une forme de réalisation adaptée, de placer entre le dispositif et le mur existant une isolation thermique, ce qui peut tre extrmement utile dans le cas d'une paroi ancienne et non isolée. De plus, aucun traitement superficiel de la paroi de type enduit ou ragréage sans nécessité structurelle n'est nécessaire. La paroi en l'état peut tre revtue du dispositif de l'invention, qui constitue son revtement extérieur.

Le dispositif selon l'invention présente l'avantage complémentaire de pouvoir végétaliser immédiatement les

parois sans qu'il soit besoin d'attendre que la végétation pousse. Il suffit, pour ce faire, de préalablement ensemencer ou garnir de plantes le dispositif selon l'invention alors disposé au sol. Lorsque les plantes sont jugées aptes à tre mises à leur emplacement définitif, le dispositif selon l'invention est mis en place.

L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante de plusieurs formes de réalisation du dispositif de revtement selon l'invention, en référence au dessin annexé, sur lequel : La figure 1 est une représentation en perspective éclatée du dispositif de revtement selon l'invention sous une forme en deux éléments principaux distincts, à savoir une boîte de plantation et panneau alvéolaire associé, réalisé en matériau synthétique moulé.

La figure 2 représente en coupe la juxtaposition verticale de deux tels dispositifs en matériau synthétique moulé avec mise en place d'isolation par l'extérieur d'un bâtiment.

La figure 3 est sensiblement semblable à la figure 2, mais avec fixation directe des dispositifs sur le mur support, sans profilé intermédiaire ni isolation thermique.

La figure 4 représente en élévation embase du dispositif fixée au mur.

La figure 5 est une vue de dessus du dispositif de la figure 4.

La figure 6 représente en élévation l'ensemble des embase et panneau alvéolaire lorsque le panneau à structure alvéolaire est glissé dans l'embase.

La figure 7 représente en plan l'ensemble des deux éléments ci-dessus lorsque le panneau alvéolaire ajouté est glissé dans 1'embase.

La figure 8 donne une indication de l'apparence donnée par le montage contre paroi d'un ensemble de tels dispositifs.

La figure 9 est une représentation en perspective du dispositif selon l'invention sous une forme en un unique élément réalisé en matériau synthétique moulé.

La figure 10 représente deux variantes, en élévation de face, le dispositif sous une forme en un unique élément réalisé en matériau synthétique moulé.

La figure 11 représente de dessus le dispositif lorsqu'il est constitué d'une seule pièce en matériau synthétique.

La figure 12 représente en coupe verticale le dispositif lorsqu'il est constitué d'une seule pièce en matériau synthétique.

La figure 13 est une vue en perspective illustrant la possibilité de réaliser le dispositif en métal, acier galvanisé ou aluminium.

La figure 14 représente plusieurs des dispositifs selon la figure 13 montés sur un profilé métallique.

La figure 15 représente, en coupe verticale latérale, le dispositif sous une forme métallique, fixée sur un profilé mural métallique, avec isolant interposé sur la paroi support.

La figure 16 représente en coupe le dispositif sous une forme métallique, fixé directement sur la paroi support.

La figure 17 représente en perspective une variante possible de réalisation d'un ensemble maillé de dispositifs selon l'invention.

La figure 18 représente, en perspective éclatée, un tel dispositif complet avec le substrat de plantation.

Les figures 19 et 20 présentent, en perspective éclatée, une autre variante de l'invention, sans recouvrement vertical ni vide horizontal entre deux dispositifs.

La figure 21 représente un plan de plantation de végétaux différents suivant un dessin géométrique voulu.

La figure 22 représente schématiquement le résultat obtenu une fois les végétaux plantés en suivant le plan de la figure 21.

La figure 23 représente schématiquement un système d'arrosage.

La figure 24 représente schématiquement, en élévation et aussi en coupe, un exemple de pose de l'ensemble du dispositif selon l'invention.

La figure 25 est une vue en perspective éclatée illustrant la possibilité de réaliser la boîte en fixant la structure alvéolaire uniquement par vissage.

La figure 26 est une vue en perspective éclatée illustrant la possibilité de réaliser la boîte avec un relief d'étanchéité positionné sur la tranche de la boîte.

Pour la commodité des explications, le dispositif de revtement est supposé, sauf indication contraire, tre fixé en position verticale sur un mur ou équivalent. Les explications resteraient bien évidemment valables, avec la transposition voulue, si'le dispositif était orienté autrement.

En référence à la figure 1, le dispositif de revtement comporte une plaque de fond 3, de revtement d'un support du dispositif, tel qu'un mur, comprenant plusieurs trous 5 destinés à la fixer sur le dit support, vertical. Il est prévu une rainure verticale 15, ici multiple, sur une face avant d'un bord de débordement à

gauche de la plaque de fond 3, incluant une chambre de décompression et un emplacement d'un joint compressé, et un bord de débordement opposé, à droite, comporte, en face arrière, une rainure 20, servant de contre-rainure en regard d'une rainure 15 d'un mme dispositif voisin de droite.

En variante, les deux débordements latéraux de la plaque de fond 3 présentent chacun, sur leur face avant, une nervure verticale latérale d'étanchéité quelque peu rabattue vers le reste du dispositif, pour former, avec un mme nervure d'un mme dispositif voisin, une sorte de queue d'aronde sur laquelle vient s'appliquer, par clipsage ou glissement vertical, une bande verticale de joint d'étanchéité à profil complémentaire en U à branches rabattues l'une vers l'autre.

La plaque de fond 3 porte trois parois latérales, à savoir deux parois verticales, respectivement de gauche et de droite, et une paroi horizontale inférieure formant globalement un « U » en vue de face, les deux parois latérales verticales étant munies, côté intérieur à un volume de boîte ainsi délimité, d'une glissière 19 verticale, la paroi horizontale inférieure étant reliée à la plaque de fond 3 par deux nervures ou raidisseurs 18 verticaux mutuellement espacés selon la largeur du dispositif et parallèles aux parois latérales qui, outre le renforcement physique, permettent de part et d'autre de créer une réserve d'eau 17.

Un trop-plein exutoire d'eau 9, débouchant ici en avant ou, en variante, latéralement, est formé par une échancrure dans un rebord avant inférieur reliant des parties inférieures des deux parois latérales. La plaque ou panneau alvéolaire 10, qui peut tre un élément de nature

différente voire un élément préexistant du commerce de matériau divers (caillebotis aluminium, dalle gazon) vient se glisser entre la glissière 19 et un rebord avant respectif des parois latérales, les trois rebords indiqués formant un resserrement antérieur du U formé par les trois parois ci-dessus.

L'ensemble est rempli de terre végétale ou de tout autre substrat adapté aux conditions locales et au type de plantes choisies, et des plantes sont plantées à travers les ouvertures formant les alvéoles de la plaque alvéolaire 10. La fixation peut aussi tre assurée par un profilé métallique 6 à bord avant montant en croc, ici en U, fixé sur la paroi support, coopérant avec un croc arrière du dispositif, à gorge 7 tournée vers le bas.

La figure 2 représente en coupe la juxtaposition verticale de tels deux dispositifs en matériau synthétique moulé avec mise en place d'isolation par l'extérieur du bâtiment. Seuls deux dispositifs sont représentés sur cette figure, mais la juxtaposition verticale des dispositifs peut tre prolongée vers le haut ou vers le bas. Pour l'accrochage, le profilé en acier 6, en forme de"U"ou d'autre forme éventuellement, est fixé mécaniquement sur la paroi support. Un lit de laine de verre 23 est placé verticalement sous chaque profilé 6 de manière à ne pas laisser de vide pour une isolation maximale. Le dispositif est d'abord posé par l'intermédiaire de la gorge 7 créée dans la face arrière de la plaque de fond au droit d'une surépaisseur 24. Une vis 21 autoperforante vient alors, de part et d'autre du dispositif 1, ancrer définitivement le dispositif sur le mur support. La plaque alvéolaire 10 vient se glisser dans une gorge verticale avant 25, entre la glissière 19 et le rebord ci-dessus des parois latérales

et inférieure. Sa fixation peut tre renforcée par le vissage latéral sur chaque côté d'une ou plusieurs vis 14 (fig. 1). Le renfort 18 sert aussi de support à l'élément alvéolaire 10, ce qui laisse ainsi un vide au-dessous pour le passage des eaux. On note aussi un recouvrement arrière vertical 22 en arrière de la partie inférieure du dispositif supérieur, et, en partie haute, une gorge 11 destinée au passage d'un tuyau d'arrosage.

La figure 3 est semblable à la figure 2, mais avec fixation directe des dispositifs sur le mur support, sans profilé intermédiaire 6 ni isolation thermique 23. Le dispositif est chevillé dans le mur support grâce à une vis 5. Un vide d'air 26 laisse une ventilation du mur support.

Les deux dispositifs présentent une bande arrière verticale de recouvrement en partie inférieure du dispositif supérieur, mais un espace 27 peut tre ménagé pour laisser accès à un tuyau d'arrosage.

La figure 4 représente, en élévation, une partie d'embase du dispositif, fixée au mur support. La rainure 15 permet d'assurer l'étanchéité lors de la pose avec une autre mme embase à côté.

La figure 5 représente, en plan, l'embase du dispositif fixée au mur. Il est possible, dans le cas de mise en place sur mur orienté vers les vents dominants, de placer un joint compressé 4 qui sera au besoin tenu par une vis auto-perforante 28.

La figure 6 représente, en élévation, l'embase formant boîte et le panneau alvéolaire 10 lorsque celui-ci est glissé dans l'embase. Une vis 14, de maintien en position mutuelle, peut tre ajoutée en renfort.

La figure 7 représente, en plan, l'embase formant boîte et le panneau alvéolaire 10 glissé dans l'embase,

tenu à l'arrière par la glissière 19, fixé éventuellement par les vis 14, posé sur le renfort 18. Comme présenté sur la figure 5, un joint 4 pourra tre intercalé entre deux dispositifs.

La figure 8 représente un treillis matriciel fournissant une indication de l'apparence donnée par le montage, contre la paroi support, d'un ensemble de tels dispositifs. Douze dispositifs sont représentés, sans que ce nombre constitue une limitation. Les plantes ne sont pas représentées, ni l'arrosage.

La figure 9 représente, en perspective, le dispositif sous une forme en un unique élément réalisé en matériau synthétique moulé. Le dispositif reprend les éléments de la figure 1, qui ne seront donc pas à nouveau décrits. Les gorges 11 permettent de faire passer et de tenir un tuyau 12 de réseau d'arrosage en goutte à goutte 13. L'ensemble est rempli de terre végétale ou de tout autre substrat adapté aux conditions locales et au type de plantes choisies. La face avant, la plus visible, est percée d'un ou plusieurs ouvertures 2 permettant de planter tout type de végétal adapté à ces conditions.

Dans ce cas de dispositif en une pièce principale, les guides 19 peuvent tre conservés ainsi que d'autres éléments intérieurs représentés sur la figure 1, car il est possible d'y glisser aussi la plaque alvéolaire 10 des figures 1 et 18.

La figure 10 représente, en élévation de face, le dispositif de l'invention sous une forme en un unique élément réalisé en matériau synthétique moulé. On remarque que deux types d'ouvertures pour alvéoles sont réalisés sur la face avant, montrant par là que plusieurs types d'ouvertures sont possibles : à gauche, quatre ouvertures

carrées, à droite, seize ouvertures carrées. Les ouvertures peuvent aussi tre rondes ou de formes irrégulières.

La figure 11 représente, en vue de dessus, le dispositif lorsqu'il est constitué. d'une seule pièce en matériau synthétique tel que montré en perspective figure 9. Une vis 29, traversant le bord débordant, ici à droite, de la plaque de fond, peut renforcer la fixation avec un dispositif semblable posé à côté, notamment dans le cas d'un joint compressé.

La figure 12 représente en coupe verticale le dispositif lorsqu'il est constitué d'une seule pièce en matériau synthétique. On y voit la gorge 11, au sommet des deux parois latérales, permettant de tenir un tuyau d'arrosage par léger pincement. Une paroi avant 2, à ouvertures d'alvéoles pouvant avoir diverses formes et dimensions, est ici doublée en interne d'un géotextile ou d'un feutre non tissé de jardin 30 qui empchera en phase transitoire à la terre de tomber.

L'évacuation du trop-plein d'eau se fait par l'orifice exutoire 9, situé en face avant, ou bien en face latérale, à une altimétrie dépendant de la demande de réserve d'eau au fond du dispositif : plus haut pour conserver plus d'eau, plus bas pour ne pas en conserver.

La figure 13 est une vue en perspective illustrant la possibilité de réaliser'le dispositif en métal, acier galvanisé ou aluminium. Un profilé 7 sera fixé sur, ou réalisé en mme temps que, la plaque de fond 3 pour l'accrocher sur le profilé fixé au mur support, cité précédemment. La plaque de fond 3 peut par exemple tre réalisée par pressage. Le profilé d'accrochage 7 pourra tre réalisé en mme temps, en un élément unique intégré, ou de façon séparée, puis fixé. Le profilé d'accrochage 7

peut toutefois tre omis, c'est le cas où la fixation se fait directement sur le support sans rail intermédiaire.

Lors de la juxtaposition de plusieurs dispositifs, un joint compressé 4 peut tre intercalé pour renforcer l'étanchéité, notamment dans le cas de façade exposée aux vents dominants. Un feutre géotextile standard ou un paillage végétal 30 pourra tre plaqué sur la face intérieure de la boîte 2 pour tenir la terre jusqu'à ce que la végétalisation soit assez forte. Une quasi boîte 1, ici du genre carter, à profil en U en vue de dessus, venant s'appliquer sur la plaque de fond 3 pour former la boîte, est ici en tôle pliée, perforée d'ouvertures pour alvéoles 2 de forme, taille et nombre variés. Le carter 1 est fixé sur la plaque de fond 3 par encollage, soudure, rivetage ou vissage ou tout autre moyen.

La figure 14 représente plusieurs des dispositifs selon la figure 13 montés sur un profilé métallique 6 qui fait toute la longueur du mur support.

Les dispositifs finis 2 tels que montés suivant les principes déterminés en figure 11 sont juxtaposés horizontalement et verticalement, sans que le nombre ici présenté soit une limitation.

La figure 15 représente en coupe la boîte 1 selon l'invention sous une forme métallique, fixé sur un profilé mural 6 métallique, ici en forme de"U". L'isolant thermique 23 est intercalé entre les profilés métalliques 6, et les boîtes 1 sont accrochées sur ces rails par suspente, renforcé par une vis 21. On remarque la superposition arrière verticale 22 entre deux les dispositifs.

La figure 16 représente en coupe le dispositif selon l'invention sous une forme métallique, avec le trou 5 de

fixation directe sur la paroi support par vis, chevillage ou toute autre fixation. Une lame d'air 26 permet au mur support de respirer. On remarque la superposition verticale 22 entre deux dispositifs empilés.

La figure 17 représente un treillis d'implantation de tels dispositifs. La plaque de fond 3 est largement dimensionnée et elle dépasse de beaucoup le capot ou carter 1 à trous d'alvéoles qui contiendra la terre. Cette variante permet de végétaliser une paroi tout en lui conservant un côté architectonique fort. Il est aussi possible d'alterner une plaque 3 sans capot à végétation avec une plaque de revtement 3 équipée d'un capot 1.

Pour une telle variante, le tuyau d'arrosage ne passe pas en apparent. Il passe alors entre la paroi support et les dispositifs et repasse à l'extérieur uniquement au droit de l'élément de tenue de terre.

La figure 18 représente un dispositif avec le substrat de plantation, les plantes et le passage de l'arrosage. Le dispositif est constitué d'un boîtier capot 1 ayant une face avant percée d'ouvertures 2, fixé sur une plaque de fond 3 dont la forme permet un recouvrement vertical et horizontal et qui peut recevoir un joint compressé 4.

L'accroche sur la paroi support se fait soit par l'intermédiaire d'un vissage dans les trous 5, soit par l'intermédiaire d'un rail 6 filant horizontalement sur la paroi support, et sur lequel le dispositif vient se poser grâce à un profilé 7 soit ajouté, et fixé à la plaque 3, soit réalisé en mme temps en un élément unique. Une fois le dispositif encliqueté, des vis 14 viennent conforter l'ensemble. Le dispositif est rempli de terre 8 ou de tout autre substrat propre à assurer la vie des plantes choisies 16.

L'arrosage est par tuyau en polyéthylène 12 et goutteurs 13, le tuyau étant tenu dans la découpe 11 qui le pince légèrement. L'arrosage peut tre réalisé en une seule fois, rang par rang, avant ou après mise en place de l'ensemble des dispositifs sur le mur support. Il peut aussi tre intégré dans chaque dispositif, comme représenté sur la figure 18. Le tuyau 12 est coupé à l'extérieur de la boîte capot 1 et est muni d'un dispositif de raccordement afin de se raccorder immédiatement à la pose au tube d'arrosage du dispositif connexe.

La figure 19 et la figure 20 présentent une autre variante de l'invention, sans recouvrement vertical ni vide horizontal entre deux dispositifs. Cette variante peut tre utilisée lorsqu'il n'y a pas de nécessité de protéger le mur support.

La figure 21 représente, à titre d'exemple, un plan de plantation de végétaux différents suivant un dessin géométrique quelconque, qui pourra tre réalisé suivant l'apparence que l'on souhaite donner à la paroi support, en variant couleur, type ou force des végétaux.

Le dessin pourra tre plus ou moins complexe, plus ou moins géométrique. L'aspect orthogonal de la géométrie disparaît à l'oeil lors de mise en oeuvre de dessins de grande dimension et de plus grande complexité.

La méthodologie de mise en oeuvre est la suivante : le mur est représenté en élévation avec tous ses dispositifs selon l'invention, comme sur la figure 8, - le dessin à obtenir avec des plantes est tracé comme représenté sur la figure 21, de manière schématique, quel que soit le nombre d'espèces végétales à mettre en oeuvre, pouvant utiliser une couleur ou un symbole par type de plante,

- chaque dispositif selon l'invention, est numéroté sur plan et dans la réalité, -chaque boîte est préparée et plantée au sol, que ce soit la boîte en entier ou la structure alvéolaire 10 lorsqu'il a été décidé de l'intégrer au reste du dispositif a posteriori, - lorsqu'il est jugé que les plantations sont prtes à tre déplacées vers la paroi support, soit les dispositifs sont montés sur la paroi support en fonction du mode opératoire choisi et notamment les figures 2,3, 15,16, dispositif numéroté après dispositif numéroté, en suivant le plan de plantation, soit les structures alvéolaires 10 sont implantées dans les boîtes avant de placer celles-ci sur le mur support comme décrit ci-dessus, soit encore les structures alvéolaires 10 numérotées sont incorporées au reste des dispositifs déjà fixés sur le mur support, à condition qu'ils soient fabriqués comme indiqué par exemple sur la figure 25.

La figure 22 représente schématiquement le résultat obtenu une fois les végétaux plantés en suivant le plan de la figure 21.

La figure 23 représente schématiquement le système d'arrosage mis en oeuvre : une électrovanne commandée par programmateur ou une vanne manuelle 43 laisse passer l'eau dans une colonne montante 40 à pression de ville. À chaque rang, un réducteur de pression 41 laisse passer l'eau dans le tuyau horizontal 12 à basse pression afin d'irriguer les dispositifs par goutteurs. Il est possible de ne pas mettre de réducteur de pression à chaque rang, mais de procéder, selon le rebouclage 42, en faisant se poursuivre une ligne d'arrosage sur plusieurs rangs. Dans le cas d'une paroi support de grande hauteur, le dispositif permet d'obtenir

un arrosage sensiblement égal en haut et en bas de la paroi.

La figure 24 représente schématiquement en vue de face, à gauche, et en coupe latérale, à droite, la pose du dispositif dans le cas d'une fixation avec un profilé métallique 6 fixé sur le mur et de la mise en place d'une isolation par l'extérieur 23. Les dispositifs généralement emplis de terre, plantés ou non plantés, fabriqués en une ou plusieurs pièces comme vu dans certaines figures précédentes, fabriqués dans un ou différents matériaux comme expliqué précédemment selon les modes de fabrication décrit précédemment, sont posés sur le profilé 6 puis fixés par vis sur le profilé et, suivant les cas, fixés les uns aux autres.

La figure 25 est une vue en perspective illustrant la possibilité de réaliser le dispositif en fixant le panneau alvéolaire 10 uniquement par vissage ou boulonnage 14 et par tenue en partie basse du dispositif, ce qui est important car cela permet de changer les panneaux alvéolaires 10 une fois l'ensemble du mur revtu par le dispositif, et donc de changer tout ou partie du revtement végétal du mur rapidement grâce au remplacement des panneaux alvéolaires 10 par d'autres panneaux du mme type qui auront été préalablement plantés.

La figure 26 est une vue en perspective illustrant la possibilité de réaliser le dispositif sans joint de recouvrement, mais avec un relief d'étanchéité positionné sur chaque paroi latérale du dispositif, d'un côté en bossage 40 et de l'autre en gorge 41, ce qui fait que, lorsque deux dispositifs sont montés voisins, le bossage 40 vient en face de la gorge 41 et, lors de la mise en place des deux boîtes capots, constituent une barrière étanche.

Les bossage et gorge peuvent tre réalisés comme sur la figure 26, détail A, de forme semi circulaire, mais ils peuvent aussi tre réalisés de forme carrée. Un silicone ou un joint compressible peut tre placé au fond de la gorge 41 pour augmenter l'étanchéité en cas de site orienté aux vents dominants et à forte précipitations battantes.

Le jointoiement avance en descendant vers l'avant de la boîte capot, de manière à guider toutes les eaux d'infiltration récupérées par le présent joint vers l'avant du dispositif et donc à les éloigner de la paroi support.

Le jointoiement tel que représenté sur la figure 26 peut tre réalisé sur touts les dispositifs obtenus par moulage, suivi éventuellement d'un usinage complémentaire.

Sur les éléments réalisés à partir de matériau type feuille de métal plié et usiné, il peut tre réalisé par un emboutissage supplémentaire.