TITRE : Enfûteur pour fil métallique

La présente invention concerne un enfûteur pour fil métallique, selon la partie générale de la revendication 1. Comme on sait bien, une méthode pour le transport du fil métallique utilisé dans l'industrie, tel que le fil métallique pour les soudages, le fil métallique à faible teneur en carbone, le fil d'acier inoxydable, le fil animé ou le fil d'aluminium, prévoit l'emploi de fûts à l'intérieur desquels le fil est enveloppé en couronne. La machine préposée à l'exécution de cette tâche, qui pourvoit au dépôt du fil à l'intérieur du fût, en l'enveloppant en couronne et connue sous le nom d' enfûteur, comporte une charpenterie soudée qui peut être substantiellement subdivisée en deux parties :

- une partie fixe où sont positionnés les cabestans, pour l'entraînement et le tirage du fil, prélevé d'un dérouleur, aménagé en amont de la machine elle-même, une série de redresseurs du fil et le dispositif, connu sous le nom de « flyer » qui, étant doté d'un mouvement de rotation, pourvoit à déposer et à envelopper le fil à l'intérieur du fût ;

une partie mobile verticalement, par-dessus laquelle on pose le fût à remplir avec le fil enveloppé.

Le fût, monté sur une plate-forme, est laissé tourner autour de son axe vertical d'une façon excentrique par rapport à l'axe vertical de rotation du flyer, ce qui amène le fil à se déposer à l'intérieur du fût, en formant une couronne, où le fil s'enveloppe selon une conformation qu'on appelle « en rosé ». Du point de vue opérationnel, au début de l'opération d'enveloppement du fil, la plate-forme sur laquelle on a posé le fût vide s'élève automatiquement,

commandée par un capteur, tel qu'une photocellule ou tout autre dispositif apte à ce but spécifique, aménagé latéralement par rapport à la paroi cylindrique du flyer, jusqu'à ce que le socle interne dudit fût entre quasiment au contact de l'extrémité inférieure du flyer. Maintenant la

^" machine démarre, en laissant tourner le flyer, d'où sort le fil à envelopper, tandis que la plate-forme commence à descendre doucement, au fur et à mesure qu'à l'intérieur du fût augmente l'épaisseur, toujours commandée par ledit capteur, de la couronne du fil enveloppé. La plate-forme est munie d'un vibrateur, qui permet un empaquetage régulier du fil pendant l'enveloppement en couronne. L'opération d'enveloppement du fil terminée, la plateforme, avec à son intérieur la couronne ayant atteint son épaisseur maximum, s'est positionnée à nouveau d'une façon totalement baissée et alignée avec une machine à rouler externe, qui en permet le déchargement. La forme constructive des enfûteurs du type connu, c'est-à-dire avec le flyer tournant dans une position fixe et la plateforme mobile verticalement, présente de nombreux inconvénients, découlant de la difficulté de commande et d'équilibrage des organes qui bougent. En l'espèce, le flyer, à l'intérieur duquel coulisse le fil à envelopper en couronne et qui sort de sa partie inférieure, est constitué d'un cylindre en acier ayant un diamètre important, qui tourne à une vitesse périphérique fort élevée ; il s'ensuit que, pour éviter des vibrations qui compromettent la bonne issue du « rosage », il faut, en plus du fait de limiter la vitesse de rotation du flyer, appliquer celui-ci sur un cadre de soutien très solide, tout ceci entraînant une productivité limitée et la nécessité de réaliser une charpenterie métallique complexe et d'un encombrement remarquable. En outre, la plate-forme mobile étant montée en encorbellement et devant soutenir le poids considérable du fût qui, dès qu'il est rempli avec le fil enveloppé peut aussi peser plus de 350 kilos, doit être bâtie à son tour d'une façon très solide et appliquée à une

colonne, qui doit être réalisée moyennant une charpenterie métallique aussi solide et d'un encombrement remarquable. En substance, tout ceci donne suite à la réalisation d'un enfûteur comportant des démarches de réalisation complexes, de dimensions considérables, d'un coût élevé et d'une productivité limitée. Le but de la présente invention est celui de réaliser un enfûteur qui s'avère dépourvu des inconvénients que manifestent les machines co-similaires du type connu. Ledit but s'obtient avec un enfûteur, caractérisé en ce qu'il prévoit que le flyer est doté, en plus du mouvement de rotation autour de son axe vertical, d'un mouvement rectiligne alternatif vertical, pour qu'il puisse s'adapter à l'augmentation progressive de l'épaisseur de la couronne du fil enveloppé tandis que, par contre, la plate-forme, qui fait fonction de socle d'appui, s'avère fixe, dans sa position la plus basse, alignée avec la machine à rouler de chargement/déchargement du fût. L' invention prévoit aussi une conformation particulière du flyer caractérisé en ce qu' il présente une structure considérablement allégée, constituée d'un fourreau, qui porte un système guide-fil, se composant d'un conduit creux qui adresse le fil, coulissant à l'intérieur du flyer, jusqu'à son dépôt sur la couronne, ledit dépôt étant réglé par le biais d'une petite cage tournante, aménagée dans la partie inférieure de l'appareil. Du point de vue opérationnel, de l'association des trois vitesses qui emboîtent le fil et plus précisément la vitesse d'avancement du fil, définie par la vitesse de rotation des cabestans, la vitesse périphérique de rotation du flyer, liée au diamètre de la spire à obtenir et à la vitesse elle-même des cabestans ainsi que la vitesse de rotation 'de la petite cage extérieure, on obtient un dépôt régulier du fil enveloppé. L' invention sera mieux comprise moyennant la description d'un de ses modes de réalisation possibles, n'étant donnée qu'à titre d'exemple non limitatif, à l'aide des planches à dessin ci-jointes, où :

la fig. 1 (planche I) représente une vue en perspective de l'enfûteur visé à l'invention ;

la fig. 2 (planche II) représente une vue en perspective de la partie mobile de l'enfûteur visé à la fig. 1 ;

la fig. 3 (planche II) représente une vue en perspective de la partie fixe de l'enfûteur visé à la fig. 1 ;

la fig. 4 (planche IV) représente une vue en élévation frontale et sectionnée de l'enfûteur visé à la fig. 1 ;

la fig. 5 (planche V) représente une vue en élévation frontale du flyer de l'enfûteur visé à la fig. 1 ;

la fig. 6 (planche VI) représente une vue en perspective constructive du flyer visé à la fig. 5 ;

- les figures 7, 8, 9 (planches VII-VIII-IX) représentent des vues en perspective, respectivement d'ensemble et latérales, d'un enfûteur visé à l'invention, dans sa forme préférentielle de réalisation.

Tel qu'il est visible dans les figures ci-jointes, l'enfûteur visé à l'invention, marqué globalement avec le n°

1, comporte une partie mobile, marquée globalement avec le n° 2 et une partie fixe, marquée globalement avec le n° 3, où la partie mobile est coulissante verticalement, par le biais de la plaque 4, sur les guides 5, appliqués aux butées 6 de ladite partie fixe et elle est laissée bouger par l'action du moteur 7, doté de la barre filetée 8, ces deux derniers éléments étant présents sur ladite partie fixe.

Telle qu'elle est visible dans la fig. 2, la partie mobile 2 comporte une console 9 qui soutient le fyer, marqué globalement avec le n° 10 et le groupe d' entraînement entrant du fil 11 qui comporte, en plus du cabestan 12, monté sur ladite console, le tambour tournant 13 et la série de redresseurs du fil 14, soutenus par le biais du treillis 15, qui soutient la plate-forme 17, que l'opérateur utilise lorsqu'il doit intervenir sur lesdits appareils. Telle qu'elle est visible dans la fig. 3, la partie fixe 3 comporte, en plus des butées verticales 6, la plate-forme 18, munie de la machine à rouler vibrante 19, par-dessus laquelle on pose le fût 20. Tel qu'il est visible dans les figures 4 à β, le flyer 10 comporte un corps cylindrique creux 21, qui se fixe à la console 9 ; à l'intérieur du corps susdit est présent un fourreau 22, qui se termine inférieurement par un disque 23. Le fourreau 22 est laissé tourner par le biais de la poulie supérieure 24 raccordée, par le biais de la courroie 25, au moteur 26, appliqué à la partie fixe 3. Le fourreau tournant 22 exerce la fonction de guider le fil 11 du cabestan 12 jusqu'au dépôt sur la couronne 27, qui se forme progressivement à l'intérieur du fût 20. Cette fonction guide-fil se réalise par le biais d'un parcours obligé du fil 11, contenu à l'intérieur d'une gaine souple, qui prévoit une première section, constituée d'un trou 28, réalisé coaxial sur le fourreau 22 et qui poursuit extérieurement par un tube rigide 29, qui sort dudit fourreau et qui est bloqué intérieurement dans la surface périphérique du disque inférieur 23. Tel qu'il est visible dans la fig. 5, il est aussi prévu que le fil 11, sortant de l'extrémité du tube rigide 22, soit contenu à l'intérieur d'une petite cage 30, positionnée à l'extérieur du disque 23. Du point de vue opérationnel, à l'effet de la force centrifuge, due à la rotation du flyer, qui est exercée sur la portion de fil 11.1, lequel sort du tube 22, s'oppose l'anneau 31 de la petite cage 30, contre laquelle se cogne ladite portion de fil avant de se déposer sur la

couronne. Ladite petite cage 30, soutenue par le biais des tirants 32, solidaires sur le moyeu 33, appliqué au corps cylindrique 21, est aussi dotée d'un mouvement de rotation, transmis par le biais de la poulie 34, la courroie 35 et l'arbre 36 depuis le moteur 37, appliqué à la partie fixe 3. En particulier, aussitôt que la portion de fil 11.1 tournante se cogne contre l'anneau 31 tournant, par effet de la différence entre les deux vitesses, celle du flyer et celle de la petite cage, on obtient une action d'accompagnement du fil qui favorise son dépôt régulier et assure que la forme des couches de fil enveloppé demeure constante et correcte tout au long de la formation complète de la couronne 27. Le relèvement progressif du groupe mobile 2, depuis la position interne, à fût vide, pour maintenir constant l'écart entre la couronne qui est en train de se former et la partie inférieure du flyer, est réglé par le biais d'un capteur muni d'une photocellule 40, soutenu par la tige 41, appliquée au corps cylindrique fixe 21, qui détecte la variation en augmentation de l'épaisseur de ladite couronne. Finalement, tel qu'il est visible dans les figures 7 à 9, l'enfûteur visé à l'invention, dans sa forme préférentielle de réalisation, s'avère renfermé à l'intérieur d'un bâti 50 muni, en plus des filets de protection (l'intérieur 51, qui sépare l'espace entre le fût 20 et la plate-forme 17 et les externes 52), sur un côté, d'une porte 53 pour la manutention (chargement/déchargement) du fût ; par contre, sur le côté opposé est présente une échelle 54, qui permet à l'opérateur d'accéder facilement à la plate-forme mobile 17, aussitôt que cette dernière s'arrête aux hauteurs différentes. Des formes de réalisation même différentes de celles qui ont été décrites sont évidemment possibles, en fonction des composants utilisés, sans qu' il faille forcément sortir du domaine des revendications suivantes.