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Title:
APPARATUS FOR EATING AND DRINKING WITHOUT USING HANDS OR ARMS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1998/012952
Kind Code:
A1
Abstract:
The apparatus enables people deprived of hands and arms or of the use of these limbs, to eat and drink by themselves. It comprises an adjustable vertical support (1) capable of being stabilised (2, 3) on a table and adjusted according to the user's position: sitting, lying down or standing. On this support are placed, within reach of the mouth, the receptacles (9, 14, 21, 28) containing the food, prepared, cut up or minced, and the means (6-8, 10-12, 15, 16, 18, 19, 23, 27, 29-35, 37-39, 41, 42, 43-45, 50-56) for bringing them into the mouth in various ways: brought in front of the mouth on automatic skewers; sucked in by means a short and large pipe (23, 27); sliding or flowing form a receptacle overhead (9); by inclining a receptacle (14, 28) pushed by the lips; with a spoon (31) hinged above a trough (28) and actuated by opening the mouth or with the forehead or other means. The apparatus is particularly designed for handicapped people.

Inventors:
FOISNET GERMAIN (FR)
Application Number:
PCT/FR1997/001663
Publication Date:
April 02, 1998
Filing Date:
September 22, 1997
Export Citation:
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Assignee:
FOISNET GERMAIN (FR)
International Classes:
A47G21/08; A61F4/00; (IPC1-7): A47G21/08; A61F4/00
Domestic Patent References:
WO1995013786A11995-05-26
Foreign References:
US3228536A1966-01-11
DE8535064U11986-03-27
US4398857A1983-08-16
EP0266067A11988-05-04
DE8801928U11988-03-31
US2686408A1954-08-17
US4218167A1980-08-19
FR2652263A11991-03-29
Other References:
"Plastics in the service of man", PLASTICS, vol. 18, no. 190, May 1953 (1953-05-01), pages 146 - 149, XP002051792
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Appareil à manger et boire sans l'aide des mains ni des bras caractérisé en ce que, pour pallier l'absence de bras, les boissons et aliments, préparés et coupés à l'avance, sont présentés dans leur récipient à hauteur et portée de la bouche, sur un support adéquat qui porte également les différents dispositifs permettant, pour pallier l'absence de mains, d'introduire ces aliments et boissons dans la bouche du mangeur impotent, notamment à l'aide d'une cuillère articulée actionnée par le seul fait d'ouvrir la bouche, ou de pousser avec le front ou de tirer avec le pied, ou bien par inclinaison du récipient sous la légère poussée des lèvres, ou au moyen de brochettes automatiques, ou encore, à l'aide d'un tuyau assez gros permettant d'absorber par aspiration les aliments mixés contenus dans un pot, ou encore, par d'autres moyens simples et directs : récipient surélevé avec goulotrobinet en bas.
2. Appareil à manger et boire sans l'aide des mains ni des bras selon la revendication 1 , caractérisé en ce que le support, réglable en hauteur et distance et stabilisé sur la table, est formé, dans un des modes de réalisation possibles, d'un tube vertical Fig. 1 (1) percé à différentes hauteurs de trous diamétralement opposés facilitant la fixation à hauteur voulue des différents récipients et dispositifs. Ce tube vertical est stabilisé à l'emplacement voulu sur la table soit par le simple poids d'un pied suffisamment lourd, ou adhésif, soit en l'enfonçant dans un trou foré sur mesure dans le plateau de la table, soit en utilisant pour pied deux tiges d'acier (2), pliées à l'équerre, enfilées dans sa base, pivotantes, repliées un peu avant leur extrémité libre (gainée d'un tuyau plastique) pour former chacune un crochet (3) assez long pinçant le bord de la table à écartement réglable. Pour les positions du mangeur autres que assis à table, à savoir : assis dans un fauteuil, roulant ou non, couché, debout, le système de support et sa stabilisation sont bien sûr adaptés, par exemple : bretelle réglable pendue au cou, appui sur la poitrine, ceinture au besoin.
3. Appareil à manger et boire sans l'aide des mains ni des bras selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les aliments , solides, préalablement préparés, cuits si nécessaire ou crus s'ils se mangent crus, sont coupés en morceaux de la grosseur d'une bouchée. Ces bouchées (4) sont enfilées à l'avance sur des brochettes spéciales (5), automatiques, dont la pointe présente un léger renflement (8) ou une courbure assez raide (8) qui font que lesdites bouchées, subissant à l'entrée une trouée plus large que le diamètre de la tige, glissent assez facilement sur celleci au retour mais s'arrêtent à la sortie (renflée ou courbée), devant la bouche, qui n'a plus qu'à les saisir. Ces bouchées sont poussées constamment vers la sortie : soit par gravité si la brochette a la tête en bas et l'arrière (6) fixé en haut du tube support (1), soit à l'aide d'un ressort ou d'un élastique si les brochettes (de préférence multiples dans ce cas) sont fixées verticalement sur un socle la tête (8) en haut. Avec une batterie de cinq ou six brochettes de ce dernier type portant chacune un mets différent, on peut présenter un repas complet de façon légère, peu encombrante, sans risque de renverser les récipients, même en position couchée pour les paralysés.
4. Appareil à manger et boire sans l'aide des mains ni des bras selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les aliments, liquides ou peu consistants, homogènes ou contenant des morceaux solides mais petits, sont placés dans un récipient spécial Fig. 3 (9) dont la base en forme de goulot (10) coudé en direction de la bouche, est muni d'un système de fermeture (11) qui s'ouvre sous la seule pression des lèvres et se referme dès que la bouche se retire, ou d'un simple tuyau souple assez large (12) qui se replie et s'accroche contre le haut du récipient à l'aide des lèvres par un collier à crochet, le récipient étant luimême fixé en haut du tube support et ce dernier présentant, comme tous les autres dispositifs, un tamponserviette (13) fixé à portée de la bouche, pour que le mangeur puisse s'y essuyer les lèvres.
5. Appareil à manger et à boire sans l'aide des mains ni des bras selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les aliments, liquides ou de consistance moyenne ou mélangés ou même solides coupés en bouchées, sont placés dans un récipient en forme de barquette ovale, allongée et profonde Fig.4 (14), placé horizontalement et fixé dans un berceau (15) sur le tube support (1) à portée de la bouche, son grand axe perpendiculaire à celleci, ledit récipient et son berceau pouvant osciller autour d'un axe horizontal transversal médian solidaire du berceau, traversant le tube support par deux trous diamétralement opposés (16) puis se repliant deux fois à 90° (18) pour que son extrémité parallèle audit axe de rotation forme butoir contre le tube support, empêchant le berceau et sa barquette de s'incliner dans le mauvais sens c'estàdire vers l'avant. Par contre, le récipient peut s'incliner vers l'arrière, c'est à dire vers la bouche, sous une légère pression des lèvres vers le bas, y déversant une ou plusieurs bouchées ou gorgées d'aliments et, dès que la bouche se retire, reprendre sa position horizontale d'équilibre grâce à un ressort ou élastique reliant le tube support fixe à l'extrémité recourbée mobile de l'axe de rotation du berceau de la barquette. Pour les aliments qui ne glissent pas bien par simple gravité quant le récipient s'incline, on peut aider le mouvement en plaçant derrière eux un poussoir dense et lourd qui les entraîne vers la sortie, dans la bouche. Pour les boissons : verre, tasse, bouteille, biberon ... le même système permet de boire « à même » exactement comme avec l'aide de la main. Plusieurs récipients différents, dans leurs berceaux, peuvent être placés en même temps sur le support. Ils s'ôtent et se placent très facilement.
6. Appareil à manger et boire sans l'aide des mains ni des bras selon les revendications 1et 2, caractérisé en ce que les aliments, liquides ou de consistance moyenne ou solides mais petits dans un milieu homogène, sont placés dans un récipient Fig.5 (21) fixé ou accroché (22) au tube support un peu en dessous du niveau de la bouche, et sont aspirés par le mangeur au moyen d'un tuyau (23), court et gros (un à deux centimètres de diamètre intérieur environ), transparent, plongeant jusqu'au fond du récipient par un orifice (24) situé en haut de la paroi de celuici. Grâce au bord relevé du couvercle (25), plusieurs récipients semblables, plus ou moins hauts, contenant les différents plats et boissons du repas peuvent être empilés les uns audessus des autres (26), de façon stable accrochés au support, leurs tuyaux d'aspiration remontant tous (27) jusqu'à la bouche. On peut aussi les placer côte à côte. Les tuyaux, de préférence en matière plastique alimentaire transparente ainsi que les récipients, traversent alors les couvercles et ils peuvent avoir tous la même longueur, celle qui est nécessaire sans plus. Dans une des variantes possibles les différents mets d'un repas, mélangés ou mixés, sont mis dans un pot ou une gourde à bouchon vissé assez large traversé par le tuyau. Cette gourde est placée dans un sac de préférence fait sur mesure, à deux compartiments isothermes, un pour le froid, l'autre pour le chaud. Ce sac portable en bandoulière, peut être polyvalent et s'adresse aussi bien aux handicapés qu'aux personnes valides appelées à prendre leurs repas à l'extérieur. Au moment du repas, on l'accroche au cou et on le règle court pour que le haut des tuyaux arrive juste devant la bouche. La personne valide peut alors manger « mains libres » sans avoir à interrompre ses occupations.
7. Appareil à manger sans l'aide des mains ni des bras selon les revendications 1 et 2, caractérisé en ce que l'aliment , qui peut être de consistance diverse .est placé dans une barquette Fig.6 (28) allongée, étroite, profonde et de préférence ovale, placée à portée de la bouche, stabilisée en position horizontale dans un berceau (29) fixé au support (1), son grand axe perpendiculaire au visage du mangeur. A environ une longueur de cuillère au dessus du fond de cette barquette, est placée, fixée au tube support (1), une potence dont la partie supérieure horizontale (30) est perpendiculaire au plan axial vertical longitudinal de ladite barquette et sert d'axe d'articulation à une cuillère (31) suspendue à cet axe un peu en dessous de l'extrémité de son manche (32), sa face concave face au mangeur. Cette cuillère est ellemême articulée, vers l'extrémité inférieure (34) de son manche, à sens unique vers l'arrière afin de faciliter son remplissage et peut se démonter au bas de son manche en deux parties emboîtées l'une dans l'autre, la partie supérieure (le manche) restant fixée à la potence et aux commandes, la partie inférieure donc la cuillère proprement dite , changeable car elle touche les aliments et la bouche.
8. Appareil à manger et à boire sans l'aide des mains ni des bras selon les revendication 1, 2 et 7, caractérisé en ce que la cuillère est actionnée par l'ouverture de la bouche, donc l'abaissement du menton, Fig.7B (36) qui exerce une traction vers l'arrière sur le manche de la cuillère, un peu en dessous (49) de l'axe de rotation (30) par l'intermédiaire d'une tige latérale incurvée vers l'extérieur (50), coulissant dans un oeillet (51) à l'arrière du berceau, l'extrémité arrière de cette tige étant recourbée et munie d'un tampon creux et doux (52) pour l'appui du menton. Sous l'effet de cette traction, la cuillère, repliée en position de repos à l'avant grâce à un élastique de rappel, se déplace instantanément vers l'arrière dans un mouvement pendulaire, se remplit en passant au fond de la barquette et arrive pleine en position quasi horizontale dans la bouche (40) qui vient de s'ouvrir de façon rigoureusement synchronisée, pour en repartir aussitôt, vide, vers sa position de départ. Vers le milieu (54) de cette tige de traction, on peut fixer l'extrémité avant (53) d'un câble de traction (55) qui suit la même trajectoire que la tige, coulissant dans sa gaine fixée à l'oeillet guide et se prolongeant vers le bas jusqu'au niveau de la poitrine, des genoux ou des pieds (selon les cas), où le câble et sa gaine sont fixés séparément à un boîtier de traction ou une pédale permettant, en cas de déficience de la mâchoire ou du cou, d'actionner la cuillère grâce à une pression de la poitrine sur le bord de la table, ou des genoux entre eux ou du pied au sol, ce système permettant même,si le tampon d'appui du menton est suffisamment concave, de faire s'ouvrir la bouche en même temps qu'on actionne la cuillère. La tige de traction peut aussi être remplacée Fig.7A par un câble (38) (coulissant dans sa gaine incurvée rigide) reliant le manche de la cuillère, un peu en dessous (39) de l'axe de rotation, à un boîtier de traction (37) fixé à l'arrière du berceau de la barquette, juste sous le menton (36), l'extrémité avant de la gaine étant fixée au prolongement arrière fixe (42) dudit axe de rotation.
9. Appareil à manger et boire sans l'aide des mains ni des bras, selon les revendication 1 , 2, 7, 8, caractérisé en ce que la cuillère est actionnée non pas par le menton, mais par une poussée du front vers l'avant Fig.8 (43), par l'intermédiaire d'une tige horizontale (44), articulée sur l'extrémité du manche (41), un peu audessus de l'axe de rotation et coulissant dans un oeillet guide (45) fixé un peu en arrière sur un prolongement fixe (42) de la potence. Ladite tige porte à l'arrière une tête douce pour le contact du front (46) et une crémaillère de quelques dents (47) pouvant s'accrocher dans l'oeillet guide afin de bloquer la cuillère en position presque horizontale pour placer et ôter plus facilement la barquette et changer la cuillère. Le retour de ladite cuillère à sa position de départ est aidé par un ressort ou élastique reliant l'extrémité (41) du manche à l'oeillet guide, fixe, situé à l'extrémité arrière du prolongement recourbé de la potence. Les deux moyens, traction et poussée, qui procèdent du même geste et ont le même effet, peuvent être utilisés en même temps.
10. Appareil à manger et boire sans l'aide des mains ni des bras selon les revendications 1 , 2, 7, 8, 9, caractérisé en ce que, dans une des variantes possibles du dispositif utilisant une cuillère actionnée par la bouche ou le front, l'appareil est adapté pour permettre à la personne handicapée d'approcher d'elle, non pas une cuillère, mais des objets dont elle peut avoir besoin pour travailler ou se distraire, par exemple : téléphone, télécommande, clavier d'ordinateur, livre, instruments de peinture ou de musique... l'objet étant maintenu par l'appareil à portée et inclinaison voulues, et la personne pouvant, à l'aide d'un bâtonnet en T à tête tenue entre les dents, actionner les touches des appareils approchés et relâcher ceuxci après usage, le tout sans avoir à se déplacer.
Description:
APPAREIL A MANGER ET BOIRE SANS L ' AIDE DES MAINS NI DES BRAS .

La présente invention concerne un appareil qui offre plusieurs moyens, au choix, de manger et boire sans l'aide des mains ni des bras.

De tous temps, il y a eu des personnes de tous âges qui se sont trouvées, temporairement ou définitivement, privées de leurs mains, de leurs bras, ou de l'usage de ces membres à la suite d'accidents ou de maladies. Ces personnes sont devenues dépendantes pour les actes courants de la vie quotidienne, notamment pour le plus important, manger et boire.

De tous temps, on a cherché des solutions à ce problème. Aujourd'hui, les appareils connus sont essentiellement des dispositifs qui soutiennent, allègent, le bras et la main, les aidant à déplacer une cuillère vers la bouche. Cela suppose qu'il subsiste une certaine mobilité de ces membres, ce qui n'est pas toujours le cas.

Ces appareils sont déjà assez compliqués et se limitent à l'usage de la cuillère. Au sommet de la technique, on trouve des dispositifs allant jusqu'à la prothèse totale du bras et de la main, appareils sophistiqués mais polyvalents.

A part la paille, qui est un système simple et précieux, mais pour boire seulement, il n'existe à ce jour, selon les spécialistes, aucun appareil adéquat pour faire manger les personnes dépourvues de mains et de bras, ce qui oblige à faire appel à l'aide d'une autre personne, avec la dépendance et les contraintes que cela entraîne. Il y a donc là un besoin réel à satisfaire.

Le but de la présente invention est de répondre à ce besoin. Il paraît utile d'analyser ici le geste de boire et manger. Ce geste, apparemment simple mais en fait complexe peut se décomposer en cinq temps, les aliments étant supposés préparés et coupés à l'avance.

1 - la main saisit le récipient contenant la boisson ou l'aliment : verre, tasse, bol, cuillère .... ou prend directement entre ses doigts l'aliment déjà coupé ou rompu, pain par exemple.

2 - le bras, et surtout l'avant-bras, élève et approche à portée de la bouche la main et ce qu'elle tient.

3 - la main introduit l'aliment ou la cuillère qui le contient dans la bouche, qui s'ouvre à cet instant-là, ou incline le verre entre les lèvres pour une ou plusieurs gorgées et se retire.

4 - le bras maintient la main et le verre près de la bouche pour d'autres gorgées, ou l'abaisse de suite, (c'est le cas pour la cuillère) sur la table en général.

5 - la main pose alors le récipient dans l'attente d'un nouveau cycle. Synchronisée avec ce geste du bras et de la main, l'ouverture de la bouche implique l'abaissement du maxillaire inférieur, donc du menton, et

généralement un léger déplacement en avant de la tête, donc du front. Le rythme de ces mouvements est très irrégulier : il dépend du rythme de déglutition, donc de mastication, lui-même fonction de la consistance de l'aliment. Mais il dépend aussi des pauses, de la conversation, de l'appétit... Tout appareil devra donc tenir compte de ces données, et, autant que possible, être actionné par le mangeur lui-même, à son propre rythme, d'où la complexité du problème en l'absence de bras et de mains.

L'appareil selon l'invention peut prendre diverses formes permettant de manger et boire seul, sans l'aide des mains ni des bras. Six formes différentes ont été retenues, dont deux sont des dispositifs adaptés pour conserver les façons traditionnelles de s'alimenter, à savoir : boire « à même » (un verre par exemple), manger « à la cuillère », les quatre autres étant inédites, (la paille n'étant,bien sûr, pas comprise dans ce lot de solutions).

Tous ces dispositifs ont deux points en commun : - pour pallier l'absence de bras, les aliments sont présentés, le plus souvent dans leur récipient, à hauteur et portée de la bouche, sur un support adéquat, fonction de différents facteurs.

- pour pallier l'absence de mains, on choisit les systèmes convenant le mieux suivant les cas, aux aliments et désirs du mangeur et de son entourage, mais tous ces systèmes sont actionnés en direct par la bouche (lèvres ou menton), ou par le front (ou à la rigueur par un autre moyen)

Le support est autant que possible peu encombrant, léger, pliable, réglable en hauteur et position, facile à stabiliser, et apte à recevoir les récipients et accessoires nécessaires. Il peut être en tube, en fil, inox par exemple, ou la combinaison des deux, ou en maitère synthétique.

Plusieurs formes de support peuvent être utilisées selon les cas pour l'appareil.

- le portique est celui qui s'adapte le mieux aux diverses positions possibles du mangeur : assis à table, assis dans un fauteuil roulant ou fixe, allongé au lit, avec ou sans petite table, ou bien encore debout, l'appareil suspendu autour du cou.

- le support à un seul pied est moins encombrant pour une table normale.

- le dispositif selon lequel les récipients sont empilés les uns sur les autres est le plus compact et peut même se passer de support. Parmi la famille de dispositifs que peut comprendre l'appareil, le premier à décrire est le suivant parce que c'est l'un des moins encombrants, un des plus simples, et surtout le seul qui permette au mangeur de voir, juste devant lui, les différents aliments solides sous leur aspect naturel, leur forme, leur couleur, leur

senteur... et cela est plus appétissant qu'une mixture indifférenciée mangée quotidiennement à la cuillère.

1) Ce premier dispositif est une brochette de forme particulière dont l'arrière est fixé en haut du support, qui descend presque verticalement, puis s'incurve en direction de la bouche du mangeur, par une courbe douce d'abord, puis, juste avant la pointe, par une courbe raide qui redresse celle-ci presque à la verticale.

Les différents aliments, solides bien entendu, sont enfilés : entiers s'ils ne sont pas trop gros, sinon coupés en morceaux assez gros pour former une bouchée, crus s'ils doivent se manger crus, ou cuits dans le cas contraire.

Ces bouchées d'aliments sont à l'avance enfilées sur la tige par la pointe recourbée, ce qui crée un trou plus grand que le diamètre de la tige et facilite donc le glissement à la descente par simple gravité. La brochette garnie étant mise en place, les bouchées, qui tendent à descendre, sont bloquées en bas, à la sortie devant la bouche.par la pointe recourbée de la tige. Il suffit au mangeur d'ouvrir la bouche et de saisir la première bouchée pour que toutes les autres descendent d'un cran et ainsi de suite. On peut aider la descente en coiffant la dernière bouchée en haut, d'une rondelle fendue, épaisse et lourde, qui force l'ensemble à descendre, et on peut placer plusieurs brochettes côte à côte, à l'écartement voulu, portant des mets différents.

Dans une variante, on peut remplacer, pour retenir les bouchées, la courbure raide de la pointe de la tige par un léger renflement de cette pointe.

Une autre variante consiste à fixer verticalement sur un socle, une batterie de brochettes parallèles, munies chacune d'un ressort axial ou d'un élastique poussant automatiquement les bouchées vers la sortie où elles sont arrêtées par la courbure ou le renflement de la pointe de la tige, juste devant la bouche, prêtes à être saisies par celle-ci.

2) Le second dispositif est un récipient spécial pouvant avoir la forme d'une demi-bouteille renversée, le goulot en bas, coudé en direction de la bouche et muni d'un système de fermeture à ressort qui s'ouvre sous la seule pression des lèvres, ou d'un simple tuyau souple qui se replie vers le haut, tenu par les lèvres, et s'accroche au récipient. Ce système convient pour les aliments liquides ou de consistance variable, de préférence homogène. Il complète le système précédent (brochettes), les deux, peu encombrants et très simples, couvrant un large éventail de mets.

3) Le troisième dispositif comprend un récipient en forme de barquette rigide, allongée, assez étroite et profonde, placé horizontalement dans un berceau

accroché au support à hauteur et portée de la bouche, son grand axe perpendiculaire à celle-ci.

Ce récipient peut osciller autour d'un axe transversal horizontal médian, s'incliner vers le bas sous une légère pression des lèvres, déversant dans la bouche une ou plusieurs gorgées ou bouchées d'aliment et, dès que la bouche se retire, reprendre sa position horizontale d'équilibre, grâce à un ressort ou élastique et une butée l'empêchant de s'incliner en sens inverse.

Ce système peut s'appliquer à des aliments de consistances diverses, même solides. En utilisant un berceau de forme adaptée, on peut placer dedans un verre, une tasse, un bol ... et boire « à même », comme avec la main. Un tampon- serviette peut aussi être fixé sur le support, à hauteur voulue, pour que le mangeur puisse s'y essuyer les lèvres.

Sur un berceau adéquat, on peut placer une bouteille couchée, le goulot un peu surélevé, ou encore un biberon, qui s'inclinera dès que le bébé prendra la tétine dans sa bouche.

4) Le quatrième dispositif est un tuyau court et gros (un à deux centimètres de diamètre environ), au moyen duquel le mangeur absorbe par aspiration l'aliment contenu dans le récipient. Ce système concerne des aliments de consistance moyenne, homogènes de préférence, mais pouvant aussi contenir des éléments solides petits dans ce milieu homogène. Il concerne aussi, bien sûr, les aliments liquides et les boissons, et l'on rejoint là l'usage de la simple paille, utilisée de tous temps.

Plusieurs récipients semblables, plus ou moins hauts mais de même section, percés en haut de leur paroi verticale, d'un trou pour le passage du tuyau et munis d'un couvercle à bord relevé pour pouvoir les superposer de façon stable, peuvent être placés les uns au-dessus des autres, les boissons et aliments les plus liquides en bas et les plus consistants en haut (pour tuyaux gros mais courts) l'extrémité supérieure des tuyaux arrivant au niveau et à portée de la bouche, et l'ensemble étant attaché au tube support. Le mangeur a ainsi devant lui l'ensemble des plats et boissons composant le repas. Il peut les absorber dans l'ordre et au rythme qui lui conviennent. En utilisant des récipients et des tuyaux en plastique alimentaire transparent, il voit en permanence ce qu'il mange et boit, et où il en est. On peut aussi placer ces récipients côte à côte, les tuyaux traversant alors le couvercle pour aller jusqu'au fond.

Ces pots tubes peuvent être placés dans un sac, de préférence fait sur mesure, isotherme, portable en bandoulière et réglable , au moment de manger,

pour que le haut des tuyaux arrive au niveau des lèvres. Ce système souple donne une grande autonomie au mangeur, et peut fort bien convenir aussi aux personnes valides, à qui il permet de manger « main libres », sans interrompre leurs occupations, où et quand ils veulent,sans rien avoir à déballer ni à jeter. 5) Le cinquième dispositif, enfin, a pour objet de permettre à la personne de manger à la cuillère, moyen traditionnel s'il en est. La fourchette ne sera pas citée ici, puisque les dispositifs selon l'invention ne prévoient pas de piquer avec une fourchette les bouchées d'aliments solides, même coupées à l'avance, mais de les prendre à la cuillère comme le reste, ou de les absorber à partir d'une brochette. Dans ce dispositif, l'aliment est placé dans une barquette allongée, étroite, profonde et de préférence ovale, cette forme facilitant le rassemblement des dernières cuillerées au fond.

Cette barquette, rigide, est placée à portée de la bouche dans un berceau fixé au tube support, son grand axe horizontal perpendiculaire au visage du mangeur.

Une potence, qui peut être en fil d'acier, fixée au support et dont l'extrémité supérieure horizontale est perpendiculaire au plan axial vertical longitudinal de la barquette, à environ une longueur de cuillère au-dessus du fond de ladite barquette, sert d'axe d'articulation à une cuillère, suspendue un peu en dessous de l'extrémité de son manche, sa face concave face au mangeur, c'est-à- dire vers l'arrière. Cette cuillère peut ainsi osciller dans ledit plan vertical, sa trajectoire coïncidant en gros avec le fond en arc de cercle de la barquette. Elle est elle-même articulée, vers l'extrémité inférieure de son manche, à sens unique vers l'arrière, afin de faciliter son remplissage. Elle peut donc, dans son mouvement pendulaire, plonger, se remplir et porter dans la bouche une cuillerée d'aliment, un peu comme elle le ferait sous l'action de la main. Pour ce faire, elle peut être actionnée de deux façons :

- soit par l'ouverture de la bouche, donc l'abaissement du menton, qui exerce une traction sur le manche de la cuillère un peu en dessous de l'axe de rotation, par l'intermédiaire d'une tige latérale coulissant dans un oeillet fixé à l'arrière du berceau, ou d'un câble fixé à ladite tige vers son milieu et coulissant dans sa gaine suivant la même trajectoire,

- soit par une poussée du front vers l'avant, par l'intermédiaire d'une tige horizontale, sur l'extrémité du manche de la cuillère un peu en dessus de l'axe de rotation, l'effet étant le même.

Les dessins énumérés ci-après, donnés à titre d'exemples non limitatifs, illustrent l'invention : (les vues sont en perspective )

- la figure 1 montre un support formé d'un seul tube vertical,

- la figure 2 représente des brochettes,

- la figure 3 représente deux récipients à goulot inférieur coudé,

- la figure 4 montre des récipients inclinables,

- la figure 5 montre des pots munis de leurs tuyaux, - la figure 6 représente une barquette fixe et sa cuillère suspendue,

- la figure 7 montre la cuillère actionnée par la bouche,

- la figure 8 montre la cuillère actionnée par le front

La figure 1 représente un support formé d'un tube vertical (1) placé et stabilisé au bord d'une table par deux tiges d'acier (2) pliées à l'équerre, enfilées dans sa base où elles peuvent pivoter, et repliées avant leur extrémité libre pour former un crochet (3) assez long, gainé de plastique pour mieux adhérer sans marquer, et pinçant le bord de la table à écartement variable selon la distance souhaitée entre le bord de la table et le support. Ce tube est percé, à diverses hauteurs, de trous diamétralement opposés, pour fixer ou accrocher plus facilement les récipients et dispositifs.

La figure 2 montre une brochette (5) dont l'extrémité arrière (6) est repliée et engagée, stabilisée, dans le haut du tube support (1). La tige descend à peu près verticalement puis se courbe à deux niveaux : une courbure douce (7), sur environ cinq centimètres, qui l'infléchit vers la bouche, presque à l'horizontale, et une courbure raide (8), à environ un centimètre de sa pointe, qui la redresse presque à la verticale, arrêtant les bouchées devant la bouche, prêtes à être saisies. Les bouchées (4) enfilées sur la tige par sa pointe recourbée, subissent de ce fait une trouée plus large que le diamètre de celle-ci ce qui facilite leur glissement à la descente par gravité. Cette descente peut être aidée par une rondelle lourde, fendue coiffant la bouchée du haut. La courbure raide de la pointe de la tige peut être remplacée par un renflement de celle-ci.

Au-dessous de cette brochette descendante est montrée une des variantes possibles : sur socle horizontal sont fixées six brochettes verticales garnies de bouchées d'aliments poussées constamment vers le haut par un ressort axial ou un élastique, mais arrêtées à la sortie par un renflement de l'extrémité des axes, face à la bouche qui n'a plus qu'à les saisir pour que les suivantes montent d'un cran automatiquement.

Chaque brochette portant un mets différent, c'est ainsi un repas complet qui est présenté en bouchées solides et absorbé par le handicapé même en position allongée au besoin, sans risque de renverser le récipient.

La figure 3 représente un récipient (9) spécial dont la base est en forme de goulot (10) coudé en direction de la bouche et muni d'une fermeture à ressort (11), ou, dans une variante, d'un tuyau souple (12) assez large, dont l'extrémité, après

usage, s'accroche, à l'aide des lèvres, en haut du récipient, ou encore se replie contre lui grâce à un élastique de rappel. Ce récipient peut être fixé en haut du tube support.

Dans ce dispositif, comme dans tous les autres, un tampon-serviette (13) est fixé au support pour permettre au mangeur de s'essuyer les lèvres.

La figure 4 représente un récipient (14) en forme de barquette ovale, allongée et profonde, placée horizontalement dans un berceau (15) sur le support (1), à portée de la bouche. Sous une légère pression des lèvres, cette barquette, dont le grand axe est perpendiculaire à la face du mangeur, peut s'incliner autour d'un axe horizontal transversal médian (16),qui traverse le tube support dans deux trous diamétralement opposés, puis se replie contre le tube presque parallèlement à son axe et se termine par un retour à 90° (donc parallèle à l'axe de rotation) formant butoir sur le tube support et empêchant l'inclinaison du récipient dans le mauvais sens, c'est-à-dire vers l'avant. Un ressort ou élastique (18) reliant le tube support fixe à ce prolongement du berceau mobile, freine le mouvement d'inclinaison et rétablit la position horizontale dès que la bouche cesse d'exercer sa pression vers le bas (17). Si besoin est, un poussoir (19), dense et assez lourd, entraîne les aliments vers le bord arrière de la barquette devant la bouche. Ce poussoir peut être tiré par un fil avec contrepoids. A côté figure un verre, dans son berceau inclinable fixé au support, permettant de boire « à même » comme avec l'aide d'une main.

La figure 5 représente un récipient (21) accroché (22) au tube support (1 ) un peu en dessous du niveau de la bouche, percé en haut d'un orifice (24) dans lequel passe un tuyau (23) assez court et gros (un à deux centimètres de diamètre intérieur) plongeant jusqu'au fond du récipient et sortant devant la bouche. Le mangeur aspire l'aliment par ce tuyau. Grâce au bord relevé du couvercle (25) plusieurs récipients semblables, plus ou moins hauts, contenant les différents plats et boissons du repas peuvent être empilés les uns au-dessus des autres (26) de façon stable, accrochés au support, leurs tuyaux d'aspiration remontant tous (27) jusqu'à la bouche. On peut aussi les placer côte à côte. Les tuyaux, en matière plastique transparente ! traversent alors les couvercles. Dans une des variantes possibles, les différents mets d'un repas,mélangés ou mixés, sont mis dans un pot ou une gourde à bouchon vissé assez large traversé par le tuyau. Cette gourde est placée dans un sac de préférence fait sur mesure, à deux compartiments isothermes, un pour le froid, l'autre pour le chaud. Ce sac portable en bandoulière peut être polyvalent et s'adresse aussi bien aux handicapés qu'aux personnes valides appelés à prendre leurs repas à l'extérieur. Au moment du repas on

l'accroche au cou et on le règle court pour que le haut des tuyaux arrive juste devant la bouche qui n'a plus qu'à aspirer l'aliment.

La figure 6 représente une barquette rigide, de forme ovale allongée et profonde (28) placée et stabilisée horizontalement à portée de la bouche dans un berceau (29) fixé au tube support (1). A environ une longueur de cuillère au- dessus du fond de ladite barquette, une potence (30), horizontale, fixée au tube support (1) perpendiculaire au plan axial longitudinal de la barquette sert d'axe de rotation à une cuillère (31) suspendue un peu en dessous de l'extrémité de son manche (32), sa face concave (33) face au visage du mangeur. Cette cuillère, articulée en bas de son manche (34) à sens unique vers l'arrière, peut se démonter au bas de son manche en deux parties emboîtées l'une dans l'autre, la partie supérieure (le manche) restant fixée à la potence et aux commandes, la partie inférieure.donc la cuillère proprement dite et son articulation, changeable car elle touche les aliments et la bouche. A figue 7A représente le système permettant au mangeur d'actionner la cuillère par le seul fait d'ouvrir la bouche donc d'abaisser le menton. Ce dernier exerce une traction par l'intermédiaire d'un boîtier de traction (37) (qui transforme au moyen d'un losange articulé une pression latérale en une traction longitudinale) sur l'extrémité arrière d'un câble coulissant dans sa gaine (38) et dont l'extrémité avant est accrochée au manche de la cuillère un peu en dessous (39) de l'axe de rotation (30). Sous l'effet de cette traction, la cuillère, oscillant dans le plan vertical axial, remplie en passant au fond de la barquette, apporte jusque dans la bouche (40) ouverte justement à cet instant même de façon rigoureusement synchronisée, une cuillerée d'aliment et repart vide à sa position de départ, aidée par un ressort ou un élastique de rappel reliant l'extrémité mobile du manche (41) à un prolongement fixe (42) de la potence, recourbé vers l'arrière. Ce point fixe sert en même temps de point de fixation avant de la gaine, le point de fixation arrière se trouvant dans le boîtier de traction (37). La gaine fixée latéralement sur la partie arrière du berceau s'infléchit jusqu'à son extrémité avant en courbe douce pour ne pas gêner la trajectoire de la cuillère. La gaine peut être un tube coudé.

Une variante, Figure 7B, consiste à exercer une traction sur le manche de la cuillère un peu en dessous (49) de l'axe de rotation (30) par l'intermédiaire d'une tige latérale (50) incurvée vers l'extérieur, coulissant dans un oeillet (51) fixé à l'arrière du berceau, l'extrémité arrière de ladite tige étant recourbée et munie d'un tampon doux (52) pour le contact et l'appui du menton. La traction sur la cuillère peut être doublée avantageusement au moyen d'un câble (53), relié à cette tige de traction vers son milieu (54), coulissant suivant une même trajectoire dans sa gaine (55) fixée au berceau près de l'oeillet guide (51). L'extrémité arrière (56)

du câble est alors reliée à une pédale ou un boîtier de traction,au sol, ou entre les genoux,ou sur la poitrine, pour actionner la cuillère par le pied ou par les genoux, ou par poussée de la poitrine contre le bord de la table. En cas de défaillance du maxillaire inférieur, qui normalement ouvre la bouche, on peut même, en donnant une forme concave au support (52) du menton à l'extrémité arrière de la tige de traction, faire s'ouvrir la bouche pour recevoir la cuillerée d'aliments, par le même mouvement du pied ou du genou ou de la poitrine qui actionne la traction de la cuillère.

La figure 8 représente une tige horizontale (44) transmettant une poussée (43) du front du mangeur vers l'avant, sur l'extrémité supérieure (41 ) du manche de la cuillère, cette poussée vers l'avant ayant le même effet que la traction vers l'arrière au-dessous de l'axe de rotation et procédant du même geste du mangeur. La tige coulisse dans un anneau guide (45) fixé un peu en arrière de l'axe de rotation, sur un prolongement fixe de la potence recourbé de façon adéquate. L'extrémité avant de cette tige est articulée sur l'extrémité (41) du manche de la cuillère. Son extrémité arrière est munie d'une tête assez large et douce pour le contact du front (46). Une crémaillère de quelques dents peut être faite sur la tige de façon à pouvoir la bloquer presque en fin de course, en l'accrochant à l'anneau guide afin d'immobiliser la cuillère en position presque horizontale pour ôter ou placer plus facilement sa partie inférieure deboîtable, et la barquette d'aliment. Un ressort ou élastique de rappel reliant l'anneau guide (45), fixe, à l'extrémité mobile (41) du manche de la cuillère, ramène celle-ci vide à sa position de départ, repliée à l'avant de la barquette.

On peut utiliser en même temps les deux moyens : traction et poussée. Dans le cadre de l'invention, on a privilégié les solutions simples, directes, fonctionnelles, d'emploi et d'entretien faciles partout (pas d'électricité ni d'électronique).

Les éléments de cet appareil seront pour la plupart, fabriqués en matière plastique de qualité alimentaire et en série, avec les procédés modernes de la plasturgie,donc à un coût abordable qui devrait faciliter leur diffusion et f ce faisant permettre d'atteindre l'objectif premier,avant tout humanitaire et social.

Avec ses multiples versions au choix, l'appareil permettra de varier la façon de manger, la préparation et la nature même des mets. Il réduira sensiblement la dépendance des personnes handicapées des mains et des bras, si lourde à porter , tant pour elles-mêmes que pour leur entourage (familial ou paramédical), auquel il fera économiser un temps précieux tout en ramenant un peu de co.nviviabilité.

Mais en dehors ou en plus de l'acte de manger seul, l'appareil, dans une des variantes du dispositif utilisant la cuillère, peut être adapté pour permettre à la personne handicapée d'approcher d'elle des objets ou instruments, dont elle peut avoir besoin pour travailler ou se distraire (téléphone, télécommandes ...) actionnés par la bouche à l'aide d'une tige en T à tête tenue entre les dents.




 
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