AGENCEMENT D'UN TRAIN DE ROUE DE VEHICULE AUTOMOBILE

La présente invention concerne un agencement de train de roue de véhicule automobile, comprenant un porte-fusée, qui supporte une fusée de roue, dans lequel la fusée est formée d'une barre s 'étendant selon une direction principale, une première extrémité 21 de cette barre étant apte à porter un moyeu de roue.

De façon classique, et tel que représenté à la figure 1 et à la figure 2, respectivement avec un porte fusée mono-tôle et bi-tôle, un bras de suspension du véhicule d'un train non moteur est articulé à l'extrémité inférieure du porte fusée, par une liaison rotule. La réalisation des moyens formant rotule nécessite le soudage d'une pièce intermédiaire apte à bloquer la queue sur le porte fusée, ce qui implique la réalisation de cette pièce intermédiaire, et la mise en forme de l'extrémité du porte fusée pour permettre le soudage de la pièce intermédiaire. En outre, une telle conception présente l'inconvénient de contraindre le porte fusée, en faisant transférer par ce porte fusée les efforts passant entre la roue et le bras de suspension.

La présente invention vise à répondre à ces inconvénients, en proposant un agencement tel qu'évoqué ci dessus, caractérisé en ce qu'un bras de suspension est articulé par une liaison rotule à une deuxième extrémité 22 de la fusée, la deuxième extrémité 22 de cette fusée portant des moyens formant rotule, aptes à coopérer avec des moyens formant rotule du bras de suspension.

Selon différentes caractéristiques :

- la fusée est sensiblement rectiligne, et s'étend transversalement au véhicule. - la dimension transversale de la fusée est telle que la portée en saillie du porte fusée, vers l'intérieur du véhicule, est apte à porter les moyens formant rotule.

- le bras de suspension porte des moyens formant un boîtier de rotule, et en ce que la fusée porte des moyens formant la queue et la tête de rotule.

- le bras de suspension porte les moyens formant rotule à une extrémité transversale de ce bras.

L'invention concerne également la fusée de roue, formée d'une barre s'étendant selon une direction principale, dont une première extrémité 21 est apte à porter un moyeu de roue, et dont la deuxième extrémité 22 de la fusée porte des moyens formant rotule, aptes à coopérer avec des moyens formant rotule d'un bras de suspension. Elle concerne en outre un véhicule automobile comportant un agencement de train de roue tel qu'évoqué précédemment.

D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, pour la compréhension de laquelle on se reportera aux figures annexées, parmi lesquelles : la figure 1 est une représentation d'un agencement d'un train de roue selon l'état de la technique, pour un premier type de porte fusée, la figure 2 est une représentation d'un agencement d'un train de roue selon l'état de la technique, pour un deuxième type de porte fusée, - la figure 3 est une représentation d'un agencement d'un train de roue selon l'invention, pour un premier type de porte fusée équivalent à celui de la figure 1, la figure 4 est une représentation d'un agencement d'un train de roue selon l'invention, pour un deuxième type de porte fusée équivalent à celui de la figure 2, la figure 5 est une vue en perspective d'une extrémité de la fusée selon l'invention.

Tel que représenté aux figures 3 et 4, une fusée 2 est disposée relativement à un porte fusée 4, de sorte que cette fusée 2 est solidaire du porte fusée 4, et que la roue est montée à rotation autour d'un axe transversal formé par la fusée 2.

La fusée 2 selon l'invention est sensiblement rectiligne, et s'étend transversalement au véhicule. A une première extrémité 21 de la fusée 2, orientée vers l'extérieur du véhicule, des moyens connus sont utilisés pour le montage d'un moyeu de roue, non représenté.

Selon un mode de réalisation représenté à la figure 4, le porte fusée 4 est formé de deux tôles, les tôles intérieure et extérieure sont soudées dans la partie supérieure et

la partie inférieure, et forment un corps creux, dans lequel est glissée la fusée 2 autour d'une entretoise prisonnière. Selon un mode de réalisation représenté à la figure 3, le porte fusée 4 est monotôle et présente un orifice apte à laisser passer la fusée 2. La fusée 2 peut alors être soudée sur son pourtour à la face intérieure du porte fusée 4. La deuxième extrémité 22 de la fusée 2, c'est-à-dire l'extrémité opposée transversalement à l'extrémité de fixation de la roue, s'étend en saillie de la tôle intérieure 42, vers l'intérieur du véhicule.

Selon l'invention, la fusée 2 présente une longueur telle que la portée en saillie de la tôle intérieure 42, c'est-à-dire la partie de la fusée 2 qui dépasse du porte fusée 4 vers l'intérieur du véhicule, est supérieure à la portée des fusées classiquement utilisées. Ce dimensionnement permet de disposer à la deuxième extrémité 22 de la fusée 2, en saillie de la tôle intérieure 42 du porte fusée, des moyens formant rotule 50, et notamment un logement apte à bloquer une queue de rotule 51 et la sphère de rotule 52 associée. Un moyen est représenté sur les figures, et notamment sur la figure 5, mais il sera compris que d'autres moyens d'articulations, ou d'autres conceptions d'une liaison rotule pourraient être utilisés sans sortir du contexte de l'invention. Selon le mode représenté à la figure 5, la deuxième extrémité 22 de la fusée 2 est alésée et fendue de sorte qu'une queue de rotule peut être insérée dans le premier alésage 54, en déformant élastiquement la deuxième extrémité 22 de la fusée 2 et en éloignant les deux côtés de la fusée séparés par la fente 55. Un deuxième alésage 56 perpendiculaire au premier alésage 54, et débouchant sensiblement dans ce premier alésage 54, permet le blocage en translation de la queue de rotule par la coopération d'une gorge dans la queue de rotule et de la vis insérée dans le deuxième alésage, et permet également le resserrement élastique de l'extrémité de la fusée 2, pour bloquer en rotation la queue de rotule. Un boîtier de rotule 60 est disposé à une extrémité d'un bras de suspension 6.

Ainsi, selon l'invention, l'agencement de train de roue est particulier en ce que les moyens formant rotule 50 pour l'articulation du bras de suspension 6 sont portés par le bras de suspension 6 d'une part, et par la fusée 2 d'autre part. L'architecture du train doit répondre à la seule contrainte d'une dimension transversale de la fusée 2 suffisante pour que la deuxième extrémité 22 de la fusée 2 portant les moyens formant rotule 50, 51, 52 soit positionné verticalement en regard de l'extrémité du bras de suspension 6 portant les moyens formant rotule 50, 60. A cet effet, et tel que le laissent entrevoir les

figures 2 et 4, ou les figures 1 et 3, l'extrémité inférieure 41 du porte fusée 4 peut être raboutée pour permettre la mise en position du bras de suspension 6 à la hauteur fonctionnelle et à une distance optimale du porte fusée 4.

Ainsi, selon l'invention, les efforts transitent entre la roue et le bras de suspension 6 seulement par la fusée 2 et la liaison rotule 50 entre cette fusée 2 et le bras de suspension 6. En outre, l'agencement présenté ci-dessus est obtenu par un simple surdimensionnement de la fusée, moins coûteux que l'insertion de pièces supplémentaires qui seraient nécessaire pour renforcer le porte fusée 4.

II sera compris, à la lecture de la description qui précède, que la forme du bras de suspension 6 n'est pas définie et pourra être différente sans sortir du contexte de l'invention, de même par exemple que la forme du porte fusée 4.